Quand Hawk annonça qu'il n'était pas non plus un très bon danseur, la sirène fut un peu rassurée.
Cela met toujours en confiance d'avoir quelqu'un qui vous avoue spontanément ses défauts.
C'est donc avec un petit sourire timide que la valse démarra.
Le couple évolua doucement sur la piste, essayant de ne pas commettre de gaffe.
Lastraé en bonne élève, essayait de se rappeler tous ce qu'elle avait appris en danse la dernière fois.
Tout ce passais pour le mieux et on pouvait même dire que la jeune fille s'amusait.
En effet, la maladresse un peu exagérer de Hawk la faisait sourire.

Quand son cavalier entama la conversation en lui demandant si elle voulait poser des questions, la jeune fille fut ravit.
En effet, depuis tout à l'heure son insatiable curiosité la démangeait et elle ne pouvait l'oublier.
Ah, la curiosité.
Le plus vilain des défauts.
Il avait mis bien des fois la jeune fille en périls, mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir toujours tout savoir.
Ainsi, c'est l'esprit en agitation qu'elle répondit à l'élemental.

"Et bien, oui j'ai quelques questions.
Vous avez dit tout à l'heure que vous cherchiez une personne, qui est-ce ?
Un ami, un parent ?
Et aussi vous avez parler d'un équipage, vous étiez marin ?"

Les phrases étaient sortis toutes seuls et surtout à une vitesse exagérer. De plus son bafouillement naturel aillant repris le dessus, son discours était tout sauf clair.
Devant le visage interrogatif de son cavalier, la sirène reposa toutes ses questions mais cette fois-ci d'une voix claire et distinct, même si malgré tout elle ne réussit pas à cacher son embarras.

"Désolée si je suis trop curieuse, si ms questions vous semblent trop personnel, vous n'êtes pas obligé d'y répondre..."

Spoiler:

Megido. Voilà longtemps qu'Arthur n'y avait pas mis les pieds. La dernière fois qu'il avait vu le soleil au Zénith en ce lieu, il avait du fuir avec ses deux parents pour dettes de jeu. Rien n'avait changé. De jour, les ruelles étaient toujours aussi attrayantes et les prestigieuses enseignes ouvraient très tôt pour que les touristes et la plèbe puisse se ruiner dès le moment de se lever.
En déambulant dans les rues, il aperçut des affiches visible aux yeus de tous.Qu'est-ce qu'il ne fallait pas lire... Dayne organisait un bal pour présenter sa nouvelle fiancée.
*Ce mec n'est une raclure, pensa Arthur. Le pouvoir lui tombe dans les mains et voilà ce qu'il en fait... Au lieu d'améliorer l'état de vie des orishas qui ont soupé depuis l'éternité à la table des opprimés, lui, il fait un géant banquet stupide qui doit puer le luxe et la luxure tout comme le fluide qui coule dans les rigoles.*

Le ventre du garçon commença à grogner lorsque 17h sonna. L'idée d'aller à cette petite sauterie lui vint en tête, il était certain d'y trouver de quoi ce sustenter et s'offrir une biture avec de l'alcool qui ne fait pas mal à la gorge. Après tout, il était loin de Sceptilinôst, les autorités ne le cherchaient pas dans sa ville d'origine alors il pourrait se montrer sans crainte à une fête comme celle-ci. Quoi qu'il devait y avoir au côté du gratin des personnalités de cette terre la fine fleur de la protection.
L'albinos fit le compte de ce qu'il avait dans ses fonds de poche et trouva suffisamment pour s'offrir un costume qui lui changerait de ses haillons. Un ensemble sombre et violet avec un couvre chef. Comme cela, il faisait "homme important" ce qui ne lui plaisait pas pour autant, trouvant ça à la limite du ridicule. Pas grave, il était pas cher et classieux, c'était suffisant.

Il arriva une bonne heure après l'ouverture aux invités. A l'entrée, un registre vérifiait si les gens étaient invités. Esquissant un sourire, il s'approcha du scribe, le souffle haletant comme s'il avait couru pour venir.
"Excusez moi, je suis très en retard !"
L'homme au registre zyeuta Arthur de haut en bas.
"Excusez moi mais pouvez vous me donner votre nom ?" fit-il d'un ton formel. Arthur fit mine de ne pas comprendre et répliqua:
"Mais voyons, je suis serveur ici !"
Le scribe fronça les sourcils et lui jeta un regard sévère.
"Alors dépêche toi de te préparer ! Les affaires sont dans la salle au fond à droit. Fonce et surtout ne te fais pas remarquer par sa Majesté Dayne ! Aller !"
L'albinos remercia l'homme et rentra à l'intérieur du palais. Des centaines gens habillés avec des tenues plus que convenables se trémoussaient en piaillant comme des poules dans une basse cour. C'en était risible.
En observant autour de lui, il aperçut toute la décoration clinquante qui grimpait comme le lière le long des murs. Inutile.

Après avoir passé le bouffet en revu et avoir goûté à toutes les choses en triple exemplaire, il attrapa un verre de vin mousseux, le gouta et le trouva bon. Cela changeait de ces alcools de barbare qui n'étaient même pas bons à la digestion.
En farfouillant bien, il n'aperçut nul part le fasciès de Dayne. Que faisait-il ? Il voulait entretenir un suspens ? Faire durer le moment de vérité ? Quel intérêt de savoir qui était sa future rupture ? Arthur alla dans la salle de bal, observant le monde qui dansait. Toutes les races étaient confondues et les personnalités aussi mais les façades avaient tendance à cacher des imposteurs.
Le dos contre le mur et attendant que son repas d'amuse-gueule se digère, il but son verre observant le nombre de personne qui possédait malgré leur rictus d'amusement et de bonté une âme complètement souillée par la corruption.

L'homme accepta volontiers d'arréter la danse et Lucy se rappela lui avoir posé une question juste à temps pour entendre la réponse.

"Lucy, Lucy Macbath." répondit-elle, sans conviction.

Elle dut ensuite reporter à nouveau son attention sur ce 'Keron', puisqu'il lui prit la main et lui tendit un verre, verre qu'elle ne boirait pas d'ailleurs. Puis il l'amena sur le balcon. Là, la patinoire était immense, quelques personnes y dansaient une sorte de valse glacée, c'était très joli. Lucy se retourna vers Keron pour le lui faire remarquer, mais ce qui se passa ensuite ne relevait pas vraiment du genre de conversation à laquelle la jeune femme s'attendait, pas du tout même. Et tandis que le visage du quasi-inconnu se rapprochait, Lucy s'en détacha et se plaça près de la rembarde, perdant son regard au loin. Le fou ! Il jouait un jeu dangereux, pour lui bien sur. Elle qui comptait distraire son esprit se retrouvait enchaînée à une faim féroce. Tout serait pourtant si simple... Il n'y avait personne d'autre près du coin où ils se trouvaient sur le balcon.. Lucy interrompit ses pensées, se concentrant brusquement sur le contenu de son verre. Elle aurait peut être dû lui jeter à la figure, il serait parti et tout aurait été réglé. Malheureusement, Keron ne semblait pas vouloir quitter le balcon. Elle se tourna vers lui, le fixant de ses prunelles étranges, qui devaient, vu son humeur, avoir une teinte jaunâtre.

"Désolée. Mais ce n'était pas une très bonne idée voyez vous.."

Elle lui sourit malicieusement, dévoilant ses canines, espérant qu'il comprendrait le message et partirait, danser avec quelqu'un d'autre ou patiner, peu lui en importait.

Parah regarda Mitsuko partir avec un sourire moqueur. Elle ne trouverait rien à redire, parfait, parfait. Elle ne méritait même pas qu'il lui parle, de toute façon. Il la vit aller parler à Orion, un magicien qu'il avait déjà vu, une rencontre pour le moins pitoyable. elle ne méritait vraiment pas le statut de sorcier, et finalement le ridicule statut de vampire lui allait bien.

Il n'y avait pas grand chose à faire ici, et d'un geste il amena une bouteille de champagne à moitié pleine à lui, pour la boire en regardant Kaélitasse plus bas qui cherchait de toute évidence quelqu'un avec qui danser. Il ne savait pas comment elle était arrivé ici, mais peu importait, il n'allait pas la laisser ici en si mauvaise compagnie.

Il regarda donc autour de lui, et vit que le bal s'était bien rempli. De toute évidence les dernières personnes invités étaient déjà arrivés. Il regarda son Encyclopédia, et tourna quelque pages. Pas mal de nouveaux noms y étaient écrit, mais en regardant la puissance des personnes il vit qu'il n'y avait ici personne sur qui il était réellement utile de se renseigner. Aucun chef de race, et personne de capable de lui opposé un semblant de résistance.

D'un geste, il disparu en faisant disparaitre Kaélitasse également dans le même geste. Puis il parti, emportant la succube avec lui.

La succube, arrivé depuis peu, trouvait que la soirée stagnait. La musique était lente et ennuyeuse, les 'amuse-gueule' étaient très amusant mais tout à fait dégoutant. Quand au vin, il n'était pas au niveau de celui du manoir, tout juste un bon cru. Et les hommes étaient coincés, elle en voyait qui la regardait, mais aucun n'osait l'inviter. Quel intérêt donc à venir ici si elle ne pouvait pas finir au lit avec les membres d'un - ou de plusieurs - homme ? Elle était vraiment déçue, elle espérait une ambiance comme on en voyait dans les soirées en enfer, avec de la musique qui pulsait, de la lumière à en devenir multicolore, et pas cette ambiance lourde, comme si tout le monde attendait quelque chose. Un peu comme si ils étaient là pour un mariage ou un truc aussi déprimant. Non, vraiment, elle n'avait rien à faire ici. Elle chercha encore un moment quand soudain elle disparu. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi, mais en voyant Parah elle se douta que ça venait de lui. C'est sans aucun regret qu'elle le suivit jusqu'à la sortie, puis jusqu'au manoir...

Les compliments que je venais de lui adresser eurent pour effet de lui arracher un léger sourire, un brin étonné, comme si elle ne s'attendait pas à en recevoir de ma part. Puis aussi rapidement qu'il était apparu sur les lèvres rosée de la jeune femme, le sourire imperceptible disparu, comme si l'étonnement de la damoiselle avait été balayé d'un coup de vent glaçé, emblème de cette nouvelle faceete de Mitsuko que je n'avais jamais vu auparavant, une facette bien plus obscur que je ne l'aurais cru possible.
Elle me regardairt à présent de ce regard pénétrant et inquisiteur qui m'avait tant fait frémir et trembler lors de nos précédentes rencontre, ce regard qui entretenait le pouvoir qu'elle avait sur moi, qui m'enchainait à elle de manière irrémédiable. Et, alors qu'elle continuait de me dévisageait, m'analysant, semblait-il, sous toutes mes coutures, elle s'adressa à moi de cette voix aussi mélodieuse que dans mes souvenirs, à ceci prêt qu'elle paraissait impercptiblement plus glaciale.

"Merci beaucoup mais...vous n'êtes pas mal non plus Orion. J'imagine que vous portez l'une de vos créations..."

Il s'agissait d'un compliment des plus banal, comme tous ceux qui étaient de rigueur dans ce genre de soirée mondaine, et pourtant, son regard, ce terrible regard dévastateur, accordait un sens plus profond, plus sournois, aux paroles de la belle damoiselle. Et, alors que nos yeux ne semblaient pas disposé à se quitter, elle porta la coupe à ses lèvres et bu une gorgée. C'était autrement plus gracieux que la façon dont j'avais expédié mes deux verres. Elle semblait irradier de pouvoir et je semblait bien faible et completement à sa merci.
Et, alors qu'elle paraissait se délécter de notre rencontre, un sourire ornant à nouveau ses lèvres et son regard légèrement perdu dans la contemplation d'une chose que je ne pouvais voir, je décidai de lui répondre simplement bien que ma voix semblait bien moins encleinte a rester impassible et sereine.

"Vous me flattez Madame et je remarque que vous avez un regard expert. Il s'agit bien d'un costume que je me suis fait il y a quelques temps."

Et, à peine j'eus prononcé ces paroles qu'elle renchérit, apparemment réellement désireuse de poursivre la conversation.

"En fait, pour être franche avec vous, je voulais au début mettre la merveille que vous avez eu la gentillesse de fabriquer pour moi..."

Elle avait parlé presque sur le ton de l'excuse, visiblement réellement navré de ne pas avoir fait honneur à ma création en la portant ce soir. Puis, comme pour se justefier, elle poursuivit d'une voix pleine d'assurance qui m'indiquait que, même si elle s'excusait de ne pas avoir mis ma tenue, elle ne le regrettait pas le moins du monde et assumait complètement son choix.

"mais je me suis fait la remarque que je ne portais presque jamais de noir. J'ai donc voulu essayer...et je suis ravie d'apprendre que cela vous plait...le contraire m'aurait attristé..."

Et, même si la damoiselle n'avait pas voulu porter ma création, je ne pouvais tout de même qu'approuver la tenue qu'elle avait décidé de porter, tellement le noir la mettait bien en valeur.

C'est alors que la conversation fut couper court par l'orchestre qui avait entamé une musique lancinante, empreinte de mélancolie et de tristesse et qui semblait avoir charmé la damoiselle. Elle me regarda alors droit dans les yeux, un mince sourire s'étirant sur ses lèvres, comme si une idée venait de naître dans l'esprit insondable de la jeune femme.
Je ne fus pas déçu lorsqu'elle me révéla le fond de sa pensée.

" Je suis sûr qu'un couturier de renom tel que vous saura parfaitement guider mes pas sur la piste de danse...venez..."

Le ton qu'elle avait employé n'avait rien d'un ordre, ce n'était ni plus ni moins qu'une invitation, la plus poli qui soit et pourtant, la proposition de la jeune femme ne semblait pas refusable. Et comme pour renforcer cette impression, Je la vis s'avancer sur la piste de danse, comme si j'avais accepter de la suivre.
Je n'avais donc vraiment pas le choix semblait-il. Je pris donc une profonde inspiration, saisi une coupr de champagne sur le plateau d'un serveur qui passait à côté de moi, la bu à nouveau d'un seul trait, comme pour me redonner du courage, et me dirigeai vers Mitsuko après avoir reposé la coupe vide sur le plateau du serveur.

Une fois face à face elle fit une légère révérence à laquelle je répondis en inclinant légèrement la tête, peut-être un peu maladroitement d'ailleurs. Puis dans un geste lent et sans me quitter des yeux, elle mis sa main dans la mienne puis posa l'autre sur mon bras. Elle se rapprocha ensuite contre moi, ce qui, au passage, m'arracha un léger frisson. Nous étion prêt à entrer dans la danse.
Je commençai donc, laissant la musique guider mes pas, à l'entrainer doucement, suivant le rythme lent de la valse.

1, 2, 3

Et alors que je m'appliquais, comptant le rythme dans ma tête pour que mes mouvements suivent la musque à la perfection, nous faisant tournoyer lentement sur le son des violons, je sentais peu à peu une chaleur m'envahir et embuer légèrement mon esprit. Cette chaleur grisante n'était certainement pas à dissocier des trois verres que j'avais bu si rapidement. Constatation qui allait se confirmer par la suite.

1 . . . 2 . . . 3

J'avais de plus en plus chaud, terriblement, chaud. De plus, je sentais ma tête qui commençait à tourner. Bien sûr elle tournait dans le sens opposé à celui de la danse si bien que je me sentais comme sur un bateau qui tangait sur une mer déchainée. Plus concentré à stabilisé mon état pour ne pas paraître ridicule aux yeux de ma partenaire, je ne faisais plus tellement attention à la musique, accélérant parfois, ralentissant à d'autres moment. Si bien que ce que je redoutais arriva, je marchai sur le pied de la damoiselle. Je marmonnai quelques mots pitoyables d'excuses avant de me tenter de me reconcentrer le plus possible pour éviter un autre incident de ce genre.

4, 5, 6 ?

La situation, déjà quelque peu critique, n'allait véritablement pas en s'améliorant et je ne suivais plus du tout le rythme de la musique, faisant parfois tourner brusquement ma partenaire où à l'inverse bougeant par moment presque au ralenti. Nul doute qu'à cette allure, la damoiselle ne tarderai pas à avoir un mal de crâne bien pire que le mien.
Et comme si cela ne suffisait pas, je nous fit percutait un couple qui dansait à proximiter de nous. Alors que j'essuyai quelques regards lançant éclairs et foudres, je me confondis à nouveau en excuse lamentable avant de repartir de plus belle.

7, 8, 9, dans mon panier neuf, 10, 11, 12, elles seront toutes rouges ?

Tout allait maintenant de travaers et chaque pas de danses que j'executai nous rapprochait de plus en plus vers une catastrophe inévitable. Oh le niveau était déjà plutôt élevé car je parvins à me prendre les pieds dans la robe de la damoiselle et manquant ainsi de m'écrouler lamentablement sur ma partenaire. Mais cela n'allait pas s'arreter là. En effet, je marchai sur la robe d'une grande dame tournoyant avec son cavalier à quelques pas de nous. Le bruit sinistre de déchirement de l'étoffe vint jeter un vent froid mais, alors que la dame, choquée, tentait tant bien que mal de dissimuler une cuisse généreuse que dévoilait une large fente dans sa robe, je continuai de danser, emmenant Mitsuko vers de nouvelle catastrophe.
La situation déjà, bien comique, devenait de plus en plus ridicule. Oh bien sûr, je m'en rendais parfaitement compte d'ailleurs, un sourire idiot s'étirait peu à peu sur mes lèvres, et s'élargissait de plus en plus à chaque bousculade, chaque perte d'équilibre, chaque réprimande adressé par les autres couples de danseurs.

On allait pas tarder à arriver au point de non retour. En effet, au fur et à mesure que je passais, entrainant avec moi la damoiselle qui, contre toute attente résistait assez bien à la tornade que j'étais devenu, de plus en plus de personnes s'éloignaient de nous, la mine répprobatrice, si bien que nous ne tardâmes pas à avoir la piste de danse quasiment por nous deux, le reste de l'assemblée nous dévisageant l'air sévère.
Tout ces yeux plein de colère de mépris et de dédain, tout ces nobles, ces aristocrates à nous regarder l'air hautain et répprobateur, s'en était trop. Aussi j'éclatai de rire, un rire d'abord niais qui se transforma vite en sourire géné. Je venais d'infliger à ma partenaire et à moi une honte tenant de la légende.
Face à ce constat assez brutal, j'abandonnait Mitsuko au centre de la piste et sous les regards sévère de l'assemblée pour m'enfuir sans demander mon reste sur le balcon, là ou il n'y avait pas grand monde pour me dévisager.

Une fois seul, je repensai à ce qui venait de se passer. J'éclatai de rire mais cette fois, il s'agissait d'un rire nerveux, un rire jaune. J'étais tellement pathétique, je n'avais tellement pas été à la hauteur . . .
Et devant cette vérité mon éclat de rire se transforma en plainte et de chaudes larmes vinrent rouler sur mon visage. Plus rien, en l'instant présent, ne semblait me réussir, je n'étais juste qu'un piètre magicien.

Spoiler:

Oulala... Elle était beaucoup plus déprimée que ca à quoi il s'attendait. Finalement, lui arracher des informations ne serait pas si facile. Mais bon, ça passait en arrière plan. Iro sentait à présent l'envie d'aider cette jeune demoiselle en détresse. Il ne pouvait décidément pas la laisser comme ça. Il sentit soudain qu'il était à eux doigts de se faire repousser. Mais la jeune magicienne n'en fit finalement rien, préférant afficher une petite moue et lui dire, d'une voix où transparaissait la tristesse:

"Pourquoi vous vous intéressez à moi? Je ne suis qu'une stupide gamine que son fiancé a quitté et qui fais tout pour être une lady sans y parvenir! Vous perdez votre temps! Je ne suis pas celle que vous croyez! Je ne suis rien...rien du tout!"

Que répondre à ça? Il sentit au même moment d'autres pensées triste envahir l'endroit. Il ne savait pas qui d'autre pleurait mais, décidément, c'était la soirée. Que des magiciens en plus... Mais bon. Actuellement, il avait d'autres chats à fouetter. L'élémental recentra donc son attention sur la jeune fille éplorée qui se trouvait en face de lui et qui avait ré-enfouit sa tête dans ses bras. Afin de la réconforter, il tendit sa main qui vient au contact de la joue de la demoiselle et il lui redressa délicatement la tête, plongeant son regard dans le sien. Il fit ensuite appel au vent et créa une douce brise tiède qui était là pour sécher les larmes de la magicienne. Puis il dit d'une voix douce, choisissant le tutoiement pour créer un semblant de proximité:

"Je pense que je sais exactement qui tu es, ne t'en fait pas. Je ne suis pas venu te voir pour un quelconque titre de lady ou quoi que ce soit. Même si tu es plus mignonne que certaines prétendues "ladies" qui se trouvent ici... Et si ton fiancé t'a quitté, c'est qu'il ne connaissait sans doute pas ta valeur."