Le comportement hautain et prétentieux de Blake avait bien agacé la jeune femme. Aya se reteint de le gifler pour ce qu'il venait de lui dire. Elle ne voulait pas lui faire le plaisir de réagir à ses provocations. Elle était bien plus maline que cela et comprenait très vite qu'il ne voulait qu'une seule chose, la vexer. Elle ne lui adressa donc qu'un charmant sourire comme réponse puis changea radicalement de sujet. C'était comme si leur petit échange piquant n'avait été qu'une introduction à leur discutions, passant maintenant au plus important.

-"Toi aussi tu m'as manqué..."

Ce petit jeu du chat et de la souris l'amusait beaucoup. Elle savait qu'elle ne pourrait le déstabiliser qu'en lui offrant l'inverse de ce qu'il attendait. D'ailleurs afin d'accentuer le fait qu'elle ne se montrerait pas violente même s'il chercherait à l'énerver, elle s'approcha et passa ses mains autour de son cou. Leur visage était très proche, ainsi elle pouvait admirer son expression hautaine qu'elle trouvait finalement excitante. La jeune femme souriait, un sourire amusé comme une enfant qui se réjouissait déjà de la bêtise qu'elle s'apprêtait à faire. Puis comme si leurs salutations avaient étaient celles de gens amoureux elle s'empara de ses lèvres avec une passion dévorante. Il avait été jaloux de son comportement envers un autre, et pouvait désormais jouir de sa position, celle qu'il avait vu et pas partagé la dernière fois. Elle finit par le libérer, reculant lentement d'un pas. Puis toujours souriante, fière d'elle et surtout ne craignant nullement sa réaction elle continua, le laissant à ses questions.

-"Et bien, je t'ai connu bien plus agréable que cela. N'était-ce qu'une façade, un rôle? Ne perds donc pas ton temps à me mentir, vas donc jouer les hommes amoureux avec une autre si c'est pour toi une simple occupation. Je n'ai pas besoin d'un acteur, je veux un semblant de vérité. Et ne cherches pas à te faire passer pour la victime dans cette histoire, je n'ai vu aucune tristesse dans ton regard ce fameux soir. Tu avais l'air bien heureux de batifoler avec d'autres Lady. Ne le nie pas, je ne pourrais te croire."

Elle avait perdu son sourire, devenant plus accusatrice dans sa façon de le regarder. La jeune femme ne voulait pas qu'il reparte sans rien dire. Elle voulait qu'il lui avoue s'il c'était moqué d'elle ou s'il s'avérait qu'il pensait réellement ce qu'ils c'étaient dévoilé dans l'intimité. Elle ne voulait pas paraitre la pauvre femme éplorée, en pleurant, en suppliant, en demandant une caresse comme le ferait un chien. Si elle voulait , elle n'avait qu'à prendre, et s'il refusait elle trouverait d'autres occasions. Mais jamais, au grand jamais elle ne se laisserait voir comme une femme soumise face à un homme, peu importe qui il était.

La jeune femme se contenait tant bien que mal et pourtant un animal en furie grognait à l'intérieur. Son regard de saphir semblait terni par la rage qu'elle maintenait enfermée. Elle pouvait s'avérer extrêmement dangereuse dans de telles moments, mais le tuer n'était pas son but, bien au contraire. En cet instant elle aurait souhaité le voir supplier, le voir demander pardon alors qu'elle s'amuserait à torturer ce corps dont il était si fière. Il avait surement choisit la femme la plus imprévisible de ces terres. Elle pouvait être la plus charmante , la plus douce des amantes. Et la minute d'après être le prédateur, le danger à l'état pure. Elle était la raison et la folie, le paradoxe dans tous ses états.

La dernière réplique de Blake la fit rire, un rire étrange. Elle n'était pas joyeuse, elle n'était pas non plus devenue folle, c'était simplement ses nerfs qui commençaient à lâcher. Elle riait d'agacement, une main serrée sur le fin tissus de sa robe, l'autre passant sur son front comme pour vérifier que la fièvre n'était pas en train de monter. Aya hésitait à réagir, elle ne savait pas vraiment combien de temps elle serait capable de contenir sa colère. Elle maîtrisait plutôt bien les apparences mais dans un tel état, surtout dans de tels circonstances elle se demandait si cela valait vraiment la peine qu'elle cherche à sauver les apparences. Ainsi , laissant peu à peu sortir cette rage qui ne voulait qu'une seule chose, le réduire en miettes, elle cherchait à calmer tout ça en l'exprimant dans ses mots.

-" Tu semblais moins réticent à mes avances la première fois! Je ne me souviens pas t'avoir demander une quelconque autorisation! Mais si je comprends bien on est privilégié la première nuit , mais après faut penser à réclamer ton attention! Si j'aurais su!!"

Elle s'avança de la petite buvette où se trouvait toutes les alcools disponibles pour la fête. Elle prit un verre au hasard et le bu cul sec sans même prendre le temps de le gouter. Elle cherchait à calmer ses ardeurs tant bien que mal, et même si l'alcool était plutôt doué pour libérer les esprits, et bien elle prenait le risque tout de même. Elle lui tournait le dos, ne lui laissant pour seule vue que son cou ou descendait plusieurs mèches de cheveux. Étant un vampire, il ne manquerait pas de remarquer l'une de ses veines empruntant le chemin de sa nuque battre dans un rythme fou, le rythme de son cœur. Les battements de son cœur étaient rapides, l'adrénaline montait peu à peu, lui donnant presque envie d'exploser en plein publique et ainsi soulager son corps de cette colère brulante. Elle finit par se tourner finalement face à lui, pouvant le regarder de nouveau. Les lèvres crispées par la haine qu'elle lui portait et le regard cherchant le défi. Il ne l'avait jamais vu ainsi, tout comme elle découvrait elle aussi la personnalité cachée de son amant. Ils cachaient tous deux très bien leur vraie nature, mais aujourd'hui il fallait jouer cartes sur table. Il avait beau être des plus détestable, son attitude le rendait encore plus attirant. Elle aimait tout dans son comportement, son inaccessibilité, son visage renfermé, dure. Elle aimait cette facette de sa personnalité et pourtant qu'est ce qu'elle pouvait le haïr ainsi. C'était impossible à expliquer et surtout impossible à comprendre. Plus il la rendait furieuse et plus elle était amoureuse. L'amour vit dans l'excès, et l'excès se jouait de leur vie aujourd'hui.

-"Si tu savais à quel point tu m'agaces! Si je m'écoutais je...tss laisses tomber!!"

Elle voulait tout dire, mais rien ne voulait vraiment sortir, dès qu'elle cherchait à lui exprimer sa haine, tout se bousculait la bloquant même dans ses paroles, se mélangeant dans ses idées.

-"J'en ai marre!! Pourquoi tu es si... Je veux dire, à quoi tu joues!! Je te hais mais je...! Rooh ce que tu peux être énervant quand tu fais ça! "

Sa réplique se finit par un grondement de rage ponctué par une expression d'agacement. Elle était comme une enfant pourrie gâtée qui ne pouvait obtenir ce qu'elle souhaitait. Elle se débattait avec elle-même. Cherchant toujours comment lui faire comprendre, mais dès qu'elle voulait être odieuse avec lui en même temps elle aurait voulut lui sauter dans les bras et l'embrasser passionnément. C'était absolument horrible, elle était perdue entre deux feux, ne sachant lequel choisir vraiment.

– Et je ne joue à rien du tout, Aya. Tu t’imagines peut-être que je devrais tout simplement accepter et faire comme si de rien n’était ? Pardonne-moi, c’est assez compliqué. Et puis ce n’est pas vraiment mon genre de faire comme si tout allait bien quand ça ne va pas bien. En revanche, contrairement à toi, je ne te hais pas.

Elle n'eut pas le temps de répondre que déjà ses mains s'emparaient de son visage. Leurs lèvres se rencontrèrent, un baisé d'une passion brulante, fougueux et sauvage tout comme leurs sentiments en cet instant. La belle déchue ne recula point, elle était au contraire bien heureuse de ce contact qui cette fois n'était arrivée de sa faute. Elle se demandait cependant si ce n'était pas l'effet de l'alcool qui le faisait agir comme cela, ou s'il en avait réellement envie. Après quelques instants d'embrassades passionnées, il finit pourtant par s’arrêter.

– Je savais bien que ça avait un drôle d’effet ce truc.

Alors c'était donc l'alcool qui agissait. Il n'avais nullement eut l'intention de l'embrasser spontanément, ou alors au contraire elle l'avait aidé à lâcher un peu la bride et ainsi le pousser à agir selon ses réelles envies. C'était forcément l'un ou l'autre. Elle pouvait sentir cette fois la sincérité de son sourire, loin de son expression provocante de tout à l'heure. Aya baissa donc la garde, voyant que la menace se dissipait peu à peu. Pourquoi continuer à hurler alors qu'il semblait s'être résolu à calmer les choses. La jeune femme n'eut pas besoin de boire un autre verre pour laisser peu à peu le calme la reprendre. Elle était très facile à énerver mais elle avait aussi une certaine facilité à reprendre son calme. Il lui suffisait pour cela d'avoir quelque chose intéressant sur lequel porter son attention. Elle posa une main douce sur sa joue, caressant lentement cette peau glacée comme celle de tous vampires.

-"Ta rose était peut être la plus simple, mais elle se suffisait à elle-même. Parfois les choses les plus simples sont les meilleures, et les plus sucrées sont celles qui nous écœurent. Une chose est sur c'est que peu importe ce qui se passe entre nous, je ne peux me résoudre à laisser faner cette relation. Tu dis ne pas me haïr, je te crois, mais saches que je ne te hais pas. C'est juste que parfois je ne sais plus vraiment quoi dire pour exprimer la colère que je ressens... J’espère que tu ne m'en tiendras pas rigueurs."

Leur corps si éloigné peu de temps avant était désormais tellement proche que l'on aurait presque oublié leur petite querelle..de couple? Étrange tout de même cette façon de jalouser les relations de l'autre lorsque l'on se dit être libre et ne pas vouloir vivre à deux. Aya qui n'était habituellement pas du tout intéressée par la vie extérieure de ses amants, là elle voulait tout savoir, tout surveiller, elle le voulait pour elle seule et cela commençait à l'inquiéter. Pourquoi tant de possessivité envers un homme? Les sentiments qui l'habitaient étaient bien plus importants que ce qu'elle ne voulait avouer. Loin d'un simple coup de cœur, loin d'une amourette de quelques jours, c'était vraiment bien plus.

-"Tu es venu avec quelqu'un? Ou est-ce que je peux te garder pour moi toute seule jusqu'à ce soir, ou même demain?"

Sa question avait été ponctuée d'un petit clin d’œil et d'un sourire en coin. Elle devenait soudain bien plus adorable, comme si l'orage venait de passer et laissait le soleil l'éclairer de ses doux rayons. Elle était vraiment difficile à comprendre, voir impossible.

Spoiler:

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Je souriais presque hypocritement à Elendil qui se présenta de manière très officielle. Que pensait-il ? En principe les chefs à qui je proposais de parler loin de nos fonctions quelles que soient mes raisons ils étaient heureux. Cela leur donnait matière à se détendre en compagnie d'autres races, du moins de leur représentants. Alors tout en écoutant ses paroles, que je voyais comme toute calculée, je me mis à légèrement infiltrer son esprit afin de juste deviner ses intentions. Son passé ne m'intéressait pas, ses problèmes non plus, non je voulais voir ce qui était à la lisière de son esprit les premières choses qui lui venaient. Je voulais savoir ce qu'il pensait de moi. Alors ma puissance alla calmement en lui puis je vis que quelque chose ne jouait pas, je l'embêtais, j'avais comme l'impression d'être en trop pour lui. Je compris bien qu'il ne m'aimait pas. Il avait fini son petit discours et je lui répondis d'un air plus froid :

"Effectivement cette soirée est ravissante je suis bien content que le printemps soit ainsi accueilli et en plus dans ma ville."

Puis je vis une vive lumière et des lèvres se toucher, je vis des lèvres que je connaissais bien, c'était celle d'Aya. Mais qui était en train de l'embrasser. Je savais qu'elle était là et je devais tenter de m'évincer de cette conversation. Je notai dans un coin de ma tête que les elfes n'étaient décidément pas mon rayon. Je souris encore à Elendil et lui dis :

"Je vous prie de m'excuser je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Profitez des festivités."


Je vis Aya en train d'embrasser un homme. Je pris une longue respiration afin de ne pas faire éclater ma part démoniaque et j'attendis la fin de ce baiser. Une fois que cela était fait je me dirigeai vers Aya qui était avec un homme dans lequel je m'empressai de lire. Je vis quelque chose qui faillit me faire le tuer, je sentais que dans ses pensées il désirait Aya. Je retiens tout de lui, son visage, ses émotions, son physique et tout ce que je pouvais ressentir. Je m'approchai d'eux avec un pas pressé et je pris un grand sourire comme ceux qu'un bon chef savait faire à ses pires ennemis. Aya allait très vite comprendre en me voyant et en m'entendant parler que j'étais énervé, mais il fallait bien me connaître. Je vins donc vers les deux personnes et je restai loin des deux. J'aurai normalement pris Aya par la taille, mais je voulais bien lui montrer ce que je ressentais. Je souris et dis en faisant un baise-main à Aya :

"Comment vas-tu Aya ? Tu apprécies les festivités j'espère."

Puis mon regard vint vers celui qui embrassait ma douce. Je tendis la main pour lui la serrer, l'on m'avait appris que les premières paroles entre deux hommes pouvaient tout dire et j'avais appris à tout déchiffrer en peu de temps. Je lui dis donc :

"Enchanté, je me présente Astaroth'Milel, Seigneur des Deux Rives et Garant de l'Equilibre de ces terres. A qui ai-je l'honneur ?"

toute personne qui saurait déchiffrer des paroles saurait comprendre que j'étais vraiment curieux et que je venais de me présenter très officiellement, marque de respect ou provocation ça seul lui pouvait le juger. Les gens qui me connaissaient bien voire très bien saurait comprendre que le but était de m'avancer et de montrer mon rang, mais une seule personne aurait été capable de le comprendre et elle était à côté de moi, Aya.

Aya respirait le parfum enivrant de cette rose magnifique. La couleur noire de ses pétales étaient illuminés par des reflets bleutés. Elle était parfaitement assortie à son corsage bleu nuit décoré de quelques roses en tissus. La jeune femme tenait la fleurs dans la main, prenant la main de Blake dans l'autre.

-"Même sans ce présent tu seras toujours un merveilleux souvenirs. Mais j'aimerais que ce souvenirs ne soit pas le seul, et que nous en créions d'autres encore plus merveilleux. "

Elle laissa la main qu'elle maintenait dans la sienne, puis passa ses bras autour de son cou, venant embrasser ses lèvres avec cette fois la tendresse qu'elle avait toujours connue. C'était différent de leur dernier baiser échangé, mais il était tout aussi parfait. La belle déchue relâcha son emprise lorsqu'elle se sentit soudain observée. Elle avait vraiment le pressentiment que quelqu'un les regardait avec une certaine insistance. Lorsqu'elle chercha du regard qui pouvait bien épier leur moindres mouvement, elle fut bien surprise de remarquer qu'Astaroth venait à leur rencontre. Sur le moment elle sentit l'adrénaline monter, elle qui aurait préféré éviter une rencontre entre ses amants, là elle n'aurait pas vraiment le choix. La dernière fois que ces deux-là c'étaient croisé, Blake avait prit la fuite, mais cette fois elle comptait bien le garder près d'elle malgré que celui qui serait face à eux comptait aussi. Elle savait pourtant qu'Astaroth ne dirait rien de vraiment déplaisant, il était bien trop poli et surtout, il respectait le protocole en tant que roi. Elle savait donc qu'elle ne craignait rien pour le moment, mais qu'elle devrait surement s'expliquer avec lui un peu plus tard. Astaroth n'était pas encore arrivé face à eux, alors Aya en profita pour glisser quelques mots à Blake de façon presque chuchotée.

-"Quoi qu'il arrive je veux que tu restes avec moi jusqu'à demain. Je t'en pries ne parts pas, cette fois je ne reviendrais pas."

Elle ne voulait vraiment pas qu'il la laisse seule cette fois. Elle avait suffisamment souffert à la dernière soirée et ne chercherait pas à recommencer si cela devait se produire encore. Aya ne put rien dire de plus qu'Astaroth, le Seigneur des deux Rives leur faisait déjà face de toute sa hauteur. Heureusement pour elle, cette fois il garda ses distances et ne vint pas l'embrasser devant Blake. C'était déjà une bonne chose, les prochaines minutes s'annonçaient pas trop mauvaises. Elle lui sourit donc lorsqu'il déposa un doux baiser sur sa main. Elle affichait un sourire heureux, et n'était pas crispé comme on aurait surement imaginé qu'elle le serait. Elle était détendue, tout se passait bien pour le moment, c'était une entrée en douceur.

"Comment vas-tu Aya ? Tu apprécies les festivités j'espère."

-"Très bien, merci. Tout se passe pour le mieux, j’avoue ne pas avoir à me plaindre de la fête."

En disant cela elle pensait bien sur à sa rencontre imprévue avec celui qui l'accompagnait à cet instant. Elle n'en dit pas plus, et laissa donc celui-ci se présenter en bonne et due forme. Il ne pouvait faire autrement que d'énumérer ses titres, et cela amusait Aya qui s'en était douté avant même qu'il n'ouvre la bouche. Elle le connaissait sur le bout des doigts et devinait sans problème qu'il cherchait à déstabiliser Blake en lui faisant bien comprendre qu'à côté de lui il n'était rien. Une provocation due au fait qu'il était énervé par ce qu'il avait vut peu de temps avant. Elle pouvait le concevoir mais d'un côté elle se disait qu'il l'avait bien mérité. Après tout il c'était amusé à l'embrasser fièrement devant lui au cabaret sans même la laisser parler. Et puis elle savait qu'il était surement le plus infidéle des hommes et qu'il ne pouvait donc lui reprocher ses frivolités. Afin de faire bien comprendre à Astaroth, bien qu'il soit important pour elle, qu'il n'allait pas mettre le désordre dans sa vie comme bon lui chantait, elle décida de parler la première. Elle ne laissa donc pas Blake répondre, cherchant à imposer d'abord son respect en montrant qu'elle serait prête à le défendre s'il jouait trop sur sa puissance.

-"Je te présente Blake Lionheart, un vampire... Mais tu n'as aucunes objections à cela, n'est-ce pas? Tout le monde sait que le "Seigneurs des Deux Rives" n'a rien contre les vampires..."

Elle était souriante, et malgré sa réplique , sa voix avait été douce et chaleureuse. Elle faisait bien sur allusion à ce qu'il avait été avant, Keron le vampire. Et oui, il devait bien comprendre que ce n'était pas parce qu'il était en position de force aujourd'hui que cela ne pouvait pas bientôt changer. Et puis cette petite guerre d'hommes ne devrait pas exister, après tout elle n'avait jamais cherché à connaitre ses multiples maitresses. Aya les laissa ensuite parler, elle ne voulait pas l'empêcher de se renseigner, mais elle serait fermée à toutes réflexions. S'il voulait discuter, il devrait attendre qu'ils soient en toute intimité, pour le moment, la fête n'était pas au règlement de compte. Cependant, malgré tout, elle était flattée de voir que deux hommes qu'elle appréciait plus ou moins que l'autre, se trouvaient suffisamment attaché à sa personne pour s'affronter verbalement. Elle ne voulait en perdre aucun, Aya devrait donc sans cesse défendre chacun lorsque les échanges dégénéreraient un peu.

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