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 [Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mar 10 Sep 2013, 13:02



Avec un rictus moqueur, Eerah entendit l’ange chuter. Ses ailes ne lui étaient plus d’aucune utilité, et ce qui avait autrefois été un murmure de duvet soyeux n’était désormais qu’un vacarme de plumes hirsutes, noircies par la crasse, rougies par le sang. Le Déchu, lui, chuintement mortel filant derrière lui, attendait le bon moment, faisant durer le supplice ; chaque seconde qui passait rendait cette odeur de terreur plus présente, plus acre, plus jouissive, alors que sa proie ne désemplissait pas de cris et de hurlements apeurés, et qu’elle montrait enfin au monde la couardise de ces ailes-blanches, leur pathétique fragilité. Comment une race si faible avait-elle pu les réduire à l’exil ? Comment des êtres si chétifs, si apathiques, avaient-t-ils pu leur imposer une quelconque loi ? Du sang et de l’acier, et tous n’étaient plus que des enfants terrorisés, incapables de faire face à l’évidence, de se résigner à leur inévitable destin. Incapable de mourir en homme. Une bile de dégoût montait aux lèvres de l’aveugle. Ce n’était pas un meurtre. Ce n’était pas une exécution. On n’exécute pas les insectes, on n’assassine pas les parasites. On les éradique, purement et simplement, parce que c’est la seule chose à faire pour purifier le monde.

Le sang battait aux tempes du Déchu. Quelque part, quelqu’un dans son esprit lui disait d’entendre raison, d’emprunter la voie de la sagesse. Quelque part, quelqu’un dans son esprit tentait une dernière fois de lui faire entendre raison. Quelque part, quelqu’un dans son esprit espérait que tout s’arrêterais là. Mais s’il s’en fut de peu, ce ne fut pas suffisant. D’un geste rageur, Eerah arracha le bandeau qui couvrait ses yeux ternes, comme si cela pouvait le libérer de ces voix. Non, il faisait le bon choix. Il n’avait pas d’autre choix. C’était trop tard pour cela, il devait finir ce qu’il avait commencé. La chasse reprit de plus belle, et il fondit à toute allure sur son gibier. Celui-ci avait de plus en plus de mal à tenir en l’air, et il rapprochait, petit à petit, du sol aride et tuméfié de l’Antre des Damnés, et des troupeaux entiers de prisonniers désespérés. Ils étaient là, en bandes désorganisées, traquées et poursuivies par des prédateurs bien trop affamés pour renoncer.

L’autre finit par s’écraser au sol dans un bruit mat, tentant de se maintenir sur ses jambes comme il pouvait. Au même moment, une petite forme à l’odeur animale vint le percuter ; une présence qu’il n’avait pas pris le temps d’examiner quand elle était apparue dans son champ de perception. Eerah sourit de plus belle, et se mit à planer doucement, pour rejoindre lentement le sol. Ils étaient tous les deux à terre, et la jeune femme qui semblait de toute évidence être une autre détenue, se releva bien vite, suivie par sa victime. Qui fuit sans attendre son reste. Le Déchu aurait pu mourir de rire. Il était bien loin, l’altruisme des anges, elle était bien loin, leur légendaire bonté. Non, quand la mort pointait son nez, il n’y avait plus que soi, et soi seul. Et pourtant, la jeune prisonnière semblait encore y croire. Elle suivit le couard qui s’éloignait en claudiquant, semblant y chercher une aide providentielle. Les pieds d’Eerah touchèrent enfin le sol, et comme un chien, un loup affamé, il se mit à traquer son prochain repas.

Il ne fut pas bien compliqué de les rattraper. Lui avait bien dormi, il était même en pleine forme, et contrairement aux deux pauvres âmes à quelques mètres devant, il portait des bottes de bonne qualité. Non, c’était simple ; tout était toujours simple, avec la peur. Celui qui la contrôlait pouvait mettre à bas n’importe quel ennemi, d’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un ange boiteux et de ce qui semblait être une Bélua. Aucun intérêt. Il n’avait pas pour vocation de tuer n’importe qui se trouvant sur son chemin. D’un coup d’aile, il la bouscula sur le côté, la balayant de toute la puissance de ses muscles dorsaux.

-« Dégage de ma route. »

Ce n’était pas crié, ni même dit avec une quelconque animosité. En fait, il lui avait parlé comme il aurait pu parler pour lui-même, sans contenance, seulement avec cette intonation inflexible. Elle n’était qu’un rideau à tirer pour apercevoir son objectif, à quelques pas plus loin. Il bondit une dernière fois, avalant la distance qui lui restait à parcourir pour attraper sa proie. Le reste ne fut que l’affaire d’une seconde. Il lui faucha la jambe gauche au passage, d’un grand coup de pied dans le talon, l’obligeant à rejoindre une nouvelle fois la terre. L’ange avait fait un demi-tour complet avant de mordre littéralement la poussière, le visage écrasé dans la boue et la cendre. Eerah agrippa ses cheveux avec violence, et le releva à genoux, en appuyant la lame de son couteau sur sa gorge. Ils faisaient tous les deux face à la jeune femme, le condamné se débattant faiblement, le visage trempé de larmes et de boue mêlés en un fluide révulsant, le privant définitivement de sa beauté arrogante. Elle était là, devant eux, ne semblait pas avoir plus de vingt ans, et il allait tuer un homme devant elle. Loin, quelque part, quelqu’un dans son esprit supplia, en pleur. Loin, quelque part, quelqu’un dans son esprit fut réduit à néant. Ses yeux vides fixés sur l’endroit où devait se trouver la Bélua, le Déchu se baissa à l’oreille de sa victime, et murmura doucement :

-« Tu vas mourir. Ta vie… S’arrête… Maintena… »

-« Plus un geste, impur ! C’est ta dernière chance, plus un geste ! »

Le cri était venu l’interrompre dans son rituel, il provenait des airs, bien plus haut derrière la jeune femme immobile. À l’odeur, deux anges, surement venus sauver leur camarade. Ceux-ci n’étaient pas des prisonniers, de toute évidence. Ils avaient des cheveux propres et une tenue de combat en parfait état, et au tintement de métal qui les accompagnait, de quoi se défendre. Sans un mot, le regard toujours perdu dans l’immensité du noir, Eerah ne bougeait plus. Du gibier. De nouvelles proies, bien fraiches, et digne d’intérêt cette fois. Parfait. Avec une horrible lenteur, il trancha la gorge du blessé. L’atmosphère s’emplit immédiatement d’une tornade de sons et d’odeurs archaïques. Le sang. La mort. L’acier. Les gargouillis incessants de l’air qui s’échappait, moussant hors de la plaie béante. Les dernières suppliques de l’ange qui perdait peu à peu lien avec la vie. Les tressautements de ses membres convulsant dans la poussière, sous les mains de son bourreau. Les longues gerbes de liquide vermeil qui jaillissait en cadence de sa gorge, éclaboussant les environs, aspergeant les mains du Déchu, le visage de la Bélua, perdue au milieu d’une guerre dont elle n’avait surement pas la moindre idée, puis les pieds des nouveaux arrivants. Les cris des soldats, mêlant rage et effroi. Le bruit des armes tirées et des ailes se mettant en branle. Les rires hystériques d’Eerah, trahissant la folie dont il était victime. Et ce son. Ce son écœurant, le bruit de succion qui se produisit quand le corps sans vie chuta dans la marre de fluide vital. L’impact spongieux, lorsque l’aveugle pris appui sur le cadavre encore chaud, lâchant son couteau pour se saisir de sa lame bâtarde. Enfin le jeu commençait vraiment.



Résumé :


[Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤ - Page 5 GqzDWY

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Mer 11 Sep 2013, 00:28

Avec une de ses cibles trouvés et une allié potentiel, il pouvait continuer ses recherches. Il y en avait une douzaine en tout mais n'était pas totalement sur de pouvoir tous les trouvés. Il espérait juste que ceux qu'il ne trouverait pas serait encore en prison et non tout simplement mort. Mais il savait que ce n'était qu'un doux espoir quand on savait que ce lieu est dirigé par des êtres maléfiques. La preuve en était ceux qui avait été emprisonnés.

La difficulté maintenant allait être de réussir à trouver et protéger en même temps tout en étant sur un véritable champ de bataille. Comment ça ce n'est pas une guerre ? Au contraire, c'est la pire des guerres. Les guerres ont tendance à être meurtrière mais celle-ci n'avais justement comme unique but que de dire qui avait le droit de vivre et de mourir. Ah, voici la deuxième personne à sauver. Et oui, il s'agissait encore d'une femme. Et la première semblait savoir de quelle race elle faisait parti vu qu'elle voulut informer le paladin noir de sa nature.

« Vous êtes vraiment sur que c'est une prisonnière et non l'une des geôlières ? »

L'alfar ne voyait pas en quoi cela pouvait la déranger. Était-ce vraiment aussi horrible d'être rejeté par le jugement suprême de leur race ?

« Bien sur que oui. Je ne vois pas en quoi sa race en fait une personne mauvaise. »

« Si elle a été déchu, ce n'est pas pour rien. J'aimerais bien connaître son péché. »

Il souffla exaspéré de voir ce genre de jugement aveugle. Il s'approcha donc de l'ange déchu et lui expliqua qu'on l'avait chargé de venir la secourir elle et d'autres personnes.

« Si vous avez des personnes à sauver, vous vous devez de les sauver. Mais êtes-vous sur que ma vie vaille la peine d'être sauvé quand on sait ce que j'ai fait. »

Une suicidaire, il était vraiment bien tombé sur ce coup-là.

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Ven 13 Sep 2013, 12:29

Le royaume des ombres était un lieu si rassurant et protecteur, que le vampire pouvait à loisir se baladait parmi les massacres, sans réellement être vu. Et en cet instant s'était parfait pour le nouveau-né quelque peu à cran, après la découverte qu'il venait de faire. Celle qu'il avait tenté de charmer en ce soir de sang, s'avérait être une démone, et voilà ce qui arrivait lorsqu'il baisser un instant la garde. LA vérité lui explosé à la main, ou plutôt s'envoler de ses ailes de démons, tout en le narguant. Encore que cette dernière partie pouvait éveiller l'instinct de chasse en lui et de désir sanguin, ce qui n'était pas un si grand mal. Mais voilà qu'en plus, il avait rencontré sa supérieur, alors même qu'il était dans les bras de la démone. Seul point positif au tableau, L'impératrice n'avait pas montré le bout de son nez à ce moment. Mais ce qui voulait dire par la même occasion, qu'il ne l'avait toujours pas trouvé. Où était-elle, bon sang? Il lui avait semblé avoir fait le terrain de jeu de long en large et en travers, sans avoir vu un signe d'elle. Et pourtant la connaissant aucun doute qu'elle se trouvait ici....Mais où?

C'est pour toutes ses raisons que le vampire était à cran, et ne se gênait pas pour mener à une mort certaine les détenu qu'il croisait. Parfois les achevant simplement alors qu'ils agonisaient au sol, le faisant avec sobriété et sans éclat. Une douce folie poussée par la colère, l'intimant d'agir ainsi. Et parfois, jouant le jeu du chat et de la souris, pour apeurer ses proies jusqu'à ce qu'elle se tue d'elle même, par de nombreux phénomènes. Par exemple, certain dans leur course effrénée, dû à la terreur incommensurable provoqué par l'enfant-de-la-nuit, s'empaler littéralement sur une branche cassé, leur corps se balançant quelque seconde comme une poupée de chiffon, alors que son visage figé dans une expression d'intense surprise et de peur. Un magnifique spectacle aux yeux du nouveau-né qui nourrissait un peu plus sa folie vengeresse et destructrice. Il semer ses morts comme un petit Poucet semant ses miettes de pains. Et le plus dans l'histoire c'est qu'il n'intervenait physiquement que rarement, il n'y eut que peu de fois, ou Nathanaël jouait des points ou des dents pour tuer ses victimes. Non seulement, il n'avait peut être pas la force contre certain, mais le vampire se voyait doter d'un comportement plus calculateur et tactique. Il ne voulait pas se salir pour rien!

Pour tout dire, il se servait même de piège que certain détenu avait crée autour d'eux pour se protéger, le temps d'un repos ou attirer leurs chasseurs pour survivre. Nath avait vu le procédé de survit de certain prisonnier très ingénieux. Et c'est ainsi que certains d'eux, voyaient arriver droit sur eux, et par conséquent leurs pièges, d'autres détenus complétement terrorisés, le regard apeuré d'un animal égaré et pourchasser. Alors qu'il finissait sur un des pièges, laissant une belle tâche de sang au sol ou sur le visage même des ingénieux créateur de pièges. Évidement ceci avait bien d'autres conséquence pour ces survivants. Car choqué d'un tel comportement dans leur "compatriote", il n'osait plus bouger, attendant un moment de se décider pour partir. Mais comme on dit le mouvement est la survie; Et malheureusement pour eux, même si Nath ne les touchait pas, un autre chasseur s'en donnait la peine. Le vampire devenait donc le meurtrier involontaire de certains. Comme la petite pierre tombant de la falaise et soutenant le fragile équilibre de la montagne, où s'en suit une avalanche de pierre!

-Bien, je crois que j'ai fais assez couler assez de sang comme ça! Maintenant faut que je retrouve Yuli, ou bien que je me casse d'ici. Le soleil va pas tarder à se lever, je sens!


Entrant à nouveau dans le royaume des ombres, Nathanaël cessa les massacre pour se concentrer sur sa recherche, ratissant le territoire de son début jusqu'à sa limite pour être sur de ne pas rater son impératrice!


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Sam 14 Sep 2013, 02:08

« Vous voyez, elle a commis un péché. »

Il n'aimait pas l'idée de perdre du temps à discuter dans un lieu pareil, mais s'il ne le faisait pas, une vie risquait d'être perdu. Il fusilla donc d'abord l'ange du regard avant de s'adresser à la déchu.

« Qu'avez-vous fait ? »

« Je pensais pouvoir sauver tout le monde, pas simplement les humains et même parmi les humains, pas seulement ceux dont on m'avait confié la vie. Mais à trop me disperser et à pas assez me méfier des autres, un des humains dont j'avais la charge est mort. »

« Et vous avez été déchu pour cela ? »

« Pas tout de suite. On m'a fait comprendre mon erreur et confié un seul humain pour me donner une seconde chance. Je me suis alors concentrer que sur les humains et méfier des autres races. Mais je me suis encore trop disperser. On m'a donc banni. »

« On peut dire que c'est une forme d'orgueil. Donc elle a été banni à juste raison. »

« Je suis puissante, c'est pour cela que je ne comprends pas comment je n'ai pu réussir à les sauver. S'il ne suffit pas d'être plus puissant que les autres, que fallait-il faire ? C'est parce que je n'ai pu trouver la réponse à cette question que je ne mérite pas de vivre. »

Il fusilla à nouveau ce fameux être pur du regard avant de tendre la main à la déchu pour l'aider à se relever en lui disant :
« Des personnes tiennent à vous. Si vous ne faites pas l'effort de survivre en m'accompagnant, vous trahirez leurs sentiments à votre égard. Et vous ne souhaitez pas les faire souffrir ? »

Elle le regarda se demandant qui pouvait bien lui avoir pardonner de ne pas connaître la réponse à une question qui lui semblait si élémentaire. Elle accepta donc son aide rien que pour savoir qui pouvait bien être resté attaché à elle. Voici donc deux des innocents auprès de lui. Combien d'autres allait-il trouver ?

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Dim 15 Sep 2013, 15:35


Je me réjouissais d'avance de ce que le protecteur allait pouvoir m'apporter. Oui, car je ne contais ne pas faire une véritable chasse avec le prisionnée, il était tout faible et son sang devait certainement avoir un goût immonde. De plus, ceux qui me connaissaient réellement savaient que je ne savais pas me contenter des proies faciles, ce n'était pas amusant et encore moins appétissant, alors que ceux qui savaient se défendre ou du moins essayer, c'était tout de suite autre chose. Bon je ne connaissais pas la force de celui qui ce trouvais devant moi, ni même la race enfin de conte, je pouvais très bien ne pas avoir de chance et être tombée sur le pire des combattants qui se trouvais ici, mais bon c'était mieux que rien.
Mais visiblement ça n'allait pas vraiment se passer comme je l'avais prévu aux premières vues. Mais qui serais je pour me plaindre d'une nouvelle proie potentielle ? Surtout si celle-ci avait beaucoup plus de cran que les deux premiers qui en fin de conte n'avait même pas eu le temps de répondre. Je les regardais un instant fixement, ils valaient mieux pour eux qu'ils ne commencent pas à ce mettre à courir s'il voulait profitée comme il se devait du moment de répit qu'il venait de gagnée. Certes ce ne serait certainement pas un grand moment, mais c'était toujours ça de pris, a eux de voir s'il voulait être stupide ou non. Je regardais davantage la gamine plutôt que les deux autres néanmoins.
Oui gamine, car elle n'était pas très grande, d'ailleurs, j'avais limite des scrupules quand le la regardais, qu'est-ce qu'elle était venue se perdre ici celle-là ? Quand elle ouvrit la bouche, je pus remarquer qu'elle n’était pas vraiment ravie de ma présence. Moi je ne voyais qu'une emmerdeuse devant moi qui voulait m'empêcher de faire ce que je voulais. Rapidement elle avait commencé à me dire qu'elle serait prête à se battre et que j'allais me retrouver à trois contre un. Je penchais alors la tête pour regarder le prisionnée et l'autre protecteur, puis je reportais mon attention sur la jeune fille un plus plus attentivement. Elle avait de la volonté ça ce voyait et une certaine confiance en elle. Mais encore ?

-un prisonnier qui est déjà à moitié morte de faim, un protecteur qui n'a même pas encore osé ouvrir une fois la bouche depuis que je suis arrivée et qui viens les sauvée. Une gamine qui n'a visiblement pas sa langue dans sa poche. Crois-tu vraiment que j'ai quelque chose à craindre face à ça ? Rassure-moi tu veux juste me servir d'amuse-gueule c'est ça ? Ou peut-être espères-tu seulement leur faire gagner du temps ? Très noble, mais stupide.

Hors moi je ne l'étais pas, j'étais presque certaine que je n'avais rien n’a craindre des deux qui se trouvait derrière, le prisonnier avait peut être connu une certaine puissance dans le passée, ce n'est certainement plus le cas aujourd'hui après autant de temps enfermer. Quand au premier protecteur, s'il était véritablement capable de quelque chose, je crois qu'il aurait agi depuis bien longtemps. Mais elle je n'en savais strictement rien. Certes elle me paraissait jeune, mais ce n'est pas, car nous sommes en jeune âge que nous ne sommes pas puissantes.

-Vous savez ce qui me fait rire avec vous, tous ces preux chevaliers qui leur vienne en aide ? C'est que vous ne savez même pas pourquoi ils étaient enfermés. On est en train de relâcher des meurtries, qui vont certainement recommencer une fois dehors.

Bon d'accord ce n'était pas le cas de tous, mais j'étais persuadée qu'il en avait certain que c'était le cas et en les protégeant, il faisait des affronts aux familles des victimes. Bon maintenant il fallait être honnête, j'étais sérieusement mal placer pour commencer à faire la morale à ce sujet. Mais je voulais juste savoir si elle était bien consciente de ce détail.


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Mer 18 Sep 2013, 11:58

Cocoon ne faisait pas attention aux environs. Il éclatait des crânes, avec un collègue vampire, mais il sentait peu à peu son engouement diminuer. C'était étrange de se sentir affable comme ça, tout à coup. N'y prêtant aucune attention, il sortit de la pièce avec le vampire, écoutant d'une oreille distraite ses propos.

« Aucun ne valent le coup mais ils méritent tous de mourir. »

Voilà qui était dit !
L'Orisha n'était pas dans son état naturel. S'il n'avait pas été envahit par cette partie maléfique, si ce truc en lui ne risquait pas de prendre le contrôle de lui à tout moment, et dans des situations fâcheuses souvent, il n'aurait même pas daigné regarder cette chasse, cette scène. C'était le genre d'évènement qui lui passait à trois mille, de tuer pour le plaisir. Bien sur il lui arrivait de fendre du corps, pas que pour la bonne cause, mais de là à élaborer presque un "jeu" sur ça, c'était totalement malsain. Et pourtant, beaucoup de monde y participèrent. Il y avait vu des amis à lui, des bons comme des mauvais, puis d'autres plus tournés vers la connaissance que l'amitié, avant de se heurter à de parfaits inconnus. Et c'était ceux-là qu'il préférait !
En ce moment même, trônait un type à ses côtés, plus faible que lui -donc il ne le craignait absolument pas- et il l'avait aidé à éradiquer le bien, dans la salle précédente.

Marchant sans pour autant flairer les proies, plus concentrer sur les précédentes vision, il se demanda où était passé les personnes qu'il avait rencontré plus tôt, et qui avait foutu une sacré trouille à son binôme. Mais sa tête commençait à lui faire mal, et une douleur le lançait anormalement, il devait sortir d'ici, rapidement.
Prenant certain couloir, il se demanda si ça n'aurait pas été mieux de passer par une fenêtre, avant de croiser un type, et de le heurter. Quelle inattention ! Dans une espèce de grommellement bizarre, Cocoon s'excusa à moitié tout en pestant, du mal que son cerveau lui infligeait à l'intérieur. Il n'avait jamais vu le vampire qu'il avait bousculé, et s'en ficha bien de ce dernier.
Faites le sortir d'ici !
Portant une main à son front, il se redressa en essayant de mettre la douleur de côté, et continua de marcher, pour trouver la sortie.

« Il faut que... Je sorte d'ici... Argh ! »


Parler ne faisait qu'attiser ce feu déjà ardent qui le consumait. La fin des festivités avaient sonné pour lui, et il s'adossa contre le mur à côté de l'inconnu, le temps de se remettre de son mal. Comme si ça allait le distraire il dit :

« Il n'y a plus rien de ce côté, tu devrais aller chercher là bas si tu en veux d'autres. »


C'était une information plus ou moins utile en fonction de ce que les gens cherchaient. S'il fallait, ce type était un chasseur tueur de chasseur, ou un pauvre prisonnier perdu à qui on avait changé les vêtements, ou encore quelqu'un de totalement lambda venu en touriste. D'accord la dernière était beaucoup moins probable, mais ne savait-on jamais ?

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Mer 18 Sep 2013, 21:22

La vampire ne tarda pas à répondre, un peu moins agressivement que je l'avais imaginé cela dit. Apparemment, elle semblait pour l'instant plus encline à se foutre de ma gueule et à tenter de me prouver que j'étais débile qu'à me couper en tranches... Probablement que je ne lui paraissais pas assez menaçante pour qu'elle cherche à se débarrasser de moi de manière plus directe. Personne ne me prend au sérieux, c'est agaçant... En tout cas, pour le bluff, je pouvais repasser. Quoi qu'au fond, le fait qu'elle préfère me considérer comme une gamine insignifiante plutôt que comme une potentielle ennemie pouvait aussi s'avérer être un atout. Les coups en traître, c'est pas tellement mon truc, mais bon. Nécessité oblige, comme on dit, alors si profiter de son absence de méfiance pour lui péter le nez avant qu'elle ne réagisse était la solution, il n'y avait pas à hésiter. Nul doute qu'elle avait l'avantage : elle était en position de force, ici, et cet endroit n'était rien de plus que son terrain de jeu. Et puis, contrairement à moi, elle n'avait visiblement pas de scrupules à tuer ceux qui le 'méritaient'... Ou les autres, d'ailleurs. Moi, je ne pouvais pas, tout simplement. Je ne voulais pas. Même dans des circonstances pareilles, il était hors de question que je tue quoi que ce soit. Ouais, c'est facile de se contenter de jouer à la super-héroïne et de laisser le sale boulot aux autres, je sais. Mais étant donné que cette réticence à faire du mal, même à mes ennemis, me valait de me faire fréquemment dézinguer par à peu près tout le monde, on ne pouvait pas dire que ça n'avait que des bons côtés.

Un sourire sarcastique naquit sur mes lèvres lorsque la jeune femme évoqua la stupidité de la démarche de ceux qui tentaient tant bien que mal de sauver des vies. Est-ce qu'elle pensait vraiment que je n'y avais pas réfléchit avant ? Qu'en l'entendant, j'allais me rendre compte que ce que je faisais n'avait pas de sens, et la laisser chasser tranquille ? "Ah ouais, t'as raison en fait, vaut mieux les tuer ces connards, vas-y je t'en prie, vide-les de leur sang et garde-moi un peu de cervelle, j'adore ça.", c'était vraiment la réaction qu'elle attendait ? Non, bon, évidemment, je me doutais que non. Probablement qu'elle ne cherchait qu'à me faire douter, au moins un peu, histoire de prouver sa supériorité ou je ne sais quoi. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas stupide au point de ne pas avoir considéré la chose avant de me lancer dans l'aventure. Bien sûr que je savais qu'il y avait des gens aussi dangereux que ceux qui les chassaient dans le lot de prisonniers. Mais ce n'était pas de ceux-là que j'avais choisi de m'occuper aujourd'hui, préférant étrangement risquer ma vie pour des plus ou moins innocents que pour des dangereux criminels. C'était les ordres de Mérédith, après tout... Bon, c'est pas si fréquent que j'y obéisse, mais pour une fois elle avait pas tort : mieux vaut venir en aide à des gens qui ne risquent pas de vous arracher la tête en guise de remerciements. Bien sûr, je n'avais aucun moyen de savoir que celui qui se trouvait près de nous n'avait pas commis un délit grave ; mais, à le voir tenter de se planquer derrière son rocher, terrifié, il m'inspirait plus de pitié que de crainte. S'il avait été dangereux, il se serait défendu au lieu de se planquer, probablement. Enfin, quoi qu'il en soit, ce n'était pas cette femme qui allait me faire douter du bien-fondé de l'action des Protecteurs du Bonheur. Pas cette fois.

- Merci pour l'info, ricanai-je. C'est ça votre excuse, alors ? Ils ont fait quelque chose de mal, alors on peut les tuer ? Ceux qu'ont volé une pomme et ceux qu'ont massacré des familles dans le même panier, évidemment. Sans blague, ajoutai-je amèrement, avant de désigner d'un signe de tête le prisonnier toujours à moitié planqué, tu crois qu'il a fait quoi, lui ? ça a l'air d'être un put*i* de criminel ? C'est qu'un jeu pour vous, tout c'merdier, pas la peine d'essayer d'légitimer l'truc.

Je lançai un regard au prisonnier et à son 'protecteur', avant de lever mes yeux pleins de colère vers la vampire, qui allait probablement finir par se lasser de discuter et par passer à l'action. Et, si je ne voulais pas que moi et mes 'protégés' finissions vidés de notre sang, il allait falloir que je me bouge. Rapidement, je joignis mes mains et y fit apparaître de l'eau, que je lançai en l'air avant de changer en glace la multitude de gouttelettes obtenues, que je lançai sur la jeune femme avant qu'elles ne retombent. Certes, des gouttes gelées, ça ne risquait pas de lui faire très mal ; au pire, ça piquerait un peu. Il s'agissait juste d'une distraction, en réalité, dans le seul but de laisser aux deux autres abrutis le temps de s'enfuir. "Très noble, mais stupide", songeai-je en me rappelant les mots de mon adversaire. Elle n'avait pas tort, en un sens : en agissant ainsi, je m'assurais de bel et bien m'attirer son antipathie, et je n'étais en plus de ça pas certaine que le prisonnier et l'autre auraient le temps de se tirer avant qu'elle ne me neutralise et les rattrape. Je n'avais aucune idée de sa puissance, à vrai dire, mais je savais quoi qu'il en soit que si je tenais à rester en vie, ce genre d'agissement n'était pas des plus malins qui soient. Bah, au moins j'étais noble... On peut pas tout avoir, hein.

- Dépêchez-vous d'foutre le camp, lançai-je aux deux autres avant même que mes gouttes de glace ne soient retombées, sans quitter des yeux celle sur laquelle je les avais balancées.

Je me téléportai entre eux et la jeune femme, histoire de la ralentir encore un peu plus si elle décidait de se lancer à leur poursuite plutôt que de me fumer ma gueule. Là au moins, elle ne pourrait pas m'ignorer... Bon, je venais officiellement de me foutre dans la m*rde, en bonne et due forme. Restait à espérer que je ne faisais pas face à la cheffe de l'armée vampire, ou un truc du genre... Ou qu'elle ne serait pas rancunière ; mais ça, je n'y comptais pas trop.


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Mer 18 Sep 2013, 21:31

Je n'avais pas eu le temps de courir bien longtemps. Même pas de rattraper celui dont, au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher d'espérer l'aide. Avant que je ne l'ai rejoint, celui qui cavalait derrière nous m'écarta brutalement, m'envoyant à terre. Je me relevai prestement, terrorisée mais néanmoins prête à faire face à un adversaire sans nul doute mieux entraîné et en meilleure forme que moi, mais je m'aperçus bien vite qu'il ne m'accordait aucune attention. Seul l'ange, qu'il venait de mettre à terre et de saisir par les cheveux, semblait l'intéresser, et hormis pour m'écarter de sa route, il n'avait pas fait mine de s'intéresser à moi. J'aurais pu fuir. Chercher une cachette, et tenter d'y rester jusqu'au lever du soleil. J'aurais dû fuir. Mais, tremblante, je ne pouvais détourner mon regard de ce qui se déroulait sous mes yeux, de cet ange dont la vie sans doute allait être ôtée par l'un de ses frères ennemis. Fascinée et horrifiée à la fois par le spectacle morbide et cruel qu'était sur le point de m'offrir le déchu. Je ne voulais pas en être témoin. Je voulais fuir, loin d'eux, loin de la mort imminente de celui en lequel j'avais un instant espéré voir un sauveur, loin de la cruauté gratuite de celui qui s'apprêtait à l'exécuter. Je voulais, mais j'étais figée, mon regard braqué sur la scène morbide qui se déroulait devant mes yeux. Mon corps tout entier refusait de m'obéir, et je n'eus qu'à peine conscience de l'arrivée des deux autres anges, derrière moi. J'entendis leur voix, sans comprendre vraiment ce qu'ils disaient, et sans tenter de faire le lien avec la situation présente. Peu importait. De sang-froid et sans raison apparente, par simple jeu, un homme allait en tuer un autre, et je ne pouvais concevoir que les choses soient si tragiquement simples. Toute une vie, une existence entière réduite à néant avec tant de facilité, pour le bon plaisir d'un inconnu. Plus que la vision que j'avais sous les yeux, c'était cette constatation absurde et tragique qui me terrifiait, parce que je savais que c'était ce à quoi j'étais ce soir exposée. Et j'étais incapable de faire quoi que ce soit pour y remédier, ne serait-ce que m'arracher à cette scène morbide pour aller trouver refuge ailleurs.

Un petit cri étranglé s'échappa de ma gorge lorsque celle de l'ange fut tranchée, répandant de l'hémoglobine à peu près partout aux alentours. Ça avait été si rapide, si simple. Si risiblement simple. C'était ça qui m'attendait ? Ces dix-huit ans de ma vie que j'avais passés à combattre ma propre misère, à faire de mon mieux pour survivre envers et contre tout, réduits à néant par la volonté d'un inconnu... Si j'avais pu jusque-là ne pas y penser, l'exécution à laquelle je venais d'assister me renvoyait cette réalité en pleine face, et je prenais pleinement conscience de ce qui m'attendait très certainement ici. Jusque-là, je n'avais été habitée que d'une peur panique, née de la violence de ce qui m'entourait en cette nuit monstrueuse et de la peur communicative des autres prisonniers. Une peur qui n'était qu'instinctive, parce que j'avais préféré courir plutôt que réfléchir. Mais à présent que je savais, que j'avais réalisé la fragilité de ce fil qui me reliait à la vie et à la liberté, c'était une terreur sourde et incontrôlable qui s'insinuait en moi, bien plus brutale et effroyable que la simple peur que j'avais jusqu'ici ressenti. D'un geste absent, j'essuyai le sang qui avait éclaboussé mon visage, et par la même occasion les larmes qui avaient coulé sans même que je m'en aperçoive. Le corps de l'ange venait de retomber, sans vie, et son meurtrier se tournait à présent vers les deux autres, l'air dément. Nul doute qu'il ne les épargnerait pas non plus. Il s'élança vers eux et reprit son envol, débutant ainsi un combat aérien, juste au-dessus de moi. Instinctivement, je m'écartais un peu, sans toutefois parvenir à partir réellement ni à détacher mon regard de cet homme, qui tuait par plaisir ceux que l'on présentait comme êtres les plus purs en ce monde. Je n'arrivais pas à comprendre que tant de cruauté soit possible. Pourquoi s'acharner ainsi ? Pourquoi ne pas se contenter simplement de vivre, sans faire de mal aux autres ? J'avais moi-même déjà tué, c'est vrai, mais je n'y avais pris aucun plaisir. Il s'agissait de nécessité, de la seule façon qui m'était parfois offerte pour survivre... Jamais je ne m'étais délectée de la souffrance d'autrui comme semblait le faire ce déchu, et je peinais à concevoir que cela fut possible. L'organisation même d'un tel évènement en était pourtant la preuve... Mais, jusqu'ici, je m'étais tenue comme je l'avais pu à l'écart de la violence et de la cruauté ; et voilà qu'on me plaçait directement face à elles, sans que je puisse rien faire pour m'en écarter.

Je sentis une colère diffuse monter en moi, s'ajoutant lentement mais sûrement à l'effroi que je ressentais face à la barbarie de cet inconnu. Ce n'était pas juste. Pas juste que je sois traquée comme un vulgaire animal, que cet ange mort l'ait été, alors que des gens comme ce déchu subsistaient, libres et vivants. Il méritait la mort, bien plus que moi ou que ces anges, et pourtant il faisait partie de ceux qui était habilités, et même encouragés, à chasser et à tuer les 'criminels' relâchés ce soir. De ceux qui avaient le pouvoir et l'autorisation de nous exécuter, si l'envie leur en prenait.  Peu à peu, la terreur cédait sa place à la colère, que l'injustice de la situation dans laquelle je me retrouvais et l'impossibilité manifeste d'y changer quoi que ce soit avait fait fait naître en moi. Ce n'était pas à moi de mourir. Je ne voulais pas accepter les choses telles qu'elles étaient, pas cette fois... Sans plus réfléchir, j'attrapai la couteau laissé à terre par l'ange déchu et le lançai sur son possesseur, qui combattait toujours au-dessus de ma tête. Il remuait beaucoup, et je n'avais aucun moyen d'être sûre de mon coup : sans être malhabile, on ne peut pas dire non plus que je sois une professionnelle en ce qui concerne ce genre d'exercice. Si je le ratais, il risquait bel et bien de reporter sa colère sur moi, cette fois-ci. Mais ça, je n'en pris conscience qu'une demi-seconde après avoir agi... J'aurais mieux fait de fuir, une fois de plus.


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Jeu 19 Sep 2013, 23:36


Je n'attendais pas un acte d'intelligence face à cette gamine, enfin je veux dire que je supposais très bien qu'elle allait continuer à a se mettre entre moi et les personnes qui m'intéressait. Je ne savais pas ce qui la poussait à prendre autant de risque pour des personnes qu'elle ne connaissait même pas. Mais en même temps je savais qu'il y avait dans ce monde, des hommes et des femmes assez bonnes pour vouloir protéger le monde entier, jadis j'aurais pu aspirée à de tels buts, mais c'était bien avant ma transformation, c'était bien avant que je ne décide de devenir la chasseuse que j'étais aujourd'hui. Et ce n'était pas une fille, peu importe ce qu'elle était et sa puissance, qui allait m'en empêcher.
Bon, bien évidemment, ce que je lui avais dit sur les prisonniers qui était ici ne l'atteint pas, je ne m'y attendais pas vraiment à vrai dire, quelque part ça aurait même été miraculeux. Mais j'écoutais quand même sa réponse et mon sourire s'élargit, je la trouvais presque naïve au point que ça en était mignon, mais je préférais garder ça un instant pour moi, évitant ainsi de continuer a perdre trop de temps, en effet, je n'oubliais pas mon objectif principal et du coup je voulais à tout pris mettre un terme a la conversation avant de continuer à m'occuper de ses deux personnes que j'avais repérées. Et dire que si elle n'avait pas décidé d'intervenir, j'en aurais déjà fini depuis longtemps.

-J' espère bien que l'on enferme pas les gens pour une pomme, mais enduits, il ne reste que les meurtriers, les violeurs, peut être ceux qui ont déclenché une bagarre alors qu'ils n'auraient pas du... enfin bref, dans tous les cas je ne crois plus aux repentis et ceux qui s'enfuirons recommenceront et personne ne pourra se portée garante.

Une règle de la chasse stipulait que si on décidait d'aider un prisonnier, on s'en portait garant, mais a mes yeux c'était tout simplement impossible, quoi que l'on me dise.
Cependant, la gamine ne semblait APS vraiment vouloir continuer a parler longtemps, car une pluie de glace viens jusqu'à moi, certes, j'eu droit à quelque piqure, mais sans plus, cependant elle avait seulement voulu donnée une chance à ses compagnons de s'enfuir, mais je ne contais pas les laissée s'achopper, enfin un en particulier. Je lui souris alors de nouveau avant de simplement disparaitre sous ses yeux. Je supposais qu'elle allait regarder à un chemin de base, mais le fait que nous nous trouvions ici me donnais accès à pas mal de paroi sur leuque' elle j'allais pouvoir grimper, c'est ce que je fis, me dépêchant pour atteindre le prisonnier, heureusement que ce a détention l'avait affaibli et qu'en plus j'étais habituée à chasser. Je réapparu alors juste derrière lui, j'avais alors pris mon épée et avait frappée avec le plat de celle-ci derrière ses genoux, il tomba donc sur le sol pendant que je le fixais dans les yeux, lui ordonnant de ne plus bouger d'ici grâce à l'aliénation.

- toi et ton ami pouvez vous en aller, le seul qui m'intéresse aujourd'hui c'est lui. Alors on va peut-être réfléchir et essayer d'être un peu égoïste pour une fois.

J'avais de l’allée vite et je pouvais m'estimer heureuse d'avoir l'environnement pour moi, mais même si j'avais stoppé ma proie, je me demandais ce qu'elle allait faire maintenant, persuadée qu'elle n'allait pas vraiment être contente de ce que je venais de faire.


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Ven 20 Sep 2013, 13:48

L'appel du sang, la soif de sang et de mort était étanché et s'était la lassitude qui s'était emparé du nouveau-né. Il ne cessait de pousser de léger soupir d'ennui, se baladant dans tous le territoire de l'antre des damnés, à la recherche de l'impératrice. IL continuait à voir encore des tuerie, mais celle-ci s'essouffler aussi, soit les victimes étaient de moins en moins, soit elles étaient parvenu à franchir le seuil de survie, la frontière qui leur promettait la vie. Mais le vampire s'en moquait éperdument, il voyageait à travers les ombres invisible à tous.

Invisible? Peut être pas tant que ça puisqu'un homme le bouscule sans s'en rendre réellement compte. Ce qui évidement surpris légèrement le nouveau-né, mais n'en tint pas rigueur, l'homme semblait avoir une certaine puissance, bien supérieure à la sienne, même si pour le moment, il ne semblait pas agressif. Et c'était même le contraire, il ne semblait pas dans son assiette. Vu son état, s'était surement par inadvertance et sans l'avoir vu dans les ombres qu'ils s'étaient rentrés dedans. LE vampire arrêta ses recherches, un instant détaillant son nouvel interlocuteur avec curiosité. IL était étrange et attirant à la fois. Inquiétant mais hypnotisant. Qui était-il? Bien évidement, Nathanaël ne pouvait en rien le savoir. Mais en cette soirée, il en avait rencontré des inconnus, tissé des liens avec certain, vécut des moments gênant et merveilleux. Cette soirée aboutissait à sa fin, et la violence des meurtre s'en faisait ressentir. Au dehors, ou même au dedans, les cris se faisaient plus rare.

Enfin vu que le temps ne pressait plus se demandant même si l'impératrice n'était pas parti depuis un bon moment, il s'adossa contre le mur au côté du nouvel arrivant, les yeux perdu dans le vide, alors que ce derniers s'adressait à lui. Ainsi lui était venu pour chasser la racaille, et avait fait le ménage par ici, mais pourquoi se retrouvait-il alors dans un tel état? Que s'était-il passé là bas? Encore un mystère dans cette nuit de mort, de sang et de poussières. IL n'imaginait même pas ce que pourrait retrouver les organisateurs, une fois tout ceci finit. Quand ces derniers devraient passer derrière les chasseurs. Et combien de prisonniers avaient survécut aussi? Tout un tas de questions dont aucun n'aurait les réponses. Toutefois, il revint aussitôt à son interlocuteur, alors que sa voix fatigué s'exprima légèrement:

-Je ne cherche plus à tuer, ni à sauver qui que se soit. Je cherche une personne précise! Une personne qui semble être parti de ...ce "jeu"!

Il sourit encore une fois, le regard dans le vide, sentant la fatigue venir dans ses muscles et ses yeux, alors qu'il mettait ses mains en appui sur ses genoux. Toujours attentif au moindre mouvement, mais baissant que légèrement sa garde. Aucun danger ne semblait venir, mais il valait mieux prévenir que guérir. Puis ne s'attendant pas à avoir une réponse de son interlocuteur qui était dans un état pitoyable, il s'exprima faiblement, et encore une fois sans penser que ce derniers l'entendrait...

-Ou est tu "la bleutée"...

Et puis dans tous les cas, il se moquait bien qu'on puisse l'entendre, après tout qui pouvait savoir de qui il parlait par ce seul diminutif affectueux de bleutée, qui de son idée, était un surnom employé seulement par lui. Mais cette fois-ci, il retourna sa pleine attention sur ce drôle de personnage, ajoutant avec un sourire:

-Je crois que s'en est fini pour ce soir, as-tu besoin d'aide? Tu n'as pas l'air dans ton assiette!

Il se rapprocha du jeune homme tenant, tout d'abord, une distance de sécurité, mais attendait un signe pour soutenir cet inconnue. Après tout un peu d'aide dans ce monde de brute. Un peu de douceur au milieu de cette violence...


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Dim 22 Sep 2013, 00:19

Il n'avait jamais réellement eu la charge de personnes en pleine bataille. La dernière fois qu'il y avait un innocent dans la bataille, c'était Alfred et il avait pu se mettre dans un coin et les criminels ne voulaient pas sa mort. Là, c'étaient deux personnes qui semblaient en froid pour des raisons qu'il jugerait stupide s'il connaissait la différence entre un ange et un ange déchu mais ce sont les genres de choses qu'il ne cherchait pas absolument à découvrir les trouvant insignifiants.

Il continua tout de même vu qu'il devait faire ce qui était juste. Il entendait quand même les demoiselles se disputaient légèrement mais il devait se concentrer pour trouver d'autres de ses cibles innocentes et les mettre à l'abri.

Les combats contre des créatures et des psychopathes continuèrent. Ils neutralisèrent les ennemis du mieux qu'ils pouvaient et par chance, ce n'était pas face à des ennemis puissants auxquels ils avaient à faire. Shini a même pu se faire plaisir en déshabillant une vampire qui était heureusement pudique. Cette dernière préféra donc courir après le shimi pour récupérer ses vêtements. La petite créature finit par les jeter sur un homme qui fut très intéressé de voir une femme nue venir jusqu'à lui. Ce qu'il se passa entre eux, nos héros ne le surent pas vraiment. Et le paladin noir ne comprenait pas comment une créature femelle comme elle pouvait autant aimer déshabiller les femmes. Depuis qu'il l'avait adopté, elle n'avait déshabillé que des femmes, sans vraiment avoir de but apparent.

Il put au passage retrouver encore l'une des personnes qu'il devait retrouver mais ce dernier ne semblait pas avoir le moindre problème pour se défendre. Quand l'alfar le retrouva, ce dernier avait écarté l'épée de son adversaire d'une main avant de se mettre à mordre son adversaire jusqu'à ce dernier s'évanouisse.
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Dim 22 Sep 2013, 15:50

Cocoon se redressa contre le mur froid, et penchant sa tête en arrière, la collant contre la paroi. Il déglutit, puis enleva ses gants, les jetant plus loin, pour passer ses mains sur son visage. Elles étaient brûlantes, sa peau aussi était trop chaude , bref il n'était pas bien.
L'Orisha plissa légèrement les yeux, avant de les fermer, puis les rouvrit pour regarder le vampire à côté de lui. D'un instinct, il bloqua son empathie pour que personne ne capte ses ressentis et sentiments, et que lui, ne capte rien émanant du jeune homme. Il se préservait alors de sentiments qui auraient pu aggraver son cas actuel. Ne se risquant pas à parler, il se demanda un instant qui était cette personne qu'il cherchait et où il comptait la trouver dans ce si grand terrain mais en même temps c 'était son problème, pas le sien. Cocoon resta muet et lorsqu'il entendu le surnom de sa proie, il ouvrit les yeux. Il ne connaissait qu'une personne ayant ce genre de teinte, mais en même temps il se fit au fait que ce gars soit un vampire.

-Je ne sais pas si c'est elle que tu cherche, mais ton Impératrice s'est barrée depuis un moment déjà. Argh...


Parler lui faisait atrocement mal c'était affreux. La potion se dissipait tout doucement, et son entité maléfique était en train de hurler à la mort pour rester, pour continuer de prendre le contrôle de son corps. Son lui intérieur savait que Cocoon était en train d'oublier peu à peu ce jeu de "chasse à l'homme", et il fallait qu'il soit sortit d'ici avant de tomber dans l'inconscience.
Il inspira un grand coup, et se mit sur ses pieds, se redressant du haut de ses deux mètres, regardant droit devant lui. Oui, il pouvait le faire, se tirer de là et rapidement. Même s'il souffrait.
Le vampire lui proposa lascivement de l'aide. Sur de lui Cocoon le toisa du regard, silencieusement, avant de tendre le bras pour lui attraper la gorge. Il ne se montra ni violent, ni agressif, c'était un simple geste -un peu trop viril peut être- pour le rapprocher de lui.

-Ouais tu peux m'aider...


L'Orisha constata combien le vampire était glacial, comme d'habitude, et baissa la tête pour chercher ses mains. Il chopa ses poignets, pour coller ses paumes sur chacune des ses joues. Tout juste si la différence de chaleur ne fit pas sortir de la fumée... Le Guerrier était de plus en plus fiévreux, et ses yeux vairons brillèrent. Seulement il n'avait pas que le visage en feu.
Toujours au contrôle des mains du jeune homme -qu'il devait de toute façon dominer par la force- il les fit glisser sur ses bras nus, avant de faire claquer sa langue d'agacement. Comme si ça allait résoudre tous les problèmes, il finit par les faire glisser son son débardeur. Alors les douces et délicates mains du vampire glissèrent sur ses abdominaux plus que dessinés, pour remonter jusqu'à ses pectoraux. Alors évidemment, l'Orisha voyait lui le côté pratique et totalement technique de la chose : froid contre chaud = soulagement. Seulement il ne prit pas vraiment la peine de se soucier de ce que le vampire lui ressentait, et si il était très heureux de ce contact inopiné.

Mais les mains, quoi que l'on en dise, étaient d'une surface trop réduite pour couvrir la superficie de ce puissant torse. Les remettant sur ses joues il fronça les sourcils, réfléchissant à une autre solution. Alors elle vint a lui comme un éclair.

-Ne bouge pas.


Sa voix était toujours aussi rauque, masculine, mais un peu plus ferme. Tirant sur le col de son débardeur noir, il l'enleva, déchirant le col sans faire exprès, s'exposant totalement torse nu. Son visage était neutre, vraiment Cocoon était dans le pragmatique à mort.
Sortir d'ici. Par tous les moyens.
Tendant le bras doucement et mollement, il attrapa l'encolure du type, tirant d'un coup vif et sec dessus, ce qui arracha toutes les coutures de sa jolie chemise.

-Désolé. Ca va plus vite.


Et rapidement, devant ce torse dont il sentait déjà le froid d'ici, il le prit contre lui pour qu'il soit à sa hauteur, et le colla à sa peau brulante, l'entourant de ses bras bronzés et massifs, sans l'étouffer. En mode koala.
Un râle rauque et bruyant, de soulagement, sortit de ses lèvres, alors qu'il posait son front sur l'épaule du type.
Cocoon était totalement fiévreux, n'oublions pas, et il ferait surtout beaucoup de chose pour sortir d'ici, alors là, les apparences ou quoi que ce soit d'autre, il s'en fichait bien mal. Surtout qu'il ne se souviendrait de rien. Commençant à marcher, il releva la tête. Le mal s'était carrément réduit. S'il tenait Nathanaël comme ça, contre lui, comme s'il était dans un réfrégidaire, alors il pouvait marcher et rejoindre la sortie.

-Je vais te lâcher une fois sortit d'ici. Si tu me mords je t'arrache la tête avant même que tu n'aies sortit tes dents.


Et il fallait bien le croire pour ça...
Il réactiva son empathie, pour capter quand sa poche de glace sera un vrai danger, et prit un risque en se mettant à courir. Sa tête survivait, pas de mal trop engourdissant. Une fois à l'extérieur, il lâcha le type à qui -irrémédiablement- il s'était frotté tout le trajet, et mit son collier. Deux ailes quasiment noires apparurent dans son dos et il se tourna vers le vampire.

-Merci. Si un jour on se croise, rappelle moi que j'ai une dette envers toi, mais ne m'en dit pas plus. Je ferai ce que tu voudras.


Le ton de Cocoon ne collait absolument pas avec ses paroles. Pourtant sincères ! Mais il était rude, rauque, presque bestial, et la prochaine fois qu'ils se croiseraient, évidemment qu'il ne sera pas le même. S'élevant dans le ciel, il créa de grosses rafales de vent, avant de disparaitre dans l'horizon. Il faut qu'il atteigne Mégido avant que la potion disparaisse totalement.


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Mar 24 Sep 2013, 21:28

- Et meeeerde.

Ce fut la seule déclaration qui me vint à l'esprit lorsque la vampire disparut, sans que j'aie aucun moyen de savoir où elle allait se diriger. Vers le prisonnier qui s'était enfui au galop, sans aucun doute ; je n'étais pas stupide et naïve au point de penser qu'il s'agissait d'une fuite... Mais elle avait un train d'avance sur moi, et je n'avais pas de façon de deviner le chemin qu'elle allait emprunter. D'autre part, je pouvais difficilement me lancer tête baissée à la suite du détenu pour tenter de l'atteindre avant elle ; d'une part parce que je n'avais aucune chance de réussir - ouais, je suis réaliste, quand même - et d'autre part parce qu'il y avait de l'autre côté du rocher un autre mec qui comptait sur moi, dont je ne voulais pas m'éloigner sans savoir à quoi m'en tenir. J'aurais l'air maline si quelqu'un l'égorgeait pendant que je tentais de venir en aide à celui-là... D'autant plus que rien ne garantissait le succès de mon entreprise, bien au contraire. Immobile, je fixai donc le prisonnier qui cavalait à toutes jambes, suivit de près par le protecteur qui avait vaguement tenté de lui venir en aide. Aucun des deux n'étaient particulièrement rapide, en fait, et nul doute que la jeune femme aurait tôt fait de les rattraper. Ce qui me laissait environ quelques secondes pour mobiliser mes quelques neurones en état de marche afin de trouver un 'plan' pas trop suicidaire. Parce que je n'avais aucune envie de combattre en fait... Et oui, avec des considérations pareilles, j'aurais mieux fait de rester chez moi, certes. Mais comme j'ai pas de chez moi et que j'avais rien à faire de ma journée, une petite virée dans un lieu dangereux, peuplé de monstres féroces et d'humanoïdes sanguinaires m'a semblé être un bon plan. Enfin, bref... Il fallait que je trouve un moyen de permettre au Protecteur de ramener son prisonnier jusqu'à la sortie, sans tuer celle qui le pourchassait et si possible sans me faire rétamer la gueule au passage. Peut-être que j'en demandais un peu trop, au fond, mais c'était ainsi. Bon sang, qu'est-ce que ça peut être handicapant d'être pacifiste...

Je restai immobile un instant de plus lorsque la jeune femme réapparut et immobilisa magiquement le prisonnier, et me contentai d'esquisser un sourire moqueur en réponse à ses paroles. Demander à un Protecteur du Bonheur d'être "un peu égoïste pour une fois", c'était un peu comme demander à Charlie de prendre un bain de boue ; en gros, plutôt incompatible avec la mentalité du destinataire. Et ouais, on est comme ça chez les Protecteurs : altruistes, généreux, tout ça... Voire légèrement inconscients et un peu cons sur les bords, certes. Mais on est gentils, quand même. Donc, encore une fois, il n'était pas question que je la laisse régler son compte au détenu, peu importe ce qu'il avait fait pour se retrouver dans cette situation. Elle avait tort, de toute façon : une bonne partie de ceux qui étaient chassés ce soir avaient été enfermés pour des délits mineurs, ou même pour pas de délits du tout. Mais elle croyait bien ce qu'elle voulait, au fond ; et je savais bien que je n'avais aucune chance de la convaincre. Allez convaincre un loup que c'est mal de tuer les moutons... Puisque la dissuasion ne marchait pas des masses, il ne me restait plus que la force si je voulais avoir une chance de sauver celui-ci. Je ne savais pas exactement ce qu'elle avait utilisé pour l'immobiliser, mais cela semblait s'apparenter plus ou moins à l'hypnose ; si je parvenais à rompre le lien psychique qui l'unissait à sa victime et à occuper la chasseuse quelques instants, il aurait une nouvelle chance de s'enfuir. Restait à espérer qu'il enclencherait le turbo, cette fois... Enfin, en admettant que je parvienne à quoi que ce soit.

Sans réfléchir plus longtemps à une tactique construite et intelligente - le temps que j'entame une réunion stratégique avec moi-même, il ne resterait plus rien du détenu - je me contentai de me téléporter juste sous le nez de la jeune femme, qui se vit être l'heureuse destinataire d'un coup de boule assez conséquent. Une vieille technique, que j'utilisai fréquemment - à vrai dire plus pour l'effet de surprise produit que pour son efficacité, mon crâne n'étant pas en béton armé. J'étais plus petite quelle, de toute façon, et je n'avais atteint en me haussant sur la pointe des pieds que son menton ; n'empêche que ça doit faire mal. Enfin, pour ma part, l'expérience n'était jamais très agréable... Je ne pris cependant pas le temps de m'apitoyer sur le sort de ma tête endolorie, et poussai violemment la jeune femme pour l'écarter de sa cible d'origine. Peu importait l'impact que mon coup avait eu sur elle et la réaction que cela engendrerait ; pour l'instant, il fallait que je l'éloigne de sa proie.

- Je n'sais pas si tu l'as compris,
sifflai-je, mais nan, je vais pas me tirer. Alors si tu veux buter quelqu'un, tu d'vras te contenter de moi pour l'instant, désolée si c'est pas glorieux.

J'aurais sans doute pu m'y prendre de manière un peu moins déplorable, c'est certain. Je ne suis pas une bille en magie, j'aurais certainement pu trouver un vrai machin puissant à lui envoyer dans la gueule, au lieu de prendre le risque de perdre mes derniers neurones en me servant de mon crâne comme arme. Mais bon, c'est ce que mon père m'avait toujours répété : "si jamais tu es amenée à combattre, utilise ta tête, pas tes poings." Bon, il y a peut-être eu un petit bug de ma part quant à la compréhension de la chose, mais c'est l'intention qui compte... Non, en réalité, je ne sais pas si c'est par esprit de contradiction ou juste parce que j'ai peur de faire n'importe quoi, mais je suis toujours réticente à utiliser la magie dans l'urgence. Peur des débordements, ou je ne sais quoi... En tout cas, il y avait des chances que je le regrette, cette fois-ci.


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Mer 25 Sep 2013, 23:11

Au vu de ce que ce dernier avait fait, il devait sans le moindre doute être vampire. Mais ça, l'alfar le savait déjà même s'il n'était pas sur que celui-ci soit aussi innocent qu'on le prétend. Surtout après avoir vu ça. Il alla vérifier si le cœur de sa victime battait toujours et c'était le cas mais pour combien de temps ? Il ne pouvait le savoir mais il ne pouvait non plus jugé à la légère alors dans le doute valait mieux que cet être les accompagne comme prévu.

"On m'a demandé de venir te chercher."

"Ah bon, qui ça et pourquoi vous ?"

"C'est ta femme et c'est parce que c'est mon rôle en tant que paladin noir."

Ah bon, c'est quoi un paladin noir ?

"On a pas le temps pour cela. Mais si tu veux, je t'expliquerai dès qu'on sera à l'abri."

"D'accord."

Voilà déjà trois des victimes de réunis. Mais la suite n'allait pas forcément être facile. Surtout que la nuit été déjà bien avancé. L'alfar se demandait s'il ne valait pas mieux partir dès maintenant plutôt que de chercher d'autres personnes qui n'étaient peut-être même pas présente. Il eut alors une idée qu'il aurait du avoir depuis le départ. Il montra les photos des autres personnes à ceux qu'il avait déjà sauvé. Ils finirent par reconnaître que deux d'entre eux étaient sur le terrain de chasse. Ils se mirent donc tous ensemble à la recherche de ces deux-là au moins.  Ils trouvèrent d'abord l'elfe qui était entrain d'expliquer vainement à un psychopathe que ses agissements souillaient mère nature. Alors que le méchant allait la tuer, Rayearth lança sur lui un jet de flammes et le crama purement et simplement. C'était ce qu'on pouvait appeler du travail vite fait bien fait.

L'alfar expliqua donc à la dernière arrivante le pourquoi du comment. Elle accepta en disant que du moment qu'il respectait mère nature, il ne pouvait qu'être quelqu'un de bien. Il n'était pas vraiment sur que ce qu'il devait faire pour les protéger permettait de respecter mère nature mais elle pourra toujours le critiquer une fois qu'elle sera saine et sauve. La dernière qui était cette fois-ci entièrement humaine, sans une once de magie, fut retrouvé alors qu'elle pleurait le corps d'un enfant. Le vampire posa amicalement sa main sur son épaule. Elle se retourna puis se jeta dans ses bras pour y pleurer à chaudes larmes. Vraisemblablement, ils se connaissaient.

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Jeu 26 Sep 2013, 11:34

L'Ombre avait beau avancé, beau fuir, visiblement, personne ne l'avait choisi comme proie. Ses intentions avaient-elles été mises à jour ? Ou alors une entité, le Destin, avait décidé qu'il fallait que son acte tombe à l'eau. Quoiqu'il en soit, cela le contrariait quand même. En effet, il n'aimait pas agir pour rien, encore moins quand c'était dans le but de rééquilibrer la balance et de faire quelque chose dans l'optique des ombres. Après tout, à part les missions que lui avait donné Shiro, il n'avait jamais réellement agir en tant qu'Ombre et voilà que quand il décidait enfin de le faire, tout était en train de capoter. Peut être qu'il avait pris la mauvaise voie, la mauvaise décision et que ce n'était pas ainsi que cela devait se faire. Comment il aurait pu le savoir ? Il n'existait aucun mode d'emploi pour tout cela ! Enfin, il fallait se calmer et peut être se mettre à réfléchir à une autre solution car il était tout simplement hors de question qu'il reparte comme cela, comme si de rien n'était. Ca serait une preuve encore plus flagrante de son échec. Et ça, évidemment, ce n'était même pas envisageable.

Il avait donc ralenti jusqu'à finalement s'arrêter totalement en plein milieu de sa course. A quoi bon courir si rien ne venait, ou ne le suivait. C'était donc peut être à lui de faire le chemin inverse. Car après tout, il y avait bien un proverbe qui disait que si la Mort ne venait pas à vous, c'était vous qui iriez à la Mort. Drôle, pour une Ombre comme phrase d'ailleurs. Mais pour aller au danger, il fallait déjà d'avoir où il se trouvait. Et pour cela, une seule solution aux yeux de Raeden : écouter et se laisser guider par les cris, les hurlements, qu'il soit de douleur, de joie, de peur et de sadisme. C'était pas dur, étant donné que régulièrement, il en résonnait dans le paysage. Il ne restait donc plus qu'à se laisser guider. Un son capta plus son attention qu'un autre. Rien de particulier pourtant, mais c'était comme cela, son cerveau l'avait choisi avant même qu'il ne s'y attarde réellement. Peut être que c'était cela, les signes du destin. Se laisser mener par son corps. Se remettant en route, l'Ombre se demandait sur quoi il tomberait. En tout cas, quoique cela soit, il y allait. Et d'ailleurs, il ne tarda pas à tomber sur un groupe, une confrontation … juste le temps de réagir qui était le bon et le « méchant », le prisonnier et le poursuivant.


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[Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤

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