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Ah, le printemps. Il avait mis du temps à arriver mais le voilà, enfin ! Enfin,si on pouvait appeler ça le printemps..ouais c'était pas trop ça en faite. Voire pas du tout. Kura n'était pas habituée à cette chaleur et passer de la neige à ce puissant soleil qui lui tapait sur la tête ne lui faisait manifestement pas du bien. Elle n'aimait pas bronzer où traîner quand le soleil pointait le bout de son nez. Elle n'aimait pas le froid non plus. Elle voulait trouver un juste milieu mais ça lui semblait impossible. En hiver elle grelottait mais en été elle fondait, et ce n'est pas sans un petit pincement au cœur qu'elle s'aperçut que son printemps, son doux et merveilleux printemps ne l'attendrait pas cette fois. Que les fleurs de la forêt où elle vivait, aussi belles soit-elles, ne tarderaient pas à dépérir si elle ne les arrosait pas.

Elle adorait le printemps, c'était un climat doux qui lui permettait de souffler, de se détendre. Elle ne se pressait plus pour rien faire, elle se sentait en vacances et l'odeur des fleurs embaumait encore plus sa demeure qu'elle ne le faisait déjà, à son grand bonheur. Elle se sentait presque revivre chaque fois que cette saison approchait mais cette fois elle n'aurait pas ce plaisir. Pourtant elle en avait bien besoin, de ce grand bol d'air frais. Avec tout ce qui lui arrivait en ce moment, c'était pas top que rien ne vienne la réconforter. Le soleil lui tapait sur le système,dans tous les sens du terme. D'abord à cause de son jardinage qui se devrait beaucoup plus intensif, ensuite parce qu'elle supportait mal la chaleur et qu'elle choppait vite des insolations, et enfin à cause de tous ces gens en bikini. Toutes ces femmes plutôt, parce que penser à un garçon en bikini.. L'humaine tourna la tête vers son orine et éclata de rire. Le pauvre Kyle ne pouvait alors pas imaginer à quoi elle était en train de penser et il valait mieux qu'il l'ignore. " Ce serait mignon sur lui ! " pensait-elle, un sourire niais plaqué sur le visage.

Il lui attrapa la main et l'embarqua loin sans dire un mot,comme s'il lisait dans ses pensées. Qui sait ce que l'orine avait prévu de faire avec sa maîtresse, et comme elle lui faisait confiance elle ne se douta de rien alors qu'il la poussait dans une cabine avec un ensemble. « K..Kyle, que veux-tu que je fasse avec ça? ». Faut croire que la perspicacité, chez la citoyenne, ça n'existait pas. Elle ne réfléchissait pas beaucoup, et elle attendait très sérieusement une réponse. « Que tu le mettes, andouille ! ». L'humaine rougit alors d'un coup. Elle? Mettre ça? C'était d'un indécent .. Bien sur elle ne se doutait pas une seule seconde qu'il l'amènerait à la plage, c'est pourquoi elle se vexa assez vite contre l'orine, lui reprochant de n'être que perversité envers sa personne et lui demandant de la laisser sortir. Ce dernier refusa directement et se posta devant la porte, à attendre.

« Je te réserve une surprise, sois pas timide, je te regarderais pas.. enfin si.. mais.. tu es tellement belle, Kura ! Tu es magnifique ! Je t'en prie montre-toi ! ». L'orine faisait pousser des fleurs un peu partout dés qu'il la complimentait, comme pour renforcer la puissance de ses mots. Et comme l'humaine ne pouvait rien faire d'autre, elle enfila le maillot de bain et sortit de la cabine en poussant la porte violemment. En sortant elle se demanda même pourquoi elle ne l'avait pas fait plus tôt, en y repensant Kyle avait une force totalement dérisoire comparé à la sienne et qu'il ne pourrait pas tenir cette porte fermée bien longtemps. Enfin. « Wouah.. ». « Vas-y moque toi ! ».

Y'avait vraiment pas de quoi se moquer. Kura était jolie dans ce maillot de bain noir et quand elle retirait sa couverture de sa tête, elle était plutôt pas mal comme fille ! Manque de chance elle se cachait tout le temps, et d'ailleurs elle ne tint pas longtemps avant de repartir se cacher. Kyle la tira alors par le bras gentiment jusqu'à la plage et la fit s'asseoir sur un transat où elle attrapa une serviette par pudeur. Il savait qu'il devait la garder bien précieusement avec lui, que si quelqu'un l'approchait alors qu'il y avait si peu de tissu sur son corps elle risquerait la crise cardiaque. Mais c'était ça, où pas de vie sociale, pas de bol d'air. Et l'orine préférait sans doute mourir que de voir sa maîtresse dans cet état là.


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Ah la plage. Quelle agréable endroit pour se reposer. Aujourd'hui, Kayanh jeta son dévolu sur Septelînost Plage. Il paraîtrait qu'il y avait pas mal d'animation dans ce coin là, et l'Ange commençait un brin à s'ennuyer sur le continent du matin calme.
La voila fraîchement débarquée. Il y avait pas mal de monde sur la plage. Il lui semblait même avoir aperçu le seigneur des réprouvé, ce bâtard mi Ange, mi Démon. Mais peu lui importait, elle n'avait rien contre lui, et qui plus est il n'avait pas choisit ses parents. Effectivement la plage ne manquait pas d'animation. D'un coté l'on pouvait voir un groupe jouer à la balle, certains se chamaillaient, alors que d'autres faisaient des châteaux de sable.

Munie de sa serviette de bain, elle s'apprêtée à poser cette dernière sur un transat avant de s'y allonger, alors qu'elle aperçue une jeune fille, qui elle avait sa serviette de manière à la recouvrir en casi totalité. Étonnée, l'Ange s'approcha de la jeune fille afin de lui demandé à quoi cela servait. Elle resta un petit moment à l'observer, réfléchissant en se pinçant les lèvres à quoi cela pouvait-il bien servir. Finalement elle finit par lui parler:

- Mademoiselle? Pourquoi mettez vous une serviette sur vous? Ça protège du soleil ou c'est par ce que ton maillot est trop petit?

Kayanh n'était pas du genre à percuter, mais pour une fois elle compris la situation en voyant la jeune fille rougir, serrant sa serviette le plus fort possible contre elle, cachant ainsi la casi totalité de son corps. Pourtant elle ne devrais pas avoir peur de se montrer, elle était loin d'être moche. Mais cela ne travailla pas très longtemps la tête de Kayanh, car avant même que son interlocutrice ne lui réponde elle était déjà ailleurs. Elle avait aperçue un groupe de gens jouer au beach voley sur le sable. "Chouette, des gens qui jouent au tennis avec les mains!" s'était-elle dit avant de s'élancer à leur rencontre. Elle se retourna un dixième de seconde vers la jeune fille à qui elle parlée juste avant, le temps de lui dire à elle et son Orine:

- Hey venez on va jouer au tennis de sable!

Kayanh n'avait pas encore retiré ses habits, et il valait mieux, car la moindre protection sera la bien venue face aux patates que s'envoyaient les deux équipes. Elle ne comprenait pas pourquoi une fille, habillée tout de fourrure, se tenait assise sur un homme. "Wouah, ils doivent être super fort pour jouer l'un sur l'autre ces deux là" pensa l'Ange. Arrivé devant le terrain de jeux, elle s'adressa aux joueurs:

- Moi aussi je veux jouer! Il faut tous se mettre l'un sur l'autre et taper dans la balle c'est ça?

Visiblement elle venait de se ridiculiser, car après s'être un peu moqué d'elle, les hommes lui expliquèrent comment on jouait, avant de lui faire rejoindre l'équipe de la dame en fourrure qui se relevé, laissant ainsi l'élemental sur lequel elle s'était assise se relever. Au début elle n'avait pas percuté, mais au moment ou leurs regards se croisèrent, Kayanh reconnu celle qu'elle considérait comme sa rivale: Heavenly. Elle se demandait d'ailleurs ce qu'elle faisait ainsi vêtue. Elle était vraiment pas normal celle là, la nuit elle se balade en décolleté, et en pleine cagnasse, elle met la fourrure. Ça ne lui arrivait pas souvent, mais pour une fois, elle se sentait plus intelligente que quelqu'un! Sauf qu'elle n'avait pas pensé au fait que les vampires craignent le soleil... Elle s'adressa donc à son équipière, en la pointant du doigt et faisant la fière.

- Heavenly! Tu peux peut-être me rivaliser en terme de séduction, mais tu ne me battra jamais au tennis des sables... enfin Bitch Volé... Enfin à ce truc la!

Visiblement ce n'était pas la bonne phrase à faire, car l'élémental se retourna presque instantanément vers Heavenly, les yeux rivé sur sa poitrine (enfin... la ou elle était supposer être sous le manteau), un grand sourire sur les lèvres.

Spoiler:

« Euh ben … De rien … » Ed était tout gêné, surtout par les remerciements de la belle dame. Il ne savait plus trop où se mettre le pauvre ! « Enchantés » Rajouta Misaka au moment opportun, qui était bien contente de rencontrer du monde. Alec surprotégeait tellement son rejeton que pour le coup, Ed était libre de faire de nouvelles rencontres pendant que son paternel était occupé, et apparemment bien entouré, peut être un peu trop en fait ! Ecoutant la proposition de Neros, la génie créa d’un coup tout le nécessaire, réagissant au quart de tour avec motivation « Très bonne idée ! Avec Ed on va s’attaquer aux douves, on les remplira d’eau ! » Et sans plus attendre, ils se mirent à creuser, au moins ça les occuperait un moment !

Alec quant à lui … Il ne savait plus où se mettre ! Entre la population qui commençait à affluer et le mettre mal à l’aise, son désir d’aller à la rencontre de Nastaé qui l’avait vraisemblablement snobé en beauté - ou peut être pas reconnu qui sait - et maintenant Maak avec qui il ne savait comment réagir, car il s’en voulait toujours de ce qu’il s’était passé, le génie ne pouvait plus gêné. Respirant un bon coup, il répondit sans la moindre émotion, profitant que les lunettes cachent ses yeux pour ne rien laisser paraître « Si tu insistes … Et tu ignores encore bien des choses, même si tu en sais bien assez pour l’instant. D’ailleurs, n’ébruite pas mes capacités au chant, je me trouve pitoyable personnellement. »

Autocritique ou invitation à lui foutre la paix ? Cela n’empêcha pas le génie de se remettre à jouer et chanter, sur un air tout aussi léger. Il voulait oublier, se sentir plus seul que jamais et surtout être tranquille. Mais la pression monta très vite à cause de tout ce qu’il voyait et qui l’énervait profondément. Entre l’animation musicale qui devenait un aimant à groupies, son paternel qui était bien trop proche, l’ondin qui était bien trop loin, et son fils de vampire à la merci de tous les dangers, il voulait juste pouvoir se dédoubler et tout faire à la fois, surtout qu’il en était capable en plus !

Pendant que l’un jouait au piano, l’autre jouait au bac à sable ! Misaka s’éclatait vraiment, tout comme Ed. Alors que tout se passait pour le mieux, le vampire afficha une mine angoissée en regardant le ciel, puis la demoiselle l’imita et remarqua que le ballon précédemment envoyé dans les airs était en train de leur retomber dessus, et qu’il risquait de détruire le château de sable … Et m*rde ! Dès qu’elle le pu, elle usa de ses pouvoirs pour faire un saut de quelques mètres, pour prendre de la hauteur et intercepter la balle. Ne pouvait l’attraper, elle préféra la dévier dans un coup de pied retourné, qui envoya le ballon droit sur les volleyeurs, ça leur en ferait un de plus. Sauf que pour l’ange récemment arrivé, cela sonnait surtout un sacré mal de crâne à venir puisque la balle lui fonça droit dans la tête … Désolée … Ou pas, après tout on ne prenait pas le patron du Circus pour un con sans en payer les conséquences !

C’est Alors qu’Alec esquissa un petit sourire. L’intervention musclée de Zéleph avait refroidit les ardeurs de bien des gens, et le calme était en partie revenu. Avec le renvoi magistral de la balle par Misaka et le headshot à venir, le tableau était parfait. Cependant, le génie était toujours en mode cocote minute et en avait assez. Il voulait changer de registre et faire partir ceux qui l’étouffaient. Il profita d’ailleurs que le patron regarde dans sa direction pour innocemment pointer Yulenka du doigt, lui faisant comprendre qui était à l’origine des malheurs qui s’abattaient sur lui. A peine eut-il fini une chanson qu’une demoiselle pour le coup bien entreprenante s’était ramenée, innocemment certes, mais le génie le prit assez mal. Le piano, c’était SON exutoire, SON moyen de se passer les nerfs sans briser quelques nuques ou saigner des pauvres innocents de passage, alors on allait pas lui enlever l’exclusivité, manquerait plus que ça ! Pour le coup, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, et il répondit, d’une neutralité et d’un froid déconcertants un simple « Désolé, mais ce n’est pas le moment. Peut être plus tard. »

Aussitôt, il se referma et passa à un morceau beaucoup plus lourd. Il devait évacuer sa rage, et ce titre serait parfait. Appuyant aussi fort que nécessaire sur les touches du clavier, sa mauvaise humeur influa malheureusement sur la météo et en particulier le vent. Comme si le temps suivait la partition, un vent glacial se leva, effleurant en particulier les spectateurs qui devraient se trouver un autre coin pour mater, le plus loin possible du pianiste ! D’ailleurs, quelques nuages se ramenèrent aussi, mais ils se dissipèrent au moment où la musique toucha à sa fin, tout comme l’air glacial qui se réchauffa quand il changea de registre et reprit un air digne des beaux jours.

Résumé :

Spoiler:

« Je crois que je peux voleeeeer ! » cria Fonille dans la direction d'Ophalee qui boudait, les bras croisés. La bélua avait pris une forme d'enfant pour ne pas être ridicule et pour ne pas qu'on la reconnaisse. Fonille se fichait éperdument des raisons de sa transformation et à son plus grand bonheur pour elle d'ailleurs car elle comptait bien profiter d'Ophalee sous cette forme. Elle espérait aussi secrètement qu'elle cesse de bouder. D'autres raisons l'avaient informée qu'on l'avait forcée à venir ici pour surveiller Fonille car en effet, la mère de celle-ci n'était pas présente et comme toute bonne enfant, Fonille voulait profiter de la plage et des festivités ce qu'Ophalee méprisait. Elle n'avait jamais spécialement aimé la mer et encore moins le sable, surtout pas celui de Sceptilnôst, lieu qu'elle fréquentait couramment pour son travail. En étant d'autant plus dans ce dit lieu, elle avait l'impression que chaque regard qu'elle croisait la connaissait. Prise de paranoïa aiguë, elle fut l'enfant de la situation, se cachant derrière Fonille ce qui lui valut le titre de la Timide.

Muguet était aussi présente et avait tenu à accompagner son amie. Plus loin, caché d'entre tous se tenaient Edwin, un ange déchu, parrain de Fonille. Il avait pris la forme d'un adolescent, un bel adolescent qui s'amusait à courtiser la plupart des filles de seize ans présentes en cet instant, gardant bien sûr un regard attentif sur les trois jeunes filles qui continuaient de marcher dans une direction un peu aléatoire. En fait, Fonille avait une idée en tête. Ophalee le remarqua car ce n'était pas difficile de discerner le comportement gamin de celle-ci. Soudainement, Fonille se mit à courir, cherchant à fuir ses deux amies sans plus de raison qu'une souris en face de deux chats. Muguet fut pris au jeu et se mit à voleter rapidement dans sa direction, sourire aux lèvres. Fonille avait une banane à la place des lèvres car son sourire montait au moins jusqu'à ses oreilles. Ophalee, peu joueuse, soupira et se mit malgré tout à courir pour ne pas paraître louche dans son déguisement de petite fille d'à peine dix pommes de haut. Après tout, ici, celle qui paraissait le plus enfant était bien elle.

Toutefois et grâce à l'ambiance générale, elle se mit elle aussi à s'amuser, courant derrière Fonille jusqu'à ce que Muguet l'ait touchée. Et vice-versa, elle se mit à courir pour fuir l'assaillante. Finalement, tout se passait pour le mieux et Ophalee oublia qu'elle était adulte, jouant naturellement son rôle comme si celui-ci ne l'avait jamais quitté. L'enfant qu'était devenue Ophalee courait jusqu'à tomber sur les jambes d'une femme, bien sûr plus grande qu'elle. Elle leva la tête, remarquant sa bêtise et se releva rapidement, titubant. Fonille arriva. « Excusez-la ! » dit-elle à Kura Kiri. Néanmoins, l'enfant aux grands yeux bleus insista à rester près de la femme en ayant une raison : ne pas se faire attraper par Fonille qui à cause de sa taille, devait contourner la femme pour essayer d'attraper Ophalee. La bélua jouait entre les jambes de la femme et finalement, prise au dépourvu par l'elfe, dû quitter sa zone de jeu en rigolant à pleins poumons. C'était agréable d'entendre des enfants rire.

Enfin, le jeu changea. « Et si nous jouons à cache-cache ? » demanda Fonille en réunion avec Ophalee et Muguet qui s'étaient finalement arrêtées, à bout de souffle. Elles firent un cercle en guise de réunion. « C'est quoi ? » fit Ophalee qui à priori ne connaissait pas grand chose des jeux. « Il y a quelqu'un qui compte et les autres vont se cacher. Le but est de les trouver mais on peut rajouter une règle en plus. Le chat qui trouve la personne doit aussi la toucher et quand la personne est touchée et bien elle devient elle aussi chat. Vous avez compris ? » Muguet et Ophalee hochèrent la tête. Il suffisait maintenant de savoir qui allait jouer le rôle du méchant. Elles firent pour cela chacune leur tour un pierre feuille ciseau. Malheureusement pour Fonille, cela tomba sur elle. Elle n'aimait pas vraiment être celle qui court après les autres mais tant pis, le jeu était comme cela. Elles pouvaient user de tout moyen pour se cacher, bien sûr le périmètre était limité à la plage. Elles n'avaient pas le droit d'aller plus loin sinon elles seraient chat.

« Un deux trois... C'est parti ! » cria Fonille alors qu'elle se cachait les yeux pour compter jusqu'à vingt. Les deux petites filles qu'étaient Ophalee et Muguet partirent chacune de leur tour rapidement, cherchant un endroit où se cacher. Muguet se cacha dans un château de sable car sa taille le lui permettait sans vraiment savoir si elle gênait d'éventuels constructeurs de châteaux de sable. Ophalee, quant à elle s'y prit au dernier moment. En effet, elle avait beau avoir la taille d'une enfant de cinq ans et les allures, elle cherchait la meilleure cachette ! Et elle la trouva sous le siège d'un homme qui jouait du piano. Elle ne lui demanda aucunement la permission. Elle avait choisi cette cachette pour deux raisons apparentes : il faisait un peu froid ici et en plus la musique jouée sur le moment n'était pas au gout de Fonille qui ne risquerait pas de s'aventurer ici avant un bon moment.

La fillette sablée jusque dans les cheveux était recroquevillée sur elle même, se cachant les lèvres, évitant de pouffer de rire car elle vit Fonille passée et celle-ci ne la remarqua pas. Elle espérait aussi que le pianiste au dessus d'elle ne signalerait pas sa position avant un bon moment. La bélua réfléchissait déjà à sa prochaine cachette.

Résumé:

Résumé:

Un léger rire s’échappa d’entre les dents de l’homme à l’écoute de la réponse d’Heavenly. Rien à cacher ? Il en doutait fort, mais autant ce montrer amicale vu que cette nouvelle joueuse, malgré son accoutrement des plus étranges pour un lieu tel que la plage.
La balle fut maintenant dans les mains de la femme afin que celle-ci fasse un service. Lui montrant les gestes appris par les plus expérimentés du terrain, la réplique de sa nouvelle équipière le fit sourire, avec une pointe de fierté dans le regard et lui répondit ensuite.

Comme un fou ? Mais ce n’était qu’un entrainement ça. C’est maintenant que le vrai match commence.

Sa première interrogation lui fit tout de même lever un sourcil, interrogateur, mais cela ne l’empêcha pas de remplir encore un peu plus sa prétention.

Oui je débute, comme un peu tout le monde ici, mais c’est un sport extrêmement facile et j’ai déjà énormément progressé.

L’Elémental s’arrêta là, laissant Heavenly faire le premier service. Celle-ci lança la balle en l’air sous le regard intrigué de Kain. Apparemment elle allait tenter un service comme le font les vrais professionnels. Bras croisés, l’homme attendit de voir ce que la femme valait affichant sur son visage ce petit sourire moqueur du début. Hélas, cette dernière n’eut pas l’opportunité de tirer, car alors ce produisit un événement des plus inattendus. Un tremblement de terre. Ce dernier fit chavirer l’Elémental qui tenta de rester en équilibre, ce en vain, car déjà il tombait à la renverse sur le sable brûlant, ça tête butant sur celui-ci par la même occasion. Mais alors que sa tête commença à lui tourner et que le sol commençait à réchauffer son dos déjà luisant de sueur, il sentit quelque chose s’affaler sur lui, expulsant par la même occasion une partie de l’air dans ses poumons. Légèrement sonné, Kain entendit le son d’une voix toute proche, mais il sut comprendre ce que cette dernière avait dit. Déjà l’homme commençait à reprendre un minimum conscience de ce qui l’entourait, plus particulièrement de ce qui était allongé sur son corps. On aurait dit qu’un gros animal c’était posé sur lui tellement il sentait de poil lui chatouiller la peau et que ce dernier l’empêchait de respirer normalement, mais relevant la tête il vit que, ce qu’il pensait être un animal, n’était en réalité que la femme qui était tombée sur lui, et ce qui l’empêchait d’inspirer l’air n’était autre que le poitrine d’Heavenly. Tout deux se regardèrent un instant, quelque peu abasourdi, mais ils se reprirent bien, déjà la femme se releva et Kain put à nouveau respirer normalement. Les joues quelque peu rougit, il se releva à son tour, faisant fit de la main tendue. Soudain une vois féminine se fit entendre à tous ceux présent sur le terrain, celle-ci semblait s’adressait à Heavenly. L’homme porta un léger regard vers la nouvelle arrivante avant de reporter ce dernier vers là où devait se trouver la poitrine de la femme à la fourrure. Et avec un sourire plein de sous entendu il lui dit à voix basse.

Rien à cacher hein ? Ce n’est pas ce que mes poumons me disent. Vous cacher bien votre jeu derrière cette fourrure. Grrrr

A la fin de sa phrase, l’Elémental imita les griffes d’un animal avec ses doigts et fit mine de vouloir la griffer et après ça il partit d’un grand éclat de rire. Mais alors qu’il riait, un autre ballon vient percuter l’ange, nouvellement arrivée, dans le dos, plaquant cette dernière au sol, lui faisant ainsi bouffer le sable du terrain de volley. Ayant assisté à la scène, Kain ne put s’empêche de rire de plus belle tout en se dirigeant vers la l’ange à terre. La retournant doucement, afin que celle-ci soit sur le dos. Elle semblait inconsciente. Il tenta de lui parler pour voir si elle réagissait.

Hey! Oh! Youhou?!

Il tenta alors de lui donner quelques petites baffes afin que l'ange se réveille, mais cela paraissait vain au vu du coup qu'elle avait reçu.

Spoiler:

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Il faisait extrêmement beau ce qui avait pour effet de plaire à toute la communauté présente sur la plage de Sceptilnôst. Fonille venait de finir de compter. « Et vingt ! » cria-t-elle pour que ses amies l'entendent malgré le brouhaha naturellement présent. Alors, Fonille fit face à la ville. Il était certain qu'elles étaient partis dans cette direction, elle l'avait entendue ! C'était une chasse, une réelle chasse pour la demoiselle qui se mit à marcher tranquillement, cependant les yeux rivés sur les quatre coin de la plage. A chaque mouvement d'individus (et pour dire, il y en avait des individus !) elle tournait la tête, observait chaque recoin de sable, chaque tongue, chaque pierre... Au final, elle dépassa Ophalee et Muguet, se dirigeant vers les rochers de la plage, échappant de peu à la passe ratée d'un joueur de volley. « Où elles sont ? » se demanda-t-elle à haute voix. Soudainement, elle eut l'idée géniale de demander à chaque personne qu'elle croisait. A vrai dire, c'était de la triche, mais jamais dans les règles du cache-cache cela avait été interdit ! Et la zone de jeu était immense, alors zut, elle avait bien le droit de demander. « Bonjour ! Est-ce que vous auriez-vu une toute petite fille qui porte un maillot rouge avec de longs cheveux noirs et une fée à la robe violette ? Non ? Oh, merci quand même. » Cette phrase, elle la répéta une centaine de fois pour finalement laisser tomber, car elle venait de faire face à ... Une banane rodéo. Ce qu'évidemment, elle ne pouvait manquer ! Les autres étant cachés, elles l'attendraient, et puis voilà. Chacun son tour, après tout. Alors Fonille fit la queue pour monter sur la banane rodéo.

Muguet quant à elle, était sagement cachée. Un garçon construisait le château et à la surprise de Muguet, il venait de la repérer ! Elle qui se croyait si discrète, si petite et si transparente, là voilà vue par le gérant du château de sable. D'ailleurs, il lui parla ce qui eut pour don de la faire rougir jusqu'aux oreilles. Elle ne sut pas quoi répondre. Après tout, c'était la plus timide des trois, la plus silencieuse et la moins extravertie. Elle recula sur la terrasse du château de sable. Elle ne pouvait pas se cacher ailleurs. Il fallait qu'elle fasse des efforts sur elle-même pour que Fonille ne la remarque pas de suite. « Bon-bonjour... » dit-elle d'une toute petite voix à son interlocuteur qui semblait intéresser par sa visite. Est-ce qu'elle l'importunait ? L'idée qu'elle le gêne la fit encore plus rougir. Elle ne sut plus où se placer et termina par s'assoir sur un banc de sable que le garçon avait construit en tassant du sable mouillée. « Muguet. » souffla-t-elle timidement. Finalement, elle se releva. Elle ne pouvait pas rester assise à rien faire, elle allait l'aider à construire son château, ce qui lui permettrait de garder sa cachette et plus si il le fallait. Alors, Muguet la fée aux ailes transparentes se mit à creuser avec ses toutes petites mains dans le tas de sable qui faisait office de tour. C'était une entrée. Elle se tourna vers l'enfant, lui demandant d'une toute petite voix une branche, une mini pelle, un truc comme ça. « Je peux avoir quelque chose pour creuser ? » et le s'il te plaît fut ridiculement peu audible. Son problème du fait de rougir à chaque parole ne s'arrangea pas.

Elle finit par terminer son entrée, précisant quelques détails et commença par faire la pièce, à l'intérieur même de la tour. Elle indiqua au garçon de s'abaisser, car elle comptait lui dire un secret, un grand secret ! « J'ai besoin de me cacher. Alors chut, s'il te plaît. Il ne faut pas que quelqu'un le sache, pas maintenant en tout cas ! » le garçon serait-il complice ? Le regard de la petite fée brilla, trouvant peut-être là un ami de sable ou un ennemi de jeu. Qui sait. En tout cas, elle attendit la réponse du garçon avant de continuer sa pièce, là où elle serait confortablement installée jusqu'à ce qu'on la trouve. Sa taille pouvait lui permettre de se masquer dans le paysage et un garçon comme lui n'aurait aucun mal à la cacher grâce à un simple coup de pelle.

Ophalee ne bougeait toujours pas, gardant un calme certain, malgré le rire qui pointait au bout de ses lèvres. L'homme jouait toujours, ce n'était pas plus mal pour elle, Fonille ne s'approcherait pas d'elle maintenant.
D'ailleurs cette dernière réussit à monter sur sa banane rodéo et eut des cris de joie. Elle fut balancer dans un coin et s'étira, comme si elle venait de faire un beau rêve. Y-avait-il d'autres attractions sur l'île, comme cela ? Elle quitta la zone de la banane rodéo pour intervenir dans d'autres jeux de plage. Parfois sur la plage il y avait quelques altercations, mais rien de bien grave. Fonille passa entre, cherchant un nouveau jeu (bien qu'elle continuait de jouer à cache-cache). La jeune elfe tomba sur un groupe de jeunes qui jouait au volley. « Je peux jouer avec vous ? » leur demanda-t-elle, avec des yeux de chaton.

Résumé:

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Zéleph fronça légèrement des sourcils, son regard attiré par le doigt qu’Alec pointé dans une direction, comme pour l’invité a regardé dans cette direction. Il comprit bien vite lors ce que son regard se posa plus loin qu’il dénoncer l’instigateur de ses ennui, et lors ce qu’il reconnue la reine des vampires il eut un moment d’hésitation, incertain sur la véracité de cette accusation. Il se redressa pourtant, un éclair de défit traversant son regard. Ce serait donc un combat entre souverains ! Elle l’avait cherché la gamine, elle aller le trouvé. Il n’était pas dans ses habitude de frapper des femmes, dès qu’il juger trop jeune qui plus est, mais rien ne l’empêcher de lui rendre la monnaie de sa pièce pour tout ce qu’elle lui avait fait subir et les humiliations à répétition -du compte de deux, mas c’est déjà trop.- « Excuse-moi Aiichiro, j’ai des comptes à réglés. » Il ce leva de sa chaise longue, quittant le prince déchu et sa shampooineuse, pour se diriger d’un pas déterminer vers la jeune femme au cheveu bleu. Marchant plutôt calmement, ne quittant pas des yeux la gamine courant dans tous les sens, il réfléchissait à tous les moyens de tortures qu’il pourrait envisager sur sa personne sans que cela ne se termine en guerres diplomatique, après tout il n’aimait pas ce genre de conflit d’intérêt. Il avait de la mousse plein les cheveux, ce qui casser légèrement l'image du colosse terrifiant qu'il était, et pourtant il était dificile de ne pas le prendre au sérieux malgré ça.

Zéleph avancer droit devant lui, il bousculer les personnes devant lui sans ce soucié de la brutalité de ses gestes, écoutant à peine les reproches. « Mais quel animal ! » En effet, il l’était, et il était en chasse pour tout dire. « YULENKA ! » Hurla-t-il. Hurlement quelque peu terrifiant, a vous en faire trembler les os, ses yeux rouge jetant des éclaire, son visage figer dans une expression de colère. Il fit pleuré les enfants, fuir les gens, mais de toute évidence cela n’impliquer que la reine. Il s’en était pris à un enfant par sa faute, et avait bien faillit gâcher la fête en créant un tsunami. Zéleph ne voulait pas gâcher la fête et une si belle amitié sueurs de sang et déplumés. Il s’approcha d’elle, menacent, la surplombant de toute sa hauteur et libérant sa pression magique histoire de remettre les choses dans l’ordre et écraser tous ceux qui voudrait intervenir dans cette confrontation entre royales touriste. On ne sait jamais, un fidèle Vampire qui pouvait ce pointé pour défendre la jeune femme, il valait mieux pour lui qu’il reste en dehors de ça, tout comme les filles qui lui l’avait tenu sous les ordres de Chess, il fallait fuir. « J’aurais dû m’en douté, il n’y a que les sangsues pour gâcher le peu de repos que je peux avoir. »

Sans attendre, le roi lui sauta dessus, comme un prédateur, en une fraction de seconde il se retrouva derrière elle, et l’enferma dans ses bras. Il avait pensé à plusieurs supplices, mais celui-là serrait surement le plus drôle. Elle voulait jouer, il était très bon dans le domaine et malheureusement pour elle, il avait la force de son côté. Il la jeta sur son épaule pour l’amener jusqu’à un gamin faisant un château de sable. « Tu vas le regretter ! » Il la plaqua contre le sol, et en la maitrisant d’une main, il prit le seau de l’enfant, qui terroriser ne dit rien, puis il le remplit de sable avant d’en menacer le vampire. « J’espère que tu aimes la cuisine locale. » La bloquant avec un genou sur elle, il lui força à ouvrir la bouche d’une main pour lui verser le sable de l’autre. Il souriait tel le bourreau prenait plaisir du supplice de sa victime. Il fallait dire qu’entre l’eau versée et la tempête de sable, il l’avait mal. Il finit par la lâcher, une fois qu’il juger qu’elle avait assez souffert, puis il se leva lui jetant le seau a la figure comme cadeau d’adieu. « C’est bon pour l’émail… ou pas. » Il se mit à rire en la quittant là comme il était venu, très contant de lui. Si avec ça elle ne grincer pas des dents, où même ne se casser pas une canine, il ne savait plus quoi faire. Il en ricana en retournant à sa chaise. On ne l’y prendrait plu, maintenant il l’avait dans le collimateur et la surveiller de près, la prochaine attaque il la verrait arriver de loin. C’était la guerre entre les souverains !

Le regard du seigneur des deux rives ce posa plus loin sur sa mère et son ombrelle, regardant en souriant doucement les « enfants » créant leur châteaux de sable géant. Il était ravi que tout le monde s’amuse, ou pas d’ailleurs, certains avaient quelques difficulté, ou malheureux accident de parcours, amis dans l’ensemble cette fête était une vrais réussite et il en était satisfait. Zéleph ce relaxa a nouveau, son shampoing reprenant à nouveau.

Spoiler:

Résumé:

[Morgane]

Sa réponse était froide. Dans sa musique, comme dans son cœur, résonnait les échos de la colère qu’il tentait de dissimuler. J’étais bien consciente que je ne devais pas y être pour grand-chose mais cette attitude m’attrista tout en m’offusquant. Je décidai de m’éloigner de cet homme pour reprendre ma tâche initiale : retrouver Raphael. Parmi tous ces gens, c’était une tâche pour le moins ardue. J’aurai certainement pu utiliser mes dons sur chacun des individus mais c’était définitivement trop épuisant. Bien déterminée à interroger quelques personnes, au risque de les dérangées, je m’approchai de quelques silhouettes à même le sol. Je supposais donc qu’ils jouaient avec le sable. Peut-être avaient-ils décidés de faire des sculptures ? Je me baissai un peu et me permis de les déranger dans leur activité.

« Excusez-moi de vous importuner. A vrai dire, je suis mal voyante et je recherche quelqu’un du nom de Raphael Taiji. C’est un jeune homme aux longs cheveux clairs et aux yeux bleus. Il doit être un peu plus grand que moi. »

A vrai dire, c’était la description qu’il avait dans ma toute première prémonition. J’ignorais totalement s’il ressemblait vraiment à cela mais j’avais confiance en mes pouvoirs. Après tout, quel aurait été l’intérêt de m’accorder une vision erronée ? La Mort n’aurait pas été aussi vicieuse en m’offrant ce présent. Du moins, je l’espérais.

[Raphael]

Je jetai un rapide coup d’oeil vers le ciel. Une brise de vent frais vint caresser ma joue. C’était assez étrange. Etait-ce dû au choc qu’avait provoqué mon annonce ? Lysis resta bouche-bée un long moment. Je me demandais si la nouvelle n’avait pas été trop brusque. Quand enfin elle se débloqua, elle me posa tout un tas de question auxquelles je répondis par un large sourire. Certes, j’étais encore un enfant il y a un an, tout au plus, mais mon ancien physique était un pur mensonge. Mon existence même était un mensonge. Je savais que j’étais différent et je comptais bien demander des comptes à ma mère lors de notre prochaine rencontre. Depuis ma fusion avec Bomby, j’avais distingué que moult de mes souvenirs étaient faux. C’est cet élément qui m’avait mis la puce à l’oreille. Même si, je dois l’avouer, ce brusque changement d’âge était tout aussi suspect.

N’attendant pas mes réponses, l’élémentale de vent me proposa d’aller nager. Je comprenais bien son stratagème : il n’y avait pas grand monde à l’eau. Je n’arrivais pas à comprendre cette peur panique pour l’eau. Je soupirai, acceptant de m’éloigner un peu.

« Je dois t’avouer que je ne comprends pas vraiment moi-même tout ce qui m’est arrivé. J’ai fusionné avec Bomby et voici le résultat. »

Je me désignais d’un geste de la main. Avant qu’elle ne me demande la raison de cette union, je lui expliquai.

« L’homme qui m’apprit à appréhender les éléments avait remarqué que lui et moi ne faisions qu’un en réalité. J’eus un peu de mal à le croire et à l’accepter mais maintenant cela va mieux. »

Je venais à peine de finir ma phrase qu’un homme bouscula mon amie. Je l’observai un instant. Sa silhouette était plutôt féminine ce qui n’était pas sans lui conférer un certain charme. Une longue chevelure violacée glissait en cascade, épousant les courbures de son corps élancé. Il ne portait en tout et pour tout qu’un short ample – peut-être un peu trop grand pour lui – laissant son torse dénudé à l’appréciation de tous. Je remontais mon regard sur ses yeux émeraude, éclairant le teint pâle de son visage délicat. Cela me donna une idée de jeu. J’allais le séduire pour voir la réaction de Lysis. Voilà qui risquait d’être drôle ! Le bellâtre s’excusa auprès de la jeune femme quand, tout à coup, une femme aux cheveux bleus nous traversa. Il me fallût un bref instant pour réaliser ce qui venait de se passer. Reprenant mes esprits, je répondis à l’inconnu.

« A vrai dire, ma marraine a un peu peur de la foule… mais je comptes bien lui faire rencontrer du monde notamment de charmants garçons tels que vous… »

Je lançais un clin d’œil à mon interlocuteur. J’espérais de tout mon cœur qu’il prendrait part à la comédie.

« Au fait, je m’appelle Raphael. Raphael Taiji.»

Je laissais à Lysis le soin de se présenter. Je voulais qu’elle surmonte ses peurs plus que tout.

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