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 [LDG - PDB] Les Protecteurs du Bonheur passent à l'action !

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Lun 06 Juil 2015, 18:49

Les Protecteurs du Bonheur



Au Sanctuaire


Le monde était à nouveau secoué par une catastrophe imminente. Des villages entiers avaient été rasés, et bon nombre d'âmes craignaient que quelque chose de plus grave ne leur tombe sur la tête suite à tous ces tremblements. C'est pourquoi bon nombre d'entre eux avaient choisis de fuir leur domaine familial, d'empaqueter dans un simple balluchon leurs objets les plus précieux, et de prendre la route. Et vers quelle direction tous ces innocents accouraient-ils en masse ? Au Sanctuaire, lieu du siège des Protecteurs du Bonheur, un groupe que tout le monde connaissait pour ses actions en l'honneur du Bien, et qui ne pourrait leur refuser l'hospitalité, qui les soigneraient et les protègerait. C'est ainsi qu'au compte goutte, des centaines de nouvelles têtes arrivèrent dans cet endroit Sacré, affluant de toute part, s’amassant comme il le pouvaient, et attendant que quelqu'un vienne prendre soin d'eux. Et ils étaient chaque matin de plus en plus nombreux, ce à quoi les deux nouveaux dirigeants, Olwë Ayasca et Evey Aiyena ne s'étaient absolument pas assez préparé. Il manquaient cruellement de tout. Autant de médicaments que de nourritures comme de couches et de mains bénévoles. Pour la première fois de sa vie, le Fae se retrouvait avec des responsabilités en main bien plus lourdes que ce qu'il avait eu à gérer avec son jardin, et il peinait grandement à organiser le fonctionnement de ces troupes. « Olwë ? Nous avons plus de deux cents nouveaux orphelins ! Qu'est ce qu'on doit faire ? » « Commencez déjà par séparer les nouveaux boutons de rose des anciens et rassemblez-les dans les classes ! » « Chef ! Nous n'avons presque plus de désinfectant médical à l'infirmerie ! » « Utilisez du Thym et de l'Argile ! C'est naturel, on ne devrait pas en manquer tout de suite. » Les questions fusaient sans cesse, de toute part, et l'être ailé était toujours le nez dans ses papiers. Il comptait le nombre de pains qu'ils leur restait, car si tout pouvait être remplacé par des éléments du jardin, la nourriture, elle, finirait forcément par manquer. « Olwë, on ne s'en sort plus ! Il y a trop de monde ! » « Demandez de l'aide aux réfugiés les plus en forme, je suis certains qu'ils vous viendront en aide. » Ils n'en avaient plus que pour trois jours maximum de vivres, en rationnant tout le monde, et encore, si aucune nouvelle vague ne venait sur eux dans les prochains jours. « Pourquoi les gens sont-ils si compliqués par rapport aux plantes ?! » Le casse-tête était de plus en plus difficile à résoudre, et pourtant, le Fae était sobre de toute substance depuis son retour d'Avalon. Il avait besoin d'aide, de soutiens, ou alors les Protecteurs du Bonheur échoueront à leur mission et perdront à jamais leur réputation. C'était tout l'avenir du groupe qui était désormais entre ses mains !


Le Continent Dévasté


« Nous allons former de petits groupes pour aller dans les petits villages ! Il ne faut pas oublier qu’il y a eu beaucoup de blessées avec tous ces tremblements de terre, donc je compte sur vous pour les aider et leur donner des soins les plus précis possible » Je m’étais retrouvée dans le continent dévasté, où des villages entiers avaient été détruits par les tremblements de terres, personne ne savait ce qu’il s’était réellement passé ce jour-là. Mais, des femmes, des enfants, des vieillards, des hommes avaient été tué, blessée physiquement ou psychologiquement.  Il fallait les aider le plus possible, il fallait leur donner un peu d’espoir pour qu’ils surmontent ces problèmes qui devenaient réguliers. Déjà, un an ou deux ans, il y avait eu des problèmes avec des ridères et cela avait beaucoup traumatisé les populations, comme celle des Elfes. Olwë m’avait envoyé une lettre pour me dire qu’il était surchargé de travail, beaucoup d’orphelins venaient tous les jours au sanctuaire, pour les nourrir, pour les soigner. Il était débordé et il n’arrivait pas à prendre en charge tout ce petit monde qui venait au sanctuaire pour avoir un peu d’aide de notre part. Nous avions suffisamment de nourritures, mais il fallait des volontaires beaucoup de volontaires mais aussi des médecins et des miliciens. Quant à moi, j’avais décidé d’aller à l’intérieur des terres pour aider les habitants, j’avais mis au point une grande campagne de secours ainsi, j’avais formé des petits groupes pour aller dans les différents villages de ce continent. Avec mon pouvoir de la magie blanche des magiciens, je pouvais soigner beaucoup de personnes, mais je ne savais pas si ma magie allait tenir bon pour toutes ces personnes. Je partis avec tous les groupes avant de se diviser en plusieurs petits groupes. Nous devions le plus de personnes possibles, tel était la tâche de notre groupe, de notre association : aider les plus démunis à se relever malgré tous ces problèmes.

Explications

Vous avez ici le choix entre plusieurs missions qui se déroulent à différents endroits :

Au Sanctuaire : Une vague de nouveaux arrivants a déferlée sur le Sanctuaire et Olwë est totalement dépassé. Tout le monde est débordé. Il y a des blessés légers, des enfants abandonnés, des vieillards... venant de tous lieux et de toute ethnie. Ils sont épuisés et cherchent désespérément refuge quelque part. Quelques disputes éclatent parmi certains groupes et l'ambiance est généralement maussade. Les réfugiés attendent beaucoup de votre part, et se croient tous prioritaires, vous manquez de main d'œuvre. A vous de gérer la situation comme vous le pouvez et de ramener la joie parmi ces pauvres gens qui ont souvent tout perdu ! N'hésitez pas à jouer des PNJ membre des PDB pour vous seconder.

Sur le Continent Dévasté : Une gigantesque campagne de Secours a donc été lancée par Evey. Plusieurs groupes se sont formés et partent dans les villages du Continent sauver les rescapés et les aider à reconstruire un semblant d'organisation. Vous leur apportez soin, vivres mais aussi protection contre les bandits qui en profitent pour piller ces pauvres gens. Attention, votre RP ne peut pas se passer dans l'une des Grandes Villes.

Pour les nouveaux adhérents : Il va falloir dans votre RP montrer votre motivation à faire partit du Groupe et choisir la Voie dans laquelle vous souhaitez vous engager (Médecine, Milice, Professeurs, Volontaires). Pour cela, vous devez obligatoirement dans votre écrit faire figurer un PNJ appartenant au PDB, que vous êtes libre de créer. C'est ce dernier qui vous initiera au Groupe et vous servira de Guide, peut-importe la façon dont vous le rencontrez et à quelle mission vous participez. Le PNJ est forcément d'alignement Bon ou Neutre-Bon.

Dans la première mission, vous pouvez très bien faire partit des réfugiés et décider de prêter mains forte aux PDB.

Ce LDG est ouvert aux PDB et à toute personne d'alignement Bon/Neutre-Bon.
Il se terminera le 09 Août à minuit.


Gains

Gain de participation : Un écusson représentant une Licorne et attestant de votre appartenance aux Protecteurs du Bonheur.

Pour 1200 mots : Allo Maman Bobo : Permet de soigner les blessures superficielles (coupures, écorchures, bleues... etc)

Pour 450 mots de plus - Soit 1650 mots au total : + 1 Points de spécialité au choix

Pour 1800 mots : Y a de la Joie : Permet de communiquer votre joie aux personnes qui vous entoure en chantant/riant OU Adhésion au Groupe des PDB

Pour 450 mots de plus - Soit 2250 mots au total : + 1 Points de spécialité au choix

Récapitulatif des Gains

- Javaah | Fiche | Adhésion aux PDB + 2 points de Charisme
- Personnage | Fiche | Gains
- Personnage | Fiche | Gains

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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

~ Rehla ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 780
◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Mer 08 Juil 2015, 15:51


Tu frissonnes et remontes sur tes frêles épaules la couverture que les volontaires ont pu te dégoter. Ce n’est pas tant à cause du climat : la température reste très élevée, malgré de gros nuages noirs qui recouvrent le ciel. Des nuages prêts à lâcher à tout instant des grondements orageux ainsi que ses éclairs. Comme si le ciel se calquait sur l’atmosphère du continent, sur l’humeur générale de la population. Des gens affolés, maussades, qui contiennent difficilement une colère sourde, suites aux récents évènements qui ravagent la ville. Des hommes masqués qui sèment la terreur, des tremblements de terre qui détruisent les habitations et délogent des habitants, et ne parlons pas des créatures marines qui empêche les personnes saines d’esprit de quitter les lieux. Non, ce frémissement est causé par le décor autour de toi : des personnes apeurées, blessées, malades et seules. Perdues, pour la plus part. Un décor que tu cherches à fuir.

Comme tous ces gens, tu es venu au sanctuaire pour trouver un refuge, un endroit où rester à l’abri le temps que les choses s’apaisent. Etrangement, il semblerait que les Masques d’Or n’aient pas réussi à sévir en ce lieu sacré, leur haine ne parvenant pas à ravager cet endroit de paix et d’harmonie. Malgré tout, les visages n’affichent rien d’autres que des grimaces ou des mines contrariées, soucieuses, les sourires ayant tous été remplacés par des larmes de désespoir. De plus, le nombre gonflé de rescapés ne cesse d’augmenter. Plus les opérations de secours avancent, plus les visiteurs arrivent, et plus le nombre d’orphelin s’accroit. Triste constat qui glacerait le cœur de n’importe qui.

En ce qui te concerne, tu es arrivée il y a deux jours, avec un groupe de fugitifs. Comme toi, ils ont participé au rassemblement ayant eu lieu dans le parc, pour lutter contre la tyrannie qui se mettait en place. Grave erreur : les bandits étaient arrivés et avaient essayé de massacrer le plus grand nombre de participants possible. Tu t’en étais sortie de justesse, suivant un groupe de combattants. Mais leurs attaques ne t’avaient pas laissée indemne. Blessée, et tout aussi perdus que les autres, tu as décidé de te rendre au quartier général des Protecteurs du Bonheur, ces bénévoles prêts à aider les plus démunis. Après tout, ton visage avait été visible, et tu craignais que ces hommes ne te reconnaissent et ne tentent d’en finir avec toi –leurs méthodes étaient assez radicales, et les opposants finissaient généralement avec la gorge tranchée, ou décapités.

Arrivée là-bas, quelques volontaires ont eu la gentillesse de te conduire jusqu’à l’infirmerie, où des médecins ont pris soin de te remettre sur pied. Par chance, tes blessures n’étaient pas trop sérieuses, il s’agissait surtout de coupures et d’un nez cassé –qu’ils t’avaient réparé d’un coup de magie douloureuse- mais rien qui puisse te coûter la vie. Ta visite médicale avait donc rapidement pris fin et la suite de ta visite se termina dans le refuge, noir de monde. On peinait à trouver de la place pour tout le monde, à ne pas se marcher dessus les uns sur les autres. Tu te demandais comment les gérants de l’organisation pourraient encore accueillir d’autres démunis, mais le nombre d’arrivées ne diminuait jamais, et ils ne pouvaient refuser qui que ce soit.

Cherchant à échapper à cette atmosphère lourde, trop bondée à ton gout, tu as fuis vers l’extérieur, espérant trouver un coin encore inoccupé, où tu pourrais te reposer convenablement et où personne ne te dérangerait. Tu avais réussi à trouver un coin d’herbe isolé, derrière le grand bâtiment du refuge, et t’y étais installée pour les deux journées à venir. Bien que tu puisses prendre tout le repos que le médecin t’avait vigoureusement prescrit, le temps commençait à s’étirer lentement. Une lettre de Babelda te parvint, et tu pris le temps de la rassurer sur ta situation, taisant les conditions dans lesquelles ces hommes vous mettaient réellement. Tu ne voulais pas l’inquiéter plus qu’elle ne l’était déjà. Cela pourrait la faire changer d’avis, et elle pourrait décider de te rejoindre plutôt que d’aller voir son père, dans le désert, là où elle serait en sécurité –à condition que l’on puisse se considérer en sécurité quelque part, en ces temps sombres.

Mais répondre à ton courrier et dormir ne suffit point à écouler ton temps libre. Voilà pourquoi tu te trouves là, à vagabonder dans le sanctuaire, avançant là où tes pas te guident. Aujourd’hui, tu as décidé d’explorer la partie de l’orphelinat, qui semble tout aussi remplie que le reste du sanctuaire. Et comme partout ailleurs, les membres semblent débordés. Ils ne savent plus où donner de la tête, débordés par les tâches à faire, par les responsabilités que les enfants impliquent. Faire les repas, surveiller des marmots livrés à eux même, trouver des vêtements convenables pour ceux qui sont vêtus de haillons, trouver des activités pour ceux qui seraient trop aventuriers et chercheraient à fuir… Un travail bien trop lourd pour un nombre si réduit d’effectif. D’autant plus que les adultes nécessitent autant d’attention que les marmots –à croire qu’ils ne peuvent pas s’occuper d’eux même ! A toujours poser des questions, avoir leurs exigences, et tout un tas d’obstacles qui empêchent les bénévoles de travailler convenablement.

Jusqu’ici, tu t’es faite plutôt discrète, essayant d’importuner le moins de gens possible, t’éclipsant loin des autres pour respirer… Cependant, l’inaction ne te convient guère et tu souhaites agir, aider ces personnes fabuleuses qui se sacrifient pour le bien être des autres. Malheureusement, tes qualifications ne te permettent en rien de participer…Il y a bien ton thé, dont tu as d’ailleurs fait don gratuitement à la population, espérant que la boisson pourrait les aider d’une quelconque manière… Mais une fois encore, un acte bien vite envolé qui avait laissé place au vide de l’ennuie. Mais cette fois, tu es décidé à changer cela !

Un jeune homme attire ton attention. Comme tous les volontaires, il semble débordé. Un groupe d’enfant le suit, mais il peine à les faire tenir en place, et ses mains chargées de provisions t’indiquent qu’il a une autre mission à accomplir en parallèle à ce rôle de nounou. « Non, Simmon, ne pousse pas les autres comme ça ! Flora, arrête d’embêter ta sœur ! Et toi Léon, je t’ai déjà dit de ne pas manger tes crottes de nez ! Ce n’est vraiment pas beau ! » Dépassé par les bêtises de ses petits protégés, l’elfe laisse un long soupir lui échappé. Souriante, tu t’approches doucement de lui. « Bonjour. Ah, bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? » Il semble fatigué, des cernes creusant ses yeux. Pourtant, un sourire identique au tient éclaire son visage rongé par le stress. « Eh bien, vous semblez être occupés… Mais j’ai l’impression qu’on vous attend pour autre choses » dis-tu en pointant ses mains occupées pour appuyer tes mots. « Alors je me disais que je pourrais m’occuper de ces enfants pour vous, le temps que vous vous occupiez du reste… » Son visage s’illumine plus encore, la fatigue semblant s’effacer d’un coup. L’air un peu surpris, comme si tu étais la première à proposer ton aide, il te répond : « Oh vous feriez ça ? Ce serait fort aimable à vous ! Je vous en remercie grandement ! » Se retournant vers les enfants, le jeune homme se penche et, prenant une voix douce mais autoritaire, déclare : « Bien, les enfants écoutez-moi ! Je vais devoir aider les autres au refuge pendant un petit moment. Mais j’ai trouvé quelqu’un pour veillez sur vous ! Alors soyez sage, et obéissez bien à…Javaah.A Javaah ! C’est bien compris ? » Les enfants répondirent à l’unisson. L’elfe se pressa dans la direction d’où tu venais, te laissant avec six enfants que tu devais gérer.

Cela ne te fait pas peur. Tu parviens généralement à de bons résultats avec les enfants, qui semblent souvent t’apprécier. Ainsi, ce qui peut se transformer en corvée pour certain reste une partie de plaisir pour toi. Tu souris gentiment aux visages des chérubins qui te font face, te dévisageant curieusement, avec une pointe de méfiance. Tu t’accroupies pour être à leur hauteur, et d’une voix que tu veux douce et gaie, tu te présentes. « Bonjour, je m’appelle Javaah. Et vous ? Moi, je suis Théophile !Et moi c’est Léon ! Et je m’appelle Flora ! » La demoiselle te salut d’une révérence maladroite qui t’arrache un rire tendre. Sa sœur, qu’elle embêtait quelques minutes plus tôt, se contente d’un sourire et lâche timidement son prénom « Hasnna ». Un jeune garçon, dans son coin, semble absorbé dans ses pensées et ne prend pas la peine de te répondre, mais tu l’identifie comme étant Simmon, le turbulent qui bousculait ses camarades. Quant au dernier, qui parait être le plus âgé, il se donne un air désintéressé, mais quand tu lui demandes de te dévoiler son nom, il ne se fait pas prier et répond « Je suis Zol’hah ! Et je suis le plus fort ! Je suis sûr que je te bas à la course ! » Une fois encore, tu lui souris et lui donne raison.

Ta première tâche consiste donc à leur trouver une occupation sans risque. Tu penses vaguement à une partie de cache-cache, avant de changer d’avis : n’étant pas assez habituée aux lieux, tu aurais vite fait de les perdre dans l’orphelinat. Tu proposes donc aux orphelins de jouer à chat. Ce qui semble les ravir. Zol’hah en profite pour te montrer, qu’en effet, sa rapidité dépasse largement la tienne. Les éclats de rire, les cris de surprise et les encouragements ponctuent votre jeu, pendant une demi-heure environs, avant que vous ne finissiez par être tous trop essoufflés pour continuer.

Haletante, tu les conduis à l’extérieur pour leur montrer Esm’Rah, ton fidèle destrier à bosse. Enfin, il appartient normalement à Babelda, mais celle-ci s’étant retiré dans les terres, ne pouvait l’emmener avec elle. C’est donc toi qui a hérité de la bête le temps de son voyage. Le dromadaire sembla créer une grande agitation chez les enfants. Cet animal originaire du désert devait leur être totalement inconnu… Après tout, la plus part vivaient sans doute ici depuis leur naissance, et les occasions de partir en voyage devaient se résumer au mot « inexistantes ». Les yeux grands ouverts, des sourires incrédules aux lèvres, ils examinaient ton animal de compagnie sous tous les angles, tandis que celui-ci était occupé à manger. « Est-ce que c’est méchant ?Non ne t’inquiète pas, c’est très gentil. Tu peux le caresser si tu en as envie. Est-ce que ça court vite ?Et bien quand ça veut, ça peut aller vite, oui. Mais c’est surtout très fort. –Moi aussi je suis fort !Est-ce que ça se mange ? » Tu te retournes pour observer Simmon, qui lorgnait Esm’Rah comme un bout de viande qu’il pourrait dévorer ce soir. L’idée qu’on puisse manger ton destrier t’horrifie mais, bien évidemment, l’enfant proposait cela innocemment… Enfin, tu l’espérais. Tu t’approches de lui pour expliquer clairement qu’il ne finira pas dans son assiette. « Esm’Rah est mon… Animal de compagnie… Tu sais ce que ça veut dire ?Que je pourrais pas le gouter ? Eh bien, non. Parce que je l’aime, comme un ami. Et puis je ne suis pas sûr qu’il soit très bon… D’accord ? » L’orphelin secoue la tête pour te dire qu’il a compris.

« Ah Javaah ! Merci de vous être occupé d’eux ! » L’elfe était revenu vers vous, sans que tu ne l’entendes arriver. Il avait apporté avec lui une jeune femme à l’air doux, qui s’approcha des enfants. « Méredith va s’occuper d’eux, ne vous en fait pas.Très bien. Dans ce cas, si je peux me rendre utile d’une quelconque manière, n’hésitez pas à me le faire savoir… » Un sourire ravi sur les lèvres, tu t’apprêtes à quitter le bénévole qui te retient par le bras. « Et bien… Il se trouve que l’on pourrait avoir besoin de nouveaux volontaires, pour nous aider. Avec tous ces tremblements et les horreurs qui suivront ces évènements… Nous risquons de recevoir encore beaucoup de nouveaux enfants, seuls… Qui auront besoin de gens comme vous pour les aider. Vous sembliez à l’aise avec eux… N’est-ce pas ?Eh… je suppose oui…Ca ne vous a jamais intéressé de vous occuper d’enfants ? Je vous ai entendu parler à Simmon. C’est un gentil garçon mais… Il a grandi élevé par des animaux. Il n’a pas toujours le comportement d’un enfant élevé en société… Il est un peu plus… sauvage… Pourtant, vous lui avez patiemment expliqué que ce n’était pas bien. Et il n’est pas le seul à être dans ce genre de cas. » Le protecteur laissa quelques secondes s’écouler en silence, le temps que tu comprennes ce qu’il te disait, et être sûr de ne pas t’avoir perdu dans ses explications. « Ces enfants pourraient avoir besoin de quelqu’un pour leur expliquer ce qui est bien ou mal, ils ne voient pas toujours la frontière comme nous espérons qu’ils puissent la voir… Et certains adultes sont dans le même cas. Mais nous avons comme principe de laisser une seconde chance à tout le monde. Et vous pourriez aider ces personnes à retrouver le droit chemin… »

L’elfe, qui se présentera plus tard comme « Sharli », t’emmène un peu plus loin pour discuter tout en marchant. Bien que tu te montres réticente au départ, tu ne peux nier qu’à la fin de cette promenade, une nouvelle envie avait naquit en toi. L’idée folle de rester au sanctuaire pour aider ces gens. Leur inculquer la notion du bien et du mal. Leur donner une conscience morale… Afin qu’ils ne fassent plus de mal sur ces terres. Ainsi, Sharli se porta volontaire pour te servir de guide. Lui-même était volontaire pour s’occuper des enfants, et il te fit visiter tout l’orphelinat. Il t’aida à prendre en charge ta nouvelle mission : celle d’enseigner la morale. La semaine qui suivit ton adhésion au groupe, il te chaperonna, t’indiquant les ficelles pour te faire obéir et respecter, même avec les plus têtus.

Et voilà, tu étais officiellement membre des Protecteurs du bonheur.


Gain:
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