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Résumé:

Zéleph avait demandé un second cocktail. Cette chaleur et son énervement passer lui avait donné une certaine soif qu’il n’arriver pas à étancher. Amenant le verre à sa bouche, il apprécia le gout fruité du liquide, laissant l’aspect légèrement sucré faire réagir ses papilles. Oui, le roi des réprouvé aurait très pu se délecter de son cocktail et profiter de ce repos bien mérité quand une soudaine vague de panique rasa toute la plage, comme si un ouragan arriver, les touristes fuyaient a grand cries d’horreur. Zéleph, derrière le verre de son verre, vie la chose, plutôt imposante qui en était la cause et qui avait avec lui amener l’ombre. Le temps que l‘information arrive à son cerveau il avait déjà recraché toute sa boisson. Un dragon ?! Sur sa plage ?! Soudain il eut le réflexe de penser que les sorciers les attaquaient, mais réalisa vite que ce genre de plan était bien trop grossier et idiot même de la part de ces imbéciles. Le sang du roi ne fit qu’un tour, sautant sur ses jambes la colère l’envahit à nouveau. « A QUI APARTIEN CE put*i* DE DRAGON ?! » La population en panique, les gens fuyait. Qui avait pu être aussi irresponsable. Il voulait bien qu’on emmène son animal domestique, mais un bichon ou une chèvre, pas une ENORME BETE CAPABLE DE BOUFFER LES GENS ! Zéleph vit Alec apparaitre près de là où la bête était intervenu et sur tout d‘une fille certainement responsable de ce chao. Cette fois s’en était fini de son sang-froid. Le réprouvé allait offrir buffer à volonté de dragon en sushi d’ici quelque secondes. Plus loin Adam que Chess avait aimablement prévenue, quoi qu’il fallait être aveugle pour ne pas remarquer ce monstre gigantesque surplombants la plage et les gens fuyant en criant, ramassent leurs enfants aux passages. Le sorcier analysa la situation, il vit qu’Alec s’en occuper déjà et avait toute confiance en son confrère, mais sa plus grande angoisse c’était. « Zéleph non ! » Il lâcha toute les serviettes qu’il avait dans les mains pour courir vers le roi quand il ce souvint qu’il pouvait ce téléporté, chose qu’il fit pour se placer devant l’animal qui laissait percevoir un aura d’une telle puissance qu’il en eut des frissons. « Zéleph, calme toi, la situation est sous contrôle. » Le réprouvé ne l’entendait pas de cette oreille, il était furieux. Poussant Adam sans ménagement qui fit quelque mètre avant de s’étaler dans le sable il cracha. « C’est mon jour de congé, et personne ne le gâchera. PERSONNE ! » La terre trembla. Il arriver un moment où Zéleph était doté d’une telle puissance, une force si dévastatrice qu’il ne pouvait plu la contrôler. Arrivant près de tous les fautifs de ce fiasco il grogna pour seul avertissement. De ses mains il attrapa les deux abrutie qui c’était battue, littéralement pas la peau des fesses, tenant leur maillots. Avec une facilité déconcertante il les envoya valsé derrières lui pour les faire ce calmer la tête dans le sable, ça les ferrait réfléchir de faire l’autruche ! Mais ça n’avait était que pour débarrasser son espace d’action, il poussa légèrement Alec pour qu’il le laisse passer et suivre la jeune femme.

Zéleph avait des principes, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne frappait jamais les femmes, mais parfois ce n’était certainement pas l’envie qui lui manquer. Il attrapa pourtant Alyska par le cou et le serra assez fort pour qu’elle se mette à suffoquer. La soulevant du sol il planta ses yeux rouge sang, imprégner d’une colère noire. « Petite inconsciente ! » Lui crachat-il au visage. Autour d’eux la terre semblait vouloir s'effondrée. Zéleph était hors de lui et l’océan commencer à en être ébranler. En quelque seconde, le seigneur des deux rives pouvaient tout faire basculer et tout détruire, mais entendant les cris d’Adam qui le supplier de ce calmer derrière lui, il choisit d’épargner sa plage et le reste des gens si trouvant. Il lâcha la jeune femme, la laissant tomber ne semblant pas se soucier de si elle soufrait, au contraire. Elle devait s’estimer chanceuse. « A ta place je disparaitrait de mon champs de vision. » C’était un avertissement, s’il la voyait près de lui elle pouvait être certaine qu’il ne lui ferait pas de cadeau. Autant Zéleph pouvait être un homme compréhensif et compatissant, autant aujourd’hui il n’avait plu une once de patience en lui pour supporter ça. Son ton était glacial et pourtant lui était brulant de haine. Il se retourna et repartie d’où il était venu, ignorant quiconque ce trouvant autour de lui. La terre avait cessé de se mouvoir, mais les stands étaient détruits et beaucoup de choses ensevelissent par le sable. Les dégâts était nombreux, mais Zéleph n’avouerait pas qu’il était excessif, il ne se contrôler pas, cela était quelque chose de très connue, sa réputation le précéder depuis de nombreuses années. Marchant droit devant lui, il écraser quiconque était sur son passage. Il perçu à peine que le corps par-dessus le quel il passa était celui de Yulenka.

Le roi s’assit à nouveau sur son transat, qu’il du préalablement retiré de sous le sable. La plage avait était déserté par tant de touriste qu’il était difficile de croire que la fête serrait aussi enjouer qu’avant, et ce chaos avaient terrifié le reste des participant. Il fallait tout de même ce souvenir de qui il était et qu’ici il était dans son royaume, plus encore par ce qu’il était l’empereur du crime, capable d’écraser quiconque comme une misérable fourmi.

Adam pour sa part était encore secouer d’angoisse et de sueur froide. Quand il avait senti ce tremblement de terre si puissant, vue l’océan ce déchainer, et le roi s’en prendre à ces trois-là, il avait cru que cette fois la fête serrait annuler et qu’il aller encore devoir cacher les cadavres. En y repensant pourtant, il avait trouvé ce chaos impressionnant. L’apocalypse avec les palmiers et le soleil en plus. C’était dans ces moment-là qu’il réalisé à quel point cette homme était terrifiant de puissance. Un titan parmi les hommes. Le sorcier soupira, il devait vite remettre tout en état et que les employé du Circus aille récupérer les gens … « On s’en souviendra de cette fête. »

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[Morgane]

Mon premier interlocuteur, un petit garçon à en juger par sa voix, m’avoua qu’il n’en avait aucune idée. Il avait l’air gentil et bien élevé. Il me rappelait soudain mon rêve brisé. Nulle morte ne peut offrir la vie. Mon cœur s’emplit bien rapidement d’une tristesse que je dissimulais derrière un large sourire. Je n’avais pas à partager ma douleur avec qui que ce soit. Ce fardeau était le mien et je comptais bien le porter seule.

Ma deuxième interlocutrice était une femme sans aucun doute. Cette dernière me proposa gentiment de m’aider à chercher. Bien que je ne veuille pas l’extirper de son jeu, j’étais incapable de retrouver Raphael seule. Après quelques secondes d’hésitation, je finis par accepter son offre d’un signe de la tête. Mais, avant toute chose, il fallait que je précise ma description. Je plongeai dans mes souvenirs, recherchant tous les détails qui pourraient nous être utile.

« Je peux essayer d’affiner ma description. C’est un homme plutôt grand. Il a de longs cheveux blonds qui lui tombent sur les épaules et des yeux d’un bleu profond. Il est mince et ses muscles ne sont pas réellement développés. »

Pour une aveugle, je connaissais beaucoup d’informations physiques sur cet homme. Aussi, je préférais expliquer à la jeune femme d’où me venaient tous ces renseignements.

« Si tu te demandes, il m’arrive d’avoir des visions de l’avenir. C’est pour cela que je suis capable de peindre son portrait. Au fait, maintenant que j’y pense, je m’appelle Morgane et toi ?»

Je la suivais tant bien que mal quand, brusquement, je fus parcouru par un frisson.

« Dragon. »

Ma voix était calme et posée. J’avais prononcé ce mot comme un petit enfant aurait pu dire « glace » en la montrant à sa mère. D’ailleurs, ma compagne avait toute les chances de me prendre pour une folle après cela. Un très court instant plus tard, mon regard se posa sur une grosse masse noire. Je ressentais toute la peur émanant de la foule et, rapidement, les effets de ces craintes m’animèrent. Mon visage déjà très pâle s’éclaircit et je commençais à transpirer et à trembler. Ces séquelles se dissipèrent assez rapidement. Enfin, je me retournai vers celle qui m’accompagnait dans mes recherches.

« Je doute que Raphael se soit enfui devant un tel spectacle. Il est plutôt du genre à s’intéresser aux créatures mythiques. Ce sera surement plus facile de le retrouver maintenant.»

[Raphael]

Un sourire amusé se dessina sur mon visage. Lysis avait encore trouvé l’occasion de parler de son métier. Décidément, elle était vraiment trop rigide. D’ailleurs, elle se sentait obligé de se justifier concernant ce qui venait de se produire. J’étais certain que personne ne lui tiendrait rigueur de ce petit écart, même son employeur. Après tout, il ne pleuvait pas et c’était le principal.

Répondant à mon amie, l’inconnu se présenta comme étant Nastaé. C’était un assez joli nom bien qu’assez atypique, il fallait l’avouer. Il s’intéressa beaucoup à la météorologie. Ne lui faisais-je aucun effet ? J’étais assez offusqué de son manque d’intérêt pour ma personne. Je me demandais un instant ce qu’il se passerait si je les laissais seuls tous les deux. Mais cette pensée fut rapidement chassée par les regards en coin que l’homme me lançait. Ainsi, il était trop timide pour prendre part à mon jeu ? Voilà qui allait être ennuyeux. Peut-être devais-je aller plus loin pour le dévergonder un peu ? Je mordillais mon index en réfléchissant à ce que je pouvais bien faire pour atteindre mon objectif.

Continuant mon petit manège, je me plaçais face à Nastaé. Nous étions proches. Tellement que je sentais son souffle sur ma peau. D’ailleurs, ce devait être la même chose pour lui. Je stoppai de mâchouiller mon doigt et le posai sur sa bouche pulpeuse. Tandis que je me retournai vers Lysis, un sourire radieux aux lèvres, je glissai lentement mon index sur les courbes de son corps.

« Tu devrais te laisser aller, marraine. Peut-être devrions-nous te trouver un homme ? »

J’étais arrivé à la naissance de son short, incapable de descendre plus bas. Je le poussai du doigt et me retrouvai rapidement derrière lui. J’apposai mes mains sur son torse et, par-dessus son oreille, je continuais mon dialogue avec l’élémentale d’air.

« Mais je garde celui-là pour moi. Ca ne te dérange pas j’espère ? »

Lentement, ma bouche s’approcha de son cou. J’étais fier de moi. Que devaient-ils penser tous les deux ? Je déposai délicatement un baiser sur la peau du belâtre en regardant Lysis du coin de l’œil. J’avais vraiment eu une excellente idée de me distraire de la sorte.

Soudain, le ciel s’obscurcit. Je lâchai l’homme pour admirer la magnifique créature qui venait d’apparaître. C’était un merveilleux dragon bleuté. J’avais toujours eu une certaine attirance pour les animaux mythiques. Aussi, je l’observai jusqu’à ce qu’il disparaisse.

Spoiler:

Nastaé écoutait Lysis parler, avec enthousiasme. Il était content de faire de nouvelles rencontres, de pouvoir voir du monde, des humains de la terre ferme, c'était important pour lui d'étendre ses relations. En parlant de ça justement... Raphael se tenait affreusement proche de lui, et avec le soleil qui tapait déjà bien sur eux, il trouva le moyen de voir double un instant, avant d'aller un peu mieux. Essayant de se ressaisir, mettre de l'ordre dans ses idées, il sentit le souffle brûlant de l'homme sur sa peau nue, et constata combien il avait encore fait un pas dans sa direction, et qu'un rien les séparait à présent. Face à face, l'Ondin fit tomber ses prunelles vertes sur le grand blond et l'observa, se demandant ce qu'il faisait. Il le vit se mordillait doucement l'index, avant de finir par déplacer ses mains, pour doucement balader ses doigts curieux sur le corps de l'éphèbe.

Pourtant très ouvert d'esprit, Nastaé eu un léger spasme à ce contact, et n'eut pas le temps de réagir que déjà la voix de Raphael s'était faite différente. Il sentait, dans son ton, une certaine langueur qui lui était destiné, alors qu'il s'adressait à sa marraine. L'Ondin avait le cerveau en pause un instant, et ce fut à ce moment que le séducteur décida de lui tourner autour pour attraper vivement son corps, posant ses mains à plat sur son torse, touchant sa peau, sentant chacune de ses formes masculines. Nastaé écarquilla les yeux, et un coup de vent abattit ses cheveux sur son visage, laissant alors son cou et sa nuque libre, sans un seul obstacle capillaire. Son partenaire ne se fit pas prier, et vint y loger sa bouche, ses lèvres curieuses de saveurs cherchant à déposer un baiser qui se voulait évocateur. L'Ondin porta une main à sa bouche, étouffant un cri de surprise.

Lorsque Raphael le lâcha, il resta à fixer le sol pendant quelques secondes. Comment avait-il eu le cran, le courage, ou l'inconscience, de lui faire des avances si... Directes, en public, et devant sa propre amie qui les observait. L'Ondin était désolé. Désolé de ne pas l'avoir arrêté, désolé de s'être laisser faire alors que ce n'était pas correct vis-à-vis des autres... Il espérait que personne ne les avait vu mis à part Lysis que personne ne...
Tournant la tête en sentant de l'eau lui arriver dessus, il vit un dragon de taille monumentale, posé dans l'eau. La plage était presque déserte, car la plupart des familles étaient partis en courant, délaissant leurs affaires, emmenant seulement leur progéniture. Ainsi, il eu une vision claire sur le pianiste, de dos, toujours en train de jouer, et une copie similaire, se tenant devant une jeune femme.
Alec.
Il ne savait pas lequel des deux était le vrai, mais il se doutait fortement que la coquille vide soit resté scotché à l'instrument. Il sentait d'ici, son regard bleu sur sa personne, et il aurait parié son âme au Monarque Démoniaque, que le génie avait vu toute la scène, qu'il n'avait pas loupé une miette du ballet de séduction exécuté par l'homme blond. Et il n'avait rien fait, il ne l'avait pas repoussé, il était juste resté... Outré de ce culot.

Nastaé, doté d'une âme d'une bonté absolu, se sentit coupable. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il avait un sentiment de culpabilité qui l'envahissait tout à coup. Il voulait courir, aller le voir, lui sauter dans les bras, l'embrasser, l'emmener dans l'eau avec lui, mais tous ses instincts furent coupé par le regard dur qu'il pouvait apercevoir, du moins, qu'il pouvait deviner. Il était sensible aux réaction de cet homme, et il captait deux fois plus ses émotions que n'importe qui d'autre. Le soleil s'était caché derrière un gros nuage gris, et avait fait de l'ombre, alors qu'un type visiblement excédé, semait le chaos sur la plage. Mais ce n'était rien à côté de celui qui se préparait...
Ses cheveux balayèrent encore son visage, se calmèrent légèrement, et l'Ondin prononça, comme dans un murmure : « Alec... »

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Info:

Muguet sourit. Tomi, l'enfant, avait accepté d'être son complice. Quelle joie ! Ainsi, elle devait continuer - tout en se cachant - de construire le château, s'affairant plus aux tâches à l'intérieur des bâtiments de sable et s'occupant des divers décors. « Et bien il faut juste que je termine de faire les décorations.. Il me manque des coquillages, tu peux aller chercher des coquillages, s'il te plaît Tomi ? » demanda-t-elle en lui montrant sa petite tête par l'entrée, avec un grand sourire en prime. Elle se mit sur la pointe des pieds, observa les alentours et ne vit pour l'instant pas Fonille. Où était son amie ? Au et puis tant pis, elle la trouverait certainement, au mieux elle changerait de cachette ou se montrerait directement pour que la recherche ne soit pas trop longue pour son amie qui, Muguet était sûre, était partie s'amuser ailleurs. Alors, en attendant que son complice, elle se remit à la construction d'un beau décor, créant des fenêtres, creusant un peu plus dans la tour pour faire un escalier en colimaçon et enfin, faire une nouvelle entrée et une nouvelle pièce. La petite fée avait du sable partout, mais elle s'en fichait ! Au moins, elle était plus adaptée à l'environnement qu'avant.

Ophalee quant à elle était encore cachée sous le siège du piano, rigolant. Toutefois, elle fut surprise par le pianiste qui l'extirpa de sa cachette. La fillette fit une drôle de tête lorsqu'elle rencontra celle de l'homme, il venait de la découvrir ! Malheur, comment allait-elle se cacher, désormais ? Il lui fit savoir que ce n'était pas une bonne planque car tout le monde pouvait la voir. Ah bon? Jusque là, Fonille ne l'avait pas trouvée et elle s'était plutôt bien portée ! L'homme lui fit un sourire, elle le lui rendit rapidement, surtout qu'il lui avait révélé une autre cachette, bien plus intéressante cette fois-ci. Toutefois, il l'installa à ses côtés. « Je joue à cache-cache avec mes copines ! » s'enquit-elle de dire joyeusement. « Et elle ne doit pas me trouver, sinon je suis chat. » Elle passa un regard en arrière, elle vit Fonille au loin qui parlait à des personnes. Ainsi, c'était comme ça qu'elle les cherchait ? Elle demandait des informations ? « Oh, la tricheuse ! » dit Ophalee au pianiste. Elle déposa sa petite main sur le bras dénudé de l'homme avant de se tourner vers le piano. « Non, je ne sais pas.. Mais ça à l'air marrant ! » fit elle, levant un peu plus la tête au dessus du dit instrument. Il lui prit ses petites mains et disposa les doigts sur les touches sur lesquelles elle devait appuyer régulièrement. « J'aime bien la musique.. Comment tu t'appelles ? Ça fait longtemps que tu joues du piano ? » Elle avait un grand regard, un regard brillant. Et elle joua avec l'homme, sans faute. Du moins, aucune faute jusqu'à ce qu'une engueulade parte en vrille. Cela attira l'attention de l'enfant qui, même si elle touchait toujours le piano, regardait désormais. Ils faisaient peur, tout ces gens. Et le pire, fut quand un dragon sortit de l'eau. Alors là, Ophalee bondit de son siège et rejoignit les bras de l'homme.

Fonille qui avait demandé à un groupe de jeunes gens si elle pouvait jouer avec eux au volley-ball rencontra une femme qui la regarda étrangement. L'elfe avait toutefois un grand sourire aux lèvres - après être passé sur le manège banane - et s'approcha d'autant plus. Pourquoi d'ailleurs la fille était habillée comme en plein hiver ? Enfin, elle vit une personne au sol, visiblement touchée par un ballon de volley de plein fouet. Un homme était au dessus d'elle, tentant de la ranimer et la femme qui s'était retournée pour voir l'elfe demanda si il était juste ou non de l'écarter du jeu. Fonille s'avança vers la jeune fille au sol et s'accroupit. Elle regarda l'homme qui claquait la femme pour la réveiller. Elle roula des yeux. « Je pense que pour la santé de votre jeu, et pour la sienne aussi, il serait bon de la mettre de côté pour l'instant. » L'elfe se releva au même instant où un dragon à la taille conséquente sortit de l'eau. Elle en devint pâle. Étrangement, elle n'avait plus vraiment envie de jouer.

Muguet qui continuait de construire son château fut soudainement enseveli. Un vent violent souffla sur la terre. La colère, et cela se sentait, était dans l'air. La petite fée se mit à se débattre. Sa taille insuffisante ne l'aiderait pas à s'en sortir. « Tomi ! Tomi ! » cria-t-elle, mais ses cris étaient tout petit. Il y avait trop de sable au-dessus d'elle pour qu'elle ait la force de tout creuser, toutefois, ne souhaitant aucunement mourir de cette façon, elle creusa le sol avec son petit coquillage, sans rien voir. Ophalee qui se tenait dans les bras de l'homme, du moins qui l'y obligeait eut décidément encore plus peur que lorsque le dragon était sorti de la mer. En effet, quelqu'un gronda et la terre répondit au grondement et un vent désagréable balaya le sable. Plusieurs stands furent détruits. Elle leva la tête, par-dessus l'épaule de l'homme, constatant les dégâts. Où étaient ses amies ? Son cœur s'emballa et ses yeux muèrent pour pleurer. L'incantation d'Enetari qui avait rendu Ophalee petite, ne l'avait pas seulement fait physiquement, mais aussi mentalement. La jeune fille était beaucoup plus émotive et plus sensible à son entourage que lorsqu'elle possédait sa réelle forme. Fonille, quant à elle, vit les destructions des stands se faire, quitta les personnes pour courir, cherchant ainsi ses amies dans la plus grande hâte, criant leur nom. « Muguet !! Ophalee !! »

« Fonille. » fit un jeune homme, attrapant l'épaule de la jeune elfe. « Lâchez-moi ! Je dois retrouver mes amies. » dit-elle d'un ton furieux. L'homme ne la lâcha pas et dit d'un ton calme, en contraste avec la situation. « Il va falloir que l'on parte. » « Qui êtes-vous ? Lâchez-moi !! » la jeune elfe se retourna et frappa l'avant-bras du jeune homme. Celui-ci ne sourcilla pas et changea seulement son visage en passant une main dessus, sous le regard étonné de la demoiselle. « Edwin... » dit-elle tout bas. Il était donc là depuis le début ? Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. sans trop de mondanité, elle l'informa de la situation. Il ne rétorqua pas car il était là depuis le début et hocha simplement la tête. Sans plus de cérémonie, ils se mirent tous les deux à la recherche des deux filles disparues.

Résumé:

La pauvre ange ne semblait réagir à aucuns stimuli de sa part. Le coup avait dû vraiment être des plus violent pour qu’elle soit autant inconsciente, mais celle-ci semblait, heureusement, toujours pouvoir respirer normalement. Alors que miss fourrure, qui semblait connaître l’innocente victime du ballon, lui mettait une bouteille d’eau fraiche à l’endroit du choc elle en profita pour donner l’idée du siècle à l’Elémental. Du bouche à bouche. Très bonne idée selon lui, si cela ne la réveillait pas au moins il aura au moins goûté aux lèvres d’une petite ange. Ce qu’il fit aussitôt, sans grande délicatesse, collant sa bouche contre celle de la blessée. Aucune réaction. Kain continua encore un petit temps avant de relever ses yeux sur la plage, levant au passage un sourcil sur l’étrange scène que montrait du doigt Heavenly. Le regard du jeune homme ce porta tour à tour sur le koala et sur son équipière amatrice de fourrure, avant de répliquer sur un ton des plus sarcastique.

Mouais… Encore un peu plus de fourrure et tu pourra lui ressembler.

Il lâcha un petit rire en disant cela, quand soudain il remarqua une elfe avec un regard de chaton. Comment ne pas résister devant de tels yeux. Kain appuya les dires d’Heavenly et de l’elfe quant au fait de mettre l’ange dans un coin ou elle ne risquerait pas de se prendre d’autres ballons. Il la porta alors sur son épaule, comme un sac de patates et l’amena aussi loin que possible de la foule et du terrain de volley. Il la déposa alors sur un transat un peu au hasard, celui-ci n’était pas occupé à vrai dire alors il ne se gêna pas pour la laisser ici.
Alors que Kain s’apprétait à revenir au terrain, il remarqua soudainement l’immense créature aillées aussi bleu que le ciel. Un dragon. L’Elémtal resta figé un instant et ensuite ce fut le sol qui se mit à trembler d’un coup comme la dernière fois, mais en bien plus violent ce coup-ci. Le temps que le mini cataclysme se calme enfin, le jeune homme se remit sur pieds, jetant au passage un œil sur l’ange non loin. Même ce qu’il venait de se passer n’avait semblé l’ébranler en quoi que ce soit. Il courra alors en petite foulée afin de revenir au terrain. Il repéra assez facilement celui-ci malgré le grabuge causé, le filet et les deux poteaux le tenant avait était enlevés et ensevelis sous le sable. Non son point de repère n’avait était autre que miss fourrure, qu’il alla rejoindre aussitôt.

Et bien. On dirait que c’est mort pour un volley. Que dirait-tu d’un petit verre en attendant que les charmants organisateurs arrange tous ça ?

Spoiler:

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résumé:

« Non, tout dépend. Au fil des siècles nos consciences sont presque fusionnés sans non plus l'être car c'est impossible. Il est lui, je suis moi. Deux âmes dans un corps. C’était son souhait. Je n’ai fais que exhausser. évite de trop l’insulter, disons qu’il est plus réactif que moi aux regard haineux et au reste… « Ché-ri ». Ainsi Sora et toi êtes dans le même corps. Intéressant. Et peux-tu parler avec elle ? »

Un regard méprisant , un piteux sourire imbibé de folie . Je sentais les tremblements de Soran qui perdait un certain sang-froid . Il se retenait au mieux avant agripper de ses deux mains le cou de Narcisse .

« Sale chien , tu es l'entier responsable alors … Et tu le dis devant moi ! »

Reconnaissant alors des pupilles et un ton qui ne me plaisait pas , et qu'à mon grand damne , Soran reconnut infiniment plus vite que moi .

" Tout comme Sora, tu finiras par être à moi… Un jour il faiblira… Un jour la fleur fanera, et je serais à nouveau libre. "

Soran écarquilla ses pupilles et j'usais de la seule force à part celle de lui parler par la pensée qui me restait pour le contrôler , la magie . Mais rien n'était simple , il fulminait et je ne pourrais pas le retenir éternellement , Narcisse revenant déjà à lui-même tandis que le sol se mit à trembler . Soran le lâcha par inadvertance , le laissant s'aller au sol et se rouler en boule avant de se reprendre et se contrefoutre de ce contre-temps l'agrippant à nouveau et le soulevant du sol .

« Pourriture , rien ne me retient de t'emmener à l'abri des regards et te réduire à néant . Sora m'entends et elle parle dans ma tête comme je le fais quand elle a le total contrôle . Elle ne le retrouvera qu'une fois que je l'aurais vengé , on est d'accord ? Et une chose que tu dois dire à ta débile de conscience ... Continues et tu n'auras plus aucune prise sur ta So-ra . »

Il le lâcha violemment , le laissant s'écrouler à terre , fixant la glace qui grimpait sur son pied à grande vitesse , s'arrêtant au genou . Mon œuvre évidemment .

''Merci Soran , j'en ai déjà bien appris grâce à toi … Mais selon cette révélation , c'est lui et à partir de là , c'est mon boulot .''

« Foutaises ma chère . Je finis toujours ce que je commence et tu n'auras aucune culpabilité à t'infliger ainsi , n'est-ce pas génial ? »

''J'en aurais autant qu'il en aura pour les paroles de Seth à l'instant et moi pour les tiennes … S'il en a .''

« Et tu es sûre de ça ? »

Je la bouclais , tandis que lui parlait tout seul . Enfin c'est l'impression que ça donnait vu qu'il dialoguait avec moi mais que personne n'entendait ma voix contrairement à la mienne . Je fronçais « intérieurement » les sourcils , espérant qu'il cède . Mais il demeura là , ne me laissant point ma place , brisant la glace qui avait perdu de sa solidité en quelques secondes . Mais ne sembla point redevenir vivement brutal . Je ne soufflais pas pour autant , attendant de voir la réaction de Narcisse comme Soran semblait faire , et j'avais pas hâte pour tout vous dire .

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« Oui c’est vrai. Je ne m’y serais jamais attendus. Mais de temps en temps il y a de petites coïncidences comme celle-ci qui font paraître d’un coup la vie plus belle. »

Maika sourit innocemment , avec la malice d'un enfant , que tous ses êtres savaient si bien distribuer dans leurs sourires , qu'ils soient ironiques ou non , sincères ou traîtres . Les enfants des âmes innocentes hein ? Vous m'en direz tant … Pourtant Maika était très mature , d'où le sujet qu'elle amorça par une blague auquel Rhys répondit sans tarder en haussant les épaules :

« Je ferais mon possible de mon côté Maika… Je te le promet je ferais tout pour que cette histoire ne finisse jamais, et puis sans ces deux là je pense qu’on s'ennuierait trop. »

« Il est certain que je n'aurais plus une tête brûlée à empêcher de faire des conneries à toutes les heures du jour et de la nuit ! L'un ne va point sans l'autre de toutes façons , cette paire , bien que ce soit nul à dire , trop accordée peut-être , se suivra sans doute jusqu'au bout . Et je ne serais même pas là pour y assister … »

Trop sérieuse à en être déprimante et carrément flippante aussi , c'était un attrait de la fillette .

« Alors vous êtes frère et soeur tout les deux ? Ça doit être sympa, c'est qui l'aîné c'est toi ?. Et les deux autres grands blonds ils sont aussi de votre famille ? »

Rhys fut plus rapide que Maika et répondit pour elle et lui .

« Ouais nous sommes frère et sœur. Et je suis l’aîné. Malheureusement a cause d’un petit problème je n’ai pas trop la possibilité de jouer les frères protecteurs. Et les deux grands blonds sont… Nos parents. »

Et à la fin de sa sentence , le sol se mit à trembler . Rhys semblait plus affolé que de raison et demanda tout excité et apeuré ce qui se passait à sa sœur . Qui répondit d'un grand rire moqueur .

« Oh ça c'est sans doute Sora qui a encore pété un câble ! Ça m'étonnerait pas que le choc subi par Narcisse avec le sol si choc il y a eu fasse s'effondrer toute la plage ! Tous aux abris !! »

Elle rit , cherchant son calme , parvint à le trouver et se tourna vers Rhys .

« Si on se trouvait un petit transat pour faire une petite sieste au soleil ? »

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