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 Le parfum de la Ronce [RP pour tous]

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Sam 25 Avr 2015, 19:10


L’atmosphère devenait de plus en plus pesante. Les Alfars mourraient les uns après les autres, en tant que traitre ou non. Et en parlant des traitres, il semblait qu’il n’en restait plus. Kohei en avait marre. Il ne pouvait simplement pas supporter un tel désordre. Tout l’énervait. Le fait d’avoir levé la main sur les siens bien qu’ils fussent des rebelles, comme le fait d’avoir revue l’Elfe dans une situation qui ne s’y prêtait absolument pas. Mais il fallait laisser de côté ses problèmes personnels et se recentrer sur ceux qui touchaient son propre peuple. Tout était catastrophique. Le blond n’avait aucune idée de la misère dans laquelle les évènements pourraient encore s’enliser et rien que l’idée de se l’imaginer le repoussait. Il ne voulait pas voir son peuple finir de la sorte. Un fier peuple tel que le sien qui plus ait. Mais il ne fallait pas non plus se perdre dans les limites du pessimisme. Jamais un tel évènement ne les écraserait entièrement non plus. C’était même impossible. Mais il ne fallait pas non plus lui ôter le fait qu’il était à bout. Il l’était même tellement, qu’un rictus finit par s’emparer de ses lèvres. Il allait tout simplement laisser ses pulsions faire. Kohei désirait du plus profond de lui-même se défouler.

Mais avant toute chose, il se retourna vers Aëran qui exigeait des explications. Kohei ne voulait pas en parler, mais il n’y avait rien de plus frustrant que de rester dans l’ignorance, n’est-ce pas ? Cela dit, il n’avait pas grand-chose à dire ne nécessitant pas un minimum de patience. « Tu te souviens lorsque nous avions « visité » l’au-delà ? » Quel étrange souvenir était-ce justement. Ils étaient tout de même morts ! Et ce moment restait profondément ancré dans sa mémoire. « Il me semble que c’était même à ce moment-là que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. » Kohei voulait simplement susciter en son ami ce souvenir, car Aëran avait forcément dû le voir en compagnie de Mircella. Ce qu’il pensa alors, c’était que sur le coup ce fait ne lui revenait pas. Pourquoi en serait-il choqué seulement maintenant ? Kohei ne voulut pas s’étaler plus sur sa relation avec l’Elfe. Y penser ne faisait que renforcer la boule de stresse qu’il était devenu. Il voulait l’alléger, au plus vite. Dans un réflexe incontrôlé, il s’attaqua aux ennemis que Castellan tentait déjà de combattre. Une lutte s’enchaîna alors, dans une excitation sans nom. Se privant de défense, il ignora les quelques coup qu’on pouvait lui porter, et se contenta d’abattre sa lame sur tout être non-alfar tentant d’abattre les derniers des siens qui se dressaient devant lui. Il se mit à rire lorsqu’il vit le sang jaillir de ses propres plaies, et sous prétexte qu’il voulait encore plus en voir, il trancha la carotide de celui contre qui il se battait depuis quelques instants. Il tuait sous prétexte qu’ils n’étaient pas de la même race, et pourtant, il était tombé amoureux d’une Elfe. A cette pensée, sa frustration ne parvenait pas à baisser. Elle augmentait même d’avantage, alors qu’il se défoulait. Il ne voulait ni oublier, ni regretter. Mais ce qu’il faisait était contradictoire.

Ses mouvements devenaient de plus en plus incertains, et il avait de plus en plus de mal à se dresser contre les différents ennemis. Kohei sentait pourtant qu’il n’avait pas assez tué, à son grand regret, mais il ne fallait pas rêver, il n’était pas non plus assez fort pour venir à bout d’une vingtaine de personnes en même temps, même s’il fallait avouer qu’il en mourrait d’envie. Il revint alors en retrait, s’éloignant des différentes batailles qui faisaient rage et rejoignant ainsi les deux Alfars. Le dément observait les blessures d’Aëran pour lesquelles il ne semblait pas souffrir. Quel étrange personnage pensait-il. « En effet, tu me semble bien assez tenace. » Mais cette vision le rendait dingue. Kohei était définitivement frustré. Il avait besoin de se battre, encore et encore. Et aux paroles du blanc, son sourire se fit de plus en plus intense. Il n’osait toutefois pas le regarder dans les yeux, prenant peur que la vision de son sang ne le fasse trop s’emballer. Si cet imbécile s’écoutait, il aurait vite fait de se mettre à entailler n’importe qui se présentant à lui. Mais il y avait plein de gens face à lui qui n’attendaient que cela : mourir ! Il pouvait tuer n’importe qui, tant qu’il ne s’agissait pas de fidèles Alfars. N’importe qui… Il se tourna alors face à Castellan. Kohei ne le connaissait pas du tout, et pourtant il sentait au fond de lui que ce moment resterait marqué tout au fond de lui au fer rouge. Il le fixa intensément avant de poser ses mains sur ses épaules dans l’excitation du moment. « On va commettre un véritable massacre. On va venger notre cité. » L’Alfar s’adressait aussi et surtout à Aëran. Il n’y avait plus de magie ? Et alors ? Heiko s’en contrefichait. Il l’utilisait si peu. Il n’appréciait pas de se battre avec un contacte si indirecte, et avec elle, il ne se défoulait pas assez.

Il y retourna alors encore, et cette fois-ci en compagnie de Castellan. Il pouvait aussi parfaitement compter sur le soutien précieux d’Aëran, car s’il se tenait prêt à transpercer n’importe quel ennemi de ses flèches, les deux autres Alfars pourraient se battre sans trop faire attention à leurs arrières. C’était une assurance inespérée. Il se battait alors, donnant le maximum de coups à tous les ennemis potentiels qui se dressaient face à lui. C’était une fête ! Une fête à Drossera ! Et il n’y avait que depuis que tout était tourné au vinaigre qu’elle en était vraiment devenue une. Pourtant, un regret persistait. Combien d’Alfars étaient tombés ? Il devait s’agir d’un bien triste chiffre. Mais qu’importe. Il œuvrerait dès à présent dans le seul but que ce chiffre n’augmente pas d’avantage. Kohei ne ferait que se battre et ignorerait la fatigue du mieux qu’il le pourrait. Contrairement à tout ce qu’il avait bien pu se passer tantôt, cette fois-ci, il ne se laisserait distraire par rien, et pour rien au monde. Il ne restait plus beaucoup de monde, et Kohei ne profita pour faire un rapide tour d’horizon. Il ne voyait pas du tout Shi. Naturellement, il en déduit qu’elle avait pris la fuite. Il y avait largement plus de cadavre que de personnes belles et bien vivantes. Les évènements avaient pris une tournure bien plus gargantuesque que prévue. Mais l’essentiel, c’était qu’il ne semblait plus rester le moindre rebelle.
1103 mots Post VI

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Lun 27 Avr 2015, 11:48


Kyiéré:kanga trouvait son interlocuteur particulièrement nonchalant. Il souffrait, mais il avait l'air de n'en avoir cure. De même, le fait de ne pas pouvoir tenir debout n'avait pas l'air de le heurter outre mesure. Il s'accommodait de tout. Les blessures ne furent soignées qu'avec beaucoup de travail et assez de patience pour tout résorber. Les genoux défaillants ne l'étaient alors plus, et la chaman devait se reposer quelques instants pour pouvoir reprendre du poil de la bête.
Seulement, des assassins arrivèrent, décidant de mettre fin à leurs jours. Si Kyiéré:kanga évita un coup de justement, évitant que son épaule ne se fasse empalée, elle voulu prévenir Yami quant à la présence des assaillants. Impossible pour elle de se lever, trop à bout de force, face à la mort. Elle ne pouvait même pas fusionner avec son esprit, et lui ne l'aida pas spécialement. Seulement, sous ses yeux, en face d'elle, le démon avait, pour sa part, reprit assez d'endurance pour bloquer les trois hommes à lui seul. Il se battit au corps à corps, se concentrant pour tuer chacun d'eux, malgré leur supériorité numérique. La Chamane aurait certainement fuit à son stade et avec ses faiblesses actuelles. Sa conscience la quittait de temps en temps, et elle peinait à ne pas perdre le fil. Elle ne vit pas la fin du combat et, au contraire, rouvrit les yeux dans une position fâcheuse.

Yami s'était assis à côté d'elle. La protégeait-il ? La tête de Kyiéra avait glissé sur son épaule, trouvant le réconfort désiré au creux de son corps. Sa phrase d'inconscience dura quelques secondes, peut être une minute pas plus. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se sentit légèrement mieux. Encore engourdie, elle ne fit que se redresser « Hum... Désolé. » Elle se détestait de ne pas être assez méfiante, de se laisser avoir au milieu d'une foule d'assassins. Elle n'aurait peut être jamais du faire ça. Bien que ce n'était pas dans ses principes de laisser une âme blessée, il fallait qu'elle se rende compte que ce n'était pas des animaux, mais bien des Hommes, et les Hommes étaient des traitres.
Chassant ses pensées du revers de la main, elle dit « Je pense qu'il serait mieux que nous partions. » La jeune femme regarda devant elle les corps mutilés et ensanglantés. Alors ça s'était réellement passé... ? « Tu les as tué ? » Tournant son regard émeraude pour capter les yeux de Yami, elle enchaina, tout aussi franche et abrupte « Merci. » Les yeux droit devant elle, elle ramena ses jambes contre sa poitrine, essayant de se mouvoir. Ses muscles lui faisaient mal, et elle était dans un état plutôt harassé « Je... suis épuisée. » Même parler lui demandait des efforts qu'elle avait l'impression de ne pas pouvoir fournir « Si tu veux y aller, n'hésite pas. Je me débrouillerai pour sortir d'ici. » Kyiéra ne prenait pas de gants. Elle était d'un beauté sauvage, bestiale, et avec un caractère bien trempé. Elle ne se laissait pas avoir ou attendrir, et le contact des autres était étranger pour elle. Alors il était normal qu'une fois les activités respectives terminées, Yami décide de prendre la tangente. Et elle s'en fichait, c'était comme ça, et peut être ne le croiserait-elle plus.

Au loin, la foule en délire commençait à se calmer. Il y avait énormément de morts, et il ne restait que peu de monde sur la place. Essayant de distinguer quelque chose, elle ne vit aucune tête connue, à son grand damn. Une fois un soupir poussé, elle releva la tête, voyant Kanen'tó:kon à ses côtés « Ah tu es là. Aide moi à me relever. » L'Esprit ne dit rien, attrapant simplement sa chamane et l'aidant à se remettre sur pied « Tu l'as trouvé ? » Ses lèvres bougèrent, et on pu y distinguer un Non.
Haussant les épaules elle se tourna à nouveau vers le démon « Est-ce que tu pourrais m'indiquer comment sortir de la ville et de la forêt ? »


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Sam 02 Mai 2015, 23:36

Il restait encore des rebelles, mais ils n'étaient plus très nombreux, une poignée par ci, quelques rescapés par là... leur projet avait tourné court. En y réfléchissant cela c'était même trop mal passé pour eux ; quel alfar serait assez stupide pour se lancer aussi maladroitement dans un projet aussi risqué ? La réponse me vint assez naturellement : celui qui se croit préparé, celui a qui on a fait croire qu'il était prêt.
Ce qui c'était passé ici n'était donc qu'une purge que les dalhias, avisés, avaient déclenché pour couper le mal à la racine ; quitte à supprimer quelques ennemis politiques ou raviver la flamme patriotique au passage. C'était bien pensé mais je ne pouvais m'empêcher de garder un goût amer en bouche, j'avais bien failli faire partie des dommages collatéraux. Et puis il y avait les Estrelian. Ma chère et détestée famille.

J'avais toujours souhaité me débarrasser de mes liens avec eux, faire le vide, obtenir mon indépendance... mon exil avait été une opportunité, douloureuse d'atteindre cet objectif. Je pensais que mon retour m'avait épargné d'avoir à subir les décisions de ma famille mais je me trompais ; non pas que je craigne d'être associé à eux, ma performance de ce soir et mes relations délétères avec eux parlaient en ma faveur. Le problème c'est que tout Estrelian n'ayant pas officiellement pris position contre les rebelles leur serait associé par défaut. Beiyon venait de devenir une hors-la-loi à cause du manque de clairvoyance politique de mes pairs.
Je serrais les poings de rage autant que de frustration ; c'était la seule chose qui me rattachait encore à eux, Catherine était loyale envers Drosera et moi avant nos parents, et ils venaient de la condamner à l'éloignement peu après nos retrouvailles. Je sais qu'ils n'avaient pas recherché ce point en particulier mais je ne pouvais m'empêcher de leur en vouloir. Ils allaient payer. Même si je devais parcourir le monde de long en large je retrouverais les Estrelian et tuerai chacun de ceux ayant soutenu cette folie !

Pour l'heure il y avait plus urgent ; aussi proche soit-elle de sa conclusion cette bataille contenait encore un relent de chaos qui pouvait dégénérer à tout moment. Je resserrais ma prise sur mes lames et me dirigeait vers les combats. Aëran semblait disposer à me couvrir avec ses flèches et Kohei étant encore à même de tenir une arme, c'était bien suffisant pour affronter quelques fuyards.


Je rejoignis un groupe de miliciens occupés à combattre un trio de rebelles ; ces derniers se défendaient comme de beaux diables, de ce que je pouvais en voir il s'agissait de combattants d'expérience. Manque de chance ils étaient épuisés et blessés, s'ils parvenaient à tenir les gardes en respect cela ne durerait pas. Je profitais du fait qu'ils ne virent pas arriver pour lancer ma main gauche. La lame n'était pas faite pour le lancer mais elle lacéra le visage de ma cible, m'offrant une ouverture pour une fente. Ma lame s'enfonça dans son estomac et en ressortit aussi sec, le laissant s'écrouler, encore interdit par ce qui venait de se passer.
Mon corps protesta, mes jambes en particulier n'avaient pas apprécié ces efforts brusques et répétés ; je laissais donc à mon tour une ouverture qu'un rebelle tenta d'exploiter. Un garde l'en empêcha et je lui adressai un vague remerciement avant de me re-concentrer sur l'affrontement. Il ne devrait pas poser de problème au vu de notre supériorité numérique mais l'énergie du désespoir ou l'arrivée d'un rebelle isolée pouvait encore faire pencher la balance. Je jetais un rapide regard à Aëran, il serait dommage qu'il lui arrive quelque chose à ce stade. Aucune menace à l'horizon. Parfait. J'en profitais pour encourager Kohei :

« Hardi camarade ! Après cette victoire je gage que nous aurons droit à un peu de repos. »





641 mots

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Dim 03 Mai 2015, 12:51

J'avais, si on peux le dire ainsi, sauvé la jeune femme qui venait de se plier en quatre pour me venir en aide. lui rendre l’appareil est une chose tout à fait normal. Enfin, c'est bien parce que c'est une femme et que ma vie était en danger. Soyons claire. Si ça aurait été un homme, j'aurais quand même tué les assaillant mais je me serais aussi barré net. Après tout, chacun ces problèmes. Mais bon. c'était une femme. Assez jolie qui plus est. J'avoue que quelques idées me traversèrent l'esprit. Mais bon. ce n'est pas vraiment mon genre de faire des choses à une femme inconsciente et en plus au milieu de cadavres. Je préfère lorsqu'elle sont bien consciente et qu'elles me le font bien comprendre par de multiple moyen. Très sympathique d'ailleurs. J'en bave rien que de pensé à certains moment que j'ai passé. D'ailleurs il faudrait un jour que je les revois. Car j'ai autant apprécier le moment qu'elle. Enfin bon. Alors que j'étais assis à coté de la jeune demoiselle qui venait de perdre conscience, sa tête venu se loger contre moi. Ce n'était pas vraiment pour me déplaire. Mais bon, avec des cadavres, l'ambiance est bien moins charmante. Surtout lorsque l'on voit l'état du dernier. il est en train de mariner dans son propre sang. D'ailleurs, j'en ai plein sur moi. ce n'est pas vraiment très pratique. Mais bon. c'est comme ça quand on s'amuse un peu trop. Je profita cependant du petit moment de calme qui nous était offert pour m'allumer un petit cigare. J'en avais bien besoin. Et puis, je fumais. En attendant le réveil de la jeune demoiselle.

Une bonne minute passé dans le calme et la jeune femme se réveilla enfin. Mais je ne la regardais plus. J'étais assis, en fumant, tout en contemplant le ciel. Je n'avais plus vraiment grand chose à faire après tout. Si jamais de décidais de retourner dans la bataille, je risque d'y passer. Alors la retraite est la meilleur chose à faire. J'y songeais déjà pendant que la jeune femme reprenait des forces. Elle s'excusa alors qu'elle venait à peine de se réveiller. mais s'excuser de quoi? Aucune idée. J'avais toujours les yeux rivés sur le ciel. Le cigare dans la bouche et le visages sans réel expression. Je l'entendais, mais je ne réagissais tout simplement pas. Enfin, jusqu'au moment où elle me demanda si c'est moi qui avait tué les hommes allongé devant nous. Un sourire satisfait avec un petit soupir en guise de réponse. Voilà ce que je lui avait donné. Mais il s'estompa assez vite. Et je restais assis pendant qu'elle me déblatéra ces c*nn*ries. La laisser seule içi et m'en aller en laissant une grande probabilité de voir cette femme mourir? Même pas en rêve. Du moins, pas tant que je n'aurais pas réalisé mes désirs noirs sur cette personne. Enfin bref. Ce n'est qu'après un certain moment de silence et d'inactivité que je m'y à bouger. Je me remis doucement sur pied. Puis, lorsque la jeune demoiselle me questionna pour la sortie, j'opta pour une réponse un peu différente.

Au lieu de te l'indiquer, je peux t'y mener. A toi de voir comment. Je aussi bien y aller à pied qu'en volant. A toi de voir.

Ma voix se voulait sèche. je ne sais pas pourquoi je ne faisais pas preuve de gentillesse en ce moment. Peut être que ces propos m'avaient vexé. Après tout, même si je suis un homme et un démon, ce qui ne favorise pas les choses, je ne suis pas du genre à laisser une femme en détresse. Et encore moins sur un champ de bataille. Enfin bon. J'avais pris la décision de la faire sortir d'içi. Si nous y allons à pied, je l'aiderais à marcher. car je ne suis pas dupe et je vois très bien qu'elle à du mal. Mais si nous y allons en volant, je peux très bien la prendre dans mes bras ou dans mon dos. c'est à elle de voir. Mais en tout cas, elle sortira d'içi avec moi et elle n'a pas vraiment le choix. Même si je dois en venir à l'assommer, je le ferais. Après tout, si elle meurt içi je ne pourrais jamais me mettre à la chasser pour espérer finir l'aventure dans son lit.

718 - VII

Résumé et Gains:
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Dim 10 Mai 2015, 03:46



Aldor reprenait son souffle difficilement, le bruit haletant de sa respiration résonnait dans la maison silencieuse et vide. Il avait posé ses questions innocemment, tentant seulement de lui faire un peu oublier ce cauchemar … L'entreprise fut un échec, et l'alfare craqua, et ses sanglots vinrent étouffer les autres son. Une vision qui ne pouvait que crisper Aldor, il n'aimait pas ça. Il était faible devant les femmes, et avait du mal à supporter leur malheur. Mais il prit son mal en patience et attendit qu'elle se calme, il ne pouvait rien de plus pour l'instant …

Après quelques minutes, alors qu'Aldor avait les yeux fermés et était plongé dans ses pensées, la voix de Lindile encore pleine d'émotions répondit à sa question précédente. Aldor lui répondit d'un ton humoristique pour tenter de détendre l'atmosphère.

«  Un homme charmant en somme. Enfin vaux mieux être de son ami que son ennemi … j'imagine. »


Aldor se releva dès que l'alfar le fit, et se rapprocha d'elle. Ses mots plein de regrets et de honte le toucha. Bien qu'elle soit dans un mauvais état, le visage couvert de sang et la robe abîmé et entaché, son sourire était le plus beau qu'elle lui avait adressé jusqu'à maintenant. Aldor était sous le charme. Comme un geste naturel pour lui, il vint délicatement relevé le menton de Lindile, et de son pouce il tenta de nettoyer sommairement le visage de Lindile. Un peu gêner par le geste affectif qu'il venait de faire, il détourna son regard de l'alfare, et vint se poser devant une fenêtre mimant de regarder les alentours. Puis il repensa à la phrase qu'elle avait prononcé, faire tombé les masques. Peut être était il temps pour lui aussi de faire tomber son masque.

« Vous n'avez pas à avoir honte, ma chère … Ce n'est jamais facile la première fois qu'on fait face à l'horreur. Et les fois suivantes non plus d’ailleurs … La faiblesse n'est pas une tare, ou bien moi aussi devrais-je en avoir honte ? Je n'ai pu vous protéger, je n'est pu vous rassurer …. je n’ai fait que fuir et me reposer sur la force de cette créature fabuleuse, que ma gratifier mon maître. Je ne suis qu'un simple serviteur, mais je n'ai pas honte, car j'ai toujours agi au mieux de mes capacités. Et dans ce monde chacun à sa place... »


Après ces mots, il se retourna vers Lindile, et vint délicatement prendre la main qui détenait la clé de fer. Il lui fit ouvrir délicatement, et s'aperçut de sa blessure. Puis il continua sa phrase :


«  … Et la notre ne devrait pas être ici, encore en danger. Mais au sein de l'enceinte qu'ouvre cette clé. En sûreté et à l'abri de ce cauchemar. Alors, s'il vous plaît, essayez de faire un effort, et de vous souvenir du chemin. Guidez nous vers cette maison, Lindile, sortez nous de ce pétrin. »


En disant ces mots il gloussa bruyamment, et présenta sa main tremblante à l'alfare.


« Vous n'êtes pas la seule à avoir peur ... »


Son tremblement était simulé, mais pas sa peur. Il espérait ainsi la convaincre qu'elle n'était pas seule à être faible, à avoir peur de ce cauchemar.

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Andariel écoutait tranquillement la réponse de son possible futur employeur, quand une sensation horrible s'empara d'elle. Chose qui coupa net la parole de Megeara.

* p*tain, c'est quoi ce bordel encore … J'arrive plus à ressentir ma magie. Et ça n'as pas l'air que moi, d'après la réaction de miss fausse orine. Doit y avoir un foutue humain dans le coin, attend que je te trouve et je vais te découper. *


Andariel se mit alors à regarder dans tous les sens pour tenter de trouver la source de sortilège. Pour elle un manque de magie était forcément du à un humain, et c'est bien pour ça qu'elle détestait autant cette race pathétique. Sa magie était dans sa nature, elle était sa fierté. Et qui qu'on que s'en prenait à sa fierté, se voyait être la victime de son courroux. Sa colère montait, une rage de sang qui lui embourbait l'esprit. Elle ne faisait plus trop attention à la bélua, ne remarquant même pas sa blessure. Elle écoutait d'une oreille distraite, et ne se reconcentra sur elle qu'au moment où elle lui proposa des œuvres orines. Elle repris en considération la chose et décida d'abandonner sa chasse à l'homme, pour plutôt quitter cet endroit pour se libérer de cette malédiction. Tout en tuant des trucs et en récupérant une nouvelle pièce pour sa garde robe.

«  Ça marche, je t'escorte jusqu'à la sortit de la ville. J'ai besoin d'une pièce de rechange pour ce gâchis. Suivez moi de près. »


Avec un rapide coup d’œil elle aperçut l'état de la place, le chaos si charmant à ses yeux avait quasiment disparue, seul quelques étrangers étaient encore là , ainsi que de petites poches de résistances. Tout les autres rebelles avaient été maîtrisés. Raison de plus pour quitter les lieux. Andariel pris la direction de la sortit principal, en se dirigeant vers le premier plateau. Elle n'avait pas encore une pleine liberté de mouvement, et décida donc d'enlever le dernier pan de son kimono qui restait, dévoilant totalement son dos. De plus à cause de la négation de la magie, toutes ses cicatrices se révélèrent, entachant son tatouage qui faisait une bonne partie de son corps.En voyant les deux hommes qui se faisait face, et se rappelant que son employeur semblait proche de l'un deux, elle lui demanda rapidement :


«  Et les deux là, ils font partit du contrat ? Si c'est le cas dit leur de nous suivre, et qu'ils ne s'éloignent pas. »


Le groupe s’apprêtaient à sortir de la place, mais un groupe de trois soldats se tenaient devant eux. Ils étaient entrain d'appréhender deux rebelles. L'un deux pointèrent la démone du doigts et dit :

«  Elyion, occupe toi de ceux là, ce ne sont que des étrangers, alors pas la peine de les épargner. »


Un garde armé d'une lance s'approcha d'Andariel l'air sur de lui. En regardant de plus près son opposant il eu un peu plus de doute, bien que ce ne soit qu'une femme, ses yeux était étrange et menaçant, et de longue corne ornait sa tête. Rien de bien rassurant. Elle dégaina son épée, et jeta le fourreau au loin. La tenant d'une seule main, elle entama sa joute avec son adversaire. La lance ne put l'atteindre, sa force permettant de parer aisément les attaques de son adversaire. Dès qu'elle en eu l'opportunité elle combla le vide qui les séparait, rendant la lance beaucoup moins efficace. Le garde dut la tenir horizontalement pour parer l'attaque. Andariel en profita pour saisir la lance de sa main libre, et vint donner un sérieux coup de tête à son opposant. Le garde un peu sonné ne pu contrer la lame qui lui transperça la gorge. Le garde inerte s'affala sur le sol. Ses deux comparses avait fini leur tache et chargeait pour venger leur amis. Un à l'épée l'autre à la lance. Elle du redoubler d'effort pour parer leur attaque simultanée, et de nouvelles entaille vinrent déchirer sa peau. Dans un excès de rage, elle envoya férocement un coup de pied qui balaya le garde à l'épée. Elle esquiva une attaque directe de l'autre garde et d'un mouvement violent, elle lui trancha la carotide. Débarrasser de cet adversaire, elle se dirigea vers le garde toujours au sol, et vint le transpercer. Muni d'un sourire sadique elle frappa la tête du corps inerte, et vint lui écraser le visage dans une pose triomphante.

«  Amateur. »


Après avoir repris ses esprits de cette frénésie guerrière, il continuèrent leur chemin. Trouvant le temps un peu long elle décida d’accélérer un peu la cadence. Sans trop savoir si ça allait suivre derrière. Sur le chemin ils rencontrèrent plusieurs ennemis, plus ou moins faible qu'elle réussi à défaire, au prix de quelque entailles de plus. Elle ne s'en soucia guère, son corps était habitué à perdre beaucoup de sang, toujours poussé des ses limites, comme la corde d'un arc, toujours tendu.

Post VI : 1350

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Mer 13 Mai 2015, 15:22


« On se reverra. » lâcha sèchement Caliel, d'humeur plus que douteuse, à l'attention du dénommé Arès dont la compagnie lui devenait intolérable. Dans un ultime sourire acide, il tourna les talons. Drosera lui devenait nocive et il ne tenait guère à s'attarder dans les parages, conscient qu'une magie dévastatrice le vidait de son essence. Il comptait retrouver son habitacle et partir prestement. Son habitacle. Il avait répugné ce geste, celui de se bâtir une prison, de s'enchaîner à d'autres volontés que la sienne. Les Originels et les Hybrides étaient libres, sauvages et redoutables. Seulement, ces Génies là étaient morts. Ils avaient succombé à l'effondrement de la magie. Lorsque la leur fut rétablie contre toute attente, il était trop tard pour ces créatures de pure  chimère. Caliel n'avait pas eu le choix mais à  présent, il songeait à la façon de détruire la cellule dans laquelle il s'était volontairement enfermé. Les yeux rivés sur le sol, il cherchait le pendentif. La tâche n'était pas aisée car sans magie il ne parvenait pas à ressentir le lien qui l'unissait à lui. Le Djinn fronça les sourcils, agacé. Il n'avait pas fait preuve d'une infinie sottise et s'était arrangé pour faire tomber le bijou dans un endroit qu'il repérerait facilement mais il ne le voyait pas. Tout bas, il pesta plusieurs fois. S'il y avait bien une chose qu'il ne voulait pas, c'était bien qu'on ait ramassé son habitacle. Il se verrait lié par contrat à son porteur jusqu'à la réalisation de trois vœux, un contrat inédit pour un Hybride comme lui, habitué à n'en faire qu'à sa tête. Les poings serrés, il se mit à fouiller les alentours. La magie n'était toujours pas revenue. L'occasion était trop belle. Il n'aurait qu'à tuer celui qui avait oser s'emparer de son bien car sans magie, le lien du rêve n'était pas créé. D'un coup de pied, coup qui reflétait son ressentiment et sa colère silencieuse, il ouvrait quelques portes. Souvent, il n'y avait que des familles qui se cachaient fébrilement, des étrangers effrayés qui faisaient profil bas mais personne n'avait son habitacle. Un nouveau coup, une nouvelle maison. Un Démon, lame à la main, dévisagea d'un air malsain une petite chose, adorable et rousse, qui tâchait d'être forte malgré sa peur. Elle tenait entre ses longs doigts  blêmes le pendentif. Caliel soupira. « C'est à moi, ça. » articula-t-il doucement d'une voix basse. Le Démon, peu impressionné par le nouveau venu, changea un tantinet ses plans et décida de s'occuper d'abord de l'homme. Caliel laissa glisser un fils de sa manche. Un pendule de diamant se mit à balancer près de ses doigts. « Tu joue à quoi, gamin ? » Le Génie ne répondit pas, l'esprit trop irrité. Il se contenta de faire ce qu'il avait à faire. Le Pendule de Kris était une arme que lui avait offert sa mère d'adoption. Le fils de fer, souple et résistant, l'amusait beaucoup car il pouvait jouer avec sa longueur et user d'un minimum de force pour que la pointe acérée de l'arme fasse un maximum de dégât. Le geste fut traite, rapide. Le Pendule alla frapper les yeux du Démon, qui, surpris, esquissa un geste entre le repli et la défense. Caliel se saisit du premier meuble venu pour l'assommer, avec peut-être un peu trop de violence. Le Démon s'effondra sur le sol. Il ne comptait pas, pour Caliel. Lentement, il se retourna pour dévisager la jeune femme, dont le visage ne lui était pas inconnu.  « Ultimage. Vous ? Ici ? Et rousse ? »  Non, il ne pouvait pas éliminer cette femme. L'idée lui avait traversé l'esprit car sans magie, elle devait être aussi démuni que lui et ce ne serait qu'un combat au corps à corps mais il suffisait que la force magique revienne pour qu'il paie cher son geste. L'Ultimage. Cette femme était intrigante. Il prit doucement les mains de la Magicienne, pour les refermer sur son habitacle. « Prenez soin de cet objet, mon maître. Je suis votre serviteur pour trois vœux. Mon nom est Caliel. » Il eut un maigre sourire.

Megæra sourit. La Démone avait acceptée, séduite par l'idée de posséder un kimono rare et précieux. « Ne vous occupez que de moi. » La Bélua était, pour ainsi dire, égoïste et elle ne se préoccupait que de sa survie personnelle. Sage à cet égard, elle se contenta de suivre son homme de main du jour. Elle détestait se sentir faible. C'était humiliant. Néanmoins, depuis qu'elle prenait la tête de quelques établissements, elle passait de moins en moins de temps à se battre, préférant user de ses minutes à charmer son entourage. Son métier comptait plus que sa soif de sang et ses envies délurées. Peu à peu, les deux jeunes femmes s'éloignaient des macabres festivités de la Cité, pour rejoindre des Quartiers plus tranquilles et moins sanglants. « Je pense que ça ira. » finit par murmure la Lapine devant le calme des rues. Elle pourrait patienter le temps que sa magie revienne et se téléporter loin de La Majestueuse et de sa frénésie. D'un geste, Megæra tira de son kimono une carte sur laquelle était calligraphiée l'adresse du Cabaret qu'elle tenait à la Cité Engloutie. « Venez me rendre visite ou faites moi parvenir une lettre avec vos propres coordonnées. Je me ferai une joie de satisfaire ma parole en vous trouvant le kimono parfait. » Elle savait déjà quelle pièce elle comptait lui offrir en paiement de sa dette. C'est alors que son regard fut attiré par une jolie jeune femme aux cheveux noirs et à la peau blanche, une jeune femme qu'elle avait déjà vu à la taverne, à servir des bières. Elle était vêtue simplement, d'une courte robe blanche. Malgré tout, Megæra savait. « Tiens. Voilà une véritable Orine. » Une créature parfaite, convoitée, dans les établissements qu'elle gérait. La femme d'affaire se réveillait et tout sourire, charmante et ravageuse, la Bélua s'approcha de sa proie. « N'en avez-vous pas assez de servir les Alfars ? » - « Pardon ? » s'étonna la jeune femme, qui ne s'attendait guère à être accostée de la sorte. « Je suis Megæra Swan. J'aurai un emploi à vous offrir. Quel est votre nom ? » - « Un emploi ? » - « Votre nom, ma chère. » - « Euh .. Chine. Chine Valaliel. » - « Venez travailler pour moi au Cabaret de la Cité Engloutie. » - « Au cabaret ? Je … Vous ne me connaissez même pas, Lady. » - « Je sais repérer les talents. Vous êtes danseuse. Je vous prends à l'essai. Pourquoi hésitez ? Votre vie ne peut être pire qu'ici. »

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Jeu 14 Mai 2015, 23:46

Les choses commençaient à se calmer un peu partout, les deniers opposants étant morts ou arrêtés, ou en passe de l'être. Les survivants regardaient le carnage, plus ou conscients d'être encore en vie, le regard un peu perdu ; et parmi eux circulaient déjà les vautours. Ils avaient pris une forme inhabituelle : des recruteurs. Pour quoi travaillaient-ils ? Aucune idée mais ils n'étaient sûrement pas des officiels au vu de leur manière de procédé ; qu'ils aient reçu l'autorisation d'agir était en revanche assez probable mais ça ne m'intéressait pas. Je m'assurais juste de le faire comprendre d'un regard avant de retourner voir mes compagnons.

Séléna allait beaucoup mieux, plus de peur que de mal apparemment, et se servait d'une rambarde pour rester debout ; son instinct devait lui hurler de chercher à démentir ce que le bandage trempé de sang posé sur son ventre signifiait. Elle me jeta un regard las avant de m'indiquer du menton Acélion. Mon sang se glaça alors que je remarquais que mon vieux camarade était au sol, reposant en partie sur l'épaule de Catherine. Il était blessé, assez gravement, au torse et semblait avoir du mal à garder une respiration régulière ; son teint était blafard, il avait perdu pas mal de sang.

« Notre sombre clown semble avoir tenté de jouer au héros ; je n'ai pas réussi à l'empêcher de se faire mal. »

Le sourire de Catherine était encore faible, elle avait vraiment craint pour la vie d'Acélion, mais visiblement l'instant était passé et notre ami était hors de danger. J'avisais sa lame, couverte de sang et la ramassais.

« Un jour il faudra quand même qu'on lui apprenne à s'en servir. »

Il n'était pas mauvais combattant, tout à fait en mesure de se débarrasser d'une ou deux brutes avinées mais ses talents s'orientaient d'abord pour le combat à distance et surtout les illusions. Deux domaines difficile à employer quand on est pris par surprise au milieu d'une foule. Aurait-il été seul qu'il se serait éclipsé assez vite mais il faisait partie du groupe et avait donc tenu à jouer son rôle aussi longtemps qu'il s'était estimé en sécurité. Je m'accroupis pour lui faire face et serrais son épaule avec tendresse.


« Merci mon ami. »


J'ignorais s'il m'avait entendu mais ça n'avait pas d'importance, il me connaissait assez pour combler les vides. Pour l'heure je devais inspecter le reste des troupes : Catherine se portait bien, je doutais qu'un seul de nos adversaires ait pu vraiment la menacer et Pierre était encore en état de choc mais ne souffrait d'aucune blessure apparente. De ce que je pus en comprendre, Acélion avait visiblement contribué à sa survie.

« Vous avez bien choisi votre moment pour revenir tous les deux. »

Je me retournais en entendant la voix de Nimérion ; notre vieux mentor se tenait à quelques mètres devant moi, l'air grave mais visiblement heureux de nous voir. Je lui donnais l'accolade, heureux de retrouver l'une des rares personnes que j'appréciais réellement à Drosera.

« Que nous vaut l'honneur maître ? »

Toute joie le quitta alors qu'il me regardait dans les yeux.

« Les Estrelian ont été identifiés comme faisant partie de cette rébellion, leurs membres ne tarderont pas à avoir une prime sur leur tête, les survivants tout du moins.. »

Je m’apprêtais à réagir mais il me devança :

« Rassure toi vous n'êtes pas concernés, vous êtes de retour depuis trop peu de temps et votre comportement de ce soir parle assez pour vous éviter les poursuites. Le problème c'est Beiyon. »

Elle n'était pas à l'abri et si ma famille avait deux sous de jugeote alors elle était probablement déjà en fuite ; alors que je pensais pouvoir rattraper une partie du temps perdu elle était à nouveau inaccessible. Sans compter les chasseurs de primes qu'elle aurait bientôt aux trousses.

« On peut toujours négocier une amnistie à Drosera mais il va falloir leur donner du grain à moudre. »

Je le regardais dans les yeux à mon tour, j'avais compris le message. Si je devais ramener aux dalhias les têtes de tous les Estrelian survivants pour obtenir la sécurité de Beiyon ; alors j'y consacrerai les prochaines années de mon existence.


« Catherine ? J'espère que nous en avons fini ici, car une longue, très longue route nous attend. »



727 mots et 7e message.

gain demandé pour mon compagnon Acélion :

Transformation réaliste en alfar : Vous vous transformer en un alfar dont le facies peut être changé. Votre illusion est particulièrement crédible et seuls ceux ayant plus d'intelligence que vous peuvent vous soupçonner sans avoir de preuve.
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Ven 15 Mai 2015, 17:56



Andariel escortait son employeuse à la sortie de la ville, laissant derrière elle quelques cadavres. Les combattants ne furent pas d'une très haute pointure, mais assez pour valoir à Andariel de nouvelles cicatrices. Sans sa magie les combats en étaient devenu un peu plus compliqués, et surtout beaucoup moins amusant aux yeux de la démone. Il n'y a rien de plus frustrant que de se sentir bridé dans ses capacités. C'était le même sentiment qu'elle avait ressenti lorsqu'elle avait combattu avec son Yukata trop serré, mais en plus intense. Les rues se vidèrent peu à peu, et bientôt elles étaient devenues désertes. Et ennuyantes du coup. C'est alors que la lapine s’arrêta et lui indiqua qu'elle se sentait assez en sécurité, et qu'elle considérait son contrat comme fini, elle n'avait plus besoin des services de la démone. Mageara lui donna alors une carte donnant les indication pour récupérer son dû. Andariel la pris soigneusement et après un bref aperçu la rangea précieusement.

«  La cité engloutie hein ? … Ça m'as l'air un coin charmant. Je tacherais d'y faire un tour. »


Enfin Andariel disait ça, mais c'est elle qui risquait fortement d'oublier. Elle ne prête guère attention au dette, et a une mémoire horrible, surtout en ce qui concerne les personnes qu'elle croise. De plus ça n'avait jamais vraiment été la promesse d'une nouvelle pièce qui avait motivé ses actions. Mais plutôt le charme de la bélua qui l'avait captivé, pour un temps du moins, la démone se lassant rapidement. Et pour l'heure leur chemin se séparait, Andariel poursuivi sa route vers la sortie de la ville espérant trouver ses derniers adversaires avant de laisser dernière elle cette fabuleux aventure que fut cette fête. Elle se dit juste que la prochaine fois qu'elle viendrait faire mu-muse ici, elle porterait une tenue plus adaptée.


*********************************



Aldor et Lindile sortait de la maison qui avait été leur cachette pendant un temps. Après les paroles d'Aldor, Lindile avait mis plusieurs minutes à se décider et à reprendre assez de courage pour sortir dans les rues. La présence du dragon aidait grandement à garder confiance. Il avait été un allié précieux jusqu'ici et, malgré sa blessure, restait leur gardien ailé. Lindile n'avait pourtant pas dis un mot, restée dans un mutisme préoccupant. Elle passa devant une nouvelle fois, les rues semblaient  bien plus calme qu'auparavant, les bruits de combats étouffés. Un calme pesant était tombé sur la ville. Elle n'était toujours pas sure du chemin, mais durant leur course elle avait reconnu une rue. Elle décida donc de revenir sur ses pas et de la suivre, espérant que ses souvenirs l’amènerait à bon port. Ils furent très prudent dans les rues, marchant silencieusement, et vérifiait toujours si la rue était vide avant de l'emprunter. Ils durent se cacher à plusieurs reprises pour éviter des patrouilles de gardes qui semblait chercher les dernières poches de résistances dans la ville. Bahamut avait repris sa taille miniature pour plus de discrétion, tout en étant apte à combattre si le besoin s'en faisait sentir. Lindile les mena dans des impasses, se trompa de chemins trois fois, et se stoppa dans une rue pendant plusieurs minutes. Mais au final, elle réussi à les mener jusqu'à la dite maison. Ils entrèrent à l'intérieur hâtivement, et une fois la porte claqué, ils purent enfin souffler un bon coup. Après un petit temps pour récupérer de ces émotions forte et du stress intense qu'ils avaient subi lors de cette marche furtive, Aldor rompit le silence.

« Vous êtes enfin en sécurité, madame. Ces événements furent éprouvant, mais nous en sommes tout les deux sortit indemne, et c'est le principal. Cependant, je dois partir le plus tôt possible. Je n'ai pas confiance en votre « frère ». Vous m'avez montré bonté et respect alors que je suis un étranger, je ne suis pas sure qu'il fera de même. C'est donc avec regret que je vais vous quitter. J'ai passer un agréable moment à votre bras, et c'est bien dommage que la soirée ai tourné ainsi … Et c'est pourquoi j'aimerai vraiment vous revoir un jour, je vous donne donc ceci. C'est un sceau magique qui, une fois appliqué à une lettre, vous permettra de me joindre rapidement. J'espère avoir de vos nouvelle un jour, si vous le souhaitez évidement. Sur ceux, très chère Lindile, je vous dit adieu, peu être pour un court moment, c'est à vous d'en décider. »


Aldor pris délicatement la main de l'alfare, et la baisa respectueusement, pensant que c'était la bonne façon de faire dans cette situation. Puis il quitta les lieux. Une fois dehors, Bahamut repris sa taille normal, et fut chevaucher par Aldor. Ce dernier n'aimait vraiment pas voler, alors il ne le faisait jamais. Mais pour l'heure c'était le moyen le plus sure et le plus rapide de sortir de la ville et de rejoindre sa maîtresse. Son pacte lui permettra de la retrouver facilement. Les ailes de Bahamut les emmenèrent alors dans les cieux, et ainsi s'acheva pour eux cet incident qui laissera autant un mauvais qu'un merveilleux souvenir.

Post VII : 841

Resumé et Gain:
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Sam 16 Mai 2015, 12:50


Kyiéré:kanga acquiesça à ce que lui disait le démon. Il était étrangement gentils pour un démon. Elle qui s'attendait à y passer comme les cadavres qu'elle avait en face... Son esprit l'avait aidé à se lever, et elle chancela un peu, inspirant grandement. La bataille l'avait éreinté, et les soins également. Le type qui lui parlait, lui adressa un ton sec, comme vexé. Mais de quoi ? La Chamane ne comprit pas la manière dont il fonctionnait. C'était censé être une graine du mal, et pourtant il l'avait aidé lorsqu'elle fut en détresse, comme il lui proposait de l'accompagner, avec une moue légèrement irritée. Qu'est-ce que c'était que ce démon ? Enfin peut importait ! L'important était de l'avoir de son côté plutôt que contre soit « Bien, merci à toi. Je ne sais pas voler, à pied me convient absolument. » Seulement, sortir d'ici serait compliqué.
La femme commença à avancer, alors que son esprit disparu aussi vite « Génial... » Comment avait-elle pu avoir un tel antipathique comme Esprit allié... ? Il n'était bon qu'à vivre sa vie, et à peine l'aider dans les moments de détresse « Vous allez partir où après... ? » Peut être était-ce indiscret, peut être pas. Elle lui parla un peu, comme pour se rassurer qu'ils allaient franchir les portes de la ville encore vivants.

Traversant une partie de la place, la bronzée vit des cadavres partout. Peu de gens se battaient encore, et les dernières gorges étaient en train d'être tranchées. Elle avait eu beaucoup de chance mais alors... Quelle esclandre... En plein milieu de Drosera, une ville aussi belle que meurtrière. Elle l'avait prouvé, une fois de plus. D'un mouvement de recul, elle se colla au démon quelques secondes, marchant ainsi un peu plus collé à lui que d'habitude, jusqu'à arriver à l'entrée du second plateau. Comment quelque chose comme cela avait pu se passer... ? Elle, de base, traquait un homme, quelqu'un de qui elle pourrait avoir des informations, mais elle ne doutait absolument pas que ce type avait sentit le mauvais virage que prenait la fête, et ait décidé de mettre les voiles plus tôt que prévu. Bien plus clairvoyant qu'elle qui avait failli mourir...
Arrivé à la porte pour accéder au premier plateau, des gardes les arrêtèrent « Stop. Interdiction de sortir de là tant que... », « Tant que quoi ? Tant que tout le monde soit mort et vous y compris ? Laissez-nous passer. Nous ne sommes pas d'ici, et nous n'aurons aucun scrupule à vous tuer. Votre ville ne peut rien contre nous. » Le type la jaugea, et la présence menaçante du démon habile à ses côtés, n'arrangea pas les choses. Il fit un pas sur le côté, indiquant ainsi aux gens qu'ils pouvaient continuer leur route. Kyiéré:kanga attrapa le bras de Yami, faisant ainsi croire aux Alfars qu'ils croisaient que leur proximité était réelle, et qu'ils pouvaient en pâtir s'ils se comportaient de manière offensante. Aux portes de la ville, il n'y avait que des gardes extérieurs. Les dépassant ils s'enfoncèrent dans la forêt et lorsqu'ils ne furent plus à portée, elle tourna la tête vers Yami, se détachant un peu de lui. Elle n'était pas particulièrement douée avec les paroles mais elle se mit à lui sourire, adoucissant enfin son visage et lui dit « Merci à toi, Yami. Si tu as besoin de moi, dorénavant, n'hésite pas à venir me trouver. » Elle observa ses yeux, effleura doucement sa main, comme un petit remerciement de plus, silencieux, lorsque son esprit arriva, les ayant vu de loin « Tu viens ? Nous avons de la route à faire. Celui que l'on cherche n'est pas à Drosera, il est dans les Terres d'Emeraudes. », « D'accord. » Elle se tourna alors vers le démon « Je dois retrouver quelqu'un qui est sur le continent mais dans les Terres d'Emeraudes. J'ai vu que tu étais plutôt bon pour menacer les gens et soutirer des informations, peut être pourrais-tu m'aider à le trouver et y faire face, qu'en dis-tu ? » Et en même temps il avait absolument le droit de refuser. D'ailleurs, d'après elle, il allait déclinait l'offre. Il n'avait pas signé pour l'accompagner partout, même si c'était demandé gentiment. Et puis Kanen'thó:kon était excédé par ce genre de comportement de la part de la Chamane. Qu'avait-elle besoin de faire ça ? De s'affubler d'un type ? Ils étaient deux déjà, c'était bien assez, et il la connaissait plus guerrière que ça. Le fait que ce type lui ait sauvé la vie ne devait pas faire d'elle une fille aussi ramolli.


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Sam 16 Mai 2015, 19:28

Tout semblait prendre fin. Définitivement fin. Ce stupide cauchemar se terminait enfin. Sa propre ville… avait été le théâtre de cette scène complétement stupide. L'alfar jetait des regards un peu partout autour de lui. Plus personne ne semblait ni se battre ni tenter de fuire ni quoi que ce soit. Certains restaient sur place, d'autres tentaient de retrouver des connaissances. Et un nombre incalculable de personnes étaient au sol, totalement vide de la moindre vie. Kohei se calma, sèchement. Il s'essuya du revers de la main les quelques gouttes de sang qui s'étaient logées sur son visage. Sa démence sembla s'être volatilisée. Heiko avait largement fini de s'amuser. Il n’avait plus rien à faire, et c’était dans cette logique qu’il s’en allait du monde sensible, avec un dernier sourire à l’égard de tous ces cadavres.

Kohei était essoufflé. Il n’en pouvait plus. Il courba d'une manière incontrôlable son dos, et laissait son épée trainer à terre. Ce qu’il se demandait, c’était s’il était utile d’achever les derniers survivants. Mais cela ne servait à rien du tout. Soit ils mourraient là, soit on les ferait arrêter, de toute façon. Alors, le blond s'autorisa plutôt une réflexion quelque peu abrupte. A propos de sa famille. Qu'étaient-ils devenus dans toute cette mêlée ? Il s'en contre fichait en soi. Ils pouvaient bien être morts ou avoir décidé de se rebeller, ça ne changeait fichtrement rien à sa petite vie. Mais le fait est qu'il les avait aperçu tantôt lui avait forcé cette pensée. Et vous savez bien à quel point il n'avait pas envie de les revoir. Tout ce qu’il voulait en se posant ces questions c’était que dans tous les cas il n’est pas à croiser ses parents. Kohei regarda une dernière fois autour de lui dans cette idée, et en effet, il ne vit personne. Il fit un rapide tour sur toute la place histoire de voir s’il n'y avait pas leurs cadavres dans le tas. Mais avant, l’Alfar échangea un léger signe à Aëran pour lui signifier qu'il n'en aurait sans doute pas pour long et s'avança à travers les corps de tous ces gens. Il les regardait hautainement. Il n'appréciait vraiment pas le fait qu'on pût laisser d'autres êtres que les siens se présenter en masse ici. Mais vraiment pas. C’était tout simplement génial que tout cela se soit finit ainsi pour eux. On les avait tués, et pour Kohei, leur crime était leur simple présence. Mais il n'allait pas non plus exploser la tronche des dernier survivants en pleine agonie juste parce qu'il n'aimait pas leur tête. Contrairement à son autre, il savait se tenir. Mais vraiment... Pourquoi tout cela s’était produit ? Pourquoi les avait-on invité là pour les massacrer ensuite ? Ce ne pouvait tout simplement pas être juste pour ça… Une chose était sûre, l’Alfar ne voudra vraiment plus entendre parler d'autres races après un tel épisode...

Et puis zut. Il y avait beaucoup trop de mort pour qu'il eut une chance de retrouver ses parents dans le tas. Et s'ils étaient bien vivants, il n'avait pas du tout envie de les croiser. Mais les savoir morts... l'aurait peut-être soulagé en un sens. Il repensait à la galère qu'ils pouvaient bien représenter pour lui. S'il L'alfar était resté chez lui, il serait resté ce gamin instable incapable de se contrôler et surtout totalement étranger à l'expérience que vivre en ce monde pouvait bien procurer. Il serait devenu ce genre de personne qu'il hait, ignorant, et pourtant en trop haute estime de soi. Mais d'un côté, il avait trop longtemps vécu en dehors de sa ville pour pouvoir prétendre être resté un pur Alfar dans l'âme. Il était désormais certain que Kohei ne bougerait plus trop d'ici pour un bon moment. Après avoir vu tant des siens mourir, et tant d’étrangers parasiter les lieux, il se sentait honteux. Qu’avait-il pu bien faire tout ce temps ? Cela faisait certes un long moment qu’il s’était réinstallé à Drosera, mais cette vie d’errance qu’il avait menée après être parti de chez lui l’avait beaucoup trop changé. Non, il ne regrettait pas tout, certainement pas. Mais si ses parents le voyaient avec ce caractère qu’il revêtait, et s’ils le voyaient accompagné d’une Fae, ils en seraient choqués. Mais… Pourquoi rapporter ça à ses parents ? Ca n’avait pas de sens. Peut-être simplement parce que c’était les personnes de sa connaissance qu’il avait vu il y a le plus longtemps. Peut-être que c’était parce qu’ils étaient les mieux placés pour constater la contraste. Mais peu importe. Kohei était décidé. Il resterait quelques temps à Drosera histoire de se redorer les idées…

Kohei retourna auprès d’Aëran. Il ne s’était pas beaucoup éloigné, mais il lui fallut tout de même un moment avant de pouvoir l’apercevoir. Il l’observa un instant, silencieux, toujours les pensées plongée quelque part. Mais il finit bien vite par se ressaisir. « Eloignons-nous un peu d’ici. J’ai pas envie de me retrouver au milieu de toute cette histoire plus longtemps. » Ils s’éloigneraient simplement un peu de la place, rien de plus. Pourquoi ? Peut-être simplement par désir de rester un peu plus avec Aëran dont il n’avait pas pu profiter de la présence. Il l’aida alors à se relever, et ils s’en allèrent dans un autre coin de Círyon. Rien de plus, rien de moins. Et Kohei ne jeta pas le moindre regard en arrière. Il en avait assez vu.
903 mots post VII

Résumé & Gain :
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Dim 17 Mai 2015, 13:00






La fête de la Ronce



Le spectacle était fini depuis bien longtemps. Le retour sur scène n'avait pas été utile vu le public qui restait à regarder les artistes. Artistes qui avaient muté en assassins, sur des besoins utiles de des tyrans à la tête des Alfars. K décolla son dos du mur contre lequel il était, et observa le carnage. De grandes personnes étaient tombées aujourd'hui, et il avait honoré son contrat. Pour lui, pour le Chapiteau, c'était une réussite. En revanche pour les invités... Beaucoup se débattaient encore. Certains s'étaient réfugiés dans des maisons, et d'autres avaient cru bon de se lancer à corps perdu dans la bataille. L'Ultimage avait du trouver intelligent de retirer la magie de la place, et du second plateau, ce qui affecta directement les gens et l'environnement. Dans la ville, des structures en suspends tombèrent, s'effondrèrent, alors que certaines personnes sensibles, étaient en train de disparaitre, de tomber au sol, ou simplement de mourir. Dans le lot, des ombres disparurent en fumée, et des génies se firent happer, ayant leur habitacle sur eux, pour mourir à leur tour. Les rebelles avaient percé les lignes de défenses des gardes, et dépouillèrent leurs cadavres. Ils galvanisaient leurs hommes, et essayaient de profiter du chaos déjà ambiant pour finir le travail et atteindre leurs objectifs.

Il savait que les Dahlias étaient retournés à leurs occupations, et qu'ils s'étaient désintéressés du 'spectacle'. Pour eux, tout fut terminé au moment où les premières têtes étaient tombées. K se devait d'assister à ça, de voir comment ça se déroulerait, et vu la tournure des choses, il savait que les affaires n'en seraient que plus florissantes. Annihiler des commerces un peu trop importants, pour voir fleurir ses propres affaires naissantes, tout ça dans un joyeux massacre dont les Dahlias n'avaient que faire de porter le chapeau. Il n'y avait pas mieux à dire vrai. Et puis c'était un échange...
K siffla, et le son résonna rapidement entre les troupes. Les troupes, alors que certains étaient en train de se battre, se replièrent directement. Ils rangèrent leurs armes, et disparurent dans de la fumée. K fit presque pareil, à l'exception qu'il kidnappa une personne, avant de disparaitre de la même façon.

En ville, les gardes tentèrent de dégager la voie. Beaucoup de cadavres étaient là, entassés. Les conseillers royaux allaient faire des lettres pour chaque peuple dont il y avait un mort palpable, pour leur dire que l'incinération des corps se feraient à Drosera. Ainsi était donné une date, et les autorités commençaient à recenser les vivants. Le second plateau avait perdu un tiers de sa population. Il ne restait que trois rebelles -fuyards- sur la totalité. Tant de gâchis de personnalité...
Mais ainsi, la race soupçonnerait sans mal une autre race d'avoir monté le coup en passant outre les Dahlias, alors que les autres races stigmatiseraient les Alfars pour leurs crimes contre l'humanité. La machine était lancée, tout était parfait. Bizarrement, les installations défraîchies du Chapiteau prirent feu. Elles s'enflammèrent, disparaissant en cendre, brûlant les vêtements de certains cadavres tout proche. Les gardes tentèrent d'attiser les flammes, de manière à ne pas brûler les corps.

Déroulement du RP


Et voilou, RP terminéééé o/

Merchi à tous vous avez été for-mi-da-ble *w*



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Le parfum de la Ronce [RP pour tous]

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