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 Bal de fin d'année [terminé]

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 26 Déc 2010, 00:11

Dayne
Spoiler:

Dayne observait Lastraé, ses réactions. D'un côté, il n'aurait certainement pas aimé être à la place de la jeune femme mais de l'autre, il la trouvait vraiment adorable. Il avait bien fait de resserrer son étreinte car il ne tarda pas à sentir la sirène faiblir sous le poids du choc qu'il lui faisait subir. S'en suivit toute une série de questions. Oh, le roi avait des réponses mais il craignait que s'il les révélait à Lastraé, elle refuse sa proposition en bloc.

Tout d'abord, il voulait faire croire à ce faux mariage car il en avait assez de ces femmes en permanence autour de lui...il était las de cela. Ensuite, disons que d'un point de vue familial, il était presque harcelé en vue d'un mariage et que, contrairement à bien des problèmes, celui-ci ne pouvait être résolu par la force ou la diplomatie. Son père ayant été chef des orishas avant lui était un homme aimant être respecté. Cela dit, dans la famille, ce n'était pas lui le plus autoritaire...
Le jeune homme avait donc trouvé l'idée de ce faux mariage, la qualification de "faux" étant uniquement partagée entre Lastraé, ici présente, et lui même. Personne d'autre ne devait être au courant...

Ensuite, pourquoi Lastraé? Et bien, parce qu'il la trouvait jolie, qu'il aimait son caractère et qu'il ne pouvait penser à une autre personne. Disons simplement qu'il était "légèrement" épris d'elle, ce qu'il n'allait pas lui avouer. Après tout, à quoi bon? Dayne pouvait lire l'avenir et s'il devait un jour exprimer, à la sirène qu'il avait devant lui, ses sentiments, il ne le ferait pas sans savoir à l'avance ce qu'elle dirait, ce qu'elle en penserait. En tout cas, la panique qu'éprouvait la jeune femme était un indicateur suffisant pour que le chef comprenne qu'il ne pouvait se permettre d'en dire plus à ce niveau là.

Il continua à la soutenir au rythme de la musique. Elle finit par réussir à calmer quelque peu son émotion et à accepter sa requête. Il s'approcha alors un peu plus de son oreille pour lui expliquer comment il concevait le déroulement de la soirée maintenant :

"Merci d'accepter de m'aider. En ce qui concerne les raisons, je vous les expliquerai plus en détail ensuite car la musique va bientôt s'arrêter et qu'il faut que je vous indique ce que nous allons faire à présent..."

Il marqua une pause puis reprit :

"Je vais me mettre à genoux devant vous et vous demander de m'épouser. Vous n'aurez cas dire oui et je me charge du reste. Nous ne resterons pas dans la salle de bal longtemps et nous aurons l'occasion de discuter ensuite..."

Dayne effectua une dernière rotation en même temps que la musique s'arrêtait, penchant légèrement la sirène en arrière. Il lui sourit, essayant de l'encourager avant qu'ils ne se retrouvent tous les deux face à face. Autour d'eux, la foule les regardait étrangement, comme attendant quelque chose de particulier. Il lui murmura :

"Allons-y..."

puis se tourna vers la foule. Le silence se fit naturellement, le charisme de Dayne parlant pour lui. Il commença donc un petit discours :

"Merci à tous d'être venu. Si j'ai demandé à cette jeune femme de danser avec moi ce soir ce n'est pas pour rien. Certes, ma vie de célibataire s'achève et vous me direz que j'aurai pu choisir n'importe qui ici dans la salle mais mon choix était réfléchis."

Il disait cela en souriant, s'adressant à la foule avec une facilité incroyable.

"Lorsque j'ai rencontré Lastraé, j'ai tout de suite été charmé par sa gentillesse, sa beauté, son originalité et, même si cela peut paraître étrange, sa timidité. En la côtoyant, j'ai pu constaté à quel point elle était forte, à quel point elle était généreuse et à quel point elle était ouverte aux autres et à la connaissance."

Il marqua une pause, puis continua :

"J'ai longtemps cherché une femme digne de régner à mes côtés, cherchant parmi les grandes familles des terres du yin et du yang, sans y parvenir. Et ce n'est qu'au moment où je m'y attendais le moins que je l'ai trouvé..."

Dayne se tourna vers Lastraé puis s'agenouilla devant elle, sortant par la même occasion un écrin contenant une bague en or sertis de minuscule saphirs. Il la présenta à la sirène puis déclara :

"Lastraé, je ne pouvais danser ma dernière danse de célibataire qu'avec toi car mon coeur t'appartient en dehors de tout engagement. Néanmoins, je t'aime et je te respecte et c'est donc pour cela que je m'incline devant toi ce soir pour te demander de bien vouloir me faire l'honneur de devenir ma femme. Veux-tu m'épouser?"

Le roi avait formulé son discours avec un naturel et un ton tellement sincère que personne ce soir ne pouvait douter de la véracité de ses paroles. Il regardait maintenant la jeune femme, espérant qu'elle ne serait pas trop troublée par ce discours, par les regards qui pesaient maintenant sur elle et par la beauté de la bague qui lui était présentée.
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Dim 26 Déc 2010, 00:56

Un piètre magicien? Quelqu'un à qui rien ne réussissait? Oui nous en étions là . . .
Je ne savais pas vraiment pourquoi je me sentais si impuissant face à elle et pourtant, à chaque fois que mon regard croisait le sien, je savais que je ne pouvais pas avoir le dessus et que je ne pouvais que me plier à ces quatre volonté. C'était assez inexplicable et plutôt compliqué comme sentiment mais il était clair qu'il m'était impossible de lutter et que jamais je ne prendrais l'avantage sur cette femme qui, d'ailleurs me dominait en cet instant plus encore de toute sa hauteur et de tout son pouvoir alors que je ployait devant elle. Je n'osais pas relever la tête pour affronter son regard qui devait être victorieux et conquérant, je ne bougeait même plus à vrai dire, attendant fatalement la réaction de la toute puissante damoiselle.

Elle ne devait pas me quitter des yeux car je sentais, même si je ne voyais pas ce visage si ravageur, l'immense poid de son regard qui pesait si lourd sur mon crâne que j'avais l'impression que j'allais m'éfondrer sur le sol de marbre de la terasse.
Pourtant, elle ne sembla pas vouloir encore me montrer la moidre réaction, préférant pour l'instant l'ignorance et se concentrer sur autre chose que sur moi. Bien sûr j'aurais voulu lui parler, lui intimer de réagir, cependant, c'était elle qui menait la danse et je ne pouvais qu'une fois de plus me plier à son bon vouloir. Et, alors que je gardais la tête baissée, fixant mes jambes un brin tremblantes en attendant le verdict supprême de la Dame, je la vis du coin de l'oeil se pencher gracieusement pour prendre dans ses bras mon chat invisible. Elle n'était donc pas encore disposer à me porter un quelconque signe d'attention à part un regard que je m'imaginai à la fois supérieur et irrésistible.

Un silence pesant s'était installé entre nous rompu uniquement par les ronronnements allègre de Kiro qui semblait trouver les bras de Mitsuko fort confortable. La situation en devenait de plus en plus étouffante et je me sentais de plus en plus insignifiant, de plus en plus écrasé par la présence de la Dame. Nul doute qu'elle devait d'ailleurs savourer ce moment où l'on pouvait pleinement sentir, presque toucher l'emprise infinie qu'elle avait sur moi car elle ne semblait pas vouloir prendre congé de moi malgré l'affront que je lui avais fait ni vouloir mettre un terme à l'instant présent qui me paraissait des plus interminables.
Je continuai donc de regarder le marbre précieux de la terasse lorsqu'un relief dans une poche de ma veste attira toute mon attention. Il s'agissait d'un flacon de potion provoquant la folie, ou tout du moins transformant l'attitude d'une personne en son exacte contraire. Cette petite fiole de cristal me parut d'un seul coup bien salutaire en cet instant précis mais je n'eus pas le loisir d'approfondir la question car je sentis deux mains glacées se poser sur chacune de mes joues et relever mon visage.
Je me retrouvai donc nez à nez avec la damoiselle que je craignais autant que je la vénérais.

Elle avait laissé mon chat vaquer à ses occupations, à savoir me ronronner dans les jambes, pour ne plus que se concentrer exclusivement sur moi. j'aurais dû en être flatté mais j'en fus plutôt complètement transi d'effroi. Surtout que nos visages n'étaient maintenant plus qu'à une trentaine de centimètres l'un de l'autre, son regard implacable emprisonnant le mien, m'empechant ainsi de la quitter ne serait-ce qu'un instant des yeux sous peine d'un terrible chatiment.
Un instant plus tôt, j'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle manifeste la moindre réaction alors que maintenant, face à cette aura qui n'avais jamais été aussi écrasante, je ne voulais que fuir, disparaître à des lieux de là.

C'est donc dans cette situation désagréable au plus haut point que le flacon que j'avais dans la poche de ma veste m'apparu de nouveau comme l'ultime solution, le dernier recours. Et, alors que je réfléchissait à toute allure sur la façon de l'utiliser, la damoiselle continuait d'enfermer mon regard dans ses yeux.
Elle s'adressa alors à moi de sa voix si terrible qui jeta une brume épaisse dans mes pensées et me troubla au point d'oublier un temps la potion.

" Arrêtez de penser que tout le monde est contre vous et que vous êtes seul au monde Orion car tel n'est pas le cas... "

Je ne pus que la voir afficher cette expression si compatissante se peindre sur son visage alors que ses yeux continuait de me garder sous une emprise totale

" Pourquoi refusez vous vos sentiments? Tout serait plus simple si vous vous laissiez aller, si vous laissiez le bien être vous gagner...si vous osiez affirmer ce que vous pensez au lieu de refouler vos sensations à chaque fois..."

Chacun de ses mots, chacune de ses paroles semblaient soigneusement choisi pour me réconforter alors qu'elle ne m'infligeaient que plus de tourments. Mais peut-être était-ce là l'intention de la damoiselle, me tourmenter, me torrturer pour me garder sous son contrôle.

Pourquoi je refusais mes sentiments?
Pourquoi je tentais toujours de résister?


Son regard embuait tellement mon esprit que je ne savais pas quoi penser. Bien sûr, j'aurais voulu lui dire ce que je ressentais mais je ne me comprennais plus moi même , ce qui avait pour effet d'accentuer ainsi davantage mon trouble.

"Si vous continuez ainsi, vous risquez de détruire ce que vous aimez pour des raisons idiotes..."

Elle esquissa alors un fin sourire. Toute son attitude semblait minutieusement ajustée pour être le plus efficace et avoir le plus d'impact sur moi. Bien sûr cela marchait à la perfection et j'étais tout tremblant, toujours emprisonné dans le regard terrible de Mitsuko.

" Vous êtes quelqu'un d'exceptionnel, ne l'oubliez jamais, et des gens vous aiment pour ce que vous êtes...je vous aime pour ce que vous êtes..."

Ces dernières paroles résonnèrent dans mon esprit . . .

"Je vous aime pour ce que vous êtes . . ."
"Pour ce que vous êtes . . ."
Ce que je suis


Tout devint alors bien clair dans mon esprit, je devait changé pour mettre un terme à ce tourments qui ne faisait qu'empirer au fur et à mesure que durait la rencontre. Bien sûr la potion qui se trouvait dans la poche de ma veste allait m'aider à changer suffisemment pour la dérouter, pour chambouler son assurance.
La damoiselle voulais se divertir? je lui donnerais alors une représentation grandiose.

Je me dégageait alors doucement de ses mains, parvenant ainsi à rompre l'étreinte étouffante de son regard, puis je lui tournai le dos, posant mes mains sur la balustrade du balcon et perdant mon regard dans le paysage enneigé. Pendant ce temps, je concentrai mon pouvoir de télékinésie sur la fiole qui vola discrètement à mes lèvres sans que la demoiselle ne puisse déceler la supercherie.
J'espèrais bien qu'elle ne se rendrait pas compte du manège et qu'en devenant ainsi mon contraire, j'ébranlerait ses certitudes sur moi et fissurant par la même occasion son emprise implacable.

Le bouchon se dévissa silencieusement,
Le liquide vermeille et brulant coula dans ma gorge,
Le spectacle allait pouvoir commencer . . .
J'attendis donc quelques instants avant de me retourner vers elle . . .

Bal de fin d'année [terminé] - Page 5 Crazyorion

Un feu ardent rongeait tout mon être un feu qui ne demandait qu'à sortir en une tornade infernale. Mes yeux avaient d'ailleurs rougies sous l'influence de se brasier, mes dents semblaient s'être éfilées et l'expression qui se peignait sur mon visage était terrifiante, refletant une folie diabolique et perverse.

Je sautai alors sur la balustrade et sautillai en avançant menaçant à chaque sots de tomber dans le vide pour m'écraser à des dizaines de mètres plus bas.  Et Pourtant je continuait, un sourire diaboliquement dénué de toute trace d'intelligence, étirant mes lèvres à l'extrème, presque de façon iréelle.

"Une poule sur un mur qui picotte du pain dur ..."

Je fis un demi tour pour sautiller dans l'autre sens

"Picotti Picotta lève la queue ..."

Je fis alors face sans crainte à la damoiselle, toujours ce sourire carnassier aux lèvres. Je me laissai alors basculer en arrière dans le vide.

"Et puis s'en vaaaaaaaa ahahahahaha"

Un rire tonitruant et terrifiant vont ponctuer mes paroles.
Que cette folie était grisante, j'en avais complètement oublié mes tourments. Quels tourments d'ailleurs? qu'est-ce que cette femme qui me regardait tomber pouvait bien avoir de si envoutant?
Cette question m'interpella et je voulus trouver une réponse absolument si bien qu'à quelques secondes de l'impact, je fis appel à mon controle de la glace pour qu'un nuage de neige vienne me porter jusqu'au balcon où je me tenais un instant plus tôt.

Le nuage me déposa juste devant la jeune damoiselle. Je réprimai alors un rire malsain qui n'évoquai rien de bon ou plutôt si que des bonnes choses au contraire. Ma magie de glace transforma alors mon nuage en une rose magnifique qui vient floter entre nos deux visages.

"Quelle chaleur torride ce soir non? Et qui dit chaleur dit danse ahahahaha"

Je pris alors sauvagement la rose de glace entre mes dents puis je fis voler en éclats la grande fenêtre qui séparait la terasse de la salle de bal grâce à mon don de télékinésie.
Le fracas du verre brisé imposa le silence le plus absolu brisé uniquement par mon rire tonitruant. Tout le monde avait les yeux rivés sur moi mais c'était plutôt marrant à vrai dire. Je fis d'ailleurs quelques gestes obscènes et grossier à une grosse et vieille aristocrate qui me regardait les yeux lourds de repproches.
Tout les monde s'écartait sur mon passage si bien que je fus bientôt seul au milieu de la piste de danse. Je me retournai alors vers Mitsuko qui était restée sur le balcon puis un sourire démoniaque orna mes lèvres.

Grâce à mon pouvoir de télékinésie, je pris le contrôle de l'orchestre qui se mit malgré lui à jouer les débuts d'un tango qui promettait d'être des plus diaboliques.


La musique commença donc et, avec les premières notes, j'ammenai la damoiselle sans le moindre ménagement devant moi grâce à ma magie. Je fis alors le tour de la Dame, sur le rythme de la musique, un regard sauvage de prédateur illuminant mon visage d'une lueur maléfique. Je posai alors une main sur sa robe qui était bien trop longue et encombrante pour ce genre de danse. Connaissant les fragilités de bon nombres de tissus dont celui-là, il me suffit de tirer sauvagement sur l'étoffe pour que, après un craquement sonore qui se maria parfaitement à la musique, ma cavalière s'en retrouve plus légèrement vétu, sa robe s'arretant maintenant juste en dessous des fesses.
Bien sûr j'aurais pu utiliser mon don de transmutation pour changer sa robe en une autre sauf que ce n'était pas marrant et ma manoeurvre fit beaucoup plus sensation au vu des cris de certaines dames.

C'est donc affichant un sourire diaboliquement satisfait que je m'emparai enfin de ma partenaire, prenant une de ses mains dans ma main droite, ma main gauche glissant telle un serpent le long de sa colonne.
Une fois que je l'eus saisi, je la tirai d'une seul coup vers moi pour que nos corps soient si proches qu'ils ne fassent plus qu'un. Je commençai ainsi la danse, menant les pas sur le rythme langoureux et diablement sensuel de la musique. Nos corps, parfaitement emboités au point que je sentais chacun des mouvements de ma partenaire sur mon corps, commencèrent à se mouvoir de façon parfaitement indécente dans la salle de bal, attirant irrémédiablement tous les regards.

Je jubilait de voir toutes ses expressions indignées mais ce n'était pas le plus jouissif. Non ce qui me procurait le plus de plaisir était la soumission totale de ma partenaire à mes pas. Il était grand temps que je mène la danse.
Ma mais qui courraient le long de sa colonne descendit plus bas, effleurant ces fesses puis sa cuisse avant d'attraper sauvagement son genoux pour le lever le long de mon corps tout en la faisant basculer dans le vide. Le résultat qui était parfaitement obscène, surtout si on considérait la longueur de la robe de Mitsuko, arracha un grand nombre de protestation indignées.
Ce tango était parfait mais ils n'avaient encore rien vu.

Alors que ma partenaire était pendu à moi, la tête lègèrement en arrière, sa cascade de cheveux blonds ruisselant à quelques centimètres du sol, je décidai de la lacher purement et simplement. Bien sûr mon don de télékinésie pris mon relais, la maintenant dans les airs. La foule retenait son souffle alors que, tout en dansant, la rose de glace toujours entre les dents, je m'éloignais.
J'arrivai alors à l'autre bout de la salle et mon pouvoir ramena violemment l'ex-sorcière dans mes bras. Je me penchai alors sur elle déposant la rose entre ses dents. Nous fîmes quelques pas de plus durant les quelle je fis fondre la rose qui devint bien vite une casacade d'eau ruisselant sur ma partenaire et trempant ses légers vêtements qui épousèrent bien mieux les formes senuelles de la damoiselle. Et dans un dernier mon mouvement, je la fis de nouveau basculer en arrière puis, tout en la remontant, mon visage s'approcha du siens puis je vins recueillir avec mes lèvres les derniers restes de la rose qui perlaient encore sur sa bouche. Cela aurait pû se finir en un violent et torride baiser mais je préférai juste lui mordiller les lèvres sans ménagement, arborant une expression à la fois tellement sensuelle et tellement empreinte de folie, avant de me relever brusquement sur le dernier temps de la musique, ponctuant ainsi cette danse endiablée. Mon spectacle avait fait son petit effet comme pouvait me le réveler les expression choquée de l'assemblée ce qui m'arracha à nouveau un sourire empreint de folie.
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Dim 26 Déc 2010, 11:03

Oh lala, oh lala.
Dans qu'elle histoire c'était elle embarquée ?
Alors qu'elle était venue ce soir tranquillement pour s'amuser et profiter du bal, elle se retrouvait à devoir jouer la fausse fiancée...
Mais elle n'avait rien demandé elle !
Bon, ça aurait put être pire, ce n'est pas comme ci c'était le roi des démons qui l'obligeait à participer à cette mascarade. Non bien heureusement.
Dayne était vraiment quelqu'un de bien, elle en était sur.
Un peu dragueur et manipulateur sur les bords, ça aussi elle en était sur.
Mais c'est "détails" était souvent bien vite oublié devant son charisme si spécial.
Non, la sirène n'était pas amoureuse de lui, mais quand il la taquinait ou autre, elle se sentait tout de même encore plus gênée qu'avec n'importe qui.
Peut être parce que il la connaissait bien, et que c'était en partit grâce à lui qu'elle avait put commencer à échapper à sa timidité.

En tout cas, ce soir, elle venait de lui donner sa parole, elle l'aiderait. Mais oh mon dieu, elle ne s'avait pas comment tout cela allait bien pouvoir ce terminer.
Quand il lui annonça qu'il allait faire la demande devant toute la salle, la jeune fille sentit le crise d'hyper ventilation poindre.
Ou non, ce n'était vraiment pas le moment, ce calmer, oui ce calmer, ne pas respirer trop vite, voila...
Lorsque l'orisha prononça son "Allons-y" le corps de Lastraé devient totalement rigide, se préparant au choc.
Le silence ce fit dans la salle, et Dayne entama son petit discours, discours qui ne manqua pas de toucher, un l'assistance, deux la sirène en question qui rougissait tellement que, elle en était sur, ses cheveux allait eux aussi devenir violet.

Quand enfin sa petite tirade, des plus convaincantes prit fin, celui qui était le chef des orishas s'agenouilla devant la jeune fille, et lui présenta la plus belle bague qu'elle n'avait jamais vu de sa vie.
Abasourdi sous le choc, il y eu quelques secondes d'incertitudes dans la salle, car la sirène ne répondait pas.
Enfin, ce que tous attendait arriva.


"Oui"

Ce oui, si petit, si timide, aurait été inaudible si la salle n'avait pas été aussi silencieuse et désireuse de cette réponse.
Enfin, tous purent respirer.
Le moment fatidique était passer.
Et alors que chacun s'apprêtait à applaudir, un énorme fracas ce fit entendre et un jeune homme blond, apparemment totalement fou, fit son entré.
Bousculant la foule, il se dirigea vers l'orchestre que sous ses ordres ce mirent à jouer un étrange tango, que le blondinet ce mit à danser avec une jeune femme pas si consentante que ça, surtout au vu de ce que le jeune homme venait de faire subir à sa robe.
Sous le choc, la sirène mit un temps à reconnaître Orion le magicien couturier de la boutique Shidori qui lui avait offert la si jolie robe qu'elle portait ce soir.
Mais comment Orion le gentil magicien pouvait-il agir ainsi ?
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Dim 26 Déc 2010, 15:14

Dayne venait de faire son apparition quand Keron rejoint Lucy. Elle avait espéré obtenir la tranquillité trop rapidement de toute évidence. Ne réprimant même pas un soupir, elle ne répondit pas, intriguée par la tournure que prenaient les événements ... Dayne venait d'inviter Lastraé à danser ! Elle ne s'était donc pas trompée tout à l'heure, en croyant apercevoir "quelque chose de bleu". La sirène ne déclina pas l'invitation, c'était extrémement amusant à observer, Lucy en oublia presque la présence agaçante de son dernier repas. Sans se retourner vers lui, elle déclara d'un ton las :

"Oui, ça me fait étrangement penser à une piqure de moustique..."

Sans ajouter quoi que ce soit, elle retourna son attention sur le déroulement de la valse, si valse c'était. Le silence s'était fait dans la salle : Dayne venait de s'agenouiller devant Lastraé... Alors c'était elle ? A la vue de la dircrète gène apparaissant sur le visage de la sirène, Lucy se demanda si elle allait être capable de répondre. Un tout petit "oui" venait de se faire entendre quand soudain les musiciens se remirent à jouer.
Un jeune homme, après avoir saccagé la robe de sa cavalière, entama un tango, sous l'air sidéré des autres convives. Leur expression interloquée fit rire Lucy, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu cela. Enfin quelque chose qui sortait de la norme, ou au contraire s'y adaptait, tout dépendait de qui définissait la norme... Eh bien, la suite des événements, entre l'air terrorisé de Lastraé et le comportement de fous du couple de danseurs, était prometteuse. Elle partirait donc quand ceux ci commenceraient à devenir trop mondains.
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Dim 26 Déc 2010, 17:50

Lucy n'en avait rien à faire de Keron. Il partit alors en lui faisant un baise-main. Il regarda la danse de Dayne et de Lastraé s'achever. Sa gorge commença à le brûler. Il ressentait de l'envie. Non pas l'envie de meurtre ou de femmes mais une envie de pêché mais surtout de ce nectar vermeil. Il regarda un peu dans la salle. Il vit les couples se mettre à nouveau à danser. Il vit un blond commencer à danser un diable de tango puis il vit une femme au corps bien en chair sur un balcon ( c'est un PNJ ). Elle venait de rentrer dans la salle quand Keron lui arriva dessus et devant tout le monde il planta ses canines dans son cou. Tout le monde le regardait et pendant ce temps-là il sentait le liquide chaud lui couler dans la gorge. Il ressentait un bonheur nouveau, autre que celui du meurtre mais le plaisir de la nourriture qu'il prenait avant. La femme s'écroula devant la foule puis Keron la prit et la lança par une fenêtre. Après s'être désaltéré il s'essuya la bouche et se dirigea vers l'orchestre.

" Faites-moi le plaisir de mettre une musique plus macabre après ce tango ! "


Le tango se finit puis une musique sombre tomba sur la salle. Il arriva alors vers Lucy qui était un peu en retrait et s'agenouilla.


" Cette musique est faite pour nous. Alors je ne vous demand eplus votre sang mais tout simplement une danse ! L'acceptez-vous ma belle ? "

Sa voix résonna dans la salle et il attendit la réponse de Lucy.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 26 Déc 2010, 18:35

Dayne
Spoiler:

Dayne fut soulagé lorsqu'il entendit Lastraé lui dire oui. Il aurait été vraiment heureux si cette scène s'était avérée véridique et c'est justement ce qu'il se plaisait à penser pour que la joie, qui se communiquait maintenant au public, apparaisse à son visage. Il passa donc la bague au doigt de Lastraé et eut juste le temps de se relever avant d'entendre un grand fracas provenant de la baie vitrée. Par réflexe, il se mit devant la jeune femme afin de la protéger. Dayne était roi, et par conséquent, s'il avait beaucoup d'amis, il avait aussi pas mal d'ennemis, des ennemis aussi influents que lui qui pourraient très bien avoir choisis une occasion comme celle-ci pour attaquer Megido et semer le trouble dans la soirée.

Il fut légèrement rassuré lorsqu'il constata qu'il ne s'agissait que d'Orion Shidori. Il s'était occupé des invitations avec son majordome et savait donc à peu près qui était présent. Le soucis c'est qu'il ne semblait pas dans son état normal et lorsqu'il constata qu'il amenait à lui cette jeune femme blonde qu'était Mitsuko, il se demanda si tout cela n'était pas la faute de l'ex-sorcière. Mais vu l'étonnement qui pouvait se lire sur son visage, cela ne semblait être le cas. Non...le magicien avait dû être ensorcelé par quelqu'un d'autre.

Dayne fut étonné lorsque la robe de la jeune femme vola en éclat et détourna les yeux de la scène, évitant de regarder les jambes de la vampire, jambes qui remontaient jusqu'à ses fesses, cachées par sa robe déchirée. Cela dit, il ne doutait pas que lorsque la danse allait commencer, on ne manquerait pas de voir les sous-vêtements de la jeune femme et lorsqu'il reposa son regard sur elle, il en eut la confirmation. Enfin, cela allait, elle avait eu le goût de mettre l'ensemble de la même couleur ce qui ne choquait pas le roi plus que cela...les invités, eux, par contre, l'étaient.

Le roi décida de ne pas en voir davantage et se tourna vers Lastraé. Il lui sourit puis, sans lui demander son avis, ni même l'en avertir, il passa son bras droit dans le dos de la jeune femme, allant chercher ses genoux avec son bras gauche avant de se redresser, la sirène dans les bras.

"Il vaut mieux les laisser s'amuser maintenant...laissons les invités imaginer ce que nous avons fais ensuite..."

Le roi transplana donc, un petit sourire aux lèvres, laissant son personnel gérer la situation pour lui. Il avait fait ce qu'il avait à faire. Il se retrouva dans ses appartements privés avec la jeune femme qu'il lâcha doucement. Cela aurait pu paraître étrange, une jeune femme seule avec le roi près de sa chambre, mais Dayne ne voyait rien de malsain là dedans. Il regarda Lastraé puis lui proposa :

"Voulez vous un peu de thé?"

Elle semblait plutôt choquée et Dayne s'approcha d'elle, lui souriant doucement.

"Ne vous inquiétez pas, une fois que nous aurons discuté de ce qu'il va se passer maintenant, je vous raccompagnerai chez vous. Je pense que vous avez besoin de vous reposer...cela a été très éprouvant et je m'en excuse...si il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous rendre service, n'hésitez pas..."
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Dim 26 Déc 2010, 22:44

"Je pense que je sais exactement qui tu es, ne t'en fait pas. Je ne suis pas venu te voir pour un quelconque titre de lady ou quoi que ce soit. Même si tu es plus mignonne que certaines prétendues "ladies" qui se trouvent ici... Et si ton fiancé t'a quitté, c'est qu'il ne connaissait sans doute pas ta valeur."
Alors que ces douces paroles m'étaient destinées, paroles qui n'avaient jamais trouvé d'égal auparavant dans la bouche d'un être autre que mes parents, je sentis le contact de la main du jeune homme sur ma joue. Je me laissais faire, étant incapable de lui montrer la moindre résistance. Il savait s'y prendre avec les femmes et je ne doutais pas qu'il était quelqu'un d'important, plus important que moi en tout cas.

Je sentis un faible vent caresser mes joues, ne me doutant pas que l'homme qui me faisait face en était à l'origine. J'étais quelqu'un de naïf au fond, vraiment naïf. Là où nous étions, nous ne pouvions pas avoir des échos de ce qui était actuellement en train de se passer dans la salle de bal. Moi qui étais si impatiente de savoir qui était la fiancée du roi des Orishas, je ne savais même pas quel était son nom. Si j'avais su qu'il s'agissait de Lastraé, la même personne que j'avais traité de paysanne quelques temps plus tôt, je me serai très certainement étranglée de honte. Mais, à ce moment là, j'étais tellement triste qu'il n'aurait fallu en plus me rajouter ce fardeau sur le dos.

Je regardais à présent cet homme étrange qui prenait son temps pour me réconforter alors que rien ne l'y obligeait. Mes larmes séchaient mais de nouvelles roulaient sur mes joues. Pourtant, j'essayais de prendre sur moi pour ne point pleurer mais depuis le temps que je retenais mon désespoir, cela ne voulait pas cesser. Pourtant, ce que disait cet homme m'allait droit au cœur mais que pouvait-il savoir de moi? Il ne me connaissait pas. Mon fiancé m'avait quitté parce que j'étais trop stupide, parce que je ne le méritais pas et qu'il me considérait seulement comme une petite soeur un peu collante. Mignonne? Mais je ne voulais pas être mignonne, je voulais être belle, splendide et je n'étais qu'une fille sans poitrine qui n'attirait aucun regard, si ce n'est que ceux pleins de moquerie.

J'avais envie de réfugier ma tête de nouveau entre mes bras mais je prenais sur moi pour faire face aux yeux bleus du jeune homme qui me regardait. En fait, en l'observant plus attentivement, je me rendis compte qu'il semblait plus jeune que ce que j'avais imaginé jusque là. Peut-être avait-il mon âge? J'étais quelque peu intimidé par lui qui m'avait vu dans un état si pitoyable. M'étant calmé un peu dans ma contemplation de sa personne, je lui murmura d'un ton intimidé :

« Je suis Edwina... »

Je ne dis rien d'autre. Que pouvais-je lui dire? Je paraissais si ridicule à présent.
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Lun 27 Déc 2010, 10:02

Elle l'avait dit, elle l'avait prononcé, le oui fatidique.
Alors qu'elle baissait la tête, comme pour se protéger de la réaction de la salle, un fracas ce fit entende, et le magicien Orion Shidiri fit soudain son apparition.
Il semblait comme fou, et surtout incontrôlable.
Choqué par sa conduite et par l'image si différente de ce qu'elle connaissait de lui, la sirène en resta bouche bée.
Quand le tango démarra, Lastraé trouva la musique entrainante et un brin, euh comment dire...

Le pire restait à venir, car lorsque le blondinet fit venir sa cavalière, qui était la belle femme blond, qui pour une raison inconnue donnait des frissons à Lastraé, la prude femme qu'elle était en fut toute retourné.
En effet, car après avoir déchiré la robe de la femme à un point presque indécent, le couple ce mit à danser d'une manière bien particulière, et encore plus qu'indécent.
Quand le magicien fit pivoter sa cavalière, la sirène ne put s'empêcher de tous voir.
Encore plus choqué que choqué, la jeune fille ne mesura pas sa chance quand Dayne l'enleva, ce qui l'empêcha de voir le final avec la rose gelée...

Se retrouvant donc dans les bras de Dayne, par pur instinct, Lastraé se débattit, mais enfin, pas très vigoureusement, elle était trop en état de choc pour cela.
Quand elle se retrouva soudain dans la chambre de l'orisha, la première chose qu'elle fit fut de s'assoir sur une chaise, et se laisser le temps de se remettre de ses émotions.
Elle se sentait tellement sou pression qu'elle n'avait pas encore remarqué qu'elle se trouvait dans un chambre, seul avec un homme...

Acceptant le thé qui le proposait Dayne, la sirène ferma les yeux un moment, avant de les réouvrir pour réponde le plus calmement du monde à l'orisha.


"Non, ça va, pour le moment je ne désire qu'une chose, me reposer et rentrer chez moi, mais encore plus savoir comment cette histoire va ce terminer.
Vais-je devoir rester ici pour jouer la comédie, ou me laisserez-vous libre de continuer ma vie comme elle était avant ?"


Aucune émotion ne transparaissait dans la voix de la sirène, non, elle était bien trop épuisé mentalement pour en ressentir vraiment, ce qui ne l'empêcha tout de même pas d'enfin ce rendre compte de la position ou elle était, ce qui la fit, inconsciemment, s'éloigner de Dayne le plus possible, tous en restant assise sur sa chaise.
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Lun 27 Déc 2010, 10:08

Spoiler:

La jeune fille qui était en face de moi semblait trouver dans mes paroles le même réconfort qu'une personne trouve dans une bouée de sauvetage alors que son bateau coule. La métaphore peut prêter à la moquerie, mais c'est exactement la façon dont je voyais la chose. Je décidais de continuer tout en étendant mon pouvoir de lecture des pensées à la salle attenante. Je ne devais pas oublier que j'étais ici pour obtenir des informations, même si la rencontre d'Edwina avait un peu changé la donne. Ce que j'appris alors me sidéra. Dans la pièce d'à côté, chaos et mensonges se côtoyaient. Chaos car de nombreuses personnes étaient en train de danser suite à un sort ou autre. Mensonge, car l'arrivée de Dayne marqua le début d'un mariage factice et de nouveau chaos quand la magicien dont j'avais sentit la tristesse se drogua et passa à l'opposé de son être.
Je décidait donc de me recentrer sur la personne qui était en face de moi tout en gardant une partie de mon esprit à l'affut des évènements intéressants qui ne manqueraient pas de se dérouler dans la salle du bal. Scrutant les pensées qui défilaient dans son esprit, je choisit soigneusement mes mots. Mots qui je n'en doute pas trouveraient leur cible droit dans le cœur de la jeune fille. Je commençais en souriant, un air plein de douceur peint sur le visage.


"Demoiselle Edwina, je me dois de me reprendre... Je vous ai dit, il y a quelques instants que vous étiez mignonne. Je me suis trompé. Ce qui vous caractérise le mieux est la beauté, oui, vous êtes belle, veuillez excuser ma méprise, même si je doute que des paroles venant de quelqu'un qui est entré ici sans invitation vous intéresse."

A ces dernières parole, je baissais la tête, prenant un air peiné, comme si j'avais peur que soudain elle parte en courant à l'évocation de mon entrée en ces lieux. Puis, prenant un air un peu plus sérieux, je continuais:

"Je vous prie maintenant de m'excuser si ce que je vais vous dire vous offense, mais je suis sûr que mes paroles trouveront un écho en vous. Vous vous acharnez, jour après jour à être ce que vous n'êtes pas. Vous tentez de ressembler à toutes ces dames gloussantes se pressant autour du pouvoir, mais ce n'est pas ce qu'il vous faut. Votre beauté apparait maintenant comme elle n'a jamais paru auparavant. Vous êtes belle quand vous êtes vous même. Laissez vous resplendir, laissez votre vous que vous réprimer briller, et là vous paraitrez comme hypnotisante à ceux qui vous entourent. Laissez votre vraie personnalité s'exprimer. Vous vous sentez malheureuse très souvent, non? Changez. Si vous le voulez, je peux même vous y aider."

Après mon monologue, je baissais la tête et les yeux, semblant m'incliner devant Edwina et attendant sa réaction qui ne tarderait sûrement pas à venir. Il y avait deux options. Soit elle acceptait ce que j'avais dit sur le moment et tout se passerait bien, nous continuerons à discuter, soit j'allais me manger une mandale qui resterait dans les annales et il me faudrait ruser pour parvenir à garder son amitié. J'espérais que la première option serait la bonne car, même si je ne me l'avouais pas, je commençait à apprecier la jeune femme.
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Lun 27 Déc 2010, 17:58

Mitsuko était allé à ce bal répugnant où se mélangeait une foule de personnes insignifiantes. Quel est l'intérêt de ce bain de foule ? Vlad n'en voyait aucun. Il a toujours préféré rester à l'écart lui permettant ainsi d'avoir un temps d'avance sur le déroulement des évènements.

Il était posté en hauteur comme à son habitude. Le vampire n'eut aucun mal à retrouver sa maitresse, il pouvait sentir sa présence sur une distance énorme. Arrivé sur le lieu de la fête, Vlad ne reconnaissait rien. Que ça soit les personnes comme les habitations. Pourtant, le vampire aurait du pouvoir se remémorer les nombreux moments qu'il eu passé avec le sorcier le plus odieux qu'il ne lui a jamais été donné de rencontrer. Ce Parah d'Ox, ce sorcier à la fois puissant et si faible qu'il doit se cacher derrière sa démone pour arborer un combat. Pour la première fois de sa vie, Vlad ne le remarquait même pas, il avait oublié jusqu'à son nom.

Le temps passait lentement, l'alcool s'échangeait dans de nombreux verres, les personnes discutaient, dansaient. Tout devenait de plus en plus ennuyant. Mitsuko ne semblait pas non plus s'y amuser vraiment. Vlad leva la tête vers le ciel sombre et étoilé.

*Quelle belle nuit. Pourquoi s'embête-t-elle avec ça ce soir ? Elle ferait mieux de se concentrer sur son futur.*

Le vampire reposa les yeux sur les déchets qui se tortillaient en parlant et riant fort. Il trouvait cela d'un pathétique abominable. Mais il remarqua certaines tension entre Mitsuko et un homme aux cheveux bruns. Parah d'Ox à nouveau. Même si Vlad ne le connaissait pas encore, il ne lui inspirait pas confiance. Sa maitresse semblait être elle aussi agacée par sa présence qu'elle quitta peu de temps après afin de rejoindre un jeune blondinet.

Il se demandait si ils ne s'étaient pas déjà rencontrés plus tôt car la vampire donnait l'impression de le connaitre. M'enfin, il avait tout l'air d'être une personne plutôt gauche et naïve. Peut être projetait-elle de le transformer. Et si elle comptait faire sa première transformation ici ? Bien que Vlad lui avait dit qu'il s'occuperait de recruter des vampires intéressants, il savait que sa maitresse allait avoir besoin de le faire elle aussi au moins une fois. Il savait également qu'elle allait avoir besoin de se nourrir tôt ou tard.
Vlad détourna le regard de la scène puis se coucha sur le dos en contemplant à nouveau les étoiles. Décidément, cette fête était d'un ennui mortel et la faim commençait à monter doucement.

*Dès qu'elle s'en va, je vais me trouver une de ces mangeuses d'hommes. Elles sont tellement bêtes.*

Le vampire ferma les yeux tout en souriant. C'était tellement bon de se reposer et de n'avoir que pour seul obligation de se nourrir. La nuit était encore longue avant le lever du soleil, Vlad comptait bien encore en profiter avant de retourner au manoir de Mitsuko. Il s'assoupit un instant, faisant abstraction du bruit ambiant.

Soudain, un terrible vacarme le sortit de son sommeil. Vlad ouvrit les yeux et se leva d'un bond. Sa vue était encore trouble et il voyait cette petite tignasse blonde rire comme un fou. Que lui arrivait-il ? Ce jeune inconscient n'imaginait pas dans quel pétrin il allait se mettre si il continuait à se rapprocher de Mitsuko de la sorte. Vlad l'aperçu attraper sa maitresse et entamer une danse avec elle, sans même qu'elle n'eu le temps de s'en rendre compte.
Le vampire fit quelques pas en avant et se laissa tomber de son perchoir jusqu'au sol. Il faisait abstraction de tout ce qui l'entourait, plus rien ne comptait désormais. Ses yeux étaient rivés sur le blondinet imprudent. Vlad commençait peu à peu à se laisser emporter par son côté animal. Ses yeux tournèrent légèrement au rouge. L'odeur du jeune homme rentrait petit à petit dans l'esprit du vampire. A présent, Vlad se souviendrait toujours de cette odeur et il ne se sentira mieux qu'après avoir totalement supprimé la cible.

Puis, tout s'accéléra. Le blondinet s'était dangereusement approché des lèvres de sa maitresse. Le vampire disparut soudainement de son ancienne position et arriva sur le flanc droit du jeune homme, attrapant son visage de la main et le repoussant de toutes ses forces au loin. Son front était marqué par la colère et la haine. Vlad se retourna rapidement afin de rattraper sa maitresse qui ne tenait que par l'intervention du perturbateur. Il l'aida à se mettre debout puis posa un genou à terre sans même lever la tête.

"Veuillez m'excuser ma reine. Je ne laisserait pas une telle chose se reproduire."

Il avait agit instinctivement non seulement pour protéger Mitsuko, mais également pour lui, qui n'avait pas supporté cette vision. Vlad comptait bien lui faire payer cet affront qu'il leur avait fait même si il n'avait pas ses pouvoirs de roi, même si il n'avait finalement, aucun pouvoir.
Le vampire restait toujours accroupi devant-elle, restant attentif à un quelconque retour de la part du jeune blond.

Peu lui importait si la fête était gâchée. Il n'avait que faire de tous ces visages rivés sur la scène. Nul ne pose un doigt sur sa maitresse, sa vampire, son idéal.
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Lun 27 Déc 2010, 18:51

Décidemment, ça devenait une manie de vouloir danser devant tout le monde, après avoir bien montré qu'on était fou bien sur, quel intérèt sinon ? Après l'atteinte aux moeurs, les invités devaient être traumatisés par le nouveau vampire. Ha ! Vampire ! Ce n'était même pas le mot, mais "larve" ne s'appliquait qu'aux insectes, Lucy renonça donc à en chercher un autre nom. A propos de vampire, l'individu qui venait de débarquer dans la salle, venant d'apparemment nulle part, devait en être un aussi. Ca commençait à faire beaucoup.
Elle n'avait toujours pas répondu à Keron. En fait, elle n'avait même pas baissé les yeux vers lui. Lentement, elle pencha la tête, une expression totalement neutre sur le visage.


"Il ne me semble pas que vous ayez explicitement demandé du sang ..."

La colère s'était transformé en mépris. C'était toujours pareil, quelque soit ses émotions, elles se refroidissaient toujours très rapidement, ne laissant derrière elles que des restes d'humanité, des cendres. Il n'avait pas compris cela : elle était morte, et depuis de longues années ses pensées et ses réactions n'avaient plus rien de l'enthousiasme des vivants. Pourtant, il lui arrivait d'avoir des éclairs de joie ou plutôt de folie, pour elle c'était la même chose désormais : des feux follets inconsistants qui dansaient parmi les cendres. Le regard toujours effacé, elle continua :

"Je suis au regret de décliner votre invitation.."

Elle pensait plus à le vexer, ou l'humilier, comme cela vait été dans ses intentions peu de temps avant. Traversant la salle, elle partit, l'ambiance du bal commençait à se dégrader. Et puis, elle pourrait toujours demander à Lastraé à leur prochaine rencontre ce qui s'était passé, si celle-ci ne décidait pas de s'installer à Megido ...

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Lun 27 Déc 2010, 20:29

Au fur et à mesure que Mitsuko parlait à Orion, elle pouvait voir avec délice un trouble plus important se créer dans l'esprit du magicien. Pourtant, quelque part en elle, elle aurait voulu que cela le fasse réagir, qu'il arrête de déprimer, de toujours la penser supérieure. Certes, supérieure, elle l'était mais le jeu n'était plus intéressant si le magicien la considérait comme telle. Elle se rappelait de leur première rencontre dans la boutique du couturier...il avait voulu la tromper, marquer sa supériorité à lui sous un masque...mais depuis qu'elle avait gagné contre ce masque ainsi que tous les autres, la situation restait figée...le magicien éprouvait des sentiments si contradictoires pour elle...des sentiments qui donnaient ce genre de situations...

L'ex-sorcière n'était pas mal non plus dans son genre car elle était partagée entre la gentillesse et la méchanceté à l'égard du blondinet. Leur relation était bien étrange. La jeune femme ne fut pas étonnée lorsqu'il se décida à lui tourner le dos pour la seconde fois. Elle décida d'attendre la suite, sans brusquer le magicien, même si la vue sur la nuque de celui-ci...nuque menant directement à son cou...faisait resurgir les nouveaux instincts de la vampire. Elle se demandait quel goût avait son sang...et la sensation qu'elle éprouverait à y planter ses canines...

Lorsqu'Orion se retourna, Mitsuko ne put s'empêcher d'être tout de suite étonnée par le reflet rouge qui se voyait maintenant dans les yeux de ce dernier...de plus, un sourire de fou habillait son visage...un sourire qui ne lui allait pas...non...on aurait dis le jour et la nuit...vraiment. La magicien sauta sur la balustrade. Toute personne normale aurait eu un mouvement pour le retenir mais Mitsuko ne bougea pas...elle voulait essayer quelque chose...le magicien n'était pas dans son état habituel et elle le connaissait assez pour savoir que cela ne pouvait s'agir d'un de ses masques, c'était beaucoup trop poussé...
L'ex-sorcière se concentra afin d'essayer de contrôler les sensations du jeune homme mais son pouvoir fut repoussé pour une raison inconnue...oui, il se passait quelque chose d'étrange et elle n'était pas au bout de ses surprises.

Le magicien après avoir chanté comme un fou sauta dans le vide...la vampire ne bougea pas pour essayer de le rattraper...s'il ne mourrait pas et était gravement blessé, elle le changerait en vampire. Elle fit quelques pas en direction du bord du balcon et cacha sa surprise de voir Orion réapparaître et s'avancer vers elle d'une manière étrange...son expression avait de nouveau changée...mais très légèrement...ça se voyait à peine...

Mitsuko regarda la rose que le magicien créa. Elle était magnifique. Ce qui se passa après, la phrase que dit le magicien, le fait qu'il mette la rose dans sa bouche, annonça à la sorcière le début d'un grand évènement...mais lequel? Le magicien la laissa là après avoir fait exploser la baie vitrée.

La vampire se demanda s'il ne serait pas plus sage pour elle de partir le plus loin possible d'Orion qui allait sans aucun doute faire quelque chose d'épouvantable qu'il regretterait toute sa vie. Kiro vint se frotter contre la robe de la sorcière...il ne ronronnait plus et peut-être qu'il avait l'impression d'être abandonné par son maître...oui, c'était certain...mais son maître à ce moment là avait un sérieux problème...
Mitsuko décida de rester sur le balcon afin de voir ce qu'il allait se passer et essayer de limiter la casse de l'extérieure...ce qu'elle ne savait pas encore, c'est qu'elle serait elle aussi auteur involontaire de cette casse...

~¤~

Mitsuko sentit tout à coup que son corps se dérobait à sa volonté et elle connut l'origine de cela lorsqu'elle se retrouva face à Orion. Elle ne pouvait plus bouger mais il convient de dire quelque chose dès maintenant : la jeune femme n'avait pas non plus la volonté de se dégager de l'emprise du magicien. Elle trouvait cela bien trop intéressant pour essayer de briser la magie dont il se servait...du moins, pour le moment, car s'il essayait de la blesser, elle n'allait pas rester sans rien faire.

Il tournait autour d'elle, un regard un rien prédateur sur le visage. Elle n'avait pas peur mais était étonnée du comportement du magicien...comment allait-il réagir lorsqu'il reprendrait ses esprits? Et puis surtout, pourquoi était-il actuellement dans cet état? Quel avait été l'élément déclencheur? Elle se demandait aussi quel serait la façon de briser l'enchantement, qui lui interdisait de bouger actuellement, si les choses tournaient mal?

Elle regardait Orion et il s'avéra qu'elle fut choquée lorsqu'il lui arracha sa robe. En fait, son choc ne venait pas du fait que l'on voit ses jambes, non, mais plus du geste lui-même. Elle savait que le couturier adorait les vêtements et elle ne l'aurait jamais su capable d'en abîmer un de la sorte...mais apparemment, dans l'état où il se trouvait, il était capable de tout.
Les femmes présentes dans la salle émirent des petits cris d'indignation, mais que ressentait la vampire? En fait, elle s'en fichait un peu...elle n'avait rien à cacher à ce niveau là et pouvait faire rougir bien des personnes présentes dans la salle...les faire éprouver de la jalousie aussi... Il fallait cependant préciser qu'elle n'aimait pas montrer son corps de la sorte, préférant de loin le mystère et l'excitation que provoquaient les suggestions et l'imagination.

Orion continua dans sa folie, la prenant dans ses bras pour une danse endiablée...il ne faisait aucun doute que l'anatomie de chacun des danseurs n'avait plus aucun secret pour l'autre. Mitsuko apprécia l'instant à vrai dire, la folie qui gagnait la magicien était intéressante et il ne faisait aucun doute qu'elle apprécierait encore plus le moment où il retrouverait ses esprits.
La mains du magicien dans son dos la fit frissonner malgré elle mais elle ne pouvait rien faire dans l'immédiat, sachant très bien que son corps faisait office de marionnette, marionnette obéissant à la volonté de l'homme avec qui elle dansait. Quel était donc cet état? Etait-ce de la folie pure et simple ou était-ce les méandres des fantasmes du magicien...des choses auxquelles il avait pensé sans jamais oser les mettre en oeuvre...

Mitsuko se retrouva le bassin collé à celui d'Orion ce qui fit pousser une nouvelle exclamation d'indignation au public. Ses cheveux ruisselaient tel une cascade sur le sol, elle voyait les gens à l'envers mais elle voyait en certaine dame quand dans un livre ouverte : certaines auraient aimé être à sa place, se faire ainsi traiter contre toute volonté. Oui...la situation les excitait même si elles se cachaient derrière leurs manières et leurs semblants d'éducations...elles en rêveraient probablement la nuit. Rien que cela fit sourire l'ex-sorcière qui se plaisait assez dans son rôle de marionnette.

Le partenaire de Mitsuko l'abandonna là, s'éloignant légèrement, sa rose toujours dans la bouche. Elle espérait qu'il n'avait pas l'intention de s'enfuir car sinon, elle serait obligé de le rattraper pour lui faire payer cet affront...
Cependant, il s'avéra que le magicien n'en avait pas encore finit avec elle car son corps fut ramené violemment à celui d'Orion. Le choc fit poussé un faible cri à Mitsuko. Il lui mit la rose de glace dans la bouche et la contrôla de nouveau afin de continuer la danse. La jeune femme savait que lorsqu'il la faisait tourner, la foule pouvait admirer ses sous-vêtements. Cela dit, ça ne devait pas être excessivement choquant vu la couleur identique à la robe de ceux ci. Elle sentit soudain la rose fondre dans sa bouche, l'eau qui la constituait jadis coulant dans son cou, dans son décolleté, sur sa robe...l'eau était froide...vraiment froide mais quelque part, c'était assez agréable car le tango avait réchauffé la jeune femme, même si elle n'avait contrôlé un seul de ses mouvements du début à la fin.

Le clou du spectacle, et surtout ce qui étonna le plus la jeune femme, ce fut l'espèce de baiser sauvage d'Orion. Il s'avança vers elle et lui mordilla les lèvres ce qui eut pour conséquence de faire légèrement saigner la lèvre inférieure de Mitsuko.

C'est à ce moment là qu'elle vit s'approcher un vampire visiblement peu content de la situation...Vlad. Hum...Etait-il jaloux? Cette idée plût tout de suite à la vampire qui regarda amusée la réaction du jeune homme qui repoussa Orion. Elle sentit son corps se défaire de toute emprise et retomba dans les bras de Vlad qui l'aida à se redresser. Hé bien, hé bien...il s'en passait des choses ce soir...

Mitsuko sourit, Vlad était à genoux devant elle...hum...elle ne s'en lasserait probablement jamais. Doucement, elle posa son index que le menton du vampire afin qu'il la regarda :

"Relevez vous Vlad..."

L'ex sorcière lécha délicatement sa lèvre inférieure afin d'enlever le sang qui y était apparut mais surement qu'il ne tarderait pas à se montrer de nouveau car le magicien l'avait tout de même bien mordu.

Elle attendit que le vampire se relève puis se tourna vers Orion qui, avait toujours l'air emprunt de folie. La salle entière les regardait, même si une partie de la foule se tourna vers ce qui était probablement un autre vampire qui avait décidé de danser à son tour avec une cavalière qui déclina l'invitation...

Mitsuko décida d'en rajouter un peu...même si le magicien était dans un sacré pétrin. Elle s'adressa donc à lui, sachant pertinemment qu'il se trouvait toujours dans un état de folie et que, peut-être, ne se rappellerait-il point de ses paroles lorsqu'il deviendrait de nouveau normal. La sorcière, jouant parfaitement la comédie, prit une voix quelque peu bouleversée qui ne collait pas du tout avec le ton qu'elle avait employé pour s'adresser au vampire quelques minutes avant...mais elle savait que la foule était stupide et que ce qu'elle allait dire choquerait tellement les personnes présentes qu'ils en oublieraient le reste...

"Vous me décevez Orion...je savais que vous aviez des vues sur moi mais je pensais sincèrement que mon refus et la bonne volonté avec laquelle j'ai pris soin d'entretenir notre amitié vous suffisait. Je ne sais plus quoi penser à votre égard...votre attitude est pour le moins choquante...d'autant plus que vous savez très bien que je dois me marier prochainement..."

Alors là, la salle n'en pouvait plus...tout le monde parlait en même temps d'un air choqué et regardait Orion comme s'il s'agissait d'un monstre qui venait de mettre en péril une union aussi sacrée que le mariage...qu'allait penser le futur marie de la jeune femme lorsqu'il saurait la situation?

Mitsuko se retint de sourire...la foule était tellement stupide que cela en devenait vraiment risible. Elle regarda Vlad et lui fit un clin d'oeil. Elle ne l'avait pas remercié de son intervention mais elle saurait se souvenir de cela plus tard...oh oui...

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Mar 28 Déc 2010, 15:16

Spoiler:

Je regardais mon interlocuteur, ou plutôt, je l'écoutais. Je commençais vraiment à le trouver étrange car il disait justement ce que j'avais besoin d'entendre...ou non, plus exactement, il disait ce que je venais de penser. Il était étrange en fait.

Au début, lorsqu'il avait commencé à me dire que j'étais belle, j'avais éprouvé de la joie, oui, une joie immense que quelqu'un me dise ces doux mots que je rêvais d'entendre. Je me disais que peut-être, la vision que j'avais de moi n'était pas celle que les gens voyaient. Peut-être que j'étais pas si horrible que cela après tout...je ne savais pas mais je ne pleurai plus, c'était déjà ça.

Lorsqu'il m'avoua être entré ici sans y être invité, je fus légèrement rassurée car, après tout, je m'y était prise à peu près de la même façon...enfin, pas vraiment, disons que j'avais chapardé l'invitation d'une dame pendant qu'elle avait le dos tourné. Alors lui aussi n'avait pas été invité? Cela nous faisait au moins un point commun et même si mon apparence de lady me disait que le fait qu'un non noble apprécie ma beauté était une stupidité sans nom, mon moi intérieur était heureux de ce compliment.

Puis, ce fut le début de la fin de notre relation...enfin, sans doute. Disons que je ne supportai pas les critiques, je détestais ça...et encore moins de recevoir des conseils de quelqu'un qui me connaissait depuis quelques minutes seulement. Changer? Je devais changer? Mais pour devenir quoi? Une gamine sans expérience, perdue seule dans un monde qu'elle ne connaissait pas? Non merci. Certes j'étais triste mais je devais supporter cette tristesse si je voulais avancer...qu'allais-je devenir si je changeais? Et puis, comment pouvais-je changer? C'était facile à dire...

L'homme qui me faisait face me disait qu'il pourrait m'y aider...mais comment? Etait-il l'un de ces bons samaritain qui aide les autres sans rien demander en échange? Non, les gens comme cela n'existaient pas...s'il voulait m'aider c'est qu'il me demanderait quelque chose en échange. Et puis, comme il était entré ici sans invitation, si ça se trouvait, il appartenait à une sorte de secte qui enlevait les jeunes filles comme moi pour en faire des esclaves...oui, c'était sûrement cela. Il devait s'agir d'un manipulateur professionnel et très bien formé...et c'était pour cela qu'il avait su trouver les mots justes pour me réconforter...

Soudain, prise d'une certaine peur et d'une rage désespérée, je pris appuis sur mes poignets et sautait sur l'inconnu accroupit en face de moi, tombant sur lui en essayant de le frapper de toutes mes forces! Je n'allais pas me laisser faire par cet esclavagiste!
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Mar 28 Déc 2010, 15:42

Mes mots semblaient la réconforter. Je sentais qu'elle se calmait petit à petit. Ses pensées devinrent plus tranquilles, elle était heureuse de ce que je lui disais, jusqu'à ce que je commence à lui faire mes reproches. C'est à ce moment que tout bascula. Je remarquais ainsi, même si je le savais déjà plus ou moins, qu'elle ne supportait pas le moindre reproche à son encontre. Son ego semblait un peu trop sur-dimensionné pour accepter mes critiques. Ca je m'y attendais. La chose à laquelle je m'attendais pas du tout par contre, ce fut quand son imagination débridé prit le dessus.
Au début, elle pensa que je me prenais pour un bon samaritain. Mais tout dégénéra quand elle se demanda ce que j'allais lui réclamer en retour, puis quand elle s'imagina que j'appartenais à une organisation qui cherchait à enlever les gens... Pour moi ça partais dans le grand n'importe quoi, mais elle trouvait sembler ça logique, alors bon... Il était vrai que j'étais un bon manipulateur, mais ça ne signifiait pas pour autant que j'enlevais de nombreuses personnes, même si, je devais bien l'avouer, il m'était arriver d'en enlever une ou deux dans le cadre de contrats.
Je sentis ensuite la colère monter dans son esprit et je lu dans ses pensées qu'elle allait se jeter sur moi. Je la laissait faire. Je la sentit me heurter et je tombais à la renverse, puis de nombreux coups me heurtèrent, chacun plus douloureux que le précédent. Là encore, je la laissais faire. De toute manière, même si elle me blessais, je guérirais très rapidement, de plus, il me semblait que c'était le meilleur moyen de lui prouver ma bonne fois. Les coups plurent pendent ce qui me sembla être de longues minutes sans que je n'esquisses le moindre mouvement. Toujours sous cette pluie de coups, je me décidais enfin à parler d'une voix douce.


"Je ne suis pas un esclavagiste ni un kidnappeur... Je sais qu'en le disant comme ça, je ne suis pas crédible, mais il faut me croire. J'ai décidé de venir t'aider mais je ne demande rien. Je ne suis pas non plus un bon samaritain de passage, c'est juste quelque chose que j'ai décidé en te voyant pleurer. Si mes paroles touchent aussi juste, c'est que... Hé bien... Euh... L'un de mes pouvoirs est de lire dans les pensées... C'est un pouvoir que je ne peux arrêter, même si je le veux... Voilà, donc si tu pouvais arrêter de me frapper, ça m'arrangerais, ainsi nous pourrions continuer notre discossion plus calmement."

Il fallait bien jouer la carte de la franchise si je voulais que ça s'arrête. Mais je venais de penser qu'elle pourrait s'imaginer encore plus de choses donc j'ajoutais rapidement:

"De plus, je dois ajouter que je pensais tout ce que j'ai dis, même si dans un sens, c'était pour te réconforter, je le pensais tout de même... Maintenant, j'ai été franc avec toi, donc c'est à toi de choisir... Edwina..."

Je parlais d'une voix assurée, mais douce, mais je me rendis compte que mon dernier mot était lâché dans un murmure, comme une supplication. Ca ne me ressemblait pas du tout et, pour le coup, je me sentis rougir. Je me sentais assez crétin, pour le coup...
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Mitsu
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Ven 31 Déc 2010, 07:00

Dayne
Spoiler:

Dayne regardait Lastraé, assise sur une des chaises de son appartement. Elle semblait épuisée, vraiment. Il retint un soupire. Ce qu'il faisait vivre à la jeune femme était réellement égoïste et il s'en voulait pour ça, mais il ressentait une certaine satisfaction quelque part. C'était assez étrange. Lorsque la sirène accepta une tasse de thé, il partit dans une autre pièce quelques instants afin de le préparer, s'excusant poliment et la laissant seule.

Il regardait la surface de l'eau, encore calme. Que devait-il faire maintenant? D'un côté, Lastraé était dorénavant sa fiancée attitrée aux yeux du monde et il semblait peu vraisemblable qu'il la laisse partir comme cela. De l'autre, il ne faisait aucun doute que la sirène voulait retrouver son indépendance et retourner chez elle. Le seul problème c'est qu'elle risquait d'être la cible d'un bon nombre de personnes qui chercheraient à l'atteindre en passant par sa femme. Il aimait trop Lastraé pour laisser ce genre de choses arriver...

Il versa l'eau chaude dans la théière et ajouta du thé. Il prit deux tasses et attendit que l'infusion prenne tout en réfléchissant. Il avait bien une solution à cela mais...
En fait, il n'avait pas vraiment le choix, c'était mieux pour le confort de Lastraé. Il suffisait qu'il demande à son majordome de l'ensorceler afin que toutes personnes qui voudraient du mal "à la femme" de Dayne ne puisse la reconnaître. Comme cela, elle pouvait toujours vivre tranquillement chez elle, sans courir le moindre risque.

Bon, ils auraient le temps de discuter de tout cela et le problème actuel était plus l'épuisement de la jeune femme. Le roi ouvrit une petite armoire et en sortit un sachet, contenant de la poudre blanche. Il versa le thé puis mit un soupçon de la poudre dans la tasse destinée à Lastraé. Ce n'était pas grand chose, juste une potion qui la ferait dormir d'un sommeil profond, non hanté par le moindre rêve ou cauchemar et qui serait très réparateur. Après avoir bu le thé, elle ne mettrait que quelques secondes pour s'endormir.

Il retourna auprès de "sa femme" puis lui tendit sa tasse, prenant la sienne entre ses mains. Il répondit donc à la question de la sirène :

"Je vais vous laisser retourner chez vous bien évidemment. Après cette tasse de thé, je vous raccompagnerai et vous aurez le loisir de vous reposer à votre guise. Je suis conscient des difficultés qui s'imposent à vous maintenant. Cela dit, je ne peux vous laisser sans protection maintenant car même si j'en ai pas beaucoup par rapport à certains chefs, j'ai tout de même des ennemis qui porteront leur intention sur vous pour essayer de m'atteindre. Un sortilège vous fera éviter ce genre d'ennuis en dissimulant votre apparence aux personnes vous voulant du mal parce que vous êtes ma femme...enfin...ma fausse femme."

L'orisha but une gorgée de thé. Il était vraiment délicieux. Il reprit.

"Pour ce qui va se passer ensuite, je tiens à vous prévenir que les gens vont parler pendant un moment de notre union. Cependant, ils finiront par se calmer et par nous oublier, d'autant plus que le chef des démons va de nouveau avoir un fils dans peu de temps d'après ce que je sais. Le connaissant, je pense qu'il fêtera l'évènement...même s'il en est à son 53ème enfant..."

Dayne sourit à Lastraé.

"Ne vous en faites pas, ça va aller."

Il attendait qu'elle boive son thé, patiemment. Demain, elle irait mieux, cela ne faisait aucun doute.
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