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 Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves | Libre

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Jeu 26 Déc 2019, 19:26

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But : Utilisation de « la Valse Créatrice » au Lac Bleu, pendant un match d'Alyos entre étudiants
Partenaire : Aleran et ???

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Allez viens ! C'est juste histoire de marquer le coup ! » Son collègue leva les yeux au ciel pour démontrer son désaccord, incapable de contenir cependant l'enthousiasme du jeune Magicien, il traîna les pieds à sa suite en grognant un semblant d'excuse pour s'enfuir de cette situation piège. Tous justes diplômés, un petit groupe voulait organiser une sorte de passation en jouant une partie de sport avec les promotions des années précédentes, un genre de tournoi pour marquer la nouvelle vie des anciens étudiants et leur permettre de passer la main aux plus jeunes sur des problèmes de taille, comme par exemple, la liste des meilleurs bars des environs, ou encore les dates précises des fêtes traditionnelles à perpétuer. Mais cela concernait aussi des choses plus sérieuses comme des conseils à donner aux nouveaux élèves arrivants, des livres de classe à donner ou à vendre d'occasions, des astuces à échanger pour tel ou tel cours, ou pour amadouer et supporter tel ou tel professeur. Les élèves pourront discuter entre chaque partie de leurs équipes, dans les tribunes du spectacle, ou carrément après le tournoi, à la fin de l'après-midi. La participation était libre et des anciens élèves depuis longtemps diplômés pouvaient même revenir jouer. Des équipes avaient été tirées au sort, en mélangeant bien sûr tous les niveaux afin que cela soit équitable, puis une feuille de route pour chaque équipe avait été déterminée. C'est ainsi qu'Ignatius et Hypolite se voyaient jouer parmi les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants, puis les Archimages en Guimauves... Autant dire que les noms des équipes laissaient à désirer, tout comme les brassards de couleurs que devaient porter au bras droit chaque joueur, sur lesquels étaient gravés le nom de l'équipe et un logo fantasque. Celui des Dragons en Mousse avait été dessiné par Ignatius. Personne n'osait lui dire que c'était moche, et que cela ne ressemblait absolument pas à Elios, le Grand Dragon d'Edwina.

Le tournoi utilisait les infrastructures et l'environnement des Palais de Coelya, notamment la piscine olympique et couverte puisque le lac était gelé, mais aussi une grande place dégagée à l'entrée du Palais ainsi qu'une rivière qui courrait près du village pour venir se jeter dans le lac et avait été dégelée spécialement pour la course. La première partie était donc un match d'Alyos, la seconde une course en équipe de Lam Ekya sur le lac, et la troisième une course aquatique d'Ublys. Aucun des résultats n'influenceraient les classements sportifs déjà en cours au sein de l'université, puisqu'il s'agissait avant tout de fêter la fin ou le début des études pour une partie des étudiants, ainsi que d'offrir un divertissement aux habitants du village et aux familles intéressées par le tournoi.  

Hypolite, pas très motivé au départ, avait fini par arrêter de grogner après qu'Ignatius lui ait rappelé l'utilité des réussite sportive dans le succès auprès de la gente féminine étudiante et magicienne.... Étrangement, le blondinet avait drastiquement changé de comportement pour se mettre à participer activement aux préparations. Ignatius quant à lui, méditait sur son départ proche du Palais. Il avait passé tant d'années ici qu'il ne pouvait tout à faire se faire à l'idée que tout était terminé. Le Magicien accrocha soigneusement son brassard bleu. « Il est magnifique, n'est-ce-pas ? L'Impératrice même en serait ravie... » Hypolite fit les gros yeux. « Oh, oui, certainement. » mentit-il avec un sourire hypocrite. « Allons rejoindre notre équipe dans la cours ! Je n'ai même pas regardé sur le papier avec qui nous étions tombés... » Le blond haussa les épaules. « Moi si, et je ne les connais pas. Nous sommes les seuls en dernière année, les autres doivent être plus jeunes. » Quoique certains noms lui disaient quand même quelque chose, comme cet Aleran par exemple. « Ah oui ! Eh bien j'espère qu'ils ont la forme ! Je compte bien gagner, ou au moins perdre avec tous les honneurs ! » Ils éclatèrent de rire en franchissant les couloirs du labyrinthe qu'étaient l'université magicienne. Le tournoi n'ayant pas la vocation d'être professionnel, aucunes des équipes n'avaient pu s'entraîner entre elles et la surprise sera générale. Elles disposaient quand même de quelques heures avant le début de la première partie, pour se rencontrer et se mettre d'accord sur des stratégies... « Bonjour ! » scanda le Comte lorsqu'ils eurent rejoint le périmètre réservé aux Dragons en mousse. « Oh, salut Aleran ! »


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Jil
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Jil
Ven 27 Déc 2019, 23:29


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— « En avant les filles ! Est-ce que vous êtes contentes ? »

Quelques timides « Oui ! » se firent difficilement entendre au-dessus du bruit des Wëltpuffs qui bêlaient d’indignation alors qu’on les faisait monter dans les barques flottantes. Le convoi était sur le départ, mais toutes les Puff-puff Gueurles étaient déjà installées sur leurs sièges confortables. Jil posa les poings sur les hanches, et reprit de plus belle :

— « Est-ce que vous êtes contentes ?! »

Cette fois, presque toutes répondirent, mais avec retenue, et en jetant aux alentours des regards gênés. Les gardes qui se tenaient là avaient le sourire aux lèvres. Comme à chaque fois qu’elles devaient se déplacer, elles le faisaient en tenue, et tâchaient de fournir un spectacle convenable dans les villages que le convoi traversait. Mais cette année, l’équipe accueillait beaucoup de nouvelles, et c’était leur première représentation en dehors d’Avalon ; la pression était au rendez-vous, mais Jil entendait bien les décoincer le plus rapidement possible. Il en allait de leur réputation – mais c’était surtout plus drôle comme ça.

— « Les cocottes, va falloir se réveiller, j’ai entendu un Wëltpuff bailler. Est-ce que vous êtes CONTENTES ?! »
— « OUIII ! »

Cette fois la réponse avait été claire et unanime, et la rousse frappa dans ses mains avec satisfaction. La saison des récoltes débutait à peine en terres Déchues, elles portaient donc leur uniforme printanier. Il était constitué d’une jupe plissée presque entièrement noire, à l’exception du numéro de la Gueurle et d’une bande couleur vert pomme au bas de la jupe, qui s’arrêtait à mi-cuisse. En dessous, de grandes chaussettes montantes sur les mollets, enfoncées dans des bottes de cuir à boucle. Leur haut était aussi peu habillé que le reste de la tenue, et couvrait à peine leurs poitrines en dévoilant largement leur ventre. Chacune avait également deux pompons de laine émeraude, et un béret noir. Les cheveux flamboyant de la Lyrienne et ses yeux olive s’accordaient à la perfection avec le thème de la saison ; elle passa devant chaque membre de l’équipe en leur faisant un petit discours de départ.

— « Les copines, cette fois, ce n’est pas à Basphel que nous nous rendons, mais en terres Magiciennes, aux Palais de Coeya ! Il s’y tient une fête sportive traditionnelle, destinée aux nouveaux arrivants et aux derniers diplômés. C’est notre public idéal, ils auront les yeux rivés sur vous, alors il va falloir vous donner à fond ! Par contre, c’est pas chez nous, alors allez-y mollo sur ceux que vous ramènerez dans vos chambres : vous vous souvenez de ce qu’on a étudié, c’est mal vu de monter au-dessus de trois. »

Elle était remontée comme une horloge, et sa bonne humeur était contagieuse ; là où elle passait, les Puff-puff Gueurles la regardaient avec un large sourire. Il était effectivement de coutume pour ces danseuses de faire parvenir un peu de la culture Déchue là où elles se rendaient pour encourager des équipes sportives ou promouvoir des évènements ; évidemment, on les recrutait en connaissance de cause et il était rare d’aller effectuer des représentations chez les Anges, ou chez les Ygdrae. Les Magiciens, eux, étaient ce qu’on pouvait trouver de plus tangent à la limite des prudes et des coincés. Alors un spectacle chez eux, c’était une occasion bien particulière qu’il fallait aborder avec « doigté ». Le problème principal résidant dans la compréhension de chacune des membres de l’équipe du terme « doigté ». Jil était fière de sa petite assemblée. L’équipe C avait toujours, sous ses instructions, eu d’excellents résultats. Les pourboires étaient fréquents, et elles avaient le plus haut taux de demande sur les trois dernières années. Le départ de deux de leurs meilleurs éléments avait été un coup dur, mais c’était l’occasion parfaite pour asseoir la réputation de cette nouvelle troupe. Elle avait toute confiance en ses nouvelles recrues. Le conducteur du convoi donna du sifflet lorsque tous les Wëltpuffs furent montés, et sans un bruit, les barques flottantes se mirent à avancer dans la grande rue. Alors que la foule s’amassait petit à petit, l’orchestre à bord du véhicule derrière eux se mit à donner du tambour et des cuivres.

— « Et c’est à nous ! On y va, on se donne à fond ! Vous êtes belles, vous êtes bonnes, MONTREZ-LEUR ! 1-2-3 et 5 et 6 ! A-V-A-L-O-N ! Avalon, c’est chez moi ! Avalon c’est ma maison, alors toutes en chœur, AVALONS ! »

Cette année-là, il fallut s’y reprendre à plusieurs fois pour que le convoi quitte la ville, car les Gueurles de l’équipe C, menées par une rousse exaltée, s’échappèrent par trois fois de leur véhicule pour aller danser au milieu dans la foule.

776 mots.


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Lyz'Sahale'Erz
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Jeu 16 Jan 2020, 22:26

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Les dragons en mousse

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Kaaaahl ! » Je faisais les cent pas devant la porte du Magicien. « Allez viens ! On va être en retard ! » Il ne m’avait jamais dit oui mais, dans ma tête, la petite moue qu’il avait faite lorsque je le lui avais demandé voulait forcément dire oui. Qui pouvait refuser d’aller voir un match d’Alyos ? Surtout que j’allais jouer. J’étais excitée comme une puce. Il fallait que je me dépêche pour aller au ponton qui me mènerait de Caelum au Lac Bleu. Ça me fascinait complètement. « Kaaaaahhl ! » Il avait essayé de me faire comprendre mille fois qu’il fallait que je le vouvoie mais j’étais un peu bête et oubliais tout le temps. J’avais tellement envie qu’on devienne proches que je brûlais toutes les étapes de bienséance. Si j’avais eu plus de jugeote, j’aurais sans doute remarqué qu’il me fuyait comme la peste. Seulement, je ne remarquais rien. Pour moi, il était simplement très occupé. Gustine n’osait pas m’avouer la vérité. Elle me trouvait attendrissante au fond, même si elle se questionnait sur mes motivations. Avais-je plutôt le profil de la petite sœur collante ou celui de l’amoureuse fantasque totalement aveugle de la non-réciprocité de ses sentiments ? Difficile à dire. Je crois que je ne me posais pas du tout cette question. Dans ma tête, il n’y avait que très peu de place pour une réflexion approfondie. J’étais tombée sur Kaahl lorsque j’étais apparue et, depuis, je faisais ce qu’il me disait. Je voulais le voir, souvent ! Tout le temps, en fait !

N’y tenant plus, j’abattis ma main sur la porte. « Aïe ! » fis-je en la retirant avec la rapidité de la douleur. Je secouai cette dernière, tout en sentant les larmes me monter aux yeux. Comme je n’obtenais toujours pas de réponse, je finis par actionner la poignée et par entrer. Il n’avait pas fermé à clef. À l’intérieur de la chambre, tout était parfaitement rangé. Il n’y avait aucune trace de Kaahl. « Huuuuuum… » fis-je en regardant à droite et à gauche. « Ah ! » J’allais vers le lit et me mis à quatre pattes pour regarder en dessous. « Pas là… » J’étais pourtant sûre de l’avoir vu entrer là. J’étais devant la porte depuis. Il n’avait pas pu sortir. Je me redressai et me dirigeai vers la penderie. J’ouvris la porte et déplaçai les chemises pour voir s’il n’était pas là. « Kaahl ? » demandai-je. C’était amusant, j’avais l’impression de jouer à cache-cache. Ce que je ne savais pas c’est qu’il était actuellement invisible et en train de grincer des dents. J’avais dérangé ses vêtements et mes chaussures n’étaient pas spécialement propres, de quoi lui donner quelques envies d’assassinat. La bêtise fait faire beaucoup de choses stupides. Je me mis donc à fouiller absolument partout, même dans des endroits où il n’aurait jamais pu se trouver. C’était impression, cette façon dont il pliait ses vêtements, à la verticale et roulés. C’était presque mignon. Tout était rangé par couleur. Je mis mon nez dans les hauts. Ça sentait le frais. Je fis le tour, défis les draps de son lit en prenant une expression triomphante. « Ha ha ! » m’exclamai-je. Il n’était pas là. Je soupirai, mon souffle vers le haut faisant voleter l’une des mèches de mes cheveux. « Bon… Il a dû partir devant. Ce que je vais faire c’est que je vais y aller et je le retrouverai là-bas. Il a peut-être pas compris ce que je lui ai dit… » Je parlais souvent toute seule.

Je finis par hausser les épaules et par sortir. Je rejoignis un maître des pontons et le laissai me guider vers le passage qui menait au Lac Bleu. C’était bien pratique.

Une fois sur place, je souris. J’étais élève au Sanctuaire de Coelya depuis peu. J’étais beaucoup plus âgée que la plupart des autres élèves et ne suivais pas un cursus normal. C’était plus une sorte de remise à niveau. En réalité, je ne comprenais pas grand-chose. Je dormais en cours la plupart du temps. Je me fatiguais vite. J’étais toujours motivée mais, malheureusement, mon énergie décroissait très vite. « D’accord d’accord, super ! J’ai hâte ! » dis-je après avoir reçu mon brassard des Dragons en Mousse. Je n’allais pas tenir cinq minutes. Pourtant, enthousiaste, je me dirigeai vers les autres joueurs. Je pris la main de l’un d’eux. « Bonjour bonjour, moi c’est Cendre ! » Je fis pareil avec l’autre garçon. « Je suis élève au Sanctuaire. Et vous ? » Je tournai la tête vers les autres gens présents, à la recherche de Kaahl. Généralement, il se repérait de loin, surtout depuis qu’il s’était marié à cette Ange et qu’ils avaient eu pleins d’enfants ensemble. La preuve : le château regorgeait de nourrissons. Si Gustine m’avait certifiée qu’il les avait adoptés, moi j’étais sûre que ce n’était pas la vérité.

822 mots
Je squatte  Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves | Libre 2289842337 Désolé d'avance. Elle est ni intelligente ni utile
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Jeu 05 Mar 2020, 10:10

« ALERANNNNNNNNNN !!!! » - « QUOI QUOI QUOI ?! » Je me réveillais en sursautant de mon lit. Les Palais de Coelya étaient-ils en feu ? Une attaque des sorciers ? Antoine, mon colocataire de chambre, avait ouvert la porte de la chambre en cirant mon prénom. « As-tu as oublié, n’est-ce pas ? » - « Oublié quoi ? » Je ne comprenais pas ce qu’il voulait me dire… Qu’est que j’avais bien pu oublier en ce jour ? L’anniversaire de ma grand-mère, Bellada ? Un examen ? Non, ce n’était pas possible, nous étions en fin de période d’examen. « Franchement, tu as oublié que tu disputais un match d’Alyos contre les Archimages en Guimauves ? » Sur le coup, mon cerveau tournait à plein régime. Puis, une étincelle s’alluma en moi. Je me levais du lit, sur mes deux jambes complètement raides. « Oh par Suris ! J’avais réellement oublié ce match… » - « Ah lalala ! T’es vraiment impossible ! Tu as tellement révisé pour les examens que tu as oubliés ce détail. Je te conseille de te dépêcher, car il y a déjà du monde sur le terrain. Je pense que tu as dix minutes, tout au plus pour te ramener. » Je commençais à courir partout dans la chambre, afin de ma laver, de m’habiller et de manger quelque chose afin de ne pas tomber dans les pommes. Cela ne devait pas être quelque chose qui devait devenir habituelle.

L’Alyos était un sport qui me convenait très bien, car je devais utiliser ma magie, celle de la Valse Créatrice pour marquer des buts ou bien pour protéger mon camp. Cela me permettait de m’entraîner à utiliser ma magie, dans n’importe quelle situation. De plus, ce sport pouvait développer mon corps, à le renforcer et le faire devenir plus fort au fil du temps. Cela remplissait beaucoup d’objectifs pour devenir meilleur. Pour entrer dans l’équipe « des Dragons en mousse », une phase de sélection a été réalisée, il y avait quelques mois. Je m’étais rendue afin de participer à des tournois et d’évaluer les compétences des autres magiciens en tant que joueur. Lors de cette phase de recrutement, j’avais décidé de prendre le poste de Gardien de l’équipe. Le Gardien devait empêcher la balle de rentrer dans les filets par l’équipe adversaire. C’était un poste où il fallait être observateur, calme et de sang-froid. Il fallait analyser toutes les situations possibles et surtout de ne pas se relâcher durant tout le match. Cela peut amener aussi à des situations cocasses, comme se prendre une balle en pleine tête avec une grande force, si vous n’êtes pas concentrés ou bien à être à bout de force, car vous avez trop utilisé de magie. Par Suris, j’espérais que je n’allais pas faire perdre mon équipe en ce jour.

Une fois que j’avais terminé de me préparer, je filais en courant au terrain. J’avais de la chance, car tous les membres n’étaient pas encore là. Je pus me poser quelques secondes afin de me concentrer par les matchs d’aujourd’hui. Dans les équipes, il y avait des joueurs expérimentés d’Alyos, mais surtout des magiciens qui étaient en passe d’être de devenir de grands magiciens. Je n’avais l’habitude de côtoyer ce genre de personnes. En rapport à eux, j’étais vraiment faible en tout point : ma magie n’était pas puissante, ma force n’était pas incroyable, et je ne parlais pas de mon charisme nul… « Rassemblez-vous, nous allons mettre en place une stratégie pour être victorieux. Le match ne commencera pas avant quelques heures, dans tous les cas. » Je me retournais vers Antoine, en lui jetant un regard noir. Il m’avait bien eu… Ce dernier haussa les épaules avant de disparaître dans la foule. Il était vrai que nous devions établir une stratégie d’approche pour remporter la victoire. Une tactique agressive ? Ou bien défensive ? Qui sait ? J’étais nouveau dans l’équipe, donc, ma voix n’avait pas réellement d’intérêt pour ceux qui faisaient ce sport depuis des années. Par contre, j’avais la chance d’écouter les bons conseils des joueurs expérimentés. Je prenais note de ce qu’ils disaient ainsi que des astuces pour mieux utiliser la Valse Créatrice. C’était vraiment intéressant, je n’en perdais aucune miette.

Soudain, une personne me salua. Je me retournais et je découvrais que c’était le Comte Worth, l’arrière-arrière petits fils de Bellada Ward. Nous étions de loin des cousins, à ce que j’avais compris. « Bonjour Monsieur le Comte ! » C’était la première fois que je le rencontrais réellement. Bien sûr, je l’avais déjà aperçue lors du Bal des douze lunes à Caelum. C’était un homme grand et fin, avec une peau assez brunie. Il possède une belle moustache, qui était fortement entretenu tous les jours. Je m’imaginais avec une moustache, comme le Comte… Je n’étais pas sûr que cela m’y irait… « Je ne vous imaginais pas venir aujourd’hui au match d’Alyos. Je suis heureux de vous voir dans notre équipe, surtout que les Archimages en Guimauves ne sont pas du genre à se laisser faire. » La réunion allait commencer afin d’établir la stratégie, mais aussi pour faire le compte des membres pour ce match. Puis, une jeune femme me prit la main doucement en se présentant. Je remarquais qu’elle avait un brassard à l’effigie de l’équipe des Dragons en mousse. La jeune femme aux cheveux blonds se nommait Cendré. « Ah bonjour Mademoiselle… Je m’appelle Aleran. Ravie de vous rencontrer ! Je suis aussi étudiant en fin de cycle aux Palais. Vous êtes présente pour voir le match ? » Il semblait avoir beaucoup de monde pour ce tournoi. La pression allait être présente.

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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Jeu 12 Mar 2020, 19:47


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Provenance inconnue

Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves

Ignatius, Jil, Cendre & Aleran


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Et gnagnagna ! Blablabla ! Lalali lalalou ! Peuh ! Mais par Suris, tu ne t’arrêtes donc jamais de parler ! » - « … comprenait pas comment son chien avait pu manger son fils. Tu y crois, toi, hé ? Tout leuh mondeuh sait que les chiens ça mangeuh les vilains enfants. C’est commeuh l’histoire du pitchoun, là, tu sais, le fils du beau-frère du cousin éloigné de tante Mathilda ? Enfing j’ai essayé d’expliquer tout ça à la dameuh, et je lui ai parlé de je sais plus quoi, aussi-euh, peut-êtreuh de la collection d’oignons de mon collègueuh Stratos, je ne sais plus euh. Brefeuh, elle était pas contenteuh du tout-euh. Alors bon elle a voulu m’attaquer-euh avec un rouleau à tapisserie-euh – tu le dis pas à maman, heing, sinong elle va s’inquiéter poureuh rien –, heureusement je suis assez vifeuh- » - « Ulrich ! » - « Hum ? » - « Quand est-ce qu’on arrive ? J’en peux plus ! Je m’en fiche de ses histoires de chiens qui mangent des enfants et de dames qui le menacent, moi je veux voir les matchs ! Enfin, les sportifs… surtout. » roucoula-t-elle. Watsiam sembla enfin se raccrocher à la conversation – il avait sans doute terminé son histoire. « Mais pourquoi tu veux voir les soutifeuh ? Tout seul ça sert à rien… enfing je crois que papa s’intéresseuh surtout aux… patchs ? » Cornélia poussa un grognement et Ulrich pouffa. « T’as raison, Watsi, un soutif tout seul, ça sert pas à grand-chose. Enfin, si tu veux mon avis, ça sert pas à grand-chose tout court. » Un sourire amusé barrait sa bouche. L’air rêveur, il ajouta : « Ça doit être pour ça que les Puff-Puff Gueurles n’en mettent pas. » - « Ulrich ! » - « Quoi ? Tu n’as jamais vu comment leur sei- » poursuivit-il d’un ton provoquant avant d’être interrompu. « Mais arrête ! Vous êtes infernaux tous les deux ! » Le sourire de leur cousin s’étira. Il tourna la tête vers le détective en herbe, qui lui rendit une expression joyeuse. « Bon, ça va, on arrive dans quelques minutes, tu n’auras bientôt plus à supporter nos ignobles personnes, et tu pourras baver de façon discontinue sur les joueurs. » - « Eviteuh quand même, heing, c’est pas très poli et après ça glisseuh, ils pourraient tomber. » - « C’est tout le point, que ça glisse ! » Cornélia leva les yeux au ciel et croisa les bras. Watsiam ne comprenait pas une once des sous-entendus graveleux de son cousin, et c’était tant mieux, puisque comme sa mère le répétait souvent : « ceux qui sont tendus ne sont pas heureux ». Et Watsiam, ça, pour sûr, il était heureux. Il l’aurait été encore plus si Sherlokaj avait pu être présent. Mais dans l’envie, on ne peut pas tout savoir.

Ulrich avait étudié aux Palais de Coelya, et Cornélia y poursuivait sa scolarité. L’enquêteur avait écourté ses études pour se consacrer à sa carrière. Lorsqu’ils arrivèrent sur les lieux du tournoi sportif, l’adolescente se mit à pousser de petits cris excités. « Han ! Le Comte Worth ! » - « Quoi ? Tu fantasmes sur ce… lui ? » Le mépris filtrait à travers l’intonation du Magicien. « Il est charmant. » - « Ce n’est pas ce que dit sa réputation. Fêtard, alcoolique, tombeur, irrespectueux… ça fait beaucoup de vilains quolibets pour une seule personne, si tu veux mon avis. » La blonde lui jeta un regard en biais, puis haussa les épaules. « Vous croyez que je peux être arbitreuh ? » intervint Watsiam, les yeux brillant d’une excitation mal contenue. « Savoir qui a gagné est une enquêteuh à la hauteureuh de ma grandeureuh ! » - « Je ne sais pas. Il y en a sûrement déjà un. Tu devrais demander à- » - « Pourquoi on ne demande pas directement aux joueurs, hein ? » Cornélia attrapa son frère et son cousin – qui commençait à se demander pourquoi il avait accepté d’accompagner ces deux énergumènes – par le bras et se dirigea vers l’une des fines équipes. « Excusez-moi ! » Comme les visages se tournaient vers eux, elle demanda : « Bonjour. Mon frère, Watsiam, aimerait savoir si vous avez déjà un arbitre ? Si c’est le cas, est-ce qu’il peut l’assister ? » L’intéressé, jusqu’ici souriant, fronça les sourcils. Comment ça, assister ? Non, il voulait tenir ce rôle ! Réunir des preuves – des points – et trouver un criminel – désigner un gagnant –, c’était son domaine d’expertise.

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Message I – 768 mots

Watsiam arrive avec sa sœur, Cornélia (quinze/seize ans), et son cousin, Ulrich (vingt-cinq ans). Vous pouvez jouer Ulrich si vous voulez/avez besoin, mais je préfère garder Cornélia sous le coude <3


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Jeu 26 Mar 2020, 19:16

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Joueurs de la team Dragons en Mousse : Aleran, Ignatius, Cendres
Premier match : Alyos, contre les Archimages en Guimauve

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ignatius flatta sa moustache, un sourire délicat et fin apparaissant sur ses lèvres. « Par tous les diables, nous non plus ne sommes pas du genre à nous laisser faire ! » scanda-t-il. « Je jure devant Suris que nous gagnerons ! » Son ami fronça les sourcils. « Tu jures rien, ça porte malheur ! » corrigea Hypolite, qui réajustait son brassard, avant de détourner toute son attention sur l'arrivée éclatante des Puff-puff Gueurles. « Je n'avais jamais vu autant de... Wëltpuffs... » murmura le jeune blond, soudainement plus heureux qu'un chat devant un bol de lait. Ignatius avait suivi la direction de son regard et abordait le même sourire niais et intéressé. « Avec ça ! On est sûr de gagner ! » La motivation remontait en flèche, ça et autre chose. « Je croyais que tu ne voulais pas être présent pour le tournoi, que j'ai dû te trainer ici. » Ignatius haussa les épaules. « J'ai changé d'avis. » Le comte regarda Aleran. « Eh bien, c'est la dernière fois que je participe à ces matchs avant longtemps, nous sommes à la fin de notre dernière année, Hypolite et moi-même. » Le Magicien regarda alors en direction de la jeune fille qui venait d'arriver avec le brassard de leur équipe. Il baissa de nouveau ses yeux sur la liste des élèves qu'il tenait entre les mains. « Cendre, c'est bien ça ? Bienvenue chez les Dragons en Mousse ! » Petit à petit, les joueurs arrivaient, de divers horizons. Si divers, qu'un énergumène aux cheveux en bataille s'imposa à eux dans un dialecte aussi étrange que bruyant. « Oh. Euh... Je ne sais pas. L'arbitre est un professeur de sport en général, vous pouvez le trouver habillé en jaune. Il doit être en train d'inspecter le terrain. » dit-il en désignant la bonne direction. « Quoi ! C'est monsieur Sensouffle qui fait l'arbitre ? » « Pourquoi ? Tu as des comptes à régler ? » Hypolite se renfrogna pendant que son ami pouffait. « Euh, non... »




Le public était au rendez-vous, ce qui faisait plaisir à voir. Eux et les Gueurles, entre autre. Les deux équipes se saluèrent sur le terrain et le coup d'envoi fût lancé. Ils n'eurent pas la balle tout de suite mais Ignatius avait déjà déterminé  une liste de stratagèmes à mettre en place grâce à la Valse Créatrice pour récupérer le ballon dans leur camp : redimensionner la balle pour qu'elle s'échappe des mains, faire trébucher les joueurs à l'aide d'obstacles, créer des gouttières dans laquelle la balle pouvait glisser. Le gagnant était toujours le plus ingénieux, ou celui qui avait la hargne, au choix.Le défi était de garder suffisamment de concentration et d'endurance pour continuer à faire usage de la magie en pleine course. Ignatius n'était pas le meilleur en magie. Les objets qu'il visualisait ne finissaient jamais comme il les avait imaginé une fois que ses doigts agités donnaient naissance à la réalité. Il avait du mal, notamment avec la notion de troisième dimension, ce qui faisait que ses créations avaient toujours un côté cassé. Pour couronner le tout, son endurance n'était pas miraculeuse, surtout après toutes ces fêtes, bals, repas copieux et beuveries.




Le Magicien souffla difficilement. Il détestait les sports en commun pour une unique raison qui tenait de son habituelle maniaquerie corporelle. C'était toujours la même chose, il était heureux d'exhiber son corps et malheureux de voir sa toilette partir en morceau au fil des efforts fournis. On n'allait pas se le cacher : personne ne ressemblait jamais à rien après un match, sauf les vrais qui étaient nobles et bien éduqués. C'était donc important que sa personne se classe dans cette catégorie. Il se baissa en posant ses mains sur ses jambes, en se demandant s'il n'était pas trop rougi par l'effort, si ses cheveux étaient en ordre, s'il n'avait pas l'air d'un singe, si la sueur ne laissant pas trop de traces sur son v- Bon sang. Ils avaient perdu. P.E.R.D.U. De très peu et les acclamations allaient bon train pour les Dragons en Mousse, mais cela ne changeait rien aux yeux du mage, blessé dans son immense égo. « Tu vois !! Je t'avais dis de pas jurer ! » s'écria Hypolite, les cheveux en bataille. « Quoi ! Tu oses m'accuser ! C'est toi qui a raté la balle ! » Les deux jeunes hommes se traitèrent de tous les noms avant de reprendre contenance alors que, semblerait-il, quelques Gueurles s'approchaient de l'équipe.


Watsiam jouera le PNJ de l'arbitre du coup et Jil se trouve parmi les spectateurs 8D Les autres vous pouvez jouer les PNJ de l'équipe et ceux de l'équipe adverses si ça vous tente. Personnellement je préfère me concentrer sur les conversations entre chaque match et les disputes, d'où mes ellipses !

C'est Jil qui a tiré au sort que nous perdions, remerciez-tous Jil.  nastae

Pour que ça tombe pas dans les limbes de l'oubli, je vous laisse jusqu'au 12 avril pour reposter au minima une fois, après quoi on passera au match suivant avec le même genre de délai. ^^

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Ven 03 Avr 2020, 11:56

L'équipe devait se rassembler pour définir les tactiques pour gagner contre l'autre équipe. C'était mon premier match en officiel. En même temps, personne ne m'avait jamais invité à ce genre de match... On m'avait demandé à y participer, car le premier gardien était malade depuis quelques jours. Des rumeurs s'étaient propagées dans tous les Palais de Coelya. Ce gardien semblait avoir la terrible maladie, que tout le monde souhaite ne jamais avoir... Le Vaakum. Franchement, je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet. Ce n'était pas plaisant à vivre et surtout que les conséquences n'étaient pas joyeuses non plus. Ce dernier, après avoir vécu pendant des heures en enfer, était condamné à vivre sans la moindre once magique dans le corps. Mais pour le coup, ce homme était malade, mais personne ne savait pas grand chose sur ce qu'il avait. Alors, j'étais là en tant que gardien de remplacement pour ces deux matchs. Je m'étais entraîné pendant des heures, lorsque j'avais du temps devant moi.

La Valse Créatrice était un pouvoir compliqué à maîtriser, si nous ne prenions pas le temps de le découvrir. Ce pouvoir racial n'était pas aussi facile qu'une transformation en animal ou bien comprendre le fonctionnement du pouvoir d'invisibilité. J'arrivais à faire de petites transformations, avec des pièces simples et quotidiens, comme des chaises, du papier. Une fois, j'avais essayé de transformer une grande table à manger, mais je ne pus que transformer les pieds. Et encore une fois, j'avais perdu conscience, car j'en avais trop demandé sur mon corps et sur ma magie. Il fallait vraiment que j'améliore ma physique, ainsi que ma magie. Par Suris ! Je devais absolument évoluer dans la bonne direction, pour que je ne sois pas pointé du doigt par la suite. Le comte Worth me répondit qu'il voulait en profiter une dernière fois, avant qu'il parte de l'Université, afin de poursuivre sa quête. Le comte était vraiment une personne incroyable et charismatique. Je lui souris chaleureusement, car je le respectais. Un jour, moi aussi, je partirais des Palais de Coelya pour voyager dans ce monde et découvris qui je suis vraiment et connaître ma voie à suivre.

Le match allait bientôt commencer et le stress monta petit à petit. Au tour de nous, il y avait beaucoup de public. Wouah ! Je n'avais vraiment pas l'habitude qu'autant de monde me regarde. Je ne devais pas faire de fautes, ni faire de bêtises pour éviter d'être ridiculisé. Ce n'était vraiment pas le moment ! Je me mis dans les cages tout en restant concentré sur la balle et les concurrents. J'étais prêt, mais angoissé... Durant le match, j'essayais de rester tout le temps concentré, mais ce n'était pas évident. Tous les magiciens utilisaient la valse créatrice pour récupérer la balle et marquer un but. L'équipe adversaire savait bien manipuler ce pouvoir. Quant à moi, j'avais du mal. C'était la première fois que j'étais en difficulté... Par Suris ! Au bout de quelques dizaines de minutes, un premier but avait été marqué par les adversaires. Les attaquants étaient en forme et avaient utilisé une stratégie pour me contrecarrer. J'avais bien vu qu'ils remontaient vite vers nous. Cependant, je n'avais pas eu le temps de voir la balle venir vers moi qu'il était déjà dans mes cages. Incroyable... Leur puissance était légèrement plus haute que nous. Cela allait être un match bien difficile pour moi, ainsi que pour le restant de l'équipe. Je voyais bien que mes coéquipiers étaient en souffrance dans ce match. De la sueur coulait de mon front et je commençais à avoir des engourdissements dans les mains.

Le match se termina plus tard, sur une défaite cuisante. J'avais mal calculé les trajectoires et ma magie m'avait fait défaut. Voilà ce qui se passait lorsqu'on ne s'entraînait pas assez avec la Valse Créatrice. Je n'arrivais pas à transformer le sol pour arrêter les balles. C'était vraiment compliqué pour moi. Alors que j'étais assis sur le banc pour me rafraîchir, je vis que le Comte s'énervait contre son ami de toujours. Il semblait ne pas être heureux d'avoir perdu ce match. Dans un sens, je pouvais le comprendre. Perdre me faisait mal au coeur et j'avais dû mal à me remettre pour le coup. Je n'avais jamais perdu quoi que ce soit. Aujourd'hui était un triste jour. Cependant, il fallait que je surpasse cet obstacle pour le prochain match. Oui, dans moins d'une heure, un nouveau match allait se jouer avec un nouveau adversaire. "Monsieur le Comte, le prochain match sera l'occasion de se rattraper. Il nous faut une victoire. Cette perte est aussi de ma faute, je n'ai pas pu contrer les balles puissantes de nos adversaires. Par contre, pour le prochain match, je serai meilleur." J'étais sûr de moi, j'avais besoin de remporter ce match pour me prouver que j'étais capable de détermination et de courage. Je continuais de boire de l'eau fraîche et me mettre une serviette en coton sur mon visage pour essuyer la sueur de mon visage. Il fallait que je sois meilleur...
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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Mar 07 Avr 2020, 11:19


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Provenance inconnue

Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves

Ignatius, Jil, Cendre & Aleran


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Très bien, merci beaucoup ! Bon courage pour le match ! » conclut Cornélia, les paupières aussi vive que des ailes de papillons, en entraînant son frère et son cousin à l’écart de l’équipe. « Fais gaffe, ça dégouline. » Ulrich arborait un large sourire moqueur. Watsiam sortit un mouchoir de la poche de son veston et le tendit à sa cadette. « Tiens ! Y’a un peu de sang dessus-euh, parce queuh la dernièreuh fois j’ai saignéeuh du nez-euh, mais sinon-euh c’est propreuh. » La blonde lança un regard noir aux deux jeunes hommes. « Je sais pas pourquoi je m’obstine à traîner avec vous deux. » - « Je me pose la même question. » - « Vous vous posez les mauvaiseuhs questions-euh. » Leurs regards convergèrent vers le prétendu détective. « La vraie question-euh, c’est OU est l’arbitreuh ? Et POURQUOI il neuh porteuh pas QUE du jauneuh ? » Il plissa les yeux, le regard rivé sur un grand homme musculeux, à l’autre bout du terrain. « Tu viens de répondre à ta première question avec la deuxième, non ? » Watsiam le considéra quelques secondes sans mot dire, puis lâcha avec le plus de sérieux dont il était capable : « Et c’est pour cela-euh que tu ne seras jamais-euh un bong détectiveuh, Ulrich-euh. Tu poseuhs trop de questions-euh et surtout, tu poseuhs les mauvaiseuhs. » Sans rien ajouter, il planta là son cousin et sa sœur et se dirigea vers le géant.

« Bonjour monsieur-euh ! On m’a dit que vous étiez celui auquel il faut s’adresser-euh pour mener une enquêteuh sur le matcheuh ! Watsiam Dox, détectiveuh, enchanté-euh. » Il lui tendit la main. Le colosse l’attrapa et la serra si fort que le gringalet en eut la respiration coupée. « Enchanté, Monsieur Dox. Malheureusement, il n’y a pas d’enquête à faire pendant un ma- » - « Bonjour, Monsieur Sensouffle ! » Ulrich s’était interposé entre les deux hommes, un sourire jovial mais un peu faux cramponné aux lèvres. « Ah, Ulrich. » Il n’avait jamais été d’une assiduité exemplaire aux cours de sport. Il avait même failli rater certaines de ses années à cause de cela. C’était dommage, car il aurait pu être très bon. « Ravi de vous revoir. Mon cousin souhaitait en fait savoir s’il était possible de vous assister durant le match. Il s’est récemment intéressé au domaine du sport et aimerait en apprendre un peu plus. » Sensouffle regarda Watsiam par-dessus l’épaule d’Ulrich. « Eh bien… » - « Il n’est pas très malin mais il n’est pas méchant pour deux sous et il adore aider. » souffla-t-il, plus bas. Le professeur le détailla en silence. « Très bien, vous pouvez venir avec moi, Monsieur Dox. » - « Ouiiiiiiiiiiii ! » cria le concerné en bondissant de joie. Il retomba mal, se foula la cheville, grimaça et se mit à boiter. Il souriait quand même. Face au malheur, souris, ça aide à avancer, lui disait-on souvent. Et ça, avancer, il en avait bien besoin, puisque la tribune de l’arbitre se trouvait à l’autre bout du terrain. Fort heureusement, il se rendit compte en chemin qu’il avait du mal à suivre et utilisa une magie de soin sur sa cheville. Watsiam nota qu’il faisait partie des adjuvants relatifs à son enquête. Il se frotta les mains et le suivit avec d’autant plus d’entrain.

Tandis que Cornélia et Ulrich s’installaient dans les tribunes, l’inspecteur en herbe frétillait sur sa chaise. On lui avait donné une feuille sur laquelle comptabiliser le score du match, ainsi que le plus intéressant : les fautes et les tricheries. Dès qu’il croyait voir quelque chose de soupçonneux – le moindre effet magique, en réalité –, il se mettait à hurler : « TRICHERIIIIIIIEUH ! CALOMNIEUH ! HERESIEUH ! AU BÛCHEEER ! » Ce qui lui valut plusieurs biscuits enfournés dans sa bouche sans préavis. Sensouffle n’aimait pas partager, mais il aimait encore moins entendre cet abruti gueuler des inepties. Heureusement, il n’avait pas beaucoup de voix : personne ne l’entendait à part lui-même. Watsiam s’égosilla pourtant si bien qu’à la fin du match, non seulement il n’avait plus de voix, mais en plus il était vidé de toute énergie. Il reposait sur sa chaise, la tête en arrière, les yeux grands ouverts sur le ciel bleu, les bras pendants dans le vide. On aurait presque pu le croire mort. Il réfléchissait aux finalités de son enquête. Les Dragons en mousse avaient perdu. Ils allaient sans aucun doute vouloir se venger. Il faudrait redoubler de vigilance afin de repérer tous les coups bas à venir. Cette idée le galvanisa mentalement, toutefois, il ne parvint pas à bouger plus de sa chaise. Si Sherlokaj avait été là, tout aurait été beaucoup plus simple et ils auraient déjà attrapé les coupables, c’était certain. Il n’avait pas la force de courir derrière l’équipe gagnante, dans l’immédiat, et au contraire de sa sœur, qui frétillait sur son banc – même si elle était un peu déçue que le Comte Worth eût perdu. Ulrich observait les Puff-Puff Gueurles.

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Message II – 848 mots

Watsiam est avec l'arbitre et fait n'importe quoi (heureusement il est peu visible 8D). Cornélia et Ulrich regardent le match.


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Jil
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Jil
Sam 11 Avr 2020, 15:09

Jil était en nage, les joues rouges et à bout de souffle. Elle se força à boire de petites gorgées à sa gourde, tout en s’étirant. Un peu de fierté mal placée l’avait contrainte à rester en jeu trois rotations de suite. Elles étaient une équipe de dix-huit Puff-puff Gueurles, et puisque leur crédo leur interdisait de relâcher leurs encouragements, il était de coutume qu’elle alterne entre trois groupes de six danseuses, pour des représentations allant jusqu’à la demi-heure. Parfois, l’une ou l’autre acceptait de poursuivre sur une rotation de plus, mais cette fois, prise par l’excitation de leur première représentation en terres Magiciennes, la rousse avait insisté pour en prendre une troisième. Ce n’était qu’à l’issue de celle-ci que la fatigue l’avait rattrapée. Mais elle connaissait ses limites – elle savait que d’ici quelques minutes, elle serait de nouveau d’attaque. En attendant, elle jeta un œil au match ; droite sur une jambe, étirant l’autre dans son dos. C’était assez impressionnant à voir : la magie était mise au premier plan, et chacun avait le droit de matérialiser ce qu’il voulait si cela pouvait aider la balle à avancer. Parvenir à rester suffisamment vives et attrayantes pour que le public garde un œil sur elles s’était avéré un véritable challenge pour l’équipe C.

Maegritta se chargeait de la rotation en cours. Elle avait choisi d’alterner entre les danses synchronisées qui mettaient à l’épreuve leur sens de la coordination, et les représentations plus personnelles, où elle mettait en évidence les compétences propres à chacune. Ainsi, Clara – Lyrienne de Feu – avait donné naissance à un véritable spectacle pyrotechnique, une tornade de feux bleus et rouges explosant autour de son corps galbé et bronzé. Dès que les dernières flammes s’étaient éteintes, elle avait rejoint le groupe d’une pirouette en arrière, et repris le rythme de la danse de groupe avec une aisance impressionnante. C’était une succession de sauts et d’ondulations lascives qui ne laissait aux spectateurs qu’un très bref instant pour admirer la finesse de l’artisanat Déchu en matière de lingerie. Il ne restait plus beaucoup de temps de jeu lorsque Jil fit signe à Illuvetie, une jeune recrue très prometteuse. Ses cheveux lisses et noirs, coupés courts, mettaient en évidence ses yeux reptiliens, et lorsque l’Eversha Cobra s’avança en glissant sur l’herbe, les autres Gueurles s’écartèrent en secouant leurs pompons de laine. De la tête jusqu’au bout de la queue, elle mesurait presque six mètres, mais la plupart de son corps était enroulé autour d’elle ; la partie humaine s’interrompait à sa chute de reins, légèrement en dessous de son nombril. Elle portait le même haut que le reste de l’équipe, s’arrêtant juste sous sa poitrine. Sa danse consistait de lentes ondulations, et – bien qu’elle répondît toujours d’un haussement d’épaules lorsqu’on lui posait la question – la plupart des filles de l’équipe suspectaient qu’elle usait d’un genre de magie primale pour hypnotiser son auditoire. Il était presque impossible de détourner les yeux de ses anneaux changeants, et des écailles luisantes de sa peau verte et argent. Lorsqu’elle était sur le terrain, elle ressemblait à un long dragon d’eau, menant sa danse d’un côté à l’autre de l’espace qui leur était alloué pour leurs représentations, attirant l’œil de chacun.

En dehors de ses exploits publics, elle donnait lieu à des représentations mémorables lors des soirées d’après match. Jil avait eu la chance de passer déjà plusieurs nuits en sa compagnie, et elle comblait son absence d’appareil génital humanoïde fonctionnel par une habilité hors du commun, ainsi qu’un tempérament de dominatrice presque effrayant pour qui y assistait pour la première fois. Ses gènes de serpent ne ressortaient vraiment à leur paroxysme que lorsqu’elle vous dévisageait intensément de ses pupilles verticales, immobile et frémissante. Lorsqu’elle revint aux bancs, Jil sautillait sur place en applaudissant. Toute l’impassibilité dont pouvait faire preuve la femme serpent n’était pas suffisante face à l’entrain inépuisable de sa chef d’équipe, qui la prenait déjà dans ses bras en la couvrant de compliments extatiques. Peu après, le match toucha à sa fin. Comme il était d’usage, les Puff-puff Gueurles se firent un peu plus discrètes dans les derniers moments de tension de la confrontation, pour mieux revenir dès que le vainqueur serait décidé. Et effectivement, lorsque le coup d’arrêt fut sonné, les dix-huit membres de l’équipe C s’élancèrent sur le terrain, avec autant de sauts périlleux, de roues et de bonds enjoués. Elles allèrent d’abord dispenser leurs charmes aux gagnants, se pressant sans retenue contre les joueurs éreintés, proposant ça et là des massages ou autres palpations en tout genre. Certaines prirent rendez-vous pour le soir même, avec un clin d’œil et un baiser volé ; puis elles se rendirent auprès de l’équipe perdante, qui ne déméritait pas – le match avait été loin d’être unilatéral. Ceux-ci étaient évidemment moins prompts aux réjouissantes, mais c’était part de leur travail de changer ça. Personne ne perdait jamais vraiment quant il en venait aux Puff-puff Gueurles. Certains haussaient la voix, encore portés par l’adrénaline et la rage d’avoir perdu, mais les sourires avenants des jeunes femmes en courtes tenues eurent bien vite raison de leur énervement. Jil menait la marche, quand Julie lui tapota sur l’épaule en lui désignant un coin des tribunes :

— « Il y en a un là-bas qui ne m’a pas quitté des yeux depuis le début, je peux ? »

La Lyrienne jeta un œil par-dessus son épaule ; et effectivement, alors que la plupart des gens s’intéressaient à l’équipe gagnante ou aux stands de nourriture, l’un d’entre eux avait les yeux braqués sur l’équipe C. La rousse la poussa dans sa direction avec un large sourire :

— « Vas-y, mais soit de retour avant le prochain match ! »

La Déchue passa l’une de ses deux langues sur ses lèvres, et lui répondit d’un hochement de tête, l’air carnassier. D’un pas guilleret, elle fit rebondir sa poitrine avec une fermeté tout à fait calculée, et se dirigea vers le jeune homme. Arrivé à sa hauteur, elle le salua d’un petit geste de la main.

— « Bonjour ! J’espère que le spectacle vous a plu ! Je cherche quelqu’un pour me faire visiter un peu, j’ai peur de me perdre, toute seule… Tu veux bien venir avec moi ? »

Elle asséna le coup fatal en tirant les langues avec un clin d’œil ; plus loin, Jil en venait presque à plaindre sa proie, mais il n’avait pas l’air si triste que ça. Elle reporta son attention sur les joueurs des Dragons en Mousse. Elle alla se presser contre l’un d’entre eux, un jeune blond aux cheveux ébouriffés. Agrippant son bras, elle le maintint au piège entre ses seins et lui déposa un baiser sur sa joue.

— « Vous vous êtes tous super bien battus ! Il n’y a aucune raison d’être triste ou de vous énerver ! Et puis ce n’est pas fini, il reste encore plusieurs matchs, et plusieurs occasions de nous impressionner encore plus… Pas vrai Maegritta ? »

La Déchue était un peu plus petite que Jil, et elle faisait une tête de moins que le joueur d’Alyos, mais elle le regardait avec des yeux de prédateur. Elle posa une main sur son autre bras avant de lui tourner autour comme l’aurait fait une hyène devant un repas.

— « Moi j’ai pas besoin d’être beaucoup plus impressionnée… »

Elle jeta un œil à l’homme avec qui le blond se disputait avant qu’elles arrivent.

— « À Avalon, avec les filles on connait un truc super pour se faire se réconcilier deux amis. Ça vous dirait d’essayer ce soir ? »

1262 mots.


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Dim 12 Avr 2020, 18:35

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Les dragons en mousse
Une double déception habitait mon cœur. La première était idiote. Je la jugeais ainsi. Peu importe où est-ce que mon regard s’était posé, jamais je n’avais vu Kaahl dans les gradins. J’étais déçue parce que j’aurais voulu qu’il fût là, pour nous voir jouer. Peut-être qu’il ne m’aimait pas et que je n’étais qu’une fille inutile dans sa vie. Non, c’était impossible ! Peut-être. La deuxième était justifiée. Nous avions perdu le duel. Je ne pouvais m’empêcher de penser que tout était ma faute, que j’aurais dû mieux faire et me concentrer sur ma magie et mes mouvements au lieu de chercher le Baron partout. J’espérais que mon équipe ne me haïrait pas. Je soupirai. Heureusement, mes sentiments négatifs étaient souvent à l’image de ma mémoire : de courte durée. Aussi, il me suffit de croiser le regard d’une Puff-puff Gueurle pour que les sanglots que je retenais difficilement se transformassent en autre chose. Ces filles me rendaient curieuse autant qu’elles choquaient mes mœurs. Lors de leur représentation, j’avais pu voir leurs sous-vêtements ! J’étais sûre que certaines Magiciennes avaient dû penser qu’elles avaient une petite vertu. Peut-être le pensais-je aussi, sans méchanceté. Ce n’était pas très convenable de montrer ainsi sa culotte à des étrangers. J’imaginai un instant le Baron poser les yeux sur la mienne et un sentiment de malaise s’installa durablement. S’il me surprenait nue ou en pyjama, j’en serais choquée pour l’éternité. Pire si je le voyais ainsi. Je grimaçai, n’ayant toujours aucune idée de ce que je ressentais pour lui au juste. Un grand frère était la réponse la plus envisageable. J’avais envie d’attirer son attention et de l’écouter me raconter ses journées. J’avais envie qu’il me taquinât. Je voulais rire avec lui. Au lieu de quoi, je devais me contenter de le croiser qu’en de rares occasions. Que dirait-il si jamais j’essayais de faire partie des Puff-puff Gueurles ? M’intéresser aux pontons me semblait être une activité plus normée. Je n’avais malheureusement pas les compétences intellectuelles pour ça. J’admirais les gardiens mais ne pouvais pas en devenir un pour l’instant. Garder les nourrissons était intéressant, même si je ne voulais pas faire ça toute ma vie.

Je finis par sortir de mes pensées. Ce n’était pas en restant plantée là comme une cruche que j’allais pouvoir sympathiser avec qui que ce fût. Je regardai les danseuses se presser sur le terrain et entourer les joueurs. Je me mis à rougir. Tout ceci était déplacé. N’était-ce pas un baiser volé que j’avais vu fuser, un peu plus loin ? Et n’était-elle pas en train de presser sa poitrine contre le bras du jeune homme ? De plus en plus cramoisie, je me dis que cette activité là n’était pas pour moi. Je pris de l’eau tout en continuant d’observer tout le monde. Je ne me voyais pas du tout distribuer des baisers à des presque inconnus. Il y avait aussi cette Puff-Puff Gueurle particulière, qui ressemblait à un animal. J’avais déjà entendu parler des Evershas mais je n’en avais jamais vu avant aujourd’hui. J’avais été très impressionnée par la sensualité de sa danse. De manière un peu gauche, j’essayai à mon tour de me trémousser, ce qui donna un résultat ridicule. « Vraiment pas… » me fis-je à moi-même. J’étais pourtant toujours aussi curieuse. Il restait un peu de temps de récupération avant le prochain match. J’étais déjà tellement à bout qu’il me semblât que je ne tiendrais jamais la fin de ce dernier. Je devais socialiser, pour avoir des choses à raconter lorsque je rentrerais.

Armée de mon verre d’eau, je m’avançai vers les deux Puff-Puff Gueurles qui entouraient Hypolite. Le Comte Worth n’était pas bien loin et il me semblait que les deux étaient précédemment en train de se disputer. Je ne voulais pas paraître impolie en entrant ainsi dans la conversation. « Hum… Bonjour… Je suis Cendre, de l’équipe des Dragons en Mousse. » Elles le savaient sans doute. « Je me demandais… » J’hésitai et bus une gorgée d’eau, perturbée par la proximité des corps des deux femmes et du blond. Je me décalai un peu vers Ignatius, avant de me rappeler que sa réputation n’était pas très bonne. Je le fixai un instant en me perdant sur sa moustache. Ça me donnait envie de tirer dessus pour vérifier la solidité de ses poils. « Euh je… Oui. » Je tournai les yeux vers la rousse. « Je me demandais comment étaient déterminées les équipes… Vous êtes l’équipe C si j’ai bien compris… C’est aléatoire ? Et si... Si je voulais vous rejoindre, comment est-ce que je devrais faire ? »

770 mots

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Dim 12 Avr 2020, 21:47

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Joueurs de la team Dragons en Mousse : Aleran, Ignatius, Cendres
Premier match : Lam Ekya, contre les Nounours Géants -c'est très sérieux
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Dire que le Magicien n'avait pas été déconcentré par les culottes des Puff-Puff Gueurle serait faux, toutefois dans le feu de l'action et sous l'envie mordante de gagner simplement pour la gloire humaine et pour satisfaire sa vanité, il n'avait que très peu de fois arrêté son regard sur les danseuses plus de quelques secondes. L'Alyos ne permettait pas d'avoir des moments d'absence, et un quelconque retard aurait été fatal. Mais maintenant que la partie était terminée, il pouvait enfin examiner les filles et n'en fût que plus enragé de constater qu'elles se dirigeaient toutes comme des moutons vers les gagnants en criant, alors qu'ils avaient gagné de très peu, d'abord ! Ignatius se retourna vers son cousin. A qui en voulait-il le plus ? La petite dinde qui regardait les gradins au lieu de jouer, le crétin qui avait des passoires à la place des mains, le gardien qui n'arrêtait rien du tout ou lui-même qui ne savait pas garder son sang-froid et prenait la mouche pour le moindre accroc ? La question était difficile. D'ailleurs, il n'était pas dans son état normal et décida de passer outre. Ce qui importait, c'était de gagner le tournoi et Aleran avait finalement raison, rien n'était perdu. « Oui ! Moi, aussi. Le prochain match sera une course de Lam Ekya, alors même si nous sommes en équipe et qu'il faudra nous entre-aider, tu peux déjà réfléchir à la manière dont tu vas ralentir nos adversaires. » Il était meilleur en patins puis cette fois-ci Hypolite ne risquera pas de manquer la balle, pour commencer. Quelle mauvaise foi ! Il en avait conscience mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être mauvais joueur et de multiplier par dix les défauts de ses homologues ainsi que les siens. Il fallait bien trouver un coupable, pourvu que ce ne soit pas lui.

Le brun manqua de s'étouffer lorsqu'il remarqua son ami entouré de deux spécimens qu'il jalousa aussitôt dit, aussitôt fait. Il masqua difficilement un regard noir et si méprisant que le futur de leur amitié sembla tout à fait compromis, voire, désormais inexistant. Comme le disait la vieille bique, la Comtesse Worth, il ferait un excellent Sorcier. « Moi aussi je connais un truc, et ça s'appelle un duel ! » A mort !? Non. Mais parfois son égoïsme le poussait dans cette voie, petit pas après petit pas. Heureusement, il finissait par revenir en arrière après quelques crasses et beaucoup d'alcool. Pour le moment ceci dit, il rêvait simplement d'avoir toute l'attention sur lui et qu'on lui confirme clairement sa beauté ainsi que sa noblesse. « Voyons, Ignatius, sois pas comme ça ! » A vrai dire, Hypolite n'était pas bien différent de lui. Qui se ressemble, s'assemble, ce n'était pas un hasard s'ils étaient amis de longue date. On voyait dans son regard jubilatoire qu'il était très heureux, et que ses mains étaient très accrochés aux hanches des deux danseuses, si bien qu'il regretta sans discrétion de devoir les laisser partir.

Malheureusement, Ignatius était bien comme ça, d'après les mots de son ami, et les premières minutes de la course passée, il bouscula -sans faire exprès et après un dérapage incontrôlé, bien sûr- si fort le blond qu'ils tombèrent tout deux sur la glace, mais Ignatius se releva en premier et reprit son chemin en souriant comme un imbécile. Sa vengeance acquise au vue de la grimace douloureuse d'Hypolite, le Magicien accepta ensuite de lui prêter main forte pour que le joueur ne reste pas sur le carreau et qu'il puisse ainsi récupérer toute la gloire d'aider un collègue. Bref, être le héro de l'histoire, c'était ce qu'il cherchait. N'était-ce pas pour cela qu'on avait inventé les tournois sportifs ? Ou alors, il avait dû mal comprendre. Cette fois-ci, ils allaient gagner ! S'imaginant déjà vainqueur, il abandonna les querelles de façon temporaire et lança un cri d'encouragement aux Dragons en Mousse.

---------------

Et un point pour les Dragons en Mousse ! Cette fois-ci, c'était eux qui avaient tous les honneurs des spectateurs -et surtout les spectatrices, sinon ce n'était pas intéressant. Ignatius fût tellement joyeux qu'il se précipita vers son ami pour lui donner une accolade. « Ah ! C'était magnifique ! Félicitations à tous ! » Oubliés, la colère, la jalousie et le dégoût. D'abord, il fallait profiter de la gloire.


Cette fois-ci on a gagné ! C'est Lexa qui a tiré au sort, remerciez-tous Lexa.  nastae
On a jusqu'au 26 avril pour ce tour-ci~
J'ai remplacé les sports parce-que je sais pas pourquoi j'en avais foutu un qui n'était pas en équipe. xD
Aussi pour les gains, on peut se dire trois messages = 1 point de spé et si vous voulez rajouter un gain spécifique autre, dîtes-le (moi j'ai pas d'inspi /mur).

738 mots | Post 3


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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Mar 21 Avr 2020, 16:59


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Provenance inconnue

Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves

Ignatius, Jil, Cendre & Aleran


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cornélia avait regardé son frère gesticuler et brailler, d’un air dubitatif. S’il n’avait pas été si fin, il aurait pu ressembler à un gros bébé joufflu, qui hurle dans le vide parce que tout le monde préfère l’ignorer. Elle, les bambins qui s’égosillaient, elle avait envie de les jeter dans la Rivière Éternité. Pas très magicienne, cette méthode. Elle s’en moquait : elle les trouvait tout bonnement insupportables. La simple idée de croiser un visage poupon la faisait grincer des dents, comme si elle les aiguisait pour mieux les croquer. Sa mère répétait sans cesse que son attitude devait être due à l’adolescence car « les adolescents sont aussi intolérables qu’intolérants ». Elle prétendait que son instinct maternel se développerait plus tard – concept auquel elle croyait dur comme fer, probablement parce qu’il eût été terrible de se rendre compte qu’elle avait gâché sa carrière pour une croyance populaire qui voulait qu’elle s’occupât de ses enfants plus que son mari. La jeune blonde, quoique globalement très niaise et fleur bleue, doutait d’avoir envie de ressembler à une baleine pendant neuf mois, de garder ses kilos de cachalot et d’abîmer ses jolies mains, son dos droit et ses beaux cheveux pour le bonheur de petites choses ingrates. Pourtant, parfois, le soir, avant de dormir, elle s’imaginait aux côtés de son idole du moment – Raeden Liddell, Kaahl Paiberym, Isiode Yüerell, Neah Katzuta, Ezechyel Valärunkar, Maximilien Eraël, Judicaël Halloy et Alister Vaughan (oui), Adam Pendragon, Eerah Von Dreth, etc. (la liste était longue, très longue, trop longue), ou même quelques Sorciers et Démons (à l’époque, cela existait encore) –, mère d’une ribambelle de marmots joviaux. Ces fantasmes d’adolescente un peu cruche la faisaient sourire béatement, mais personne n’avait besoin de le savoir, et d’ailleurs, personne ne le savait. Peut-être que cette nuit, son mari serait incarné par le Comte Worth ou un autre des participants au tournoi. Elle avait du mal à faire son choix. En les dévisageant, elle tapotait son index sur ses lèvres, si absorbée qu’elle remarqua à peine la Déchue qui abordait son cousin.

Ulrich, lui, l’avait vue approcher de loin, et n’avait pas manqué d’observer les soubresauts de sa poitrine à chacun de ses pas. Le clin d’œil et les deux langues durent l’achever, car il ne fut capable d’articuler qu’un mot : « Je… » Silence, bref mais intense. Ah non, il n’allait pas encore perdre tous ses moyens ! Non non non. Elle était trop b… belle, oui, pour la laisser filer. Il essayait de garder les yeux rivés sur les siens, même s’il lui était difficile de résister à l’appel de son décolleté. « Bonjour ! » Voilà, c’était assez bien de commencer par la politesse. « Oui, c’était impressionnant, vous êtes vraiment douées ! » la complimenta-t-il avec son plus beau sourire charmeur. « Avec plaisir, pour la visite ! » Avec empressement, il se leva, puis tendit galamment son bras à la demoiselle. « J’ai étudié ici, alors je connais les moindres recoins des Palais de Coelya. » Peut-être devrait-il commencer par le gymnase… Les vestiaires ? Personne ne viendrait les y chercher avant un moment. Ou peut-être le petit parc ? Une salle de classe ? Il avait emprunté une bague de Philizor pour la journée, de sorte qu’ils ne se perdraient pas. Tandis qu’il descendait les gradins, il opta pour une salle de classe. Personne ne travaillait, ce jour-là. « Au fait, je m’appelle Ulrich. Et toi ? » demanda-t-il sans interrompre sa marche.

Au cours du deuxième match, Watsiam n’eut nullement l’énergie de crier et de bouger dans tous les sens. Pis encore, il peinait à noter les points, si bien que Monsieur Sensouffle finit par attraper la chaise sur laquelle il était assis – et donc lui-même, par extension – et par la déplacer : il posa le tout dans l’herbe, en bas de l’estrade. L’enquêteur ne bougeait pas, comme mort. Les yeux grands ouverts, il fixait le ciel. De petites paillettes colorées ponctuaient sa vue, ce qui le faisait sourire bêtement. Il se mit à rire tout seul. Ça lui arrivait, parfois, quand il était trop fatigué. Il rigola si bien, et était si exténué, qu’il finit par basculer sur le côté et tomber de sa chaise, à même le gazon, incapable de se relever. Ce n’était pas très grave : ça l’amusait presque plus. Une colonie de fourmis lui passa sous le nez et il se demanda quelle piste elles traquaient, elles. Il devrait peut-être les suivre… peut-être qu’elles le mèneraient à une enquête ! Son cœur palpita puis reprit un rythme normal. C’était trop éreintant.

En résumé, les Dox ne faisaient pas honneur aux Magiciens. Tous ceux qui ne se fiaient qu’aux clichés qui couraient sur le compte des Maîtres de la Magie Bleue auraient trouvé que ces trois-là illustraient presque à la perfection leur peuple. Le reste du monde devait mourir intérieurement en se frappant le front du plat de la main et en se demandant si, un jour, les Mages Blancs auraient l’occasion d’être représentés à leur juste valeur.

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Message III – 841 mots

Jil : Tu fais ce que tu veux d'Ulrich !


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Jil
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Jil
Sam 25 Avr 2020, 14:18

Si le blond avait rapidement retrouvé un calme certain, ce n’était malheureusement pas le cas de son collègue. Ni Jil ni Maegritta n’en démordaient : elles échangèrent un regard et un haussement d’épaule. L’amertume l’avait peut-être pris dans son étreinte, mais une chose était sûre, il l’oublierait bien vite après celles de ce soir. D’expérience, il n’était que peu de chose que le sexe ne pouvait pas régler ; ces Magiciens n’y étaient pas habitués, mais ils apprendraient. Avant qu’elles n’aient pu aller conforter le dénommé Ignatius, une jeune femme se présenta à eux, une autre joueuse de l’équipe des Dragons en Mousse. Elle se présenta d’une voix timide, qui fit tourner la tête à Illuvetie : ses yeux de prédateur luisaient d’un appétit froid et irrépressible. La Lyrienne et sa comparse retinrent leur souffle en la voyant s’avancer en silence dans le dos de la petite blonde. Son sang de reptile lui faisait toujours s’intéresser aux proies faibles et fébriles, et son calme et son stoïcisme pouvait la rendre un peu effrayante. Cendre, comme elle se présenta, s’adressa à Jil en lui posant quelques questions visiblement intéressées sur les Puff-puff Gueurle : le visage de celle-ci s’éclaira, et elle se préparait à répondre avec enthousiasme, quand l’Eversha Cobra vint se placer entre elle et la jeune femme. La danse hypnotisante de son corps en mouvement marqua un moment de silence dans l’assemblée, tandis qu’elle poursuivait sa reptation jusqu’à entourer plusieurs fois la blonde de ses anneaux massifs. Elle se figea en face de sa proie, la dépassant de deux têtes, avant de se pencher sur elle, son visage inexpressif étudiant avec attention le moindre tic, la moindre réaction. Puis doucement, elle amena sa main à sa joue et dans une caresse, replaça une mèche derrière l’oreille de la Magicienne. Jil s’éclaircit la gorge et répondit avec un rire :

— « Non, ce n’est pas aléatoire, pas vraiment. », et plusieurs Gueurles s’éclaffèrent gentillement, avant qu’elle ne poursuive : « Illuvetie, tu en penses quoi, toi ? »
— « Equipe D, sssans aucun doute. »

Son regard perçant caressait à présent les courbes de la poitrine de la joueuse, et elle alla saisir son menton entre son pouce et son index pour la faire lever le regard vers elle.

— « Tu vas vaincre, pour moi. Ccc’est compris ? »

Presque trop vive pour être vue, une langue fourchue d’un rouge sombre s’agita à la commissure de ses lèvres. Puis ses anneaux se défirent et elle glissa vers le bord du terrain sans un regard en arrière. La rousse sourit, et quitta les côtés du blond en lui déposant un baiser sur la joue.

— « Je crois qu’elle t’aime bien, tu as de la chance ! Si tu es intéressée pour nous rejoindre, on pourra en discuter ce soir après tes matchs. Et si après ça, tu es toujours convaincue, il faudra te rendre à Avalon pour les auditions ! Ne t’inquiète pas, nous n’attendons pas un niveau parfait de nos recrues, mais c’est nécessaire que toutes celles qui aspirent à devenir Puff-puff Gueurles comprennent pleinement tout ce que ça implique. Et puis on vérifie ce que tu sais faire, pour déterminer dans quelles équipes d’entrainement on peut te caser ! »

Quelque part, l’appel pour le prochain match résonna, et les Puff-puff Gueurles restantes trottèrent hors du terrain. Jil fit un clin d’œil à la Magicienne, et remua ses Puffballs :

— « Allez courage ! Vous allez gagner ! Hourrah pour les Dragons en Mousse ! »

---

Plus loin, et un peu plus tôt, Julie passait son bras dans celui d’un jeune homme nommé Ulrich, se laissant volontiers guider. Ravie de constater que les rumeurs sur la prétendue frigidité des Magiciens n’étaient qu’en partie vraie ; elle continuait cependant d’espérer que son accompagnateur avait bien compris qu’elle n’était pas réellement intéressée par l’architecture locale. Elle se pencha discrètement pour jeter un coup d’œil à l’entrejambe de son cavalier, et il était soit parfaitement au courant de ce qui allait suivre, soit elle venait de mettre la main sur une perle rare, et elle ferait en sorte qu’il comprenne exactement où elle voulait en venir. Lorsqu’il lui demanda son nom, elle sourit, amusée. C’était bel et bien une autre culture ; elle se prêta toutefois au jeu.

— « Moi, je m’appelle Julie. C’était la première fois que tu voyais des Puff-puff Gueurles ? »

Il avait dit étudier ici, et de ce qu’elle savait, aucune représentation n’avait été donné aux Palais de Coelya avant celle-ci. Ils descendirent des gradins, puis prirent le chemin des salles de classe. Avec un large sourire satisfait, elle lui emboîta le pas. Les couloirs étaient presque vides, et aucun cours n’était dispensé en ce jour de tournoi. Dès qu’elle aperçut une salle vide, elle le tira à l’intérieur, et ferma la porte derrière lui. D’une poussée du plat de la main, elle l’envoya s’asseoir sur un bureau, avant de s’avancer vers lui. Le coup d’envoi fut sifflé, au loin, mais elle ne doutait pas qu’on trouverait quelqu’un pour la remplacer. Son uniforme scintilla et disparut, laissant la place à un ensemble de dentelle Déchue. Elle tira les langues, et du bout de l’index et du majeur, appuya dessus :

— « Et est-ce c’est la première fois que tu vois une Déchue ? Tu veux voir ce qu’on sait faire ? »

897 mots


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Dim 26 Avr 2020, 21:35

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Les dragons en mousse
Lorsque le visage de la rousse s’illumina, une douce chaleur m’envahit. J’aimais beaucoup les personnes optimistes et joyeuses. Ces dernières avaient tendance à m’entraîner avec elles dans cet état si plaisant et à écarter mes doutes et mes peurs. Ce moment de félicité fut d’une courte durée. Devant moi apparut la femme serpent. Je clignai des yeux plusieurs fois, tel un merlan pas tout à fait frit mais n’ayant pas la force de se débattre contre la brûlure de sa cuisson. Ma tête suivit sa danse, me donnant un air sans doute plus stupide qu’à l’accoutumé. Elle était envoûtante. Je m’en voulus légèrement de ne pas m’y connaître en reptiles et autres animaux à sang froid. Peut-être que la qualifier de serpent n’était pas très poli ? Préférait-elle Eversha ? Eversha serpent ? Ou simplement son animal ? Ou madame ? Ces considérations idiotes n’auraient sans doute jamais traversé mon esprit si son corps ne se mouvait pas devant moi avec tant de volupté. Elle me parut bien vite être le centre de mon monde. Mes pensées pour le Baron Paiberym subsistèrent mais furent légèrement poussées sur le côté. Je sursautai lorsque Jil prit la parole. « Pas aléatoire ? » Mais que… Que regardait-elle ? Je baissai les yeux, me demandant soudainement si je n’avais pas une tache sur mon haut. Il ne me semblait pas… Peut-être un peu plus haut, vers le cou, une tache que je ne pouvais pas voir ? Je me mis à rougir, comme si, inconsciemment, je savais parfaitement qu’elle n’était pas du tout en train d’observer d’éventuels plis ou salissures sur mon uniforme. Ce n’était pas tout. Elle avait enroulé son corps autour du mien et le peu de distanciation sociale me gênait profondément. C’était un peu froid mais doux aussi. Indescriptible. Était-ce normal, chez les Evershas, de faire ça ? Je ne savais pas et je ne souhaitai pas paraître impolie. Je restai donc dans mes tourments. « Euh… O… Oui… » répondis-je à son affirmation. Sa façon de souffler les s relevait presque de l’hypnose. Ses doigts sur mon menton me firent frissonner lorsqu’ils se retirèrent. « Elle m’aime bien ? » Rien ne pouvait me rendre plus heureuse. Je n’avais pas beaucoup d’amis et Kaahl ne supportait pas Frey. Mes interactions avec le chat se limitaient donc à l’intérieur de ma chambre et même si je le considérais comme une sorte de compagnon, rien ne valait une réelle discussion avec des gens de mon âge. Mes côtés sot et tête en l’air n’aidaient pas. « A… Avalon, vraiment ? Mais… C’est loin… » Je n’étais jamais allée à Avalon. Le pouvais-je seulement ? Il y avait les enfants et les cours… En empruntant les pontons, peut-être ? Je ne m’étais jamais renseignée sur les voyages pour cette destination. Est-ce que les Déchus m’accepteraient ? Il y avait de drôles de rumeurs sur ces derniers. Ils pouvaient être violents et désagréables. Il paraissait même que certains ne pensaient qu’au sexe et faisaient l’amour sans se marier ! Je pris une grande inspiration. Peut-être qu’être Puff-Puff Gueurle me permettrait d’avoir des amis ? Ces filles avaient l’air d’être vraiment soudées. J’avais envie d’une relation comme celle-ci, moi aussi. « D’accord ! J’aimerais beaucoup en parler et aller à Avalon pour avoir plus de renseignements et passer les auditions ! » Je mourrais cependant sans doute de peur au moment des tests d’adhésion et ne m’y rendrais même sans doute jamais pour les mêmes raisons. « M… Merci ! »

Le prochain duel était une course de Lam Ekya. L’agilité ne me caractérisait pas, pas plus que la magie. Pourtant, les paroles de la femme serpent résonnèrent dans ma tête et je voulus donner le meilleur de moi-même. Ce « meilleur de moi-même » fut profondément ridicule. Au début, je n’arrivai même pas à glisser. Je me mis à souffler, comme si cela pourrait changer quelque chose, puis donnai quelques coups de fesses en arrière, essayant de sautiller sur mes jambes pour créer l’élan nécessaire à ma progression. Mes yeux remontèrent vers les gradins et s’écarquillèrent en y voyant Kaahl. Il était assis et me regardait d’un air… Était-ce un sourire que je voyais sur son visage ? Il souriait ? Vraiment ? Il me souriait ? Je sentis la même chaleur en moi que devant Jil, plus tôt. Il m’aimait bien, en fait… Je n’eus pas le temps de trop y réfléchir. En effet, une force mystérieuse me poussa en avant, provoquant par là même un cri suraigu qui sortit de ma bouche pour atteindre toutes les personnes présentes à côté de moi. Au moins, j’avançais, même si je n’étais pas du tout stable. Comme je ne cessais de gesticuler, je finis par tomber par terre, ce qui me donna les larmes aux yeux. Cela dit, même si je n’avais pas gagné pour mon équipe, quelqu’un d’autre l’avait fait pour moi. Devant la joie intense que notre victoire provoqua, je me défis de mon équipement et me jetai sur les deux garçons déjà enlacés. « Ouii ! On a gagné ! »  

844 mots

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Dim 03 Mai 2020, 09:44

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Joueurs de la team Dragons en Mousse : Aleran, Ignatius, Cendres
Troisième match : Ym, contre les Archimages en guimauve encore pour déterminer qui gagne.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'enthousiasme de Cendre refit le bonheur des deux Magiciens, une joie toute autre que celle d'avoir remporté la partie, bien évidement. Ils ne se doutaient pas que le cœur de la jeune fille était déjà prit et se lancèrent vivement le regard de deux charognards approchant une proie. « Je dois dire que tu n'y es pas pour rien, non ? Bravo ! » minauda Ignatius, l'air niais, qui avait en partie pu observer le jeu de Cendre. Il devenait de plus en plus doué pour démentir sa réputation avec son visage, quand il rencontrait de nouvelles personnes, du moins. L'illusion tombait bien vite en morceaux, à la première soirée ou même avant. En attendant ce moment fatidique de la révélation de sa véritable nature, il pouvait parfois garder l'air de quelqu'un d'agréable. « Si tu nous aides autant à gagner le match d'Ym, autant dire que tu auras la seconde place sur le podium ! » Hypolite le fixa d'un air outré. Et il avait raison. La première place, elle était pour Ignatius et seulement Ignatius.




Le tournoi était terminé. Les joueurs avaient quitté les terrains afin de se changer pour le bal qui allait suivre. Une fois dans les vestiaires, Ignatius déposa ses vêtements sales du bout des doigts dans un panier à cet usage, le nez froncé, puis il laissa l'eau brûlante de la douche couler sur ses muscles fatigués, éliminer cet affreux mélange que formaient la sueur et la poussière sur sa peau délicate. Son savon sentait fort, suffisamment pour qu'il oublie avoir pué pendant plusieurs heures. Après quelques minutes, il remit l'eau sur une température plus tiède, de peur de sortir des vestiaires la tête rouge-écrevisse. Chacun ses soucis. Les siens étaient plus préoccupants et envahissants qu'on ne pouvait le deviner. Ils étaient maladifs. Ses rechanges propres sentaient la lessive à la lavande -une recette que son majordome Antonius avait piqué à mamie Bellada. Elles étaient parfaitement repassées et parfaitement pliées. Antonius faisait des merveilles. Le mage enfila un costume de bal aux couleurs de la noblesse, des gants blancs, son épée d’apparat à la ceinture. Il se regarda dans la glace d'un air las et inquiet qui devint de plus en plus satisfait, remit une mèche brune en place, lissa ses moustaches et surgit d'un air grandiloquent des vestiaires, pour se diriger vers la sortie des complexes sportifs. Après la fin des épreuves sportives, un grand bal avait lieu avec un buffet apéritif au milieu de l'université. Des artistes étudiants étaient là pour jouer de la musique et un traiteur avait été appelé pour nourrir et surtout faire boire toutes ces petites gens. Bref, il nageait de nouveau dans son élément comme un poisson dans l'eau.

Quelques verres de vins et bouchées de saumon fumé plus tard, le mage s'était trouvé une cavalière avec qui rejoindre les étudiants enhardis sur la piste de danse. Les bals de l'université avaient cette ambiance qui différaient un peu des soirées entre huiles, ils étaient plus légers, frivoles et peut-être un peu plus passionnées. Il avait grandit dans cette atmosphère et s'en était construit des souvenirs mémorables qui comptaient toutes ses premières fois : la première cuite, la première danse, la première femme, la première claque. Pourtant cette fois-ci, il n'arriva pas à prendre plaisir à la danse. Son imagination piquée à vif revoyait sans cesse les boucles blondes, la bouche tentatrice et les yeux larmoyants de cette Sorcière. On lui avait dit de ne jamais s'approcher des Sorciers. Pourquoi ? S'ils leurs femmes étaient toutes aussi belles, il leur vendrait son âme en un clin d'œil. Il n'avait pas pu discuter avec elle comme il l'aurait souhaité... Le Bal des douze lunes s'était terminé trop vite et maintenant, il ne lui restait plus que des souvenirs brûlants pour se consoler. Soudainement morose, le Conte quitta la piste de danse contre toute attente. Son voyage aux Jardins de Jhen ne devait prendre place que dans quelques jours seulement, mais il décida de partir dès demain, à cheval. Peut-être qu'une journée entière à cavaler à travers la campagne verdoyante lui changera les idées.


C'est mon dernier post. ^^ Je vous laisse déterminer qui gagne si vous voulez. Pas de délai vu que c'est la fin. Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves | Libre 46

Jil propose en gain de participation : des patins qui se roulent tout seul
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Bisous. Les Dragons en Mousse contre les Nounours Géants contre les Archimages en Guimauves | Libre 3298876942

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