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 Arroser les fleurs avec du sang ne les fera pas pousser [Mission de niveau III | Thémis]

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

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◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Dim 09 Oct 2016, 19:08

Thémis avait fini par retrouver sa Mère, enfin, après tant de décennies écoulées, seule… Elle avait l'impression que les terribles événements de son existence remontaient à la veille, et que le lendemain se montrerait enfin radieux pour ce qu'elle était vraiment : plus qu'une femme aux idéologies strictes, elle était une Mord'th. Du moins, elle n'en avait encore que le nom et non pas le titre. C'était grossièrement les mots qui lui furent adressés lorsque les alliées de Delta et de l'Ordre d'Hébé étaient rentrées en contact avec elle. Pour elles, c'était comme si elles venaient de repêcher une orpheline qui avait vécu trop longtemps loin de ses mœurs, et trop longtemps en compagnie de ces êtres qu'elles jugeaient continuellement. Il était temps, depuis lors, de revenir sur le devant de la scène pour les adeptes de Shalubissa.

Les dérives religieuses continuaient de scissionner le monde, Thémis avait eu le loisir de constater par elle-même que les défenseurs des Ætheri étaient farouches à l'égard des nouveaux dévots de l'Unique. Partout où elle allait, le débat était animé par quelques jurons et, parfois, de sanglants conflits. Du mieux qu'elle pouvait, la blanche tentait de régler les discordes le plus juste possible ; mais comment être objective lorsque les croyances étaient en jeu ? Le discours de Delta l'avait touchée et elle était alors convaincue que son combat était légitime, que le règne – ou plutôt le courroux – des Ætheri avait assez duré. Et pour couronner le tout, ses sœurs se tenaient à ses côtés, fières et infaillibles. Elle n'avait attendu qu'un appel, un signe pour enfin agir et redorer son rang… Ce jour était enfin arrivé.

" Thémis Colechæ. En arrivant à sa hauteur, la concernée s'adonna à la révérence, à l'attention de cette Mord'th qui sera garante d'elle aujourd'hui, et durant le temps nécessaire. Relève-toi. Elle obéit et attendit que la dame termine de la jauger. J'étais présente lorsque notre Mère t'a convoquée, j'ose espérer que tu n'as pas oublié le nom de ta supérieure.
- Aucunement, Dame Gabriella Bellini.
- Autrefois, tu étais peut-être une Mord'th ou en passe d'en devenir une, mais cette époque est révolue et une nouvelle ère se dresse pour nous autres : toi, moi, nos sœurs et notre Mère. La blanche hocha de la tête et suivit de près Gabriella lorsque celle-ci commença à se rapprocher du lieu du crime. Aujourd'hui, tu es une Novice et tu dois me prouver que tu mérites d'œuvrer pour notre cause. N'oublie pas le moins du monde que notre Mère te regarde aussi.
- Entendu. "

Ce ne serait pas une mince affaire de régler ce conflit qui s'emparait de ce petit village des Terres d'Émeraude. Comme on le lui avait fait comprendre, la Mère était proche des Orines par son lien amicale avec la descendante de l'actuel Mars, Marcus Araé. Il lui était inutile de s'empêtrer dans des questionnements sur les liens qui unissaient leur souveraine au peuple mystique, Thémis ne cherchait qu'à accomplir ce pourquoi on l'avait appelée. Elle n'avait pas le droit à l'erreur, c'était son unique chance d'embrasser à nouveau son essence primaire.

Ainsi, elle se présenta sur le fameux lieu du crime : l'entrée d'une modeste chaumière, située près de la périphérie du village. Les faits s'étant déroulés quelques heures plus tôt, Thémis fixa le cadavre, maintenue à la porte par un couteau de cuisine ensanglanté, directement planté dans le bras gauche du jeune homme. La victime fut poignardée à multiples reprises dans l'abdomen et le thorax, ainsi qu'au visage ; plus particulièrement ses yeux qui n'appartenaient qu'au passé, ne laissant derrière eux que deux orbites vides, noires comme les ténèbres. L'horreur s'était emparée des villageois, notamment la milice, qui s'étaient hâtés dans leur jugement en condamnant la fiancée de la victime comme coupable ; les principales accusations tournées à son encontre venaient des parents de l'assassiné, qui clamaient que leur fils ne semblait pas s'entendre avec sa promise ces derniers temps, les disputes furent soi-disant fréquentes. Mais ce qui mit la puce à l'oreille de Thémis, c'était que la fiancée confirmait que ce couteau lui appartenait, malgré son innocence clamée. La jeune Mord'th examina de plus près les blessures et l'arme du crime, avant de se retourner vers les miliciens.

" J'aimerais m'entretenir avec la "criminelle". Ni une ni deux, on conduisit les deux Mord'th auprès de la fiancée, enfermée derrière l'unique cellule d'un poste qui servait, d'ordinaire, à effrayer les mioches pour qu'ils respectent la loi. Thémis observa la jeune femme à travers les barreaux : une belle fleure qui n'avait clairement pas sa place ici ; mais les apparences pouvaient être trompeuses. Bonjour, je me nomme Thémis, j'ai été appelée pour rendre justice dans votre village. J'ai quelques questions à vous poser… La supposée meurtrière n'arrivait pas à retenir quelques hoquets et sanglots, son visage était enlaidie par son maquillage souillé par les larmes.
- Ce n'est pas moi qui ait fait ça, je le jure devant l'Unique… Nolite Mentiri.
- Vous dites la vérité. La prisonnière écarquilla les yeux, c'était la première fois qu'on lui confiait du soutien depuis le début de ce cauchemar.
- Mais alors que…
- J'ai beau vous croire, je ne peux pas vous aider si je ne découvre pas le fin fond de cette sombre affaire. Si vous voulez être innocentée et que le ou les coupables payent, vous allez devoir vous montrer coopérative. Elle hocha vivement de la tête, quelques gestes de sa main permirent de chasser les dernières gouttes lacrymales. Très bien. Comment vous appelez-vous, et votre défunt fiancé ?
- Marilyn, et il s'appell— s'appelait Joah.
- Parlez-moi de Joah, décrivez-le moi brièvement.
- Joah était… un homme très pieu, les derniers événements l'ont beaucoup bousculé. Il a toujours été un brin impulsif, parfois prompt à la colère. Il suivait un traitement à base d'herbes médicinales pour contenir ses émotions. J'ai accepté de l'épouser justement parce qu'il faisait des efforts pour changer, et parce que je l'aimais.
- Ses crises de colère, par quoi se caractérisaient-elles ?
- Ce n'était rien de très dramatique : il sortait dehors et donnait des coups de pieds aux plantes…
- L'arme du crime… Vous avez confirmé que c'était votre couteau de cuisine ?
- Quand je suis arrivée et que j'ai vu Joah, en sang… j'ai effectivement reconnu le manche de notre couteau, c'était le seul qu'on possédait. Alors lorsque les autorités m'ont dit qu'elles ne l'avaient pas retrouvé chez nous, j'ai supposé que c'était peut-être le nôtre… Puis les miliciens lui avaient dit qu'ils avaient retrouvé le tiroir ouvert dans leur cuisine.
- Marilyn, si vous avez la moindre idée de piste, confiez-la-moi. Y aurait-il un témoin, quelqu'un qui connait bien Joah, hormis vous et vos parents ? La villageoise prit un peu de temps pour réfléchir mais finit par offrir ce que Thémis avait besoin pour continuer.
- Joah était quelqu'un de peu sociable, il n'avait qu'une amie à ma connaissance : une Fae, qui vit près du ruisseau au Nord. " La Mord'th remercia l'innocente et confia, finalement, ses condoléances avant de sortir.

Le couple appartenait au peuple Magicien. Marilyn avait tout l'air d'une mage blanche comme neige, mais le cas de Joah était peut-être plus subtil ; s'il était vraiment habité par quelques colères, il se pouvait qu'il ait été un Sorcier. Le lien avec son assassinat ? Thémis l'ignorait encore, mais elle espérait bien que cette fameuse Fae l'aide à comprendre la situation. Les deux Mord'th suivirent donc le ruisseau non loin du village, jusqu'à atterrir vers un terrain plus fleuri que le reste du paysage. La blanche pensait y trouver directement la Fae, mais ce ne fut pas encore le cas : elles durent localiser un pan de terre saccagé pour rencontrer la petite créature. Ses ailes noires de jais se dressèrent soudainement à leur venue, tel un avertissement. Thémis et Gabriella s'immobilisèrent, la seconde reporta son regard sur la première pour l'observer dans sa démarche.

" Mademoiselle, pardonnez notre intrusion. La Fae se redressa sur-le-champ et s'envola pour se retrouver à hauteur de leur visage.
- Vous faites bien, vous venez de couper court à mes lamentations… Les yeux verdâtres de la justicière analysèrent le jardin, autrefois il devait être aussi magnifique que le reste des Terres d'Émeraude, mais il n'était plus que ruines, pétales et tiges jonchaient un peu partout la terre sacrée de la Fae…
- Puis-je vous demander ce qu'il s'est passé ? La nouvelle Nyxie lorgna du côté de ses défuntes amies.
- J'ai entendu la détresse de mes protégées, quelqu'un a saccagé mon jardin, mais je suis arrivée trop tard pour les sauver… Thémis échangea un bref regard avec Gabriella. La Fae maléfique devait être approchée avec précaution pour ne pas éveiller ses sombres instincts.
- Nous sommes désolées… La demoiselle ailée se contenta d'hocher la tête, l'expression neutre. Nous vous laisserons volontiers rendre hommage à votre perte, mais avant cela j'aimerais vous poser quelques questions sur Joah, d'où notre venue. La Nyxie tiqua au nom du Magicien, elle venait de piquer sa curiosité et c'était bon signe ; peut-être que cette Nyxie était la meurtrière, suite à une crise de Joah qui a atteint le jardin ? Vous étiez, selon les dires de sa fiancée, l'unique amie du jeune homme.
- "Étiez" ? Je le suis toujours ! Le front de Thémis se plissa légèrement, sa tiare suivit quelque peu le mouvement.
- Joah a été assassiné ce matin, j'enquête pour innocenter sa fiancée et trouver le véritable coupable. La Fae fut en proie à des tremblements suite à la macabre nouvelle, elle tomba doucement jusqu'au sol où elle contint mal ses larmes.
- Joah aussi… Murmura-t-elle. Thémis se mordit les lèvres, elle ne risquait de rien tirer de cette jeune fille dans un tel état. Elle s'accroupit et balaya son regard sur l'ancien jardin ; elle remarqua quelque chose d'anormal.
- Puis-je ? La Mord'th tendit la main vers la terre, la Nyxie ne sembla pas s'opposer au geste mais démontra une certaine curiosité. Thémis retourna délicatement la terre, qui à vrai dire a déjà était souillé à vu d'œil : elle déterra effectivement un poignard de bonne facture, à la lame fine et le manche ouvragé. Cette dague vous appartient ?
- Non, je ne savais même pas qu'elle était là-dessous ! Nolite Mentiri.
- Je vous crois. Elle se releva, le poignard en main. Il semblerait que votre jardin ait été saccagé pour cacher cette dague. Étant donné l'état de la terre, la cachotterie fut très récente. Elle examina davantage l'arme. Et elle est gorgée de sang… Celui de Joah, peut-être ?
- Vous êtes des Mord'th ? Demanda soudainement la Nyxie, les yeux grands ouverts. Si… S'il vous plait, trouvez l'assassin de Joah, qu'il paye s'il a aussi détruit mon jardin ! "

Le jeu de piste continuait, pourtant la Novice avait la nette impression que le dénouement était proche. Comme toute arme digne de ce nom, la dague déterrée possédait les initiales symboliques de son créateur. Suite alors à un rapide détour par le village pour trouver le forgeron, le duo de la Justice se présentèrent à une chaumière, non loin d'ici, équipée d'une petite forge. Selon les dires des témoins, ce forgeron s'adonnait surtout à la magie pour créer ses œuvres, puisqu'il était lui-même Magicien. On décrivait le bougre comme un titan, mais l'activité de la maisonnée semblait au plus bas à leur arrivée, à l'exception de la forge où l'on entendait des sorts incantés sur le métal. Thémis et Gabriella se présentèrent donc à l'entrée et furent accueillis non pas par un colosse mais par un maigrichon jeune homme. Poliment, il les fit entrer et s'excusa pour le bordel intérieur, et sa propre fatigue qui menait à une transpiration intense.

" Voulez-vous boire quelque chose, mesdames ?
- Non merci, très cher. Thémis balaya la pièce du regard. Êtes-vous le fils de Kalioll Opôma, le forgeron ? Il acquiesça, en se servant son propre gobelet d'eau.
- Oui. Vous voulez passer une commande auprès de mon père ?
- Plus ou moins ; j'aimerais surtout admirer sa collection. Une porte adjacente s'ouvrit et laissa apparaître un homme plus imposant, plus vieux, et plus moustachu.
- J'ai entendu mon nom être cité par une charmante dame, alors me voici. Thémis sourit et accepta la révérence du forgeron. Intéressées par mes beautés ?
- Effectivement, pouvez-vous me faire une rapide présentation ? Passionné par son travail, il se fit un plaisir de leur montrer ses armes comme si c'étaient des tableaux exposés à Hebeny. La Mord'th fut attentif au moindre détail et s'arrêta justement sur une série de dagues, toutes identiques les unes des autres. Celles-ci sont magnifiques.
- N'est-il pas ? Je les ai forgés spécialement pour des hauts-dignitaires de Caelum. J'espère au moins en vendre une, haha ! Ces dagues ressemblaient comme deux gouttes d'eau à celle que Thémis avait trouvée dans le jardin de la Nyxie. Le socle accueillait douze dagues et il n'en manquait pas une ; pourquoi y en avait-il une treizième ?
- Donc, personne ne vous les a achetés… Vous comptiez en faire uniquement douze ?
- Exact, madame, comme pour les douze Archimages, voyez-vous ! Il rit et s'empara du socle pour les montrer de plus près. Thémis ne rata pas cette occasion et finit par hocher de la tête à la fin de son inspection.
- Vous êtes un formidable forgeron, messire. Votre fils a hérité de votre talent ?
- Presque. Il se retourna à moitié vers le garçon qui se sustentait. Ses œuvres sont encore un peu imparfaites – des lames un peu entaillées par exemple – mais il est sur la bonne voie. J'ai beaucoup d'espoir pour mon fils unique. " Ce dernier sourit à cette chaleureuse remarque.

Thémis ferma les yeux, fugacement. Elle fit brièvement le point sur tout ce qu'elle venait d'entendre, de voir et finit par conclure que son intuition avait atteint son apogée. Gabriella la regardait, la Mère la regardait aussi, l'ensemble de son futur serait décidé par le jugement qu'elle allait rendre, sous le regard divin de leur Créateur.

" Je vois. Elle tira la dague ensanglantée de ses affaires. Je comprends. Elle la planta sur la table, sous le regard médusé des deux forgerons.
- Qu'est-ce que…
- Votre art est sans pareil, mon cher, je ne vois aucune différence notable entre vos douze poignards. Elle s'approcha du petit râtelier et tira l'une des fameuses dagues. Hormis celle-ci, qui me parait étrangement bâclée. De l'autre main, elle reprit la lame du jardin et la plaça sur le socle, sa place d'origine. Des lames un peu entaillées, vous disiez, il est vrai : cette dague-là semble l'œuvre de votre fils, regardez. Le forgeron se prêta à l'exercice et dut silencieusement admettre que ce n'était pas de son fait. Il fixa alors la dague recouverte de sang et de terre. Nous avons trouvé votre douzième dague non loin d'ici, dans un jardin qui a été fraîchement retourner sans dessus-dessous. Dans l'espoir, sûrement, de cacher l'arme du crime, et peut-être réitérer à nouveau plus tard. Elle désigna cette dernière du doigt. Vous avez certainement eu part des échos sur l'infâme meurtre d'un jeune homme, ce matin ? Nous pensions qu'il a été tué à l'aide d'un couteau de cuisine, celui de sa fiancé notamment, mais j'ai pu examiner ses blessures. Il est vrai que le couteau planté dans son bras laissait une plaie béante, mais les autres entailles étaient plus fines, plus "propres". Impossible, au vu de leur profondeur, qu'elles aient pu être provoquées par une lame aussi imposante que celle d'un ustensile de cuisine. Contrairement à cette dague… Elle darda du regard le jeune homme en retrait. Avez-vous tué ce jeune homme avec le couteau de sa promise ?
- Non. Nolite Mentiri.
- Vous mentez. Il laissa échapper un sourire nerveux. Nous avons toutes les preuves matérielles nécessaires pour vous inculper. Il ne me manque plus que le motif…
- Le motif ? Il joignit ses mains derrière son dos. A votre avis, pourquoi un Magicien, entouré d'autres Magiciens et d'Orines, trouverait soudainement la mort ces temps-ci ? Thémis fronça des sourcils, un geste de Gabriella obligea le père à reculer. C'était pour Ezechyel ! Il se rua sur la blanche et asséna plusieurs coups de couteau. Il cessa immédiatement sa danse macabre lorsqu'il se rendit compte que ses attaques traversaient de la brume. Thémis resta de marbre devant l'assassin et lui cracha une gerbe de fumée : le souffle du Dragon paralysa aussitôt le Sorcier sur place.
- Navrée, mon brave. Adressa-t-elle au forgeron innocent. Comme vous venez de le constater, votre fils a succombé au Mal et à la propagande des Ætheri. Thémis s'approcha du meurtrier, un masque neutre recouvrait son visage. Pour le meurtre de Joah, pour avoir tenté de condamner sa fiancée à votre place, pour avoir détruit le jardin d'une Fae afin de masquer votre crime, et pour vous être attaqué à nous, les fervents du Dieu-Roi Sympan, je vous condamne à mort. " La Mord'th Thémis Colechæ venait de renaître.

2854 mots ~



By Jil ♪
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