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 [Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18]

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Ven 29 Juil 2016, 10:32

Je ne savais pas si l'alcool me faisait dire des choses qui n'avaient pas lieux d'être. Dans tous les cas, il y avait une ambiance que je détestais dans cette soirée. Je ne comprenais pas véritablement son but... Prendre du plaisir ? S'amuser ? Regarder sur le présent et rien que sur le présent ? Ce jeu là ne m'amusait plus et ne faisait que se confirmer lorsque j'avais en face de moi une femme qui ne m'était pas inconnue. Elle semblait me connaître et était déçu de ma faiblesse à reconnaître les personnes telle qu'elle. Je regardais derrière moi quand elle me désigna le petit groupe de femmes qui était derrière moi. Je lui démontrais alors que non, je n'avais rien à faire avec elle, qu'il n'y avait ici qu'une aide vis-à-vis d'elles, surtout pour la femme inconsciente qui s'était presque jeté sur moi. Heureusement d'ailleurs qu'elle n'avait pas vomi. Comment si peu d'alcool pouvait rendre quelqu'un dans un tel état ? Je n'avais pourtant pas à me plaindre, j'étais fort constitué et habitué à l'alcool le plus fort qui soit... Bien que j'avais toujours une certaine limite mais seule ma gourde rempli de mon alcool favori pouvait me faire partir dans l'ivresse la plus totale. Aussi, je devais maintenant faire gaffe à cette envie de boire sans cesse qui me ferait passer pour un ivrogne de première catégorie.

Je compris enfin qui elle était, c'était Helly. On avait déjà partagé un fort moment ensemble et je me disais bien qu'elle venait par inquiétude. J'avais reconnu, tout d'abord, Lilith et maintenant Helly venait me voir pour voir comment je me portais. J'étais bien sot de me croire différent de tout cela et la voir partir avant même que je ne puisse dire mots m'effrayait. Je la suivais, dans l'espoir qu'elle ne soit pas effrayé d'un tel comportement, mais quelque chose me mit les pieds sur terre. Cette demeure avait une certaine force, une certaine magie qui environnait les lieux. Mes pensées étaient troublées par un voile invisible, je m'imaginais même qu'un mage de haut-niveau ne s'était pas laissé berner par un tel niveau de puissance. Par contre, de mon côté, j'étais pris dans cette toile qui façonnait l'esprit pour en faire un jouet, cette même toile qui nous contraignait à agir de telles manières pour ne pas enclaver la soirée.

Je la vis, elle avait l'air désespéré, elle avait l'air d'être à bout de nerf. Quelque chose en elle lui avait fait un impact si grand. Cela se voyait qu'elle était perdue, qu'est-ce que je devais faire au juste ? J'avais en quelque sorte compris, sur le moment, que c'était à cause de notre discussion, elle avait eu l'air de changer de comportement. Puis vint un homme pour l'aider, visiblement il lui proposait de l'accompagner quelque part. Ce devait être un homme bien, je l'espérais en tout cas. De mon côté, j'arrachais une plume de ces ailes inutiles et je m'approchais de ce petit groupe qui se formait petit à petit. Mon humeur fêtard n'était plus au rendez-vous, en effet, cette fête commençait à me casser les pieds.

- Je ne veux point vous déranger, juste que j'espère que vous allez bien vous occuper d'elle. Je lui ai parlé il y a peu et il semblerait qu'elle ne va pas bien du tout.
Dis-je d'un ton grave pour qu'Helly entende la détresse dans ma voix, puis je m'approchais d'elle, lui caressa discrètement la joue avec de lui donner dans la main cette plume blanche issue de mon aile souffrante. Cela nous liera, sois en certaine. Je n'ai pas à te forcer en quoi que ce soit, sache juste que j'ai deviné qui tu es, alors n'hésite pas la prochaine fois qu'on se verra.

Une larme avait coulé sur le coin gauche de mon visage, trempant la main de mon interlocutrice. Je n'étais pas sentimental, en tout cas pas autant, et la confiance que je me voulais dure comme fer n'arrivait pas à se défaire de cette femme bélua. J'espérais ne pas avoir à démontrer ce que je pouvais ressentir, Erhy était la seule à vraiment comprendre vu qu'elle me connaissait depuis enfant. Alors, il m'était apparu qu'il fallait que je lui montre cette affection en lui donnant quelque chose qui faisait parti de moi.

Je me releva et marcha avec peine. Cette fête n'était plus du tout de mon goût, j'avais envie de partir. Je voyais les couples danser, je voyais des personnes partager des histoires ou de la simple drague comme on en fait à chaque soirée. Je me positionna dans un coin de la grande salle et je me mis à assister à cette événement le plus simple possible. Quelque chose me disait qu'il allait se passer quelque chose, alors autant rester là à penser et à regarder, Même si la salle proliférait une sensation de bien être.

- 884 mots || Post VII
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Sam 30 Juil 2016, 00:12

Nombreux se seraient posés l’existentielle question en relation avec le jeu malsain auquel s’adonnait Zane. Menteur, odieux, manipulateur, égoïste, violent, exigeant… ce n’est pas les défauts qui lui manquaient, et ceux-ci n’étaient qu’un vague recensement de la longue liste qui le concernait. Au détriment de ce que pouvaient penser certaines personnes cependant, il était doué d’atouts très révélateurs et bénéfiques, notamment dans la vie en société où son comportement ne pouvait être qu’embelli, du moment qu’on ne venait pas directement lui chercher des problèmes. Ce qu’il sollicitait en requérant la compagnie de la demoiselle ne s’expliquait pas. Il pouvait tout aussi bien s’agir d’un simple caprice qui lui serait passé une fois cette soirée terminée, qu’une véritable compassion qu’il éprouvait pour telle ou telle raison. Zane était incontestablement au-dessus du lot à présent ; proche à toucher à jour les étoiles du bout des doigts. Mais comme tout être naissant sur cette terre, il avait été comme tous les autres : faible. Ce qu’il trouvait de fascinant chez les déshérités, c’était dans leur propension à s’élever parmi les glorieux. Certains y arrivaient très rapidement, d’autres très lentement et certains n’y parvenaient pas du tout. Il s’agissait d’une aubaine caractérisée par le bon vouloir des Dieux. Tout le monde ne pouvait pas prétendre au titre de despote mégalomane, et c’est justement en cela qu’il trouvait le système pertinent. Pourquoi lui plus qu’un autre ? Pourquoi pas elle ? Autant de choses qu’il aimerait éclaircir pour simplement s'abreuver de ce qu’il allait advenir de la jeune femme. L’affront que lui avait accordé Mitsuko était en conséquence de ce fait tout à fait naturel. Invisible aux yeux des grands, il fallait volontairement se rapetisser pour remarquer la présence de quelques grains de sable.

La Dame Rouge le savait certainement mieux que lui, elle qui avait souvent pris l’habitude de se rendre maître de risibles opprimés. « Sans la cruauté, vous ne parviendrez jamais à mener vos desseins à bien. Votre vision utopique est vouée à l’échec, vous l’apprendrez à vos dépens. » Il n’avait pas spécialement voulu être sec dans sa réponse, mais toutes ces notions galvaudées avaient de quoi le faire monter sur ses grands chevaux. La bienfaisance avait des limites qu’il se ferait une joie de surplomber le moment venu. « Vous avez raison. Nous aurons sûrement une circonstance inédite plus propice pour échanger nos points de vue. Autrement, je pourrais vous forcer à tuer un innocent ici et maintenant s'il me prenait une saute d'humeur. » Un acte qui se serait voulu beaucoup plus sadique que s’il passait lui-même à l’action, mais là encore le lieu ne s’accordait pas au délice. Les belles choses pouvaient attendre. C’était comme le vin qui se bonifiait en allant de l'avant dans la frise de la dimension temporelle. Ses yeux se dilatèrent lorsqu’il pointa ses organes dorés sur elle, dans un ton plus agressif qu’avant l’opposition de ce débat. « Si je n’étais pas dangereux comme vous dites si bien, est-ce que vous m’auriez suivi ? » C’est précisément face à la menace qu’une personne au tempérament sirupeux ne pouvait pas faire demi-tour, et c’est pour cette même raison qu’il révélait son visage luciférien au fil de la discussion. Pour son plus grand bonheur, l’instigatrice de son divertissant accostage raté de tout à l’heure revint à la charge. Mais en personne, pour changer. La Dame avait définitivement compris qu’il ne s’adressait plus aux laquais des autres pour se fondre dans l’inconsistant rôle du clown de service. Il avait pris des galons, et par la même il se désistait de l’incapacité d’autrui à lui vendre du rêve. La Démone usait de ses charmes hypnotiques pour lui faire tourner la tête. Bonne idée. Après tout, il s’agissait de son atout le plus percutant.

Toutefois, elle se méprenait sur l’absoluité de la bête. Il n’était pas l’un de ses pitoyables toutous qui pouvaient être saucés n’importe comment. Il pouvait tomber sous son charme, un jour, peut-être. Mais pas ainsi. Dans un premier temps, il écarta le genou de la rougeoyante avant de se relever. La différence de carrure creusait le même fossé que leur niveau de compétences respectives. Néanmoins, tandis que son immense corps coupait la vue à la blonde, quelque chose d’inattendu se produisit lorsqu’une femme vint embrasser Mitsuko comme le ferait une somnambule comateuse devant une dune de chocolat. En considération du taux d’antimagie pesant dans l’air ; une humaine. Après son départ, Zane ne put endiguer sa réaction en éclatant de rire. Il se bidonnait tellement que grand nombre des invités se tournèrent vers lui en se demandant quelle mouche l'avait piqué. « Je suis on ne peut plus d’accord avec vous à propos des Béluas. Enfin, disons qu’ils ne sont ni pires ni meilleurs que les autres. En l'occurrence, il existe une espèce plus répugnante et je veux bien sûr parler des humains. Ils sont tellement fastidieux, que vous considérez comme un aimant de ces choses me rend béat. Vous n’êtes plus de mon niveau, Dame Rouge. C’est malheureux, mais j’attends bien plus de vous que ce piètre jeu de séduction. Revenez à moi quand vous serez à jour et je me ferais une joie de me quereller encore avec vous. » Il ripa sa main sur sa joue avec un rictus ravissant.  « Oh ! Une dernière chose… » Le geste du Démon fut trop alerte et furtif pour être perçu, mais le retentissement de la gifle que venait de recevoir Mitsuko avait bel et bien eu lieu. Son expression était froide comme la glace. « Confondez-moi encore une fois avec vos misérables larbins et je me ferais une joie de vous rompre le cou de mes propres mains. » Il haussa un sourcil puis se cambra en exposant son menton. « Quoi ?! Vous voulez me rendre la pareille ? Allez-y. » Il se redressa et manipula étrangement ses doigts pour faire surgir une pièce en argent entre son index et son majeur. « Si vous tenez tant à vous battre, soit. Dans ce cas, je laisserais décider le hasard de quel côté je me rangerais. » Les jeux n’étaient pas encore faits.


Post VI / 1013 mots
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Sam 30 Juil 2016, 02:37

La salle principale avait fini de se remplir et le brouhaha ambiant ne laissait que peu de doutes que la soirée était réussie pour l'instant. Les organisateurs devaient être satisfaits de la tournure des événements car de là où j'étais, je n'avais aperçu aucun heurt, mis à part peut-être ce que l'alcool pouvait générer chez certains vivants.
Pour ma part, j'étais en charmante compagnie, et ce jeu de questions - réponses que j'avais initié était assez plaisant. Chacun d'entre nous jouait le jeu, et les enjeux, tout comme nos curiosités respectives, étaient gentillets. L'heure n'était pas aux discussions graves, mais à la détente collective. Les masques derrière les masques ne tombaient pas tout à fait, et la plupart se permettait bien des choses qu'ils n'auraient jamais eu le courage de faire en d'autres circonstances.

J'écoutais l'Ultimage nous en dire un peu plus sur sa vie personnelle. Elle se disait célibataire compte tenu de son âge, et de ce que j'avais vu d'elle quand elle perdit le contrôle de son illusion, elle ne devrait pas trop rencontrer de difficultés pour croiser quelqu'un et l'aimer. Un homme, ou une femme, si j'en jugeais le baiser que la Reine Vampire lui avait apposé, tout ce qui était possible entre deux personnes me dépassait de toute façon. Je n'allais pas jouer l'expert ou le donneur de leçons dans cette histoire, maintenant que je savais comment les enfants naissaient. La notion de nécessité d'un homme et d'une femme pour concevoir devenait tout à coup bien illusoire. Elle confirma son jeune âge quand elle m'accorda la justesse de ma suggestion : elle avait moins de vingt années, et devrait avoir normalement toute la vie devant elle pour découvrir le monde... si le conflit divin laissait encore quelque chose à découvrir autre que des ruines fumantes ou des continents engloutis.

Vint le tour de l'Ultimage de poser ses questions, et celle qui m'adressa me surprit quelque peu. Elle supposait que l'épreuve dans laquelle j'avais concouru était le charisme. Si mon masque cachait l'étonnement de cette suggestion, je ne pus m'empêcher de l'interroger sur les raisons de celle-ci :

- Vous me trouvez charismatique, en tout cas assez pour représenter mon peuple dans la Coupe des Nations ? Oh, je suis étonné ... Je marquais un temps de silence, avant de lui révéler la vérité. Une fois encore, je suis désolé de vous contredire, mais j'ai concouru pour la Magie, et n'est pas gagné. Je n'avais pas grande puissance et je ne doute pas que les autres concurrents étaient bien plus compétents que moi pour cette épreuve. L'épreuve de surcroît m'avait prise au dépourvu : j'incarnais la destruction, et on me demandait de créer. Je n'avais su modeler qu'une illusion d'un ersatz de vie idéale, jusqu'à voir mes parents sans visage me faire sombrer dans un cauchemar. Cette réminiscence eut l'effet de saper mon entrain actuel, et je me relevais pour me changer un peu les idées. Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour songer à des parents que je n'avais jamais vus. Buvant d'un air mon verre plein, je regardais mes deux comparses avant de prendre la parole.

- Non pas que je m'ennuie en votre présence bien au contraire, mais je vais un peu errer pour voir un peu les déguisements des autres convives. L'une d'entre vous m'accompagne, à moins que vous ne souhaitiez poursuivre vos gages entre quatre lèvres ? Le ton de ma dernière phrase était amusé, mais nullement moqueur. Après tout, elles étaient déjà ensemble quand je me suis inséré dans leurs discussions, aussi voudraient-elles peut-être se retrouver de nouveau seules.

Pourtant, l'Ultimage accéda à ma requête et me suivit, tandis que la Ondine Reine Vampire préféra rester assise tranquillement en attendant la suite des festivités.

Nous marchions la demoiselle et moi, elle perturbée par les effets de l'alcool, et moi par la visibilité forcément plus réduite due au casque qui entourait mon visage. Nous nous frayons un chemin quand elle me posa une question. Tout en continuant de marcher, je tournais la tête pour lui demander de répéter et ne vit pas le serveur qui me percuta à l'épaule, faisant tomber plusieurs verres plus ou moins remplis. Si la plupart se fracassèrent au sol, l'un d'eux vint éclabousser une demoiselle tout le long de sa robe.

Pivotant de nouveau devant moi pour constater l'étendue des dégâts, je portais la main sur mon cœur en guise de geste de pardon, devant cette demoiselle dont le physique ne me disait rien, cachée par ailleurs sous son masque.

Cependant, quel que soit le déguisement, je ne saurai me tromper sur l'âme d'une personne que j'avais déjà rencontrée. Celle-ci plus que tout autre, ma Sirène s'était parée d'une nouvelle enveloppe qui la rendait d'autant plus mystérieuse.

- Mademoiselle, je vous prie d'accepter mes plus plates excuses. Peut-être ai-je un mouchoir pour vous essuyer un peu. Je fouillais dans mes poches, et sortit un tout autre tissu qu'elle ne manquerait pas de reconnaître, pour lui avoir appartenu lors d'un précédent bal et dont elle m'avait fait cadeau. Je rangeais ensuite ce précieux tissu et finis par trouver un vrai mouchoir pour lui tapoter sa robe et en extraire le gros du liquide. Pivotant de moitié pour ne pas tourner le dos à celle qui m'avait suivi, je fis l'intermédiaire entre les deux demoiselles : Permettez-moi de vous présenter celle qui fait office de Reine des Magiciens.

Je me mis ensuite à côté de Lhyæræ, et lui passai discrètement la main derrière le dos, profitant de cette caresse fugace et inattendue.

Post n°6 : 990 mots.
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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 780
◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Sam 30 Juil 2016, 18:37


Asgard observa sa camarade jouer sa masquarade avec étonnement et amusement. La douce incarnait, selon ses dires, la sublime souveraine des Orines. Ce peuple représentait la grâce et la beauté, le charme et le raffinement... Difficile donc d'imiter leur reine, à la beauté inégalable, et pourtant, le génie devait tirer son chapeau : sa conquête présentait là une copie tout à fait respectable, pour une représentation d'une telle ambition. Un fragment de candeur et de blancheur. Il comprenait mieux désormais cette étrange tenue traditionnelle. Comment appelait-on cette robe déjà ? Un kimito ? Un kimono ? Ou quelque chose dans cet esprit.  

La demoiselle voulait donc jouer leurs rôles ? Très bien. A son tour donc de se présenter. Avec une courbette exagérée, presque une prosternation, le tout accompagné de vigoureux gestes de bras, et il alla cueillir la délicate main de sa partenaire. "Ma Dame, je suis honoré de vous rencontrer en personne." Le brun déposa un baiser sur les doigts fins qu'il tenait fermement, avant de se redresser vivement. "Vous avez le plaisir d'être aux côtés du Pendragon pour cette agréable soirée !" Le masque éclairait sans doute un peu sur sa fausse identité, mais puisqu'ils avaient entamé un jeu de rôle, autant le tenir jusqu'au bout.

L'enfant de Pandore se joignit à l'actrice dans son éclat de rire. Il est vrai que toute cette mise en scène semblait grotesque, puisque chacun savait pertinemment qu'ils n'étaient en réalité que des imposteurs, mais s'en était également toute la source d'amusement... Pouvoir prétendre être l'un des puissants de ce monde... Se croire puissant et important, le temps de quelques heures... Cela avait quelque chose de galvanisant.

Du coin de l'oeil, le garçon capta quelques dames se dévêtir, mais il se reconcentra immédiatement sur sa compagne : celles-ci étaient soient des filles faciles, et ne présentaient donc aucun intérêt à être charmées, soient trop soûles et donc aussi inutile pour son égo. I, ne voulait pas laisser filer cette colombe là. "Serait-ce donc l'une de vos premières fois dans un bal tel que celui-ci ?" Très intéressant.  Elle était donc bien une âme pure, un petit bout de viande qu'il se ferait un plaisir de dévorer dès qu'elle baisserait sa garde. Peut être n'avait-elle après tout pas l'habitude de croiser de tels prédateurs en ces lieux... La chance était pour lui.

Il offrit de nouveau son bras à la demoiselle et la conduisit à l'extérieur du château où se déroulait la réception. L'air frais du soir ne lui procura aucune sensation bénéfique mais il mima un soulagement, un bienêtre qu'il ne ressentait pas, comme il l'avait vu cent fois déjà faire ces pauvres mortels. "Il fait bien meilleur à l'extérieur, n'êtes vous pas de mon avis ?" Il regarda la lune un instant, puis reporta son regard sur la fausse orine. Il lui sourit puis recommença à marcher, lentement, à travers les jardins. Il y avait déjà bien moins de monde, l'air était tout de suite plus respirable.

"Eh bien, que pensez-vous de cette soirée jusqu'à présent ? Avez-vous fait d'autres rencontres agréables ?" Aucun doute que son égo surdimensionné ne laissait aucune place pour l'idée qu'il puisse être de mauvaise compagnie. Si on l'écoutait, il serait sans doute la meilleure chose qui puisse arriver à la douce ce soir.
Post III:


Merci Kyra nastae

Avatar : Yizheng Ke
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Dim 31 Juil 2016, 18:48






La dernier nuit avant la fin du monde;



Visiblement ça ne lui avait pas vraiment plus que je l’appelle de la sorte, mais autant dire que je m’en foutais royalement. Ce que je venais de voir m’avais bien fait comprendre qu’il restait quelqu’un de faible et ce peu importe les traits qu’il abordait «Tien, j’aurais été curieuse de voir ça, de ce que j’ai vu, c’est plutôt vous qui auriez risquer de perdre quelque chose.» mais qui sait, peut-être qu’il aurait réussi à me surprendre et à effectivement lui faire quelque chose, pour peu qu’il garde ses esprit assez longtemps.

Il finit cependant par m’entrainer dans une danse folle au milieu des convive, gardant mes yeux dans les siens, je ne fais plus vraiment attention à ceux qui nous entourent, profitant du moment présent, suivant ses pas endiablée sur la piste. S’il n’a pas doué quand une femme vienne jouer les tentatrices devant lui, il fallait bien admette qu’il n’était pas mauvaise danseur, voir charmeur car ses gestes se voulant dans se sens.
Il avait fini par se rapprocher de moi, tout en me demandant comment je m’appelais. «Etre tout le monde et personne à la fois, n’est-ce pas le but de ce genre d’événement ? finalement, je pourrais encore vous dire que je suis un ange qui aime prendre des apparences de femme, vous ne pourriez vérifier. » Je n’avais pas vraiment envie de lui dire mon nom, enfin pas tout de suite, j’avais envie de m’amuser et je finirais bien par trouver quelque chose d’intéressant pour qu’il le mérite.
«Surtout que vous me demander le mien, mais vous n’avez même pas la galanterie de me dire le vôtre, je dois avouer que je suis vexée d’un tel manque de courtoisie.» Attrapant le bras d’un serveur je lui pris rapidement deux verres et en tendit un à mon partenaire avant de vider le mien cul sec. Je ne savais pas exactement ce que c’était, mais à mesure que j’en buvais, je comprenais mieux le comportement des convives, il y avait quelque chose, même si je ne savais pas quoi exactement, qui rendait les consommateurs rapidement ivres. Je ne vais pas dire que j’ai une haute tolérance à l’alcool, mais là, je devais avouer que j’ai quelque peu chaud.

« Est-ce que cela vous dérangerais que nous allions nous promener dehors ? j’ai envie de prendre l’air, votre danse m’ayant donné chaud. Et même si visiblement c’est devenu le but de certain, je ne compte pas dévoiler à nouveau mes charmes en ce lieux. » sans vraiment attendre sa réponse, je me dirigeais vers l’extérieur, prenant un nouveau verre au passage, le buvant plus lentement pour en savourée le nectar. Mon regard c’était portée sur d’autre personne sur le chemin. Certain continuaient à simplement discuter et je me demandais qu’est ce qu’ils pouvaient se raconter. D’autre part compte semblait complétement ailleurs, chantant fortement, dansant sur un rythme endiablé et ce peu importe la musique qui passait. D’autre encore semblait avoir perdu quelque vêtement en chemin, finalement cette soirée commençais plus à ressembler à une orgie qu’a un véritable bal masqué, combien de temps encore avant que ça ne dégénéré ?
Tous les questions que j’avais pu me poser avant de venir ici c’était volatilisée, je m’en foutais de ceux qui l’avait organisée, tout comme ce qu’il se passait à l’extérieur. Tout ce qui m’importait pour le moment c’était de passée une très bonne soirée en tout aussi bonne compagnie. «Dit moi, qu’est-ce que vous seriez capable de faire pour connaitre mon nom ?» J’avais envie de savoir jusqu’où pourrait le poussée sa curiosité, surtout qu’il y avait l’alcool qui devrais l’aider à trouver des choses un peu plus osé. «Mais avant tout de chose, j’apprécierais que vous me parliez un peu de vous, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. » ce n’étais pas de la prudence bien au contraire, mais disons de la curiosité. Je voulais juste en savoir plus sur la personne qui partageais cette soirée avec moi. Comme je lui avais expliquer plus tôt d’ailleurs, je trouvais cela plutôt normal qu’il m’en dise un peu plus sur lui avant de me demander des informations sur moi, donnant donnant, comme toute chose dans ce vaste monde.
695 mots

© Jawilsia sur Never Utopia


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Dim 31 Juil 2016, 19:33


L'aventure mortelle



Je ne m’étais pas tromper sur son déguisement, même si je ne savais dire avec honnêteté s’il était ressemblant ou non. Mais dans tous les cas, elle était ravissante. «Je suis contente de voir que je ne l’ai pas complétement rater et qu’il est reconnaissable. Il est assez compliquer je trouve d’essayer de ressembler à quelqu’un que nous avons jamais vu.» enfin, peut être avais-je déjà eu l’occasion de la voir mais bon.
Il était vrai que certain semblait complétement se laisser allez sous l’effet de l’alcool, honnêtement j’avais quelque peu la tête qui tournait sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. J’avais beau vérifier, ce n’était bien que du jus de fruit qui se trouvait dans ma coupe. Pourtant je me sentais… différente.
Je le reposais un instant tout en regardant autour de moi. Je vis alors un spectacle assez étrange, des vêtements semblait s’envoler autour de nous, enfin se soulever plutôt, mais ce que je ne compris pas directement, c’est que tout ce stoppa à partir du moment ou un homme arriva auprès de nous, il c’était stopper un moment avant de prendre la parole.
Je compris maintenant pourquoi cette femme semblait craindre déranger les autres convives, je n’aurais sans doute pas fait le lien si nous n’avions pas eu c’est quelque parole étrange précédemment. Mais maintenant c’était clair, elle était humaine et étant ange, sa capacité à annihiler la magie n’avait aucun effet sur moi.
« il est vrai qu’une soirée comme celle-ci est plus qu’appréciable.» Cependant, je ne savais dire en qui il était venu, ce fut quand la jeune femme parla que je compris. «Je crois de toute manier que personne ici ne se souciera du charisme des invitées, j’aurais presque envie de dire qu’il a été laisser à l’extérieur. Mais ne prenez pas ça pour vous bien évidement. »
Manquerais plus qu’il croit que je l’attaquais avec ces mots, mais ce n’était vraiment pas ça, bien au contraire j’avais comme l’impression que nous étions seul à encore tenir la route, même si une chaleur inconnue se diffusais dans mes joues.

L’humaine nous dis qu’elle allait chercher à boire en nous demandant si nous voulions quelque chose. « Je mangerais bien un petit quelque chose si ça ne vous dérange pas.» Je n’aimais pas me faire servir, mais je ne voulais pas non plus qu’elle se vexe si je lui disais que j’allais y allée. Mais surtout, je craignais que si je faisais un pas je m’écroule au milieu de la piste de dance.

Quand elle fut enfin revenue, l’homme lui rappela ou nous en étions dans notre conversation avant de prendre congé. Je le saluai rapidement avant de me tourner vers Ninon. «Verriez-vous un inconvénient de me donner votre nom ? ou préfériez-vous que je vous appelle comme votre personnage ? » J’attendis sa réponse tout en mangeant un bout, seulement je ne me sentais pas vraiment mieux, mais qui avait mis ca sur le compte de la fin. «Est-ce que cela vous dérangerait-il que nous allions dehors, je ne me sens pas fort bien. » Je posais alors mon verre en le regardant suspicieuse. «Je dois avouer qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas. Dans mon verre ne se trouve que du jus de fruit et pourtant on pourrait jurer que j’ai vidée une bouteille d’alcool à moi tout seul. » Et pourtant, sachant cela je ne pouvais m’empêcher de regarder le verre qui me tentait quelque peu. Mais finalement je me secouai la tête, ce qui eut pour effet de me faire perdre quelque peu l’équilibre, avant de me redresser et commencer à me diriger vers la sortie.
Une fois dehors, je profitais de l’air frais et m’assis sur une pierre que j’avais repérer un peu plus loin. Je n’arrivais pas vraiment à comprendre ce qui m’arrivais et comme je ne voulais pas vraiment finir comme ceux que j’avais croisée en sortant, il me semblait plus judicieux de se calmer sur la boisson, en tout cas jusqu’au moment ou je comprenne pourquoi un simple jus de fruit me fasse cet effet-là.
Je levais alors la tête vers ma compagne. «Je suis vraiment navrée, je ne bois pas en temps normal, je suppose que j’ai une tolérance proche de zéro. Cependant je ne comprends pas pourquoi avoir tout rendu alcoolisée. Enfin passant. Puis je vous demander pourquoi ce choix de costume ? je suis un peu curieuse.»
735 mots

© Great Thief sur Epicode

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Lun 01 Aoû 2016, 21:40


La jeune femme ne manquait pas de piquant, stimulant particulièrement Livaï. Son sang n'avait qu'un tour faisant bouillir son corps d'intérêt. Il se doutait bien qu'elle n'était pas un ange. Il en côtoyait une depuis des années et cette femme était tout sauf un ange. Sa peau brulante sous ses doigts, ses lèvres qui auraient pu inspirer les plus chastes des hommes et ce subtil balancement ensorcelant de ses hanches. Tout chez elle incarnait la tentation. Livaï se targuait d'une certaine expérience auprès de la gente féminine. Certaines l'avaient inspirée plus que d'autres, lui laissant un gout prononcé pour les choses épicées. Comme pour vérifier cette théorie, il fit tournée la belle Vanille sur elle-même et s'empressa d'effleurer des lèvres le dessus de ses doigts qu'il avait ramenés dans un chester chevaleresque. Un gout imprononçable imprégna ses papilles qui le fit sourire d'une bien outrageante façon. S'il incarnait le diable, elle en incarnait pas moins une divine pécheresse qu'il aurait bien damné pour l'avoir aussi bien tenté de la sorte.
Il secoua la tête, amusé avant de reprendre d'un air faussement détaché.

- Je n'ai pas l'habitude de cacher mon nom. J'assume pleinement qui je suis et ce que je fais. Seuls les dieux me jugeront pour mes actes. En attendant et pour répondre à votre demande, je suis Livaï.
Il s'inclina dans une révérence légère avant de la ramener contre lui.
Son regard s'intensifia alors que ses mains se voulaient plus entreprenantes. Il dessinait subtilement ses formes harmonieuses, devinant la perfection de son corps au travers du tissu. Il pouvait fermer ses yeux et les dessiner mentalement. 
Elle se libera de lui pour attraper une coupe et la vida sans modération. Ce nouvel élan fit rigoler Livaï. Ce n'était pas tant le fait qu'elle étalait de la sorte son manque d'éducation, mais le fait qu'elle se laissait aller à sa vraie nature. Une chose qui aurait sans nul doute plut au monarque démoniaque.
Il arqua un sourcil en la voyant changer brusquement les plans et finit par sourire en hochant la tête. Elle était semblable à toutes les femmes, dictant le rythme de leurs rencontres au gré de ses envies. Alors qu'il relevait la tête, il vit Helly perdue dans la salle. Deux personnes venaient d'arriver autour d'elle le faisant soupirer. Baby-sitter la bélua ne faisait pas partie de leurs accords, néanmoins tout en suivant sa divine partenaire, il s'arrêta à proximité pour écouter ce qu'il se disait sans pour autant s'arrêter. Il évita les danseurs qui ne s'occupaient que d'eux- même et continua son chemin en rejoignant sa partenaire de danse. Dans sa progression, il avait eu le temps de vider deux coupes de vin, qui finirent par lui monter à la tête. Il observa la bélua une dernière fois par-dessus son épaule et quitta les lieux en passant une grande porte fenêtre. L'inconnue aux faux-airs ingénus attendait aux abords d'une grande terrasse. Il l'examina un instant en vidant un nouveau verre qu'il reposa sur un plateau que lui présentait un serveur.
Elle se tourna vers lui dans une étrange vision qui figea Livaï. L'assurance débordait de cette femme faisant frissonner l'humain. Son petit jeu soufflait innocemment finit par le ramener brusquement. Il s'avança en s'accoudant à la rambarde dans un sourire emprunt de malice.

- Tout… Je suis prêt à me damner, plaisanta t-il. 
Il n'était cependant pas loin du compte, un tant soit peu qu'elle soit capable de le surprendre. Livaï n'aimait pas la facilité. Ce qui le faisait marcher était tout autre. 
Elle changea brusquement de sujet le faisant soupirer. Il n'aimait pas particulièrement parler de lui et elle n'avait pas l'air de vouloir lui révéler la moindre chose sur elle. Il y avait quelque chose de l'ordre du déjà-vu. Les femmes prenaient tout sans rien donner en retour. Il avait appris à ses dépend cette cruelle vérité. Il se tendit un peu plus en faisant craquer sa nuque.

- Disons que… Hésita t-il avant de se redresser sur un ton de defit. Que si je perds à votre épreuve pour trouver votre nom alors je vous raconterai… Dans le cas contraire, vous me direz votre nom et tout de vous.
Son regard s'était enflammé à la seule idée de ce jeu et de ses enjeux. Il s'approcha d'elle en se penchant vers elle.

- Un petit pacte avec le diable?


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Lun 01 Aoû 2016, 22:04

La fiole qu'il avait bu... n'était certainement pas celle qu'il avait prévu de fabriquer et les effets ne ressemblaient en rien à ce que la recette de base décrivait. Ce n'était ni une potion hallucinogène, ni un aphrodisiaque, mais un mélange des deux avec peut-être, un effet secondaire inconnu et agaçant, qui poussait la victime aux bords de la crise de nerfs. Hum, plutôt raté, pour un premier essai de distillation, ouaip ! Tant pis, il n'aura qu'à essayer de recommencer encore une fois puis encore une autre. Dans tous les cas, il restait toujours des progrès à faire pour atteindre la théorique perfection, ça faisait parti des plaisirs de l'apprentissage ! Rigolant tout seul, le chaman se mit à arpenter l'assemblée d'une démarche très douteuse. La première chose qu'il vit droit sur sa trajectoire -Ezechyel devait être avec lui aujourd'hui- était Jun Taiji, à quelques mètres de lui seulement. Dans son délire, Devaraj avait complétement oublié qu'il ne s'agissait là que d'imitations illusoires. Pour lui, c'était bien le véritable Jun, l'ancien souverain chamanique et celui qui l'avait à ce jour, le plus marqué dans ses premières années en tant que chaman. Il était tout jeune à l'époque, à peine sortit du bercail et complétement ignorant du monde. Mais il avait un souvenir maladivement précis du discours de Jun lors d'une cérémonie Raoni. Peut-être que cette fête l'avait plus traumatisé qu'il ne voulait se l'avouer au final, aha !

Se plantant devant sa cible, Devaraj pencha un peu la tête en signe de respect, un sourire complétement malsain sur les lèvres. "Je vous ai toujours admiré vous savez..." murmura-t-il, les yeux trop brillants pour que cela soit normal. "Vous avez fait de grandes choses pour notre peuple !" continua-t-il d'humeur franche. "J'espère être capable de suivre vos pas dans les années qui viennent..." Oh, oui, c'était un désir ancré dans son cœur, même s'il ne pensait pas encore au trône en question. Il avait un peu trop de soucis personnels à régler avec son propre esprit pour pouvoir avoir de l'ambition. Le chaman vacilla un instant. Réalisant sa précédente ardeur, il se demanda où avait-il pu trouver le courage d'aborder cet homme et recula soudainement. Peut-être que la fiole contenait aussi un sort de vérité ? Il se remit à rire. Vraiment, les effets secondaires imprévus étaient ce qu'il y avait de plus drôle dans le métier !

Restant à quelques mètres de ce qu'il croyait dur comme fer être son idole, Devaraj s'efforça de ne pas s'échouer au sol comme une baleine. Quand il regardait autour de lui, la situation lui semblait complétement irréaliste. Les contours du bâtiment devenaient parfois nuageux et mous, puis se mettaient à bouger au grès du vent. Puis les masques des invités prenaient eux aussi vie, se déformant pour changer de visage, créer des monstres ou des portraits satiriques. Lui-même avait la sensation de flotter hors de son corps, dans un endroit qui n'existait pas réellement. Bien sûr, il était loin de se douter que tout cela n'avait lieu que dans sa tête, à cause de la drogue qu'il s'était lui-même préparé et qu'il avait ingurgité volontairement sous la forme d'un pari stupide.


Post III | Mots: 570 | Dev va voir le Jun ammené par Vanillette.
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Mar 02 Aoû 2016, 14:19


 
   

J’attendis patiemment que le serveur revienne avec ce que je lui avais demandé. Ma requête n’était pas des plus compliquée à satisfaire, loin de là, pourtant il lui fallut un petit moment avant de revenir vers moi pour me présenter quelques amuses bouches, que je m’empressais de dévorer. Avec ce trop-plein de boisson que j’avais ingurgité depuis mon arrivée il me fallait manger au risque de m’écrouler sur le sol. Le plat que le serveur m’eut présenté, fut vide en quelques secondes et moi j’étais parfaitement repu. Je le remerciais poliment avant de saluer d’un signe de tête les deux jeunes femmes qui m’avaient aidé, avant de les quitter. J’avançais parmi la foule, la vue légèrement trouble et les pas un peu moins sure qu’à mon arrivée. On me présenta à nouveau un verre, que je ne pus me refuser d’accepter. Je sentis des bouffées de chaleurs remonter de mon ventre jusqu’à mes joues, enflammant ma peau tel un brasier. Je ne parvenais pas à discerner les visages autour de moi, aussi me dis-je qu’il était temps de m’éloigner de tout ce monde pour reprendre mes esprits avant de faire une quelconque bêtise. Je slalomais entre les corps parfois trop serrés pour me permettre de passer entre eux, parfois trop fort et me repoussant de quelques centimètres. Il me fallut un moment avant de dénicher un banc à l’écart de toute cette agitation.

Il y avait quelques personnes autour de moi, mais tous semblaient obnubilé par leur partenaire, aussi ne leur prêtais-je pas plus d’attention que cela. Je leur tournais le dos, je ne pus me retenir plus longtemps de quitter mes chaussures qui commençaient à me faire extrêmement mal. Je ne parvenais pas à comprendre comment il était possible de garder ça toute une journée ! Il était pour moi inconcevable de les garder plus de quelques minutes alors des heures… Mon verre dans une main, mes chaussures d’emprunt dans l’autre, les yeux clos, j’écoutais les brides de conversation alentour, rafraichi par moment par une douce brise. Prenant de grandes inspirations, je me délectais du moment. Je ne pouvais rêver mieux. Je ne savais plus quel avait été mes problèmes mais ici tout semblait ne pas avoir d’importance. Alors que j’étais complètement perdue dans mes pensées, un rire tonitruant attira mon attention. Je tournais la tête vers le lieu de ce bruit pour rester fixer sur l’auteur.

Je pensais ne pas pouvoir rougir encore plus maintenant, dû aux effets de tout ce que j’avais bu jusqu’à présent ; Mes yeux qui plutôt, semblaient prêt à se fermer s’ouvrir en grand, presque autant que ma bouche. J’allais l’impression d’être un poisson hors de l’eau, tentant vainement de reprendre sa respiration. Mon cou commençait à me faire mal à force de tenir une position plus qu’étrange, je fis donc suivre mon corps. Je laissais tomber mes chaussures sur le sol sans vraiment m’en rendre compte. J’étais comme hypnotisée par les personnes que je parvenais à apercevoir malgré mon état. Alors que je m’apprêtais à me lever, sans doute pour me rapprocher d’eux, je me pris mes pieds dans mes chaussures. Je m’étalais lamentablement sur le sol, poussant un petit cri lorsque mes genoux entrèrent en contact avec l’herbe fraiche. Je me rattrapais du mieux que je pus avec mes mains, me faisant mal également aux poignets. Au lieu de tenter de me redresser, je me laissais complètement aller. Je posais le menton sur le sol, ainsi que le front. Peut-être personne n’aurait remarqué ma petite prestation… Le bon point était que j’avais détourné mon regard et mon attention de mon but initial. Alors même que je ne les voyais plus, mes joues ne voulaient pas reprendre une couleur normale, j’avais chaud et je me sentais … bizarre. Une toute première pour moi.

Je tournais la tête sur le côté, pour remarquer que mon verre s’était brisée dans ma chute, m’entaillant légèrement la peau. Cela me piquait mais ce n’était pas désagréable. Je poussais un profond soupire avant de rigoler, de moi-même et de la situation. Ma vue était trouble, mais je décidais de me retourner sur le dos pour pouvoir observer un peu le ciel. Je me fichais de ce que pouvait penser les gens, l’alcool aidant surement.



Hors RP:
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Mar 02 Aoû 2016, 17:41

La gorge nouée de la bélua l'empêchait de formuler toutes pensées. Elle avait vu arriver cet homme et entendu ses paroles sans qu'elle ne parvienne à esquisser le moindre geste. Le regard vague, elle finit par baisser son visage dans une longue inspiration qui lui permit de reconsidérer ses dernières actions. Elle pensait fuir pour s'épargner de faire face à ses éternelles questions existentielles et finalement elle se retrouvait clouée au sol dans une douloureuse amertume qui la laissaient honteuse. Elle était loin de sa mission, de ses envies et de tout ce qui habituellement pouvait la faire avancer.
Alors qu'elle s'apprêtait à répondre par politesse à l'inconnu, Mirra apparu à son tour, la troublant davantage. Elle s'agita nerveusement en attendant qu'il dissipe la raison de sa venue et peina à lui faire face sans rougir. Elle réceptionna du bout des doigts la plume qu'il lui tendait et entrouvrit ses lèvres dans un hoquet de surprise. Ce genre d'élan, elle ne s'y attendait pas, pas plus que la suite qui lui retourna le coeur. C'était ce genre de situation qu'elle fuyait habituellement. « Pas d'attache.. Pas de souffrance » Se remémora t-elle intérieurement comme une incantation pour chasser le trouble qui maintenant l'habitait. Sa main se referma sur l'inopiné gage alors qu'elle se redressait pour prendre la parole.
Mais cette fois-ci c'était Mirra qui s'en allait sans lui laisser le temps de répondre. Amer retour de bâton qui la rendit plus encore fébrile. Tel est pris qui croyait prendre, ou du moins, elle n'expérimentait que ce qu'elle avait l'habitude d'infliger aux rares personnes qui se risquaient à établir un lien avec elle. Le corps tendu, Helly ne savait plus trop quoi penser. Fallait-elle qu'elle devine ce qu'il attendait d'elle? Quelle anticipe et pleine le risque d'être blessée à son tour? Elle serra ses poings dans une petite moue hautaine avant de se détourner de Mirra. Son sang venait de faire qu'un tour dans ses veines, lui conférant un afflux d'adrénaline qui gonfla son égo. Elle se refusait de céder et de baisser sa garde. Il n'était pas encore né celui qui lui ferait renoncer à sa liberté. 
La douceur de la plume sur la paume de sa main, fit vibrer son coeur. Elle avait beau haïr cela, ce présent la troublait tout de même. Comme pour se donner le courage d'avancer et de passer à autre chose, elle toisa l'inconnu en face d'elle et tout en penchant sa tête vers l'avant pour le remercier, elle plia ses genoux dans une petite révérence. 
Il était temps de se ressaisir et de terminer ce pourquoi elle était là.
 
- Je vous remercie… De votre courtoisie. souffla t-elle avec conviction. Mais je ne peux vous soustraire à vos occupations sous prétexte que je ne sais pas gérer… Mes relations… Hésita t-elle dans une formulation vague.  
Elle reconnut en se redressant la silhouette de Livaï dans l'encadrement d'une porte et se demanda pourquoi, il la regardait de la sorte. Nul doute qu'elle s'était donnée en spectacle ne faisait qu'accroitre son agacement. C'était son orgueil plus qu'autre chose qui était touché dans cette histoire. L'humain s'éloigna provoquant un soupir de soulagement à Helly.
Elle reporta son attention sur l'homme devant elle avant de reprendre.

- Mais le grand air me ferait le plus grand bien..
Elle examina l'inconnu du coin de l'oeil en repassant sa manche décousue sur son épaule et rectifia avec plus de douceur.

- Enfin… Si vous n'êtes pas trop effrayé? finit-elle par conclure avec un sourire d'embarra. 
 


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Mer 03 Aoû 2016, 16:33


La dernière nuit avant la fin du Monde
Rp pour tous


Les hôtes fixaient d'un œil mauvais l'assemblée. Ils étaient tous plus ou moins ivres. Certains résistaient au charme de cette ivresse mais ils ne pourraient guère dire non à une illusion lancée avec une maîtrise parfaite. Des couples avaient envahi les chambres de la demeure afin de se perdre en va et vient parfois tendres parfois brutaux. Ceux là seraient éliminés bien rapidement. Une petite irruption dans la pièce, deux trois coups de poignards alors qu'ils étaient dans leur plus simple appareil et la chose serait réglée. Certains seraient pendus, d'autres égorgés. Un petit rire s'échappa des lèvres de l'homme qui était à l'origine de toute cette histoire. C'était plaisant de contempler le chaos. Ceux qui lui servaient de marionnettes obéissaient à ses moindres désirs. Un brin de suggestion et les voilà en train de succomber à toutes ses volontés. Les Mortels étaient si faciles à berner. Le problème c'est que les choses n'allaient pas exactement se passer comme il l'entendait. L'un des hôtes frappa ses mains entre elles et une musique des plus psychédéliques se mit à retentir, invitant les invités à danser. C'était une obligation en réalité, il l'avait voulu comme cela. Tous devaient trépasser. Il se fichait bien de qui soutenait la cause des Ætheri et de qui soutenait la cause de Sympan. Le chaos n'avait pas de maître si ce n'était lui-même. Parmi la foule se trouvaient des individus, assassins professionnels qui tueraient quiconque danserait avec eux. L'illusion était parfaite. Le décor changea et des manèges, des carrousels principalement, se façonnèrent ici et là, rajoutant à la musique d'ambiance quelques notes supplémentaires. Une odeur étrange s'éleva, l'odeur d'une illusion qui n'arrêtait pas de se renforcer. Elle était sucrée et plongeait dans un bien-être manifeste les invités. Ils auraient envie de danser, de festoyer, encore et encore, l'alcool qu'ils avaient ingurgité précédemment n'aidant pas leur esprit à raisonner de façon optimale. Les silhouettes tomberaient les unes après les autres, mais ceux qui dansaient ne le remarqueraient pas. Le sang coulerait sur le sol mais, là encore, l'illusion était parfaite, des fontaines germant petit à petit dans le décor. Quand les invités se feraient éclabousser du sang de leurs pairs, l'illusion ferait en sorte qu'ils pensent qu'un enfant avait fait tomber son verre ou qu'une femme furieuse l'avait renversé exprès sur son interlocuteur. Le monde réel n'existait plus. Les cadavres s'empilant n'étaient qu'un lointain échos invisible pour la plupart. Un feu fut allumé à l'intérieur de la bâtisse. Il cramerait vivants ceux qui étaient entrés en ce lieu. L'odeur ne se trouvait pas dans l'illusion. Lorsque les flammes mangeraient la chair, ils ne les sentiraient pas. Du moins, pas tout de suite.

Observant la scène d'un coin reculé, un autre Æther s'amusait beaucoup. Lui n'avait pas l'intention de tuer tout le monde. Il souhaitait voir brûler ceux qui soutenaient les Ætheri. Ayant lui-même rejoint Sympan, il trouvait qu'il serait dommage de ne pas profiter de la petite fête pour en tirer parti. Ainsi, il renforça l'illusion aux yeux de ceux qui avaient choisi le mauvais camp, de manière à ce qu'aucun d'eux ne puissent en sortir. Il diminua également ses effets sur les adeptes de Sympan. Bien entendu, les capacités de ces derniers joueraient dans le fait de reprendre ses esprits mais il les aidait énormément. Aussi, le seul moyen pour ceux qui n'étaient pas de son camp de s'en sortir était de se faire sauver par les autres ou d'avoir une chance quasi divine.

~O~

Edwina fixa un instant le faux Lord. Elle trouvait la chose étrange, comme s'il était contre nature de se laisser accompagner par cet homme. Néanmoins, elle finit par sourire sous son masque. « Oui, je préférerai vous avoir à mes côtés... ». Elle n'était pas sûre d'avoir très envie de se laisser toucher de nouveau par les autres. Elle fit donc quelques pas pour se rapprocher de lui sans pour autant être trop près. Devant les paroles incessantes de ce qui semblait être une joute verbale pour obtenir un avantage quelconque, elle resta muette. Tout ceci la dépassait totalement. Il semblait y avoir des enjeux importants qu'elle ne comprenait pas et, à dire vrai, ne cherchait pas non plus à comprendre. Il y avait trop de monde pour qu'elle reste concentrée et, petit à petit, sans réellement le vouloir, elle se rapprocha un peu plus de Lord jusqu'à toucher sa main avec la sienne. Là, elle la retira prestement. « Oh je... Pardon... » fit-elle simplement.

Une musique étrange retentit alors, les domestiques pressant les invités à se mettre en couple pour danser. Se retrouvant presque poussée dans les bras de son opposé, elle se mit à rougir de la tête aux pieds.

781 mots

Explications


Bonjour =)

Les Pro-Sympans gagnent donc ce RPPT. Comme dit dans mon texte, de base, c'est un Dieu qui manipule un peu les organisateurs (qui sont déjà pas nets) afin de faire un beau chaos. Ces derniers façonnent une illusion qui plonge les invités dans un monde tout cool, tout coloré, avec des manèges, de la barbe à papa, des fontaines, de la musique... bref, le monde de la fête foraine façon bisounours, sauf que tout le monde trouve que c'est normal et se met à danser. Le fait est qu'il  y a de nombreux assassins dans la foule et que ces derniers vont se faire un plaisir d'assassiner ceux qui vont vouloir danser avec eux. L'illusion fera en sorte que personne ne verra rien. Les éclaboussures de sang seront remplacées par des éclaboussures de cocktails etc etc. Un feu est allumé dans la maison qui va se consumer lentement mais surement, en emportant les gens qui sont à l'intérieur, sans que personne ne se rende compte de rien.

Cela dit, un Dieu qui s'est rangé du côté de Sympan est passé par là et a décidé d'en profiter pour tuer ceux qui soutenaient les Aetheri. De ce fait, il a renforcé l'illusion pour eux (c'est impossible pour les pro-Atheri de se rendre compte de la chose pour l'instant) et diminué l'illusion pour les pro-Sympan (si vous avez une force ou une intelligence supérieure à 20-25 vous allez vous en rendre compte assez rapidement. Si ce n'est pas le cas, vous allez vous en rendre compte un peu plus tard).

Voilà voilà !  [Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18] - Page 9 1929536143

Déroulement
du RP


Vous devez faire des messages de minimum 560 mots. Vous ne pouvez pas poster deux fois de suite avec le même personnage. Ce rp se terminera le 31 août.

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Mer 03 Aoû 2016, 19:26

Dire qu'elle était furieuse n'aurait pas été assez profond et juste pour décrire l'état dans lequel il l'avait mise. Fort heureusement, elle possédait un certain contrôle sur ses émotions qui la préservait de littéralement saccager cette petite sauterie. Néanmoins, dans son esprit, commença à siffler le glas d'une vengeance manifeste. La Dame Rouge ne supportait pas l'affront, surtout publiquement, surtout venant d'un homme qui pensait visiblement que parce qu'il avait réussi à fourrer une couronne sur sa tête et à dominer une poignée d'écervelés, cela le plaçait au sommet de la hiérarchie du Monde. Il n'était que le coq d'une basse cour putride et sans le moindre intérêt. À ce moment précis, la Bélua – qui n'existait d'ailleurs pas réellement à ses yeux – et l'Humaine – qui l'avait surtout marquée par une toute autre chose que la volupté de son baiser – appartenaient à un tout autre Monde. Dans sa vision, il n'y avait plus que lui et elle ; enfin, elle et lui, puisqu'il méritait amplement d'être placé en seconde position sur l'échelle de l'importance qu'elle lui accordait par rapport à sa propre personne. Ses yeux, qui fixaient jusqu'ici la pièce qu'il tenait, devinrent étonnement différents, le rouge se sertissant d'un jaunâtre perçant, ses pupilles changeant pour devenir celles de l'horreur. Sa langue siffla entre ses dents et il ne fallut pas une seconde de plus pour que la main de la jeune femme fende l'air, claquant la joue du Monarque avec violence et détermination. Si la mère de ce dernier ne lui avait pas appris les bonnes manières en présence d'une femme comme elle, elle allait rectifier cela tout de suite. Qu'il soit Roi ou non, il n'avait d'intérêt à ses yeux uniquement parce qu'elle avait cru qu'il saurait jouer avec elle à un jeu dangereux, emprunt d'une sensualité des plus cruelles et enivrante auxquels seuls les stratèges pouvaient se prêter. S'il s'amusait à faire ce que tous mâles un tantinet développés physiquement avaient à cœur de provoquer pour asseoir leur domination, il devenait sans le moindre intérêt à ses yeux. Si elle avait souhaité se battre contre la Force, elle aurait été trouvé le Titan. Qu'il la frappe, elle le mordrait jusqu'à lui arracher un membre ; le dernier qu'il aimerait perdre.

Le Reflet de l'Autre était bien pernicieux. Elle n'aimait pas se laisser aller de la sorte. Elle y mit fin dès l'instant où sa main retrouva sa place le long de son corps. Elle rit brièvement, un sourire malsain et mesquin apparaissant sur ses traits. « Croyez-vous réellement que je sois femme à laisser décider pour moi le hasard ? ». Elle marqua une pause, plissant les yeux. « Confondez-moi encore une fois avec l'une de vos sales petites putes que vous pouvez frapper et abuser comme bon vous semble et ce n'est pas votre cou que je vais rompre de mes propres mains. ». Elle sortit l'éventail qui était jusqu'ici attaché à sa ceinture et l'ouvrit avant de continuer, agitant ce dernier devant elle en regardant l'homme des pieds à la tête, dans sa tenue on ne peut plus comique. « Quant aux Humains, ce n'est pas par écœurement que Ludwig les anéantit jadis mais par peur. Et, de vous à moi, je serai vous, j'éprouverai cette même peur, mon cher. ». Roi trop orgueilleux et téméraire signait toujours sa perte, n'est-il pas ? « Personnellement, j'ai toujours préféré côtoyer mes ennemis de près et flatter ceux qui pourraient me servir d'alliés dans un futur certain au lieu de caresser les choses répugnantes et inutiles comme vous savez si bien le faire, visiblement. Nous dirons donc que cette Humaine a simplement bon goût de préférer mes lèvres aux vôtres. ». Elle ferma son éventail d'un geste sec qui, curieusement, sonna également le prélude d'une musique qui ne lui plut pas. La Dame Rouge aimait danser, certes, mais il y avait des limites au mauvais goût. Elle soupira, comme si elle était assaillie soudain par un mal des plus agaçants. « Hum... Qu'étais-je en train de dire déjà ? » fit-elle avec un sourire bien plus délicieux et avenant. « Oh oui, j'étais en train de vous excuser pour votre comportement on ne peut plus... immature. J'ai côtoyé bien des Monarques et il semble que chacun d'eux, au début de leur règne, aient légèrement laissé leur orgueil les tenir en joug. Cela me déçoit venant de vous mais, après tout, je n'en suis plus à une déception près. ». Elle caressa un instant ses lèvres de son index, comme si elle réfléchissait. « Je suppose que votre préférence pour la danse va à votre objet de convoitise ; si vous savez danser, bien entendu. ». Elle ne bougea pas.

« Cher Dædalus, il se trouve que j'ai fait récemment l'acquisition d'un secret qui vous ferait on ne peut plus envie. Malheureusement, ce dernier m'appartient. Si vous me trouvez, sans doute serai-je d'humeur à vous le murmurer au creux de l'oreille. Si non, il sera mien à jamais. Aria. ».

787 mots
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Siruu Belhades
~ Sorcier ~ Niveau III ~

~ Sorcier ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 2360
◈ YinYanisé(e) le : 06/12/2015
Siruu Belhades
Jeu 04 Aoû 2016, 17:45


La dernière nuit avant la fin du monde


RPPT


Nombre d’évènements étaient arrivés cette soirée-là, mais le pire était à venir tandis que le sorcier patientait, toujours adossé à son arbre, les yeux clos. Un brouhaha lointain venait chatouiller ses oreilles tandis qu’il manquait de s’endormir. Ce qu’il ne fit pas, car, selon lui, il avait passé trop de temps à l’écart : il était temps pour lui de revenir. Cette fois, il ne toucherait pas à l’alcool, il en était sûr et certain. Cela devait même être la dernière. Siruu s’étira alors avant de se diriger vers le bar où il obtint un verre d’eau, mais le bruit environnant de la petite foule le força à s’éloigner, de sorte qu’il finisse à nouveau dans le parc, mais à un endroit différent, cette fois.
C’était un endroit assez étrange comparé au reste du domaine. Il y avait quelques personnes çà et là, mais ce n’était pas assourdissant, et il y régnait une ambiance indescriptible. Le disciple crépusculaire souffrait de maux de tête, alors il s’asseyait sur un banc vide... de prime abord. Il resta quelques secondes ainsi avant de poser involontairement son regard sur une femme vêtue d’une robe.
Elle lui rappelait vaguement quelqu’un… mais qui ? Il ne saurait le dire. Peut-être l’avait-il déjà croisée, dans un coin de rue, ou alors l’avait-il connue durant son enfant. Il était aussi possible qu’il ne l’ait jamais vue, mais l’adepte des poisons restait intrigué. En analysant son environnement, il put aussi voir, à côté de Lilith, une demoiselle blonde aux yeux verts, inconsciente. S’était-elle trop alcoolisée, et la dame aux cheveux d’ébène s’était proposée pour la garder ? C’était certainement une drôle de situation pour cette demoiselle qui se retrouvait seule près de son amie endormie, alors Siruu prit la parole. « Bonjour », tonna-t-il d’un air fatigué, « puis-je rester ici ? ».
Il analysa ensuite plus attentivement son interlocutrice : la peau mate, les yeux vairons… Une orisha ? C’était dangereux, d’autant plus qu’elle dégageait une certaine aura assez troublante. Devait-il s’en éloigner ? Il aurait mieux valu, mais de toute façon elle n’avait aucun moyen de savoir qu’il était sorcier. Le disciple crépusculaire ressemblait à un elfe ou un alfar des plus basique.
Le masqué hésita donc longuement, mais il finit par choisir de rester, ne serait-ce que pour avoir de la compagnie, qu’elle soit agréable ou non. Il commençait d’ailleurs à parler pour se renseigner sur cette étrange femme que la malchance semblait avoir frappée quand il se fit interrompre par une musique bien étrange. Des sons synonymes de plaisir, d’envie, de joie, de bonne humeur parcouraient tout le domaine, en quête d’esprits à enivrer. Cela marcha avec le faux roi elfe, qui, sans s’en apercevoir, se fit transporter dans une utopie sans limites, où la fête battait son plein. Les gens se mettaient à danser de toutes parts et l’adepte des poisons se leva quant une femme aux yeux océan lui proposa une danse, ce qui lui seyait parfaitement.
Tout était parfait, les chants et la musique exaltaient les sens du sorcier tandis que l’alcool coulait à foison. Il était là, debout, devant cette dame qui entoura son cou de ses bras avant d’amorcer une danse au rythme effréné.
Tandis que la magie pullulait dans l’air et que des flaques d’alcool se formaient sur le sol, les convives débutaient une valse, la dernière de leur vie.

582 Mots
Post II (oui, seulement xD) résumé:





Code par xLittleRainbow pour Epicode


[Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18] - Page 9 Ukjx
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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t38838-sirh-juuka-zeli-k
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Jeu 04 Aoû 2016, 19:43


L’homme répondit à ma supposition quant à l’épreuve du la Coupe des Nations par la négative. Je fis la moue. Vraiment, j’étais terrible, à ce jeu.  «Même si vous n’avez pas gagné, c’est tout de même un honneur de représenter son peuple à la prestigieuse Coupe.» Je lui adressai un sourire. «Il est vrai que je vous trouve charismatique. En réalité, c’est que vous êtes plutôt…» Je pinçai les lèvres, tentant de me souvenir du mot juste. «Je vous trouve très…» Quelle était l’expression que je recherchais? Avec un froncement des sourcils, j’articulai le premier mot qui me vint à l’esprit. «Vermoulu?»  Je secouai la tête, poussant un bref rire. «Ah, pardonnez-moi. Ce n’est pas ce que je voulais dire.» Vermoulu. Un mot saugrenu, quand même. Et légèrement insultant, maintenant que j’y réfléchissais. «Je n’arrive plus à penser convenablement.» J’apposai deux doigts sur ma tempe droite, la tapotant légèrement pour illustrer mes propos. «Je voulais dire que vos manières sont semblables à…euh… à celles que l’on attribue généralement aux gentilshommes… d’un certain âge. Voilà.» Satisfaite de ma parade, je pris une ultime gorgée d’eau avant de me lever pour suivre mon interlocuteur, qui disait vouloir explorer le reste de la salle. Il me fallut quelques secondes pour me stabiliser. J’avais oublié à quel point mes chaussures étaient hautes. Et le fait d’avoir été assise pour une majorité de la soirée n’avait pas aidé à dégourdir mes jambes. Néanmoins, je parvins au bout d’un moment à me tenir debout sans trop d’encombres, indiquant au sosie d’Eerah d’ouvrir la voie. Je me retournai vers l’Ondine que nous laissions derrière avec un sourire. «Bonne soirée, madame. Nos chemins se croiseront peut-être encore au fil de la nuit, qui sait?» Je lui adressai un dernier hochement de tête et me retournai complètement, progressant avec peine derrière l’homme qui me servait de guide. Il dut s’arrêter fréquemment alors que nous nous faufilions à travers la foule, puisque je peinais à garder son rythme. Chaque fois, je lui adressais un sourire penaud, maudissant mon choix de souliers ainsi que l’alcool que j’avais trop allégrement consommé. Passant à côté d’un attroupement qui semblait hilare, je ne pus m’empêcher d’entendre quelques bribes de conversation. Ainsi, une jeune femme s’était déshabillée, plus tôt, en plein milieu de la fête? L’idée était choquante, indécente, même. Ma soirée avait de toute évidence été paisible comparée aux intrigues qui avaient rythmé la nuit du  reste des convives. Après un temps de réflexion, ma capacité de penser embrumée par l’alcool, j’en vins à la conclusion que cela était dû à ma position dans la pièce, qui ne m’avait pas permis de vivre la même exaltation que l’invité moyen. Bien que je me sois amusée, en compagnie de l’Ondine et du tiers masculin de notre conversation, je m’étais mise à l’arrière-plan de la fête. Il était temps de s’y mêler véritablement. Bien que certains comportements me semblaient peu appropriés, j’élus de ne pas faire paraître ma surprise auprès de mon compagnon. Le faux Seigneur d’Avalon semblait être plus accoutumé à ce genre de mondanités que moi. Peut-être que les actes de ce type, qui me paraissaient excentriques, étaient en réalité choses communes dans ce genre de soirée. De ce fait, mon silence relevait moins de la discrétion et plus de mon appréhension de passer pour une paysanne peu au fait sur les us et coutumes du monde. Tout en tendant l’oreille pour parvenir à saisir quelques morceaux de conversations çà et là par-dessus le brouhaha, je m’efforçai de progresser sans percuter d’autres invités. La situation était pire que je l’avais crainte. Les talons que je n’avais pas l’habitude de porter me martyrisaient la plante des pieds, rendant chaque pas semblable à une course à obstacle. L’alcool inhibant mes sens rendait le reste du monde flou, m’empêchant de marcher en une ligne tout à fait droite. Le tout couronné de mon masque doré me cachant la vue, je faisais peine à voir.  

Refusant avec un geste que je voulais gracieux le verre ambré que me tendait un serveur, j’attrapai le bras de mon compagnon pour éviter de tomber sur le sol, le mouvement soudain du domestique m’ayant fait perdre le peu d’équilibre qui me restait. Je parvins à me remettre sur pieds tout en lui demandant pardon, aplatissant ma robe du plat de la main. «Désolée.» Impulsivement, je lui demandai : «Dites, vous ne m’en voulez pas, d’avoir dit que vous étiez v-vermoulu? Je ne le pensais pas…» Au moment où je prononçai ces derniers mots, l’homme percuta un serveur de plein fouet, les verres que celui-ci transportait s’écrasant dans un fracas terrible sur le sol. Surprise, je poussai un petit cri alors que le bruit du cristal brisé se réverbérait à mes oreilles. J’avais reçu un peu du liquide sur ma clavicule, aussi l’essuyai-je du revers de la main, espérant ne pas avoir taché ma robe. Je me penchai vers le domestique, qui était affairé à ramasser le verre brisé à mains nues. «Avez-vous besoin d’aide?» demandai-je du bout des lèvres. Je n’avais pas franchement envie de l’aider à réparer sa maladresse, mais il me peinait de le voir s’affairer à ramasser les verres brisés sans que personne ne lui tende la main. Heureusement, l’homme secoua la tête en signe de négation et se dirigea vers le fond de la pièce, probablement pour faire chercher un balai. Je relevai la tête pour apercevoir l’homme déguisé en Eerah aux côtés d’une jeune femme brune, dont je ne reconnaissais pas le déguisement. J’effectuai une brève révérence lorsque l’homme me présenta, tentant d’estimer comment m’adresser à elle puisque je n’arrivais pas à cerner son déguisement. «Bonsoir, madame.» Un silence, où j’essayai de songer à une bonne phrase d’introduction. «Belle soirée, n’est-ce pas?» Pauvre, mais cela devra suffire. J’étais trop occupée à tenter de dissimuler mon état d’ébriété pour tenir une conversation soutenue. Alors que je fis un pas de côté pour reprendre un peu d’équilibre, une musique entraînante se fit alors entendre. Avait-elle toujours été présente? Comment ne m’étais-je pas rendu compte de son rythme envoûtant avant cet instant? L’atmosphère de la soirée sembla changer tout d’un coup, autour de moi. Le sourire aux lèvres, je fus prise d’une euphorie qui m’était inconnue. Le monde sembla prendre en couleurs, l’air me paraissait plus sucré, le plancher moins dur. J’avais envie de danser. Jetant un regard autour de moi, je vis des couples se former et commencer à virevolter sur le plancher de danse, bougeant au rythme divin des instruments. Triturant avec mon masque, je poussai un soupir d’envie. «Ne sont-ils pas de toute beauté?» Je faisais référence aux couples qui s’élançaient sur la piste, mais il était probablement difficile pour mes interlocuteurs de savoir ce que je décrivais exactement. Je leur faisais presque dos, à présent, mes pieds m’ayant, sans que je m’en rende compte, instinctivement portée quelques pas plus loin, suivant le courant des couples tourbillonnants. Ce même instinct me poussa vers une personne qui m’entraîna avec elle dans le courant de la danse. Les yeux fermés, le visage légèrement penché sur le côté, je me laissai porter par le va-et-vient de notre chorégraphie.


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Sam 06 Aoû 2016, 01:14


Prétendre qu’il avait tout calculé dans les moindres détails aurait sans doute été un vaste canular ; profonde hérésie de croire qu’il en avait les moyens cérébraux. Néanmoins, il était perspicace de ses forces autant que ses faiblesses, par conséquent il se servait toujours de ces dernières pour consolider les autres. Son arrogance était constamment au premier plan, parfois avec spontanéité, parfois avec volontarisme. Mitsuko n’était pas différente des autres sur le schéma de sa méthodologie : elle croyait fermement en cette impertinence insatiable et ne voyait rien de plus que les muscles qu’il détenait d’apparence. Malheureusement, lui aussi était constitué d’un cerveau, et même s’il l’utilisait autrement que sa comparse, il n’en restait pas moins épris d’un esprit vif pouvant facilement revoir la conformation de ses plans. Il aimait énormément prophétiser et anticiper sur le long terme, sans quoi son règne ne ferait que l’éloge de son ascension. La joueuse d’échecs n’avait pas le monopole des stratégies. D’ailleurs, ce jeu n’était en fin de compte que le dérivé d’un jeu beaucoup plus apprêté où chacune de ces pièces avait une importance capitale. Sacrifier certains pions au profit d’une tactique avancée permettait souvent d’étaler une configuration impénétrable.

Cette claque qu’elle venait de lui rendre, il l’avait littéralement cherché. Il l'avait appâté comme un pêcheur le faisait en accrochant ses victuailles à la lisière de la ligne. Du savoir-faire et de la patience, voilà où menait le terme de cette confrontation. En conséquence de ce retour tout à fait prévisible, le Monarque ne se sentit pas le moins du monde honteux ; pour cortège, ce sourire qui n’avait pas été diminué d’une ride. Dès lors que les choses s’étaient calmées, son attitude devint beaucoup plus noble, empreinte à moins d’arrogance que tout à l’heure. Il écouta son discours punitif jusqu’à sa toute fin. Elle était fâchée. Très fâchée. Voir la Dame Rouge dans cet état ne pouvait que le remplir de joie, lui qui n’avait jusqu’alors côtoyé que la luxure de cette dernière. Un Démon devait malgré tout savoir jouer sur tous les tableaux pour mériter un statut. La couronne n’y était pour rien. Elle n’était qu’un accessoire de plus pour Zane, exactement au même titre que ses bagues ancrées sur ses doigts ou encore ses ravissantes dorures. « Je vous arrête tout de suite. Ludwig était un excellent souverain, mais il appartient au passé désormais. Vous n’êtes pas femme à regarder en arrière. Du moins, je l’espère. De plus, je ne suis pas homme à m’inspirer des autres. Que ce soit en bien ou en mal, j’ai ma propre interprétation de ce que je suis et d’où je me dirige. De ce que nous sommes, et aussi de ce que nous sommes supposés être. » À quoi ceci rimait de récidiver les mêmes faussetés que ces prédécesseurs ? Respecter la vie éteinte des anciens rois, c’était bon pour les Magiciens ou les Elfes. Lui n’en avait que faire.

Il claqua des doigts, comme pour appeler le regard de Mitsu à le fixer. « La peur est propre aux autres peuples. La peur est propre aux faibles. » Il leva son bras, pointant l’index vers le ciel. « La peur est propre à ceux qui pensent qu’ils peuvent trébucher. Pour ça, il faut néanmoins franchir le sommet. » Qu’elle le voie comme le pire des demeurés de penser ça ou comme un génie dogmatique ne changerait rien à son mode de vie. S’il avait un jour ressenti de la crainte, ce fut toujours vis-à-vis de lui-même. En s’approchant d’un miroir, il voyait invariablement ce même reflet. Tout ce pour quoi il échouerait ou vaincrait, il en serait uniquement le seul coupable. « Cette humaine a bon goût, mais elle était manifestement ivre. En revanche, je suis rassuré de voir que nous sommes faits du même bois. La Dame Rouge n’est donc pas aussi parfaite qu’on le croit, même elle peut sortir de ses gonds. » C’est ce moment qui fut choisi pour orchestrer les bonnes – ou mauvaises selon les goûts – couplets d’une musique. Ce gong tombait à pic puisqu’ils en avaient justement terminé avec leurs petites échauffourées. « Ne vous méprenez pas. Contrairement aux apparences, ma dextérité est semblable à la volubilité de ma langue. Voyez plutôt. » Pour enterrer la hache, il embrassa les douces lèvres de la Démone, reproduisant de manière inattendue la concupiscence de l’Humaine.

En brisant le lien d’affection, il glissa son majeur sur ses commissures tout en les humectant. Les yeux levés en l’air, il semblait s’apprêter à lui donner une note. « Décidément, je me vois contraint de m’excuser. » Il entreprit une légère révérence. « Cette femme savait ce qu'elle faisait. » Le changement de contraste avec leurs propos précédent n’avait rien de comparable. Il se tourna vers la Bélua. « Désolé, très chère. Mais je suis retenu de vous fausser compagnie. Nous nous reverrons très prochainement. » Sans lui requérir son avis, Zane traina Mitsuko au milieu de la piste. Le Diable n’en avait pas encore fini avec elle. Juxtaposant son corps contre le sien, il se mêla aux autres danseurs. Pendant la chorégraphie, il pencha ses lèvres près de son oreille, lui transmettant une indication en lui susurrant : « Vous ne l’avez sûrement pas remarqué, mais parmi les individus qui sont déguisés sous mes traits se trouve ma garde rapprochée. Il s’agit de sept soldats qui font partie de la nouvelle armée de l’enfer. Comme vous avez pu le constater, ils n’ont pas bronché lors de la gifle. Pourtant, si je l’avais décidé, ils vous auraient éviscérés sur place. » Il regarda autour de lui, sachant précisément où ils se trouvaient. « Je vous les présenterais un de ces jours. » Une révélation qui ne réservait en rien à l’impressionner, juste à lui faire part de cette information comme un moyen de passer l’éponge sur ce qui avait eu lieu.  


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