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 Élévation | Chapitre 2, le Symbole

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 28 Déc 2019, 20:18


Après avoir séjourné à Basphel, bien des endroits peuvent vous sembler petit. Là-bas, les bibliothèques se mesurent en étages, les salles de banquet sont prévues pour accueillir des milliers d’étudiants, et on raconte que ses souterrains s’enfoncent indéfiniment. L’essentiel de ce gigantisme est créé magiquement, car l’île en elle-même fait la taille d’une petite ville. Pourtant Eerah venait de se matérialiser au milieu d’un hall qui aurait pu contenir le château entier. Son plafond disparaissait derrière une nappe de nuages blancs, et le mur du fond était perdu dans une brume bleutée. Des piliers que cinquante hommes n’auraient pu enserrer s’ils s’étaient tenus par la main étaient dressés régulièrement, et une lumière matinale filtrait à travers des vitraux impossiblement grands. D’innombrables scènes de batailles, d’ascensions et d’actes héroïques entremêlés y étaient représentés avec des centaines de millions de fragments de verre colorés ; avec une finesse surnaturelle. Chaque fois qu’il laissait son regard glisser sur l’un d’entre eux, il ne parvenait jamais à le retrouver après l’avoir quitté des yeux. Le vitrail semblait muter chaque fois qu’on ne le regardait pas, et connaissant ceux qui avaient probablement érigé l’endroit, il y avait de fortes chances pour que ça soit effectivement le cas. Le sol était uniforme, constitué d’une matière brillante, lisse et translucide, comme du verre ; pourtant il n’était posé sur rien. Aussi loin que l’on pouvait voir, il n’y avait rien que du verre, si bien que les murs du hall semblaient s’enfoncer lentement dans un infini sombre. Difficile de dire si les éclats lumineux qu’il voyait étinceler de manière intermittente étaient de minuscules étoiles dans le noir, ou de simples reflets sur le sol.

Il marcha longtemps, et lorsqu’il en eut assez, il vola. C’était comme traverser un désert, mais le terrain ne variait jamais, le soleil n’avançait pas dans le ciel. Il n’y avait pas de vent, pas de bruit, que l’écho de ses pas, puis le froissement de ses ailes. Rien ne bougeait à part son propre reflet au sol, si bien que le Roi habilla bientôt les environs d’illusions simples, des formes humaines discutant, le murmure rassurant d’une église. Pour autant, rien de tangible à l’horizon. Il était incapable d’estimer combien de temps déjà s’était écoulé. Une heure, un jour, un mois – pour autant que le temps ait court dans cet endroit. L’étranger ne l’avait pas suivi, ou peut-être n’avait-il pas l’intention de s’imposer la marche. Peut-être était-ce encore une épreuve dont on avait malencontreusement oublié de lui préciser les règles.

Le temps passa et il s’ennuya des mirages, alors il les fit disparaitre. Le silence lui allait tout aussi bien. Bientôt, voler l’ennuya alors il retourna au sol. Quand il fut ennuyé de marcher, il s’arrêta, et décida qu’il était arrivé. Et c’est à ce moment que quelqu’un s’éclaircit la gorge dans son dos. Il pivota sur lui-même, et se trouva face à une vieille femme assise à un bureau. C’était l’un de ces vieux secrétaires à tiroirs qui pullulaient à l’époque de la reine Aya, et qu’il avait fait remplacer par de bonnes tables en chêne simple, qui ornaient avec beaucoup plus de sobriété les salles de lectures de la Grande Bibliothèque. Un visage ridé en dépassait à peine, et une paire d’yeux plissés – grossis par des verres de lunette épais comme le pouce – l’observait avec une impatience mêlée de suspicion. Ses cheveux gris poivre étaient tiré en un chignon sévère dont on aurait dit qu’il venait d’affronter un vent violent : elle avait l’air débraillé de la vieillesse qui n’a plus le temps ni l’envie de se soucier de ce genre de détails.

— « Et bien approchez, enfin ! Roooh… »

Le Déchu leva un sourcil mais s’avança jusqu’à se trouver devant le bureau. Elle jouait de ses doigts noueux et déformés sur un grand livre de compte, le dos courbé. Sa lèvre inférieure remuait en permanence, comme si elle marmonnait et mâchouillait à la fois, mais ses grands yeux noisette ne l’avaient pas quitté un seul instant. Quand il fut suffisamment proche, elle lâcha une exclamation agacée et ouvrit brusquement un tiroir à classement. Elle fourragea pendant un moment en échappant de temps à autre un commentaire incompréhensible, et finit enfin par en tirer un large tome relié qu’elle posa lourdement sur la table. Puis en s’humectant le doigt, elle commença à passer une page après l’autre, avec une lenteur exaspérante. Eerah ne s’en formalisait pourtant pas. Il avait connu et connaitrait pire, d’autant qu’il n’avait jamais su se départir d’une certaine crainte envers les vieilles personnes, comme si elles avaient toujours un moyen de vous embarrasser. Lorsqu’elle arriva enfin à trouver ce qu’elle cherchait, elle posa lourdement son doigt au milieu du papier.

— « Vous êtes Mickaël ? »
— « Non. »
— « Ah. Bon. »

Elle referma sèchement le livre, ouvrit son tiroir en s’y reprenant à deux fois, et l’y rangea avant de redresser ses lunettes, et de tirer une autre poignée. Le Déchu fit bascula son poids d’une jambe sur l’autre, et joignit ses mains sur le comptoir, retenant de toutes ses forces un soupir éreinté.

850 mots.


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Eerah
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◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Dim 29 Déc 2019, 12:24


Le Déchu se leva en s’étirant ; une fine poussière tomba de ses cheveux lorsqu’il se redressa. Il se gratta la joue, mesurant au jugé la longueur de sa barbe, son seul véritable indicateur du temps qui s’écoulait dans ce lieu immobile. Et elle avait poussé, il n’y avait aucun doute à ce sujet : son bouc lui effleurait la poitrine même lorsqu’il gardait le menton levé. La vieille dame était toujours au travail, elle grommelait toujours avec agacement, et elle ne levait toujours pas les yeux de son bureau. Il n’avait pas su lui arracher le moindre renseignement, même pas son nom. Mais il savait qu’il devait rester là, à attendre. S’ils comptaient attester de sa patience, ils allaient en avoir pour leurs frais. Non loin du secrétaire usé, il s’était aménagé un petit camp. Il avait réduit un cercle de verre à l’état de sable, et c’est là qu’il dormait ; c’était du grand luxe comparé au sol nu, et dès que la fatigue se faisait sentir, il allait s’y rouler en chien de fusil. Il n’avait pas ressenti la faim depuis des jours, c’était ça de moins à se préoccuper, mais parfois la pensée d’un morceau de pain chaud le mettait à la torture, la salive emplissait sa bouche comme un poison, et il déglutissait avant de songer à autre chose. Il n’avait rien à faire de ses journées, alors il s’étendait dans son nid et observait les vitraux. Parfois, il reconnaissait des morceaux de sa vie, mais le plus souvent, il assistait aux petites victoires d’inconnus, avec un engouement qui allait croissant chaque « jour ».

Au bout d’un long moment, il commença à parler à la vieille femme, il commentait à voix haute ses découvertes. Elle avait commencé par lui répliquer d’une voix acerbe que ça ne l’intéressait pas, mais il n’y avait pas prêté attention et elle avait cessé de lui répondre complètement. Eerah n’attendait pas de conversation de sa part, mais entendre sa propre voix permettait d’habiller le silence et de passer le temps. De temps à autre, elle le faisait se lever pour s’approcher.

— « Vous êtes Alfeïm ? »
— « Non. »
— « Rooooh… »

Il lui avait mentionné plusieurs fois son nom et la raison probable de sa présence, mais elle n’en avait cure. Elle l’ignorait proprement et simplement, avant de continuer sa routine monotone. Une fois et une seule fois, il s’était relevé avec la volonté de la tuer et de chercher à sa place. Lorsqu’il s’était redressé, elle n’était plus là. Il avait fallu cinq de ses jours pour qu’elle apparaisse de nouveau, et il était persuadé qu’elle avait repris sa recherche depuis le début. Alors il avait banni toute idée d’y couper, et maintenant il attendait simplement.

Lorsque sa mue arriva, il resta blotti dans le sable, tremblant, les gouttes de sueur qui roulait de son front aspirées par la poussière de verre. Ses plumes tombèrent et elles firent une excellente addition à son lit de fortune. Quand il se remit, ses cernes avaient disparues et il avait pris une décision importante. Il lui fallut plusieurs longues journées pour créer une illusion qui parviendrait à le convaincre lui-même, et il y mit tout son cœur et toute son imagination. D’abord, il créa un horizon, un ciel et une vallée, il la fit verdoyante et caressée par le vent, dotée d’une météo changeante. Un cycle de cinq saisons bien distinctes s’y déroulait en permanence. Une saison froide et neigeuse, une saison de récolte et de pluies, une saison de calme, de jeu et de fête, aux nuits chaudes et au soleil de plomb ; une saison de repos, de froid et de vent, et une saison rêveuse. Lors de cette dernière, le ciel se teintait d’un rose pâle, la terre se mettait à onduler doucement, et le jour et la nuit se mêlaient en un amalgame d’aurore fraîche et de crépuscule enfiévré.

Il y construit un village, une petite bourgade de campagne avec un clocher, une école, un marché et des fermes à céréales ; une forêt, qui faisait le tour de son domaine et qui abritait un gibier abondant et une flore diverse et variée. Il traça une rivière et la fit traverser la ville, puis la remplit de poissons argentés à la chair tendre, et de petits batraciens immangeables aux couleurs éclatantes. Quand vint le temps de peupler sa terre, il choisit des visages amis, reconnaissables entre mille, et il leur donna à chacun une maison et un métier. Ses Vincidi étaient maintenant cuisinier, paysan, boucher, chasseur, ou marchand. Sa préférée c’était Erza, la chasseresse. Ils partageaient une copie conforme de sa maison sur le Domaine Royal, et elle partait le matin chercher des proies à sa mesure, des dragons et des manticores, des griffons qu’elle attrapait à main nue. Il la voyait revenir en tenant un ours par l’oreille, le sermonnant d’avoir voulu faire le malin. Rien ne pouvait le rendre plus heureux que de l’imaginer invincible et heureuse, les avant-bras couverts de sang, un sourire carnassier sur le visage. Ce fut le début d’une longue époque pendant laquelle il oublia le hall aux vitraux et la vieille dame, la délaissant dans une cabane au fond des bois, pour s’adonner à la vie calme qu’il n’avait jamais pu avoir.

884 mots.


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Eerah
Dim 29 Déc 2019, 15:35



— « Ça va mieux ? »
— « Beaucoup mieux, merci. »

Eerah sortait à peine de sa cent-unième mue depuis qu’ils étaient installés dans la vallée d’Urd. Comme d’habitude, les derniers jours avaient été éprouvants, mais il avait une jambe trainante depuis bientôt deux ans à cause d’une capture de dragon-tortue qui avait mal tourné, et il pouvait maintenant sauter et courir comme si ça n’était jamais arrivé. La Réprouvé l’avait veillé jour et nuit, sentinelle immuable, et maintenant elle lui adressait un sourire qu’il ne connaissait que trop bien. Elle se mit soudain à courir, et franchit le petit portail de leur maison d’un bond, en riant. Sans hésiter, il rugit d’une indignation théâtrale, et se mit en chasse. Il n’y avait rien de semblable aux jours qui suivaient une fin de mue. Il se sentait invincible. Son corps était propre de tout mal, chaque muscle répondait à la perfection à ses attentes. Il bondit avec aisance au-dessus de la clôture, et commença à sprinter derrière sa femme. Elle n’avait pas l’intention de le ménager, et il n’arriva à la rattraper qu’une fois dans les bois, et après qu’elle ne l’ait décidé. D’un baiser, elle l’attira jusqu’à une clairière connue d’eux seuls, où ils profitèrent pleinement de sa vigueur retrouvée. Le soleil tombait sur la saison chaude, et dès demain, le ciel se teinterai des couleurs de l’époque de la terre mouvante. Il fallait qu’ils rentrent dès maintenant au village pour sécuriser les attaches des bâtiments. Là-bas, Erza officiait peu ou prou comme la dirigeante de l’endroit ; le Déchu, lui, avait écarté de lui toute responsabilité politique. À la place, il s’était tourné vers un métier calme de soin et de solitude. Il s’occupait des enclos de Wëltpuffs depuis qu’il était arrivé, et les bêtes laineuses le lui rendaient bien. Le cheptel atteignait maintenant la centaine d’individus, répartis entre trois enclos d’une taille plus que raisonnable. C’était sa fierté et l’héritage qu’il confierait à ses descendants lorsque lui et sa femme décideraient d’en avoir ; c’était l’aboutissement de tout ce qu’il aimait faire, et sa récompense pour une vie au service de son peuple.

Peu après les festivités du soir – un long repas célébré en communauté pour fêter l’arrivée des jours de fantaisie – il laissa ses compagnons avec un signe de main, embrassa la Réprouvée, et se dirigea d’un pas rendu prudent par l’alcool vers sa bergerie. Les trois lunes étaient pleines, la prairie baignait dans une lueur grise ; ils étaient là, pressés les uns contre les autres à l’approche de la nuit, leur masse imposante comme un oreiller phénoménal. L’ancien roi alla s’appuyer sur la barrière, un sourire aux lèvres, et couva du regard ses protégés. Deux semaines auparavant, il avait aidé ses deux plus grandes femelles à mettre à bas, et déjà les petits se couvraient d’un duvet annonciateur d’une belle laine. Chez ces paisibles ruminants, la majorité des individus sont mâles ; ils passent leur vie à paître autour d’une femelle, et les harems ainsi constitués peuvent compter jusqu’à quinze individus. Lorsqu’un Wëltpuff nait, il se cherche un harem, ou en constitue un autour de lui, et y demeure jusqu’à la fin de sa vie : l’espèce étant particulièrement paresseuse, c’est ce que l’évolution aura trouvé de mieux pour garantir qu’aux époques de reproduction, au moins l’un des mâles soit suffisamment motivé pour s’accoupler. Les femelles, plus grosses et plus actives, sont donc très recherchées, car dotées de la force et de l’entrain qui fait défaut à leurs partenaires. Dans son élevage, elles étaient également différentiables par le ruban vert entortillé autour de leurs cornes. L’une d’entre elles était justement proche. Pas encore tout à fait endormie, elle s’extirpa de son harem avec un saut élégant, et retomba lentement à côté de lui. Du bout des doigts, il caressa le sommet de son crâne duveteux. Ses pupilles rectangulaires étaient dirigées vers lui, et il était persuadé d’y lire un certain amour dont il s’enorgueillissait. Il s’éloigna et pris le chemin de sa ferme, en sifflotant.

Le lendemain, Eerah s’extirpa des draps au son de la voix d’un gamin qui le hélait depuis la cour. Il repoussa doucement la jambe nue d’Erza, à moitié avachie sur lui, et descendit.

— « C’est la sorcière des bois, m’sieur Eerah, elle veut vous parler, même que. »
— « Merci Timmy, retourne aider ta mère, maintenant. »

L’enfant s’éclipsa et le Déchu s’éleva doucement dans le ciel, il prit la direction de la forêt. De temps à autres, la vieille femme qui y vivait le faisait mander. Elle bégayait un prénom, il secouait la tête et s’en allait. C’était une routine qu’il ne s’expliquait pas, mais elle avait lieu à intervalle régulier, et il avait convenu de s’y plier. Elle habitait une bicoque à l’aspect délabré, dans un coin du bois que personne ne fréquentait. On y trouvait rien, ni plantes ni animal, seulement du sable et des arbres décharnés. Comme d’habitude, il allait expédier ça, et retournerait réveiller sa femme de la façon qu’elle préférait. Il poussa la porte branlante de la cabane, et elle s’effondra dans un craquement avant de tomber en poussière. Il n’y prêta aucune attention. La vieille sorcière était là, devant son bureau. Elle redressa la tête, et le fit approcher.

— « Vous êtes Eerah ? »

La surprise faillit le faire hoqueter. Il se pencha vivement sur le comptoir.

— « Oui ! Oui, c’est ça, c’est moi ! »
— « Ah, bien, très bien. Vous allez saisir votre symbole ici, et signer. »
— « Mon symbole ? »

Elle le regarda par-dessus ses verres comme s’il était demeuré.

— « Vous êtes bien là pour votre ascension, oui ou non ? »
— « C’est ce que j’imagine, oui, mais on ne m’a pas… »
— « C’est simple. » le coupa-t-elle. « Il y a des Ætheri pour tout. La Guerre, la Justice, la Passion. Vous choisissez un symbole et vous signez, j’ai encore des rendez-vous après vous, mon bon monsieur. »
— « Et c’est tout ? Je dis n’importe quoi, et pour le reste de l’éternité, ça sera mon symbole et ma raison d’être ? Vous ne trouvez pas ça un peu précipité ? »
— « Mon garçon, si vous n’avez pas compris que tout ça est une allégorie et que je ne suis pas réellement une vieille dame qui vous a fait patienter pendant quatre siècles, vous êtes un crétin. »

Il lui jeta un regard noir et lui arracha le porte document des mains. Du bout d’une plume noir, il traça son choix en lettres élégantes, et signa rapidement d’un geste vif de la main.

— « Vous avez toujours eu une manière très désagréable de présenter les choses. »
— « Alors… » reprit-elle en l’ignorant superbement. « Æther des Bergers et des Wëltpuffs ? »
— « C’est ça. »

Un tampon doré apparu de nulle part, et elle l’abattit avec tant de force sur le document que le sol de verre se fractura, et il commença à tomber dans le noir, accompagné par le rire mauvais d’une vieille femme.

1176 mots.


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