Mitsuko était restée discrète, ouvrant ses ailes noires directement après l'annonce du départ. Elle n'avait aucune envie d'avoir un gamin qui se croyait maléfique dans les pattes. Ce qu'elle voulait, c'était chasser, seule, pour que ce plaisir qu'elle n'avait pas ressenti depuis des siècles et des siècles fasse de nouveau battre son cœur...
Elle se redressa de la dépouille sur laquelle elle était positionnée, se rhabillant doucement. Les hommes étaient inutiles après l'amour, des déchets ambulants qu'il fallait tuer ou mettre de côté pour un nouvel usage bien plus tard. Elle se rappelait de son enfance, lorsque son précepteur la battait parce qu'elle n'était qu'une fille. Il pensait pouvoir gouverner à sa place, prendre le trône qui était le sien en la mariant avec un homme qui n'avait qu'une seule idée en tête : la déflorer. Et finalement, il était mort à ses pieds, le jour même où devait avoir eu lieu le mariage. Les hommes maléfiques pensaient avoir la puissance absolue mais n'était que des hommes, comme tous les autres. Au final, elle préférait les anges, droits, fidèles à leur principe. Ils avaient cette force si délicieuse à briser, cette posture qu'elle aimait faire se courber. Elle sourit, admirant le cadavre nu d'un homme qui avait pris bien du plaisir ce soir. Elle pas vraiment, elle était plutôt déçue, comme toujours. Ce monde semblait fait de choses fades au possible. Naram l'avait prévenu, elle ne l'avait pas écouté, comme toujours, mais il avait raison. Elle devait le retrouver pour qu'ensembles, ils fassent des terres du Yin et du Yang un terrain de jeu digne de ce nom. Les cristaux l'avaient amusé, certes, mais quel intérêt d'avoir le pouvoir absolu? Aucun. C'était triste à souhait, sans aucun risque. C'était ça qu'elle aimait, le danger. Le problème c'est que le danger ne semblait plus vraiment vouloir la hanter. La douleur, la peur, c'était des sensations qui lui paraissaient plaisantes et, au final, elle cherchait quelque chose qui en vaille la peine. Cela dit, pour elle, seul Naram en valait la peine, il était le seul à pouvoir créer la surprise, à pouvoir l'étonner réellement. Elle finirait bien par le tuer, tout cela devait avoir une fin.
Elle finit par quitter ce cadavre. Elle lui avait tordu le cou sans aucun ménagement. Ça lui rappelait sa descendante qui avait pendu le roi des vampires après qu'il ait essayé de la violer. La pendaison rendait bien hommage à la virilité d'un homme, c'était sans doute pour cela qu'elle avait opté pour cette mort, une mort qui lui offrait un dernier cadeau. Elle finit par rire toute seule, se disant qu'elle aimerait bien une coupe de vin rouge. Elle décida donc de rentrer au manoir rapidement, revenant sur le terrain une fois qu'elle aurait son verre de vin, et la bouteille qui allait avec, naturellement. L'antre des damnés était un lieu sombre, froid, dangereux, mais c'était comme si elle était née dans cet endroit, les créatures l'ignorant comme si elle faisait partie des meubles. C'était un peu le cas.
Une fois l'objet de ses désirs en main, elle revint sur le terrain, s'asseyant tranquillement sur un gros rocher pour pouvoir déguster le nectar. Le vin lui rappelait le sang, elle aimait le sang et ce depuis qu'elle avait été vampire. Ce goût spécial, c'était excitant. Un prisonnier passa, souhaitant, comme tous les autres, échapper à un destin tragique. Lui apeuré, en sueur, et elle, élégamment installée sur son rocher à boire du vin comme un empereur ayant brûlé sa cité pourrait s'amuser à la contempler. Elle semblait ne rien avoir à faire dans les parages, comme sortie de son espace de vie. Un dauphin sur les terres d'émeraude. Sauf qu'elle n'agonisait pas, non, elle prenait plaisir à entendre le son mélodieux des cris de souffrance, le son mélodieux des créatures de l'antre des damnés. Qui sait, peut-être que quelqu'un viendrait se joindre à elle? Elle avait pris deux verres après tout.
Spoiler:
Mitsuko en finit avec un prisonnier, retourne au manoir pour aller chercher une bouteille de vin rouge et deux verres de vin. Elle s'installe sur un rocher pour boire donc si quelqu'un veut se faire un pique nique alcoolique... xD
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Lun 02 Sep 2013, 22:40
Ma main refermée sur la poignée de mon épée, Steel ayant rejoint les autres Protecteurs du Bonheur afin de leur servir de guide si besoin, accroupi derrière mon rocher, je guettai le moindre bruit, concentré comme le lait. Au prochain cri, au prochain hurlement de plaisir ou de douleur, j'étais prêt à bondir, à m'élancer vers ceux qui n'étaient que des proies, dont l'humanité semblait avoir été oubliée en cette funeste nuit. Mais lorsque j'entendis derrière moi les pas de deux individus, je ne pus m'empêcher de sursauter, et ce fut avec grand peine que je me retins de sauter sur celle qui venait de m'interpeller, dont je connaissais vaguement la voix et qui ne m'aurait probablement pas salué si son envie avait été de me trucider. J'avais été stupide de croire que les Protecteurs du Bonheur me laisseraient tranquillement dans mon coin après les avoir guidés jusque-là. Mais qu'on se le dise, la position de leader ne me plaisait vraiment, mais alors vraiment pas. D'ailleurs, j'étais plus une carte ambulante qu'un chef de groupe. Me morigénant intérieurement pour la réaction paranoïaque que j'avais failli avoir, je posai mon regard gris acier sur la jeune femme haute comme trois pomme – oui, bon, c'est l'hôpital qui se fout de la charité – et sur le jeune homme qui l'accompagnait, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam – je n'avais pourtant pas si mauvaise mémoire...
Si mes souvenirs étaient bons, ce petit bout de femme répondait au nom d'Elisha Akio, et officiait au Sanctuaire en tant que médecin. Et c'était à peu près tout ce que je connaissais d'elle. Hormis quelques bruits de couloirs, des on-dit lui ayant construit une réputation de jeune femme désagréable aux réparties cinglantes, mais j'y accordais peu de crédit. Les rumeurs n'avaient jamais été le fondement des jugements que je me faisais d'autrui. Et malgré la tension qui m'habitait, à cause du contexte, de l'environnement, de la probabilité de survie assez aléatoire et autre, je ne pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire en entendant la jeune femme me conter brièvement la manière dont elle avait rencontré le prisonnier qui l'accompagnait, qu'elle avait eu la présence d'esprit de faire changer de fringues – ce genre de détail pratique avait tendance à passer à la trappe chez moi, ce qui n'était pas franchement idéal, mais bon. Rapidement, je détaillai le jeune homme qui accompagnait la Protectrice : un jeunot qui n'avait même pas dépassé la vingtaine, qui avait dû se retrouver en prison suite à un crime d'importance mineure, et qui ne devait probablement pas mérité de participer à cette chasse à l'homme. Enfin, dans l'absolu, personne ne méritait d'être l'objet d'une telle chasse. De mon point de vue. Mais le moment était mal choisi pour débattre de justice avec qui que ce soit – j'étais à peu près persuadé qu'Elisha partageait ma vision des choses, plus ou moins.
Toujours est-il que la jeune femme venait de me poser une colle – quand je vous disais que certains détails pratiques avaient tendance à passer à la trappe chez moi... Je retins un soupir, exaspéré par ma propre inutilité, avant d'avouer en tout honnêteté mon manque d'idées au sujet qu'elle venait de me poser, telle une prof de philo qui m'aurait interrogé sur le sens de la vie et des chaussettes trouées :
« Moi non plus, grimaçai-je. »
Il devait se sentir aidé, tiens, ce pauvre prisonnier. M'enfin, que voulez-vous, je n'ai jamais été une flèche, et il semblait que c'était également le cas de la jeune femme brune – sans vouloir l'offenser, bien entendu.
« Mais à moins de ne vouloir sauver que celui-là, va falloir que tu te le traînes un moment. Ou que tu le confies aux autres. »
Je jetai un regard vers l'endroit où Steel était parti, rejoignant les autres Protecteurs du Bonheur, qui avaient peut-être eu une meilleure idée que nous. Et constatai, désabusé, qu'eux aussi étaient partis, pendant que j'étais en train de me poser des questions existentielles au sujet de mes propres actions, du travail de groupe et compagnie.
« Ou pas. Il me semble pas que tu sois très chaud pour sortir de là tout seul, fis-je au prisonnier. »
Ce qui signifiait qu'il allait devoir nous accompagner, et éventuellement risquer de se faire trucider par les chasseurs que nous allions délibérément provoquer en leur subtilisant leur gibier. Le jeune homme ne tarda toutefois pas à acquiescer d'un signe de tête, ayant apparemment rapidement pesé le pour et le contre de l'affaire. Après tout, si il décidait de ne pas nous accompagner, il n'avait aucun moyen de se protéger contre chasseurs et monstres des environs... Je fermai brièvement les yeux, canalisant ma magie dans ma main gauche, serrant les dents afin de supporter la douleur que provoquait encore cette circulation d'énergie magique à cause des blessures que j'avais subies dans le futur.
« Si tu permets... »
J'effleurai rapidement et brièvement l'épaule de la jeune femme, partageant avec elle certains de mes souvenirs le temps de ce contact succinct. Et plus précisément, les souvenirs des expéditions plus ou moins volontaires que j'avais effectuées dans l'Antre au cours de ma jeunesse, afin de partager ma connaissance du terrain. J'ignorais comment elle prendrait cette pseudo-agression psychique de ma part, mais je n'avais à vrai dire ni la foi ni le temps de demander une autorisation en bonne et due forme – et puis d'abord, c'était mes souvenirs, je faisais ce que je voulais avec.
« Au cas où. Histoire d'être un peu moins paumée si tu te perds. Maint'nant, si vous y voyez pas d'inconvénients, faudrait qu'on se bouge un peu, ajoutai-je en entendant un nouveau hurlement déchirer la nuit. »
Je me redressai en m'efforçant de rester impassible, quand bien même il m'en avait coûté de partager des souvenirs de mon enfance avec quelqu'un d'autre, et invitai la jeune femme et le prisonnier à me suivre, m'élançant entre les rochers, en direction de l'origine de ce hurlement que nous venions d'entendre. Nécessité faisait loi, vraiment. Partager les souvenirs d'exercices en conditions réels durant lesquels j'avais passé mon temps à fuir ou à me faire latter la tronche par mes demi-frères avec une quasi-inconnue était la dernière chose que j'aurais pensé à faire dans d'autres conditions. Mais si jamais nous étions séparés, elle avait ainsi plus de chances de pouvoir conduire le jeune prisonnier qu'elle avait récupéré hors de l'Antre.
Au bout de quelques minutes de progression dans cet environnement hostile à un rythme que je voulais plutôt soutenu, une lueur d'une pureté inattendue dans un tel lieu attira mon attention. Une aura qui attirait les bêtes sauvages comme la lumière attire les papillons de nuit. Mon regard se posa sur un être céleste, couvert de sang, dont le visage m'était familier. En un instant, j'oubliai l'endroit où j'étais, et l'image de mon demi-frère terrassé sous plusieurs tonnes de pierre dans une cité en construction en plein désert me revint.
« Neros... ? »
Je chassai d'un moulinet d'épée les bêtes qui semblaient avoir trouvé en mon demi-frère une proie facile, avant de me placer devant l'Ange à genoux, qui contemplait le ciel avec une étrange béatitude.
« Errm, Neros, tu m'reçois ? fis-je en agitant ma main devant les yeux émeraude de mon demi-frère. »
Celui-ci semblait avoir déjà reçu des soins, mais qui étaient loin d'être suffisants. Où était le responsable ? Et surtout, que faisait mon demi-frère en ces lieux, à demi-mort, sa tenue blanche maculée de sang, à contempler la voûte céleste avec satisfaction ?
Spoiler:
Enzel répond à Elisha, et l'invite plus ou moins à le suivre après avoir partagé avec elle ses souvenirs de l'endroit par Vision temporelle au cas où. En progressant dans l'Antre, il tombe sur Neros à demi-mort, et essaye d'évaluer son état, autant physique que mental.
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Lun 02 Sep 2013, 23:15
Cocoon tenait Orpherus entre ses mains. Le pauvre sorcier commençait à rougir tellement l'Eshu le serrait dans sa main. Mais voilà qu'un cri retentit. Il entendit quelqu'un plus loin, se faire quasiment abattre, ce qui le détourna un instant du sorcier de petite vertu. Ce fut cet instant qui fut largement suffisant, pour que quelqu'un lui arracha son jouet des mains, et l'envoya valser sur le mur. Se redressant complètement, Cocoon regarda autour de lui, et vit que la foule s'était agrandie. Il y avait deux vampires, deux sorciers et... Une troisième vampire. Le ton que le sorcier borgne employa, fit comprendre à l'Orisha que ce type n'était pas dans son état normal, pire encore qu'il devait être plus dangereux qu'à son habitude. Cependant, l'Eshu ne ressentit pas la moindre peur, ne frissonna nullement... Il fallait se lever tôt pour l'effrayer. Ce que lui dit l'inconnu lui fit hausser un sourcil. Ce qu'il sentait ? Cocoon n'avait même pas de sang sur lui... De quoi parlait cet homme ? Mais un léger sourire en coin, carnassier, il fit un geste brusque et l'attrapa lui aussi par la mâchoire pour le soulever du sol.
Sans avoir eu le temps de répondre quoi que ce soit, il entendit son nom résonner à travers le lieux où ils se trouvaient actuellement. Tournant vivement la tête, il vit une Yulenka, aux traits complètement transformés par la furie et le sang, se diriger prestement vers lui. Elle l'avait appelé avec un amour sadique qu'il ne reconnut que trop bien. Toujours dénué d'arme, l'ayant laissé cramé à leur dernière aventure, Cocoon sourit en coin, reposant violemment Valkan sur le sol, lui brisant presque les genoux sous le choc, et croisa les bras. Ca allait devenir intéressant. Mais Rubis préféra s'attarder sur un autre prétendant. Alors c'était comme ça ? Voyant qu'elle ne s'intéressait plus à lui, il se détourna, peu enclin à vouloir attirer son attention. Même maléfique, il n'était pas assez enrager pour vouloir éviscérer son "amie". Le Lien lui vibra sous la transe de la jeune femme. Il vibra tellement que l'Orisha ne s'éloigna pas directement, et attendit un peu, avant de se tourner directement vers le vampire qui avait parler de cailloux. Enfin d'après ce qu'il se rappelait :
« Tu veux te transformer en cailloux ? Hein ? »
Haussant les épaules il dit :
« Ca peut toujours s'arranger. »
Mais au fond de lui, il doutait que Rubis ne le laisse partir si... Facilement. La dernière fois qu'il l'avait rencontré, elle était plus que pressé de se mesurer à lui, plus que pressé de pouvoir enfin croiser le fer et, maintenant qu'elle se retrouver avec, en face d'elle, deux personnalités qui la faisait frémir, elle choisissait Valkan. Cocoon n'était pas du genre jaloux, il savait que quand elle en aurait fini avec lui, elle viendrait le trouver. Elle avait tenu à le trouver ici de toute manière car il l'avait sentit. Le Lien lui avait indiqué où elle était mais il avait, à tort, préféré de l'ignorer. Seulement maintenant qu'elle était en face de lui, se mesurer à elle lui plaisait beaucoup. Ayant tourné le dos à la clique, il fit mine de s'intéresser au petit vampire insignifiant qui se tenait devant lui, avant de se gratter la nuque en regardant ailleurs. Non en fait, il s'en foutait de lui. Il n'avait aucune raison d'user de sa force et de sa rage pour le désinguer cette fois-ci. C'est alors qu'il eu l'idée de trouver d'autres prisonniers. Faisant complètement volte face, il commença à s'en aller, sans penser que du monde le rattraperait dans cette boucherie, pour pouvoir faire couler son sang.
Résumé:
Alors dans l'ordre, Cocoon s'intéresse à : Orphérus Valkan -enfin la Bête plutôt...- Rubis Raeth
3/7 messages
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Mar 03 Sep 2013, 00:43
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Mar 03 Sep 2013, 12:17
Arizar repensait à cette épreuve qu’ils avaient passée ensemble, cette rencontre avait changé beaucoup de chose en lui. Depuis qu’ils se sont rencontrés il a commencé à développer des sentiments qu’il ne connaissait pas. Totalement inconnus l’orisha ne parvenait pas à déterminer avec précision à quoi était lié ces sentiments, il appréciait être avec elle, la soutenir, l’aider, la regarder…Malgré la distance il avait l’impression de pouvoir sentir son parfum envouteur, de pouvoir voir son sourire charmeur et de plonger son regard angélique.
Plus il était loin d’elle, plus il pensait à elle. C’était perturbant et difficile à accepter, lui qui était empli de quiétude, de sérénité et de plénitude. Il était maintenant perturbé par son absence et cela le déconcentrait, il rêvait même d’elle la nuit, son inconscient lui transmettant les images de cette femme qui occupait ses esprits de jour comme de nuit.
Pendant un temps ils s’écrivaient régulièrement mais un jour les lettres avaient cessé d’arrivé. Sans raison apparente, sans aucune explication, il comprend maintenant pourquoi. Une dernière lettre m’était finalement parvenue après plusieurs mois d’abstinence. Anwen Worthington avait été emprisonné et allait être relâchée dans la « grande chasse à l’homme ». Je ne suis pas un adepte de cette chasse mais je sais qu’on y trouve de nombreux prédateurs, humanoïde ou non. Chasseur comme chassé, il y aura beaucoup de personnes dangereuses Anwen va être plongé dedans et sera mêlée à eux…Je dois intervenir pour la protéger, la sauver et la sortir de là. Peu m’importe ce qu’elle à fait et la raison de son emprisonnement, je vais la libérer.
Voilà pourquoi je suis là ce soir sur mon petit point d’observation, en hauteur j’ai une vue imprenable sur tous ces prisonniers entassés devant les portes, prêts à courir pour leur vie. Tous vêtus de blanc et massés comme ils le sont, il m’est impossible de la repérer pour l’instant. Je dois la trouver avant les autres chasseurs, j’ai aperçu plusieurs personnes sans vraiment savoir s’ils étaient ici pour chasser ou protéger, je ne ferai confiance à personne ainsi ce sera plus sûr. Je sais qu’elle sait se défendre mais qu’est ce qui empêche les chasseurs d’évoluer et de chasser en groupe ? Les portes s’ouvrent et tout le monde se met à courir, à fuir. Je n’arrive pas à la voir de là où je suis, impossible car il y a trop de monde.
Je compte sur mes yeux afin de la repérer et je ne tarde pas beaucoup à la voir. Je l’aperçois, belle et délicate, elle s’extirpe de la masse, s’éloignant petit à petit des autres. Je comprends rapidement pourquoi elle a fait ce choix, beaucoup sont piétinés et morts avant même que la chasse ne commence. L’agitation, l’impatience, la panique et l’instinct de survie poussent les prisonniers à se précipiter ce qui finalement n’est vraiment pas une bonne idée. Les empreintes et les indices qu’ils laisseront derrière eux seront tellement plus visibles que les chasseurs n’auront aucune difficulté à les suivre, même en pleine nuit.
Je dois rattraper Anwen avant les autres, j’amorce une descente rapide et ma course dans les bois s’accélère à mesure que je me rapproche d’elle. Sa tenue blanche de prisonnière n’est pas vraiment quelque chose de discret, je ne devrai donc pas avoir trop de mal à la repérer. J’arrive sur les lieux où je l’ai aperçu la dernière fois et au bout de quelques minutes je constate que des empreintes de pas de femme s’éloignent de la boue créée par le nombre de prisonnier. Il semblerait qu’elle s’enfonce dans la forêt et je n’ai aucun moyen de la prévenir de mon approche. Je ne m’attarde pas plus que nécessaire et suis sa piste tout en effaçant nos traces afin de ne pas nous faire repérer.
Je me doute que les chasseurs ne chassent pas que les prisonniers, pourquoi devraient-ils se restreindre à poursuivre des proies qui savent pertinemment qu’elles sont chassées alors que d’autres cible ne se doutent même pas qu’elles le sont, la traque est bien plus excitante ainsi. Je dois donc me méfier aussi de mon environnement, je ne suis pas en sécurité non plus. Sans vraiment savoir pourquoi je ressentais l'appel de mon amie, elle était en danger et je n'étais pas à ses côtés.
Résumé:
Arizar ne cherche qu'une seule chose, la prisonnière Anwen, son amie. Il veut à tout prix la retrouver afin de l'aider à fuir et à sortir d'ici. Message : 1
Dernière édition par Arizar Otadan le Mar 03 Sep 2013, 13:11, édité 4 fois
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Mar 03 Sep 2013, 12:23
Cocoon snoba les deux dégénérés, et partit de son côté, comme l'avait fait le petit vampire un temps avant. SOn but n'était pas d'affronter des chasseurs, son but était de zigouiller et à mains nues s'il vous plait (!) des prisonniers. Seulement avec l'altercation précédente, il allait devoir faire un peu plus attention car apparemment, il y avait des gros crétins qui n'étaient pas des prisonniers, mais qui avaient pris soin d'être tout de blanc vêtue. Et justement, ça lui tomba sur le coin de la gueule, puissance deux cette fois ci. S'éloignant du champs de bataille et ayant vu le type en blanc passer par la fenêtre, il laissa les deux chasseurs se mettre à feu et à sang, tous les deux dans une transe totalement hors contexte. Haussant les épaules, il continua sa route, tout juste s'il ne sifflotait pas, avant de taper du pied dans quelque chose. Regardant un peu plus devant lui, il vit un type, soulever une dame, encore en blanc. Ah non ! Non, non ! C'était sa fuyarde ! Balançant son poing vers le chasseur, il écrasa littéralement sa tête sous sa force, et rattrapa la jeune femme au vol. Pas de quartier ! Cocoon voulu lui arracher la tête, mais il se ravisa bien vite. Sa conscience le ravisa bien vite. C'était une... Amie à lui. Même si dans l'état dans lequel il était, il n'avait plus d'amis, et seulement que des ennemis, là, c'était une "amie" oui, alors il ne fallait pas la dézinguer. La repoussant sans la ménager, il dit d'une voix sombre, reflétant sa partie noire :
« Pourquoi vous vous habillez en blanc, si vous n'êtes pas des prisonniers. Les blancs méritent de mourir... »
Et il fit volte-face, sans demander son reste, laissant une Anwen tremblante. Il en avait rien à foutre d'elle, il voulait du VRAI prisonnier, le genre de type qu'il pouvait butter avec plaisir. Et puis la pauvre fille, il ne s'était même pas rendu compte qu'il l'avait sauvé des mains d'un chasseur, pour la laisser en proie au milieu de nulle part. Quel connard.
Continuant de marcher, il fit des tours et des détours, tournant un peu partout. Il pensait qu'il allait rencontré bien plus de pétochards que ça, mais visiblement, ce n'était pas le cas. Ni là ni ailleurs. Et il ne voulait pas retourner dans la bataille des deux primates. Son pied tapa dans quelque chose, et quand il baissa les yeux, il vit le petit vampire de tout à l'heure, allongé par terre.
« Hè, relèves toi, j'ai failli t'écraser. »
Au sens propre sur terme. Si Raeth avait eu le malheur de se retrouver sous sa chaussure... L'Organe qui se trouverait pile en dessous de sa semelle, serait mort éclaté. Et ce serait vraiment dommage.
« J'trouve plus de prisonniers, ça me gonfle. »
Même s'il avait lancé ça comme ça, sans pour autant avoir de réponse, Cocoon regardait dans tous les sens, doucement, avant de finir par enjamber le vampire pour voir dans une autre contrée s'il n'y avait pas de quoi enfin se faire la main. Ses phalanges le démangèrent un peu trop. Mais à peine avait-il dépassé le vampire que oui, un type en blanc lui fonça dedans. Il lui mit une gifle, qui fut pour le moins assez violente pour assommer le gars, avant d'attraper sa tête pour la fracasser sur son genoux. Son crâne explosa sous la puissance et Cocoon laissa le corps choir à terre, en s'essuyant les mains l'une contre l'autre.
résumé:
Cocoon trouve Anwen, la "sauve" -car c est pas le parfait gentleman hein xD- puis trouve Raeth et lui fait une démonstration involontaire de sa force avec un prisonnier qui s'était égaré ici.
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Mar 03 Sep 2013, 13:48
Neros baissa enfin les yeux pour voir apparaitre devant lui son frère, ou son demi-frère qu’importe pour lui c’était bien la même chose. La réalité eu un gout amer, bien que frappante. Que faisait une fée ici ? Que faisait Enzel dans un lieu pareil loin de toute protection ? L’inquiétude s’empara de lui. Non. Entouré de tous ces monstres il ne pouvait pas rester ici. Lui venait pratiquement de ce faire tuer. Du moins il avait bien sentit le baiser de la mort, ses lèvres froide venir cueillir les sienne et l’appeler. Ils étaient trop puissants pour eux. Si pendant un moment il avait était griser de sentir cette onde de quiétude l’envahir, à présent c’était tout autre chose qui venait le prendre au cœur. L’angoisse. Il était là pour sauver des vies malgré la sienne, c’était son devoir, on l’avait envoyait pour cette mission. Enzel n’avait rien à faire là pour sa part. Une pointe de reproche vin piqué son cœur. Non il n’apprécier pas du tout cette rencontre, qui dans d’autre circonstance aurait était des plus agréable, certes. Avec difficulté le rouquin ce redresser, ce levant pour être sur ses deux pieds. Il fut un peu bancales pendant quelque seconde avant de retrouver son équilibre légendaire. Il en souriait presque, mais n’avait pas le temps de s’amuser. L’heure était grave. Tout ici leur était hostile. Son regard sur le fé était soudain plein de reproche, pourtant sa voix fut douce, presque légère. « Enezl, que fait tu ici ? » Il avait peur pour son frère. Pas qu’il le jugeait plus faible que lui, mais plus fragile oui. Il venait sur tout d’avoir la démonstration de la puissance d’un chasseur et il pouvait jurer que personne n’avait le pouvoir de les arrêter. Personne sauf eux, mais jamais ils n’en éprouveraient le besoin, au contraire. Le sang appel le sang. Neros était presque soudainement triste de voir son frère ici.
« Il ne faut pas rester ici. » C’était un ordre, un ordre donner avec toute la fatigue que la douleur lui faisait endurer. Les regrets aussi peut être, de ne pas être assez fort pour puiser dans sa résistance et trouver la puissance de sauver Enzel. C’était peut-être un peu arrogant de le pensait. Seulement en temps qu’ange et sur tout de frère –même si lui ignorait qu’ils étaient tous née artificiellement et pensait être le seul enfant naturelle de sa mère- il se devait de protéger les siens. C’était une question d’intégrité personnelle. Neros n’était pas assurait. Sa lumière ne faisait qu’attirer les êtres maléfiques autour d’eux. Il fit en sorte de la faire taire, ses ailes disparaissant pour laisser place a un être normal, si tenté qu’on puisse dire de lui qu’il soit normal. Sans réfléchir plus il attrapa le bras de son frère pour le faire marcher dans une direction aléatoire. Il ne fallait pas rester statique plu longtemps. En mouvement ils seraient toujours moins vulnérable, des proies légèrement moins facile. Malheureusement il faisait le fière, mais il n’avait pas la force de se mouvoir a une vitesse normal et il n’en semblait que plu apetissant. Epuiser il finit par prendre appui sur Enzel, son frère, bien désoler d’en être arrivé à ce point. « Il faut sortir d’ici Enzel. Il faut que tu t’en aille. » Le fé devait avoir ses raisons pour être venu jusque ici. Peut-être la nostalgie de vouloir revoir le manoir de leur mère ? Qui sait, quand bien même, ils devaient s’échapper avant qu’un monstre comme Yulenka ne leur tombe encore dessus. Ils étaient en danger ici, la mort leur souriait et ça n’avait rien de rassurant de sentir sons souffle dans son cou. Il entendit quelqu’un crier. Il ne sut si c’était un prisonnier ou non, mais de toute façon dans son état il ne serrait pas bon d’aller vérifier. Tant pis pour ce type qui c’était perdu, il avait déjà son frère sous le bras c’était bien suffisant.
Résumer:
Neros semble ce reveiller de sa trans. il vois Enzel, commence a paniquer et veux le sauver de cette endroit oubliant que le plu a plaindre ici c'est lui. Il entend Raeth crier, mais concentré sur son frère il ne veux ce détourné de sa route.
Aussi comme Neros est encore sous le choque de sa mort il ne fait attention a rien d'autre qu'à Enzel, donc ça laisse a Elisha le choix d'être toujours là également ^w^ J'en ai pas parler, sans pour autant dire qu'il n'y avait personne, pour laisser libre.
Invité Invité
Mar 03 Sep 2013, 14:04
La nuit continuait son spectacle, alors que les ombres et le noir, couleur dominante du paysage était corrompu par le sang des impurs. Nathanaël participait parfois au massacre usant de ce qu'il avait appris au milieu de la débandade. Mais il n'avait pas que tuer en cette nuit, il avait aussi laisser en vie certain, qui d'après lui méritait la vie. Même si rien ne leur était encore donner, et encore moins leur vie acquis. Le vampire ne les avait pas tuer, mais leur derniers souffle ne tenait qu'à une vie. Il avait vu des hommes se tenir fièrement devant la mort, prêt à se battre pour elle et à se donner jusqu'à son derniers souffle. Sans même vouloir abandonner, alors que l'issu était inévitable. Et c'était ce genre d'homme et de femme que Nathanaël laissait vivre et continuer leur chemin, parfois leur rendant service, les prévenant de ne point emprunter ce chemin,ou la mort les attendait. Il se souvint d'un homme plus particulièrement, étant parvenu à tuer l'un des chasseurs, le faisant passer au rôle de proie. Comme quoi l'instinct de survie, faisait pousser à l'extrême notre comportement. Et même quand Nathanaël se présenta à lui, apparaissant au milieu des ombres sans un bruit, l'homme n'avait pas bronché. Il se tenait devant lui, droit et fier. Ne faiblissant pas un instant, celui-ci était intelligent, car il avait compris que le moindre signe de faiblesse et s'était la mort assurée qui lui tombait dessus. Bien au contraire, il s'était mis en position défensive, prêt à recevoir le nouveau-né, ce derniers voulant tester sa résolution.
Comme dans un duel du Far-Ouest les deux hommes se tenait face à face, attendant le moment propice pour dégainer. Yeux dans les yeux, avec pour seul témoin de la confrontation la lune. Et comme si un signal silencieux les prévint, les deux hommes foncèrent l'un sur l'autre prêt à l'impact, qui serait violent à n'en pas douter. Mais aucun ne devait même cligner des yeux, leur résolution était mis en jeu, et une simple fraction de secondes pouvaient tout changer. Cette fraction de seconde entre la vie et la mort. Cet ultime moment arriva, finalement, car l'homme cligna momentanément des yeux, et l'instant d'après son opposant, avait disparut de son champs de vision. Le laissant hébété et forcé de continuer sa course sur encore quelques mètres. Aussitôt, il regarda les lieux à la recherche du vampire, sans pouvoir le trouver, néanmoins, il pouvait le sentir tout proche, guettant et observant comme le prédateur qu'il était. Un autre clignement de ses yeux d'humain, et le vampire se retrouva dans son dos, main sur son épaule, le pressant pour éviter que ce derniers ne tente quoique se soit.
-Méfie-toi, si tu vas tout droit, tu ne rencontreras que la mort, des chasseurs et habile prédateur se cache attendant leur futur proie. Je te déconseille d'y aller!
Et comme si de rien n'était Nathanaël disparut, laissant au silence devenir le roi des lieux, alors que l'homme se permit de respirer fort, sachant que sa vie avait été épargné, sans comprendre pourquoi. Quand au nouveau-né, il espéra juste que ce derniers se sorte de ce cauchemar! Lui devait trouver l'impératrice, à présent, il avait assez perdu de temps comme ça. Mais durant sa recherche, il fut étrangement attiré par un tableau surprenant. Une jeune femme se tenait en haut d'un rocher, sirotant une coupe de vin, attendant probablement une seconde personne, au vu du second verre. Sans se préoccuper du prisonnier qui arrivait, il sorti du royaume des ombre, s'avançant d'un pas dans sa direction, sa beauté sauvage éclairait par la lune. Il regardait intensément, la belle jeune femme dont le magnétisme était certain. La lune éclairant cette rencontre de deux êtres sublimes!
-Bonjour, demoiselle, une belle nuit pour boire que voici. Mais me ferais-je trop chevaleresque, de vous dire qu'il est bien triste de profiter de ce moment seul!
Le vampire s'approcha, encore un peu, méfiant tout de même d'une quelconque attaque, mais faisant signe de la tête s'il pouvait la rejoindre. Le cas échéant, il partirait aussi vite qu'il était venu...
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Mar 03 Sep 2013, 15:09
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Mar 03 Sep 2013, 18:49
Il y avait des jours, où Heavenly se demandait si parfois il valait mieux rester au lit ! Se retrouvant coincée entre deux feux, il fallait qu'elle se décide très vite et bien. Combattre et s'amuser ou fuir et sauver son prisonnier ? C'était un choix à prendre et bien que le fou en blanc méritait de sentir ses crocs s'enfoncer sur son cou si tendre et sa faux transpercer sa chair, elle devait pensée à son prisonnier avant tout. C'était la raison de son arrivée ici et après tout le mal qu'elle c'était donnée. Le laisser mourir livrer à lui même était tout sauf raisonnable ! Mais alors qu'elle s'apprêtait à partir et à démolir par la même occasion les chasseurs afin de ce faire un chemin, qu'une personne plus rapide que son ombre avait plaquée le sorcier contre le mur ! King kong était arrivé ? Non...les amis ! C'était pire que ça ! C'était Cocoon ! Ho my god ! Si dans un premier temps, Heavenly était restée un moment silencieuse, d'un côté elle était contente de le voir ! Mais d'un autre côté elle se demandait qu'est ce qu'il foutait là ? Et hélas elle n'allait pas tarder à se rendre compte qu'il y avait quelque chose en lui qui faisait qu'il était tout, sauf l'homme qu'elle connaissait...
- Cocoon qu'est ce que.....
Ne terminant par sa phrase, quelque chose en lui n'était pas normal. Quelque chose en lui, mettaient les sens en alerte de la belle vampire. Où était passé l'orisha qu'elle connaissait et qui avait un si joli sourire ? Surement pas ici, son regard était effrayant et son aura était juste terrifiant. Ne faisant pas attention à la victime de l'orisha cette dernière murmura un " hoho " qui en général ne signifiait rien de bon. Mieux valait en faite pour son prisonnier de partir. Mais sans avoir le contrôle sur quoi que ce soit que la suite des évènements s’enchaînaient, sans qu'elle eut le temps de faire quoi que ce soit ! Entre un boulet de vampire sortant de nul part, juste un petit peu maboule sur les bords pour demander de se joindre à eux et un homme ténébreux totalement effrayant autant que puissant qui lui rappelait vaguement quelqu'un mais dont elle préférait actuellement pas trop chercher à s'en rappeler, déboulant quelques minutes après...
Whaou, Heavenly ne savait plus trop où donner de la tête. Et le malheureux homme en blanc venait de prendre cher ! Encore que Cocoon était là, ça pouvait encore passait...même si il ne semblait pas être le même. Qu'un vampire un peu maso et fou sur les bords, s'ajoutait dans le groupe...ok ça pouvait passait aussi. Qu'un autre homme complètement....bizarre se ramenait l'ignorant catégoriquement et provoquant l'Orisha, ça commençait à en faire trop mais c'est bon. Mais la cerise sur le gâteau restait tout de même à venir ! LA pire crainte que Heavenly ne voulait tout juste ne pas avoir, venait d'arriver ! Bordel...sa reine venait de faire à son tour son apparition ! Oui Yulenka venait d'entrer en scène ! Si le rafale de vent semblait violent au point qu'elle avait du mal à rester en place, la surprise et l'exaspération de la vampire était bien plus grande. Non de non ?!!! Mais qu'est qu'elle faisait là ? La regardant valsée l'idiot du groupe loin de la zone...Zut !! Bon sang de bonsoir..non non non et non ! Elle connaissait bien ce regard et cet aura ! Elle savait ce que sa signifiait et...Me*de ! Il fallait à tout prix partir rapidement d'ici ! Pour la survis de son prisonnier mais aussi de son petit coeur car, si il y avait bien une chose que Heavenly avait bien appris avec sa reine, c'était que quand elle était dans cet état..il fallait tout juste pas rester dans les parages !
Laissant les trois zozos s'occuper entre eux, Heavenly choppait alors le bras de Dawn et le tira violemment de cette zone..... Elle n'avait pas spécialement envie de le voir se faire tuer comme un rat alors qu'elle se donnait du mal à le sauver. Et puis l'endroit allait bientôt devenir le théâtre d'un grand combat de titan. Courant jusqu'à l'extérieur, cette dernière se frayait donc un chemin tout en traînant le boulet qu'elle devait se coltiner. Mais alors qu'elle passait devant un couple...la belle c'était arrêtée net avant de refaire quelques part en arrière
- Nath ? Que fais tu ici ? Ho...ah ok je vois...
Levant son jolie regard vers une jeune femme qui se tenait en face du vampire, Heavenly poussa un petit soupire avant de secouer sa tête. Les hommes....tous les même hein ? Mais il était vrai qu'elle ne s'attendait pas à voir le vampire ici. Il semblerait que ce soir, était le rendez vous des gens qu'elle connaissait ! Non de non...parfois il valait mieux pour elle de rester coucher...
résumé:
Heavenly cherche à tout prix a sauver son prisonnier, du coup quand elle voit cocoon, Valkan et surtout Yulenka elle se dit qu'il faut vite très vite partir de cette zone XD Elle s'éloigne donc des autres et en courant elle croise Nathanaël et Mitsuko
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Mar 03 Sep 2013, 21:09
Mitsuko sirotait doucement son verre de vin, appréciant réellement l'ambiance du lieu. Elle qui était venue ici pour chasser se trouvait à présent dans un tout autre état, celui du spectateur qui contemple la pièce, sagement assis sur son rocher qui faisait office de siège. Seulement, la dégustation fut de bien courte durée et lorsqu'un homme apparut, le prisonnier qui était auparavant dans un étrange état, ne sachant que faire face à elle, prit la poudre d'escampette. Les lèvres rouges de la jeune femme ne tardèrent pas à s'étirer en un sourire, sourire entièrement dû au charme certain que dégageait celui qui devait être un prédateur mais qui devient à cet instant sa proie. Plongeant son regard dans le sien, elle dit simplement, répondant à sa question. « Seule? Mais voyons, je vous attendais mon cher. ». Elle posa son verre délicatement sur le rocher avant de prendre celui qui était vide, le remplissant du liquide rouge. Elle avait bien envi de lui proposer de venir passer un moment délicieux avec elle. La jeune femme le trouvait bien séduisant, comme si c'était inné chez lui et elle se demanda s'il n'était pas un vampire, tout simplement. Peut-être devrait-elle le contempler un peu plus une fois qu'il serait près d'elle, non à moitié dissimulé par l'obscurité? Posant le verre rempli sur le rocher ainsi que sa bouteille, elle prit ses cheveux dans ses mains, les rejetant en arrière pour dévoiler entièrement son cou. Jeu dangereux mais terriblement excitant. Elle le regarda, se mordillant la lèvre inférieure avec envie et défi. Elle ne le connaissait pas mais peu importait pour elle. Une démone n'a que faire des convenances et fait selon son bon plaisir, selon ce que son instinct lui dicte. Et le sien lui dictait qu'il était des plus appétissants.
Seulement, un bruit discret se fit entendre et une jeune femme apparut à son tour. Eh bien. Mitsuko était ravie. Elle qui était auparavant seule se retrouvait avec deux compagnons coup sur coup. Elle regarda la jeune femme, appétissante elle-aussi, hypnotisante et séduisante. Était-ce son imagination ou beaucoup de vampires avaient trouvé le concept de la chasse amusant? « Nath il semblerait. ». Elle avait glissé son regard d'elle à lui, connaissant maintenant l'identité de celui qui se prétendait trop chevaleresque. Elle sourit, s'adressant alors à la jeune femme. « Mais venez donc boire avec nous, mademoiselle. J'ignore votre nom mais qu'importe, le plaisir du vin est toujours meilleur à plusieurs, un peu comme tous les plaisir d'ailleurs. ». Elle rit doucement, plantant ses yeux dans ceux de l'inconnue avant de reporter son attention sur Nath. Elle murmura. « J'échange mon nom contre un baiser de votre part. Cela me semble équitable. ». Elle n'avait pas précisé quel baiser, un baiser sage ou un baiser bien plus piquant, celui des vampires. C'est que, si sa descendante avait pris, durant une période, un plaisir immense à se faire mordre, elle en ressentait un encore plus grand. Cela dit, encore une fois, elle était joueuse et lui laissait le choix. Elle sourit à son interlocutrice, remplissant ce qui était précédemment son verre de vin. Une fois cela terminé, elle tendit les bras vers eux, un verre dans chaque main. Oh elle allait chasser ce soir, mais pas maintenant, elle était en de trop bonnes compagnies. Et puis, elle était curieuse de savoir la suite, de savoir d'où ils se connaissaient, qui ils étaient, ce qu'ils souhaitaient. Peut-être avait-elle côtoyé Naram pendant trop longtemps pour se demander toujours les souhaites des individus, mais peu importait, les désirs faisaient ce que nous sommes.
Spoiler:
Mitsuko invite donc Nath et Heavenly à boire un verre avec elle et peut-être pas qu'un verre XD Si d'autres personnes veulent venir, pas de soucis, on fera tourner les verres XP
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Mar 03 Sep 2013, 21:51
J'avais entendu qu'un événement particulier aurait lieu dans l'antre des damnés. Un événement qui arrivait trop rarement à mon gout. C'était nymphéa qui était venu m'en parlée, elle ne semblait pas vraiment ravie de ce qu'elle venait d'entendre et je crois qu'elle avait simplement oubliée à qui elle était en train de la racontée. Commage pour elle en faite. Je souriais à mesure qu'elle m'expliquait, visiblement contrarier. Je n'interviens pas, car elle risquerait de s'arrêter de parler et du coup je n'aurais plus aucun détail de comment ça ce passait ni ou. Il fallait donc que je la laisse parler encore et encore alors que je n'avais qu'une seule envie, partir.
- Ce n'est pas que j'ai quelque chose contre la chasse, loin de là. Mais elle se doit d'être justifiée. Par exemple pour se nourrir. Même toi qui y prends plaisir, je peu le comprendre, car tu na jamais chassée pour le plaisir, enfin je veux dire que... bon ici tu as chassée il y a une heure donc ça te suffit, n'est-ce pas ?
Je sentis le trouble dans sa voix, elle venait de se rendre compte de son erreur. Pas de chance, je lui souris quelque instant avant de me lever et de lui demander où cela se passait. Elle essayait alors de me dissuader, mais c'était trop tard. Ce fut la première fois que je dus avoir recours à l'allégation sur elle pour avoir ce que je voulais. Pourtant elle le savait dès que l'on parlait de chasse, je me retrouvais soudainement dénuée de toute pitié. Je « m'étais alors rapidement mise en route vers l'antre des damnées, je voulais savoir ce que j'allais y trouver, qu'elle genre de chasse à l'homme ça allait être. D'après ce qu'elle m'avait dit c'était simplement des prisionnées. Je n'étais pas certaine du coup que j'allais avoir du défi, enfin peut être bien, car je supposais que d'autres personnes qui avait entendu cela allaient venir pour essayer de les défendes. Enfin je pouvais l'espérer en tout cas. Je ne chassais pas en chemin, habituellement je le faisais par précaution, mais ici, c'était limite menu a volonté. C'est donc particulièrement joyeux que je me fusse mise en route et que j'arrivais enfin aux lieux prévit. Une fois arriver sur place, j'écoutais les consignes, ils avaient deux chances pour survivent. Soit ils tenaient jusqu'au lever du jour, soit ils arrivaient à sortir d'ici. Je souris en pensant à tous ceux qui avaient bêtement l'espoir d'y parvenir. Une fois le signal donné, je me mis rapidement en chasse, il n'allait pas être évident de se fier à l'odorat dans un tel endroit, mais bon, visuellement, je supposais qu'il n'allait pas être compliqué des reconnaitre. Après tout, anciens prisonnier. Je supposais qu'il n'avait pas eu la chance d'être soigné avant la chasse. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais pris mon épée. Je ne mordrais que ceux qui on le malheur d'essayée de les défendes. Je fini d'ailleurs ne pas apercevoir deux hommes. Un qui semblait se cacher sale, visiblement peureux, pendant qu'une autre personne essayait de la convaincre de sortir. Je souris davantage en décidant que ce serait mes deux premières proies. Pas de chance pour elle. Je m'avançais alors le plus discrètement possible, l'endroit aidant fameusement et alors que j'étais cas quelque pas d'eux, je me montrais, mes yeux ayant rougit sous l'effet de la chasse en court, il n'allait pas être compliquer pour eux deux de comprendre ce que j'étais.
- bon, ben vous avez deux choix, soit tu me laisses m'occuper de ce prisonnier et tu fuis, soit je m'occupe de toi aussi.
Spoiler:
Danaë arrive donc joyeuse de cette chasse. elle fini par trouver un duo prisonier/ protecteur. ca peu etre un d'entre vous si vous voulez.
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Mar 03 Sep 2013, 21:56
Cocoon s'essuya les mains entre elles, avant de se retourner vers le type allongé à terre. Il était cuit ce mec ou quoi ? C'était quoi son problème pour rester allongé ? Haussant un sourcil, l'Orisha le détailla un instant, comme s'il s'en souciait, avant de complètement se détourner. Le type parla d'alcool, se qui fit dresser l'oreille au bronzé. S'occupant enfin de lui, il finit par ajouter :
« Amateur d'alcool fort toi aussi ? Personnellement mon péché mignon c'est plus le whisky. »
Et rien que d'en parler, il aurait adoré sentir le liquide ambré coulé sur sa langue, puis dans sa gorge. Ses papilles le firent saliver un instant, mais ravalant sa frustration, il croisa les bras, toisant le type. Il cherchait à aider les prisonniers ou à les massacrer ? Parce que s'il faisait partit de ces jolis coeur qui s'amusaient à venir au secours de ces ratés, alors leur route se séparerait maintenant. Le type se mit à déblatérer sur les salutations et Cocoon l'ignora avec brio, avant de se retourner complètement vers lui, se grattant la nuque d'ennuie. Une fois debout, il finit par lui parler des prisonniers et du fait qu'il soit totalement perdu dans ce dédale. Haussant les épaules, l'Orisha pas très loquace dit :
« Suis moi. »
Ouais, lui il savait très bien par où partir. Revenant dans une sorte de couloir, il vit à nouveau les deux protagonistes de tout à l'heure se donner le change niveau combat. Leur passant royalement à côté, en reniflant nonchalament, comme si par hasard, son nez s'était mit à coulé, le bronzé traça sa route. Il savait au moins d'où étaient lâchés les prisonniers, et quand on ne trouvait pas ce qu'on voulait, on n'allait directement à la source. Cocoon ne se posait pas plus de questions que ça sur le vampire à ses côtés, ni même sur le pourquoi du comment il connaissait son nom. Ses sens et son empathie lui indiqua du mouvement émotionnel du côté droit, et il finit par ressentir de la peur, comme jamais. Les lèvres de l'Orisha s'étirèrent doucement d'un côté, et il dit tout bas :
« Trou-vé. »
Sortant de derrière le mur, il s'avança parmi des débris et des décombres, avant de pousser du pied certaines structures.
« Hè les trouillards, préparez vous à déguster. »
Cocoon interpela la petite tribut de prisonniers, cachée un peu partout que ce soit dans les ombres, ou sous des amas et accumulation. Il se gorgea de la peur morbide qui se dégageait de là, et l'évacua en soupirant simplement, avant de finir par capter la présence exacte d'une fille. Une si petite fille... S'il avait été lucide, il se serait demandé comment une gamine d'une dizaine d'année pouvait être enfermée, prisonnière, et il l'aurait sauvé avec bravoure. Mais ici, il n'était pas lucide, encore moins gentils, moelleux et dégoulinant. Se baissant, il tomba nez à nez avec elle.
« Bouh. »
Alors, je crois que c'est un peu gore:
La petite fille se mit à pleurer, et essaya de reculer, mais il l'attrapa par ses cheveux roux, pour la trainer sur le sol, et la faire sortir de sa cachette. Une femme sorti de nulle part, et se jeta sur lui en hurlant. Elle essaya de le griffer, de le mordre, pour reprendre sa fille, mais Cocoon lui donna un coup de pied dans le ventre, qui eu le mérite de la mettre à terre. La pauvre était allongée, se tenant l'abdomen et l'Orisha prit la jeunette sous un bras, alors qu'elle demandait sa mère.
« Regarde bien maman, ce sera la dernière fois que tu la verras. »
Ne voulant en aucun cas salir ses gants noirs, il se redressa, sachant pertinemment que la fillette verrait toute la scène, et écrasa sans cérémonie, le visage de la mère. Même s'il fit ça lentement, il y mit tellement de puissance, que la vieille n'eu pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle soufflait d'agonie, quand son organe lui coula par les oreilles. Il écrasa tout, jusqu'à ce que la boite crânienne éclata sous sa chaussure, et que cette dernière ne s'enfonce dans la lymphe et le sang. La gosse hurlait, et ça commençait à le faire sacrément chier. Elle voulait elle aussi le griffer, et le lacérer, mais une fois de plus, impossible de percer la cuirasse brune que constituait sa peau.
« Ferme-là puta*in ! »
Cocoon la jeta contre un mur, avec une telle violence, qu'elle en eu le souffle coupé. Il en profita pour lui couper toute arrivée d'air, prenant son petit cou dans une main et serrant petit à petit l'étau qu'elle formait. La petite se débattait, dans un dernier sanglot, avant de laisser ses yeux se révulser, et laisser échapper le dernier souffle de vie. Ses mains, qui tenaient désespérément les poignets de Cocoon, dans le but de le retenir, tombèrent inerte le long de son corps, et sa tête tomba en arrière, laissant défiler sa cascade de cheveux orange.
Ouvrant sa main, il la laissa glisser mollement à terre, avant de faire pivoter sa taille, pour faire craquer son dos, comme un geste qu'il aurait fait au quotidien pour se soulager d'une douleur. En regardant son visage, il s'aperçut qu'il était inondé de larmes, mais cette informations ne parvint pas à son cerveau comme il se du, et tournant les talons, il passa devant le vampire :
« Viens, on en a finit pour cette pièce. »
Chacun s'étant occupé de sa partie, et c'était parfait comme ça.
Résumé:
BOUCHERIIIIE Raeth, j'ai laissé la possibilité qu'il y ait plusieurs personnes dans cette salle pour que tu t'amuse aussi (:113:)
5/7 messages
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Mar 03 Sep 2013, 22:27
Le vide, le néant. Un absolu éteint. Une finalité complète et certaine. Tout n’avait été que bravaches et actes inutiles. Il était temps de cesser ce petit jeu et donner naissance à autre chose. Comme une vérité absolue, tout acte à des conséquences. Il avait relâché la Bête et pourquoi au final ? La nourrir ? Non pour autre chose. La raison lui échappait encore, perdu dans ce néant agressif qui vibrait dans les tréfonds de son âme. Il fallait qu’il s’en aille, qu’il sorte et émerge. Douce nébuleuse noire qui dévore le monde, douce nuit sauvage et indomptable qui parait maintenant si loin. Le cœur éprit de violence, l’âme rongée par le pouvoir et cette lancinante de se nourrir. Horizon ténébreuse. Douce folie meurtrière qui est dans le cœur de chaque homme et qui pousse à outrepasser les limites, devenant si avide, devenant l’ombre de ce que nous sommes vraiment. Tout le monde porte un masque, tout le monde se joue de l’un comme de l’autre. Faust, Valkan, ce ne sont que des noms. Il ne demeure que les actes et les envies réelles. Il riait intérieurement, perdant le contrôle et demeurant complétement amorphe de l’esprit. Tout était si léger et si pesant à la fois. Paradoxe de l’esprit, perte de contrôle absolue. Que dire ? Que faire ? Il devait partir et cela maintenant. Il n’y aurait ni remise, ni ajustement, simplement de la folie. Il finirait comme son père. Et finirait tout aussi mort que lui. Il n’y aura que la fin qui l’attendrait au bout du couloir. Qu’une fin réelle et absolue. Il prenait conscience que le véritable combat commencerait bientôt et que le véritable adversaire, ce n’était que lui. Il était prisonnier du pouvoir, de sa condition. Au final c’était toujours pareil. Les autres subissaient et lui n’était qu’un outil. Par la Lune Sombre, il souhaitait tellement y mettre fin. Dans l’instant il fuyait. Il fuyait à toute jambe. Vibrant de cette énergie et de cette réflexion. Ne se souvenant plus de ce qui c’était passé. Il avait dû partir d’un coup sans demander son reste, partir comme la Bête qu’il était. Il ne reviendrait plus et bientôt se perdant dans les couloirs sombres, il se téléporta. Revenant de cet enfer, revenant de cet état. Il avait acquis des réponses mais à quel prix ? Pauvre petite marionnette de son temps, pauvre petit outil qui hurle à la liberté. Bientôt il serait libre, il allait y veiller. Dans l’immédiat il n’était plus au Manoir. Il n’y reviendrait plus.
Résumé:
Valkan part et quitte les lieux. Si quelque chose n'est pas clair, MP s'il vous plait.
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Mer 04 Sep 2013, 00:17
Alors qu'il était encore à une distance respective, caché dans le royaume protecteur des ombres, Nathanaël pu observer avec plus d'attention cette étrange et belle créature, dont l'aura émanant d'elle avait un soupçons de danger, ce qui évidement la rendait d'autant plus attirante, telle les mante religieuse charmant les mâles avant de les dévorer! Il ne savait pas son origine, et à cet instant s'en moquait éperdument! Fort heureusement d'ailleurs, car le cas échéant, la bête dans ses entrailles se seraient éveillé, laissant la raison et le contrôle de soi au oubliette, tentant de récolter encore une fois des informations au sujet de "son démon", de sa cible, celui qui était devenu son ennemi numéro 1. Mais l'étrangère l'invita à la rejoindre, avec un sourire d'autant plus attirant. Tout en elle n'était que danger, son parfum, telle les plantes carnivore, s'avérait enivrant pour finalement prendre au piège les insectes. Mais en cette soirée était-il l'insecte ou un simple acteur de la pièce?
Bravant le danger, le vampire s'installa à ses côtés, sans oublier le baise-main si chic et vieux jeu, mais pourtant toujours aussi efficace. Elle était joueuse, et il était tout autant, Luka Renfield pouvait en témoigner! Il jouait dans la cours des grands, il pouvait le sentir tant dans son regard, dans ses mouvements qui appelait aussitôt à l'envie de la prendre et de lui défaire ses vêtements, tout en la gâtant de baiser sulfureux sur tout le corps, un mélange de sauvagerie, de sensualité et "d'amour". Mais à la place, non sans un regard qui en disait long, il s'empara de la coupe de vin, pour l'apporter à son nez, humant l'arôme de l'alcool, avant de l'apporter à ses lèvres, sans quitter du regard la belle provocatrice, ses yeux azuréen brillant dans la pénombre.
Mais ce petit jeu de séduction fit abruptement interrompu, par l'intervention d'un notre petit couple empressé, peut être d'assouvir leur propre fantasme, mais alors qu'il comptait aller plus loin avec sa dulcinée, son nom fut prononcé, l'arrêtant immédiatement dans son élan. Il avait reconnu la voix, mais espérait que ça ne soit pas elle, son esprit hurlant de toute son âme!
~Pourquoi? Pourquoi faut-il qu'elle soit là dans un tel moment! J'ai l'air de quoi à présent! En espérant qu'elle pense que je sois en mission d'espionnage...~
Le vampire tenta d'user de ses talents d'acteur pour ne point montrer sa perte d'assurance momentanée. Il aimait jouer avec ses partenaires, sans la présence de personnes qu'il connaissait, et encore ce n'était pas la reine, cette petite peste, il n'aurait manqué plus que ça! Mais le fait que Hell soit déjà là, était déjà un grand problème. Il n’appréciait pas et surtout était quelque peu gêné que sa supérieure, le voit ainsi à batifoler.
-Que faites-vous ici?
Il essayait du mieux qu'il pouvait de garder son sérieux et son sang-froid, mais le petit sourire en quoi de la vampire, le fit rougir légèrement. Comme quoi même les êtres les plus ténébreux et solitaire que Nathanaël pouvait ressentir une certaine gêne. Il en avait encore un peu du chemin à parcourir pour retenir ses émotions en présence des êtres chers. Oui il avait pensé à cela, et même s'il ne le dirait pas il commençait à s'attacher aux gens qu'il avait rencontré durant sa récente immortalité! Mais il ne fut pas au bout de cette peine, à croire que la gente féminine causerait sa perte en cette nuit. Car le nom fut prononcé par la belle étrangère, lui faisant immédiatement tourner la tête, d'un air interrogateur! Et aussitôt, il regretta son action, alors que la réponse vint aussitôt, la phrase prononcé aussi claire que de l'eau de roche, mettant un Nath intérieurement dans tous ses états, même s'il le cachait bien extérieurement. S'imaginer à batifoler avec une de ses conquête au côté de Hell, lui faisait des frissons et d'autant plus de gêne qu'il n'aurait jamais pu en parler! Et voilà qu'en plus, elle se mit à le provoquer lui présentant son coup pulsant du sang.
~Les femmes sont d'odieuse créature réussissant à jouer avec nous tel un chat avec une souris!~
Le nouveau-né, ne pouvait donc résister à cet appel, encore moins au jeu, car cette provocation aurait la réponse qu'elle méritait, le jeu appelait le jeu. Mais comment pouvait-il s'en sortir devant celle qui lui était supérieur. Cruel dilemme! Le temps d'une fraction de seconde invisible, le regard du vampire se posa avec une vitesse effrayante sur le cou de sa "concubine d'un soir", à Hell accompagnée d'un homme en blanc. Il le remarqua tout d'un coup, mais son attention était bien ailleurs! Bon sa décision était prise et l'espérait-il fonctionnerait. Il lança un regard, identifiable que pour les membres de leur petit groupe à la vampire. Ce signe distinctif entre eux, qui signifiait grosso-modo, je collecte des informations sur les participants. Ce n'était qu'un demi-mensonge, car après tout, il apprenait beaucoup durant cette chasse à l'homme, même si là c'était un autre appel, un autre désir.
Dans une vitesse impressionnante, le vampire s'empara avec délicatesse, mais non sans émettre une certaine force bestiale mû par le désir, de la nuque de la jeune femme -dont il ne connaissait le nom mais espérait obtenir rapidement-pour approcher ses lèvres de son cou. Prenant le temps pour éveiller les pulsions de la démone jouant avec ses désirs, ses penchants et la luxure qu'elle semblait éprouvait. Il atteignait bientôt le but, déposant un baiser sulfureux sur son cou, sans y mettre les canines. Le prenait-elle pour un simple naïf? Croyait-elle vraiment qu'il n'avait pas vu claire dans son jeu pour le démasquer, il faudrait faire plus que cela. Ses baisers sensuel, effrénée par moment et délicat, appelant à bien plus remontèrent de son cou à ses lèvres pulpeuses, pour les emporter dans un long baiser fiévreux. Se retirant, au moment de l'extase, sourire aux lèvres, alors qu'il lui souffla:
-Ai-je donc le droit à votre nom, ma belle princesse de la nuit ?
Il fallait toujours flatter l'égo de la gente féminine pour qu'il nous le rende bien, s'était un fait accompli. Néanmoins, il n'osait pas voir si Hell était toujours présente, et surtout ne voulait pas savoir si elle avait vu agir ainsi. Les femmes auraient la peau des hommes c'était sur et certain!
Spoiler:
Résumé:
Nath flirt avec la démone, mais et perturbé par l'arrivée de la vampire, et essaye tant bien que mal de faire avec, espérant que Yulenka n'arrive pas aussi....
