Le Deal du moment :
BD Saint Seiya – Time Odyssey Tome 3 Collector
Voir le deal

Partagez
 

 [Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 15:11


Alors qu'elle s’apprêtait à aller voir L'Élemental , un jeune homme -certainement pas de mon côté- arriva en sang , fit une pause puis regarda la prisonnière .Il n'avait pas remarquer Ashaya qui était un rien de plus loin et celle-ci retint sons souffle en le voyant ralentir la cadence et tourner lentement sa tête . Il s'intéressa quelques instant à l'Élemental puis glissa le regard à la vite-fait sur l'ange puis repartit avec une mine mi-dégoutée mi-amusée. Alors qu'elle attendait que le potentiel danger ce soit éloigné, la prisonnière lui échappa.Elle parti un petit jogging vers mon opposé...Mais quel sorte de gens pouvait avoir l'idée de fuir un ange dans un champ de bataille?Mis à part mon aura blanche , rien ne lui indiquait qu'elle était angélique mais il semblait pourtant que la lumière blanche qui l'entourait était facilement remarquable.Justement en y pensant , elle réalisa qu'elle n'étais peut-être pas très bien camouflée puisqu'il faisait sombre ici et que la seule chose qui puisse éclairer de la sorte était la lune. Ashaya demanda à Dusk de rattraper la prisonnière en fuite et de lui expliquer qu'elle avait accès à une protection qui n'était que le courage et le dévouement de l'ange et de son compagnon mais il fut voué à l'échec.Prise par la folie de la liberté , la prisonnière avait hurlé que tout lui en voulaient et qu'il ne servait à rien de la berner si facilement puis , réalisa qu'elle parlait à une chauve-souris et esquissa une bonne claque à l'intention de Dusk qui l'évita et qui revint voir sa compagne.

-Eh bien elle t'a donné du fil à retordre je crois!

Elle eut droit à un grognement comme réponse.Réalisant la piètre progression de sa quête , elle pénétra doucement dans la prison pour voir si il ne resterait pas des faibles ,trop faibles pour sauver leur peau. Alors qu'elle n'eut que tourné le premier couloir , elle entendit quelqu'un gémir de douleur ,d'impuissance ou bien peut-être le seul signe de vie sachant-elle faire -ou qui lui était possible de faire- à ce moment. Ashaya voulu voir qui lui réclamait de l'aide mais en regardant au fin fond du hall , s'aperçut qu'il n'y avait aucune cellule ici.Tendant l'oreille , elle tentait d'entendre à nouveau la plainte...Rien.Immobile dans la mi-ombre , son souffle se transformait en vapeur et c'est seulement à ce moment qu'elle prit conscience de la noirceur et du froid qui régnait ici.

Après avoir parcouru plusieurs minutes de chemin , elle ré-entendit le gémissement qui ne pouvait provenir que de la porte un peu plus loin. S'approchant de celle-ci, elle l'ouvrit sans grande prudence et fit répandre une douce lumière magique dans la salle . Balayant la salle des yeux,elle trouvai un Vampire couché sur le sol qui semblait plisser des yeux face à la lumière.Sans colère , ni réprouvement , elle s'adressa à la créature:

-Très cher..je crois que votre survie ne dure très longtemps en cet état..Permettez-moi de vous défendre jusqu'à la sortie de la terre des Damnées.Je me présente Ashaya , ange , prête à vous défendre jusqu'à la fin de ces terres.Puisque je n'aurai qu'à faire de vous garder avec moi ensuite ,vous serez libre d'aller où vous voulez , jene vous retendrai pas encore prisonnier.

Malgré le fait que Dusk n'avait pas l'air d'aimer la créature du mal et le montrait franchement ,Ashaya elle se devait de l'aider quel que soit sa race.Il n'y a pas tout les vampires qui tuent par plaisir..Non certains ne tuent que pour survivre de sang.D'ailleurs celui-ci devait être en grand manque ce qui expliquerai bien son impuissance.Dans un exploit ultime , le vampire se leva tant bien que mal et hocha de la tête.
Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Lun 02 Sep 2013, 16:49



-« ♫~♪♫, ♫~♪♫… »

D’un air par bien trop innocent, Eerah sifflotait gaiement la petite mélodie dont il n’arrivait pas à se défaire depuis quelques temps. Elle avait des airs guillerets, et sonnait pourtant si tranchante entre ses lèvres ; une oreille avertie aurait pu y saisir la menace latente qui y résidait. Mais personne n’était là pour l’entendre. Il n’y avait que lui, lui et son nouveau jouet, un arc composite taillé dans un bois sombre, perchés sur un rocher aux contours acérés, perdu au milieu de la tristement fameuse Antre des damnés. Il attendait, patientait jusqu’à l’heure du coucher du soleil, profitant du répit avant le massacre pour vérifier que son stock de flèches était en bon état. C’était un marchand de Stenfek qui lui avait cédé le lot pour une poignée de pièces d’or, et contre toute attente, il ne s’était pas moqué du Déchu. L’arme et les munitions qui l’accompagnaient étaient de bonne qualité, suffisamment en tout cas pour le travail qui l’attendait. Et quel travail, pardon ! Une extermination, voilà ce qui l’attendait, et si cela pouvait sonner rude à l’oreille, il tentait de se convaincre que c’était pour la bonne cause, et à défaut, employait le mot « purification ». Ironique, quand on savait que c’était le terme utilisé par les Anges pour leurs raids sur les Déchus.

Après que ce bruit eut couru dans les grandes villes, qu’un lâcher de prisonnier aurait lieu sur les terres désertes qui entouraient la prison maléfique, Eerah s’était senti obligé d’aller y jeter un coup d’œil, espérant qu’avec un peu de chance, il trouverait parmi les fameux « gentils » qui y étaient retenu, quelques anges à massacrer. De toute façon, les énigmes incessantes de sa propre quête n’avaient de cesse de le tourmenter, et retrouver la sérénité de la traque ne pouvait que lui être bénéfique. Une partie de lui trouvait son addiction à la chasse révoltante, mais malheureusement, c’était un aspect de sa personnalité qu’il n’avait toujours pas réussi à contrôler. Alors pourquoi résister ? Peut-être pourrait-il tirer de ses victimes quelques renseignements qui lui vaudraient d’être bien vu par le pouvoir en place à Avalon. En somme, il ne perdait rien à tenter sa chance. Du moins c’est ce qu’il ne cessait de se répéter, en repassant une énième fois sur la corde son arc.

Autour de lui, des hannetons sortaient bruyamment des restes de feuilles qui ornaient certains arbres à moitié morts. La nuit tombait. Il se redressa, sifflant toujours sans vergogne, et prit son envol, vers le brouhaha que formaient plus loin les divers candidats à ce que d’aucun nommaient « La chasse à l’homme ». Il sourit sans conviction en songeant que qualifier de bruyant une telle assemblée avait tout d’un euphémisme. En réalité, on aurait pu croire qu’il se tramait là une conspiration pour étouffer les cris des pauvres bougres qui s’enfuiraient bientôt. Impossible de travailler dans ses conditions. Il resta à bonne distance du troupeau, autant pour s’éviter le bruit que l’odeur. Gentils ou pas, les prisonniers puaient, et là encore, rien d’exagéré. On n’avait pas du leur montrer la couleur d’un bain depuis des lustres, et ils portaient certainement les même fripes depuis leur incarcération. C’était presque trop simple, les traquer n’aurait surement rien de bien excitant.

Quoique. De là où il était, il percevait au sein de ceux qui se voulaient chasseurs, certains murmures et certaines pensées, qui laissait deviner que tous n’était pas présent pour tuer le gibier du jour. Non, il entendait même les voix hautaines et criardes de ces couards d’ailes-blanches. Finalement, l’adrénaline serait peut-être au rendez-vous. On s’amusait tellement plus quand la proie avait de quoi de défendre.



Résumé :


[Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤ - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 17:08

- Bouges, tu gênes le passage.

Alors comme ça cette voix féminine osa lui adresser la parole ? Cela l'avait stoppé dans ses vers. Il la regarda, la gueule en sang et les vêtements aussi...mais très probablement parce qu'il a fait éclaboussé des tas de flaques de sang.

- ... Je te conseille...de ne pas me parler.

Il était aussi serein que n'importe qui ou quoi même si intérieurement, il avait envie de la massacrer. D'ailleurs on pouvait voir que les prisonniers qu'il avait tué étaient essentiellement des femmes. Puis lentement, il reprit sa route tout en l'ignorant. Peu importe si elle allait faire de même ou non...Zam lui, annonça gentiment à l'étrangère

"Tu peux nous suivre si tu veux"

Tout le long de son couloir, Orpherus laissait ses cadavres joncher le sol et parfois...les murs. Il n'avait utiliser aucune - ou presque - magie car ils tuait toujours dans le dos. Et des fois il y avait des prisonniers mais le plus souvent étaient des chasseurs. C'était tellement plus simple de chasser le chasseur. Et au loin de ce même long couloir on pouvait voir une forme s'éloigner lentement à la recherche de victime à faire hurler. Il ne riait pas, il était serein comme si il se trouvait à l'apogée du défouloir. Chacun ses loisirs comme on dit.

Il avait croisé toutes sortes de créatures...notamment de beaux vampires sur lesquels il lui arrivait de reluquer en émettant un léger : "Hmm". Mais ce n'était pas tout, à priori il chassait pas seulement au sens propre du terme mais nous passerons sous silence tout ce à quoi il pouvait penser.

Les hurlements résonnaient dans tous les couloirs, comme s'ils cherchaient à s'enfuir eux aussi. Et Orphée continuait de chantonner les mêmes vers. Zam prenait un malin plaisir à visiter les entrailles des tortionnaires. Pourquoi le sorcier blanc était-il là ? Pour le plaisir ou pour libérer les prisonniers ? Si on récapitule il avait entendu parlé de cette chasse-là, il aurait pu en avoir rien à foutre et rester dans son coin mais il sentait qu'il allait pouvoir s'exprimer de manière artistique et totalement légale. C'était tellement ennuyeux de voir des brutes s'en prendre à des prisonniers, chaque combats étant inégaux. Il avait envie de soigner le mal par le mal.

"Va falloir que j'lave mon manteau...il commence à prendre des couleurs."

En effet, tout maculé de sang de ses victimes quelles qu'elles étaient, le manteau passait de blanc pur à rouge caillé. Le tamashi, toujours en trident, pensait la même chose et ne manqua pas de le faire savoir de sa petite voix cassée.

"J'prendrai bien une douche moi!"

D'ailleurs il commençait à trouver la chasse ennuyeuse et il entama une discussion où il était le seul à converser.

"Orphée tu sais, aujourd'hui j'ai mangé un papillon. Il était délicieux mais il avait l'air bizarre. Genre ses ailes brillaient de mille couleurs, tu crois il était rare? Et après dans la journée, je suis allée près d'un petit lac tout bizarre et tout mort, y'avait rien d'intéressant mais je pense que t'aimerai sûrement y faire un tour..."

Et il déblatérait sans cesse, attirant de temps en temps des chasseurs qui, curieux, étaient désireux de savoir qui arrivait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 18:22

Je n’avais pas vraiment réfléchi très longtemps avant de prendre la décision de me joindre au petit groupe composé de membres de Protecteurs du bonheur ayant décidé de tenter de stopper la boucherie qui aurait lieu ce soir. Enfin, de la minimiser plutôt que de la stopper, mais c’était déjà ça. J’y serais probablement allée seule, s’il n’y avait pas eu les Protecteurs ; quoique sans Mérédith je n’aurais peut-être pas été au courant. Mais, puisqu’ils étaient là, autant faire équipe avec : je ne suis pas asociale au point de préférer faire n’importe quoi toute seule que quelque chose d’utile en groupe. La directrice nous avait donné des consignes plus ou moins précises : tenter de sauver le maximum de monde en prenant le minimum de risques, aider en priorité les plus vulnérables, et surtout, ramener tout ce petit monde au Sanctuaire une fois le bordel terminé. Parce qu’après tout, il s’agissait de criminels, même si certains n’avaient commis que des délits mineurs : pas question de les laisser filer dans la nature ensuite. Quoi qu’il était aussi fort probable que certains soient simplement innocents, puisque après tout les gens pouvaient être enfermés pour des raisons plutôt improbables en fonction des convictions de celui qui dirigeait la prison… Mais après une expérience aussi traumatisante que celle-ci, une petite visite au Sanctuaire s’imposait de toute façon.

Avant de partir, j’avais rempli quelques sacs avec de vieilles fringues trouvées au refuge – ouais, y en a un peu partout, il semblerait que c’est ce que les gens donnent le plus facilement – et les avais confiés à quelques membres au hasard parmi ceux qui composaient le groupe. Si les informations qu’avait reçues Mérédith étaient justes, les prisonniers seraient habillés en blanc afin d’être plus facilement reconnaissables : mieux valait donc que ceux que nous récupérerions passent plus ou moins inaperçus si nous ne voulions pas nous retrouver avec un nombre incalculable de chasseurs sur le dos. Bon, changer de fringues ne les tirerait sans doute pas d’affaire non plus, l’environnement étant un brin trop hostile pour que tout soit aussi simple ; disons qu’encore une fois, il ne s’agissait que de minimiser les risques. Ceci fait, j’avais suivi le reste du groupe jusqu’à l’antre des Damnés, où un jeune homme que je connaissais vaguement de vue et qui visiblement connaissait mieux l’endroit que tous les autres membres réunis nous avait guidés jusqu’à l’endroit où seraient lâchés les détenus. J’avais écouté ses explications avec attention, consciente qu’il ne valait mieux pas que je me perde en plus du reste et que quelques informations sur ce lieu qui apparemment lui était familier ne pourraient pas faire de mal ; puis, comme les autres, je m’étais postée derrière un rocher en attendant que la boucherie débute.

Je n’avais prévu aucun plan d’action, et je ne savais même pas si j’allais ou non me joindre à l’un des petits groupes qui commençaient déjà à se former. J’avais dissimulé le sac de vêtements pris au Sanctuaire dans un creux de la roche derrière laquelle j’étais postée, histoire de ne pas avoir à le trimballer durant tout la nuit, et avais enjoint les autres membres de faire de même. Restait à espérer que je me souviendrais de l’endroit où j’avais planqué ça ; les autre ayant sans doute une mémoire et un sens de l’orientation moins daubés que les miens, je ne me faisais pas de soucis pour eux. Et puis même s’ils oubliaient, ça ne changeait pas grand-chose : il ne s’agissait que d’un bonus, le plus dur étant de trouver les prisonniers avant les chasseurs et de les convaincre de nos bonnes intentions… Chose que définitivement, je risquais d’avoir du mal à faire seule. Et s’il fallait que je trouve des partenaires, autant choisir ceux qui seraient le moins susceptibles de me taper sur les nerfs. Oui, bien sûr, c’était pas une colonie de vacances où l’on choisissait ses camarades de jeux, mais il n’empêche que je préférais tout de même dans la mesure du possible ne pas me retrouver avec des abrutis. Une bonne partie d’entre nous étaient déjà partis lorsqu’un cri de souffrance avait retenti non loin, et les autres commençaient à s’éloigner par poignées de trois ou quatre. Je n’avais pas encore bougé, consciente que me précipiter à la suite des autres aurait fait double emploi. Je suis peut-être pleine de bonne volonté, mais pas complètement stupide… A quelques mètres de moi, j’apercevais la silhouette de celui qui nous avait guidés jusqu’ici, seul lui aussi. Si lui non plus ne souhaitait pas se mêler aux autres, peut-être pourrions-nous faire bande à part à deux. Ouais, un brin contradictoire, peut-être…

Je poussai un petit soupir, et m’apprêtai à me lever pour aller rejoindre le jeune homme. Pas que ça me réjouisse particulièrement de faire équipe avec quelqu’un d’autre : seulement, j’avais toutes les chances de me faire une nouvelle fois dézinguer si je tentais l’expérience seule. J’ai beau me débrouiller niveau magie, je suis une bille en combat rapproché. Et puisque, si je me souvenais bien, ce mec-là était milicien, il y avait des chances qu’il soit légèrement plus doué que moi… Enfin, le groupe était en grande partie composé de miliciens, cela dit, la plupart des médecins et autres volontaires ayant préféré rester au Sanctuaire. Il fallait vraiment être totalement dévoué aux autres, ou complètement con, pour s’aventurer dans un lieu pareil sans savoir se défendre… Les deux options étant valables pour mon cas, il était normal que je sois là, cela dit. Enfin bon, oui, j’avais le choix, niveau miliciens, c’est vrai. Et si j’avais ‘choisi’ celui-ci, c’était parce que, malgré le fait que je ne lui aie jamais – du moins, pas que je me souvienne – adressé la parole, il m’était plus ou moins sympathique, sans que je sache trop pourquoi. Peut-être justement parce que je ne lui avais jamais adressé la parole, en fait. Tant que je n’ai pas discuté avec, je n’ai pas vraiment de moyen fiable de me faire une opinion sur les gens. Mais il n’avait pas cet air affecté et concerné qu’ont la plupart des gens qui décident d’aider les autres, du genre ‘oui, voyez, je dédie ma vie entière aux autres car je suis une bonne personne, voyez, le sort du monde, l’avenir des gens, ça me concerne, voyez. Je suis quelqu’un de bien.’ Et rien que le fait qu’il n’ait pas l’air lui-même hautement satisfait de son propre altruisme me plaisait bien, à vrai dire. Alors, s’il fallait que je fasse équipe avec quelqu’un pour éviter de me faire directement maraver la gueule, j’avais décidé que ce serait avec lui.

Au moment où je m’apprêtais à bouger, cependant, un bruit de course derrière moi attira mon attention. Je m’immobilisai, mais n’eus malgré tout pas le temps de me retourner : avant que j’ai pu esquisser un geste, celui qui venait de débouler derrière moi m’avait bondi dessus, avant de me plaquer au sol. Surprise, je ne résistai même pas et m’étalais comme une crêpe sous le poids de mon adversaire, – pourtant pas si lourd que ça – qui s’assit littéralement sur moi pour m’empêcher de me relever. Je tentais vaguement de le dégager, mais rien n’y faisait : quand quelqu’un est assis sur votre dos, votre mobilité s’en trouve généralement assez réduite. Je me contorsionnais néanmoins pour apercevoir mon adversaire, et découvris avec surprise un garçon qui devait être plus jeune que moi, au visage trempé de larmes et à l’air complètement terrorisé. Et, bien sûr, vêtu de blanc…

- Bouge pas, chevrota-t-il, et fais pas de bruit. Je te tuerai pas si tu reste tranquille, je… Je veux juste sortir de là, alors si tu m’aides je te ferais pas de mal.

- Alors toi, t’es complètement con,
grognai-je, le plus honnêtement du monde. J’ai l’air un put*i* de tueur ? T’as pas besoin de t’servir de moi comme fauteuil pour que j’t’aide, abruti, j’suis là pour ça. Alors tu vire de là tout d’suite si tu veux pas t’en manger une.

Certes, il s’agissait plus de menaces en l’air qu’autre chose étant donné que s’il ne bougeait pas, je n’avais pas vraiment de moyen de lui coller une tarte ; mais cela avait néanmoins suffi à le déstabiliser quelque peu. Profitant de la perplexité dans laquelle mes propos semblaient l’avoir plongé, je me téléportai pour me retrouver à moins d’un mètre de lui, assise par terre. Il se releva avant moi et me fixa durant quelques secondes, interdit, avant de finalement pousser un soupir empli de lassitude.

- Désolé, murmura-t-il, je voulais juste me barrer d’ici… J’ai pas d’arme, de toute façon, j’aurais pas pu te faire de mal. J’ai rien à faire là…

Je haussai les épaules, sans prendre la peine de lui demander ce qui lui avait valu de se retrouver ici. Sans mot dire, je m’approchai de lui et posai ma main sur sa joue, sur laquelle s’étalait une entaille qu’il s’était probablement faite dans sa course effrénée. Il eut un mouvement de recul, mais ne bougea pas tandis que la magie blanche affluait lentement au bout de mes doigts, soignant la blessure. Ceci fait, je récupérais quelques vêtements dans le sac que je n’avais pas encore perdu, et les lui tendis.

- Mets ça, tu s’ras moins repérable. Et ensuite, tu resteras avec moi.


J’attendis qu’il se soit changé, impassible, puis lui fis signe de me suivre et contournai le rocher derrière lequel nous étions jusque-là cachés, pour m’approcher de celui qui dissimulait toujours le jeune homme qui nous avait précédemment servi de guide. A vrai dire, je n’avais pas tellement songé à ce que je ferais, si jamais je parvenais à sauver des prisonniers. Enfin, j’avais pensé aux fringues, mais rien de plus… Est-ce qu’il fallait tenter de le faire sortir immédiatement de l’Antre, ou bien attendre d’en trouver d’autres ? Certes, les conduire un par un jusqu’à la sortie serait une monstrueuse perte de temps, mais trimballer un essaim de prisonniers risquait d’être plutôt compliqué...

- Salut, lâchai-je platement en rejoignant notre guide improvisé derrière son rocher. Y a ce gus qui vient de m’tomber dessus – enfin, d’me sauter dessus, en fait. Et à vrai dire, j’sais pas trop quoi en faire. Si j’comptes en récupérer d’autres, je vais p’t’être avoir du mal à le surveiller en même temps… ‘Fin bref, si jamais t’as une idée, je suis toute ouïe.

C’était sans doute pas la manière la plus normale d’aborder quelqu’un à qui je n’avais jamais adressé la parole précédemment, certes. Mais, au vu des circonstances, le quelqu’un en question ne m’en voudrait sûrement pas de mettre de côté la politesse.

Résumé :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 18:44

Si Neros était en mode "luttons pour notre survie et tentons de tenir le coup", Rubis elle comprit tout autre chose. En effet dès qu'elle le vit sortir ce qui s'apparentait à des armes, ce fut pour la confirmation du début du combat. Neros n'aurait pas pu lui faire plus plaisir qu'en cet instant !

Et c'est en grosse bourrine que la vampire usa de son pouvoir de super vitesse pour charger comme un buffle enragé le pauvre ange esseulé ! Sur son visage un sourire de prédatrice était gravé, exprimant à qui voulait le savoir son exaltation indéniable à guerroyer ! Son regard rougeoyant semblait s'animer et c'est avec une sorte de démence qu'elle s'était élancée. Alors qu’elle se rapprochait, se saisissant de son fouet, elle attrapa l'ange au niveau du cou avec l'épaisse lanière de ce dernier. Et soyez-en avisés, ce n'était pas pour le simple plaisir de le fouetter ! Car l'infante des nuits une fois sa prise ferrée, tira dessus d'un coup sec et sans ménager sa force, pour à elle l'attirer ! Et ce dans un but bien calculé.... Car tandis que Neros vers elle tombait, et que cette dernière s'était suffisamment rapprochée, elle combina l'élan de sa charge à celui de la chute de son poisson ailé pour lui administré le plus violent des coups de pied dans le nez ! Et un vol plané pour l'ange, un ! Yulenka en avait mal pour lui, mais ça ne faisait que commencer !

Usant de ses infernales plantes grimpantes, celles-ci vinrent attraper le malheureux enfants des cieux pour dans les airs le faire tournoyer..... et ainsi mieux au loin le balancer ! Rubis exultait, riant à gorge déployée, avant de une fois de plus le courser. Aucun répit, pas même le temps de respirer que déjà elle l'avait rattrapé. Elle usa des ombres qui autour de ses mains vinrent s'envelopper et former ainsi de monstrueuses griffes acérées ! Et ainsi commença la valse redoutée de la frénésie déraisonnée. Les griffes lacéraient les chairs exposées, torse, dos, jambe gauche et bras droit furent touchés, déplorant chacun cinq tranchées ensanglantées. Et il sembla que le coup de grâce était arrivé ! Car voila qu'à présent c'était son katana sanguinolent qu'elle brandissait ! Yulenka s'insurgea, hurlant à Rubis de ne pas l'achever ! La vampire écarlate à présent grimaçait dans un rictus contrarié. Son bras était figé et tremblait sous la lutte acharné de Yulenka pour l'en empêcher.Ce fut alors que quelque chose vint distraire son attention....


-Cocoooooooooooon ♥ !

Cocoon..... Il était là, elle le sentait ! Mais où ?! Où se cachait t-il ?! Qu'importe son état elle devait impérativement le retrouver ! Depuis le temps qu’elle souhaitait l'éprouver, c'est l'occasion ou jamais ! De toute manière Neros avait suffisamment été rossé, et elle savait qu'il ne pourrait gagner. Ce qui réduisait sensiblement son intérêt. Mais son gros panda.... Son Eshu.... Là elle allait pouvoir s'amuser ! Elle allait souffrir et en chier ! Elle allait jubileeeeer ! Elle laissa donc l'ange agonisant en plan, Yulenka regrettant de ne pas pouvoir le soigner un tout petit peu avant de partir vers d'autres épopées. Mais avec Rubis, il ne fallait même pas y penser, sa soif de combat, de sang et de mort l'obnubilait. Mais au moins Neros resterait vivant, du moins elle lui souhaitait. Si jamais il y succombait, elle en savait pas si elle pourrait se le pardonner....

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 19:15

Heavenly c'était préparée physiquement et mentalement à ce que ce soir, les personnes qu'elle allait rencontrer ou croiser, ne serait pas forcément saine d'esprit. Ce n'était pas un lieu de toute façon pour échanger les dernières nouvelles du coin autour d'un thé et des petits biscuits. Non ce lieu était devenu le théâtre de violente combats ou le sang coulait à flot et les lamentations perçait les oreilles. La belle vampire pouvait entendre l'échos des cris de panique, des rires malsains ainsi que le bruit du fer résonnaient à travers le couloir. Elle savait parfaitement que les chances de retrouver son prisonnier était très faible surtout si, le malheureux avait croisé la route d'un tueur sanguinaire, comme l'homme qui se trouvait devant elle.

La jeune femme était devant lui, le visage dénouée de tout sentiment. Elle savait parfaitement qu'elle avait plus de chance ce soir de se battre contre ce genre de personne que de retrouver en vie l'homme qu'elle cherchait. Il avait un regard pétillant et malsain, le visage et le corps imbibaient de sang qui n'était surement pas le sien. La démarche aussi vide et aussi lente que n'importe quel fou. Alors que tous le monde fuyait comme des poules, lui semblait prendre plaisir à jouer les loups dans le poulailler. Placée devant lui et maintenant sa faux, la belle lui avait demandée avec calme et froideur de se poussée. Elle n'avait pas du temps à perdre avec ce genre de vermine dont le regard était devenu plus malsaine encore.


Orpherus :  ... Je te conseille...de ne pas me parler.

- Et moi de ne pas me chercher rétorqua t'elle aussitôt sèchement

Ignorant totalement la proposition de ce qui lui servait de pantin, Heavenly passait donc son chemin. Elle avait sentit son envie de meurtre à son égard et elle même, si le temps ne lui était pas compté, elle n'aurait pas était aussi clémente à son égard. Continuant à courir rapidement le long du couloir, ce n'était pas vrai cet homme avait tué tout ce qui bougeait sur son chemin ou quoi ? Elle ne voyait que des cadavres inertes et méconnaissable sur le sol. Et tout semblait si vide, il n'y avait aucune trace de son prisonnier, juste des cachots vides et froids. Il semblerait que pour cette partie, tous le monde étaient sans doute sortis à l'extérieur. Se retrouvant nez à nez avec un cul sac, la belle rebroussait donc le chemin rapidement. Parfois il lui arrivait de croiser des personnes, des chasseurs ou des prisonniers, des visages qui lui étaient inconnu et qui n'étaient à ses yeux. Il lui arrivait parfois de devoir tuer aussi des hommes qui voulaient lui barrer le chemin. Chasseur ou fou ? Elle ne savait pas vraiment, mais peu lui importait. Heavenly avait l'impression que ce qu'elle cherchait lui échappé à petit feu. C'est alors que dans un miracle, alors qu'elle pensait que ce qu'elle faisait était perdu, il était là, le visage terrorisé et déformer par la peur, blessé et épuisé, son prisonnier se trouvait à quelque mètre d'elle. Elle aurait pu se sentir soulagée et limite explosée de joie, si ce qu'elle voyait devant elle, n'avait pas stoppée son euphorie car à quelque pas de son prisonnier se trouvait le même fou dont elle avait rencontrée un peu plus tôt.

Cela lui était égal de ramener son prisonier avec un bras, un oeil ou deux jambes en moins. Celui était égal si il lui manquait une case ou si il était handicapé à vie, mais il se devait de rester vivant ! Et avec tous le mal qu'elle c'était donnée pour le retrouver, il était hors de question que ce vermine de psychopathe touche à un de ses cheveux. Réagissant rapidement avant de mordre son pouce afin de le saigner rapidement, Heavenly contrôlait alors son sang avec sa magie et la lançait vers son adversaire. Courant rapidement avant de glisser en dessous de cet homme qui avait surement réussit à esquiver son attaque, Heavenly c'était relevée rapidement avant de se mettre en travers son prisonnier et cet homme. Le faisant reculer tout en pointant sa faux vers son adversaire cette dernière fit au prisonnier

- Dawn Lancaster ravis de voir que vous êtes encore en vie. Essayez de ne pas mourir ce soir d'accord ? fit elle avec calme Quand à toi...je t'avais dis de ne pas me chercher.

Alors qu'elle s'apprêtait à porter un coup, elle sentit une attaque derrière, poussant rapidement son prisonnier contre le mur, il semblerait que des chasseurs venait de rentrer. Prise entre deux front,  mince...elle ne pouvait pas à la fois attaquer son ennemie et protéger à la fois son prisonnier. Elle allait devoir très vite trouver une solution....

Résumé :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 19:34


Cocoon s'avança dans l'antre, bien décidé à éviscérer un prisonnier ou deux. Dépassant plusieurs rochers, il arriva rapidement au coeur de l'action. Des chasseurs étaient déjà là en place, et cherchaient frénétiquement les petits hommes en blancs, courant partout. Une femme lui passa devant, peureuse plus que jamais, et l'Orisha l'attrapa par sa tignasse brune pour la trainer par terre. Elle sortir les griffes et commença à se défendre, en essayant de lui lacérer les bras, mais elle n'arriva pas à trouer sa peau brune. La jetant à terre, il ne sortit même pas son épée, et lui donna un coup de pied qui alla l'écraser contre un bloc de pierre. Le cri d'agonie qui sortit de sa bouche eut le mérite d'être clair : elle était morte sur le coup. Il allait falloir qu'il mesure légèrement plus sa force s'il voulait en profiter un peu plus... C'était une chasse, une activité où il devait prendre du plaisir à tuer, où il devait se donner à coeur joie de torturer les gens, de faire de ces prisonnier des pauvres petites victimes.

Qu'à cela ne tienne, il allait résoudre cela immédiatement.
Cocoon suivit un chemin, sans croiser personne, mais vit au bout de ce dernier une fille qu'il ne connaissait que trop bien. Restant dissimulé, il regarda à tour de rôle l'homme roux en face d'elle, puis entraperçu les yeux de la vampire. Ce n'était pas Yulenka au commande, c'était son alter égo Rubis alors Cocoon ne se risquerait pas à aller tuer l'Ange. De toute façon son plaisir n'était pas de prendre les proies des autres.
Faisant demi-tour, il contourna quelque chose, puis vit un prisonnier se faire la malle. Le suivant en le traquant, il allait plus vite que lui, et pu le rattraper. Ce dernier couru en plein milieu du champs de bataille, poussant un groupe de personnes.

Ni une ni deux, Cocoon sortit de l'ombre, l'effrayant et le prisonnier glissa pour faire immédiatement volte face. Ses pieds commençaient à être joliment entamés, et il n'allait pas tenir très longtemps à ce rythme, l'Orisha le poursuivit rapidement, avant de rentrer dans un type. Aveuglé par sa furie, il ne vit pas le même groupe de personne dans lequel le prisonnier était rentré un peu plus tôt, et se prit un type habillé de blanc. Tendant le bras, il referma le poing sur l'air, ne pouvant attraper même un fil du tissu qui couvrait le fugitif. L'homme en blanc qu'il avait percuté avait du sacrément ressentir le choc, lorsque le bronzé le percuta.
Ne prenant pas compte de lui au départ, il finit par s'y intéresser, sans une once de gentillesse cependant. Il était habillé de blanc, c'était donc un prisonnier n'est ce pas ?

Ignorant Heavenly, que son subconscient connaissait parfaitement, il attrapa le type par la machoire, le décolla du sol sans peine, admirant son visage de ses yeux vairons. Son oeil bleu brillait un peu plus que celui noisette, et il dit d'une voix presque de velours :

« Donne moi une seule bonne raison de ne pas te tuer... »


Cocoon se trouvait anormalement proche du type, mais il s'en fichait, ça lui permettait seulement de l'impressionner, à défaut de lui briser le crâne. L'orisha se fichait éperdument de la conversation qu'il pouvait entretenir avec la vampire, ou même de si son compagnon était content ou non de ce que subissait le sorcier. Avant qu'un seul ne puissant déplacer cette montagne de muscles, il devait de toute façon se lever tôt. Le reste ne tenait qu'à la bonne coopération du type en blanc, collé malgré lui à la furie qu'était Cocoon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 19:47

Partout le même spectacle morbide, des morts par-ci, des hurlements et autres supplications par là, le bruit de lute et de combat incessant. Voilà à quoi ressemblait cette chasse à l'homme. Qui des chasseurs ou des prisonniers était l'animal? Même entre eux les détenus s'entre-tuaient pour quelques minutes de survit, qui au final ne servait à rien. C'était un véritable carnage, et le peu de "joueurs" présent pour sauver les pauvres âmes étaient en difficultés. Entre les chasseurs et les prisonniers eux-même! Du point de vue, peu avait le mérite de vivre, c'est donc sans pitié , ni même tendre la main à un de ses bouts de viande sur pattes, qu'il les regardait mourir les uns après les autres, notant chaque façon de procédés. Et les méthodes étaient riche d'informations et toutes aussi différentes les uns des autres.

Il y avait la méthode brutale et presque bourrin du "je rentre-dedans" et je pose les questions après, en passant par plus de finesse, usant de leur différentes magies qui leur était propre. Bien sur Nath n'arrivait pas à identifier chacune des races participantes, et d'ailleurs jusqu'à présent, il n'en avait vu que peu,ou du moins ne pouvait leur mettre un nom dessus. Il avait même vu une tactique bien plus intéressante, sur laquelle le vampire se penchait bien plus. Certaine créature agissait comme des prédateurs patient et attendant le moment propice, tel des araignées attendant leur victime directement dans leur tanière, sans que la proie ne se rende compte que la mort tournait déjà autour d'elle. Et alors qu'elle reprenait espoir, la toile infranchissable se tissait autour d'eux, pour finalement mourir de manière rapide et méthodique. Sans une goute de sang, sans un cri, ni même un mot, le corps disparaissant dans les ombres, alors que le chasseur-prédateur retournait dans sa tanière prêt à frapper à nouveau quand une énième proie arriverait. Personne ne parlerait de ses assassins là car ils agissaient d'une magnifique manière, de celle que le vampire voulait faire! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il n'y avait pas besoin d'être d'une puissance extrême. Bien sûr que non, et au contraire même, seul la vitesse, l'agilité et bien d'autres atouts rentraient en compte. Il y avait bien des êtres aussi faible que lui voir plus, jusqu’au créature les plus impressionnante que l'on pouvait connaitre.

-Impressionnant...

Pour le moment personne n'avait fait attention à sa présence, ce qui le mettait en bonne voie pour opérer de leur façon à eux. A moins qu'il ne leur était en aucun cas intéressant, mais peu importe la raison, ceci faisait amplement les affaires de Nathanaël! Néanmoins, un détail le perturbait dans tout ce chaos, il n'avait encore vu l'impératrice! Où était-elle? Ce n'était pas de son genre à rester discrète et invisible, mais bien au contraire à faire spectacle et sensation! IL devait la chercher la trouver...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 20:15

PV : Personne ♥
Parler ne fait cuire le riz. ~


« Bande de prostiputes arrêtez de courir et montrer que vous avez des burnes ! »

Alors … Pour commencer oui j'étais blessé, un petit connard de prisonnier m'avait pété le nez avant de se vider de son sang comme on vide un cochon de ses tripes (Et oui désolé, mais tout n'est pas bon de le cochon). Mais bon j'avais l'habitude de voir mon pif se faire briser sous des objets contondants ou après avoir reçu de multiples coups de poing, le plus drôle dans cet histoire c'est que je me sentais mieux depuis que mon nez était brisé qu'avant. Pourquoi ? Un peu de résistance c'est tout ce que je demandais, mais le prisonnier qui passait leur temps ç fuir ne semblait pas avoir de temps pour combattre, il voulait juste survivre qu'ils disaient … Que vaut la survit grâce à la fuite ? Nous sommes des superprédateurs alors il faut bouffer les autres pour s'élever dans cette société ! Des prisonniers ne pouvaient pas comprendre ma vision des choses et il faut avouer que moi même je me perdais dès fois entre ce que je voulais et ce que je pouvais faire … Ces deux notions pourtant si proches étaient vraiment éloignés lorsqu'on ne possédait pas une puissance incommensurable. Malgré ma faiblesse qui m'empêchait d'accomplir tous les exploits que j'étais destiné à accomplir, ma force suffisait largement à faire crier, à faire pleurer, à faire vivre aux prisonniers un doux cauchemard. Se sont toujours les plus petits caniches qui pissent le plus haut, mais le caniche deviendra pitbull avant que t'es le temps de dire ouf ! Pour moi il n'y avait aucun doute mon destin était brillant, radieux il allait faire plonger le monde sous sa some.bre lumière … Celle qui allait embrasser une nouvelle ère peut-être pas la mienne, mais une nouvelle ère était une chose des plus souhaitable sans nulle doute. Bref, j'avançais donc tout content en tuant des prisonnies … Pas tous les prisonniers un sur deux restaient en vie et deux sur cinq repartaient sans aucune blessure ! Je sais, je suis un homme super charitable, mais j'étais sur que cacher parmi les chasseurs devaient se trouver des démons avec une soif de sang bien plus importante que la mienne. Mais à ce niveau là c'était carrément l'amour du carnage et de la souffrance, mais on trouve de tout ici bas et c'est pour ça que je m'éclate comme un petit fou.

Bref, je cherchais des chasseurs pour changer, j'en avais marre des petits prisonniers complétement pathétiques, je cherchais des chasseurs qui pourraient me briser bien plus que le nez (Sans touchez à mon deuxième cerveau, c'est sacré ça !). J'avais même arrêté de faire couler le sang juste pour observer toutes les personnes qui étaient susceptible de m'intéresser et à mon plus grand bonheur ce n'était pas un ni deux, mais bien trois personnes qui semblaient bouilloner de l'intérieur ♥ Un plan à quatre ! Le rêve de tous les malades mentaux en clair. Un type chelou avec des cheveux blancs (en soit le type aussi était chelou), une demoiselle avec une put*i* de faux ! Ouais c'est comme si un charpentier avec une massue en guise de marteau … Démesuré, mais impressionant et il y avait l'autre, un type plutôt musclé et assez grand aussi. Sans vous mentir et sans me mentir il était plutôt, euh, beau-gosse ? Je parle en tant que mâle qui juge un autre mâle, pas en tant que mâle qui veut sauter un autre mâle (Je vous vois derrière votre écran bande de pervers). Je m'approchais près de tout ce beau monde armé de Rebellion … Du suicide ? Ouais sans doute, mais au final j'avais pas grand chose à perdre si je devais mourir aujourd'hui autant marqué une dernière fois les esprits nan ? Ou peut-être c'est la drogue qui parle là … Aucune idée, mais ça promet d'être cool ! Une fois à bonne distance pour parler au groupe je m'adressai à eux avec une idée fixe ! Faire couler le sang ♫

« Dites j'ai pas envie de me perdre … Je peux utiliser votre sang comme le petit poucet utilise ses cailloux ou je dois voir vos entrailles d'abord ? ♥ »

L'action la plus stupide de ma vie … Tout ça à cause d'un joint … Faut vraiment que j'arrête, enfin si je survis bien sûr.

Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 20:30

« Neros ! » « Bon sang Neros répond ! » Cela faisait bien quelque minute déjà qu’il ne bouger plu. Cette folle, ce monstre. Ils n’avaient rien pu faire pour lui venir en aide. Mathias et Alvin était paniquer. Neros ne répondait pas. Ils l’avaient soigné au mieux qu’il pouvait, liens leurs deux magie, mais le rouquin était toujours étaler, face contre terre, complétement inconscient. Cela avait était terrifiant. Le démon posséder cette fille. Cette puissance. Neros n’était pourtant pas si faible, mais aucune attaque n’avait pu être déviée. Il respirait encore, Alvin en était sûr, il sentait son pouls sous ses doigts. Pourtant il avait l’air mort. Blême, il lui manquait cet air amusé et arrogant qui vivait d’habitude sur son visage. Autour d’eux les bêtes étaient attiré par le sang, cette odeur délicieuse, cette aura blanche que trois anges pouvaient libérer dans l’obscurité malveillante de l’antre. Battu à plat de couture. Mathias restait tétaniser par ce qu’il avait vu. Trop de magie, trop de puissance. Etait-ce possible ? S’il avait su jamais il n’aurait laissé Neros faire ça. S’il avait su, il aurait pris sa place. Ses vêtement autrefois immaculé était à présent écarlate, imbiber de son propre sang. C’était dégoutant. Lors ce qu’Alvin et Mathias perdirent espoir, contre toute attente, le corps du rouquin bougea. Oui, Mathias en était sûr, il l’avait vu bouger. Un tremblement, quelque chose d’infime mais de présent. Il aurait pu le juré et pourtant cela lui était formellement interdit. « Il ce réveille ! » C’était proprement dit un miracle. Alvin et Mathias penché sur lui, Neros bougea la main. Un soubresaut, un souffle de vie soudain. Le première archange ce pencha vers lui toujours pas rassuré. « Neros tu nous entend ? » L’ange gémit de douleur. Ses muscles étaient endoloris, sa peau semblait bruler et son cou était encore lacéré malgré les soins. Il ouvrit la bouche, mais un murmure inaudible en sortie. Il semblait lutté pour parler. Alvin ce pencha pour l’entendre mieux, Neros s’efforcent de répéter plus fort, ce qui ne donna rien de plus qu’un autre souffle. Alvin ce redressa en souriant tristement. « Qu’est-ce qu’il dit ? » levant les yeux sur son camarade, Mathias eu un frisson devant l’émotion qui avait emplit les yeux de son camarade. « Qu’il a gagné. » L’archange avala difficilement avant de sourire à son tour. « Oui, c’est une victoire. » Les deux archanges l’avaient bien comprit. Neros était fière, fière malgré la mort d’avoir pu sauver ces hommes d’une torture aussi atroce et peut être leur avoir donné la chance d’être libre. Ce gamin, ce gamin était grand.

Posant une main sur l’épaule du rouquin, Alvin du vite la retiré. Il bougea. Neros tenté de ce redressé, munie de ses dernières forces, ou des seuls qui lui restait, selon la façon dont on voyait les choses. Appuyait sur ses bras, les deux archanges l’aidèrent, mais il ce défi gentiment de leur mains. A genoux, penché vers le sol. Il avait l’air d’agonisé, étouffant. « Je ne suis pas… le plus à plaindre. » Les cris de terreur et de douleurs résonnées en écho. C’était à s’en glacer le sang d’horreur. Mathias et Alvin comprenaient le message. Neros voulait que l’on aide ces gens, pas lui, mais ils ne pouvaient pas laisser un de leurs frère dans cette état. Faible, mais le son cœur encore battant il ce redressa faisant preuve d’un courage bouleversant. A genoux, il resta un instant, la tête lever vers le ciel, comme attendant que le ciel lui redonne des forces. Dans cet religieux éveil, les archanges ne dirent mot, jusqu’à ce que le souffle troublé de l’ange ne les appelle. « Partez, maintenant. » Ils échangèrent un regard. Une bravoure comme la sienne ne pouvait qu’être récompensé. Il ne pensait pas une seconde a lui, même dans son agonie il faisait passer les autre, des inconnue avant tout. Car c’était des vies, qui quel qu’elle soit doivent subsistait.

Alvin et Mathias ce levèrent finalement pour le quitter, non sans regret. Seulement quelque chose en eux les faisant lui obéir. Neros se sacrifier pour tous. Tant qu’il tenait encore debout, tout était possible. Il respirait tant d’espoir et son sourire était toujours là. Sur son visage ensanglanter et malade d’une douleur trop profonde. Il souriait par ce qu’il croyait en la vie. Bientôt seul au milieu de nulle part. A genoux, les corps couvert de sang. Il ouvrit ses yeux vert sur le ciel noir et brumeux. Il voyait la lumière. Il était le seul, mais il la voyait et elle l’éblouissait de splendeur.


Résumer:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 20:46

Alors que j'étais sortie de cette prison miteuse, je découvris où j'étais réellement... L'antre des Damnés .... Je n'aimais vraiment pas beaucoup cette endroit, voire, je n'avais pas du tout... Cela se ressemblait beaucoup trop à l'antre des Marais, car il n'y avait pas de marécages autour de nous. J'avançais de quelques pas pour voir un peu mieux, mais ce n'était pas le cas. Tout le monde était parti en courant, mais je savais bien qu'il y avait du monde qui nous attendait derrière ces arbres, mais je me demandais qui au juste.

Enfin, bref, je continuais de marcher doucement, je voulais prendre mon temps, pour bien observer les lieux. Le vent m'accompagnait dans ce voyage bizarre et effrayant pour ma part. Je n'aimais pas ce genre d'endroit, j'en avais la chair de poule mais je ne pouvais rien y faire c'était obligée de continuer dans ce lieu dénuée de soleil et de chaleur! Je marchais d'un pas vif, mais je tremblais surtout au niveau de mains et des genoux, je n'arrivais pas à aller tout droit. Wouah ! C'était la première fois que je ressentais cela ... Et ce n'était pas un bon signe pour la suite des événements ... Soudain, j'entendis un bruit qui venait devant moi, des hautes herbes bougeaient doucement, je me demandais si c'était le vent qui faisait cela, ou une personne était en train de me surveiller ... Je devais changer rapidement de vêtements, le blanc voulait dire que j'étais une prisonnier alors que je n'avais rien fait de mal !

Cependant, je ne savais pas où me procurer des vêtements comme les gens normaux ! Je commençais à courir aussi vite que je le pouvais... La terre devait boueuse, je sentais mes membres s’enfonçaient à chaque fois que je voulais faire un nouveau pas. Mais, je continuais, je voulais fuir d'ici, mais ce n'était pas gagné. J'entendais des cris qui résonnait, j'entendais des bruits de pas puissants qui s'approchaient de moi. Pas très loin de moi, je vis des personnes, un petit groupe de trois ou quatre personnes, je ne savais pas trop, je ne voyais rien dans cette obscurité, seul la pleine lune était la comme si c'était une lampe. Je me cachais autant que je pouvais...

Quelqu'un m'attrapa par la nuque et me souleva d'un seul coup ... Mince, je m'étais fait avoir, mes pieds ne touchaient plus le sol, il fallait que quelqu'un vient m'aider rapidement sinon j'allais me faire tuer. Je pouvais faire utiliser mes pouvoirs mais j'étais trop faible et je n'avais pas eu le temps de me régénération par la nature, mais, je n'avais pas trouvé le temps de le faire. Le danger était partout autour de moi, et personne ne me reconnaîtrait car j'étais en blanc comme les prisonniers et il faisait nuit noir ! Personne viendra venir m'aider ...

- (Julius t'es où là ??? Arizar !!!)

Je t'attendais d'appeler Arizar par la pensée, il pourrait me soigner facilement avec ces solutions. Il fallait vraiment de découvre comment il arrivait à fabriquer cela. J'avais entendu dire qu'il y aura un forum des métier prochainement dans le continent du calme matin ! Mais, franchement, ce n'était pas le moment de penser à cela, j'allais me tuer et me faire découper comme si j'étais une vache !

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 21:21

Elle, l'étrangère, avait ignoré Zam. Ce petit Tamashi était blessé parce qu'il l'aimait bien même s'il la connaissait pas du tout. Orpherus finit par la voir de nouveau, elle, qui était en train de protéger un homme qu'il n'avait jamais vu. L'étrange femme s'était placée entre eux deux en pointant son arme, une faux, sur le sorcier blanc qui ne broncha pas. Il était là uniquement pour se défouler pas pour créer un génocide, ce qui lui arrivait donc d'épargner des gens.
- Quand à toi...je t'avais dis de ne pas me chercher. C'était ce qu'elle avait averti. De toutes façons, Orpherus passait dans les couloirs sans pour autant « chercher » ses victimes et tuait le plus souvent des tortionnaires. Eux-mêmes qui s'avéraient les prendre à revers, par derrière la femme.

Orpherus n'était pas un monstre. Il était juste totalement perdu depuis le drame qu'il ne put supporter. Il lui arrivait de faire des erreurs comme à chacun, et peu importe si cela était une erreur ou non, il brandit son trident après avoir cogné le sol avec. Il visa les deux chasseurs, se plaçant à côté de l'inconnue, tout en sachant qu'il n'aurait aucune chance si tous ceux qui se trouvaient là se retournaient contre lui. Mais ça il s'en foutait pas mal, il voulait LE rejoindre.

Mais il fut interrompu par un type étrange et, il l'a bien sentie celle-là, vachement fort par rapport à lui. Il sentit sa mâchoire prise de par une seule main et être soulevé légèrement.
« Donne moi une seule bonne raison de ne pas te tuer... »  lui avait-il ordonné. Zam se rebella alors en hurlant de sa voix cassée et dans tous les sens. « Touche le pas ! Idiot ! Lâche-le ! Orphée t'laisse pas faire ! C'pas un prisonnier s'tu veux savoir ! Lâche-leLâche-leLâche-leLâche-leLâche-le !!!!!! »
Il était en colère et avait peur pour son ami qui lui, ne bronchait toujours pas. Il avait mal mais il ne fit même pas la moue. Comme s'il attendait son heure.
« Orphée ! » Orpherus n'avait pas l'air de se débattre, il était assez sage pour savoir qu'il pouvait avoir la mâchoire broyée face à une telle force. Force qu'il admira subitement. « Hmm on fait du rentre dedans ? » et il sourit lubriquement en le regardant de ses yeux d'argent. Zam avait quitté sa forme de trident lorsqu'Orphée l'avait lâchée suite au choc de l'inconnu qui lui rentrait dedans littéralement. Il avait vu un autre type arriver et il s'en approcha d'un pas décidé.« Et toi tu veux aussi tabasser mon ami ??? Faudra m'passer sur le corps ! » le Tamashi, de sa voix cassée, était complètement dépassé et ça s'entendait. « Orphée si tu survis à ça plus jamais tu m'entends ! Plus jamais ce sport débile !!! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 22:03


La Bête était totalement maîtresse. Plus de penser, plus de sentiments, plus d’émotions. Seule sa faim comptait. Véritable incarnation de fureur et de voracité. Il avait laissé sur son sillage, plusieurs corps démembrés, déchiqueté voir vaporisé. Sa démarche était plus animale qu’humaine à présent. Son aura était devenue sombre et écrasante. La plupart tentaient de fui. C’était peine perdu. Dans les affres de son être, Valkan subissait le contrecoup de ses choix. Le pouvoir rend avide et la magie noire corrompt l’âme. Cette sensation qui déchirait l’âme il la connaissait sous une autre forme, cela dit il n’aurait jamais pensé que cela pouvait atteindre ce niveau. Il commençait à comprendre ce qu’avait pu traverser son père. Ironiquement il souriait au creux de la profondeur de son âme. Il pouvait sentir son corps tendu à l’extrême, bondissant de prisonnier en prisonnier dans le seul but de leur infligé nombreuses souffrances suivit d’une mort inéluctable. Une nouvelle tête vola arrachée à son buste par la sauvagerie que développait la Bête. Etrangement cet aspect de lui-même n’était pour le moment basé uniquement sur ses propres capacités corporelles. La magie n’avait pas encore fait son œuvre et en un sens ça commençait à l’inquiéter. Dans son état actuel, il n’y avait rien…Rien qui puisse le retenir. Il grogna et bientôt se figea. Reniflant l’air comme si une odeur unique s’y trouvait. Reniflant une nouvelle fois pour se persuadé que la source est là toute proche. La faim s’enflamma. Il semblait qu’un festin l’attendait. Utilisant son contrôle de l’air, son corps se mit à bondir, il ne se déplaçait pas forcément avec fluidité. Il n’y avait que force brute. L’air balayait tout obstacle éventuel. S’arrêtant brusquement, il renifla de nouveau l’air. Et cette fois il accéléra, prenant son essor, il avait une cible. Dans un dernier élan, il bifurqua. Il tomba nez à nez avec deux hommes. L’un en difficulté et l’autre ayant l’ascendant. Il entra en action telle une machine, grognant. Un crépitement de pouvoir, son aura s’étendant. Cette aura dévorante et brulante qui annonce la souffrance. Le vide. Les Ténèbres. Il y eut un choc de pouvoir. L’homme qui était en difficulté fut arraché à l’étreinte de l’autre et alla s’écraser sur le mur dans un impact retentissant. Reniflant une nouvelle fois l’air, il s’approchait maintenant de ce curieux personnage. Son corps tout entier était couvert de sang. Ses vêtements baignant littéralement ainsi que sa chevelure qui luisait. L’or de sa prunelle avait disparu. Cet or brulant et brillant était devenu un océan rouge. Il n’y avait rien d’autre que de la faim dans ce regard. Il jugea l’être se tenant devant lui, s’approchant de quelques pas pour le renifler. Un sourire malsain étira ses lèvres. Plusieurs arcs électriques se formaient déjà autour de lui. La voix de Valkan émergea, gutturale, erratique et véritablement pas tout à fait humaine. Je veux ce que tu sens…Donne-moi ! Maintenant !

Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 22:25


Alors que le chaos régnait dehors , un calme inquiétant envahissait la pièce.Lorsque le vampire s'était levée du sol froid et argileux de sa prison , il avait regarder Ashaya d'un tel œil qu'elle était convaincu qu'il allait lui sauter dessus et drainer tout le sang dans ses veines alors elle recula de quelques pas.Elle sentit Dusk remuer de son perchoir puis elle le plaqua doucement contre son torse pour l'empêcher de s'en aller ou de faire quoi que ce soit.Elle attendait, guettant d'un air méfiante la réaction du goule. Un duel de regard se fit , lui la regardant comme un psychopathe elle le regardant avec défi et clémence , montrant qu'elle ne voulait pas avoir à faire de mal à qui que ce soit ce qui était évidemment le cas!Elle recula toujours en le regardant dans les yeux puis ferma la porte qui était maintenant barrée de l'intérieur tout comme elle qui s'était (on pouvait le croire) mal barrée avec ce type. Le vampire eut l'air de se détendre puis il ouvra la bouche pour parler , dévoilant ses deux canines supérieures .L'ange tressaillit sans relâcher Dusk.


    -Alors , alors. On a un être angélique prenant pitié de moi? Moi , Ô pauvre de moi, qu'ai-je fais pour être ici , en prison et à devoir jeûner?
    Il marqua une pause puis reprit avec vigueur.
    Sur un endroit plutôt Yang que Yin, j'étais là à aller retrouver mon amour..Ma douce! Mais des vaux-riens m'ont capturés et livrés ici!Mais qu'ai-je fais?..


Lorsqu'il sembla avoir terminé , Ashaya ressentit une certaine pitié pour lui et relâcha doucement Dusk . Le prenant pour sincère , elle vit les yeux du vampire devenir humides et elle fut triste et désolée de voir un être du mal (Tel qu'on les surnommait) souffrir lorsqu'il éprouvait de l'amour envers quelqu'un , sentiment tellement puissant qu'il nous permet de vaincre tout et n'importe quoi.Alors , emportée par l'histoire de l'homme , elle lui demandai:

    -M'assures-tu de ne pas me faire du mal?Si tel est le cas , je te protégerai et te défendrai jusqu'à la sortie de ces terres.Par la suite, comme je t'ai dit , tu me verras te laisser libre de choisir si tu veux retrouver ta douce seul ou si tu désires de l'aide ..Aide qu'il me fera plaisir de t'offrir.


Hésitant , il m'observai de ses yeux rougeâtres ternis par le manque.Il devait hésiter entre deux options soit celle de sauter sur l'ange , de lui insérer ses crocs dans la veine principale du cou et de s'alimenter du sang d'un ange afin de se ravitailler et faire le reste seul ou également celui de la prendre pour ange pendant un temps et s'assurer une  protection pendant tout son périple mais d'être affamé. Sur un ton neutre il parla:


    -Je peux bien te promettre de ne pas te sauter dessus et de boire tout ton sang (...) Enfin oui je peux ne pas te faire de mal et que tu m'aides à sortir d'ici mais il faut que je trouve quelques cadavres pour m'alimenter car..Je ne risques pas de te résister longtemps.
    Ajouta-il d'une mine narquoise.


L'accord lui semblait juste.Tant qu'elle n'ait pas à tuer pour lui , du moins pour qu'il se nourrisse , tout allait bien.Il ne restait maintenant que la franchise pour que le pacte reste de mise. Hochant la tête pour conclure , elle se dirigea vers la porte dorénavant barrée puis la traversa d'un bond comme si elle n'aurait été que particule.Un instant plus tard , le vampire pu voir la porte s’ouvrir par l'ange qui venait de la traverser .D'un sourire , elle l'invita à quitter sa cellule et à débuter leur fuite vers une terre plus sûre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Sep 2013, 22:31

Rubis était pire qu'une bête enragée qui chargeait. Elle courait poussé par une adrénaline qui la stimulait comme un volcan en pleine irruption. Doucement le monde sombrait.... Il n'y avait plus mal ni bien, il n'y avait plus amis ni ennemis, il n'y avait plus de limite, plus de temps ni d'espace. Juste elle et Cocoon dont elle sentait l'aura se rapprocher. Le paysage défilait en amas de couleur filante sous sa vitesse, et au loin un bâtiment se rapprochait. A mesure qu'elle sentait la présence de l'Eshu s'intensifier, son sourire grandissait. Il était là tout prêt, cet Orisha qui l'obsédait..... Certains aurait pu voir en cette fixation un sentiment proche d'un amour fou, psychotique, dont l'aboutissement ultime eut été la mort. Ce qui n'était pas si loin du compte. Rubis estimait beaucoup Cocoon, elle estimait sa puissance, son potentiel ! Il était valeureux à ses yeux. Et bientôt elle pourrait entendre ses chairs se déchirer, ses os se disloquer... Elle en frémissait de plaisir, son cœur en battait plus fort ! Elle se laissa aller à pousser un rugissement puissant de plaisir, son grondement sourd déchirant le silence partielle de cette nuit. Son aura éclata en une onde qui aurait le mérite de faire trembler tout ceux se trouvant dans les parages, ou au contraire de les exciter et de les stimuler à combattre.... La voilà enfin arrivée. Elle se rua dans le bâtiment sans se soucier des prisonniers qu'elle croisait. Pour tout dire les malheureux fuyaient en hurlant quand ils n'étaient pas pétrifiés de terreur par l'aura épouvantable qui les faisaient suffoquer. Il était là enfin, si proche, elle pourrait presque en pleurait tant la démence l'accablait. Plus qu'une porte ! Elle usa de sa magie du vent pour la faire littéralement envoler, projetant dans le couloir une bourrasque de vent si violente qu'elle peut aisément faire ployer les braves gens sur sa trajectoire. Il était là devant elle, et elle laissa éclater et sa joie et son aura écrasante.

-COCOON ! Enfin te voilà !

Mais.... Il y avait autre chose... Quelque chose qui fit définitivement perdre pied à Rubis. L'apothéose venait d'arrivée ! L'alter ego de Rubis était là en face d'elle, celle que Yulenka lui avait formellement défendu d'approcher, oui c'était ça ! Il était là ! Son fruit défendu, l'objet de toutes les corruptions. Un sourire démentiel s'afficha sur le visage de la jeune fiche dont les pupilles se dilataient sous l'excitation qui avait atteint son paroxysme. Son aura éclata en une déferlante de folie furieuse, transpirant son envie de meurtre, de sang, de souffrance, et de mort. Le trop plein d'énergie et de sensation qui avaient envahi en cet instant la jeune vampire s'exorcisa par le feu sombre qui vint l'entouré comme une serpent géant, dont les anneaux dansaient avec frénésie autour de la jeune fille. elle s'avançait lentement, sous le choc de l'euphorie des combats épiques à venir. Cocoon et la "Bête" pour elle toute seule.... c'était tellement beau, Noël avant l'heure, elle en pleurait presque. Un corps inanimé vint se mettre en travers de son chemin..... Pas pour longtemps. Rubis l'attrapa par la tête et l'envoya valser au loin par la seule fenêtre du couloir.

-Dégage tarlouze !

La Rubis AirLine Compagny vous remercie d'avoir choisi son vol à destination de "crash imminent sur sol dur et peu accueillant". Mais si le pauvre Orpheus allait avoir bien des douleurs en s'étant fait ainsi éjecter du couloir par la vampire, cette dernière lui avait finalement sauvé la vie en l'évacuant de la futur zone de combat. Au final c'était un mal pour un bien pour l'homme. Rubis ne se soucia même pas des deux autres vampires présent, son attention étant à présent seulement sur l'Orisha et la Bête. Mais par laquelle commencer... Elle voulait se donner à fond, pour l'un comme pour l'autre.... Mais cette Bête.... Rha mon dieu cette Bête était une véritable sirène à elle toute seule. Elle lui faisait les yeux doux, l'appelait à elle avec une telle ferveur depuis leur premier rencontre. Amants injustement séparés, les voilà de nouveaux réunis. Yulenka paniqua, mais cette fois Rubis s'interposa ! Elle l'avait prévenu, elle lui avait bien dit que la prochaine fois, elle ne céderait pas. Ses bras en tremblaient doucement sous la joie et l'excitation. Les ombres vinrent s'agglomérer autour de ses bras en griffes vengeresses, tandis qu'elle sortit son katana. Son cœur battait la chamade son corps, son âme, son être tout entier hurlant au combat. Et c'est avec une vive émotion dans la voix qu'elle s'adressa à Valkan.

-Enfin te voila..... Je t'ai tellement attendu.....

Et sans crier gare elle déploya de nouveau sa magie du vent pour virer ces murs incommodants. Ils allaient avoir besoin d'espace pour s'amuser et elle ne tolérerait pas d'être dérangée. Elle se mit en position réactive, prête à accueillir la bête tant convoitée comme elle se devait. Son visage bien qu'ayant toujours les mêmes traits n'avait plus rien d'enfantin, de mignon ou d'attendrissant. Si un jour vous aviez doutez que Yulenka était une vampire, et même une reine vampire, cette simple vision balayerait à jamais le moindre de vos doutes. Tout était là, cruauté, passion, sauvagerie, violence, mort, charisme.... Le tout dans une splendeur divine. L'essence même du vampire à l'état pur. Et alors qu'elle se tenait prête elle hurla à l'attention de Valkan.

-ALLONS VIENS ! ÉBRANLONS CE MONDE !

Avis de choc des titans et de combats bourrins....

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Rp pour tous] La chasse à l'hommes ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

 Sujets similaires

-
» Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)
» [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause
» Le bal d'Or [RP pour tous - EVENT]
» [RP pour tous] La comédie
» L'enterrement d'un roi (Rp pour tous)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Antre des damnés-