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 ¤ L'héritier déchu ¤ (pv Aiichiro)

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mer 12 Sep 2012, 11:36

Je regardai le lac de la transparence et ses alentours avec les yeux de quelqu'un prêt à les conquérir. Pourtant, je savais pertinemment que ces terres appartenaient aux magiciens depuis que l'Ultimage l'avait décrété. Ce que je ne comprenais pas, par contre, c'est le fait qu'aucune race en s'était opposée à cette prise de pouvoir. Après tout, le lac n'était à personne auparavant et je soupçonnais les magiciens de vouloir s'accaparer d'autres terres...d'abord le lac, ensuite ses alentours, ensuite le rocher au clair de lune puis tout le continent naturel pendant qu'ils y étaient. Pourtant, Lynn et moi étions amis par le passé, mais les choses changeaient avec le temps et ma nouvelle condition de sorcier faisait qu'il était difficile de garder des bonnes relations. Le voulais-je au moins? Non, ce que je voulais c'était plutôt manigancer de façon à avoir le monde à mes pieds, un tapi de jeu sur lequel je pourrai marcher quand je le désirerai.

Fang était à mes côtés, un léopard ailé que j'étais allé chercher dans les terres arides en compagnie d'Aya, la reine des déchus. Nos relations avaient été ambiguës sans doute à une époque mais ce n'était plus le cas puisque nous ne nous voyons plus suite à son départ de l'échiquier après la mort d'Astaroth'Milel. Cet homme avait été un ami pour moi et je me souvenais encore du jour où je l'avais connu alors qu'il n'était qu'un sorcier. Sorcier, vampire et réprouvés, telles avaient été les races auxquelles il avait appartenu mais, finalement, il n'avait trouvé son salut qu'avec la dernière d'entre elle, devenant souverain de tout un peuple. C'était d'ailleurs pour lui que j'étais ici en ce jour, pour lui, et pour moi.

« Patientes Fang. »

Mon léopard s'impatientait légèrement. Je le comprenais dans un sens puisque cela faisait bientôt quatre heures que nous étions ici mais je devais attendre qu' « il » arrive, Aiichiro, le fils d'Astaroth', celui que je souhaitais placer sur le trône dans la meilleure des situations. Le plan de secours consistait juste à faire se diviser la race des réprouvés en deux : les supporters de Zéleph, l'actuel roi et les supporters d'Aiichiro, le fils du roi qui s'était sacrifié pour son peuple. J'avais hâte d'arriver à un résultat, l'un ou l'autre, peu importait, mais ce n'était pas pour tout de suite car un enfant devait bien plus faire ses preuves qu'un adulte et je doutais qu'Aiichiro soit prêt pour le moment. Je soupçonnais le fait qu'il ait été formé toute sa vie durant pour être digne du trône mais sa puissance devait être inférieure à celle du présent roi, ne lui laissant aucune chance de victoire pour le moment.

En ce jour, le ciel était couvert, rendant le lac de la transparence légèrement triste. Il menaçait de pleuvoir sans que cette menace s'exécute et j'espérai que la pluie ne s'abattrait pas sur moi pour le moment. Habillé d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, je n'étais pas le genre d'homme à passer une éternité à se vêtir, j'alternais juste les couleurs de mes vêtements qui étaient quasiment tous identiques et veillait juste à ce qu'ils ne soient pas froisser. Le regard dans le vide, je scrutais l'horizon sans vraiment le regarder, pensant à mes projets. Orion était tombé, Vlad était tombé et je songeais que le prochain serait Naram. Seulement, je m'occuperai personnellement de son cas et ce serait à mes pieds qu'il s'écroulerait. Un sourire apparut sur mon visage.

« Un jour...le jour où nous nous affronterons... »

J'attendais toujours qu'Aiichiro vienne. Je ne lui avais pas donné rendez-vous mais je l'avais observé des jours durant pour connaître ses habitudes. Cette mission, je la réalisais pour moi, et non pour l'échiquier, mais s'il acceptait mon aide quant au trône, je lui parlerai sans doute de l'organisation et, surtout, de son école d'excellence qui pourrait le former. Il n'était bien entendu pas obligé, avec ou sans son accord pour adhérer à l'échiquier, je le formerai, l'aiderai, le soutiendrai pour qu'un jour ce soit lui le roi des réprouvés, le seigneur de deux rives.

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Dim 16 Sep 2012, 21:29

Je regardais le ciel sans le voir. Les yeux vides de toute expression. Tout ce que je voyais me rappelait papa… Il n’était plus… Il avait disparu et je ne le reverrais sans doute plus jamais. J’avais comme un trou noir au niveau du cœur ! J’avais l’impression qu’il devait tout absorber, tout ce qui m’entourait. Mes sentiments… Mes proches… Ma vie, tout partait en petit morceaux. J’avais l’impression de ne plus être moi-même. J’aurais préféré continuer a fermer les yeux, a rester dans les bras de mes parents, toujours. Mais… C’était plus pareil maintenant. J’étais dans le château de Maman… Une nourrisse s’occupait de moi. Mais je ne regardais plus ce qui m’entourait de la même manière. Tout n’était plus blanc… Maintenant c’était gris clair, gris sombre, noir… Et de rares choses étaient blanches… Tellement rares. Je souffrais, j’avais mal. Mais… C’était pas mon corps qui me faisait mal, c’était autre chose…
J’étais sur le balcon de ma chambre, les ailes déployés. En fait elles étaient toujours démesurément grandes, j’avais la grâce d’un goéland sur la terre ferme et mes ailes trainaient de manière pitoyable par terre. Je lançais un dernier petit regard derrière moi.

« Aiichiro, descendez tout de suite. »


Je ne dis rien… Serrant les lèvres. J’aimais plus parler… Parce que j’avais l’impression que j’allais pleurer a chaque fois. Bon bien sûr je pleurais plus depuis longtemps, Parce que papa disait toujours que j’étais quelqu’un de seul. Je me laissais tomber du haut du balcon, déployant mes ailes, et volant. J’aimais bien voler parce que j’avais l’impression de ne plus penser à rien. Je volais dans le ciel, sentant l’air dans mes cheveux comme une douce caresse maternelle.
En fait, depuis que j’avais quitté le château de papa, et que maman m’avais montré son château et ma chambre… Je ne l’avais plus trop revue… J’étais un peu triste en fait. Et cette nourrisse, elle se mêlait toujours de ce qui ne la regardait pas. Elle disait « je peux te comprendre » alors que justement elle ne comprenait pas. Je pensais pas qu’on puisse me comprendre d’un claquement de doigt.
Je descendais de plus en plus bas. Sheran était blottit autour de mon cou, il dit dans ma tête de sa petite voix clair :

*Aiichi, ne te fais pas mal en atterrissant, fait attention hein !*


Je hochais la tête, essayant de ne pas m’écraser lorsque mes pieds touchèrent la terre ferme, l’herbe. Je pus admirer le lac autour de moi, c’était le dernier endroit ou papa m’avais amené avant… Avant… Qu’il meurt. C’était dur à dire et j’avais déjà une grosse boule dans la gorge. Je regardais autour de moi, fronçant les sourcils, je sentais une présence. Sous la forme d’un petit picotement dans le dos, ma bouche se tordit en un petit sourire.

« Il y a… Quelqu’un ? »


Je regardais tout autour de moi, méfiant, posant une main sur le poignard que m'avais donné mon père, il y avait une rose sur le fourreau, l'emblème de mon père. J'étais petit, j'étais un enfant, mais... Je pouvais me défendre comme un grand, je voulais monter sur le trône, la peur n'avait pas la place dans mon cœur. Je devais grandir... J'étais sur la défensive, tendis que Sheran était descendue de mes épaules, sur la défensive.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Lun 24 Sep 2012, 19:49

Je m'approchais de la voix qui venait de résonner pour découvrir ce que j'étais venu chercher ici : Aiichiro. Cela dit, je n'allais pas lui révéler que j'étais venu rien que pour lui car il se méfierait forcément, bien que mes intentions à son sujet soient des plus louables, ces mêmes intentions qui m'arrangeaient personnellement. En réalité, j'agissais avant tout pour moi, pour servir mes propres intérêts et ma nature de sorcier suffisait amplement à le prouver. Cependant, comme me l'avait si bien signalé Masha à notre dernière rencontre, il ne fallait pas faire souffrir les enfants. Je partageais moyennement son avis mais puisque nous étions proches, je ne ferai rien de néfaste à cet enfant, juste légèrement me servir de lui, me servir de lui en l'aidant...quoi de plus parfait? Je me retrouvai alors devant lui, sa main se tenant sur son arme, son regard reflétant son éducation. Je lui souris, n'ayant visiblement pas peur d'un enfant d'environ six ou sept ans. Je le fixai un instant avant de prendre la parole :

« Tu ressembles à ton père tu sais? »

C'était vrai, quiconque connaissait Astaroth pouvait voir son reflet dans ce petit bout d'homme en devenir. Je ne voulais pas le brusquer et je pris le partie de le rassurer au cas où il fut inquiet, bien que je pensais à ce moment là que le fait d'évoquer son père avait suffi. Cet homme avait été d'un courage extraordinaire pour se sacrifier pour son peuple et je me demandais si je serai prêt à faire ça si j'étais à sa place. La réponse était évidente pour moi : par le passé, oui, à présent, non. Je lui souris :

« Excuses moi d'avoir dit cela comme ça. Ton père est bien Astaroth'Milel n'est ce pas, enfin, était. »

Mes yeux fixèrent le vide comme si j'avais du mal à me faire à cette idée. C'était la vérité puisqu'il avait été mon ami. C'était à Masha et à moi qu'il avait légué son organisation et, de ce fait, il était certain qu'il nous faisait confiance.

« J'ai reconnu l'insigne sur ta dague et puis, comme je l'ai dit, tu lui ressembles vraiment beaucoup. Je connais ta mère également, la reine des anges déchus, c'est une amie à moi. »

Ca avait même faillis être plus mais à l'époque j'étais trop chaste pour tenter quoi que ce soit avec la déchue, et trop amoureux d'une autre femme sans doute. Mais à présent, tout était différent et bien que je n'ai pas revu Aya depuis un certain temps, je n'avais pas vocation à essayer de la charmer. L'amour n'était sans doute pas fait pour moi bien que ma relation avec Masha soit de plus en plus ambiguë, tout Stenfek pensant que le roi et la reine de l'échiquier étaient en couple. S'ils savaient. Enfin, quoi qu'il en soit, cela nous faisait bien rire avec ma chère drow. Je finis par me présenter afin de ne pas l'inquiéter, je n'étais pas très doué pour parler avec les enfants mais je devais tout de même essayer :

« Je m'appelle Jun et j'ai connu ton père il y a très longtemps, lorsqu'il était encore sorcier. Enfin, tu dois connaître son histoire, un sorcier qui devient vampire et qui se hisse à la tête des réprouvés en créant une organisation du nom de l'échiquier. Ton père me l'a légué, ainsi qu'à une femme du nom de Masha Oona, peut-être en as-tu déjà entendu parlé? »

Je lui souris avant de continuer :

« En tout cas, moi j'ai entendu parlé de toi et des projets que ton père avait pour toi. Tu es encore petit pour monter sur le trône mais ta mère est à présent la régente en attendant que l'heure pour toi soit venu de reprendre le flambeau non? »

Je savais pertinemment que c'était faux, que c'était Zéleph qui siégeait en haut de la hiérarchie des réprouvés et, à vrai dire, j'attendais une réaction de la part de l'enfant pour voir s'il était oui ou non motivé par le pouvoir, motivé pour récupérer sa place. Après tout, il avait été formé toute sa vie dans ce but...
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Jeu 27 Sep 2012, 14:14

« Tu ressembles à ton père tu sais? »

Mes yeux s’écarquillèrent un instant avant de reprendre une expression dure, bien trop dure et sérieuse pour ceux d’un gamin… Mais j’étais plus le même enfant… Maintenant mon but premier dans la vie n’était plus de satisfaire mon père, de le voir être fière de moi. J’aspirais à devenir comme lui, quelqu’un de fort, de brave, pouvant se montre impitoyable si il le fallait. Cet homme semblait bien connaître mon père, comme un paquet de gens en fait… Mais était-il un ami ? Un ennemi ? Je ne savais plus vers qui me tourner, les temps étaient si incertains et si dure… Je voulais à des moments rester un gamin innocent, et à d’autres grandir et devenir adulte, afin de peser plus dans la balance.
Je lâchais mon arme, décidant sur un coup de tête que j’avais envie de découvrir cet inconnu. Je hochais la tête avant de répondre d’une voix teinté de tristesse.

« Oui, tout le monde me le dit… On dit que j’ai les mêmes cheveux et le même visage que lui… »


Je baissais les yeux vers mes pieds, avant de les relever vers l’homme, au fond de ces derniers brûlait détermination et haine. Je ne savais pas contre qui diriger tous ces horribles sentiments, et je ne le saurais sans doute jamais.
Il me sourit doucement, je ne pouvais donc pas décemment le fixer avec haine et colère, ça ne se faisait tout simplement pas… Je lui rendis son sourire en beaucoup plus timide. Il connaissait mon père… Il ne me voudrait alors pas de mal… Non ?

« Excuses moi d'avoir dit cela comme ça. Ton père est bien Astaroth'Milel n'est ce pas, enfin, était. »

Un éclat de fierté brilla au fond de mes yeux, bien sûr que j’étais son fils. Je ne savais pas encore si j’avais hérité de sa noblesse d’âme, je ne savais pas… Je me sentais scindé en deux partie , l’une démoniaque, l’autre angélique. Voulant en même temps mon bien et mon mal. Souffrir et vivre. Deux facettes de moi-même. Je hochais la tête avant de lui répondre d’une voix douce, neutre et calme.

« Oui, c’était mon père… Et j’en suis très fière. »

Il poursuivit alors, m’expliquant comment il m’avais reconnu, parlant de mes origines, il en connaissait un paquet sur moi. Ça devait être un ami à papa en plus d’être un ami à maman comme il le disait. J’oubliais alors l’idée de l’attaquer ou quoi que ce soit d’autre. Ces gens là… Ils y en avait tellement peu que je connaissais, papa il y avait tellement d’histoires qu’il ne m’avais pas raconté… Ces gens eux, ils pouvaient m’en dire plus. J’avais soif de contacts, de souvenirs, d’histoire à quoi me raccrocher… Quelque chose avec quoi s’emmitoufler le soir, quelque chose à chérir comme son plus précieux trésor.

« Vous connaissez maman aussi ? Donc… J’en déduis que vous n’allez pas m’attaquer sans raison, je me trompe ? Je… J’ai peur des autres, je sais qu’ils peuvent me vouloir du mal. »


La confusion se disputais au soulagement sur mon visage. Je ne savais pas trop comment réagir en fait… Parce que honnêtement j’étais heureux d’être tombé sur quelqu’un mais… j’avais aussi peur d’avoir fait une erreur. Mais si il voulait me tuer je ne serais plus là. Je savais que j’étais pas un super combattant, je savais manier les armes, mais je manquais d’enseignement, j’avais tant de choses à apprendre…

« Je m'appelle Jun et j'ai connu ton père il y a très longtemps, lorsqu'il était encore sorcier. Enfin, tu dois connaître son histoire, un sorcier qui devient vampire et qui se hisse à la tête des réprouvés en créant une organisation du nom de l'échiquier. Ton père me l'a légué, ainsi qu'à une femme du nom de Masha Oona, peut-être en as-tu déjà entendu parlé? »


Un joyeux sourire accueillit sa tirade. Oui… Je connaissais de nom pas mal des connaissances de papa. Puisqu’ils avaient tous été un jour les héros d’histoires et de souvenirs qu’il me racontais. Je choisis néanmoins mes mots avec soin, un petit sourire rêveur sur le visage.

« Je vous connais, vous et la dénommée Masha… J’ai déjà entendus vos aventures avec mon père… Il avait vus tellement de choses… Que toute une vie n’aurait sans doute pas suffit pour tout raconter… Vous ne pensez pas ? Je suis encore jeune, moi j’ai encore mes preuves à faire. Mais j’espère un jour marquer les esprits comme lui l’a fait. ça fait plaisir de rencontrer en vrai des gens que je pense connaitre mais qui sont au final des inconnus pour moi. »


Je commençais seulement à comprendre que la vie n’était pas toute rose, qu’on ne passait pas sa vie dans un coton tout blanc… C’était une désillusion enfantine. Même si j’étais plus mature que les enfants de mon âge, je souffrais, j’avais mal et de lourdes responsabilités commençaient à croitre petit à petit sur mes épaules trop frêles pour tout porter.

« En tout cas, moi j'ai entendu parlé de toi et des projets que ton père avait pour toi. Tu es encore petit pour monter sur le trône mais ta mère est à présent la régente en attendant que l'heure pour toi soit venu de reprendre le flambeau non? »


Ho… Il ne savait pas ? Il ne savait vraiment pas dans quel bain bouillant j’étais depuis quelques temps ? Je passais une langue rosâtre sur mes lèvres, me balançant sur mes talons avant de lui répondre d’une voix ou perçait toute cette colère néanmoins contrôlée. Un prince savait contrôler ses sentiments et… Ne cédait que très rarement.

« ça aurait été bien si ça s’était passé comme ça. Mais les adultes savent bien que rien se passe jamais comme on l’espère non ? Je… Quelqu’un d’autre est devenu roi des réprouvé à la place de mon père. »

Je serrais les poings, pinçant les lèvres avant de lancer un regard brûlant de détermination à l’homme qui me faisait face.

« Mais je me suis promis que je me battrais pour récupérer ce trône, par égard pour papa, et parce que je sais que c’est mon destin. On me forme depuis ma naissance pour ça. Je ne veux pas rester un « prince déchu » toute ma vie… Je veux me dresser contre ce roi qui ne sera jamais le mien. »

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Lun 29 Oct 2012, 13:42

Spoiler:

Il était certain que cet enfant mettait son père sur un piédestal. Enfin, qui ne l'aurait pas fait à sa place, il était jeune après tout. Mon propre fils m'aimait beaucoup malgré la discorde qui régnait entre sa mère et moi-même. Peut-être était-ce propre aux enfants de ne voir que le positif chez leurs parents. Enfin, les adultes cachaient beaucoup de choses et, en tout cas, ce n'était pas moi qui allait dire du mal d'Astaroth, cela aurait été de bien mauvais goût. Je me rappelais quand même que l'ancien seigneur des réprouvés avait essayé de me toucher. D'un côté, je le comprenais, il est vrai que j'avais été créé sur le modèle d'un homme d'une grande beauté, un homme que je dépassais physiquement de très loin maintenant. Seulement, je n'étais attiré que par les femmes, c'était certain.

« Vous connaissez maman aussi ? Donc… J’en déduis que vous n’allez pas m’attaquer sans raison, je me trompe ? Je… J’ai peur des autres, je sais qu’ils peuvent me vouloir du mal. »

Je ris, finissant par sourire tout simplement à cette tirade. Il faisait bien de se méfier, c'était une certitude, mais je n'avais pas l'intention de l'attaquer, ce serait comme tuer la poule aux oeufs d'or.

« Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai rien. Mais tu as raison, ce monde est peuplé d'individus qui ne voient que leur propre intérêt et qui seraient prêts à tout pour les voir se réaliser. Et puis, tu as une haute position dans la sphère sociale, certains pourraient vouloir t'éliminer. »

Je pris par la suite une mine surprise lorsqu'il me parla de cet homme qui avait pris sa place sur le trône. J'avais vécu des années avec une femme capable de faire croire à n'importe quel individu qu'elle était triste ou faible, de faire croire ce qu'elle voulait pour arriver à ses fins, et j'en avais pris un bon enseignement. J'étais indigné, ce qui était loin d'être faux, que quelqu'un d'autre ait pris la place d'Astaroth. Bien entendu, pour moi c'était la vie qui voulait ça mais cet homme, Zéleph, je le détestais. Je savais que l'échiquier était installé dans sa ville, Stenfek, la ville des réprouvés, je savais qu'il nous laissait agir à notre guise, que Masha se prostituait pour le Circus Brothel, qu'il était son patron. Tous ses éléments faisaient que je devais être prudent, mais d'un autre côté, cet homme était bien trop proche de Mitsuko et il avait fait une grossière erreur en acceptant de devenir son fidèle. Je n'avais pas encore la puissance nécessaire pour l'affronter directement mais ce serait chose faite, bientôt. En attendant, il fallait que Aiichiro reprenne la place qui lui était due. Bien entendu, il était un peu trop jeune pour régner mais avec de l'entrainement.

« Comment? Un autre homme que toi sur le trône des Réprouvés? Pourquoi cela? Le peuple entier aurait-il oublié qu'Astaroth s'est sacrifié pour lui pour à ce point ne pas respecter ses dernières volontés? C'est inadmissible... »

Je n'avais pas besoin de feinter la colère pour que celle-ci emplisse mon regard et tende mes traits car, en colère, je l'étais à chaque instant de mon existence. Regardant l'enfant, je lui dis :

« Tu es le seul roi que les réprouvés aient besoin! Tu es jeune mais comme tu le dis, toute ta vie tu as été formé pour cela et si ta mère avait pris la régence, vous auriez pu décider ensembles... »

Je fis mine de réfléchir un instant avant de parler tout bas comme si je me parlais à moi-même :

« Mais peut-être le peuple ne pense-t-il pas qu'un enfant soit digne de s'asseoir sur le trône? Peut-être a-t-il besoin de preuves? »

Je marquai une pause puis regardant l'enfant dans les yeux d'un air sérieux je lui dis :

« Ecoute, je sais que l'on doit t'enseigner tout ce qu'un bon souverain doit savoir mais ce n'est pas en restant dans l'ombre que tu pourras reconquérir le trône qui t'a été volé. Tu dois te trouver de puissants alliés, des gens qui voudront t'aider. Nous n'appartenons pas au même peuple mais je veux t'aider, par respect pour ton père, pour qu'il repose en paix. Je ferai en sorte que le trône qui t'appartient te soit rendu. Dis moi, qui sont tes professeurs, qu'étudies-tu? Voyages-tu souvent? Connais-tu le monde que dans les livres ou as-tu réellement vu tout ce que tu sais de tes yeux. Car la théorie est une bonne chose, la pratique est ce qu'il y a de mieux. As-tu déjà livré un vrai combat autrement qu'avec tes professeurs? Car lorsque l'on se bat pour sauver sa vie, le défi est tout autre, et la manière de combattre l'est aussi. Je ne sais pas si tu souhaites mon aide, mais si ce n'est pas le cas, je m'en irai. Je trouve ça juste inadmissible que quelqu'un d'autre t'es pris ce qui t'appartient. C'est injuste, cela fait offense à la mémoire de ton père. »
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Dim 11 Nov 2012, 00:13

« La vie n'a qu'un seul début et qu'une seule fin. Entre les deux, il y a plein de possibilités. »


Si il m’en avais voulus… Il m’aurait tué depuis longtemps. Je ne suis pas sans défense mais je n’étais pas non plus le meilleur des escrimeur, ni un combattant hors pair. Je n’étais qu’un gamin. Il rit un instant, puis répondis avec le sourire. Je trouvais cet homme intrigant, il était d’un intérêt certain, et j’étais sûr d’apprendre de nouvelle chose à son contact, même si ce n’était qu’une rencontre passagère. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas mêlé aux autres, préférant ma solitude. J’avais l’impression de voir… Beaucoup trop de pitié et d’apitoiement dans les yeux des autres, et je détestais la pitié… J’avais l’impression d’être un moins que rien. Les gens ne comprenaient pas que voir cette expression sur leur visages me peinaient d’avantage.

« Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai rien. Mais tu as raison, ce monde est peuplé d'individus qui ne voient que leur propre intérêt et qui seraient prêts à tout pour les voir se réaliser. Et puis, tu as une haute position dans la sphère sociale, certains pourraient vouloir t'éliminer. »

J’eus un micro sourire avant de plonger mon regard dans le sien. Oui tout ça je savais. Je hochais doucement la tête, nombreux étaient ceux qui voulaient ma mort, seulement parce que j’étais le fils de l’ex roi des réprouvés.

« Oui… Certains sont persuadé que « si la boucle est bouclé » ça ne pourra qu’apporter de bonnes choses. D’autres pensent à m’enlever, pour une rançon. Mais je fais face à ce genre de choses depuis mon plus jeune âge. »

Il avait l’air surpris lorsque je lui dévoilais ce qui s’était passé. Que quelqu’un avait pris ce trône qui me revenais de droit. Enfin quelqu’un qui comprenait sans doute ma façon de voir les choses… ça me faisais du bien, un bien fou.J’avais l’impression d’être bien trop souvent incompris de beaucoup trop de monde…

« Comment? Un autre homme que toi sur le trône des Réprouvés? Pourquoi cela? Le peuple entier aurait-il oublié qu'Astaroth s'est sacrifié pour lui pour à ce point ne pas respecter ses dernières volontés? C'est inadmissible... »

Je hochais doucement la tête, un sourire amère sur le visage. Je me sentais bien souvent mal ces derniers temps, morose.. Et j’avais l’impression que seul ma vengeance parviendrais à m'apaiser. Sheran, mon renard renifla avant de se blottir contre mon cou, étouffant un couinement.

*Aiichiro calme toi un peu.*


Je me laissais faire, profitant de cette douce caresse.Avant de répondre à l’homme.

« Le peuple entier crierait à l’hérésie si je montais sur le trône… Je n’ai pas perdus qu’un père, j’ai perdus ma maison… Mon peuple et mon guide. Ils me pensent désorienté, incapable de tout. Et ils ont eu raison jusque très recensement. »

Je m’étais repris en main. Oui j’étais de nouveau prêt à m’ouvrir au monde extérieur. Son regard était remplis d’indignation, de colère, et le miens se remplit de la même émotion intense. Moi aussi je me sentais révolté, moi aussi je ne comprenais pas.

« Tu es le seul roi que les réprouvés aient besoin! Tu es jeune mais comme tu le dis, toute ta vie tu as été formé pour cela et si ta mère avait pris la régence, vous auriez pu décider ensembles... »


J’étais d’accord avec lui. Ais tout s’était passé si vite… Je revoyais cet homme m’emmenant jusqu’au château de ma mère avant de détruire celui ou j’avais vécu toute ma vie. Il ne restais même pas assez pour reconstruire un muret… C’était trop de douleur à mon gout. Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’avais fais pour mériter ça ? Je m’étais rentré de force dans la tête que ce n’était qu’une offense personnelle. Que même si je n’entrais pas en ligne de compte ça m’était personnellement adressé. C’est fou comme, quand le chagrin vous accable vous n’êtes même plus capable de réfléchir.

« Je le sais tout ça… J’en suis persuadé au plus profond de moi. Mais vous devez le savoir mieux que moi qui l’ai appris à mes dépends. Rien ne se passe jamais comme on le voudrait… »


S’ensuivit alors une longue tirade qui me donna à réfléchir… Je plissais doucement les yeux, fixant l’homme qui me faisait face. Ses réactions me semblaient sincères. C’était d’ailleurs les plus sincères auquel j’avais eu affaire jusqu’à présent pour tout avouer. Mais je parlais à un ancien ami de mon père, peut être était-ce pour ça.

« Mais peut-être le peuple ne pense-t-il pas qu'un enfant soit digne de s'asseoir sur le trône? Peut-être a-t-il besoin de preuves? Ecoute, je sais que l'on doit t'enseigner tout ce qu'un bon souverain doit savoir mais ce n'est pas en restant dans l'ombre que tu pourras reconquérir le trône qui t'a été volé. Tu dois te trouver de puissants alliés, des gens qui voudront t'aider. Nous n'appartenons pas au même peuple mais je veux t'aider, par respect pour ton père, pour qu'il repose en paix. Je ferai en sorte que le trône qui t'appartient te soit rendu. Dis moi, qui sont tes professeurs, qu'étudies-tu? Voyages-tu souvent? Connais-tu le monde que dans les livres ou as-tu réellement vu tout ce que tu sais de tes yeux. Car la théorie est une bonne chose, la pratique est ce qu'il y a de mieux. As-tu déjà livré un vrai combat autrement qu'avec tes professeurs? Car lorsque l'on se bat pour sauver sa vie, le défi est tout autre, et la manière de combattre l'est aussi. Je ne sais pas si tu souhaites mon aide, mais si ce n'est pas le cas, je m'en irai. Je trouve ça juste inadmissible que quelqu'un d'autre t'es pris ce qui t'appartient. C'est injuste, cela fait offense à la mémoire de ton père. »


Encore une fois son discours était pile ce dont j’avais besoin… J’avais envie… D’une paire d’épaule en plus pour supporter le poids de la dure réalité de la vie. Celle qui faisait mal. Celle qui était réelle. Celle… Ou le happy end n’existerait jamais vraiment. Toutes les réponses qui se bousculaient dans ma tête n’étaient point réjouissante. Je soupirais un instant, avant de m’assoir sur un vieux tronc d’arbre qui avait du tomber bien avant ma naissance. Il était couvert d’une mousse abondante. Je soupirais avant de lui répondre.

« Il est sûr… Que je n’étais pas le roi idéal pour un paquet de sujet. Je n’étais que le prince, l’enfant du roi. Je suis jeune messire. Je n’ai encore rien vécu. J’ai tellement de choses à voir, à connaitre. Même si je n’y suis pas autorisé, je me permet quelques petites sorties, mais je ne connais rien… J’ai toujours vécu enfermé dans une tour d’ivoire. Alors j’en paye aujourd’hui les frais. Vous savez quel est mon souhait le plus chère ? Je veux grandir… Je veux devenir assez fort pour affronter le monde… J’ai stoppé mes études lorsque j’ai changé de toit, mais je dois me trouver des nouveaux professeur. Je veux… Apprendre avant toute chose à me battre. Vous savez mon père m’a toujours appris que plus on avait d’allier mieux c’était. Alors… Si vous décidez de m’aider en mémoire de mon père comme vous le dites si bien… Je ne cracherais jamais sur une main si amicalement tendue. Je ne sais pas si je serais un allié satisfaisant de mon côté, je me rebelle publiquement contre mon souverain. Mais j’aimerais sincèrement trouver des gens prêt à me soutenir. »


Je finis à mon tour ma longue tirade, secouant doucement ma tête. La perte de mon père avait fait surgir une partie de moi que je ne connaissais pas. Ce qui faisait de moi un réprouvé. J’étais lunatique, oscillant entre le bien et le mal, fait d’ange et de démon.On avait tous cette petite voix étrange dans notre tête.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Ven 04 Jan 2013, 14:17

Je l'écoutai, lui le petit prince des réprouvés. Bien sûr, il acceptait mon aide et, pour tout dire, il aurait fallu être fou pour ne pas le faire. Même si je n'étais encore qu'un sorcier de classe moyenne, j'étais le roi de l'échiquier et je ne tarderai pas à asservir mon peuple à mes volontés en éliminant la reine en place. J'avais beaucoup de projets, tous me menant vers la puissance. Je ne laissais presque rien au hasard et bien que j'ai encore des recherches à faire, j'avais quelques filons à exploiter. Je finis par réfléchir avant de lui répondre :

« Comme je t'ai dit, je peux t'aider, et, bien plus que cela, je le veux. Ton père m'a légué l'Echiquier et j'en suis à présent le roi, celui qui le dirige en compagnie d'une des amies de ta mère, Masha. L'organisation est essentiellement politique, nous avons beaucoup d'espions à notre service, nous sommes au courant de tout ce qui se passe ici et là, nous en sommes même avisés avant la plupart des individus bien souvent. Enfin, je dois t'avouer que j'ai eu d'autres choses à faire ces derniers temps, des choses personnelles et c'est pour cela que mes informations, notamment sur ton cas, sont un peu passées. Néanmoins, j'ai fini de régler ce qui me préoccupait et je vais revenir encore plus déterminé au sein de l'organisation. Notre réseau est grand et pourrait te servir également. ».

Je devais bien entendu lui dire que Zéleph finançait tout de même une partie de notre activité. Cependant, je savais que cela ne tarderait pas à changer, je ferai en sorte que nous nous financions seuls car je ne voulais rien devoir à cet homme qui avait choisi le mauvais camps. Finalement, je préférai me taire, car il va s'en dire que si j'étais au courant que le seigneur des deux rives nous finançait, il semblait logique que je sache qui il était. Et puis, c'était un enfant, il n'avait certainement aucun attrait à s'intéresser au budget. Je lui souris.

« Nous sommes en train de réorganiser l'échiquier et un bal de réouverture sera bientôt organisé. Mais, avant de t'en parler, je tiens à te dire bien plus sur ce que nous proposons à nos membres. Je sais que tu as dû avoir bien des professeurs, peut-être les meilleurs, mais notre école est une école d'excellence. Nous mêlons théories et pratiques en utilisant la magie pour que les combats aient l'air tout à fait réels, pour que l'esprit ressente la douleur des blessures. Peut-être auras-tu peur de t'y confronter, bien que j'en doute, mais c'est le meilleur moyen d'apprendre à se battre. Car même si ta mort en combat n'est qu'une mise en scène, la douleur est bien réelle. Nous apprenons tout, l'histoire, la géographie, la stratégie, les us et coutumes des différentes races. C'est un enseignement complet et j'aimerai que tu fasses partie de nos élèves. »

Ma proposition n'était pas une demande à laquelle il devait répondre de suite. Non, je lui laissais le choix et c'est pour cette raison que je repartis sur autre chose, sur Zéleph.

« Je pense que le roi actuel est un homme puissant pour avoir accédé au trône sans que le peuple ne se soulève. Il doit être fort, charismatique, intelligent. ». En réalité, je voyais le réprouvé comme quelqu'un de légèrement stupide mais fort et charismatique était des adjectifs qui le qualifiaient bien. « De plus, il a un avantage sur toi : c'est un adulte. Il te faudra le surpasser, par tous les moyens qui te seront donnés. Peut-être même devras-tu grandir physiquement comme mentalement. C'est terrible je sais, renoncer à son enfance pour prendre ce qui nous revient de droit. Moi par exemple, je n'ai pas eu d'enfance. Cela semble étrange mais je suis né adulte, fabriqué par magie pour protéger une femme. Pourtant, l'enfance ne me manque pas et peut-être que je trouve ce qui ne m'a été permis ailleurs? Sache, Aiichiro, que lorsque tu es roi, tu as le loisir de réaliser tes rêves d'enfant. Des opportunités inimaginables s'ouvrent aux souverains et si tu montes sur le trône, si tu récupères ce qui t'appartient, alors je suis sûr que tu seras récompensé des efforts que tu as fait dans ton enfance, des sacrifices que tu as dû faire. ».

J'avançai alors l'une de mes mains vers son dos, lui donnant deux petites tapes amicales. Il était temps de mettre un terme à notre entretien afin de lui permettre de réfléchir à ma proposition. Je finis par lui dire doucement : « Réfléchis et si jamais tu veux me revoir, n'hésites pas à te rendre à l'échiquier. Je serai là pour toi et je te soutiendrai si tu le désires en mémoire de ton père bien sûr, mais également parce qu'au terme de cet entretien, je suis convaincu que tu ferais un bien grand roi. Bonne journée à toi. Et, ne t'inquiètes pas, je suis sûr que ton père serait fier de toi. ».

J'ouvris mes ailes d'un blanc immaculé dans mon dos avant de m'envoler, lui souriant une dernière fois.

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