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 Event Juin 2015 | Groupe VIII | Bipèdes VS Kraken

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Lun 01 Juin 2015, 18:02



GROUPE VIII
Nastaé - Kain - Yuki - Ryan [Emivia] - Kyiereanga - Samuel [Romulus] - Terenzio [Wrath]

La situation connue : La terre tremble ; et peut-être n'est-ce qu'un début. Le Continent Dévasté est soumis à ces maux qui secouent les tréfonds de ses fondations. Le phénomène est inexplicable mais aspire à lever ses secrets. Tandis qu'une région entière frémit et frisonne, des flottes entières lèvent l'ancre, à la poursuite d'une rumeur, d'une promesse : celle d'une nouvelle contrée à conquérir à l'horizon. Le voyage risque de ne pas être de tout repos. Les créatures monstrueuses et marines rôdent dans les eaux, qu'elles soient profondes ou non, et sèment la mort, comme soudainement prises de folies. D'étranges statues difformes faites de pierre sont apparues un peu partout, sans que l'on comprenne ce qu'elles sont, comment elles sont arrivées là. Tout est lié c'est une évidence. Qui croirait encore au hasard ? Un nouveau mal frappe les terres du yin et du yang et ce n'est que le début.


« J'ai besoin d'armes. Emmenez des chars et des kits de survies également. Nous auront besoin de tout. Ah et demandez aux guérisseurs de se réunir, nous allons bientôt nous préparer. », « Bien. Avez-vous pensé et vérifier les soldats ? Je ne vois personne pour le moment... », « Ils vont venir. J'ai pris soin de marquer des mots clés aguicheurs ! », « Comme ? », « Gratuit, danger, récompense, et héros. », « Tsss et ça fait vendre ça ? », « Ah bha je rajoutais femmes, et je pense que je pouvais contacter un maitre du temps pour faire un appel mondial. Tu vas voir, on va en avoir teeeellement. Passe moi la lance. » Aythern discutait avec Gabrielle, sa femme. Le couple de réprouvé s'entendait assez bien mais avait une vision de la vie totalement différente. Seulement, Gabrielle ne voulait pas partir et laisser son mari seul en guerre contre l'Océan. Aythern était un colosse, mais dans une guerre passée, s'était fait arraché un bras. Dorénavant, une articulation magique où la nature se mêlait à la ferraille, faisait office de prothèse. Peu saillant, mais particulièrement utile. Un second bras droit en somme. Sa tenue était digne d'un gladiateur auquel il ne manquait plus que le casque.

A quelques lieux de là, des têtes commencèrent à se faire voir. Sur la plage des cabanons et des bâtiments de fortunes furent battit rapidement. Des garnisons où les armes et poudres étaient entreposés, des bancs pour les -futurs- blessés, et les guérisseurs attendaient fatalement de se mettre au travail. Se préparait, là, un vrai champs de bataille en somme...
Des hommes et des femmes de toutes races, toutes contrées, vinrent s'amasser autour du sable, montant sur des rochers, et autre monticule. Etrangement personne ne s'approchait trop de l'eau.
Aythern monta sur un enchevêtrement de pierres et rochers et s'éclaircit la voix « Soldats, guerriers, mercenaires, bienvenue sur les plages, et merci d'être venue. La lettre que vous avez reçue était peu claire, concise, mais je vois qu'elle a sut faire son office ! Ainsi, vous vous trouvez ici pour vous battre contre ceci... » D'un geste large de son bras meurtri, il montra l'Océan. De petites vaguelettes berçaient les eaux, mais rien ne semblait troubler le paysage « Nous avons recensé des attaques de Kraken, et la bête envoie ses progénitures pour se défendre de nos attaques répétées. Seulement, il détruit les villes côtières et les bateaux. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser cette horreur raser nos vies ! Il y a ici des armes à foison, et des pierres magiques vous donnant des propriétés spéciales. Maniez les avec soin ! Peut importe ce que vous rencontrerez, tuez le sur-le-champs ! Nous ne voulons aucun survivant, et que même ce maudit Kraken périsse !!! » Il hurla, galvanisant la foule, l'arme brandit.

Le but de la mission était finalement simple : chacun devait se munir d'autant d'armes qu'il le pouvait, et prendre des chars marins -du moins pensé pour aller sur l'eau, et tiré par des bestioles domptées- pour foncer sur l'ennemi. Bien qu'ils vogueraient sur l'eau, leurs lames trancheraient les flots à la recherche de peau à ciseler, et de têtes à couper. Les bêtes seraient obligées de dépasser la surface si elles voulaient les atteindre. Se seraient donc là qu'ils attaqueraient. Chacun avait sa monture, son char, et ceux ayant des compétences de natation pouvaient, s'ils le voulaient, y aller directement depuis la plage, sans personne. Bien sur, c'était déconseiller, mais les plus forts survivaient alors s'ils en avaient envie. Certains pourraient se servir de leur magie mais il ne fallait oublié que ces monstres avaient leur lot de surprise également et en tuer ne serait-ce qu'un, relèverait de l'effort surhumain.

____________________

Dans les grands couloirs séparant la salle du trône de la chambre royale, Zackary marchait rapidement, perçant l'air de manière à arriver rapidement à destination. Il avait eu vent de ce qu'il se passait sur les côtes, et du mal qui allait être fait dans les Océans de ce monde. Il devait le prévenir, l'avertir que l'attaque allait se produire. Ainsi, il frappa à la porte, la passant presque instantanément, et puis le vit. Ses longs fils violets pendaient dans son dos, alors que ses yeux émeraudes regardaient, peu concernés, ce qu'il se passait au dehors.
Il n'avait pas besoin de le lui dire finalement... Il le savait.
Il l'avait su avant lui.
 
Mots : 803

EXPLICATIONS:

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Lun 01 Juin 2015, 18:02


« Majesté ? Il est l'heure. » L'homme tourna son sublime visage vers son suivant « Oui. » L'éphèbe se détourna de la fenêtre par laquelle il regardait lascivement le centre ville évoluer. Sortant de sa chambre en soupirant, son sari blanc peu opaque dévoila ses jambes et sa peau douce, auxquels le majordome resta insensible. Faisant plusieurs pas, pied nus, dans les couloirs longilignes du palais, il entra dans dans une pièce où, en son centre, trônait une sphère éteinte, posée sur un socle. De ses doigts, il en caressa le contour, avant de faire voler sa main au-dessus. L'objet nacré se mit à briller de plus en plus fort, jusqu'à léviter. L'Abyssum se laissa élégamment tomber dans un fauteuil, posant nonchalamment sa tempe contre son poing, et regarda la scène d'un air neutre et froid « ...tuez le sur-le-champs ! Nous ne voulons aucun survivant, et que même ce maudit Kraken périsse !!! » De là n'en sortit qu'un énième soupir. La sphère se tût, et Nastaé croisa les jambes et les bras « Que comptez-vous faire ? », « Les bipèdes ne peuvent-ils jamais rester tranquille... ? », « Les créatures ont attaquées leurs côtes et leurs villages frontaliers à l'Océan. », « Et alors ? La mort est la même pour tout le monde. Mais soit, si c'est ce qu'ils veulent. Leur misérable existence s'en verra alors éteinte pour toujours. » Sa voix était posée, douce, mélodieuse, malgré la teneur de ses propos. Nastaé fixait une tapisserie de la pièce, ne s'occupant pas de son servant « Les attaquer ne seraient alors que les provoquer... », « Tu t'improvises conseiller royal ou stratège martial ? », « Le moins du monde, je vous prie de m'excuser, Roi. » Il se courba respectueusement alors que l'Ondin se leva, prenant appuie sur ses bras lestés de bijoux onéreux « Apprends à rester à ta place, laquais. » Le ton froid fit l'effet d'un verre en cristal brisé lorsqu'il lui répondit.

L'Ondin se leva donc, ses grands voilages blancs le baignant de lumière malgré les lieux ténébreux. Montant à l'étage, il alla sur le balcon des présentations royales, et se mit à chanter. Il chanta longtemps, trop pour que les étrangers qui se trouvaient, actuellement, dans la cité engloutie, ne résistent. Quelques minutes après des milliers de sirènes étaient sur la place, réunies en une foule compacte et bruyante. Nastaé sourit quant à ce spectacle « Bonjour mes chères Sirènes et merci de votre présence. Peu le savent, mais des bipèdes souhaitent nous déposséder de notre environnement marin. » Des exclamations se firent entendre, certaines de surprises et d'autres de colères « Effectivement, notre environnement est mis à mal contre des intrus. Ainsi, il s'avère que les bipèdes ont décidés de saccager notre monde, et notre faune sauvage. Les bêtes marines les dérangent, et ils ont entreprit une chasse aux Sirènes. J'honorerai toute personne se battant à mes côtés, dans le but de venir à bout de leurs assauts dévastateurs et répréhensibles. » L'avantage de l'Empereur, est qu'il n'avait pas à faire de longs discours pour que les plus valeureux l'accompagnent. Une majorité de femmes, se prépara à la hâte, accompagnant ainsi des hommes, pour suivre le roi hors de la cité. Le vrai combat allait pouvoir commencer.

Ils sortirent alors de la bulle, nageant rapidement non loin des côtes. De là, l'énorme groupe éclata, se dispersant sur tous les terrains où des bêtes marines allaient se faire tuer, tout autour des continents. Nastaé était accompagné d'une centaine de Sirènes et se concentrerait sur une partie de la plage de sable fin « Domptez la faune et servez-vous en pour attaquer et survivre. Je les veux tous en pâture. » Alors qu'il partait une femme l'arrêta « Vous ne restez pas avec nous ? », « Je vais chercher le Kraken. » Bête monstrueuse, horreur tueuse et dévoreuse de bateau, celle-ci se dirigeait droit vers la plage de sable fin, là où se trouvait l'attaque humaine. L'Abyssum partie dans sa direction et la croisa. Il fit résonner sa voix, faisant luire son fragment d'Océan pour l'envouter et lui faire comprendre que le maitre des deux, c'était lui « Par ici mignon... » Il nagea alors devant lui, le guidant jusqu'aux eaux où les filles avaient déjà rassemblé des créatures et autres animaux qui les assisteraient dans leur combat. Nastaé l'ordonna de se stopper, restant en arrière avec lui, de manière à laisser les premières à entrer en collision avec les bipèdes obséquieux. Le message fut alors passé aux sirènes en attente, et dissimulées « Vous ne vous déplacerez que lorsque je chanterai. » Des moitiés de tête dépassaient pour voir ce que faisait les Hommes. Ces gestes étaient cachés par des vagues, et les Sirènes savaient se laisser porter par le courant pour être invisible aux yeux déjà aveugle des Humains. Et alors, personne ne pouvait voir leurs yeux et leurs dents carnassiers, briller et claquer dans le noir du ciel et dans les eaux lointaines.

Mots : 900

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Mar 02 Juin 2015, 18:51

Qu'est ce que c’était cette lettre étrange ? De plus j'avais bien l'impression que je n’étais pas la seul a l'avoir reçue. Enfin plus qu'une lettre c'était carrément un appel a l'aide. Mais est ce que ce n’était pas suicidaire ? Enfin pour le coup je l’étais un peu moi même. Dés que j'avais entendu qu'il y avait des tremblements de terres dans cette endroit j’étais directement venue et en chemin j'avais entendu les rumeurs qui parlait d'un nouveau continent. Je devais avouer que je n’étais pas rassurée. Après tout la dernier fois que c’était arriver, j'avais non seulement perdu la vie, mais quelque chose que je jugeais d'encore plus précieux. Je crois que ma prudence était de ce faite assez bien justifier.
Mais cette lettre qui m'intriguais, elle me donnait l'impression dans un premier temps de vouloir tout faire pour nous attirer a lui. Mais de l'autre, et heureusement d’ailleurs, elle semblait vouloir demander de l'aide assez rapidement. C’était vraiment ca qui m'attirait dés a présent. Je voulais savoir ce qu'il ce passait exactement. Tout en me dirigeant le plus rapidement possible vers la plage de sable fin, je me posais plusieurs questions. Qu'est ce qui bouleversait encore le monde ? Uniquement ce continent était toucher ? Est ce que les autres allait finir par subir le même sort ? Après tout pourquoi pas, c’était comme une maladie contagieuse, elle commençait a un endroit avant de se propager d'avantage. Enfin j’espérais que ca n'irais pas jusque là malgré tout.
Une fois arriver sur la plage, je remarquais qu'il y avais quand même pas mal de monde et je m'approchais alors de l'un d'entre eux pour lui posée des questions. Je voulais en savoir plus et ils m’expliquèrent alors que les animaux marins nous attaquaient depuis quelque temps. Mon regard se porta alors sur l'océan. Était ce un coup des ondins ? Eux qui plongeait d'avantage dans les ténèbres au fils du temps ? Si c’était le cas, qu'est ce qu'ils nous voulaient ? Mais je ne voulais pas juger sans savoir et puis effectivement notre première priorités sera de nous débarrassée de ces créatures le plus rapidement possible. Combien de marin avais déjà péri et surtout combien de ville côtière ?

-- Comment veut il que nous tuions ce monstre ? Outre sa taille, je ne doute pas qu'il soit puissant. De plus, est ce que ca ne risque pas de nous attirer d'autre problème ?

j'avais pas parler a voix haute, mais ceux qui ce trouvais a mes cotée pouvaient parfaitement m'entendre. La kraken, je ne l'avais jamais vu , mais ce que j'en avais entendue m'avait glacer le sang. Une créature immense et surtout cruel, détruisant tout navire qu'elle croisait sur sa route. La hantise de bon nombre de marins. Et lui voulais que non seulement nous l'affrontions, mais qu'en plus nous la tuions ? Je le regardais un instant, essayant de déceler quelque chose qui me confirmerais qu'il avait prévu quelque chose. Mais visiblement il nous avait déjà tout dit. Il allait donc falloir que je lui fasse confiance et c'est bien ce que je comptais faire. Après tout, malgré le risque nous ne pouvions pas rester a rien faire.
Je m'approchais alors des armes, mais surtout de ces fameuses pierres qui était censé nous aider a combattre. Je demandais alors un peu plus de renseignement a leur sujet et je fus vraiment surprise d'apprendre leur particularité. Mais effectivement c’était assez pratique vu ce qui nous attendait. Finalement je demandais comment nous allions vraiment nous organiser et un homme  me montra les char marin, tout en m'approchant d'eux il m'expliqua que nous allions les utiliser pour allée sur l'eau et combattre. Après tout pourquoi pas, mais alors que je savais que ca pouvait marcher, je ne pouvais m’empêcher d’être assez inquiète. Après tout c’était leur élément, pas le notre et en plus, ils devaient être facilement retournable.
J'attendais alors avec les autres que l'on nous donnent le signale de départ, j'avais déjà sorti mon arc, préfèrent me préparée attaquer a distance. Enfin j'avais quand même pris une des épées au cas ou. Car ce n’étais clairement pas avec mon poignard que j'allais vraiment faire quelque chose a moins que je plonge directement pour espérée arriver a faire quelque chose mais ce n’était pas vraiment mon attention. J'avais eu cependant une petite idée qui pourrait largement nous servir, mais j'attendrais de voir comme ce déroule ce combat la mettre en œuvre. Avec un peu de chance, je n'aurais pas a l'utiliser aujourd'hui.
751 mots

Résumée:
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Jeu 04 Juin 2015, 15:08

« Nous sommes encore loin ? », « Quelques lieux encore. » Le silence se fit alors, presque oppressant « Rappelle moi pourquoi tu as voulu aller là-bas ? N'était-ce pas mieux de rester à la tribu ? Tu pouvais manger, dormir, chasser, et moi j'étais libre. Là je suis obligé de se te suivre sans savoir où j'arriverai. », « Tu as fini ? Je n'ai pas besoin de geignards à mes côtés. », « Je peux partir, tu sais. », « Avance et tais-toi. » La chamane passa un fourré et sortit des sentiers battus pour aller visiter un bosquet non loin. Elle avait faim et peut être y trouverait-elle des baies. Kanen'tó:kon était particulièrement irritant quand il s'y mettait. Il n'aimait pas grand chose, et ne supportait pas de devoir suivre Kyiere:kanga aveuglément. Il avait lu la lettre, tout comme elle, cet appel aux armes contre des monstres qui menaçaient les côtes, mais il n'avait pas réagit, dénué de tout instinct. Il n'aimait pas la suivre. Il voulait juste essayer d'avoir des sensations, d'autres sensations.
Un peu plus en forme, la bronzée s'en alla, reprenant la route « Tu as pu voir où était la plage ? », « Nous n'en sommes plus très loin. Marchons encore, et une fois la bute que nous voyons là-bas, dépassée, elle sera en vue. », « Très bien. Je ne pensais pas être aussi fatiguée par le voyage. Quelque chose dans l'air me met mal à l'aise et m'épuise... », « Pourtant, la magie va bien cette fois-ci mais il est vrai que c'est depuis peu... Les autres esprits ne te disent rien de particuliers ? », « Pas vraiment. Ils pensent que c'est mieux pour moi d'attendre et de voir ce qu'il va se passer, mais mon malaise ne cesse de croitre. », « La Plage sera peut être, pour nous, maitre de certaines réponses. », « Je l'espère... » Ainsi ils arrivèrent en vue de la grande Plage, où le coordinateur avait donné rendez-vous aux vaillants. Il y avait déjà du monde, et beaucoup étaient en train de voir leurs armes. Dans un cabanon, elle pu d'ailleurs distinguer une réserve pleine de lames.

S'approchant du groupe, elle se fit discrète. Le visage fermé, les yeux hauts, elle fronçait les sourcils en examinant tout ce qu'il y avait à portée, comme une lionne méfiante. Le meneur se mit à parler. Une voix forte, audible, galvanisante. Elle sentit ses poumons se libérer pour inspirer énormément d'air, gonfler le poitrail, et son moral n'en fut que plus gainé ! Cette expression de guerre, de bataille, lui parlait plus qu'à quiconque. Elle était une traqueuse, elle chassait, mais au fond, dans ses veines, coulaient la victoire et la guerre. Elle voulait l'affrontement, elle cherchait les défis, elle demandait les chocs rustres et brutaux. Elle était faite dans la pierre, dans la roche, un diamant non taillé, et déjà érodé. Kyiera n'avait pas de valeur, et elle n'était pas une femme forte, mais elle avait des convictions et une volonté qui lui a valu bien des aventures et des exploits. Lorsque l'homme permis aux soldats de fortunes de prendre des armes, la Chamane alla inspecter les dagues qu'il restait. Elle en prit plusieurs, avant de prendre des lances. Il fallait des armes à distance, ainsi que des lames plus fines pour éviscérer au corps à corps.
Accrochant tout cela à sa ceinture elle dit à son esprit « Tu ne prends pas d'armes ? », « Non, je n'y vais pas. Je n'ai pas besoin de toi. », « Ah oui ? » Kyiera prononça trois mots, et elle fusionna avec lui « Et là ? Gros malin... » Kanen n'était pas très intelligent. Il était plutôt méfiant, moqueur et rancunier. Un homme charmant !

Kyiera s'approcha du meneur « Bonjour, je m'appelle Kyiera, je suis là pour défendre les côtes. Malgré tout, des questions subsistent. J'ai conscience du nombre de nos Hommes, mais vous n'avez pas peur que les animaux nous mettent à mal ? J'ai entendu dire qu'ils possédaient une grande force... » La Chaman avait également entendu dire qu'ils avaient des alliés, et puis sans être très intelligent, l'Océan était leur domaine et eux s'y dirigeaient en plein dedans... Devait être aussi intelligent que Kanen'tó:kon ce type.

Mots : 820

Résumé:

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Ven 05 Juin 2015, 13:50


Frappant avec ardeur, l’immense lame virevoltait dans tous les sens, sans aucune pitié et en ne laissant aucun temps mort pour le pauvre mannequin fait de magie. Fort heureusement pour lui sinon ce dernier aurait déjà été réduit en mille morceau sous les assauts du guerrier. Il continua ainsi durant un certains temps, jusqu’au moment ou un jeune Elémental arriva timidement dans la salle d’entrainement.

J’ai… j’ai un message pour le conseiller Aodhàn… heu…


Le garçon s’approcha du colosse en hésitant grandement. Pour tout dire, Kain n’avait rien de très accueillant à ce moment-ci, en tout cas bien moins que d’habitude. S’épongeant le front et rangeant son arme, l’homme s’avança en indiquant qu’il était la personne que le messager recherchait. Ce dernier lui remis alors la lettre, avant de filer aussi rapidement qu’il était venu. Levant un sourcil, l’Elémental du feu s’interogea un instant. Il avait du prendre peur très certainement. Kain ne s’en offusqua pas et entreprit alors d’ouvrir cette fameuse lettre.
D’une rapide lecture, il comprit aussitôt la teneur de ce message, des mots simples et sans fioritures, des hommes avaient besoin d’aide pour combattre une grande menace, tout en promettant bon nombre de choses alléchantes pour ceux qui voudraient bien leur venir en aide. La promesse d’une bataille, il n’y avait rien de mieux pour motiver le guerrier qu’il était, ayant littéralement le combat dans le sang. Esquissant alors un large sourire, il prit donc  toutes ses affaires et se dirigea vers ses appartements afin de s’équiper en condition et de préparer son départ en direction de la Plage de sable fin.
Réajustant les dernières pièces de son armures, l’homme rangea ensuite son immense lame dans son dos, avant de rabaisser sa capuche sombre sur son visage. Paré au départ, Kain quitta aussitôt Aeden pour se diriger en direction des combats qui l’attendait.

Un pas et il commençait à fouler le sable de la plage. L’endroit était étrangement calme et nul signe du moindre danger à l’horizon, bien que des hommes s’étaient déjà rassemblé sur le lieu et aux alentours, transformant ceux-ci en un véritable camp afin de préparer un affrontement. Parcourant ce dernier, Kain y vit déjà plusieurs réserves d’armes diverse, ainsi que des emplacement ou étaient placées quelques banquettes pour les blessés, sans compter les très nombreuses tentes et autres baraquements disposés un peu partout dans le campement.
S’avançant alors plus avant dans celui-ci, l’Elémental vit rapidement un attroupement de personnes non loin de là et décida de s’y diriger.
Comme à l’habitude, il y avait ici un groupe de gens très hétérogène, du mercenaire à celui qui se battait pour la gloire, en passant par le simple soldat, tout y était. Levant la tête, Kain aperçu la personne qui devait avoir organisé tout cela, montée sur un amas de rocher afin de se faire voir de tous. Le guerrier trouva que ce dernier avait une bonne tête, il avait la carrure d’un combattant aguerrît et quoi de mieux pour donner confiance qu’un homme de sa stature. Remarquant aussi l’étrange prothèse, Kain se demanda si cette dernière offrait plus d’avantage que son bras d’antan. Non pas qu’il en veuille une lui aussi, mais au cas d’une blessure de ce genre, le mercenaire aurait bien voulut se renseigner. Hélas pour l’heure, il écouta simplement les mots de l’homme en charge du campement.
Après ses mots, l’Élu du feu fronça les sourcils. A vrai dire il n’avait pas prévu cela comme ça, à devoir se battre sur l’eau. Cette dernière annulait son élément principal et de par sa nature il la craignait aussi, du moins en combat. Enfin, ils n’allaient pas devoir combattre dans l’océan en lui même, car ils allaient disposer de véhicule afin de se déplacer sur les mers. Kain aperçut ces derniers, des étranges chars tirés par des créatures toutes aussi étranges. Certains s’y dirigèrent directement, mais l’Elémental se dirigea tout d’abord vers les fameuses pierres magiques que l’homme avait mentionnées, afin de se préparer à l’assaut. Il en prit immédiatement une qui lui permit de renforcer sa magie. Ensuite, il emprunta trois claymores à l’aide de son contrôle du métal. Jouant un instant avec celles-ci, le guerrier rangea alors ces dernières dans son dos, en une forme de croix, grâce à son pouvoir.
Finalement, Kain se dirigea vers un char au hasard et monta dans celui-ci. Soufflant un coup, il se préparait mentalement à devoir combattre dans un tel environnement. Main posée sur le manche de son épée et les trois claymores frissonnant doucement, le guerrier attendait le signal de départ.

758 mots

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Ven 05 Juin 2015, 15:04

« Je vais le dire à papa ! Pourquoi t'as fouillé dans ses affaires ? », « Tu ne peux pas comprendre, petit. Ne dis rien à ton père, ça ne servira à rien. Si je meurs au combat, mieux vaut qu'il n'en sache rien. Connaissant sa nature, il en profitera pour se fustiger. », « Il ne le fera pas si tu ne pars pas. Reste ici ! », « Tu commences à m'agacer, Kei. Rentre chez toi. » Terenzio attrapa son épée et se dirigea hors de la ville. Le vampire le regarda partir, désappointé. Terenzio -qu'ils appelaient Ezio entre eux- était un réprouvé conforme à la normale, mais avec de petits soucis mentaux. Keith et Alyss l'avaient ramené d'une bataille menée on ne savait où, et Wrath n'avait pas refuser quant à l'accueillir. Le gros problème était que, de ce fait, la maison était affreusement petite, et qu'il fallait acheter un manoir pour héberger tout ce monde. Rajoutons à ça les amis de Sherry, et il était vrai qu'ils étaient serrés comme des sardines. Seulement, Wrath avait le coeur assez grand pour ne pas se plaindre, et donner repas et logis aux âmes esseulées. Il devrait tenir un orphelinat, ou un refuge, ça lui irait bien... Malheureusement, le Réprouvé, comme dit plus haut, subissait quelques perturbations psychologiques. L'homme se prenait pour un vampire et se forçait à boire du sang. Il trouvait le goût particulièrement alléchant, et détestait la nourriture commune. Sans manger, il allait mourir, ainsi, Wrath le forçait à grignoter, pour ne pas le voir dans le coma quelques heures plus tard. Keith savait que ce n'était pas un vampire, mais Terenzio avait acquis des dons, des pouvoirs, on ne sait comment. Il se régénérait par le sang et avait la capacité naturelle de voir dans la nuit.

Enfin, le Réprouvé s'était donc mis en route pour la plage, sur l'autre continent. Une lettre d'un cachet inconnu avait été envoyé à Wrath et, dans son dos, il lui avait prise pour la lire. En voyant les évènements épiques qui se dérouleraient là-bas, Terenzio avait fait ses affaires pour partir. Keith l'en empêcha donc, mais ce fut peine perdu. L'ancien Déchu n'était d'ailleurs pas chez lui lorsqu'il partit, et ce fut tant mieux.
Quelques jours plus tard, il foula le sable chaud, sous un ciel noir et bas. Devant lui, un homme fort et grand se tenait, énonçant un discours particulièrement galvanisant. Se sentant d'humeur combattive, et motivé, il commença à prendre des lames. Courtes, longues, peu importait, mais il s'affubla de pas mal de métal.
Se dirigeant alors vers un des chars marins, il en vérifia l'équipement « Est-ce vraiment nécessaire que je prenne ceci ? » Il parlait à soi, mais derrière lui, il entendit une jeune femme parler au meneur. Se rapprochant en tendant l'oreille, il entendit donc sa question, et s'y intéressa de plus près, curieux. Dans les animaux marins, finalement, ce qui faisait 'peur' à Terenzio, n'était pas tant leur force mais plus leur terrain. L'eau était leur habitat, aller dessus ne ferait que les aider à tous les massacrer. Se rapprochant alors il dit « Excusez-moi, j'ai entendu votre conversation et je me permet d'intervenir. Nos chars ont l'air résistants, mais il ne faut pas oublié que tout le monde n'a pas d'ailes. Ce qui me fait dire que peut-être qu'une unité aérienne de soutient ne serait pas mal... » Mais peut-être le chef en avait-il déjà prévue une. La femme de ce dernier, qui se tenait à ses côtés, toisa du regard les deux guerriers, avant de les regarder d'un oeil un peu moins agressif.

Terenzio repartie vers son char après la discussion, et ouvrit ses ailes. L'homme se prenait certes pour un vampire, mais il ne trouvait pas cela bizarre d'être pourvu d'ailes. Pour lui, elles étaient la caractéristique de son mélange racial, d'une vie passée mais toujours ancrée. Il était lucide sur le monde, mais pas sur sa propre condition, après tout.

+720 mots

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Dim 07 Juin 2015, 10:54

Nous possédons tous nos faiblesses. Ta force doit résider dans ta capacité à les cibler et trouver comment utiliser l'environnement pour combler ces trous béants dans ton panel de possibilités.



- Je te l'ai déjà répété par le passé : je ne suis pas ton père. Ce qui arrive aux terres du Yin et du Yang en ce moment ne sont les échos d'événements passés. Néanmoins, nous devons lutter de nouveau de toutes nos forces pour survivre, tout autant que les fois passés. Et l'enseignement que l'on tire de ces boulversements aux airs d'apocalypse sont particulièrement enrichissants. C'est pourquoi je vais te demander de t'éloigner de moi quelques temps pour vivre ta propre expérience. Tu me raconteras ça à ton retour. Nous nous retrouverons ici-même, au Manoir.

Ainsi Romulus avait-il congédié le jeune Samuel. Et tandis que son mentor sellait Yshäel, le Thêor, en but de rejoindre un rassemblement de sorciers, l'enfant errait dans le Manoir sans but. Mais la providence vint alors le cueillir et tandis qu'il passait par la volière, il vit une chouette passer la lucarne et venir se poser sur un perchoir inutilisé, une lettre délicatement tenue dans le bec.

Le jeune sorcier s'en saisi et lu rapidement ce qui semblait être un amas de mots ridiculement mis ensembles dans le but d'inspirer soif de récompenses aux plus faibles d'esprits d'entre eux. Néanmoins, une part de mystère dans ces quelques lignes faisait son effet sur Samuel qui décida alors de s'y rendre pour constater par lui-même de quoi il s'agissait.

Sortant rapidement du Manoir, il prononça quelques mots et sa monture des ténèbres vint naître des ombres pour le porter tandis qu'il partait au triple galop.

Entraîné par son maître, Samuel était maintenant en mesure de parcourir de longues distances sans s'arrêter, assis sur cet étalon des ombres. Il avait fière allure et était presque intouchable tant il allait vite.

L'aube avait déjà tiré sa révérence depuis quelques heures lorsque Samuel atteignit les plages où étaient déjà rassemblé un certain nombre de personnes. Certains s'écartèrent à la vu de l'animal fait de magie noire, et celui-ci marcha sur quelques pieds sans ménagement. Mais le jeune apprenti décida malgré tout de descendre pour mieux se fondre dans la masse.

Celui qui les avaient réunis n'apparaissait pas aux yeux de l'enfant, de trop petite taille pour voir au-delà des quelques adultes qui l'entouraient.

Néanmoins, il entendit distinctement les dires de l'homme. Sans hésiter, il se glissa parmi les grandes personnes avec l'aisance de son jeune âge pour atteindre en premier les pierres de pouvoir qui étaient en libre service. Samuel reconnu sur chacune d'entre elle des runes que son mentor lui avait enseigné. Une en particulier attira son attention. Dessus était gravé en langage runique : "perception". Il s'en saisit et sentis à ce moment la magie de l'objet l'envahir.

Ses sens s'en virent affinés et il parvenait à présent à mieux concevoir le monde autour de lui. Il sentit ainsi une aura particulièrement puissante : exactement ce qu'il espérait trouver.

Rapidement, il se dirigea vers sa cible, déjà prête sur un char.

Si Romulus était la raffinerie même, Samuel était plus sec et franc-parler. Ce n'était pas une question de mauvaise éducation mais de mépris. L'enfant était méprisant au possible envers l'intégralité de l'humanité. Cependant, un détail dans son allure jurait avec son attitude : sa jeunesse. Ainsi les gens ne visualisaient que très rarement ce mépris dans sa voix, trop peu habitués à un tel sentiment en provenance de la bouche d'un enfant. Un paradoxe qui avantageait Samuel en d'innombrable situations.

Ainsi s'adressa-t-il à celui sur qui il avait jeté son dévolu, sans savoir qu'il s'agissait d'un élémental, avec ce mépris incompris par les autres :

- Salut masse de muscle ! T'as un nom ? Ça te dit un co-pilote ? Je sais pas me battre, mais je sais m'accrocher. Tu pourrai avoir besoin de moi pour t'indiquer les dangers et les virages à prendre ainsi que les endroits où frapper. Qu'en dis-tu ?

À peu près 720 mots.

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Mar 09 Juin 2015, 10:22



GROUPE VIII
Nastaé - Kain - Yuki - Ryan [Emivia] - Kyiereanga - Samuel [Romulus] - Terenzio [Wrath]

Aythern lima la double lame de sa lance. Il indiqua un char à sa femme, de manière à ce qu'elle lui prépare pour partir. Quelques minutes après son discours, des gens l'abordèrent. Une femme, grande, qui avait l'air forte autant de physique que de caractère « Eh bien, je ne savais pas que nous avions de vrais stratèges dans nos rangs. Entreprenez ce que vous souhaitez. Ce que je sais, c'est que ces animaux ne sont pas plus dangereux qu'd'autres. On est juste chez eux, et il va falloir s'adapter. » Le type jeta un coup d'oeil à un gringalet qui essayait de vendre ses services gratuits à une masse de muscle « On n'a pas recruté qu'des gagnants, mais ce qui fait notre force c'est notre nombre. Tant que vous tenez sur vos chars, et que vous avez tout vos membres, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Et Sieur... » Il ricana « Si vous voulez vraiment volez, allez-y ! Mais les ennemis sont dans l'eau et non en haut. Prendre de la hauteur ne ferait que blesser nos hommes si vous essayez de toucher quoi que ce soit. »

Le type se rapprocha d'un char et mit sa lance dans un des compartiments prévus à cet effet. Il était paré de lame des deux côtés, ce qui alourdissait la structure. Faisant un signe aux gens autour de lui, il initia le mouvement en montant dans un char. Motivé, il hurla à nouveau, et se lança dans les eaux. Le char avança à toute allure, et flotta sur les mers, tiré par la magie pure. Il vit alors les premières bêtes qu'il embrocha de ses armes. D'autres hommes vinrent à ses côtés pour faire de la mer, un bain de sang. Seulement, les Sirènes n'avait attendu qu'un seul signal. Un chant retentit alors, pendant quelques secondes, et perça les tympans des Hommes. Aythern hurla, se courba, avant que tout cela ne prit fin.
Dès qu'il se redressa, le front plein de sueur, le cerveau encore embrouillé, il vit une armée de bêtes. Les créatures de la mer étaient venues en masse « Droit devant ! Tuez-les tous ! » Les deux fronts se heurtèrent. Des cris se firent entendre, des chars s'éclatèrent, des hommes sombraient déjà dans les profondeurs, et les pertes étaient effectives. Les plus prudents reculèrent, pour mieux s'armer. Les têtes tombaient une à une, des deux côtés. Des animaux marins étaient massacrés avant qu'ils n'atteignent les engins de guerre.

Le réprouvé se battit tel le fier soldat qu'il était. Il faucha un maximum de vie, avant que son chariot ne se stoppa. Se défendant, à l'arrêt, le temps de comprendre la panne magique, il sentit une sirène lui attraper les chevilles pour le faire tomber. Résistant, il lui coupa les bras, avant de repartir. Seulement, une autre créature divine sauta dans son char, près de lui. Elle le touchait, elle parlait, elle le charmait, avant de serrer son cou de ses mains. Aythern cracha quelques mots, impuissants, subissant le courroux de ces êtres fait d'écailles. Autour de lui, plusieurs Ondins jaillirent, et certains lui attrapèrent les bras, les pieds, le corps, pour le faire basculer.


Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Ven 12 Juin 2015, 12:24


Lorsque l'humain lança l'attaque, Nastaé se mit à chanter. Quelques notes résonnèrent assez fort pour que les Sirènes aillent au front. A dos de leurs montures, ou accompagnées des bêtes marines, elles percèrent la surface de l'Océan pour voguer vers la rive. Les premiers chars entrèrent en collision, et des blessés commencèrent à naitre des deux côtés. Les Ondins, résistants, se remirent rapidement dans la bataille, tentant de déstabiliser les hommes dans leur machine. L'Empereur ne bougea pas, regardant la bataille. Une sirène, plus forte que les autres, s'attaqua alors au char du chef. Elle arriva à percer ses défenses pour l'attraper. Secondé par ses pairs, ils arrivèrent à l'encercler dans le but de le noyer, sans qu'il ne puisse se débattre. Si leur chef tombait, il y aurait un peu moins de zèle parmi les troupes !
Un type se fit arracher un bras par une bête, et plongea dans l'eau la tête la première, sans pouvoir se débattre. Plusieurs autres se firent descendre de leur char également, et les machines furent défoncées pour ne plus servir.

La bataille faisait rage et il était temps de faire comprendre aux bipèdes que la mer n'était pas à eux. Nastaé se tourna vers le Kraken qui attendait, docile, derrière lui. Lourd pieuvre de plusieurs pieds de haut, et pesant son poids en livre, il était connu pour avaler des bateaux entiers sans ciller. Les Ondins ne devaient mesurer que la taille de sa ventouse à côté de lui et pourtant, ayant l'intelligence du poulpe qu'il était, ce fut ce peuple qui arriva à le dompter. Notamment les maitres « Finissons-en vite. » Sous l'eau, il fila rapidement à travers les courants pour arriver juste en dessous du champs de bataille « Va. » Le Kraken se mit alors en mouvement, remontant à la surface en aspirant tout ce qu'il y avait sur son passage. Il n'épargna ni les sirènes, ni les humains. Beaucoup de vies furent fauchées, et de machines détruites. Bien qu'il avait attaqué le plus gros, il n'avait pas touché tout le monde. Seulement, depuis la plage, le spectacle était infâme. Une pieuvre géante que tout le monde reconnu, jaillit des eaux pour engloutir toute vie se trouvant devant elle. Aucun blessé, seulement des morts. Les tentacules tentèrent d'attraper le ciel, gesticulant dans tous les sens, et toujours plus haut. En replongeant dans les mers, ce fut plus qu'une vague, mais un vrai tsunami qui se créa.

Les remous se créèrent, d'abord petits puis grandissant pour devenir particulièrement hauts. Dans les chars encore sur l'eau, certains se retournèrent, alors que d'autres arrivèrent à rester stables mais avec beaucoup de mal. Les Ondins restant en profitèrent pour déchirer, de leurs dents féroces, toutes les gorges qui osaient tomber dans l'eau. Elles bravèrent le courant pour aller jusqu'à leur proie qu'elles dévoraient avec appétit. Même la bouche en sang, les filles de l'eau restaient de sublimes créatures, et cette beauté dangereuse faisait souvent la déchéance de plus d'un marin...
Sur la plage, ce fut le désastre. Beaucoup de personnes se virent emporter par les flots qui revenaient, attrapant de ses griffes ces corps sains pour les meurtrir. Un peu plus à l'ouest, le Kraken surgit à nouveau, au centre de l'attention. Il portait, comme sur un piédestal, l'Empereur des Abysses. Son corps brillait, ses cheveux flottaient dans les airs alors qu'il était hors de l'eau, et son charisme affecta chaque personne. Sa voix, forte, puissante, audible par delà les mers, se fit entendre « Comment osez vous venir sur mon territoire ?! Nous vous annihilerons jusqu'au dernier, Mortels. Périssez dans les Abysses ! » Le fils de l'Océan était porté par celui-ci. Alors que le Kraken replongea, Nastaé resta en vue de tous créant un maëlstrom un peu plus loin. Chaque char dépassant une certaine limite ira forcément se perdre dans l'immense tourbillon océanique qui était en train de se former plus loin.

Nastaé, comme tout empereur du peuple Ondin, possédait un fragment d'Océan. Plus qu'une perle ou qu'un morceau, il renfermait une partie de la puissance des Eaux marines. Et le défier était clairement suicidaire.

Mots : 755

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Sam 13 Juin 2015, 22:59



Il ne fallu pas énormément d’attente pour que nous nous lancions au front. Il avait donner le signal de départ et le char se mis alors en route, flottant sur les flots, je regardais les bêtes marines s'approcher de nous à leur tour, n’appréciant certainement pas que l'on viennent les chercher sur leur territoire. Quelque part je ne savais pas si nous faisions bien, mais en même temps je me disais que l'on ne pouvaient pas les laisser agir de la sorts, nous avions le droit de traverser les océans sans craindre la fureur de ces bêtes.

Le combat faisait rage, le sang, que ce soit des bêtes ou de nos hommes coulaient a flot dans l'océan qui se teintait de rouge, malgré les blesser, les morts même, personne ne  voulais renoncer. Cependant, alors que je venais d'abattre une bête qui attaquait mon char, un cris retentis et m'engourdis les sens. Que je repris mes esprit, les sirènes avaient pris part au combat. Pourquoi est ce que quelque part ca ne m’étonnais même pas. Ca ne devais pas leur plaire que nous massacrent leur faune local je suppose. Mais elles allaient devoir apprendre à partagée l'océan. Seulement, une bête avait profiter de l'événement pour faire bousculer mon char et je fini a l'eau. Elle c'était mise alors à nager rapidement vers moi avec visiblement la ferme attention de me bouffer sans prendre la peine de me mâcher. Je créais alors une illusion comme quoi je n'étais plus là et toute grande qu'elle était, cette bête ne restait pas moins un animal. Je profitais alors de sa confusion pour remonter sur mon char et reprendre ma respiration. Les choses se compliquait et je craignais que ce ne soit pas encore fini. Surtout qu'une sirène ne c'était absolument pas laisser prendre et avait réussi à me sautée a la gorge. Elle commençait alors à m'étrangler et dire que j'avais lâcher mon arme. J'aurais bien utiliser l'art divin, mais non seulement je n'étais pas certaine que ca marche sur une sirène, mais en plus j'aurais eu du mal au vu de la situation vu que ca consistait a chanter.

Cependant j’eus l'idée de me téléportée un peu plus loin, en équilibre sur le reste d'un chariot, je pu apercevoir la sirène me cherchant et quand elle m'eus repérée elle plongea alors dans l'eau.  J'avais beau ne plus la voir, je me doutais parfaitement de la direction qu'elle avait prise. Je voulais alors vite m'en allée quand j’aperçus l'homme qui c'était charger de nous rassembler et de mener le front. Il était dans une salle posture et je n'étais pas certaine qu'il arrive à s'en sortir si on le laissaient seul. Je me concentrais alors un moment et j'invoquais la chimère pour qu'elle l'aille l'aider. Elle était alors passée au dessus de lui et avait tenter de l'attraper, mais les sirènes ne le lâchèrent pas. Je voulais tenter quelque chose, c'était peut être risquer mais je ne voyais pas d'autre solution. Me concentrant un maximum après m’être téléporter une nouvelle fois, j'avais fait apparaître de la foudre et la dirigeais vers les sirènes. Je devais faire vraiment attention, car je voulais que ce soit mortelle pour elle avec l'eau qui recouvrait leur corps, mais lui aussi était humide, c'est pour quoi je dus me concentrée le plus possible pour ne pas le toucher. Mais heureusement pour moi, s'il était possible que ca l'aille toucher, ca ne semblait pas avoir empirée son état, les sirènes elles par compte ne pouvaient pas en dire autant, elles avaient lâcher sur le coup de la douleur et quand elles ne furent plus en contacte j'augmentais l’intensité.

Cependant il fallait bien se douter que certain allait en profiter et je fini une nouvelle fois dans l'eau. Mais cette fois ci je ne devais pas mon salut à moi même, la sirène allait m'attraper quand une bête monstrueuse surgit et commençait à nous aspirée tous que ce soit terrien ou créature de l'océan. La sirène comprenant la situation avait tenter de fuir la zone, mais ca semblait en vain, même pour moi, heureusement que je pu me téléportée un peu plus loin. *Pourquoi ? Même les siens… ca n'as pas de sens.* Si j'en avais jamais eu la certitude, on racontaient que cette bête était maîtriser pour les plus grand des océans, est ce qu'ils se rendaient compte qu'elle était en train d'aspirer son propre peuple ?
Je m'était alors téléporter sur la plage, assez loin quand j'avais vu la conséquence du plongeons de la bête et regardais avec horreur ce qui ce passais. Je ne savais que faire pour les aides. Puis la bête surgis à nouveau, au dessus se trouvais un homme qui devait rendre jaloux bien des séducteurs. À ses paroles, sa prestance je compris qui il était. Je pu alors voir un nouveau désastre apparaître, l'empereur s'en doute avait crée un immense tourbillon. Beaucoup allait être attirée, mais que pourrais je faire pour les aider. Finalement j'avais eu une idée en laissant tomber mes bras le long de mon corps. j'avais sentis la pierre qui me permettrais d'exhaussée un vœux. je la sortis alors et me concentra dessus pour souhaiter sortir le plus possible de personne de l'eau et les mettre en sécurités sur le rivage. C'est ainsi qu'un beau nombre de personne se retrouvèrent téléporter loin du tourbillon et loin des tentacules du kraken. Malheureusement aussi miraculeuse qu'elle soit, cette pierre ne me permettais pas de prendre tout le monde et quelque personnes se trouvaient encore dans l'océan.

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Dim 14 Juin 2015, 19:39

Ryan était assez pénard, assis à son bureau dans les cavernes de Nériona, lorsque Lucia arriva comme une trombe. Visiblement, les bêtes marines posaient à nouveau problème. Toutefois, cette fois, c’était bel et bien différent. Elles semblaient, d’après les dires de la petite sirène, s’attaquaient aux gens sans raison apparente. Quelques minutes plus tard, ce fut au tour du Capitane Edward d’entrer dans le bureau sans frapper, en haletant.
- Eh bien… C’est la journée, on dirait…
- Milles excuses de débouler ainsi. Il y a urgence, Ryan !
Le jeune garçon s’appuya sur le dossier de son fauteuil, l’air légèrement soucieux.
- Allez déballe ton sac…
Le pirate ne se fit pas prier, annonçant au vampire la perte, en mer, de deux galions. Ceux-ci auraient du rentrer depuis plusieurs jours mais n’avaient donné aucun signe de vie. Ryan tapa du point sur la table violemment.
- p*tain de…
Héria se téléporta à son tour dans le bureau, un document dans la bouche.
- Quoi encore ?!
La minette miaula puis ronronna fortement avant de sauter sur le secrétaire, laissant le loisir à l’adolescent de détacher le document. Ce qu’il fit immédiatement. Il l’ouvrit dans la foulée et le parcourut rapidement avant d’afficher une tête de stupéfaction extrême, bouche et yeux grands ouverts.
- Qu’est ce que ça dit ?
- Et m*rde…
Sans répondre et sans attendre, il se leva prestement pour se rendre à la porte, attrapant et enfilant sa cape ainsi sa lance qu’il cala dans son dos avant de sortir en vitesse. Edward se permit alors de lire le document, haussa un sourcil d'incompréhension totale et embarqua le papier afin de le montrer à sa seconde et aux équipages restant à quai. Il était à présent hors de question de reprendre la mer, quel qu’en soit le motif. Pas avant le retour du jeune homme, pas avant de savoir ce qu'il était arrivé aux deux autres navires. Parcourant les galeries jusqu’à l’extérieur, Ryan rabattit la capuche sur sa tête dès la sortie du dernier tunnel et continua vers le manoir sans regarder autour de lui. Le temps n’était point à la réflexion et à l'étourderie dont il pouvait parfois faire preuve. Deux équipages entiers avaient surement massacré, des bêtes sur la côte intenables et une lettre bizarre donnant rendez-vous sur la plage… Tout cela devait être lié… Emivia ou Ethan étaient peut être au courant de quelque chose et il comptait en avoir le cœur net. Arrivant en peu de temps qu’il n’en faut au Manoir, il accosta celle-ci dans un couloir sombre. De brèves échanges, une pression bien visible sur le visage du vampire, la décision était prise sur le champs. Il se rendrait sur la Plage de sable fin afin de voir, de savoir, et d’en apprendre encore d’avantage sur la situation actuelle. La sorcière, elle, avait ses propres projets et irait faire ce qu’elle avait à faire.
Empruntant Shizuru à cette dernière, la dragonne de feu, afin de parcourir le peu de chemin à faire pour atteindre la plage sans passer par la mer mais en privilégiant la voie des airs, il partit quelques heures plus tard avec un peu de provisions, ou du moins quelques petites potions utiles prises dans le laboratoire de la sorcière. Le trajet ne dura que quelques minutes, la destination étant assez proche de son point de départ. A son arrivée sur les lieux, les gens, combattants du monde, étaient déjà assez entassés. Il y avait vraiment foule sur la plage, de quoi perdre ses amis lorsque l'on venait accompagné. On ne pouvait cependant pas rater l'endroit du rendez-vous. Shizuru le déposa plus loin, en retrait, et repartit en direction du Manoir, là où on l'attendait pour un nouveau transport.

Ryan marcha lentement afin de rejoindre l’attroupement, se mit et resta alors légèrement à l’écart, n’attirant point l’attention sur sa personne, ne souhaitant être abordé de quelconques manières que ce soit, sa capuche camouflant ses traits. Le jeune pirate commençait à peine à se faire connaitre dans son métier et ne désirait aucunement être reconnu en ce lieu et à ce moment donné. Il attendit patiemment la fin du discours enflammé de l’homme qui avait fait appel à eux par des moyens que l'adolescent jugeait étranges, avant de faire comme les autres. Il prit une pierre boostant sa force, s’en léchant les babines d’avance puis attrapa une paire de longues épées équipées d’une ceinture qu’il s’attacha autour de la taille avec une certaine délicatesse. Il était fin prêt à en découdre contre la mer, enfin contre les bestioles s’y trouvant. S’approchant d’un char avec conviction afin d’y prendre place, avec tant d’autres, Il prit soin de vérifier de n'y reconnaitre personne puis dégaina les deux lames quasiment simultanément. Il joua quelques secondes avec, les faisant tournoyer de chaque côté de son corps, évitant toutefois de blesser quiconque aux alentours avant de se calmer et de se concentrer. Malgré son jeune âge, il avait toutefois appris à se battre, retenant chaque mouvement appris du fait de sa mémoire sur-développée. Fonçant les sourcils, regardant droit devant, il attendit le départ du navire avec impatience.
Le temps était venu. Le bateau s’élança dans les eaux. Tranchant dans le vif de certaines bestioles plus hideuses les unes que les autres, il jeta un coup d’œil à droite puis à gauche. Des cris, des hurlements même, le chaos de la guerre commençait. Certains bateaux coulèrent d’un côté comme de l’autre. Il se trouva alors chanceux d’être dans une embarcation tenant un minimum la route, avec des hommes et femmes plutôt combatifs. Ce n’était point sa première bataille et surement pas non plus son tout dernier combat. Il ferait en sorte de survivre, ici et maintenant. Son regard croisa le navire de celui qui dirigeait les troupes. L’homme semblait vaillant et cela le fit légèrement sourire jusqu’à ce qu’un son, ou plutôt une genre de musique, se mit à raisonner et à lui marteler les oreilles. Le vampire grinça des dents, grimaça puis posa ses mains sur ses oreilles. Ce bruit était atroce et le désarçonnait complètement. Puis le silence, à nouveau, du moins le retour des bruits de massacre assez sanglant. Ryan cria sauvagement et brusquement. Un ondin venait de s’incruster sur sa barque et le touchait à l’épaule en souriant mal-sainement. Réflexe ou calcul, allez savoir, le jeune homme usa de sa téléportation dans le temps instantanément, revenant dans le passé de quelques secondes à peine, juste avant le chant, se revoyant frapper une immonde créature. Sa voix raisonna.
- Toi là, bifurque à gauche ! Maintenant !
L’homme à la barre exécuta l’ordre sans comprendre et surtout, sans réfléchir, une aubaine pour le jeune garçon. L’embarcation fila droit sur celle d’Aythern. Le son retentit à nouveau. Cependant, cette fois, Ryan se tenait déjà les oreilles. Il grimaça à nouveau. Ce son était d’une violence sans pareille. Désarçonné quelques secondes, il ne fut point ré-attaqué à cet instant même par les ondins, une chance. Passant à l’offensive une fois encore, il se battait contre les bestioles en surnombre et écarquilla les yeux en en voyant venir de plus en plus. Le chef semblait alors sacrément en galère, entouré de partout par des sirènes en colère. Prenant une longue inspiration, il fallait l’atteindre avant qu’il ne soit trop tard.

Ses lames tapaient les eaux encore et encore, tuaient autant les monstres que les quelques sirènes qui venaient attaquer son embarcation. Hommes et femmes de tout horizon se battaient avec lui et avec conviction. Un moment rare que Ryan déplorait à chaque guerre. Ses yeux furent alors attirés  sur une petite demoiselle qui usait d’électricité sur le navire du dirigeant des troupes tandis que la propre embarcation de l'adolescent s’approchait lentement et surement d’eux. Lorsqu’ils furent assez près, le jeune homme sauta sur le navire, attaquant les ennemis à portée de main et finissant certains ondins à moitié grillés. L'adolescent grimaça d'ailleurs en sentant l'odeur nauséabonde de cramer émanant de ces créatures quelque peu calcinées. Cependant Aythern avait, semble t-il, était emporté par une sorte de chimère et la demoiselle avait aussi disparu, mais dans les eaux. Le vampire jeta un œil dans les profondeurs de l'océan mais ne vit rien de spécial, pas de jeune femme... La mer s'agitait dangereusement cependant mais son embarcation semblait tenir le choc. Il continua alors le combat engagé avant de reprendre assez d’élan pour sauter à nouveau sur sa propre embarcation. Les morts se comptait par millier et Ryan, trop occupé à combattre, n'avait même pas vu le Kraken. Il releva seulement le regard en distinguant nettement la voix de l'Empereur des Abysses, entendant des cris de panique à côté de lui, et aperçut La Bête ainsi qu'un espèce de tourbillon. Cette chose attirait tous les navires inexorablement.
- Heu... Hey! Reculez! P*tain de b*rdel, arrêtez de rêvasser et faites reculer ce p*tain de rafiot!
Ryan était un navigateur expert. Combiné à sa mémoire débordante, il pouvait être un fin stratège lorsque l'on parlait de navigation. Il n'allait tout de même pas sombrer avec son embarcation dans une m*rdasse pareil. Le char tentait de reculer avec énormément de difficulté et le combat se faisait d'autant plus acharné. Cela allait être... Compliqué...


1505 Mots

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Dim 14 Juin 2015, 20:17


Arrivé devant le char, Kain commença aussitôt à grimper dans ce dernier afin de se familiariser avec celui-ci. Mais une voix l’interpella soudainement, les lames dans son dos vibrèrent doucement, le ton employé lui rappelait étrangement celui de son dragon, Hakan, hélas ce ne pouvait être ce dernier, impossible.
Le guerrier se retourna alors baissant la tête sur un jeune homme, un gamin même, en le toisant de haut en bas. Le gosse ne payait pas de mine, surtout qu’il disait ne pas savoir se battre, mais au moins il avait eut du cran pour venir l’interpeller ainsi. L’homme lui répondit alors sur un ton assez rude.


Tu ne sais pas te battre tu dis ? Alors qu’est-ce que tu fous ici ? Rentre plutôt te cacher dans les jupons de ta mère avant de te faire tuer, ça vaudrait mieux pour toi.

Il le fixa dans les yeux pendant un instant, avant de lâcher un léger rictus, reprenant la parole par la suite.


Mais si tu veux te rendre utile… Pilote donc cet engin pendant que je ferrais le ménage, mais si tu me gène pendant la bataille, j’hésiterais pas à te balancer à la flotte.
Après fais comme tu veux.


Sans attendre une décision de sa part, le guerrier grimpa directement dans le char. Les épées étant toujours en lévitation dans son dos, il déploya celles-ci tout autour de lui, prêtes à découper toutes bestiole passant à portée des lames, mais aussi pour laisser de la place à son potentiel co-pilote. Le guerrier posa ensuite une main sur sa gigantesque arme, attendant avec impatiente le signale de départ.
Voyant alors les premiers mouvements des véhicules, Kain en fit de même et fonça à l’assaut des monstres marins, un sourire des plus ravit affiché sur son visage.

La bataille venait de commencer et faisait rage, transformant le bleu de l’océan en une véritable mer rouge de sang.  Le guerrier taillada la chair des premières créatures qui osaient s’approcher de lui, sa grande lame étant des plus efficace dans ce travail. L’Elémental du feu s’en donnait à cœur joie, prenant un réel plaisir à tuer tous ces monstres, tout en guidant le gamin sur la direction à prendre, c’est à dire droit sur l’ennemi.
Soudain, un son horrible vint lui vriller les tympans, l’obligeant à se boucher les oreilles et à ne plus être concentré sur le combat. Le bruit l’étourdit et le rendit confus le temps d’un instant, mais ce dernier finit heureusement pas s’arrêter, révélant alors aux combattants d’innombrables créatures, accompagné d’autant de sirènes. Et la bataille reprit de plus belle, plus sanglante et encore plus meurtrière qu’avant. Kain continua alors son massacre, manipulant ses épées afin de trancher ou transpercer tous ennemis sur son chemin.
Tout allait pour le mieux dans le combat, jusqu’au moment ou le Kraken commença à faire surface. Le fils du feu se retrouva malheureusement au milieu des nombreuses tentacules de la bête, ces dernières s’agitant dans tous les sens et détruisant tous sur leur passage. Le char dans lequel l’Elémental se tenait se mit à tanguer dangereusement manquant de peu de se retourner et de l’envoyer à la mer. Agrippant alors le véhicule, il usa de son contrôle sur le métal afin de rendre ce dernier plus stable, mais il fallait désormais fuir avant d’être prit dans les flots de l’océan. Le char commença donc s’éloigner de l’immense Kraken et des sirènes qui attendaient impatiemment leur chute. Kain et le gamin étaient presque hors de danger désormais, hélas un tentacule jaillit de l’eau et les envoya littéralement voler dans les airs. Il n’y avait désormais plus de char pour les protéger de l’eau et des Ondins qui se trouvaient dans cette dernière, attendant l’atterrissage de l’homme et du garçon.

La situation était des plus critique pour le mercenaire et cela semblait être la fin pour lui. Mais ce dernier prit immédiatement le problème en main. Tout d’abord, il utilisa son contrôle du métal sur sa lame afin de stabiliser cette dernière, stoppant sa chute par la même occasion. La maintenant alors à l’horizontale il monta immédiatement dessus. Se tenant désormais débout sur son arme. Une fois bien en place, Kain fonça ensuite vers l’océan, afin de rattraper le gamin, ce dernier l’avait aidé quelque peu quand même. Frôlant l’eau, le guerrier rattrapa son co-pilote en plein vol, ce dernier ayant manqué de peu de se faire dévorer par les sirènes.
D’une main ferme l’homme agrippait le col du gamin, les pieds dans le vide, une chute signifierait la fin pour lui. Ensemble ils filèrent vers la cote, mais avant cela, Kain s’occupa d’une sirène qui eut le malheur de s’être tenue à la jambe du guerrier lors de son passage pour sauver le gamin. Le feu crépita alors dans sa main libre et aussitôt il envoya ce dernier sur la sirène, lui exprimant tout son amour pour elle.


Brûle s*l*pe !


Enfin, ils arrivèrent sur la plage et Kain lâcha le jeune homme, le libérant de sa poigne. Peu après, une voix retentit au loin sur l’océan, celle du seigneur des océans. À  son petit discours, le guerrier ne put s’empêcher de sourire, avant qu’il ne gueule à son attention.


Approche toi donc avec ton animal de compagnie, pour que je vous crame tous les deux.

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Lun 15 Juin 2015, 00:25

L'élémental commença d'abord par se moquer de Samuel :

- Tu ne sais pas te battre tu dis ? Alors qu’est-ce que tu fous ici ? Rentre plutôt te cacher dans les jupons de ta mère avant de te faire tuer, ça vaudrait mieux pour toi.

Samuel n'était un enfant de cœur et il semble qu'il avait décidé de rentrer dans le lard de ce type manquant cruellement de bon sens…

- Je t'en poses des questions ? SI je suis là, c'est que j'y trouve mon intérêt ! Alors arrête de me questionner comme ça et épargnes-moi tes conseils débiles ! Tu prends ou tu prends pas ?

Il sembla comprendre puisqu'il enchaîna :

- Mais si tu veux te rendre utile… Pilote donc cet engin pendant que je ferrais le ménage, mais si tu me gène pendant la bataille, j’hésiterais pas à te balancer à la flotte. Après fais comme tu veux.

- Ça me convient… répondit-il stoïquement avant de monter dans le char.

Observant les commandes, Samuel avisa que ce n'était pas un mécanisme compliqué. Néanmoins, cela n'empêchait pas que l'enfant n'avait jamais rien conduit de sa vie. Rien… Excepté sa monture des Ténèbres… Et c'est ce détail qui fit otute la différence.

- Ça devrait le faire.

Le jeune sorcier guetta le départ des autres chars et, d'un commun accord avec son guerrier de compagnie, il partit en trombe.

En premier lieu, il fallut un moment d'adaptation durant lequel il fit quelques ronds dans l'eau pour parvenir à se familiariser avec les commandes, manquant de les faires chavirer deux ou trois fois. Il entendit Kain râler, derrière lui, mais fit mine de ne rien entendre avant de se lancer finalement vers les cibles du guerrier.

Sa maîtrise s'affinait au fur et à mesure et de façon assez satisfaisante. Bien sûr, il n'était pas le meilleur conducteur qui soit, mais il était aidé de la pierre magique de perception et arrivait ainsi à voir suffisamment en avance les mouvements des monstres pour parvenir à les éviter. Derrière lui, celui qu'il ignorait être un élémental lui criait ses ordres, le redirigeant par de simple "par ici" et quelques "par là" vers les points qui lui étaient les plus favorable pour frapper et tuer.

Soudain, un son strident vint vriller les tympans de l'enfant qui n'hésita pas un instant. Fouillant dans ses poches il sortit quelques morceaux de parchemins qui traînaient et se les fourra dans les oreilles. Obersvant les autres guerriers alentours, il guetta le moment où ils semblèrent reprendre leurs esprits pour retirer ses protection. Ainsi fut-il en mesure de diriger l'embarcation et l'éloigner des dangers le temps que son combattant de compagnie accepte de bien vouloir reprendre du service.

Samuel était plutôt fier de sa prestation jusqu'à ce qu'il fasse une erreur d'inattention. Sans s'en rendre compte, il avait un peu trop attiré leur embarcation loin des autres et ils furent rapidement piégés… Car soudain surgirent les tentacules du Kraken. Immenses, elles semblaient des barrières infranchissables. Infranchissables mais surtout mortellement dangereuses !

Les mouvements instables des membres de la pieuvre gigantesque créaient des vagues impressionnantes et l'embarcation de fortune se mit rapidement à tanguer. Kain signala bien à Samuel que c'était un problème, mais cela n'aidait en rien le jeune Sorcier.

- Cesse de dire des bêtises ! Si je pouvais faire quelque chose, je l'aurai fais depuis longtemps !

Le temps que l'homme aux muscles vingt fois plus importants que sa masse cérébrale comprenne, ils étaient déjà en train de risquer leur vie auprès des sirènes qui rôdaient. Mais c'est à ce moment que le navire se stabilisa. Jetant un coup d'œil au guerrier, Samuel avisa qu'il se tenait fermement à l'embarcation. Le lien avec une quelconque maîtrise du métal n'était pas loin, mais rien n'était encore certain à ce stade.

Confiant, Samuel commença à éviter les tentacules dressées hors de l'eau pour les sortir de ce guêpiller. Mais c'était sans compter sur le hasard malveillant qui fit surgir un dernier pseudopode de l'eau, juste en dessous du char, projetant les deux voyageurs de l'extrême. L'enfant perdit alors de vue son compagnon et tomba la tête la première dans l'eau.

Dans les profondeurs noires de l'océan, le calme semblait régner en maître… Nul créature ne semblait encore faire attention à l'enfant. Mais celui-ci ne voulait pas le calme. La solitude et la douceur n'étaient que des illusions destinés à bercé le cœur des hommes pour les empêcher d'affronter la vérité. Lui connaissait la vérité : le monde était loin d'être un lieu calme et reposant.

Ainsi, par réflexe, le jeune sorcier fit la planche et remonta vite à la surface, bras et jambes écartés, le visage tourné vers le ciel. Il avisa alors les possibilités qui s'offraient à lui. Son calcul fut rapide : il n'avait aucune chance de regagner la côte et d'échapper aux Sirènes qui se rapprochaient à présent dangereusement de lui…

Il s'en fichait. S'il devait mourir maintenant, et bien soit : qu'il meurt.

Mais son jour ne semblait pas arrivé puisqu'il vit alors son compagnon, soutenu dans les airs par sa propre lame, qui volait à sa rescousse. Sans hésiter, Samuel leva tranquillement une main vers le ciel et Kain s'en saisit, le tirant hors de l'eau.

Contrôle du métal… Contrôle du feu… Le doute n'était plus permit. Cela ne rebutait pas l'enfant pour autant, qui savait ce que son maître pensait des élémentals et qui tenait à se faire son propre avis sur la question.

- Il nous faut un nouveau char. lâcha l'enfant une fois que Kain se fut défoulé sur le seigneur des Océans qui ne l'avait probablement pas entendu…

988 mots

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Lun 15 Juin 2015, 10:53

« La situation est critique. », « Oh, oui. Je pense que nous allons mourir. », « Surtout toi finalement. », « Oui. La vie est dure n'est-ce pas ? », « L'humour n'est pas le bienvenue dans ce genre de moment, Kyiera. » Elle haussa les épaules, armant son char « Ce bout de taule ne nous protègera jamais, soyons réalistes. » Aythern avait répondu à sa question avec sarcasme, ne lui donnant ainsi qu'une réponse approximative. Il avait fait de même avec le type d'à côté et ils durent bien se contenter de ce qu'ils avaient. La Chamane se détourna, ne lui prêtant pas plus d'attention. C'était un meneur, pas un intelligent, et ce n'était pas dur de le remarquer. Le combat n'attendait pas, et Aythern se lança à l'assaut. Kyiereanga suivit le mouvement, mettant son char en route, pour prendre les armes. Beauté sauvage contre les éléments qu'étaient l'eau et le vent. Son corps humide, tendu, se courbait dans une danse presque macabre pour taillader les créatures marines, quelles qu'elles soient. Elle n'infligeait pas forcément la mort, trop faible pour le moment pour cela, mais elle blessait gravement, évitant des coups qui auraient pu être dévastateurs. Mais Kyiera avait le mal en dessous de ses pieds instables. Elle ne pu qu'avancer un peu plus, se frayer un chemin pour se stopper, avant de se faire complètement éjecté de sa voiture. Le Kraken avait sévit, dans son dos, et les vagues qu'il créa furent mortelles. La Chaman, en plein dans les airs, voyait sa fin arriver. Elle regarda le champs de bataille, aurait aimé y être, se défendre comme une lionne mais... Tout ce qu'elle réussit fut de se faire renverser. Furieuse, elle ne pu qu'accuser la chute dans les profondeurs, le discours du roi des mers résonnant encore dans sa tête. Tout était alors terminé. Il avait raison, ils étaient de pauvres Mortels qui retourneraient poussière.
Le cycle de la vie et de la mort n'était pas interrompu.

Seulement, la chute fut plus dure que ce qu'elle pensait. Elle ne heurta pas l'eau mais le sol. A la fois mou et dur. La terre ferme, mais dans le sable fin. Toussant à s'en arracher les poumons, elle prit le temps de comprendre ce qu'il s'était passé. Beaucoup d'entres eux furent ramené sur la plage, près d'une femme tenant une pierre. Etait-ce grâce à elle... ? Une fois remise de ses émotions, elle s'approcha d'elle « Merci. Vous m'avez sauver, et je vous en suis reconnaissante. » C'était une femme de valeur, quelqu'un qui savait quoi faire lorsqu'on agissait pour elle. Et plus qu'agir pour elle, elle voulait agir pour les autres.
Se dirigeant vers d'autres chars qui attendaient, elle regarda le champs de bataille. Aythern s'en était sortit de justesse grâce à un homme aux muscles d'acier, alors que de l'autre côté le Kraken dévorait tous ceux qui approchaient. Au fond de l'Océan, un maelstrom emportait les malheureux allant trop loin. Le champs de bataille était particulièrement réduit avec tout ces assaillants...
Il fallait une autre solution, quelque chose qui pourrait faire mouche et tuer en masse. Seulement, Kyiera n'avait aucun pouvoirs pour ça. Le type aux muscles se mit à brailler des insanités à l'encontre de l'Empereur qui tenait avec la magie de l'eau, et la Chamane se tourna vers lui.
Pourquoi pas.

S'approchant alors de lui et son acolyte, elle les salua « Bonjour, pardon de vous interrompre en pleine tirade, mais j'ai pensé qu'en alliant nos forces nous pourrons toucher plus vite le roi et sa bête, que seuls et démunis. » Elle observa leur réaction, le visage fermé, presque sévère « Je suis une bonne combattante, mais je n'ai pas de pouvoirs pour m'aider, et ma magie est quasi-nulle. Quelqu'un aurait-il un moyen ingénieux de créer une entité capable de nous seconder ? Ou de retourner les bêtes contre ces Sirènes ? » Son but était simple, c'était mettre le plus de force de leur côté. Quitte à entreprendre quelques folies, attaquer à des endroits différents, mais tenter d'immobiliser le Kraken pour qu'il cesse ses affres de destructions massives « Il nous faut nous battre à armes égales, et si nous ne les avons pas, nous les créérons. »

Mots : 850

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Lun 15 Juin 2015, 11:13

Le chef, aussi compétent soit-il, n'était pas une lumière en terme de stratégie martiale. Terenzio ne s'y connaissait pas franchement, mais en temps que Vampire aguerrit, il se devait de faire honneur à sa race en ayant un minimum d'intelligence « Merci. » Mais ça ou rien, c'était absolument pareil. Aythern finit par donner l'assaut alors que le Réprouvé tirait un peu au flan. Non pas qu'il ne voulait pas y aller mais à quoi cela lui servirait-il de prendre un char pour aller démonter des animaux ? Il ne pourrait même pas boire leur sang, ni les annihiler complètement. C'était peine perdue sérieusement.
Marchant le long de la plage, il entendit un bruit sourd venant de la mer. Un Ondin jailli des eaux et, derrière lui, une pieuvre monstrueuse, gigantesque, frappa l'eau pour emporter avec lui les pauvres combattant. Mais dans ses mandibules, passèrent également sirènes et animaux marins. Le Kraken annihilait quiconque se trouvait sur sa route, sans aucune distinction. Seulement, ce ne fut pas la seule catastrophe. La contrepartie d'un plongeon tel que celui-ci, était la vague qui en découlait. Et ici, personne ne parlait de vague, mais plutôt, de tsunami. La plage se fit ensevelir par les eaux en un rien de temps. Des gens se mirent à l'abri, mais beaucoup furent emportés avec les griffes de l'océan. Dont Terenzio. Incapable de lutter il se débattit dans les fonds marins, essayant de déployer ses ailes pour s'envoler, mais elles se firent ravager, déplumées, tranchées, par les Sirènes. Au bord de la mort, l'affaiblissement a son comble, il tomba inconscient.

Sur la plage, une petite muse eu l'intelligence de ramener le plus de monde, une fois le désastre fini. Terenzio fut partit de ces gens là. Blessé comme jamais, il atterrit, allongé, près de l'infirmerie. Des hommes et des femmes, attendant les premiers blessés, comme lui, ne furent pas déçu du nombre de corps qu'ils reçurent alors. Le Réprouvé se fit soigner, mais ses ailes étaient beaucoup trop endommagées pour qu'il puisse à nouveau s'en servir. Personne ne savait si elles allaient simplement se reformer ou non. Après quelques minutes de soin intensifs, il se réveilla « Je... », « Calmez-vous, restez allongé. Vous avez perdu énormément de sang, et nous devons vous rapatrier en urgence. », « Oh... » Il n'avait alors servit à rien. Une douleur au niveau du dos le lança, le faisant hurler « Qu... Qu'est-ce qui est arrivé à... », « Les créatures vous les ont pratiquement détruites. Nous ne savons pas si elles vont se reformer, se résorber, ou non. Rester allonger s'il vous plait, c'est très important. », « Pourquoi... Pourquoi j'ai du subir ça ? Comme si... Comme si ma vie n'était pas assez désastreuse comme ça... » Et en même temps, il ne pouvait pas bouger. Il aurait préféré que la mort le prenne, qu'elle finisse le travail mais non, il allait vivre, et certainement un petit moment encore, mais désormais sans ses ailes, sans ce qui faisait sa particularité. Le malheur s'abattait sur lui, sur sa vie, sur son existence entière. Toute sa vie n'a été que décombres sur décombres, et il avait perdu la tête plus d'une fois. Au final, il trouva asile dans une famille, mais là encore, il en était beaucoup, beaucoup trop éloigné pour s'y rattacher, pour s'en servir de repère. Il restait avec un petit vampire issu de cette demeure, un gars naïf, mais au moins c'était un congénère avec qui il pouvait se sentir bien et discuter. Heureusement qu'il ne l'avait pas accompagné. Heureusement qu'il était resté là-bas, avec son père et sa mère. Quel enfant chanceux...
Mais l'apitoiement n'était pas tant au rendez-vous que cela. Terenzio était complètement dévasté. L'infirmière ne lui parla pas plus, se contentant de le soigner, et de refermer ses plaies béantes. Il souffrait énormément physiquement, mais le mal était partout, et aujourd'hui il avait totalement échoué.

+720 mots

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Event Juin 2015 | Groupe VIII | Bipèdes VS Kraken

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