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 ¤ Lieu novembre/décembre - Le cristal bleu ¤

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Jeu 19 Déc 2013, 14:28

« Lucain, c’est de la folie ! Comment peux tu avoir envie de retourner là bas, après ce qui s’est passé ?
L’elfe tournait en rond dans la pièce, hors d’elle.
« Écoute, je sais ce que ça représente…
- Non ! Non, tu ne sais pas visiblement, tu…
- Je sais ce que ça représente, mais…
- C’est de la folie ! Tu sais combien ça a été difficile… pour nous tous ! Comment tu peux décemment…
- Tinuviel, tais toi, calme toi !

Il l’attrapa à la taille et la maintint immobile devant lui. Elle soupira et baissa la tête pour le regarder. L’ange poursuivit avec douceur.
« Je sais… Je sais tout. C’est simplement que… comment dire… Cette expédition, c’est peut être ma chance de trouver ce qui bloque avec la magie. Si je trouve la solution, la clef… Peut être qu’il sera possible de me guérir.
Le visage de la jeune femme se ferma, comme elle refoulait de pénibles souvenirs.
« J’ai juste tellement peur… Lucain…
Un sanglot : elle encercla les épaules de l’homme de ses bras. Il fit de même, cherchant de sa chaleur à la réconforter.
« Allé, ça va aller. Je ne prendrais aucun risque, aucun. C’est une promesse.
- Tu as déjà dit ça la dernière fois…

Il savait qu’elle avait raison. C'est pour cela qu'il ne l'empêcha pas de l'accompagner cette fois ci.
*
Le navire accosta au matin. L’onde plate était à nue, le ciel clair. L’atmosphère gelé raidissait les voiles. Pas un mouvement d’air pour contrarier le silence, seul le clapotis de l’eau et les craquements irréguliers de la glace venaient, parfois, ponctuer l’atmosphère de ses tonalités.
L’ange se souvenait de l’effet du froid mordant sa chair, pour en avoir été imprégné jusqu’à manquer d’en mourir. Il se rappelait des vertiges qu’évoquait le déploiement de la lande glacée à perte de vue. Il se rappelait du moindre détail de ce qui s’était passé en ces lieux.

La foule s’était agglutinée autour du chef de l’expédition, sur la place d'un modeste village de récente facture. Depuis près d’un quart d’heure, il répartissait les volontaires en binômes. Lucain se retrouva bientôt apparié à un homme à peine plus âge que lui.
« Je m’appelle Will, ravi de faire équipe avec toi.
C’était un élémental. Un jeune aventurier sûr de lui et prêt à tout pour prouver au monde qu’il valait quelque chose. Lucain sympathisa immédiatement avec lui, même s’il ne fondait guère d’espoirs sur ses capacités à se montrer utile. Tant pis, l’ange prendrait les commandes : le chef refusait de changer les groupes et Will ne voulait pas entendre parler d’abandonner, quitte à traverser seul la lande gelée. Le barbu était acculé.
« Bonnes chances messieurs, que les dieux vous accompagnent.
Avait lancé le chef d'expédition, au moment de sonner le départ. Tous burent ces paroles, comme un élixir de puissance, mais l'ange se demanda s'il y avait seulement des dieux pour veiller sur eux, au dessus de ce continent désolé.
*
Ils marchaient depuis près d'une heure, avec pour seul accompagnement le bruit de leurs pas. Lucain, monté sur Bill, ouvrait la voix dans l'épaisse couche de neige, suivit de Tinuviel et de Will. Tous sentaient, malgré les épaisseurs de vêtements, pénétrer le froid. L'elfe ne cessait de remuer les doigts dans ses moufles de fourrure : concentrée, elle se rappelait de la dernière fois qu'elle avait foulé cette terre. Son malaise était moindre, car elle n'était pas seule. L'impression de savoir à quoi s'attendre l'a rassurait un peu. Bien sûr, elle éprouvait toujours un grand inconfort à constater l'absence de végétation, un peu comme si on la privait d'air : elle suffoquait. C'est pourquoi elle gardait les yeux rivés sur les pattes arrières du poney, ne pensant à rien d'autre, comptant ses pas, les uns après les autres.
Will, quant à lui, exultait. Il ne cessait de lancer son regard alentour, émerveillé. L'attrait de la nouveauté le privait de toute prudence et il se hasardait même parfois à quitter le sentier tracé par l'ange.
« Will, reste dans les pas de Bill, s'il te plaît.
Rappelait le blond avec autorité.
« Ça va, Répondait il, comme un enfant frustré. Je vais juste voir de ce côté. Ça ne fait rien.
- Ne discute pas, c'est dangereux ici... il faut être prudent.

Prudence, une vertu que l'ange avait apprivoisée. Plus question désormais de plaisanter avec ça, bien que l'objet même de cette expédition soit une folie.
*
Ils marchaient depuis plusieurs heures maintenant. Lucain était inquiet, car les nuages s'amoncelaient à l'horizon. Il craignait qu'une tempête ne les saisissent. Balayant la scène du regard, l'homme chercha un endroit où s'abriter, au cas où les choses se gâteraient.
« Tinuviel, tu vois quelque chose ?
- Il y a une sorte de promontoire de glace dans cette direction... Je pense qu'on pourrait s'y abriter, mais il faut se dépêcher.

Dit elle, la main au dessus des yeux et le regard rivé à l'est. L'ange avait toute confiance en l’acuité elfique. Il décida sans attendre de changer leur itinéraire.

Une demi heure plus tard, le promontoire était à vue. Les nuages se rapprochaient : on commençait déjà à entendre le vent chanter entre les craquelures de la glace. Orgue naturel et inquiétant. Les voyageurs avaient accélérés la cadence. La peur de voir l'ombre les rattraper stimulait le rythme de leurs pas. Et quand tombèrent les premiers flocons givrés, ils se recroquevillèrent tous dans une cavité de glace.
« Venez, collez vous contre Bill.
L'ange aurait voulu descendre de sa monture et les envelopper de ses ailes, mais il ne pouvait pas. Il se contenta donc de frictionner ses jambes et l'encolure de sa bête. Tinuviel l'aida, se réchauffant elle même par ces mouvements répétitifs. Will fut le seul à rester immobile. Accroupi, face à la lande, il observait le givre tracer des formes dans l'air. Son regard était étrangement vide.
« Will, viens ici. Fit l'ange, tout en fouillant dans sa besace. Il faut que tu manges quelque chose. Tu as besoin de calories à brûler pour te réchauffer.
- La grotte...

Marmonnait il.
« Qu'est ce qu'il dit ?
L'elfe et l'ange s'échangèrent un regard inquiet.
« La grotte... La grotte ! Je l'ai vue ! Je suis sur que je l'ai vue ! Elle est la !
Il s'était levé et pointait maintenant la tempête en sautant dans toutes les directions. Tinuviel recula d'un pas en agrippant la cape de l'ange.
« Qu'est ce qui lui arrive ?
- Je ne sais pas... Il divague. Il faut le retenir avant que... Will !

Trop tard, l'élémental s'était élancé au dehors.
« m*rde ! S'exclama Lucain. Ne bouge pas d'ici.
Fit il à l'elfe, tout en lançant Bill à la poursuite du jeune homme.

« La grotte ! Elle est par là ! Elle est tout près !
- Reviens ici Will, par tous les dieux !

Il ne voulait rien entendre et Lucain peinait à le rattraper. Bill était ralenti par l'épaisseur de la neige accumulée au sol.
« On y est arrivé l'ange ! On y est arrivé !
- Non ! Recule ! Bordel, Will ! Il y a une...

Trop tard : il avait été happé par une fissure que la neige recouvrait. En le voyant disparaître, le blond senti son souffle se couper.
« Non ! put*i* de m*rde ! Fait chier !
Il rebroussa chemin, impuissant.

« Ou est il ?
Demanda Tinuviel.
« Il est tombé dans une fissure. On ne peut rien faire... Avec la tempête il n'a aucune chance... Je n'ai... pas pu le rattraper.  
L'elfe plaqua ses mains sur sa bouche, retenant une exclamation d'horreur. Maudit continent, maudite ironie. A présent, ils n'étaient plus que deux, frigorifiés et désespéré. Cette disparition brutale avait anéantie leurs espérances. Tout semblait tellement superflu maintenant...
« Viens.
Dit l'ange en tendant la main à l'elfe. Elle monta devant lui et ils se serrèrent l'un contre l'autre pour partager chaleur et peine.
« Est ce qu'on va mourir ici ?
- Non... Ne t'inquiète pas.

*
La tempête s'était calmée, mais le froid persistait plus dur encore. Lucain et Tinuviel se laissaient porter par Bill, lui même épuisé en dépit de son admirable force. Les espoirs de trouver la grotte maudite s'effritaient.
« Je ne veux pas mourir... Je ne veux pas mourir...
Répétait la jeune femme à la chevelure blonde, trop faible pour lutter.
« Tinuviel...
Il voulu parler, mais n'y parvint pas. Son engourdissement était tel qu'il perdait des forces rien qu'à tenter de se maintenir alerte. L'ange sentait l'invitation du froid à sombrer. Une torpeur infiniment douce en comparaison à ce qu'il vivait. Alors, il sentit le corps de la jeune femme s’affaisser vers l'avant, comme elle s'évanouissait. Lui, tira de ce qui lui restait pour saisir sa taille.
« Tinuviel... Ti... Il releva la tête. Par les dieux...
La grotte était là.
*

La vie coulait de nouveau dans leurs veines. Ils étaient alertes, comme si la traversé ne représentait rien.
« C'est magnifique...
Souffla Tinuviel, dont la main effleurait les parois incrustées de cristaux bleus luisants. Petits êtres aux existences insignifiantes, sous l’œil d'une force infiniment supérieure. Ils étaient des papillons hypnotisés par la lumière, baigné dans le murmure à peine audible des pierres.

Le tunnel déboucha sur une vaste salle. C'est là qu'ils les virent : ces êtres étranges prit dans les glaces. Des créatures à forme humaine, émanant toute la complexité du monde par leur seule apparence. Lucain et Tinuviel restèrent longtemps à les contempler, muets, incapable de formuler quelque impression. Ils savaient juste que tout leur échappait. Depuis qu'ils avaient franchi les portes de la grotte, leur destin était passé dans d'autres mains.

Bill soufflait. Chaque pas lui était pénible. Tinuviel, qui était descendue pour marcher, s'aidait de la paroi comme d'un fil d'Ariane. Lucain se tenait voûté, abattu par la même affliction que ses alliés. Tous souffraient du même mal : des visions, des impressions surnaturelles...
L'un éprouvait la sensation de ne pas avancer, quand l'autre se voyait marcher à l'envers. Il n'y avait plus de cohérence, plus de lois naturelles : tout n'était que délire. Un délire nauséeux, froid. Un délire qui ronge.
« La forêt... La forêt a brûlée... Les arbres sont partis. J'ai essayé de leur dire... J'ai essayé, mais ils ne m'ont pas écoutée...
Marmonnait l'elfe qui peinait à tenir debout. Lucain avait oublié qu'elle était là, il avait tout oublié. Comme un spectre entouré par les fantômes de son passé, il se voyait cerclé par les images de tous ceux qui croisèrent un jour sa route. Tout était flou, insupportable d'absurdité. Alors, il tendit la main, comme pour attraper quelque chimère. Il tendit la main avec tant de détermination qu'il chuta de sa monture. Le pauvre animal ne tarda pas à choir lui même quelques mètres plus loin, s'étalant de tout son corps dans une silencieuse agonie.
Lucain se retrouva à terre, impuissant. Il ne pouvait pas se relever, il ne pouvait rien faire. Alors il rampa, cherchant la réalité de l'illusion, dans un dernier élan qui épuisa ses dernières forces. Vaincu, il fut le dernier à sombrer. Cette fois, c'était la fin.
*
Il faisait chaud, sur sa joue était une douce sensation... l'odeur de la fourrure, la lumière réconfortante d'une bougie au travers de ses paupières: ses sens s'éveillaient. Lucain ouvrit les yeux. Il tourna la tête : Tinuviel était à son côté. Tout deux avaient été installé dans un lit. Une cabane de bois, quelques meubles et le hurlement du vent au dehors : l'ange devina sans peine où il se trouvait.
« Mmh... la blonde s'éveilla à son tour. Lucain... Qu'est ce que...
Ils demeurèrent interdit un long moment. Un instant plus tard, un villageois entra. Il leur expliqua de quelle manière ils avaient été retrouvés inconscients aux portes de la ville, avec leur cheval, et comment on les amena ici. Après un court échange, on les laissa seuls achever de se reposer.

« Je ne sais pas ce qu'il y a avec cet endroit... Mais... C'est quelque chose d'énorme. Comment a t’ont pu revenir ici ? On était tellement... loin de tout.
- Je ne sais pas.

Répondit il. Tout deux se ravageaient l'esprit de questions, mais ils étaient avant tout soulagés de s'en être sorti, même si la mort de Will pesait lourd sur leur conscience.
« Finalement, on aura pas trouvé la clef de ton problème...
Dit l'elfe, pelotonnée contre l'ange.
« Non...
Il passa la main dans la chevelure blonde de son amie.
« Bon dieu... qu'est ce que...
A l'intérieur de son poignet était un cristal bleu. Un cristal identique à ceux de la grotte, murmurant des mots tirés des temps anciens. Il saisit alors les mains de sa compagne, à la recherche d'une marque semblable. Mystère supplémentaire à éclairer : elle aussi portait une de ces pierres au bras. Alors, ils échangèrent un nouveau regard plein de questions. Une même pensée les habitait... l'incertitude au sujet de cette clef qu'ils étaient venu chercher.

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Sam 21 Déc 2013, 23:13

- Opalyne ! Aller, réveil toi !
- Non d'un renard a six queues ! Azazel, tu as vu ou es le soleil ? Il se lève à peine, laisse moi dormir !
- Tu es toujours en cavale belle princesse.

Je lève une paupière lourde sur la boule de poil qui me fixe de ses yeux brillant, je peux bien grogner, je sais déjà qu'Azazel à raison. J'ai fuis la prison et ses sorciers, abandonnant définitivement mes plans concernant l’évasion de dangereux prisonniers qui auraient sans nul doute aider à mon envie d'amener un peu plus de chaos sur ses terres. La vérité et la pourtant, et cruelle, j'ai pas la force pour faire ça. Je me lève donc, étirant mes ailes de papillon très discrète dans le paysage désolé qui m'entoure. je ne sais même pas ou je suis et pire, j'ai dormi à même le sol, résultat, je doit bien l'avouer, j'ai eu froid toute la nuit. Azazel semble rire prêt de moi, mais je sais qu'il avait froid aussi, ce vil animal a passé cette glorieuse nuit pelotonner contre moi. J'ai encore quelques poils de sa fourrure sur ma robe. Je regarde autour de moi, tout en chassant d'une mains distraite ses traces de terre et de poil de goupil. je souri finalement, le soleil se lève à peine certes, mais le vent semble me porter un message. Et la feuille de papier qui tombe à mes pieds ne me trahis pas. Azazel pose d'ailleurs la patte sur cette dernière et la hume avant de me laisser enfin la ramasser.

- Des recherches sur le continent de glace, ça peut-être sympathique. Aller Azazel, saute dans mes bras, on va voler jusqu'au littoral, enfin ou au plus proche que mes ailes pourrons nous porter.
- Oh génial, j'ai le mal de l'air tu ... hé !

Mon télépathe préféré ne dit plus un mot, tant mieux, voler et l'entendre geindre, je n'aime pas ça. Finalement je me rend vite compte qu'on était plus proche de l'océan que je ne le croyais. Sous mes airs innocent, j'approche du premier navire que je vois, et visiblement, bonne pioche, à croire que j'ai une bonne étoile, ironique non ? Un homme attrape la feuille puis me dévisage, je souri, un de ses sourire dont j'ai le secret qui me donne un air angélique, mais si ce pauvre gars savaient que j'ai rien, mais alors rien du tout en commun avec ses créatures inférieures. On m'alloue une cabine, très bien, au moins je vais pouvoir finir ma nuit, au contraire d'Azazel qui se cache sous une prétendu fierté pour vouloir rester éveiller, mais je sais bien qu'il monte la garde, et ça, c'est très, mais alors très plaisant.

On débarque sur le continent, je suis déjà réveiller depuis un moment, néanmoins je suis d'autres personnes, avant de me voir attribué un scientifique, je doit, le protéger en toute circonstance, non mais ils m'ont réellement pris pour un ange ? Tant mieux dans un sens. On part donc vers cette fameuse grotte, à vrai dire j'ai l'impression de marcher dans un désert blanc, ce qui n'est, d'après Azazel, pas bien loin de la vérité.

- Opalyne, il a pas l'air très bien nôtre guide.
- Je vois ça. Hé vous !

Je fais quelques pas dans la neige, mon guide en effet est tout bleu, et surement mort en fait. Ça tombe bien, j'ai toujours rêver d'être ^perdu au milieu de nul part avec un cadavre gelée. Autant continuer tout droit, je la trouverai sans doute toute seule cette maudite grotte. Et un cent mètre après un autre, à croire qu'il n'y a que neige et glace ici. C'est une beauté froide du monde ce continent, même si le terme beauté est purement exagéré. ^Tant de blanc, partout, ça en deviens rageant. Et bien sur il arrive un moment ou Azazel ne tiens plus ses pattes. Je le porte bien sur, mais c'est que, moi aussi je fatigue, j'ai froid et je sais même pas où je vais. et mes ailes peuvent gelée ici, alors autant ne pas les déployer, pas envie de finir comme ce maudit cadavre de scientifique. Je crois d'ailleurs que je ne tiendrai pas beaucoup plus longtemps à ce rythme ...

Et finalement, à croire qu'il suffit de tomber à genoux pour calmer le blizzard et enfin voir la grotte, à moins d'un mètre. Bon, même si c'est un peu exagérer la aussi, je me précipite à l’intérieur aussi vite que mon corps engourdis me le permet. je suis déjà à l'abri du vent mordant, c'est mieux que rien. il ne me reste plus qu'à avancer. Rassurant donc. Et plus je marche plus je sens que ma tête va exploser, j'ai l'impression de voir flou, et pourtant je me doit d'avancer, on sait pas, il y a peut-être une trace de vie plus loin. Enfin, j'en doute, et à vrai dire, je passe devant d'étranges créatures qui laissent échapper une sensation désagréable et pourtant agréable en me^me temps sans même m'en rendre compte. ce sont eux les fameux gardien ? Possible, dans tout les cas, je ne réalise pas que je viens de les croiser, c'est comme si ce que je voyais, ce que je comprenais, ma tête refuser de l'assimiler, à s'en rendre fou cette histoire. Et puis j'en peux plus de marcher, j'ai froid, mal partout. Azazel a raison, cette fois, s'en est fini de nous. Mes jambes finissent par céder, et je m'effondre sur le sol glaciale. C'est ça mourir ? Je ne sens plus rien, mais j'ai peur ...

- Opalyne ?

Je me redresse, je suis dans un lit bien confortable, Azazel se tiens sur mes jambes, attentif, je souri, on s'en est miraculeusement sortis. soudain, j'entends une autre voix, je baisse la tête pour voir un petit cristal bleu incrusté dans ma peau. je sais pas ce que c'est que ce truc mais lorsque je le touche, je suis franchement effrayée. La voix étrangère se fait de nouveau entendre, visiblement ce sera impossible de m'en débarasser. Ten pis, je vrrais ça plus tard, pour le moment, je regarde Azazel, ne prononçant qu'une seule phrase.

- On quitte cet endroit maudit !

HRP:
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Dim 22 Déc 2013, 20:14


Le feu ne voulait pas se lancer. Il avait beau soufflet et soufflet sur les braise, rien n’y faisait, il semblait que le froid soi si intense que le bois ce refuser à dépasser le stade de simple brasier.  Neros avait déjà réussit a trouvé une crevasse, un endroit ou le vent ne viendrait pas rônier sa peau. Un feu, c’était tout ce qu’il voulait un feu et il y mettait toute l’énergie qui lui restait. Perdu au milieu de nulle part, dans un blizzard si épais qu’il était impossible de voir à plus de cinquante centimètre. Il ne lui restait que cela. L’espoir d’un feu pour se réchauffer un peu. Il ne sentait plu les extrémités de son corps. Ses doigtes semblait si gelée qu’il arriver à peine à plier ses doigts et ses pieds lui bruler, tellement le froid attaquer ses membres. C’était à en désirer la mort, l’attendre pour qu’elle le délivre du mal. Soudain, comme un miracle, le feu pris enfin, après une heure à s’être acharner sur le petit bois qu’il avait emporté tout ce temps, attendant patiemment le moment où il pourrait se réchauffer. Il s’enferma plus encore dans sa fourrure, rajoutant celle de feu-son compagnon. Il était seul a présent. Seul avec ce feu et Caméo, son Caméo qui se coller à lui, cherchant à partager son étonnante chaleur. Le persian ne semblait pas toucher par le froid, créature créer pour résister aux températures les plus extrêmes, plus il faisait froid et plus Caméo semblait en pleine forme, ce qui était loin du cas de son maitre. Il se sentait vide, si vide de n’avoir pu sauver son camarade. Neros avait était obliger d’abandonner son corps au milieu du désert de glace. Il avait dû le laisser là, s’ensevelir sous la neige gelé de cet endroit maudit. C’était lâche, il aurait dû continuer ou rester avec lui, mais Gris lui avait fait promettre, ils avaient un pacte et Neros avait était incapable de briser les derniers souhaits d’un mourant. Seulement à présent, l’ange était rongé par les remords. Gris ne mériter pas ça, pas cette mort, pas être laissés pour compte au milieu de nulle part. Il aurait dû l’emmener avec lui, pour qu’il est une sépulture digne de ce nom, mais il était réaliste et savait qu’il ne pouvait déçament pas trainer un cadavre a travers ce froid, pour lui ou pour la survie de Cameo, il se devait de garder la tête sur les épaules. Il avait entre ses mains sa propre vie et celle de son plus fidèle ami, ce n’était pas rien.

Son père l’avait prévenu. Il était passé le voir avant de se lancer dans cette aventure. Son père ne lui avait pas dit grand-chose. A vrais dire il n’avait pas eu l’air ravis de le voir, ni de savoir qu’il aller au-delà de la frontière, là où le froid tue chaque homme qui si aventure. Son père lui avait donné de quoi ce couvrir et de quoi survivre assez longtemps pour qu’il puisse revenir, si il y avait un espoir pour revenir du moins. A cette instant il se disait qu’il aurait dû mieux écouter son père, après tout il ne le faisait pas assez. Zéleph le terrifier un peut, il le craignait, plus encore depuis qu’il avait quitté son trône. Enfin, cela ne changer pas grand-chose, sans ou avec son père il était toujours dans le même pétrin et ce n’était pas jolie.

Le feu fini par s’éteindre, Neros ne s’en rendit pas compte. Cela faisait longtemps qu’il avait sombré dans une demi-inconscience. Il était allongé dans la neige, son persian coller à lui. Il y voyait flou, ne savait en réalité pas si il voyait ou rêver en réalité. Il avait marché et marcher tellement longtemps. Il ne savait plus du tout où il était, où il aller et imaginer qu’à présent c’était le moment de dire adieu. Il avait assimilé la chose. Il mourrait peut être, après tout ce ne serait que la troisième fois en une vie, ce n’était pas grand-chose pour lui. Une fin parmi tant d’autre. C’est peut être quand il réalisa que même au bord de la mort, il garder l’espoir de vivre, l’espoir qu’une lumière pouvait éclairer son chemin. C’est là qu’il vit la grotte, comme une illusion, un mirage apparut là comme un rêve incessible. Puisant dans ses dernières force, il ce redressa et rempa vers la grotte. A travers le blizzard il ce fraya un chemin, arrivant à l’intérieur des murs de glace, le vent quittant enfin son environnement. Il devait continuer, il le savait et une fois dans la grotte il reprit son souffle pour repartir.

Sur ses jambes, il regarda Cameo suivre le chemin du fond de la grotte. Il longea les murs glacé, attendant de voir ce pourquoi il était là. Son ascension fut lente, mais sur. Il n’y avait rien, tout était vide et l’echo lui gelée le sang a chacun de ses pas. Seulement arriver au plus profond de ce mystère il y eu rien. Un vide incroyable. Ou peut-être que c’était lui qui se sentait aussi anéanti de toute énergie, de toute vie ? Neros trébucha. Une fois, deux fois, avant de s’effondré inerte. Cameo lui tourna autour, il chercha à le relever avant de lui aussi perdre connaissance auprès de son maitre. Quand il ouvrit les yeux, il se trouver allonger dans un lit de paille. Plu particulièrement celui de son père, devant un feu, un beau feu pour lequel il eut une attention particulière. La sensation de chaleur était intense et il se retrouver plus vivant qu’avant. Il sentit quelque chose sur son coup, comme un léger changement. Posant sa main, il en sentit une perle, c’était étrange mais il ce rendormit aussi tôt.

965 mots
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Mer 25 Déc 2013, 00:59

Cela faisait un bon moment qu'elle marchait, Heavenly ne savait pas vraiment depuis combien de temps mais elle marchait. Il faisait froids extrêmement froid, elle qui adorait l'air frais, elle qui aimait les flocons de neige, elle qui apprécier la brise glaciale....était en train de voir en ce lieu comme un véritable enfer. Il n'y avait rien autour hormis le grand froid et la glace. Tout ce cela était sans fin et elle sentait venir justement le désespoir la gagner. Comment était elle arrivée là ? C'était une longue histoire. Tout avait commencé par une annonce, où des scientifiques faisaient appel à des étrangers pour une expéditions en terre inconnu. La belle vampire avait entendu parler de ce continent encore mystérieux et fort lointain. Ce continent appelait le continent de la glaces était un endroit encore jusqu'ici remplit de mystère. Il n'y avait que très peu de témoignages ou de récits au sujet de cet endroit. Pourtant si, la belle Heavenly avait répondu à cet appel lancée par des scientifiques, c'était pour une seule et simple raison. Ce n'était cette fois ci pas par curiosité, mais c'était pour une affaire personnelle qui lui tenait à coeur. Par des sources secrète et fiable et par des recherches personnelles, elle avait entendu des rumeurs sur son géniteur et le chef de son ancien clan Marcius Darcy.

Ces rumeurs disait que cet homme s'y était aventuré dans ce continent. La question qu'elle c'était posée était pourquoi ? Que faisait un homme tel que lui là bas ? Et plus elle se demandait pourquoi, plus sa vengeance l'avait titillée la poussant à prendre la décision de partir à la recherche de ces réponses. Et la voici à présent là, marchant comme une idiote dans une terre inconnu, loin de ses propres et de son entourage, loin de tous. Il n'y avait juste elle et son binôme. Un scientifique qui ne lui avait presque pas parlait du chemin. Le genre de personne concentré dans son travail oubliant le reste. Le genre de personne bien prétentieuse qui voyait en elle qu'une simple gêne. La belle vampire n'était pas sotte, elle n'était pas sans ignorée ce qui se passer, après tout n'avait elle pas le don de lire dans les pensées des gens ? La vérité était ce que qu'elle était, elle n'était juste qu'un simple cobaye, un sacrifice dont ses maudits chercheurs envoyaient pour arriver à leur fin. Mais cela lui importait peu car elle n'était pas le genre à abandonner. Elle même avait trouvée une raison d'y aller et c'était une occasion pour elle de se servir de ce prétexte pour y aller.

C'était de la folie ? Sans doute, car elle sentait parfaitement le froids lui glacer le corps. Elle ne sentait plus très bien ses mains complètement glacer et ses pieds lui brûler à cause du froids malgré les couches de vêtements. Plus de mille fois durant sa marche, l'abandon lui avait traversée l'esprit. Mais l'espoir la faisait avancée encore et encore. Au début accompagnée par son binôme qui souffrait tout autant et bientôt seule. Ce dernier avait rendu son dernier soupire s'écoulant et mourant de froids. Elle aurait pu dire qu'elle fichait, c'était le cas mais même là cela ne la traversait même pas l'esprit, car elle même se sentait peu à peu faible. Alors qu'elle était sur le point de s’effondrer un miracle était apparu devant elle. Un grotte se trouvait juste là et sans y réfléchir, la jeune femme s'y réfugia. Retrouvant peu à peu de ses forces, Heavenly continuait alors son exploration. C'était mieux de rester ici que de sortir de toute manière. Pourtant très vite alors que ses pas l'amenaient à s'enfoncer un peu plus profondément dans la grotte, dépassant les soit disant gardiens, la vision de la belle venait de se troubler.

Elle avait soudainement du mal à respirer et tout lui sembler tellement flou. Au début pensant que c'était de la fatigue, elle continua à marcher. Mais bientôt, elle voyait devant elle une femme. Et la reconnaissant, Heavenly était devenu soudainement très pale. C'était Maïla sa soeur...sa défunte soeur. C'était pas possible et pourtant elle était là en train de la fixer avant qu'un peu plus loin elle ne vit Lilith, son autre soeur. Celle qui l'avait trahit, une longue robe encrée de tâche de sang. Puis entendant des reproches de Maïla et mélangée aux rires diaboliques de Lilith, Heavenly avait beau criée cela ne s'arrêter pas. Pire elle avait l'impression que des choses étaient en train de lui serrer les pieds. Et ces choses étaient des cadavres, des personnes qu'elle avaient tuée de ses mains, des personnes qu'elle avaient torturés et prit un malin plaisir à dépouillée de leur vie. Elle était en train de devenir folle, elle avait l'impression que tout tourbilloner, il y avait même des pleures d'enfants...un rire mystérieux de personne qui semblait heureux, des cris, des lamentations ! Se bouchant les oreilles avant de s'écouler. Folle, elle était en train de perdre la raison, que tout cela cessez ! Elle voulait que cela cesse, elle voulait que tout s'arrête, elle voulait mourir....

- Heavenly....Heavenly...

Lorsqu'elle avait repris doucement conscience, elle était dans une chambre. Dans sa chambre à la forteresse de Yulenka. Et la première personne qui se tenait à ses côtés le visage soulagée était Lyzzie. Que faisait elle ici ? Depuis quand était elle là ? La servante semblait rassurée et avait murmurée quelque chose à quelqu'un qui sortit aussitôt de la pièce. Mais étant trop faible pour savoir de qui il s'agissait, Heavenly fixait juste le regard encore embrumée la servante en lui demandant où elle se trouvait. Elle ne savait plus très bien ce qui c'était passée après son évanouissement, pensant même un moment que c'était la fin. Pourtant elle était bien vivante, aussi vivante que l'étrange et minuscule cristal bleu encrée sur la lobe de son oreille gauche tel qu'un second piercing.

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Mer 25 Déc 2013, 03:49

    "Et moi je te dis que ce n'est pas une bonne idée... Je n'aimais pas leurs regards quand ils ont compté le nombre de candidat ni leur façon de nous inscrire avec un numéro sur leur dossier de papier... Takias, s'il te plaît écoute moi! Tu te rends compte que s'il se passe quelque chose, nous mourrons dans le froid le plus glacial? Dans un paysage blanc et bleu avec le Soleil vu comme un astre blanc et non rougeoyant? Tu te rends compte ce que ça ferait pour nous? Deux créatures du Feu??"

    Takias repoussa la gueule de Kolio en secouant la tête. Elle avait peur et elle doutait aussi... Elle n'aimait pas plus la bande de scientifique qui les avait choisi parmi les candidats que Kolio, mais elle avait besoin de savoir... Elle avait entendu tellement de rumeur sur cette grotte et sur ce continent étrange! Elle avait l'occasion de découvrir quelque chose de nouveau qu'elle ne connaissait pas et dont tout le monde parlait, il n'était pas question de laisser passer sa chance. Et pourtant.... Elle craignait la glace, le froid et les déserts de neige bien plus que quiconque au monde... même si le froid tel que sensation, ne pouvait l'atteindre, il n'y a avait rien de pire pour une Elémentale du Feu de mourir loin de tout ce qui réchauffe, loin du Soleil, astre béni qui donne la chaleur, loin du feu, loin de la lumière, loin de la terre et de tous ces Eléments qu'elle chérissait tant.... Kolio laissa tomber un rugissement rauque qui montrait son mécontentement:

    "Après notre escapade dans la Montagne à l'Edelweiss Enneigée, le paysage ne t'as pas suffi? Il a fallut que tu t'embarques dans cette expédition de malheur? Je ne sais même pas comment tu as réussi à convaincre le Conseil! C'est vrai ça...! Tu leur a dis quoi?"

    Takias soupira à son tour devant les remontrances de Kolio et esquiva la question lourdement:

    "Tu sais, si ça te gêne autant que ça, tu n'es pas obligé de venir je peux y aller toute seule..."

    Le lion lâcha un rire bestial qui ressemblait plus à un hurlement étranglé qu'autre chose pour ceux dont le langage des félins était incompréhensible. Pas pour Takias, elle se retourna vers lui et lui jeta un regard noir:

    "Il y a souci, peut-être? Qu'est ce qu'il y a de drôle?"

    Kolio se racla la gorge avec vigueur et reprit en secouant sa lourde crinière:

    "Tu ne tiendrais pas sans moi dans ce désert de glace et encore moins dans un grotte toi qui détestes être enfermée et te sentir piégée..."

    Il rappela ainsi la légère claustrophobie de Takias qui ne put réprimer un frisson. En effet elle avait peur d'être enfermée, et elle serait encore plus affolée si Kolio n'était pas avec elle, mais elle ne voulait pas donner raison au lion et ne répondit rien. Le félin se frotta affectueusement contre la jeune femme qui était plus petite que lui de trois ou quatre tête humaines, avant de reprendre la conversation:

    "Alors, comment as-tu fait?"

    Takias, heureuse de pouvoir éviter à nouveau de parler de ses peurs qu'elle tentait d'enfouir, répondit cette fois ci à la question:

    "En revenant, je leur apporte des réponses. Et quoi de plus important pour un peuple? D'avoir de l'avance sur les autres quant à un nouveau continent recelant de mystères? C'est un sacré avantage qu'auront les Elémentals sur les autres races en découvrant ce qui se passe dans ces terres glaciales et surtout dans la Grotte Maudite..."


    Kolio haussa un sourcil avant de s'allonger et de poser son imposante tête sur ses deux pattes avant. Il reprit songeur:

    "Et ce sera aussi un sacré avantage que tu leur donneras si tu meurs là bas...!"

    Il avait presque murmuré cette phrase tellement elle lui faisait peur. Il ne voulait pas penser à cela, et pourtant son esprit prudent et clairvoyant ne pouvait s'empêcher de s'y arrêter.

    "L'Impératrice du Tout morte sur une terre sans Elément, sans Feu, sans Nature, laissant son peuple dans des temps aussi troublés et..."

    La jeune femme se releva avec violence:

    "Arrête!!! ça suffit!!! Je ne mourrais pas là bas, toi non plus! Nous apporterons au peuple d'Aeden des réponses!"

    Les yeux rouges de la jeune femme s'enflammaient et elle marcha en ligne dans la pièce et serrant et dé-serrant les poings.

    "Pourquoi es-tu si pessimiste? En ce moment tu devrais être en train de me donner du courage pour ce qui nous attend et t'en donner à toi aussi, ce n'est pas nous aider que de répéter que nous allons mourir et tu es ridicule à te morfondre de la sorte!"

    Le lion releva la tête sans répondre, fixant la porte blanche de la petite chambre dans laquelle ils étaient logés en attendant d'être envoyé dans la grotte. Ils se trouvaient déjà sur le Continent de la Glace mais dans les constructions au tout début du désert.

    "Il y a quelqu'un..." dit simplement Kolio

    Takias se retourna vers la porte, au moment même où un homme en blouse blanche l'ouvrit:

    "Tout est prêt, l'expédition commence pour vous..."

    Takias hocha la tête et passa sur ses épaules son épais manteau fourré. Kolio s'ébroua quelques peu avant de se relever en s'étirant. Les deux compagnons suivirent leur guide scientifique qui les mena à un jeune homme du nom d'Ercär, un humain scientifique qui serait le binôme de Takias pour l'expédition. Un homme froid qui regarda Takias de haut lorsqu'elle se présenta à lui et ne répondit pas à son salut. Il inspira immédiatement le dégoût à la jeune Reine qui se garda bien de débuter une conversation avec le gaillard roux et maigrichon et dont les lunettes semblaient constamment gelées, gênant sans cesse la lecture de ses fiches. La jeune femme resta silencieuse jusqu'à ce que les portes des bâtiments s'ouvrent et qu'ils soient lâchés dans la nature du grand Désert de Glace. Kolio sentit déjà un frisson lui parcourir l'échine et il secoua sa fourrure sur laquelle tombait quelques flocons. Takias ressera autour d'elle son manteau et augmenta la température de son corps mais rien que ce petit geste habituellement normal, lui coûta une énergie folle. Elle avait entendu dire que la magie était quasiment annihilé dans le continent des glaces, mais elle ne s'attendait pas à ne pas pouvoir changer la température de son corps! Elle se frictionna donc vigoureusement les bras pour aider sa chair à atteindre les cent degrés, ce qui n'était pas si chaud que ça pour elle! C'est ainsi que les trois êtres se lancèrent dans une aventure saugrenue et dénuée de toute ambiance entre eux. Bien sûr Takias discutait par pensée avec Kolio de temps en temps, histoire de ne pas perdre tout espoir et devenir fou à force de marcher sans que l paysage de change, ne serait-ce que d'un caillou. Le dénommé Ercär restait quant à lui enfermé dans un silence plus qu'étrange, et ça ne plaisit pas vraiment à la jeune Reine qui avait compté sur le scientifique pour éclairer un peu ses lanternes. Elle se risqua cependant à poser une question:

    "Hum, commença-t-elle en se raclant la gorge, vous savez à quoi ressemble ceux qu'on appelle les gardiens?"

    L'homme continua de marcher dans le froid, les yeux rivés sur l'horizon blanc et neigeux à travers ses lunettes glacés.

    "Cela ne vous regarde pas."

    Il n'y avait pas réellement de méchanceté dans sa voix, seulement une sorte de mépris que Takias ne supportait pas. Comme lorsqu'on répond à un enfant qu'il ne peut pas comprendre. La jeune Elémentale serra ses poings dans ses poches fourrées en répliquant:

    "Dans ce cas, pourquoi suis-je ici?"

    Elle stoppa sa marche et dévisagea l'humain qui se tenait devant elle:

    "C'est vrai tiens. Si cela ne me regarde pas, cette expédition non plus! Cela m'étonnerait que vous réussissiez à faire quoi que ce soit sans un partenaire parce que sinon vous n'auriez pas fait appel à des individus des terres. Je ne sais pas encore pourquoi vous avez tant besoin d'inconnus pour vous accompagner dans ce voyage mais ce qui est certain, c'est que vous en avez besoin."

    Elle ne se remit pas à marcher et plongea son regard de feu dans les yeux gris et glacés de son interlocuteur. Celui ci se mordit une lèvre et reprit:

    "En effet, j'ai besoin de vous, tout simplement parce que pour que la grotte apparaisse, il faut que deux personnes soient présentes..."

    Il avait sorti ça naturellement, mais Takias entendait au timbre de sa voix que c'était un parfait et pur mensonge:

    "Mais vous me prenez pour qui? Vous croyez être intelligent parce qu'on vous appelle professeur et que vous portez une blouse blanche, et de ce fait vous prenez tous les gens de haut. Vous êtes pathétique, si la seule raison pour que la grotte apparaisse était que vous soyez deux, vous seriez partis avec un de vos amis scientifique, ainsi vous n'auriez pas eu à vous abaisser à parler avec des idiots des autres continents et vous auriez été deux grands connaisseurs du continent des glaces pour aller voir cette grotte maudite. Au lieu de quoi, vous avez fait venir des volontaires pour les binomer avec des scientifiques, je ne sais pas exactement pourquoi mais il doit y avoir une raison beaucoup moins glorieuse que celle que vous prétendez. Un appât peut-être, un guet ou bien de la nourriture pour je ne sais quelle créature, que sais-je! Vous avez l'air intelligent mais certainement pas combattant, alors ne m'obligez pas à vous tuer de mes propres mains et cessez de me mentir de la sorte ou de me prendre pour la dernière idiote du coin!"

    Sur ces mots elle reprit sa marche avec Kolio en laissant là son compagnon abasourdi, qui ne tarda pas cependant à reprendre son sang froid et sa marche par la même occasion. Il resta muet pendant toute la journée, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtèrent quelques instants pour boire un peu. Takias tenait bien le rythme, de même que Kolio, habitués à la marche depuis longtemps, mais le jeune humain quant à lui souffrait bien plus qu'il n'en avait l'air et bientôt il s'abandonna dans la glace. Takias leva les yeux au ciel et le saisit par les épaules pour le remettre sur pied. Voyant que le jeune homme ne pouvait plus poser un pied par terre, elle le coucha dans la glace et s'assit à ses côtés en attendant qu'il reprenne des forces. Une couverture jeté sur lui elle ne pouvait fermé un seul oeil et elle entendit son dernier souffle sortir de sa bouche quelques minutes plus tard. Elle se jeta sur le corps et pala son cou dans l'espoir d'y sentir les battements de son coeur mais c'était peine perdue... Le scientifique était mort... La jeune femme se pinça les lèvres tira la couverture sur le corps blanc et glacé. Elle continua sa marche avec Kolio, refusant de s'avouer vaincu. Elle ne saurait jamais pourquoi les scientifiques avait-ils eu besoin de volontaires pour cette expédition. Elle comprit assez rapidement qu'il valait mieux continuer de marcher sans s'arrêter, que cela ne ferait qu'avancer une mort certaine si elle s'arrêtait sur le chemin et elle continuait de marcher avec Kolio indéfiniment jusqu'à l'épuisement. Elle refusait de s'arrêter, ne plus poser un pied devant l'autre était un échec et elle ne voulait pas s'avouer vaincue. La jeune Reine entra bientôt dans un état second, il lui semblait apercevoir une foule autour d'elle dans ce désert de glace et la souffrance du froid et de la vue de la couleur bleue où qu'elle pose les yeux la rendait folle un peu plus de jour en jour ou peut-être de minute en minute, qui sait? Elle n'avait plus aucune notion du temps ou de l'espace. Il lui semblait qu'elle se traînait dans la glace avec Kolio depuis des millénaire et cette souffrance était horrible à soutenir pour une Elémentale du Feu. Comme l'avait prédit Kolio, l'absence de feu, de lumière, de chaleur, même de couleurs chaudes, la rendait complètement folle et... c'est ainsi qu'elle se retrouva dans la grotte. Elle ne savait pas comment elle y était arrivée, comme elle avait atteint cette demeure inattendue qui était apparue d'un coup sous ses yeux. Elle pleurait de joie sans même s'en rendre compte et elle regardait avec des yeux ronds les cristaux bleus lumineux qui brillaient sur les roches glacés de la Grotte Maudite. Elle reprit ses esprits, se dit que tout allait bien se passer et reprit espoir pour la première fois depuis leur voyage. Kolio redevint lui même et les deux compagnons reprirent leur route confiants. Seulement, cela ne se passa pas comme prévu, ils recommencèrent à marcher à n'en plus finir et le froid saisissait Takias un peu plus chaque minute. La morsure de la glace et de l'eau semblait éteindre petit à petit le feu qui animait la vie de l'Elémentale du Feu et elle se figea lorsqu'elle les vu: les gardiens. Elle se retint de crier devant ces êtres surnaturels. Elle n'arrivait pas à dire si ils étaient bénéfiques ou maléfiques, leur être tout entier dégageait une aura magique monstrueuse qui terrorisait Takias rien qu'à les regarder et pourtant... l'épée qu'ils tenaient dans leur main droite attirait le regard et générait une sorte de bien être plus que mystérieux. Mais le mélange des deux était effroyable, et il semblait à Takias qu'une éternité avait duré du moment où elle avait posé les yeux sur eux, au moment où elle les avait ôter. Et lorsqu'enfin elle avait réussi cette dernière action, elle du mettre un temps fou pour se traîner hors de leur portée, hors de leur visages aveugles et de leurx plumes noires qui semblaient aussi tranchantes que des couteaux. Hors de la vue inexistante de ces choses qui attiraient la jeune Reine tout autant qu'elle la terrifiait. Mais l'Elémentale ne pouvait pas savoir, et Kolio non plus d'ailleurs, que le pire restait à venir: il se passa quelque chose entre la vue des gardiens et la fin de son supplice que personne ne saurait expliquer. La folie à l'état pur rongea la demoiselle jusqu'à l'os, jamais Takias n'avait ressenti cela. Un dérèglement total ou partiel de ses sens, il lui semblait entendre avec son nez et voir avec ses oreilles, les couleurs se mélangeaient dans ses yeux rouges, ou peut-être verts... voire même roses. Plus rien n'avait de sens, ni les cristaux bleus qui lui parlaient à travers les murs de glaces dans une langue que Takias ne pouvait pas comprendre, ni les flaques d'eau dans lesquelles elle se trainaient ou marchaient avec les mains, ni les créatures de ses rêves qui volaient autour d'elle. Et puis il y avait elle tout simplement: sa voix, ses yeux... ses mains qu'elle passaient dans ses cheveux gelés. Elle s'entendait crié, hurler en revoyant une flamme s'éteindre en elle. Etait-ce la flamme de sa vie? Ou celle de son don magique? Etait-ce son compagnon félin? Etait-ce? Tout simplement? La jeune femme hurlaits sans en comprendre la raison, elle se tordait d'une douleur mentale et physique et souhaitait partir... mais pour aller où? Peut-être rester alors... Mais pour faire quoi? Pour écouter les cristaux lui parler à tout jamais... Pour laisser la galce s'emparer d'elle, pour être dévoré par les Gardiens! Elle divaguait, elle criait encore et toujours et puis... et puis elle mourut... Elle abandonna toute volonté de vivre, elle laissa son esprit s'évader et rendant son dernier souffle une flamme lui vint à l'esprit, flamme de sa vie, de sa magie, de son être tout entier. La flamme c'était elle, pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, elle pu rapprocher quelque chose de concret à son existence.

    Elle se réveilla dans les bâtiments au début du désert de glace, bâtiments qu'il lui semblait avoir quitté il y avait mille ans de cela. Elle se tenait debout, bien droite dans sa chambre alloué, Kolio à ses côtés. Dans un même geste mécanique et encore mystérieux, Takias leva son bras droit et Kolio souleva sa patte droite: au creux de leur poignet ou de leur articulation avant scintillait une minuscule pierre bleu qui semblait leur murmurer quelques paroles obligeantes. Takias avala sa salive avec difficulté et se laissa tomber sur Kolio qu'elle serra de toutes se forces. Ensemble ils s'enflammèrent, il laissèrent leur magie renouvelée les réconforter dans une chaleur rassurante et Takias se dit qu'elle ne pourrait jamais oublier, même si elle le voulait. Cette pierre était là pour leur rappeler à tous deux ce qu'ils avaient vécu...


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Ven 03 Jan 2014, 17:26

Ton bateau fut amarré sur l’humble port que les survivants des glaces ont pu construire. Tu poses to pied sur le bois gelé du ponton, et suis les marin sur la cote. Tu sens le froid ce glisser en toi, comme une lame, il te déchire les poumons. Tu resserre les lourdes fourrures que tu as revêtues, même si tu y étais retissant. Il te semble à présent, que ces lieux sont aussi hostile a l’homme que tu la lu dans cette lettre. Tu ne voulais pas venir, mais tu as fini par céder. Cette lettre, envoyé par les chercheurs, elle à trouver en toi la curiosité. Assez pour te pousser à prendre ce foutu rafiot et te laisser mener au continent de glace. Tu suis les autres à la taverne de fortune des habitants du désert de glace, du moins de ceux dont la folie les as poussé à venir ce perdre ici. Tu te retrouves au milieu du groupe de chercheurs et de ceux engagé pour l’expédition. On te présente ton binôme. Tu sens qu’il y a quelque chose, quelque chose d’anormal. Pourquoi partir par binôme quand on peut partir en groupe, ce qui serait le plus sage. Tu ne cherches pas à laver la voix pour donner ton avis tu es là pour une chose simple, satisfaire ta curiosité, faire avancer la science et les recherches, rien de plus, rien de moins. Ton binôme ne semble pas très brave. Il tremble déjà comme une feuille. Peut-être est-ce le froid. Toi-même malgré ta puissance, tu sens que le froid t’affaibli, et tu sais que au-delà du petit village, le désert de glace est bien pire. Ton sac remplit de vivre et de tout ce qu’il faut pour survivre plusieurs jours, tu regardes les autres groupes ce disperser. Vous attendez que tous soit hors de vue. Simple, il semble qu’une tempête de neige sévit sans relâche sur ce no man’s land. Tu n’es pas rassuré, tout ça ne te dit rien, mais il est inévitable pour toi d’y aller maintenant.

Tu passes devant. Ton camarade te suit. Tu as la nette impression qu’il t’emboite le pas comme un animal est mené à l’abattoir, sans aucune envie. Tout le monde le sait, au-delà de la frontière, on ne trouve que la mort et la désolation. Rien qui ne puisse laisser de marbre un mortel, voir même n’importe quelle créature aussi puissante soit-elle. Tu le sens toi-même, à mesure que tes pas t’enfonce dans le désert, la magie te quitte, il ne te reste rien à par ta force. Ce n’est pas grand-chose ici. Entouré d’un blanc immaculé, tes yeux son douloureux, ta peau ne supporte pas le froid. Cette brulure dans tes poumons, sur son visage. Le gèle t’attaque. Le temps passe. Ton binôme s’affaiblit, il ralenti. Très vite, tu es forcé de le porter. Tu ne veux pas le laisser mourir ici. Tuer par le froid, la mort est atroce. Il te supplie, et tu ne peux lui promettre de le sauver, mais tu feras tout pour. Ton chemin semble te mener nulle part. Tu ne sais même pas où tu es, où tu vas. Cette expédition n’as pas de sens. Personne n’as dit où était la grotte, et toi tu erre a présent sur cette banquise, tes extrémité paralysé par le froid. La peur te gagne. Tu ne peux utiliser aucune magie, tu n’as aucun moyen de savoir où tu es. Tout espoir de retour en arrière te semble perdu. Depuis combien de temps marche-tu ? Depuis combien de temps es-tu perdu au milieu de nulle part ?

Tu trouves un endroit à l’abri du vent meurtrier pour poser ton binôme. Ses lèvres son bleu, son visage aussi blanc qu’un mort. Il n’est plus qu’un cadavre. Tu cherches son pouls mais il est trop tard. Alors tu te laisses tomber a coter de lui. Tu sens tes forces te quitter. L’abandon peut être. Tu sorti d’une de tes poches ta bouteille d’alcool. Le liquide glacer, mais la brulure dans ta gorge est bien réelle et te réchauffe dans un frisson de satisfaction. Le temps viens de partir, mais tu bois encore et sent tes paupières s’alourdir. Tu es fatigué d’avoir marché autant de temps. Tu lutte, mais malgré toute ta volonté, tu sens tes forces te quitter. Tu ne sais si c’est ton esprit qui te joue des tours, ou si cela est vrais, mais tu vois t’apparaitre la grotte. Elle est là, devant toi. Tu n’arrives pas à y croire, alors il faut que tu en sois sur. Qu’as-tu à perdre à présent seul et perdu ? Tu avances, tu te traine dans la tempête et tu entre enfin. Tes forces te revienne peut a peu, mais les parois de glace de la grotte ne te rassure pas pour autant.

Tu marches, intriguer, tu ne sais même pas ce que tu cherches. Une pierre, mais où ? Tu a beau continuer ton chemin encore et encore rien ne semble changer autour de toi. Pourtant lors ce que tu te retournes, l’entrée de la grotte te parait si loin qu’elle est trop loin pour que tu la distingue. Alors tu te diriges à nouveau vers le fond, du moins là où tu penses le trouver. Tu continues, et plus tu continues, plu tes ambitions disparaisse. Tu crois devenir fou. Tu crois que tu ne vas pas y arriver. Ton pas ce ralenti. A nouveau ta force s’estompe. Tu chute. Ta tête cogne le sol gelé de la grotte, puis plus rien. Le trou noir. A ton réveille tu te retrouveras dans un lit de l’auberge. Sur ta main, une pierre bleu incrusté te rappelant que tu n’as pas rêvé, ce cauchemar était bien réel.

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Ven 03 Jan 2014, 18:05


Cela faisait des jours qu’ils les voyaient passer et tous mourir les uns après les autres. Il aurait pu aller les chercher, mais cela lui aurait pris de l’énergie pour pas grand-chose. Après tous, ils ne semblaient pas vouloir l’être, on lui avait fait comprendre, alors chaque jour, assis à sa table, il les regardé partir pour ne jamais revenir. Zéleph ce fit servir sa soupe, comme d’habitude. Du ragout de baleine. Il n’aimait pas particulièrement cela, mais ici on ne pouvait pas faire son difficile, c’était certain que la carte n’était pas bien longue. Tant que les plats étaient chaud, c’était bien le principal. Encore une fois, il y eut ce groupe de chercheurs, ou d’expéditeur, il n’aurait su le dire. Ces idiots n’ayant pour leur vie aucune compassion. Il les voyait de moins en moins. Tous les fous étaient mort, il n’en resterait plu aucun, mais à force de les entendre parler de cette grotte Zéleph trouver sa curiosité piqué. Peut-être ce persuada-t-il assez que cela ne servait à rien de partir au-delà de la frontière de glace pour aller chercher cette pierre, mais bientôt il ressenti le besoin de savoir. Devait-il réellement y aller. Après tout, il n’y gagnerait rien. Ici, au chaud près de sa cheminer avec son ragout il était l’homme le plus heureux du monde, il n’avait pas besoin d’autre chose. Ce ne fut pourtant pas suffisant. Presque sans qu’il ne s’en aperçoive, il était debout, au milieu des quelques imbéciles étant venu jusque ici pour quelques sensations forte ou « pour la science. » Bien sûr dans le groupe, il ne passa pas inaperçu. La bête des glace voulait donc accompagner l’expédition après tant de temps a les avoir regardé l’air méprisant ?

On le pensait idiot, ne sachant pas parler la langue commune, alors on le mit avec un vieux chercheur ayant appris la culture réprouvé. Comme si cela était une race de barbare aux meurs intéressante a étudier. Zéleph estima la vie du vieil homme a quelques heures, tout au plus trois pour être totalement honnête. Chaque binôme partie de son côté. La seule directive était de trouver cette grotte si mystérieuse qui les intéresser temps. Zéleph connaissait un peut les alentours du village pour les avoir tant parcouru. Il n’avait jamais vue de grotte et imagina que si c’était le cas alors elle devait être bien plus loin. Il ouvrait la marche, son vieux chercheur sur ses traces, cherchant à communiquer avec lui dans sa langue, mais sa prononciation était horrible, si bien que s’en était presque insultant. L’homme était de bonne foi, mais cela fatiguer le réprouvé. Sur tout qu’il faisait des phrases qui n’avait aucun sens. Cela ne dura pas longtemps. Non seulement le réprouvé l’ignorait tellement que le vieux faisait une conversation à sens unique, mais en plus le froid glacial ne laisser aucune chance à l’homme de résisté.

La tempête était de plus en plus violente a mesure qu’ils s’enfoncer dans le sert de glace. Zéleph était couvert de lourde fourrure, jusqu’à sa tête en était protéger. Malgré cela il sentait le froid agresser sa peau. Zéleph ne se soucier aucunement de son binôme. S’il devait mourir pendant ce voyage tant pis. Après tout il était venu en connaissance de cause. Quand il tomba, le réprouvé su que c’était le moment. Il aurait tenu deux heures à marcher dans la neige. Ce retournant il le regarda un instant sans un mot, puis il finit malgré tout par s’approcher de lui et porté son corps dans un lieu moins dangereux. Le posant dans la neige, le chercheur était mort, son corps était gelé, il avait quitté ce monde. Lui fermant les yeux, il le laissa là, puis continua son chemin. Il ne savait plu ni où il était, ni où aller pour retrouver le village, alors sa seul option était de trouver cette grotte, que sa curiosité soit au moins assouvis. Ce fut peine perdu de croire qu’il y arriverait. Il eut l’impression à cet instant que la mort était proche. Il était fatiguer de marcher sans relâche, mais il savait que si il s’arrêter le froid l’envahirait et cela serrait le condamnerait à mort.

Sa force s’amenuisé. Il se sentait ralentir. Trébucher par fois. Il finit par tomber. Ses muscles étaient paralyser, il ne pouvait plu avancer et le gèle commença à l’envahir. Ses mains et ses pieds lui bruler. Il ferma les yeux, la sensation que le sommeille le gagner, comme si cela était une douce consolation. Entre ses cils gelés, il vit alors un mirage. L’entrés de la grotte, ou ce qui y ressemblé. Ne pouvant y croire, il resta là à la fixer quelques minutes, avant qu’il ne trouve le courage de ce hissé sur ses bras. Il se traina avec difficulté vers elle. A mesure qu’il approcher, elle ne disparaissait toujours pas alors l’espoir naquit en lui et son rythme s’accéléra le plus qu’il le pu. Quand il fut à l’extérieur, il se laissa choir. Ce reposant quelques minutes, il finit par retrouver ses forces, maintenant protégé du vent glacial du désert. Il se leva alors en s’aidant des parois de glaces. Le fond de la grotte semblait loin, mais à présent qu’il y était autant continué.

Il marcha, encore et encore, sans savoir où il aller, mais à présent il approcher du but et cela le pousser à continuer malgré tout. Il lui sembla qu’il n’avancer pas réellement, qu’il faisait du sur place. L’entré c’était pourtant éloigner, mais le fond ne s’approcher pas. Il continua, mais son esprit commença à divaguer. Il ne comprenait pas, n’arriver pas à penser, son cerveau comme prit par le froid. Il sombra alors, glissant contre la paroi, le souffle couper. Il se laissa aller, son corps ne répondant plu à l’appelle. Quand il rouvrit les yeux il était dans un lit de paille, le sien peut être, qu’en savait il ? Il ne s’aperçu pas de la petite pierre incrusté dans sur sa nuque.

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Sam 04 Jan 2014, 15:46

Bien sûr que ça sentait un peu le piège à cons, cette histoire. Pourquoi est-ce que des scientifiques auraient aussi soudainement eu besoin de péquenots lambda, sans distinction aucune, sur un continent aussi dangereux que le désert de glace ? Parce que décidément, c'était pas l'endroit idéal pour un pique-nique, ça je peux vous le garantir. Pourquoi faire venir autant de monde, sans véritable explication, s'il y avait pas une grosse embrouille là-dessous ? Non, vraiment, n'importe qui d'à peu près sensé se serait aperçu que ça puait les emmerdes à cent bornes à la ronde, cette histoire. À croire que je ne faisais pas partie des personnes sensées de ce monde, donc... Enfin, je m'étais posé des questions, évidemment, parce qu'il faut bien avouer que c'était carrément louche. Mais je n'ai rien de quelqu'un de raisonnable non plus, et les trucs suspects, c'est aussi intrigant. Alors, une fois de plus, j'avais totalement ignoré ce qu'aurait voulu le bon sens et je m'étais embarquée dans l'aventure. Et tant pis si je me retrouvais cobayes d'étranges expériences menées par des scientifiques véreux – même si ça fait vraiment pas envie, dit comme ça.

Comme souvent, j'avais du faire des pieds et des mains pour convaincre les braves gens chargés du 'recrutement' de me laisser embarquer. Visiblement, les scientifiques venus faire leur propagande pour embrigader des gens dans leur aventure chelou avaient quelques réticences à laisser une 'enfant' participer... Ce qui confirmait un peu mon hypothèse de piège à cons, quand même, mais bon. Après avoir une fois de plus réussi à persuader ces charmantes personnes que non, je n'avais pas douze ans, j'avais de nouveau grimpé à bord d'un navire pour faire route vers le continent des glaces – ma troisième fois... ça commençait à faire beaucoup pour un endroit à ce point dénué d'intérêt. Enfin, pas si dénué d'intérêt que ça, finalement, selon les scientifiques qui briefèrent rapidement la cargaison de volontaires arrivés en même temps que moi. Un truc nouveau avait été découvert, une grotte bizarre situé on ne savait trop où, qu'une seule personne avait eu l'occasion de voir jusqu'à présent. Personne savait exactement ce qu'il y a avait à l'intérieur, et nous étions visiblement là pour le découvrir, parce qu'évidemment plus il y avait de monde à chercher ce truc, plus les chances de tomber dessus étaient grandes. Et puis, plus on est de fous, plus on rit, il paraît... Quoique si l'on en croyait la tronche que tiraient les dignes érudits qui nous avaient conviés là, ça risquait de pas être si marrant que ça.

Bref, l'histoire n'avait pas traîné, on m'avait foutue en binôme avec July, l'une des scientifiques, une bélua tourterelle qui semblait être née pour faire la gueule – en même temps, ça se comprend, tout le monde l'appelait 'la grosse pigeonne', au campement. Quoi qu'il en soit, elle avait l'air moyennement enchantée de faire équipe avec moi, ce qui en soi ne tombait pas si mal puisque je n'en étais pas particulièrement ravie non plus. Pas que j'aie quoi que ce soit contre les pigeons, hein ; seulement, j'en étais au stade où je commençais à regretter réellement de m'être une fois de plus enfouie volontairement dans la m*rde jusqu'au cou. Parce que franchement, ça s'annonçait de plus en plus mal, cette histoire. En gros, fallait qu'on marche, malgré le froid, la fatigue et tout le reste, jusqu'à ce qu'on trouve la foutue grotte. Ou qu'on crève. Déjà, c'était pas tellement réjouissant, comme perspective. Et en plus de ça, j'avais le plaisir de faire équipe avec une bonne femme qui semblait bien décidée à ne pas m'adresser la parole, et qui avançait au pas de course, ne prenant que rarement la peine de vérifier si je suivais toujours – et j'avais du mal, je suis courte sur pattes, moi...

Mais finalement, ça n'avait pas duré bien longtemps. Allez savoir combien de temps on avait marché, une demi-journée, sans doute, peut-être plus... Je ne sentais plus vraiment mon corps, déjà, et j'avançais sans comprendre comment il était possible que mes jambes me portent encore. Sans doute que je n'aurais pas pu continuer beaucoup plus longtemps ; j'ai jamais été très endurante. Et puis, d'un seule coup, à force de foncer tête baissée comme une débile, July avait fini par se retrouver au fond d'une crevasse. Oui, dit comme ça, j'ai sans doute un peu l'air d'une brute sans cœur qui se fout du sort d'autrui... Mais comprenez-moi, ça avait été plutôt soudain, comme disparition. Avant même que j'aie eu le temps de hurler 'attention', ou un truc du genre, elle avait simplement disparu. J'avoue qu'au début, je n'avais que moyennement pigé ce qui venait de se passer... Puis j'avais vu la crevasse, et les les morceaux s'étaient assemblés dans ma tête. Alors j'étais restée là, immobile, figée devant le trou qui venait d'emporter ma partenaire de recherches, sans savoir quoi faire. J'avais essayé de l'appeler, savoir si elle était toujours vivante, mais rien ne m'avait répondu. J'aurais pu aller la chercher, en temps normal, peut-être ; mais mes réserves magiques semblaient s'être étrangement amenuisées, à tel point que je ne me sentais pas capable de me téléporter à l'intérieur de ce machin dont je ne connaissais même pas la profondeur. Et je n'aurais pas pu la soigner non plus, sans doute... Alors, je n'avais rien fait. J'avais simplement succombé à cette voix lâche qui me murmurait qu'il valait mieux rester en vie que risquer de mourir coincée dans un trou pour tenter de sauver une inconnue pour laquelle je ne pouvais sans doute plus rien faire. Peut-être bien que c'était la voix de ma raison, en définitive ; il n'empêche que je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir d'avoir si facilement renoncé à sauver une vie humaine.

Mais j'étais repartie. J'avais pas tellement le choix, de toute façon, si ? Impossible pour moi de faire demi-tour, il avait suffi que nous perdions de vue le campement pour que je me retrouve totalement paumée... Faut dire que je ne m'attendais pas vraiment à ce que les choses se passent comme ça, en fait. J'aurais peut-être un peu plus fait gaffe à la direction que nous prenions si j'avais su que ma coéquipière crèverait de manière aussi stupide. Alors j'avais continué à avancer, tout droit, sans m'arrêter, oscillant entre le désespoir, le remords et la culpabilité. A ce stade, je n'étais plus vraiment certaine d'avoir une chance de m'en sortir. Je n'avais fait que suivre la bélua, qui n'avait même pas prit la peine de m'expliquer la direction qu'il fallait suivre pour espérer tomber sur le mystérieux machin. m*rde, personne n'avait prit le temps de me l'expliquer, maintenant que j'y pensais. Un peu comme si c'était accessoire, comme truc, quoi. 'Ouais, tu dois chercher un machin dans un désert glacé tout moisi, t'as de grandes chances de crever de froid ou de tomber dans une put*i* de crevasse, mais bon comme par contre c'est un peu trop simple on va pas te dire où est le truc que t'es censée trouver.' Merci beaucoup, les gars. Bon, après, sans doute que July n'était pas censée mourir au bout de même pas une journée de recherches... Ni même censée mourir du tout, en fait. Enfin, il allait bien falloir faire avec, de toute façon – enfin, faire sans, plutôt. Donc, j'avais continué, droit devant – quoique vu que rien ne ressemblait plus à un bout de glace qu'un autre bout de glace, je n'étais pas totalement certaine non plus d'avancer en ligne droite -, tentant de ne pas tenir compte de mes forces qui s'épuisaient petit à petit. M'arrêter n'aurait rien changé, de toute manière ; et j'avais moins de chances de geler sur place si je ne restais pas immobile.

Allez savoir combien de temps j'avais avancé ainsi, je n'en ai aucune idée moi-même. Peut-être cinq heures, peut-être dix minutes... Les secondes se ressemblaient tant qu'elles semblaient ne plus s'écouler. Mes sensations physiques semblaient avoir toutes plus ou moins disparu, et j'avais l'impression que même le froid ne m'atteignait plus à présent. Je sentais pourtant l'air glacé pénétrer ma peau, je sentais les larmes de douleur qui gelaient près de mes yeux avant même d'avoir eu le temps de couler, sans que je ne parvienne à trouver la force de lever une main pour les essuyer. Je ne m'explique pas comment il pouvait être possible que mes jambes me portent encore. Mais ça non plus, ça ne dura pas éternellement ; et je finis par me retrouver à genoux sur la glace, incapable de faire un pas de plus. Incapable même de parvenir à réaliser que j'étais bel et bien en train de crever toute seule comme une conne, pour la raison la plus stupide qui soit.

Et finalement, j'eus la présence d'esprit de lever le nez, pour découvrir la grotte que nous avions désespérément cherchée. Franchement, le machin qui n'apparaît qu'une fois que la situation semble désespérée, style 'retournement de dernière minute, fin et heureuse et tout le bordel', c'était quand même un peu gros. Mais étrangement, je ne me posai pas vraiment la question sur le moment. Je rampai comme je le pus – heureusement que personne ne me voyait, je ressemblais probablement à un asticot à moitié crevé – jusqu'à la caverne et me traînai à l'intérieur, jusqu'à ce que la sensation de froid s'estompe, et là, seulement là, je m'accordais le luxe d'un évanouissement.

Et sans doute que je dus rester inconsciente un bon moment, parce que je me sentais quand même vachement mieux lorsque je revins à moi. Genre fraîche et dispose, si l'on omet le fait que je venais quand même de pioncer sur de la caillasse et que j'avais un peu mal partout. Mais globalement, ça allait bien. Et à partir de là, j'avais deux choix : faire demi-tour, me reperdre et très probablement mourir toute seule dans ce foutu désert sans fin, ou bien tenter d'explorer cette grotte bizarroïde aux parois pleines de petits cailloux qui brillent. Sachant qu'en restant là, je risquais fort de finir par mourir de faim, ou d'autre chose, mais que je tiendrais sans doute plus longtemps qu'en m'aventurant de nouveau sur la glace. Et puis, crever en satisfaisant sa curiosité, c'est plus classe que mourir paumée dans le désert parce qu'on a pas réussi à retrouver le chemin... Et moins désagréable aussi, sans doute. Alors, puisque je tenais de nouveau plus ou moins sur mes jambes, je m'étais mise en route vers les profondeurs de la grotte, histoire de peut-être éventuellement y découvrir un truc incroyable qui me permettrait de rentrer chez moi sans avoir à user de ma magie, que le désert semblait presque réduire à néant.

Mais je ne trouvai rien qui s'approchait de ça. Je ne trouvai rien du tout, en fait ; et, au fur et à mesure que j'avançais, j'avais de plus en plus la sensation que l'endroit était en train de se foutre de ma gueule. J'étais pas déjà passée par là, par hasard ? Chaque nouvelle partie de la caverne que je découvrais me semblait être à la fois absolument identique et totalement différente des autres. Et puis, le temps passait pas... Un peu comme si j'avais été condamnée à revivre les trois mêmes minutes, découvrant sans cesse un endroit que je connaissais pourtant déjà. Et je n'aurais su dire si c'était moi qui délirait ou bel et bien l'endroit qui me piégeait... Quoique c'était peut-être un peu des deux. Je fus cependant bien forcée d'admettre que je n'avais pas fait du sur-place pendant le temps indéterminé qui s'était écoulé depuis que je m'étais mis en marche lorsque je passais devant de qui semblait plus ou moins être des cadavres de mecs gelés, que je n'avais jusqu'alors pas croisés. Ouais, parce que c'est pas le genre de types qu'on a tendance à oublier, en fait. m*rde, qu'est-ce qu'ils étaient flippants... Pas qu'ils aient vraiment l'air particulièrement méchants en soi, hein. Ils étaient juste un petit peu mutilés et déformés, et ça foutait les jetons. Oui, c'est pas bien de se moquer des handicapés, je sais...

C'est à partir de là que tout commença à vraiment devenir très, très chelou. D'abord, tout devint noir. Il faisait pas particulièrement clair jusque-là, mais disons que les pierres des murs me permettaient plus ou moins de voir où je posais les pieds. Là, l'obscurité totale, un peu comme si j'étais devenue aveugle. Et puis soudain, une main qui me choppe le bras, la lumière qui se rallume – me demandez pas comment c'est possible, me semble pas qu'il y avait un interrupteur – et mon père, juste devant moi, qui me tient toujours le bras et qui sourit. A la limite, même si à ce moment-là j'avais pas encore assez perdu la boule pour croire que c'était la réalité vraie, ça aurait presque pu me faire plaisir de le revoir, même en vision bizarre. Presque, parce qu'il était plus en mode cadavre en décomposition, le paternel, en fait – après, style, un ou deux mois au fond d'une tombe, voyez. Je sentais même l'odeur. Il ressemblait pas vraiment à mon père, en réalité – bon, il était à moitié bouffé par les asticots, vous me direz - , alors allez savoir comment je m'étais foutu dans le crâne que c'était lui. Il ne pouvait simplement pas en être autrement, c'est tout. Son sourire avait fini par disparaître de son visage répugnant et il s'était approché de moi un peu plus, finissant par me murmurer au creux de l'oreille cette chose que j'aurais aimé ne jamais entendre, ne jamais avoir à envisager d'une quelconque manière. 'C'est ta faute'. Pas la peine de préciser quoi que ce soit, je savais parfaitement de quoi il retournait. J'avais voulu penser que ma mère était responsable de sa mort, je n'avais pas eu envie de chercher plus loin. Pas eu envie de voir que je n'avais fait que le rendre malheureux, au même titre que ma mère, et que sans doute mon indifférence vis-à-vis de son affection à faire de lui l'homme malheureux qu'il avait été jusqu'à sa mort. Je n'avais pas grand-chose à voir avec sa mort, certes... Mais être plus attentionnée aurait peut-être permit de l'éviter. Du moins était-ce ce que je m'étais toujours reproché, sans pour autant souhaiter le voir en face. Et voilà qu'un cadavre me l'annonçait de but en blanc... De quoi perdre définitivement la boule.

- Non, avais-je murmuré. Non, non, non, non...

Sans doute que j'aurais pu continuer à causer toute seule, si une autre silhouette n'était pas venue se joindre à celle de mon père. Ma mère... Bien évidemment, ça aurait été dommage. Et elle aussi ne semblait être là que pour me répéter ces quatre mots qui peu à peu, tandis que leurs deux voix entremêlées les martelaient sans fin, finirent par me rendre complètement dingue. Je n'essayais plus d'avancer, et j'avais fini par me laisser tomber au sol, la tête entre les bras, tentant de toute mes forces de ne plus les entendre. Mais, puisque visiblement ils étaient dans mon esprit, c'était compliqué. D'autres voix s'étaient ajoutées petit à petit, celles de mon frère, 'd'amis' de la famille, celle que July, que j'avais abandonnée à son sort, celle de gens que je ne connaissais même pas, mais qui m'en voulaient quand même de n'avoir rien pu faire pour eux. Alors je m'étais mise à hurler, sans m'arrêter, à m'en arracher les cordes vocales, espérant les faire taire. Ça ne marchait pas terriblement bien, à vrai dire, mais je continuais, tout comme j'avais continué à marcher dans le froid alors que je me pensais morte par avance. Mais, cette fois, aucun miracle ne survint ; j'eus beau me déchirer la voix, les visions ne cessèrent pas. Et, lorsque je ne parvins plus à émettre le moindre son et que je me fus suffisamment épuisée à gesticuler dans tous les sens pour tenter de me débarrasser de ces étranges fantômes, assez cogné la tête contre la roche pour tenter de les faire sortir de ma tête, je finis par perdre une nouvelle fois connaissance.

'Ben le voilà, ton miracle', pensai-je en ouvrant les yeux. Je n'étais plus dans la grotte, plus trace du cadavre de mon père, du reste de la famille ni des autres. J'étais allongée dans un lit, au sein de ce qui semblait être un genre d'infirmerie. Et il y avait un type qui faisait je ne savais trop quoi pas très loin, et qui ne semblait pas avoir capté que j'étais revenue à moi. J'ouvris la bouche avec l'idée de lui signifier que j'étais de retour dans le monde des vivants, mais aucun son ne sortit de ma gorge enrouée. Visiblement, ma voix faisait la gueule... Ce qui prouvait que je n'avais pas rêvé ce qui s'était passé un peu – ou beaucoup, j'en savais rien – plus tôt. Enfin, il y avait sans doute une grande part d'hallucinations dans ce qui était survenu là-bas, mais j'avais bel et bien hurlé à m'en arracher les poumons. Avec un soupir, je choppais donc le bras du docteur – ben ouais, faut être docteur pour vadrouiller dans une infirmerie, selon moi – et lui désignai mon cou, avec un regard style 'file-moi direct du sirop pour la toux ou je te crame ta gueule'. Convaincu ou pas, il posa sa main sur ma gorge et y influa un peu d'énergie magique – mais vraiment un peu, genre le minimum syndical - , me permettant ainsi de retrouver plus ou moins l'usage de la parole – et accessoirement, de lui demander quelques explications. Soit-disant, j'étais réapparue allez savoir comment juste à côté de la tente de soin, en moyennement bon état selon lui, et avec en prime une petite surprise pas prévue apparue par on ne savait quel mystère. Au début, le type avait l'air de pas trop savoir si c'était normal ou non, mais il m'avait informé dans le doute. Autant vous dire que quand j'avais découvert que j'avais un espèce de mini-cristal bleu – qui ressemblait pas mal à ceux de la grotte, soit dit en passant – au beau milieu de la plante du pied, j'avais été pas qu'un peu surprise. m*rde, c'était quand même un peu étrange – voire limite effrayant – de se voir offrir un 'souvenir' de la part d'un lieu pareil... Et puis, qu'est-ce qui lui avait prit, à ce toubib, d'inspecter mes dessous de pieds, spontanément, comme ça ? Bon, c'était probablement pas la question la plus primordiale du moment, mais quand même ; en tant que docteur, il devait bien avoir autre chose à foutre qu'inspecter les plantes de pieds des gens. Je gardai cependant ma remarque pour moi et me contentai de me contorsionner une nouvelle fois pour apercevoir le petit machin bleu qui brillait au creux de ma peau.

- Wah, murmurai-je de ma voix toujours enrouée, c'est quand même un peu la classe. Quoique ça aurait été carrément mieux sur mon poignet, ou un truc dans l'genre... J'aurais pu frimer, au moins.

Je gloussai, la tête toujours à moitié tordue pour apercevoir le cristal minuscule. Mieux valait oublier ce qu'il s'était passé dans le désert, puis dans la grotte. Mieux valait que je ne conserve que le côté marrant et absurde de la chose dans mes souvenirs. Comme c'était souvent le cas.


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Dim 05 Jan 2014, 18:12

L'instinct, c'était ce qui l'avait poussé dans le cœur du désert de glace. C'était pour cela qu'elle marchait depuis quelques temps avec cet être terriblement ennuyeux qu'était son partenaire. Elle l'aurait bien accueilli dans son antre mais il faisait bien trop froid. De ce fait, elle était obligée de subir ses bavardages incessants. Agacée, elle finit par sortir son épée de sa canne, la plantant dans le cœur de cet impertinent qui osait lui parler comme s'ils avaient vécu des moments intimes ensembles. Pensait-il qu'elle s'intéressait à sa pauvre existence ? Non, pas le moins du monde. En réalité, peu d'individus comptaient pour elle, elle les utilisait, les manipulait, mais il n'y en avait réellement qu'un qui méritait toute son attention. Et depuis que le trône des génies ne lui appartenait plus, elle était entrée dans une colère folle. Elle n'était pas revenue d'entre les morts pour se retrouver devant un échiquier vide d'adversaire. Pour qui ce génie se prenait-il ? S'il était encore génie. Elle soupira alors que le cadavre tombait au sol. Celui-ci, ce n'était pas le froid qui l'avait tué, mais, de toute manière, il n'aurait pas survécu bien longtemps. Dire qu'il avait eu la force de parler malgré tout. Elle soupira de nouveau, sentant le froid la mordre malgré l'épaisse couche de vêtements qu'elle avait sur le dos. Généralement, elle avait toujours plutôt chaud, à cause de l'alcool ou à cause de ses activités ayant trait à la luxure. Mais ici, dans ce désert de glace d'où peu d'individus ressortaient vivants, elle n'était plus la même que normalement. Elle jouait un jeu, c'était un fait, avec tout le monde, dans toutes les situations. Néanmoins, Mitsuko était loin d'être une idiote avide de chair. Non, elle n'était pas cette femme qu'elle montrait aux yeux du monde et ceux qui la pensaient ainsi se trompaient lourdement. Elle avait des projets, de noirs projets. Néanmoins, pour cela, il lui fallait des alliés. Elle se sentait tellement liée à Naram, c'était quelque chose qu'elle ne pouvait décrire. Lui seul avait su percer à jour les secrets de son cœur. Et elle espérait qu'il en était encore capable, qu'il en avait encore la volonté. Vivre dans un monde vide de sa présence serait sans doute bien trop dur pour la jeune femme. Il était ce souffle qui lui donnait envie de faire de grandes choses, ils avaient tellement partagé et elle voulait encore avoir le plaisir de faire plier genoux à ses côtés. Oh bien sûr, elle rêvait aussi de le voir dépendant de sa présence comme par le passé, ce passé où il avait été son génie, mais comment savoir ce que réservait l'avenir ?

Mitsuko pensait pour ne pas sentir la morsure du froid et, justement, si elle ne la sentait pas c'est parce que le froid était vicieux, dangereux, plus qu'elle dans cet environnement glacial. Elle n'était plus rien, vide de sa puissance d'antan et elle le sut quand ses genoux plièrent sous le poids de son corps, celui-ci tombant dans la neige. Son instinct ne la trompait jamais pourtant et elle refusait de mourir ici. Relevant les yeux au prix d'un effort conséquent, elle regarda devant elle, l'espoir revenant hanter son être. La grotte. Elle avait trouvé la grotte. Se relevant au prix d'un effort considérable, ne sentant plus ses articulations, elle finit tout de même par réussir à marcher jusqu'à l’orifice creusé là depuis des siècles et des siècles sans doute. Une fois à l'intérieur, elle reprit des forces, commençant à avancer. Il n'y avait que cela à faire. Peut-être trouverait-elle des créatures vivantes à l'intérieur, des créatures avec lesquelles elle pourrait faire le chemin du retour, du moins, un bout, si elle ne se lassait pas de leur compagnie avant. En attendant, repartir d'ici seule ne semblait pas être une possibilité. Elle n'avait pas peur, elle n'avait pas peur de la mort, mais elle n'avait pas décidé de lui sourire, pas encore. Pour cette femme, la mort viendrait quant elle l'aurait décidé. Pas autrement et, surtout, pas ici.

Pourtant au fur et à mesure de sa marche, elle sentait la présence d'une vieille amie peser sur son esprit. Son amie la folie, un jeu dans lequel elle s'était cachée durant des années. Le jeu de la folie, le jeu qui lui permettait de faire tout ce dont elle était capable. Puis, elle croisa le premier, une sorte de créature étrange, inexistante sur les terres du Yin et du Yang. Une créature qu'elle n'avait jamais vu et qui pourtant, n'était pas si difforme que cela. C'était juste... différent. Et puis, son esprit partit, ailleurs, quelque part. Elle se voyait voguer sur un océan calme, au bord d'un navire avec cet homme qu'elle recherchait depuis des siècles. Vaincre la mort pour le retrouver, voilà qui n'était pas commun. Avait-il conscience de tout ce qu'elle était prête à donner pour lui ? Elle trouvait cela étrange, tellement étrange. Comment avait-elle pu en arriver là ? C'était comme si dans son cœur aride, où rien ne poussait, il y avait toujours eu une place pour cet homme. Elle se sentit défaillir, par le froid, par cette étrange sensation de ne pas détenir la vérité. C'était comme s'il manquait des pièces au puzzle. Elle sentit à peine son corps heurter la paroi de la grotte, sombrant dans une sorte de sommeil. Elle sentait la fin et, pourtant, son instinct lui dictait que ce n'était que le début.

Lorsqu'elle se réveilla, Mitsuko était allongée dans un lit, l'aubergiste qui avait ouvert au commencement du désert de glace n'étant pas étonné le moins du monde quand elle descendit dans la salle principale. Elle repartie par le premier bateau, sentant quelque chose de nouveau, quelque chose qui ne lui disait rien de bon. Elle ne savait pas encore, elle n'en était pas encore consciente mais la pierre qui s'était incrustée dans sa peau lui sauverait sans doute la vie.

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Dim 05 Jan 2014, 21:01



Ça n'avait pas été évident de la convaincre que je voulais me rendre ici toute seule, enfin accompagnée d'Ielenia qui étrangement ne me quittait plus depuis quelque temps. Mais j'avais enfin réussi à lui faire comprendre que partir seul sur ce continent allait me permettre de me ressourcer un peu et que ça allait me faire le plus grand bien. Il avait quand même tenu à m'accompagnée jusqu'au port qui venait d'être construit sur ce nouveau continent.
Ce continent pratiquement couvert de glace... je me demandais comment nous avions fait pour ne jamais le découvrir avant ces derniers mois. Est-ce qu'une magie en particulier permettait de le camoufler ? Si c'était bien le cas, elle était puissante, car ça restait un continent qui à première vue restait assez vaste.

— Madame, vous êtes certaine de vouloir participer à cette expédition, elle semble assez risquée et puis, vous ne pourrez pas utiliser votre magie, ni vos ailes, vous devez d'ailleurs commencer à ressentir son influence non ?
— je sais, mais j'ai été humaine avant et être privée de magie me permettra de me souvenir de celle que j'ai été. Le seul truc qui va me manquer c'est de t'entendre ma belle.      

Ielenia avait posé ses yeux sur moi, n'entendant rien je compris qu'effectivement ma magie m'était déjà interdite, mais bon, on avait toujours su comminuquer avant cela, pourquoi est-ce que ça changerait aujourd'hui ? Je ne voulais pas commencer à m'arrêter à ces détails et puis effectivement pour moi c'était comme un retour aux sources, à celle que j'ai été dans mon jeune âge.

— Nydelia, reste quand même prudente, j'en reviens pas que je te laisse faire, c'est dangereux, on ne sait même pas vraiment en quoi elle consiste.
— Je prenais ce genre de risque avant de devenir reine, peux être même des plus dangereuses, alors t'n’en fais pas. Et puis je croyais que le débat était clos.      

On débarquaient alors tout les deux et lui se dirigeaient vers l'auberge en ronchonnant quelque peu, quelque part j'étais désolée de faire ma tête de mule pour le coup, mais bon, j'estimais ne pas avoir trop le choix.
Je me dirigeais alors vers l'endroit que m'avais conseiller le capitaine pour trouver les personnes qui contaient s'en aller, certaine commençais a partir, d'autre attendait. Il y en avait même qui faisait demi-tour. Une autre personne finit alors par s'approcher de moi.

— Escusez moi jeune demoiselle, êtes vous là pour partir en expédition.
— oui, mais j'aimerais en savoir un peu plus avant si c'est possible.      
— Bien évidement, je vais demande a votre binôme de tout vous expliquer. Heu... la louve vous accompagne ?
— ça poserait un problème ?      
— Hum... je suppose que non, venez avec moi.

Il me conduisit alors vers un homme qui terminait de préparée son sac, quand il nous entendit arriver, il leva alors la tête et me dévisageais quelque instant avant d'écoutée ce que l'autre avait a lui dire.

— Je voie, ben que direz-vous que je vous explique tout ce la en route ? Je suppose que vous êtes prête ?

On avait alors commencé a marcher dans ce désert gelé, j'avais pour finir demander a Ielenia de rester avec Kahel, j'avais peur au niveau de ses pattes et même si je compris que ça ne lui plaisait pas, elle finit par acceptée. Il commençait alors à m'expliquer que nous devions trouver une grotte, mais que personne ne savait vraiment où elle était, c'était pour ça que nous étions aussi nombreux à partir. Ils voulaient savoir ce qu'elle cachait et espéraient en apprendre plus sur le continent lui-même.
Mais au fils du temps, la marche devenait compliquer, nos forces nous quittaient rapidement et même si j'avais été habituée au froid, celui de ces terres n'était en rien comparable à ce que je connaissais.

— Nydelia, je... je suis désolée, mais je dois vous laissée.

Sans criée gare, le scientifique avait commencé a courir, enfin comme il le pouvait, cependant, bien que j'eu essayer de le rattraper, jamais je ne réussit. Je finis par m'assoir dans la neige, comprenant que jamais je ne saurais retrouver mon chemin sans lui. Le froid engourdissait mes sens et mes membres et pourtant, alors que je luttais contre le sommeil, je la vis, cette fameuse grotte qui se trouvait devant moi.
J'avançais alors dans sa direction, une fois arriver, je m'appuyais sur les murs pour essayer de rester debout et je continuais tant bien que mal. Heureusement, le temps semblait plus clément, le froid ne semblait plus vraiment m'atteindre, je continuais donc ma route pour finir par tombée sur d'étrange statue de glace, elles me faisaient froide dans le dos et je préférais continuer rapidement mon chemin.
Mais au fils du temps, je ne savais pas vraiment depuis combien de temps j'étais ici, est ce que ça faisait une heure. Une journée ? Je ne savais même plus vraiment pourquoi je me retrouvais dans un tel endroit. De temps en temps, je voyais certaines personnes de mon passée, de mon présent, mais je ne pouvais les touchée, tous me tournaient le dos et disparaissaient comme des nuages de fumée. Je ne comprenais plus rien, qu'est ce qu'il se passait ? Des voix commencèrent a ce faire entendre, mais c'était comme si elle venait de l'intérieur de moi, mettant une main sur ma tête, je continuais mon chemin, mais ma vision se troublait sans que je ne comprenne pourquoi, je n'avais pourtant pas eu l'impression de continuer a me fatiguer a l'extrême, enfin pas plus rapidement que j'aurais du.
Je me laissais glisser alors contre un mur, je voulais souffler un peu, mais quelque instant âpres, le trou noir, je ne vis plus rien, les bruits déjà rares c'était tu et je sombrais dans l'inconscience.

— Nydelia reveille toi bon sang, Nydelia?

J'entrouvris alors les yeux pour voir sahel au-dessus de moi, un poids attira mon attention et je remarquais qu'ielenia était couchée sur moi, certainement pour me tenir chaud.

— Mais qu'est-ce qui c'est passé, tu es revenu tout seul ? Où est le scientifique qui est parti avec toi ?
— comment suis je revenue ici ? Le scientifique est parti avant moi, je le croyais rentré.      
— Désolée, ce n'est pas le cas, j'espère qu'il va bien. Mais est-ce que tu peux m'expliquer ceci ?

Il prit alors ma main droit où je vis un cristal bleu, avec la gauche je passais ma main dessus, ne comprenant pas, j'essayais de l'enlever, mais il était maintenant incrusté dans ma chair.

— Je n’y comprends rien...      
— Bonne allée repose toi, on en parlera plus tard.

Je jouais alors quelque instant avec les reflets du cristal avant de me relever, je voulais retourner chez moi.
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Dim 05 Jan 2014, 21:55

Le vent hurlait dans la nuit. Il criait sa peine, sa honte, son désespoir, il mugissait sa tristesse, sa colère et sa rancœur. Il n'était pas chantant cette nuit-là, aucune note de musique ne s'échappait de sa course ; il était rude et fort, il happait la vie et balayait l'espoir. Ce n'était pas cette brise légère que l'on pouvait rencontrer sur le continent naturel ou celui du matin calme ; c'était un souffle de tempête qui griffait la moindre parcelle de peau laissée à découvert. C'était à cause de celui-ci - et parce que l'on l'avait prévenu - qu'Elros était emmitouflé dans un épais manteau fait de fourrure et de cuir, la capuche rabattue sur son visage fermé. Désormais, le navire devait être très proche du continent des glaces. Placé à sa poupe, il gardait les yeux rivés sur l'eau sombre. L'écume blanche se brisait avec fracas contre la coque du navire, disparaissant dans l'océan noir, comme si toute bonté en ce lieu devait être annihilée. “ Hé toi ! ” Une voix dans son dos. Celle d'un des membres de l'équipage. Tous des rustres ; jamais une politesse, jamais un mot courtois, c'était à peine s'ils s'abaissaient à dire bonjour. Il se retourna et répliqua sur le même ton: “ Quoi ? ” - “ On est arrivés ; le docteur Draide te demande. ” - “ Où est-il ? ” Le marin lui désigna d'un signe de tête un homme enveloppé dans une épaisse cape noire, près de la cabine du capitaine. Le Vampire se dirigea vers lui. “ Il fait extrêmement froid... ” commença l'homme. “ Ça doit être pour ça qu'on l'appelle le continent des glaces. ”

Une fois à quai, c'est-à-dire sur la glace, les deux hommes se mirent rapidement en marche, en silence. Elros n'avait pas envie de parler. Depuis peu, il était revenu du futur, et il ressassait ce qu'il avait appris. Son avenir était sombre. Il était devenu fou, et cette folie l'avait conduit à tuer sa sœur. Il avait perdu ce qu'il avait de plus cher au monde ; sa femme et ses enfants. Son aliénation les avait fait fuir. Et puis quoi, il avait eu des enfants ! Aurait-il imaginé cela un jour ? Son futur pouvait-il encore être déjoué ? Il avait l'espoir que oui, autrement les Maîtres du Temps n'auraient pas pris la peine de lui faire faire ce voyage, n'est-ce pas ? Ses pas crissant sur la neige berçaient son esprit, le plongeant au plus profond de ses pensées. Une femme... Rhan, son frère, avait refusé de lui donner son nom. Il avait dit que c'était inutile, que ça aurait eu un impact sur les temps à venir, sur ses choix futurs, une fois qu'il serait retourné dans le “ présent ”. Il avait simplement laissé entendre qu'Elros ne l'avait jamais aimé comme l'on s'attache à une véritable amante. C'était plus une amie, une confidente, une épaule sur laquelle se reposer... quelqu'un sur qui compter.

S'il s'était embarqué dans cette expédition, c'était surtout pour s'éloigner de la civilisation, se retrouver seul avec lui-même durant un moment. Certes, un scientifique l'accompagnait - ou plutôt était-ce l'inverse ? - mais il avait rapidement compris que le  Vampire n'était pas disposé à discuter avec lui, ni à converser tout court. Enfin, il avait besoin de réfléchir, de penser au point de souffrir de maux de tête abominables. Ce futur... le souhaitait-il ? C'est-à-dire que s'il le désirait, il pouvait se débrouiller pour mourir, changer de peau, embrasser un destin tout autre que celui auquel il était prédestiné. Tout était encore possible, dans le fond... Obsédé par ses réflexions et le cours qu'elle prenait, Elros entendit à peine son compagnon s'affaisser dans la neige. Il se tourna pour le découvrir, étendu, les yeux déjà fermés. Il s'arrête. S'approchant, il s'accroupit et posa une main sur son épaule. “ Eh. ” Le silence fut la seule réponse. La vie l'avait quitté. Il plissa les yeux puis se redressa. La mort vous cueille si rapidement... Il était impossible de la voir venir.

Le vampire regarda autour de lui. Où devait-il aller, déjà ? Son esprit embrumé lui interdisait désormais tout raisonnement logique. Trouver... une maison. Oui, un endroit où s'abriter... vite. Le froid le congelait, le vent le balançait d'un côté ou d'un autre, et la neige mordait sa figure. “ Poussez-vous, poussez-vous... partez ! ” Il donna un coup de poing dans l'air, et il manqua de tomber. Il tituba sur quelques mètres, puis se redressa. Tout droit... Avancer tout droit. Ne pas s'arrêter. L'arrêt signifierait la mort. L'arrêt de tout. Soudain, une douce lumière apparut. Pressé de la rejoindre, l'homme courut faiblement sur quelques mètres, avant de s'écrouler à l'entrée de ce qui semblait être... une grotte. Sur le dos, il observa le plafond. Il était d'un noir aussi profond que la nuit, mais parcourut de cristaux bleus qui illuminaient l'endroit. Recouvrant peu à peu ses forces, le Vampire se releva et reprit sa marche. Maintenant, ça lui revenait. C'était cette grotte que cherchait le scientifique. Pourquoi ? Il le lui avait dit, mais il avait totalement oublié. A défaut de savoir ce qu'elle pouvait contenir de précieux, il se dit qu'elle menait peut-être à une sortie, un débouché sur un endroit chaleureux...

Il marcha encore longtemps, avant d'arriver devant deux êtres... étranges. Grands, minces, leurs yeux étaient bandés, et à leur bras gauche pendaient trois longues plumes de jais. Ils ne dirent rien au passage d'Elros, qui continua sa route sans rien leur demander. Puis des voix se firent entendre. “ Ohhh, belle nuit... ” Des chants. Ancestraux ? Récents ? Futuristes ? Qu'en sait-il ? Il regarde autour de lui. Il ne verra personne. Puis il avancera, encore. C'est alors qu'il tomba sur un homme et une femme, qui se tiendront par la main. Ils le regardent, ils souriaient. Oh, il se rappelle de ses sourires, il s'en rappelait et il s'en rappellera. Ils sont inoubliables. “ Elros, mon chéri... Ne nous oublie pas. Jamais. ” “ P-Promis... ” Il essaierait... Il y arrive. Il y arrivera. Arriverait. Sans doute. De toute manière, viendrait un jour où il se souviendrait. Rhan l'avait dit. Rhan le dirait. Le savoir... n'était pas éternel. La mémoire, non plus. Et la vie, encore moins. La mort viendrait l'attraper, un beau jour. Ou peut-être un jour laid. Quoi ? Les jours peuvent être laids. Tout n'était pas beau. Il pouvait... oh, une autre lumière. Blanche. Il meurt. Était-il en train de mourir ? Il y avait comme une forme devant cette lumière... C'est une femme. Elle est très belle. Enfin, elle en aura l'air. Il ne voyait pas son visage. Un vertige le prit, et il trébucha, tombant à genoux devant la créature. “ Rien n'est éternel, c'est vrai. Mais tout n'est pas éphémère... ” murmura-t-il. Il ne saisit pas tout le sens de ces paroles. Il se contente d'hocher la tête. Puis il s'effondre, vraiment. Sa peau rejoindra le sol, et ses yeux se fermeront. Il est épuisé... Il veut dormir.

Lorsqu'Elros se réveilla, il faisait encore nuit. Ou déjà. Combien de temps avait-il dormi ? Il se redressa et observa autour de lui. Une chambre... Certainement était-il dans une auberge. Un violent mal le saisit, et il porta la main à sa tête. Cependant, il interrompit son geste. Qu'était-ce, là, cette pierre bleue lumineuse ? Elle lui rappelait vaguement quelque chose, mais ses souvenirs étaient encore flous... Une grotte, quelques voix, peut-être des gens, et des cristaux... Oui. Il fallait qu'il rentrât. Le prochain navire serait le bon.

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Dim 05 Jan 2014, 22:21

Kyo n'avait pas encore une maison, un doux foyer, où laissait ses compagnons quand il devait remplir une mission seul. Et il en avait pourtant bien besoin en cet instant précis au vu de la nouvelle et surprenante aventure qui l'attendait.

En effet, il avait vu une annonce dans le journal du jour concernant une recherche de civils pour une expérience scientifique :

« A l'attention de tous ceux qui souhaiterait apporter leur contribution à la science. Un membre de la communauté scientifique à découvert un nouveau lieu sur le Continent des Glaces mais n'a pu nous rapporter que trop peu d'informations. Nous souhaiterions donc y retourner avec des personnes ne possédant pas nos connaissances scientifiques pour une vision plus large de ce lieu. Donc si vous souhaitez nous aider, nous vous attendrons donc là où commence le Désert de Glace ne pouvant attendre trop longtemps. Les binômes se feront sur place et se lanceront dans l'exploration de ce nouveau lieu dès qu'ils seront formés.

Nous vous remercions d'avance pour votre aide. »

Le paladin noir ne voyait pas pour lui l'intérêt de participer à cette découverte. Mais il savait parfaitement qu'il y aurait automatiquement des scientifiques ne pouvant que mal protéger leur vie et donc auraient besoin de protection. L'annonce parlait de binôme, il ne pourrait donc protéger qu'un seul scientifique à la fois mais cela était déjà pas mal vu les circonstances. Mais il ne savait pas encore ce que ces scientifiques savaient et donc quel était réellement leur plan.

Il se décida donc à passer d'abord à Drosera pour déposer tout ses compagnons d'aventures auprès de Maître Nintai avant de partir à l'aventure en solo. Ce dernier lui donna une recommandation tout de même avant son départ.

- Méfie-toi des scientifiques. Sans en avoir l'air, ils sont prêts à plus de choses qu'on le croit au non de la science.

- T'inquiète pas, je me laisserais pas faire.

Il se mit donc d'abord en chemin du port du Continent du Matin Calme. Vu le temps que cela lui avait pris de faire les différents voyages nécessaires à sa préparation, il ne savait si ces fameux scientifiques avaient trouvés assez de volontaires ou non. Mais il allait quand même y aller au cas où. Il se dirigea donc en direction du ''Le Paladin Noir'', le bateau que possédait un marin qui avait décidé de se mettre au service de Kyo en tant que marin puisqu'il n'était soi disant pas capable d'autre chose. C'était d'ailleurs le père de ce dernier qui avait amené l'alfar sur ce Continent des glaces lors de sa découverte.

- Salut, vous êtes prêts pour le voyage ?

- Bien sur. Ou allons-nous ?

- Tu vas être content, on va sur la même île qui m'a fait voyagé avec ton père.

- Le Continent des Glaces en résumé. Montez à bord Maître Paladin.

C'était le surnom que donné le capitaine du bateau au paladin noir le considérant comme un exemple à suivre. Ce fut donc ainsi que le petit équipage composé de seulement quatre personnes prirent la route pour cette fameuse expérience scientifique. La mer était plutôt calme au début mais en se rapprochant du continent glacial, le climat changeait bien évidemment. L'air se rafraîchissait, obligeant tout l'équipage à se vêtir plus chaudement. Mais cela n'était qu'une petite broutille. En effet, comme il s'agissait tout de même d'un petit bateau en quelque sorte d'amateur, la robustesse de celui-ci n'était pas des meilleurs. C'était donc pour cela que les marins craignaient le givre et donc la glace recouvrant l'eau. Le premier commençait à recouvrir le bois du mat mais que légèrement. Et la deuxième finit par bloquer le bateau à une petite distance de l'ile. Kyo dut donc faire comme la première fois. Il descendit du bateau grâce à une échelle de corde en faisant attention à ce qui lui servait de sol. Il n'était pas sur que la plaque de glace était assez épaisse pour supporter son poids. C'était donc pour cela qu'il avançait avec prudence vers le lieu de rendez-vous qui avait été vaguement défini. Il les retrouva en effet prêt d'un des infrastructures se trouvant à l'entrée du désert de glace. Ils n'étaient plus beaucoup donc avaient du trouver assez de volontaires.

- Bonjour, vous venez pour nous aider pour notre expérience scientifique ?

- Expliquez-moi ce que vous avez besoin et ce qu'il faut faire. On verra ce que je déciderai de faire.

- Si ce sont vos conditions, bien. Un de nos scientifiques en parcourant le Désert de glace a fini par découvrir ce qui semblerait être une grotte. Nous ne connaissons pas la position géographique de ce lieu. Et pour le rapport qu'il nous a fait du lieu, il est hélas confus malgré le fait qu'il soit toujours sain d'esprit. Donc aucun risque apparent mais pas de rapport précis pour notre savoir.

- Et je dois faire quoi ?

- Accompagner un de nos scientifiques pour découvrir cette grotte et donc nous aider à faire un rapport complet sur ce lieu pour nous aider à mieux comprendre ce lieu.

Le paladin noir prit quand même la peine de réfléchir car cela lui semblait un peu flou. Il se rappelait les recommandations de son maître d'armes concernant ce genre de personnages. Vu ce qu'il avait entendu, il supposait que cette grotte devait rendre fou si on y restait longtemps. Mais dans le doute, il allait quand même aider et il verrait sur place.

- C'est d'accord. C'est qui le scientifique qui va m'accompagner ?

Ils lui présentèrent donc le scientifique qui allait l'accompagner. Cet homme semblait de constitution assez faiblarde mais son regard pétillait de curiosité. Il allait surement avoir un peu de mal à parcourir le chemin nécessaire pour cette expérience mais cela montrerait justement l'utilité du paladin noir en ce lieu. Ils commencèrent donc à avancer pour leur périple dans cet enfer de glace. Cela se passa comme la première fois dans le sens où le froid se faisait sentir de plus en plus à force qu'ils avançaient. Et Kyo avait raison sur la constitution son binôme. Il avait énormément de mal à avancer. C'était donc pour cela qu'il dut le soutenir. Heureusement pour l'alfar, l'autre était un poids plume. Il ne remarqua donc même pas le changement qui s'effectuait en ce dernier. Et pourtant, lui-même commença à vaciller. Plusieurs fois il faillit s'écrouler mais tenait bon en se disant que s'il amenait le scientifique jusqu'à la grotte, il pourrait considérer avoir fait son boulot. Ce fut quand il se retrouva à genoux et ayant lâché son binôme que la grotte fit soudainement son apparition comme si elle sortait de nulle part.

Il s'arrangea pour se traîner avec son binôme jusqu'à l'intérieur de la grotte. Étrangement, il commença à se sentir mieux à l'intérieur de la grotte. Il en profita pour regarder l'état de l'autre mais hélas, il était mort. Il prit la peine de se reposer à l'intérieur de la grotte et cela au point de s'endormir. Quand il se réveilla, il se demanda ce qu'il devait faire. Il pouvait toujours revenir sur ses pas mais il n'était pas sur que la grotte ne s'était pas déplacé entre-temps au vu de ce qu'il avait pu voir. Et devoir se baladait avec un corps sur les bras serait encore plus difficile. Il décida donc de plutôt continuer à l'intérieur de la grotte pour voir s'il y aurait une solution pour lui de revenir à l'entrée du Désert de glace. La logique n'était pas totalement parfaite mais dans un pareil lieu, qu'est-ce qui pouvait être logique ? Il laissa le défunt à sa place en se disant qu'il dirait aux autres scientifiques ce qu'il s'était passé.

On aurait pu croire que la grotte serait sombre sans un apport de lumière externe mais ici, il y avait les pierres bleues. Il ne savait pas ce qu'elles faisaient de particulier dans le corps des gens comme il avait pu le voir sur celui de tous ceux qu'il avait vu morts en ces lieux. En tout cas, pour une grotte, elles servaient de lumière. Il ne dut donc aucun mal pour avancer même s'il ne savait pas encore ce qui l'attendait. Les murs n'étaient pas dépourvus d'un certain sens artistiques même s'il était le genre de personnes qui n'y étaient point sensible. Il continua donc tranquillement son chemin jusqu'à trouver ce qui semblait être un être humain à quelques mètres de lui.

- Bonjour, je suis un visiteur. Je m'excuse de vous déranger en votre demeure mais je voulais savoir si vous connaissiez un moyen de retourner vers le début du désert de glace.

Il attendit un petit peu mais aucun réponse

- Je parle de là où se trouve la mer. Vous savez comment faire ?

Toujours pas de réponse malgré l'attente un peu plus longue.

- J'ai une personne qui est mort avant d'arriver dans cette grotte et j'aimerais le ramener vers les siens.

L'inconnu n'ouvrit toujours pas la bouche mais il s'écarta pour indiquer que son visiteur devait continuer à avancer. Ce fut donc ce qu'il fit. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là mais il fallait dire aussi qu'il n'était pas homme à se soucier du temps qui passe. Mais plus il avançait, plus il sentait que quelque chose de bizarre se passait. Tantôt il avait la sensation d'être une grotte tellement immense qu'on ne voyait plus les murs, tantôt il avait l'impression d'être dans un tunnel étroit. Seulement, il n'avait pas assez avancé dans la grotte pour qu'une telle chose puisse réellement se produire. Il en avait donc déduit que quelque chose perturbait son discernement de l'espace qui l'entourait. Il se dit qu'il était peut-être temps qu'il fasse machine arrière mais il avait beau regarder dans tout les sens, il n'arrivait pas à comprendre par où il était venu. Il ne voyait plus les traces de ses pas alors que pourtant, rien ne pouvait les avoir effacés.

Il commençait à entendre des bruits. Des voix d'hommes, des voix de femmes, des voix d'enfants et bien d'autres choses qu'il ne put discerner du premier coup. Il cria à son tour pour indiquer sa position mais les bruits qui lui parvenaient ensuite sembler dire qu'il n'avait pas été entendu. Il chercha d'où cela pouvait venir et il pivota donc sans cesse sur lui dans l'espoir d'apercevoir quelque chose. Il aurait du essayer de repartir, allait dans un sens ou dans l'autre dans l'espoir de trouver la sortie mais il n'était plus sur de rien. A force de tourner, il s'entremella les jambes et atterrit face contre le sol. Quand il releva la tête, il fut estomaqué par ce qu'il vit. C'était comme s'il n'était plus dans la grotte ni plus vraiment lui-même. Peut-être une âme parcourant les cieux qui sait ? Mais que vit-il ? Rien de plus que son premier voyage avec son père, ce même voyage qui lui avait donné envie d'être paladin. Il était sur un bateau ou plutôt il voyait le jeune lui sur le bateau. On entendit le cri d'une femme suivi du bruit de quelque chose chutant dans l'eau. L'enfant s'était précipité vers le lieu du bruit et avait vu du sang sur la rambarde. Il était à deux doigts de sauter lui aussi à l'eau alors qu'il ne savait pas encore nager correctement mais il fut retenu par son père qui lui dit que l'équipage s'en occuperait. L'actuel lui ferma un instant les yeux puis vit une autre vision lorsqu'il les rouvrit. C'était un événement qui se passait quelques mois après la précédente vision. Il s'en souvenait parfaitement car c'était le jour où il allait enfin avoir un maître d'armes. Il avait découvert par une façon qu'il garderait pour lui et qui ne se voyait pas lors de la vision que Maître Nintai en plus d'être un excellent sculpteur était un bon archer et possédait une certaine sagesse, en plus de certaines autres qualités qu'il avait découvertes avec les années. Cet enfant avait donc décidé qu'il devait avoir un tel homme comme maître d'armes. Il n'allait pas faire un caprice comme tout enfant croyant qu'on devait lui donner tout ce qu'il voulait. Non, il allait essayer de le convaincre. Il essaya donc toute la journée avec divers arguments comme celui de l'emmener plus tard dans ses voyages. Ou que s'il souhaitait voyager quand lui même serait adulte, le futur lui pourrait lui servir de garde du corps. Il essaya aussi avec les questions d'argent ou plus rusé, qu'il pourrait accepter en parallèle, mais en y consacrant moins de temps, devenir son apprenti en sculpture. Mais l'adulte comprit sans le moindre problème que ce n'était qu'une ruse grossière pour avoir gain de cause. Ce fut en fin de journée quand l'enfant demanda conseil à son père que celui-ci trouva une solution. Et ce fut donc ainsi que le pacte avait été conclu entre le marchand, le sculpteur et l'apprenti paladin.

Kyo dans son état second eu d'autres visions de sa vie, plus ou moins bonnes. Il sentait son corps de plus en plus lourd et sentait de moins en moins de force dans son corps. Il comprit quand il vit la vision de lui quittant ses compagnons et son maître d'armes pour venir ici qu'il était sur le point de mourir. Il prononça donc ses derniers mots.

- Ombres, prenez soin de mon âme. Aetheris, prenez soin de ceux qui me sont chers. Mitsuko, Aetheri de la justice, vengez-moi de ce monstre de paladin rouge. Je vous remercie tous pour ce que vous avez fait durant mon existence et pour ce que vous réaliserez après ma mort.

Ce fut donc ainsi qu'il posa sa tête contre le sol pensant mourir. Il fut donc bien surpris de se réveiller avec la tête du vieux scientifique au-dessus de lui.

- Je ne suis pas de ce bord-là merci.

Le vieil homme se contenta de se relever sans avoir compris de quoi parler celui qui venait de se réveiller.

- Alors, votre rapport ? Racontez-nous tout ce que vous avez vécu dans cette grotte.

- Je suis au regret de vous annoncer que votre scientifique est mort.

- Oui, oui, c'est bien. Mais faites-moi votre rapport sur la grotte.

- Comment ça c'est bien ?

- C'était prévu que seul une personne pourrait atteindre la grotte encore en vie.

- Et bien sur, c'était prévu que ce soit moi qui meure. Mais quel genre de monstre êtes-vous ?

- Seul la science compte, qu'importe le sacrifice.

Le paladin noir ne cherchât plus à discuter. Il mit un bon coup de poing dans le visage du vieil homme le faisant bien saigner du coup. Il repartit ensuite en direction de son bateau en faisant remarquer aux scientifiques que s'ils souhaitaient en savoir plus sur la grotte, ils n'avaient qu'à y aller eux-mêmes et que le survivant n'aurait qu'à se contenter de ce qu'il aura appris en devenant le dernier membre de sa communauté. Ce fut une fois sur le bateau qu'il prit la peine de se frotter le coup qui le dérangeait depuis son réveil. Il sentit quelque chose qui n'avait pas sa place. Moins gros qu'un œil. Il demanda au capitaine du bateau de regarder ce que c'était et ce dernier lui indiqua que c'était une perle d'un bleu faisant penser à la glace. Kyo put aussi savoir qu'il s'était absenté pendant deux jours.

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