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 Danger dans le désert [pv Violette]

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Mar 19 Mar 2013, 13:22

Neros tirait la sangle qui attacher son sac de voyage sur son dromadaire. On lui avait appris à tout préparé, mais c’était la première fois qu’il prenait son équipement seul. C’était la première fois qu’on aller lui confier une vraie mission, et il s’en sentait très fière, excité aussi. Attachant sa gourde bien remplit, il n’oublia pas son tapis rouler pour dormir, un petit sac remplit de quoi manger pour lui, sachant qu’il n’en aurait jamais assez avec ceux qui serrait à partager avec son partenaire. D’ailleurs, on ne lui avait pas dit avec qui il devait partir. On ne lui avait rien dit d’ailleurs. Ils serraient deux, deux à voyager avec une cargaison de thé. Le voyage serrait long et éprouvant, c’était la seule difficulté et il ne craignait pas cela. Il supposé qu’il serrait avec un partenaire avec lequel le chemin paraitrait moins long. Il n’était pas du genre asocial, il espéré que son compagnon non plu. Serrant un peu plus les liens, pour être sûr de la sureté de sa tenue, il frappa gentiment le flan du dromadaire perpétuellement en train de manger, l’air blasé. Caressant le col de l’animal il sourit. « Tu vas finir bien gras à te gavé comme ça. A ce rythme tu vas t’enfoncer dans le sable. » Levant la tête vers lui, dromadaire le fixa de ses yeux vide, marchant vulgairement la paille. Neros ricana, il comprit le message, tapotant la joue de l’animal avant de s’éloigner. « Neros, il faut monter la cargaison sur les bêtes. » le rouquin acquiesça détachant deux dromadaires pour rejoindre l’homme qui l’appeler, près des sacs de thé. Faisant coucher les bêtes, il prit les sacs et les monta sur les deux bêtes pour les attachés. Seulement il trouvé un peu gonfler de devoir le faire sans voir son partenaires pour cette mission venir l’aidé. « Où est mon partenaire ? » Demanda-t-il à celui qui lui passer les sacs. « Elle vas surement arriver. » « Elle ? » Le rouquin était fixa son collègue, perplexe. On ne lui avait pas dit que c’était une femme avec qui il devrait voyager. Le voyageur face à lui parut se mordre la joue, sentant qu’il avait dit quelque chose qu’il ne devait pas. On lui avait dit que le mieux était de ne pas spécifier a Neros avec qui il partait, celons ceux que Marxus avait dit, Neros n’était pas en bon terme avec sa reine. C’était d’ailleurs pour cela qu’ils les avaient prit eux deux pour cette escorte de cargaison. « Tu sais qui c’est ? » L’homme secoua la tête, ce concentrant soudain sur le sac qu’il porté entre ses bras. « Non, juste que c’est une femme. » Lui était dépité. On lui avait refilé une bonne femme pour sa première mission sans superviseur. Il trouver ça ragent. Pas misogyne pour un sous le gaillard. Emballant les sacs dans un drap, pour ensuite les stabilisé avec des cordes et les sanglé sur le dos du dromadaire, il soupira, jusqu’à ce que l’autre vienne lui donner un coup de coude dans les côtes. « Arrête de faire cette tête, seul avec une femme, pendant plusieurs jour et plusieurs nuit… Tâche de ne pas perdre trop de vêtement en chemin.» Son rire gras fit à peine sourire Neros, ne trouvant pas cela drôle pour autant.

Une fois les trois dromadaires de cargaison chargée, le sien préparé, l’humain alla dans la tente qu’il partager avec deux autres hommes pour rassembler ses affaires. Prendre son arc, ses couteaux et ses cartes. En sortant il croisa Lucy qui avait l’air de l’attendre avec un drap dans les mains. « Tu n’es pas encore partie. » Il lui sourit, sa présence justifiant ce fait d’apparence évidente. S’approchant de lui, elle lui fit baisser la tête pour lui mettre se turban blanc qu’elle avait l’air de vouloir absolument lui mettre. La raison en était toute simple, elle savait que si il partait sans rien sur la tête il aller finir assommer par la chaleur du soleil. Une fois mit il ce redressa et elle lui sourit, puis d’un air sérieux, elle prit les pans de son farmla, gilet typique des gens du désert. Sarouel blanc surmonté d’une ceinture verte, de vieilles balgha un peu troué aux pieds, et ce gilet tout aussi vert, aux coutures doré légèrement défaite. Neros en avait tous les apparats, bien que lins d’être neuf, c’était pour cela qu’elle lui avait mis ce turban, elle le trouvé très beau en prince des sables. Cela dit ça rester la vision peut objective d’une grand-mère. « Tâche de ne pas te dévêtir pendant la journée, le reflet sur la peau peut bruler sans même que tu ne t’en apercevoir. » Il acquiesça gentiment. « Je le sais. » « Ô, je n’en doute pas, mais j’ai entendu dire que tu avais tendance à aimer montrer ton anatomies sans aucune pudeur. » Riait-elle. Le rouquin resta choqué, ce n’était pas vrais, ce n’était pas ça. Il perdait ses vêtements, ce déshabillé seulement sans le voir, un peu comme un tic. C’était pour cela qu’on lui avait donner des vêtements délavé, abimer, sachant que de toute façon il les sèmerait aux quatre coins du désert, mais au moins ils étaient à sa taille et se sentait bien dedans. Il fallait aussi avouer qu’il était déjà moitié nue ne portant que son farmla sur le dos ce qui l’empêcher de se sentir étouffer.

L’ange embrassant une dernière fois son petit-fils, il l’abandonna devant partir, lui laissant pourtant Cameo à son bon soin, ne pouvant emmener cette créature des neiges voyagé à travers le désert. Rejoignant les trois dromadaires charger et le sien, il ne vit toujours pas de partenaire et commencer à se demander même si elle viendrait. Tant pis, il fit coucher sa monture, pour grimpé. Bien assit, les reines du dromadaire toujours en train de manger, il regarda si les autres étaient bien attacher au sien, ainsi les dromadaires ce suivraient sans qu’il n’y est de problème de trajectoire. Soupirant Neros fini par en avoir marre. « Vue le temps qu’elle prend pour arriver, pas de doute, c’est bien une femme. » Dromadaire fit un bruit significatif, qui ressemblé peut être aussi a un soupire. Au moins ils étaient d’accord.
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Mar 19 Mar 2013, 14:31

Violette venait tout juste de se remettre de sa blessure infligée durant la guerre entre les anges et les déchus. Cependant, sa réelle blessure résidait dans son cœur, bien qu'elle s'interdise de trop y penser. Blacky avait disparu et sa mère adoptive s'était faite tuée, l'enfant du couple porté disparu. Elle avait beaucoup de choses à gérer et les conflits semblaient germer de toute part. Il devenait urgent de construire une citée pour les humains et c'était en partie pour cela qu'elle retournait dans le désert, également pour la mission qui lui avait été confiée par les voyageurs. Ils étaient d'un grand soutien pour son peuple, ayant prévu de faire d'une partie de la future ville une production de thé. Elle leur devait beaucoup et les recherches scientifiques qu'ils faisaient la fascinaient considérablement, tout comme cet endroit, le désert. Accompagnée de Lyu, la jeune femme ne disait rien depuis tout à l'heure, silencieuse, plus que d'habitude. « Tu ne sais rien d'autre de celui qui doit t'accompagner dans cette mission? ». « Non, je sais juste qu'il s'agit d'un homme. ». Le démon l'arrêta, la fixant dans les yeux : « Fais attention, les hommes ont tendance à vouloir... ». « Je sais. » le coupa-t-elle, un petit sourire sur le visage. « Ne t'inquiètes pas, je suis une grande fille. S'il me plait et qu'il essaye, alors je ne refuserai pas, si c'est le contraire et qu'il insiste, je lui couperai la main. Comme ça, il ne pourra plus non plus se prodiguer du plaisir seul. ». Le démon en resta un peu médusé, lui qui incarnait la luxure. « Tu es terrifiante parfois tu sais... ». « Il faut bien. Ce n'est pas comme si j'avais un peuple à gérer et que ma vie représentait l'espoir d'une population entière. ». Elle lui fit un clin d'oeil, le démon la regardant d'un air tout de même inquiet pour elle. Rien ne sortait, elle n'avait pleuré qu'une fois et, depuis, elle faisait comme si tout allait bien. Il lui demanda alors : « Quel sera mon rôle? Parce que tu m'as dit que je devais t'accompagner pour voir Marxus mais tu ne m'as pas dit pourquoi. ». « Eh bien, ta mission sera de trouver, avec lui, le meilleur endroit du désert sur lequel il serait préférable de construire la cité. Un endroit sûr, quelque peu abrité, mais, surtout, il faut que le sol soit stable. Bien sûr je vais demander de l'aide à tous les peuples de ces terres mais en ces temps de tensions, je ne compte pas faire des prévisions trop optimistes. Si cela se trouve, mon peuple devra bâtir chaque mur de la cité seul. ». « Tu auras au moins le soutien des anges. ». « Oui mais l'on sait jamais. Je préfère prévoir. Ce sera donc ton rôle, pendant que moi j'irai livré le thé avec cet inconnu. ».

Une fois arrivés, Violette sourit à Lyu, ce dernier lui faisant une dernière remarque avant de partir en quête de Marxus : « Je suis sûr que s'il tente quoi que ce soit, cet homme en ressortira traumatisé. ». Elle rit, accrochant les bagages que l'on avait préparé pour elle à un dromadaire. Elle avait une tente et de quoi manger, bien que cela soit peu si elle devait partager. Aussi, elle espérait que son coéquipier aurait prévu de quoi survivre. Entièrement habillée de blanc, un pantalon aussi large que son haut, elle avait un turban sur la tête, un voile cachant la moitié de son visage, si bien que seuls sont fronts et ses yeux étaient visibles. La jeune femme vérifia que son sabre était bien en place à sa ceinture et que la gourde qu'on lui avait donné était accrochée à sa bête avant de faire se baisser celle-ci, grimpant dessus. « Votre compagnon se trouve là bas. Bonne chance parce que j'ai l'impression que ça sera épique. ». « Et pourquoi cela je vous prie? ». « Oh, vous verrez bien! Enfin, vous avez de la chance de faire la route avec un très beau jeune homme, je suis sûr que ça ne sera pas déplaisant de vous coller à lui pour lutter contre le froid de la nuit. ». Violette haussa un sourcil puis finit par rire : « Mon pauvre vieux, il va falloir arrêter de fantasmer. ». Elle lui tapota l'épaule avant d'ordonner à la bête d'avancer. Aussi, elle ne tarda pas à voir son partenaire, ne sentant aucune magie émaner de lui. Un humain. Elle sourit, avant de le reconnaître, le sourire tout juste naissant disparaissant dans le néant. Elle se murmura à elle même : « Non mais je rêve... je préférerai me blottir contre mon dromadaire plutôt que contre lui... ». Elle était certaine que ce n'était pas le hasard si les voyageurs lui avaient choisi ce partenaire, ça ne pouvait pas être un hasard. Bien, elle ne lui dirait rien tant qu'il ne la reconnaîtrait pas. Et puis bon, elle n'était pas obligée de lui parler, ils pouvaient voyager en silence aussi. Cependant, une fois qu'elle fut arrivée devant lui, elle prit une voix beaucoup plus douce que normalement, légèrement plus aigüe et un brin mystérieuse : « Bonjour noble voyageur. Je serai ta compagne pour faire le voyage. Le désert est pour moi une terre de méditation, aussi, nous ferons le trajet en silence si cela ne te dérange pas. ». Elle avait envi de rire de son jeu d'actrice, bien qu'elle n'ait nullement envie de lui parler. Un voyage dans la méditation... ça n'aurait pas été lui, elle n'en aurait pas été capable. Alors, sans l'attendre, lui faisant juste signe de la suivre, elle indiqua à son dromadaire de commencer à avancer.
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Mar 19 Mar 2013, 15:58

Neros posa son regard sur la femme arrivant à sa hauteur. Ce n’était pas trop tôt pensa-t-il, mais il garda ce fait pour lui. Irrité, il n’avait peut-être pas besoin de commencer ce voyage sur de mauvaises bases. Pourtant une fois qu’elle fut partit il grogna. « Tss… Je serai ta compagne pour faire le voyage. » Il imitait une voix aigüe de femme, en rajoutant à peine, parlant juste assez bas pour lui seul et sa monture. « Le désert est pour moi une terre de méditation et gnagnagna… » Ordonnant au dromadaire d’avancer, faisant suivre la cargaison, il fixer le dos de la jeune femme, passablement énervé. « Même pas une excuse. C’est vrais après tout, je me suis juste tapé tout le chargement. » Continuât-il de râler encore, son dromadaire marchant toujours une touffe de foin qu’il avait encore dans la bouche, n’écoutant pas du tout ce que son maitre lui disait. Pouvait-il seulement comprendre ? Il suivait tranquillement le pas, ouvrant la route à ses compères attachés derrière lui. Neros avait la sensation qu’il aller être un simple larbin dans ce voyage. Médité. Qui pouvait méditer sous une chaleur pareille ? Le rouquin soupira calmant sa colère. Au moins le silence avait du bon. Peut-être bien que si ça avait était une jacasseuse il en l’aurait pas supporté bien plus. S’éloignant du camp, il vérifier constamment que les bêtes rester bien attaché et suivait la marche sans ralentir ni avoir un quelconque problème. C’était plus pour s’occuper que par pur inquiétude, les ayant bien attaché, et vue l’allure tranquille des animaux ils ne risquer pas de se blesser ou se détacher.

Reposant son regard sur la femme devant lui qui ouvrait la marche, il soupira. Ca aller être un voyage extrêmement long, mais au moins très calme. La seule chose qui semblait pouvoir troubler cela était le léger vent qui se levait et la chaleur sèche dont le soleil les accablés. Neros leva les yeux vers lui pour vérifier leurs positions. Pour le moment il penser qu’elle ne ce trompé pas. Seulement quand derrière eux le camp aurait totalement disparut cela serait bien moins simple de se repéré dans cette mer de sable. Il apprécier cette horizon sans fin. Les dunes lumineuses sous les rayons du soleil. Aucune vie à des kilomètres, juste du vide. Par fois un serpent, un scarabée cherchant refuge. L’aridité était magnifique mais extrêmement dangereux. Il fallait passer son temps à faire attention à boire, surveiller de ne pas vidé les gourdes à chaque gorger, ce rationné. C’était des attentions de chaque instant, des règles de survit nécessaire, sinon ils ne survivraient pas une journée dans cette enfer. Leur caravane ce conduisait le long des dunes, suivant un chemin invisible. Neros ne savait même pas où tout ce thé aller finir. Il n’y avait pas fait très attention, le plus important pour lui étant que cette mission soit un succès total et qu’il soit enfin plus qu’un simple larbin a qui toute les tâches ingrates était donner.

Le soleil commença à ce coucher après de longues heures de voyage plonger dans un silence de mort, troublé par fois par les dromadaires, et les bruits sourds de leurs pas dans le sable. Voyant ses rayons s’atténuer, Neros pensa qu’il était peut-être temps de s’arrêter pour les animaux. « Nous devrions trouvez un endroit pour s’arrêter avant qu’il ne face nuit. » Et comme cela n’avait rien d’un partage d’opinion, mais bien d’une affirmation, le rouquin dévia le convoi pour le faire se stopper dans un coin qui lui parut tout à fait approprié. Descendant de son dromadaire, il commença par détacher les bêtes, puis les faires un as un ce baisser pour les libéré du poids de leurs cargaison. Cela n’était pas simple, a lui seul de portée tout ça, mais il rassembla toute les affaires au même endroit, plus simple à protéger au cas où. Retirant son turban qu’il trouvé gênant maintenant, il soupira en épongeant la sueur sur son front. La fatigue physique c’était la chaleur qui l’en accablé. Il s’occupa alors des bêtes, les défaisant de leurs liens, il les attacha à la cargaison avec de longues cordes, par pur précaution. Une fois ça fait il prit ses affaires et se mit à s’installer, ne faisant nullement attention à la femme qui l’accompagner. Elle avait l’air d’avoir l’habitude de voyager, elle n’avait donc surement pas besoin de son aide. De plus la seul chose qui intéresser Neros a cette instant c’était de faire un feu, avant que les dernier rayons du soleil ne disparaisse et que le vent se lève sur la nuit.

Quand le bois ce mit enfin a crépité sous son souffle, il sourit. Les premières flammes montèrent et il soupira soulager, ses effort payant enfin. N’attendant pas une seconde, il sortit une casserole et de quoi manger pour le faire chauffer sur les premières braise. Il ne paraissait avoir aucun intérêt pour le reste de l’organisation, son ventre criant famine depuis trop longtemps. Il fallait dire que dans ce profond silence qui les avaient suivi pensant des heures il n’avait pu penser cas ça. Sur quoi d‘autre son esprit aurait pu ce concentré ? Lui n’arriver pas à médité, il en était même probablement incapable. Sortant deux galettes emballer dans un tissu, il en remplit d’une sorte de bouillit qu’il avait fait chauffer dans sa casserole. Ce levant il s’approcha alors de la jeune femme. En marchant il se rendit compte qu’il sentait un peu plus le vent sur son torse, il vit alors qu’il avait semé son gilet quelque part et ce retournant il vit son dromadaire entrain de tranquillement le mâcher. Grognant contre l’animal plus que contre sa manie de se dévêtir sans raison, il ne fit pourtant pas démit tour pour aller le récupéré, ce raclant la gorge pour demander audience auprès de la dame. « Tenez… » dit-il tendant une galette d’un geste nonchalant, comme si au fond de lui il se reprocher cette attention, faisant mine qu’il s‘en foutait. Il n’aller pas être méchant juste pour une broutille, il avait passé l’âge, de plus elle n’avait pas l’air méchante, juste un peu étrange. Puise qu’ils devaient voyager ensemble, autant que ça se passe bien. « Si vous me cherchez je reste près du feu. » En réalité il y dormait, son tapis était déjà dérouler avec sa couverture, préférant voir les étoiles si belle dans le désert que d’être dans une tente et d’étouffer. Cela ne changer pas grand-chose pour le froid de toute façon.
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Mar 19 Mar 2013, 16:41

Violette prit la galette, se rendant compte qu'elle n'allait pas pouvoir garder son voile plus longtemps, à moins qu'elle ne désire le tâcher avec cette espèce de bouillie étrange. Enfin, pour le moment, elle avait autre chose à faire que de manger et elle posa la galette dans un coin propre, à l'abri du sable. Elle défit donc la tente qui serait la sienne du dromadaire, demandant à Neros toujours avec cette voix aiguë : « Vous allez dormir comme ça? Et si il pleut, vous ferez comment? Parce que c'est fréquent dans le désert, pluie, grêle... vous risquez de perdre bien plus que votre haut. ». Elle sourit sous son voile, c'était amusant finalement, même si elle se doutait que lorsqu'il saurait que c'était elle, le voyage prendrait une toute autre ampleur. Effectivement, le voyageur qui lui avait indiqué la direction de son partenaire avait raison, cela risquait d'être épique. Elle monta donc sa tente, sécurisant celle-ci avec du poids pour éviter qu'elle ne s'envole sous le coup du vent. Après tout, elle ne pouvait nullement planter des piquets dans le sable. C'est pour cette raison qu'elle amena plusieurs cailloux à l'intérieur, abritant également les sacs de thé au cas où il se mettrait à pleuvoir. Ainsi, il ne lui resta pas beaucoup de place mais elle était sûre d'être à l'abri du vent et des intempéries. Certes, le froid restait le principal problème parce que même avec une couverture et un feu, elle savait qu'elle allait avoir froid. La jeune femme amena son dromadaire à côté de la tente, l'installant dans la direction opposée du vent, la toile lui permettant ainsi de ne pas y être exposé. Il serait bien ici. Elle finit par ôter son voile, puis son turban, révélant ainsi ses cheveux et son visage. Il ne la regardait pas et c'était tant mieux. Elle avait une idée d'approche tout en douceur, chose qu'elle allait mettre en œuvre une fois qu'elle aurait mangé cette galette qui n'attendait plus qu'elle. Après tout, autant ne prendre aucun risque car cet homme serait bien capable de la lui reprendre une fois qu'il saurait. Elle la mangea doucement, appréciant, prenant son temps pour que son estomac est l'impression d'être rassasié. Elle ne pouvait se permettre de trop manger car, dans le désert, on ne savait ce qu'il pouvait arriver. Les intempéries n'étaient pas les seuls dangers, il y avait aussi les animaux sauvages.

Un petit sourire s'esquissa sur son visage. Puisqu'il lui était si désagréable de se trouver en compagnie de cet homme, elle allait agir pour que sa compagnie à elle ne lui soit pas si horrible que cela. S'approchant, elle posa ses mains sur ses épaules, chuchotant de sa voix toujours aiguë : « C'était délicieux. Je vais vous masser pour me faire pardonner de mon retard de tout à l'heure. Vous n'avez cas vous détendre un peu, je suis experte dans ce domaine et ça vous fera le plus grand bien... La méditation dans le massage... ». Bon, certes, elle se foutait un peu de lui depuis tout à l'heure mais elle était sûre qu'il lui ferait payer ses audaces. Commençant à le masser doucement, elle lui indiqua : « Laissez-vous porter au son de ma voix. Fermez les yeux et ne pensez à rien. Appréciez juste, et laissez l'esprit du désert entrer en vous... ». Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas rire à ses propres dires, elle le caressait de ses mains, s'agenouillant derrière lui pour avoir plus de facilités. Hum... peut-être qu'elle pourrait lui cacher son identité ce soir encore. Elle avait envi de la lui révéler à la fin du massage mais, finalement, elle n'aurait cas lui tourner le dos et partir se coucher. D'une voix apaisante elle lui dit alors : « C'est amusant que vous soyez humain vous aussi. Il y a beaucoup de choses qui nous lient. Il me semble que je vous ai déjà vu avant cependant, à bouton d'or. ». S'approchant de son oreille, elle lui chuchota alors : « Chut, ne répondez pas, reposez vous, cherchez l'apaisement. ». Recommençant les mouvements avec ses mains, elle reprit : « Peut-être me fais-je des idées mais ma méditation de la journée me pousse à croire que non. J'ai beaucoup pensé à vous à travers le désert vous savez, me demandant si c'était bien vous. Vous vous occupiez des bêtes non? Si c'est vous, alors sachez que vous m'avez impressionné, si tous les hommes travaillant avec des bêtes étaient aussi séduisants que vous, il y aurait beaucoup plus de filles qui les regarderaient. Quoi que vous ne sembliez pas en reste d'après mes souvenirs. Et vous aviez déjà cette tendance à perdre vos vêtements, pour le plus grand plaisir des yeux... ». En fait, elle n'avait pas réellement voulu tourner la conversation de la sorte mais lui faire des compliments était amusant et elle s'était prise au jeu, un peu trop sans doute. S'écartant doucement pour cesser, elle jeta un coup d'oeil sur le ciel qui se couvrait, riant déjà de le savoir sous une ondée d'ici peu de temps. Une fois dans sa tente, elle lui lança d'un ton mystérieux : « Bonne nuit noble et beau voyageur, que l'esprit du désert te porte chance. ». Sauf que, évidemment, elle en avait oublié de prendre sa voix aiguë, et le vouvoiement, même si, elle ne l'avait pas employé au début, alternant sans s'en rendre compte. Peu importait. Elle se déshabilla, se glissant dans sa couverture, espérant que sa chaleur corporelle suffirait à réchauffer l'intérieur de cette dernière. Il commençait à faire froid, aussi, elle mit sa tête sous le tissu épais afin de se chauffer également grâce à son souffle. Elle se demandait combien de temps elle pourrait lui faire gober cette histoire de méditation et d'esprit du désert. Peut-être avait-elle un peu trop gonflé l'égo de cet homme aussi. Mais bon, comme ça, il serait sur son petit nuage et il lui foutrait la paix.
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Mar 19 Mar 2013, 17:29

Elle était complétement folle, c’était ça la vérité, folle et à enfermer. Tendu au plus haut point quand elle le masser, il c’était demander au début si il ne rêver pas où si effectivement elle lui faisait du rentre dedans, mais c’était un faite, tout ce qu’elle avait dit, ce massage. Il n’y avait bien que pour une chose qu’on faisait des massages à un inconnue. Est-ce que c’était ce qu’avait voulu dire le voyageur quand il lui avait parlé de perdre ses vêtements ? Il savait quelque chose à propos de cette femme ? Puis il y avait tout ce qu’elle avait raconté sur Bouton d’Or. Elle en savait beaucoup trop sur lui, c’était réellement troublant et il n’aimait pas ça. Ni sa façon de parler, ni cette étrange façon d’agir. Oui, elle avait l’air d’en savoir beaucoup sur lui alors que lui n’avait même pas son visage, ni même son nom. Il décida de ne plus y penser, le mieux c’était encore le dénie. Finissant la casserole, il la nettoya avant de la ranger, de refaire un peu le feu, puis de ce coucher. Fixant le ciel il soupira. Comment avait-il fait pour ce couvrir si vite ? Il n’y avait pas une heure de cela il était encore nue, sans aucun nuage pour le voilé et maintenant il y avait de cotonneux voyageurs naviguant au grès du vent. Il ne s’en inquiéta pas, ce roulant dans sa couverture, il ferma les yeux n’imaginant pas une seconde que ces quelque nuages pourrait ce transformé en tempête, il n’était pas encore un idiot il c’était renseigner sur la météo avant de partir au près d’une divinatrice.

Peut-être bien que cette divinatrice avait une poussière dans l’œil quand elle avait lu ses cartes. Le vent c’était fortement levé, éteignant les quelques braises du feu qui vivaient encore. Le froid fit ce recroquevillé le jeune homme dans son sommeil. Il ne dormait pas bien et pour cause quand la pluie commença à tomber, elle fut subir, drue et épaisse, réveillant Neros sous une vrais tempête. Les dromadaires c’étaient mis à paniquer, sous le coup du tonnerre, absolument pas protégé de la pluie. « Fait chier » jura le rouquin sautant de son lit de fortune pour aller les protéger le plus vite possible d’un drap pour les recouvrir chacun, faisant de même avec la cargaison. Privilégiant les animaux et le thé, lui pour sa part il finit trempé et glacer. Il offrit sa couverture aux dromadaires restant sans rien, comme une pauvre chose sous la pluie à rager tout seul contre les éléments qui paraissaient s’acharner sur lui. Tremblant, glacer jusqu’aux os il aller finir par être malade. Son regard se posa sur la tente de sa « partenaire ».Il détesté avoir tort. Il était fier comme un coq et se retrouver à baisser la tête et venir frapper à la porte d’une femme qui plus es, la queue entre les jambes, c’était hors de question. Il préférait encore mourir de froid dans ce désert plutôt que ça. Neros s’assit alors conter son dromadaire, cherchant sa chaleur, ce protègent au moins du vent, mais très vite il comprit qu’il ne pourrait pas s’en sortir ainsi. Il ne sentait même plu le bout de ses bras, des fourmis étant entrain de parcourir son corps, et quand cela fini par le bruler il s’avoua vaincu.

Trainant sa carcasse vers la tente de la jeune femme, cela lui prit quelque seconde avant de ce décidé, devant prendre sur lui pour entrer dans la tente en toile. Il n’avait même pas demandé la permission, mais il s’en foutait, sur le point d’en perdre la raison. Le vent fouetté si violement son corps qu’il avait l’impression d’avoir était frapper avec des battons pendant des heures, sa peau irrité, douloureuse. Il se laissa tomber assit, ne demandant rien, ne disant rien, il resta là à ce tenir les bras, les genoux ramener a lui pour chercher à se réchauffer. Moins de la pluie et du vent il se sentait déjà mieux, mais ne pouvait combattre le froid qui c’était trop longtemps immiscer dans son corps. Tremblant, fébrile, il était à deux doigts d’avoir une pneumonie, mais il était hors de question qu’il demande de l’aide à une femme, encore plus cette folle qui l’avait touché sans y être autorisé. Un peu plus et elle en profiterait encore pour le peloté. Cela aurait au moins l’avantage de le réchauffer, certes, mais il n’était pas encore à ce stade de désespérance, il avait sa fierté. Neros s’en voulait d’avoir était aussi naïf, si confiant. Il aurait dû prendre toute ses affaires, même sa tente, mais comme un imbécile il c’était dit que puise qu’on lui avait prédit du temps sans encombre cela ne ferait que le gêner, du chargement superflu. Cette fois il s’en voulait vraiment, c’était une très bonne leçon pour l’avenir, d’ici qu’ils ‘en sorte, car si il avait su froid au fond c’était aussi par ce qu’il commencé à avoir de la fièvre, et plus elle monté, plus cette sensation de froid le prenait le faisant claquer frénétiquement des dents, tremblé sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Il serré sur lui-même espérant que cela passerait, ce rassurant en se disant que cela n’était pas bien grave, mais encore une fois Neros était en plein dénie. Une chose était sûr, il détesté la pluie et le vent et cette fois plus que jamais. Doucement il ferma les yeux, il pensa qu’il était en train de s’endormir, mais la vérité c’était que son organisme n’en pouvait plu, sombrant dans l’inconscience pour tenter de résisté à ce mal qui s’emparé de lui.

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Mar 19 Mar 2013, 23:31

Violette s'était endormie, claquant légèrement des dents juste avant, se blottissant tant bien que mal dans sa couverture. Mais peu importait, une fois le sommeil gagné, il n'y avait que le réveil qui était douloureux, sous la chaleur du désert que le soleil brûlait. Des nuits froides et humides, des jours chauds et secs, de quoi devenir fou sans doute. Pourtant, la jeune femme fut tirée de ses songes par un drôle de pressentiment, se redressant en sursautant, apercevant la silhouette d'un homme dans sa tente. « Non mais qu'est ce que tu... ». Le vent soufflait dehors et la pluie s'abattait sur sa tente sans aucun ménagement. Les bêtes devaient souffrir bien qu'elles soient habituées aux caprices du désert. Fixant Neros, elle finit par lui dire doucement : « Bien, tu peux rester là si tu veux... mais... Neros? Neros? ». Se rendant compte que quelque chose n'allait pas, elle se releva d'un coup, l'air glacial la gelant presque sur place. Cet homme était un vrai malade de ne pas avoir pris de tente. S'approchant de lui, elle se jura que s'il jouait la comédie pour avoir une place bien au chaud à ses côtés, elle le mettrait dehors. Seulement, elle comprit vite que ce n'était pas le cas, ses vêtements totalement mouillés, l'humain semblant inconscient. « Oh! ». Elle leva les yeux au ciel, empoignant ses vêtements pour les défaire sans la moindre pudeur. Une fois qu'il fut nu, Violette regardant ailleurs, elle le traina jusqu'à sa couette, l'y enfermant avec elle. « Tu es vraiment incorrigible! ». C'était vrai, il était idiot de se croire invincible comme ça. Il était peut-être le fils de Zéleph et de Mitsuko, mais il était loin d'être aussi puissant, il avait beaucoup à apprendre et s'il continuait d'agir avec autant de nonchalance en ce qui concernait sa vie, il n'allait pas faire long feu. En attendant, il était hors de question qu'il meurt dans ses bras, elle avait assez de problèmes comme ça pour en plus avoir un incident diplomatique sur les épaules. Elle inspira doucement, expirant de la même manière pour se calmer. L'humaine le regarda, prenant son élan avec son bras avant de lui faire une manchette dans le cou. Au moins, elle était sûre qu'une fois évanoui, il ne pourrait pas se vanter ensuite de la situation qui allait se dérouler, surtout qu'elle était presque certaine qu'il l'accuserait d'avoir essayé de le violer en profitant de sa faiblesse. Ben voyons. Plaçant sa main sur son front, elle s'aperçut qu'il avait de la fièvre. « Non mais t'es vraiment le roi toi! ». En colère, elle se colla pourtant à lui, l'enveloppant dans ses bras, usant de la magie blanche contenue dans son bracelet pour le soigner. Ça ne résoudrait pas le froid mais au moins ça ferait cesser la fièvre, et, normalement, il n'aurait pas trop mal au cou le lendemain matin.

Elle finit par le faire glisser sous elle, collant son corps à celui de l'homme qui était glacé. Le regardant un instant, elle se dit que s'il était inconscient plus souvent, il lui paraîtrait sans doute plus sympathique. Plançant son visage dans son cou, elle expira afin de lui prodiguer de la chaleur, recommençant l'opération à plusieurs endroits, réchauffant ses épaules, ses bras, son torse, son ventre, mais refusant d'aller plus bas. Elle n'avait pas envi de faire des cauchemars après tout. « Bon... ». Elle plaça la couverture un peu plus haut, enfouissant son visage contre lui, continuant à expirer. Rester concentrée, voilà ce qu'elle devait faire. Oui, voilà, elle ne devait pas penser qu'elle était sous une couette, en pleine tempête, au milieu du désert, nue, avec un homme tout aussi dévêtu. Bon sang, il allait regretter de n'être pas prudent, surtout qu'elle était presque certaine que jamais il n'aurait fait ça pour elle. Juste parce que Violette enfant avait eu peur de lui et l'avait transformé par erreur. Certes, elle avait aussi fait ses besoins dans sa chambre et elle comprenait que ça puisse être rageant mais ce n'était qu'une enfant. N'arrivant pas à trouver le sommeil avec cet homme là, collé à elle, elle ragea, énervée, ayant envi de le frapper. D'ailleurs, elle se demandait pourquoi il était toujours humain, les effets du sceptre étant le plus souvent courts. Peut-être le désirait-il finalement? Quoi qu'il en soit, elle devait prendre soin de lui, en tant que reine au moins, parce qu'en tant que femme, elle l'aurait laissé dehors. En fait, non, elle était trop gentille pour faire cela, râlant plus qu'elle ne mordait. Elle réfléchit. Lui au moins avait encore ses parents, même si sa condition était assez étrange. Elle, avait perdu tout ce qu'elle avait. Ses parents étaient morts lorsqu'elle était bébé, ses parents adoptifs n'étaient plus et sa petite sœur avait disparu. Et lui qui semblait tout avoir n'était qu'un râleur de première qui s'énervait au moindre événement. Elle soupira, se retenant presque de pleurer de rage. Elle finit par s'endormir, un sommeil léger qui la réveilla de temps en temps où elle vérifiait tout de même qu'il était encore là. Fermant les yeux, les rouvrant, les refermant, entendant le vent, la pluie, elle fut réveillée pour de bon bien avant lui, préférant tout de même rester sous la couette le temps que la chaleur augmente. Quand il remua, elle lui dit simplement : « Tais toi. ». Il ne manquait plus qu'il lui fasses des reproches.

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Mer 20 Mar 2013, 00:42

Il faisait chaud. Il faisait même plutôt bon. Une chaleur douce qui le bercer, comme une sorte de cocoon. C’était agréable. Aucune envie de sortir de cet état de bienêtre. Pourtant il y avait quelque chose qui l’irritait. Il avait mal à la gorge. Ce fut peut-être cela qui le réveilla. Cette irritation et ce léger mal de crane qui gâcher son plaisir. Pourtant il lutta contre le réveille. De toute ses forces. Grognant contre le jour, ne voulant que la nuit. Serrant contre lui la chose agréablement chaude qu’il tenait contre lui, il soupira soulager. « Tais toi. » Une voix ? Une voix qu’il connaissait, mais il ne fit pas attention à ce détaille son esprit encore bien trop embrumé. Il réalisa simplement que ce qu’il tenait contre lui et qui lui donner tant de plaisir était le corps d’une femme. Cela ne le choqua pas plus que cela, au contraire il ferma un peu plus sa prise imaginant que cette histoire de désert et de tempête n’était qu’en réalité qu’un cauchemar, et qu’il avait juste du sentir un courant d‘air qui avait incité son inconscient à ce plonger dans ce mauvais rêve. Oui c’était surement ça, juste son imagination. « uhm tu sent bon. » S’étirant, il se décida à enfin ouvrir les yeux pour découvrir cette créature au parfum si doux dont il ne se souvenait pas, ce qui ne le surprenait pas, ça arriver souvent. Seulement si il eut un sourire, lors ce que ses yeux vert rencontrèrent les sien il y eut un temps de flottement. Le temps que son cerveau analyse la situation et tous les petits détaille environnant qui au fur et a mesure de leur énumération faisant prendre conscience au rouquin comme cet instant était absolument horrifiant. Il était nue, il le sentait bien, elle l’était aussi, il l’avait également sentit, il avait aimé, le réalisant un long frisson de dégout le parcourra. Le choque tomba alors, comme une douche froide. Cette fois il était belle et bien réveiller. Neros éjecta sans aucune ménagement Violette de ses bras reculant jusqu’à l’autre extrémité de la tente, ne trouvant pas les mots pour exprimer son dégout, effaré, terrifier. Non, il ne c’était rien passer, ça ne pouvait pas ! Avait-il bue la veille ? D’où le mal de crane. Il sortit de la tente, il étouffer là, ce n’était plus possible. Trébuchant il tomba directement dans le sable. Regardant autour de lui il comprit alors. Ces souvenirs n’avaient rien d’un rêve.

« Bordel, bordel, bordel… » Il le répété comme si cela pouvait calmer la colère ou l’horreur. Ce passant une main dans sa crinière de feu il réfléchit. Il avait crue mourir sous la tempête, il était donc entré dans la tente où sinon il serait mort, seulement il était resté dans le coin, oui il avait fait en sorte qu’elle ne le voit même pas pour qu’il n’y aucune ambiguïté. Il se souvenait de ça et puis plus rien. Le flou total. Juste des sensations, des brides, mais cela il refusa de le croire, de l’imaginer même. C’était trop bizarre, trop… dégoutant. Il en était malade. Courant dans un coin il ne put retenir l’effet du choc plu longtemps, ou peut être simplement le faite qu’il effectivement toucher par ses excès de confiance en lui qui l’avait mené aux portes de la mort. Rationnellement il aurait dû admettre qu’elle lui avait sauvé la vie, peu importe comment il était là et était moins touché qu’il n’aurait dû l’être, mais il n’était pas objectif. Une fois la surprise passé, calmer, ceux fut à la colère, la vrais de ce manifesté. Il y pensa rapidement, refit le chemin de ces souvenirs. C’était elle, elle depuis le début qui s’amuser à jouer avec lui ? Violette, cette foutu reine qui c’était permise de lui volé sa vie ! Le massage, ses compliments, son rentre dedans… il grimaça. Oui elle c’était bien amuser avec lui, et maintenant ça ? Il espéré qu’elle en avait bien profité par ce que plu jamais elle ne toucherait un centimètre carré de peau lui appartenant.

Ce levant décidé à ne pas même faire effet de ça, préfèrent encore l’ignoré plutôt que d’affronter sa salle tête de garce, il réalisa pourtant qu’il était toujours nu. Pire ! Ses vêtements étaient dans sa tente. Grognant il fut bien forcer ‘y retourné, où il aller passer le reste de la journée à mourir cuit par le soleil, même si en ce moment si c’était à choisi il voulait bien qu’on l’enterre six pieds sous terre. Entrant dans la tente, il ne fit même pas attention de savoir si elle était habiller ou non, de toute façon ça ne l’intéresser pas, il repéra juste ses vêtement, les prit et ressortit comme il était venu. Mettant son bas, ses chaussures il alla directement voir comment aller la cargaison. Il avait l’impression que son crane aller exploser, son cou lui faisait étrangement mal, sa poitrine était aussi extrêmement douloureuse et il se sentait faible, mais il était hors de question de faire paraitre quoi que ce soit. Il était encore un homme, il pouvait très bien ce débrouiller seul, surtout pas avec l’aide d’une femme, et encore moins de celle-là.

Vérifiant que les bêtes aller biens, elles n’avaient pas l’air plus malheureuse que lui, ceux qui dans un sens n’était pas bien difficile. « La garce ! » il n’arrêter pas d’y pensé et de ce le répéter, cela lui donnant au moins la force de travailler. Défaisant alors les protections qu’il avait fait cette nuit, et qui avaient était la raison de sa presque mort, il dut s’arrêté une ou deux fois pour reprendre son souffle. Bien sûr qu’il était malade, il avait déjà de la chance de ne pas l’être plus, voire d’y avoir laissé sa peau, mais il ne voulait pas l’entendre forcent sur le peut qu’il avait. Il se mit alors à remonté les sacs de thé sur les bêtes. Mais au premier soulevé il vacilla déjà. Cela ne l’arrêta nullement, bien au contraire. Si il devait s’effondré en le faisant au moins il aurait une bonne raison de resté allonger, inconscient sans devoir la supporté. Oui, c’était ce qui le motiva de surmonté les dromadaires de la cargaison, même si il devait si reprendre a deux fois pour porter un sac. De toute façon il refuser de la voir débarquer et l’aidé en lui faisant comprendre qu’il n’était qu’un abrutie qui n’avait pas pris de tente. Elle la femme qui cacher son identité et se foutait de lui. Elle qui lui avait arraché ses ailes, rendu mortel et vulnérable. Neros avait retrouvé sa fureur. Si il avait su il aurait refusé de partir, oui, refuser de partir avec une vipère.
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Ven 22 Mar 2013, 17:33

Violette soupira, le laissant faire. Qu'il était idiot. Attendant qu'il sorte, elle sortit de sous la couette, fixant l'intérieur de la tente en prenant conscience que cet abruti avait laissé ses vêtements là. Elle finit par en rire, légèrement amusée du comportement étrange de cet homme. En réalité, elle se demandait de qui il tenait, de sa mère ou de son père? Elle voyait mal Mitsuko se retrouver dans ce genre de situations... quant à Zéleph... hum, c'était sans doute probable. Attrapant sa culotte, elle la mit tranquillement, enfilant son pantalon au même rythme. Oh elle savait qu'il allait pas tarder à revenir, mais elle n'en avait que faire. Elle l'avait collé contre elle toute la nuit et elle n'avait aucune pudeur excessive. Elle s'en foutait, elle savait qu'il ne la toucherait jamais. Et puis, en même temps, le corps de cet homme n'avait plus réellement de secret pour elle alors il était plus juste de ne rien lui cacher non plus. Elle finit par sourire en l'entendant entrer, le regardant se borner à chercher ses vêtements sans même la regarder. Tant mieux, comme ça, elle pouvait en profiter. Enfilant son soutien gorge ainsi que son haut, elle remit le turban sur sa tête afin de se protéger du soleil et sortit peu de temps après lui. Se croyait-il irrésistible et si puissant qu'il pouvait se débrouiller seul? « Quel mongole... ». Elle se parlait à elle même, tout bas, démontant sa tente après avoir sorti le contenu de celle-ci. Pliant sa couverture, elle l'attacha à son dromadaire, le fixant avant de lui demander : « T'es d'accord n'est ce pas? Il mériterait une bonne correction non? ». L'animal sembla d'accord et ce fut à cet instant que son regard se posa sur la couverture qui reposait sur son dos. Tournant le regard vers l'humain qui semblait au bord du gouffre, elle en sourit. Il cachait juste bien son jeu finalement, un cœur tendre sous un corps dur. Enfin, de toute manière, elle n'avait aucune envie d'aller chercher son cœur, ou alors, ce serait juste pour l'écrabouiller pour ne pas l'avoir remercié de lui avoir sauvé la vie. Quel ingrat. En plus de cela, elle était sa reine et même si elle ne demandait pas à ses sujets de s'incliner devant elle, il aurait pu quand même se comporter d'une façon plus agréable. Enfin, elle pouvait toujours rêver et même si cela faisait du bien, certains rêves n'étaient pas prêt de se réaliser. Retirant la couverture qu'elle lâcha dans le sable, elle finit de charger son dromadaire avant de la reprendre dans ses mains, se dirigeant vers Neros.

Elle sourit mystérieusement. Il voulait jouer au plus rebelle? Bien, ils allaient jouer, mais il n'avait aucune chance de gagner. La jeune femme attendit un instant, voyant qu'il se fichait d'elle comme de sa première chaussette. Il était sot, il ne fallait pas sous-estimer les femmes. Lui balançant la couverture dessus pour l'aveugler, elle lui sauta dessus, l'enlaçant avec ses bras pour le faire tomber, chose qui réussie plutôt bien. Sur lui, elle dégaina son sabre, enlevant la couverture pour qu'il la regarde bien, plantant l'arme dans le sable à un centimètre de son oreille. « Je ne t'ai jamais demandé de couvrir mon dromadaire avec ta vieille couverture que je sache! ». Posant sa main sur son cou, elle serra légèrement. « De quoi tu te mêles? ». Semblant se questionner intérieurement, ses traits indiquèrent qu'elle avait trouvé la réponse qu'elle cherchait. « Après tout, j'aurai pu m'occuper moi-même de ma bête si une autre bête bien plus idiote n'était pas entré dans ma tente morte de froid et à l'article de la mort, trempée de surcroît. Tu te crois fort? Hier tu ne l'étais pas. Et vu ton comportement, je regrette déjà d'avoir passé des heures à te réchauffer. ». Violette s'approcha un peu de lui, lui soufflant doucement : « Tu es beau, mais tu as vraiment une cervelle de moineau. Je n'ai pas besoin de toi, je ferai la mission seule. Oui c'est ça, je n'ai pas besoin d'un gamin impulsif qui ne sait pas dire merci. Tu m'agaces alors barre toi! ». Elle roula sur le côté, reprenant son sabre qu'elle replaça dans son fourreau. L'ignorant totalement, elle détacha les dromadaires de la cargaison de celui de Neros, les amenant vers le sien. Les voyageurs étaient réellement tombés sur la tête quand ils avaient décidé de les mettre ensembles. Pensaient-ils qu'une quelconque entente était possible? Ils se mettaient le doigt dans l'oeil, elle ne pouvait s'entendre avec cet homme tout aussi borné qu'elle, c'était comme demandé à deux mâles dominants et jaloux de devenir les meilleurs amis du monde alors qu'ils aimaient la même femme. Idiot, tout simplement. Détachant sa tente, elle lui balança : « Tiens, fillette! ». Elle y allait fort, d'accord, mais, après tout, c'était lui qui avait commencé, c'était lui qui ne voulait pas comprendre. De toute façon, il risquait de redevenir réprouvé un jour, il n'était pas vraiment humain, juste temporairement et, de ce fait, il n'entrait pas réellement dans le champs de ses préoccupations. Il était grossier et indigne d'intérêt. Il l'énervait. Elle le cachait plus ou moins mais son comportement lui donnait envi de le tuer, bien qu'il l'amusait également. C'était quelque peu étrange mais elle avait pris sa décision. Il valait mieux pour lui qu'il rentre, il n'était pas fait pour survivre dans le désert. Quel homme sensé oublierait sa tente après tout?

Violette monta sur son dromadaire, lui ordonnant d'avancer, s'arrêtant devant Neros : « La galette était bonne cela dit : MERCI. ». Elle avait bien insisté, comme pour lui montrer comment on faisait. Elle eut un sourire en coin, le fixant de toute sa hauteur. « Tu veux que j'appelle ta mère pour te raccompagner? Après tout, tu pourrais te perdre, doué comme tu es. ». Le problème c'est qu'il l'énervait tellement qu'elle ne pouvait faire autrement que de le chercher. Détournant le visage, elle parut prête à partir mais se ravisa avant de lui dire : « Ne t'inquiètes pas, on a rien fait. Je préférerai me faire empaler plutôt que d'échanger ne serait-ce qu'un baiser avec toi. ». Elle indiqua alors à sa monture d'y aller.
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Ven 22 Mar 2013, 19:19

Il y eu un moment de flottement dans l’esprit de Neros, un instant où un grand troue noire avait envahi sa tête. Elle lui tourné, lui faisait mal. Le soleil, la chaleur, son corps ne le supporté plu, mais quand son dos rencontra brutalement le sol il vit un voile blanc lui passer devant les yeux. Son énergie le quitter, il voyait floue et n’entendait que vaguement ce que lui disait Violette. Peut-être y était-il aller un peu trop fort, trop vite. Qu’est-ce qui ce passer ? Il avait envie de ce débattre, mais il ne pouvait pas bouger. Elle était en train de lui reprocher des choses, des choses qui paraissaient tellement loin, sans intérêts. C’était elle qui le fatiguer au fond. « Tu m'agaces alors barre toi ! » Elle disparut et il dut fermer les yeux pour ne pas s’aveuglé du soleil. Si elle ne l’aimait pas elle n’avait eu cas le laisser dans son coin et ne pas l’enfiler sous sa couette, plutôt que de ce mettre totalement nue et ce coller à lui. Depuis quand il fallait retirer ses sous vêtement pour exporté plus de chaleurs ? Elle n’était pas nette cette fille. Débile même. Neros prit beaucoup de précaution pour ce redressé. Il était faible et cette bousculade avait fait chuté sa tentions. Il devait manger. C’était même une urgence. Une fois sur ses jambes, il vacilla, ses genoux avaient du mal à le tenir. Oh si elle savait comme il s’en foutait à cet instant qu’elle soit en colère et qu’elle veuille lui faire bouffer du sable. Tout ça c’était sa faute. Son dromadaire toujours d’une passivité maladive ne bougea pas d’un centimètre en regardant son maitre se trainer comme un mort vers lui. Neros attrapa le sac de nourriture, remplit de galette, facile a transporté, à garder et sur tout remplit d’énergie indispensable pour supporter un tel voyage. Manger un peut lui fit du bien. Il avait au moins la sensation qu’il n’aller pas tombé à chaque instant, et ses idées s’éclairés. « Tiens, fillette! » Posant ses yeux sur la tente il soupira. C’était quoi son problème ? A par qu’elle avait six ans d’âge mental et que ça ne devait pas être facile à vivre tous les jours… Et ça se disait reine ? Ignorant sa provocation, Neros fini de manger, il préférait encore ce faire traiter de fillette par une fille qui en était une au fond, plutôt que de mourir d’une anémie aiguë. S’appuyant sur l’animal il soupira en buvant un peut ne s’occupant de regardé ce que Violette pouvait bien trafiquer. Elle voulait partir sans lui, eh bien qu’elle le fasse, il s’en foutait, mais il ne rentrerait pas. C’était sa première mission et il était hors de question de faire demi-tour et rentré au camp comme un pauvre imbécile incapable de rien. Il était humain, il avait baissé les bras, mais en voyant son père, sa grand-mère tout ce qu’elle lui avait raconté il ne pouvait pas être un faible, pas en s’appelant Taiji-Stark. Il avait passé trop de temps dans l’ombre, à ce nourrir d’obscurité pour continuer à vivre comme un boulet. Le rouquin ne leva même pas les yeux sur Violette quand elle passa devant lui. Elle pensait peut être lui faire du mal, mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire.

Une fois seul, il s’enroula dans un drap pour se protéger du soleil, puisque son gilet avait était manger, remit son ruban puis monta sur son dromadaire, ayant attaché la tente de madame à ses bagage. Il ne se sentait toujours pas bien, mais ça n’avait pas d’importance. Il était hors de question qu’il se fasse à nouveau abattre par quelqu’un, plu jamais comme avec Caly. Il c’était battue pour sortir la tête de l’eau, ce n’était pas pour avoir l’air d’un incapable. Il était plus fort que ça, oui, il était plus fort que ça. Rattrapent Violette, il dépassa les dromadaires de cargaison, puis se mit à sa hauteur se rapprochant d’elle. Il devait être affreusement pâle, il se sentait encore fiévreux et le soleil l’étouffer, mais ça ne l’empêcherait pas de faire comprendre à cette garce qu’il n’était pas imbécile. « Tu es d’un égocentrisme peut commun. Tu m’as sauvé la vie ? Je ne tes rien demandé, et vue que c’est toi qui là détruite, si tenté que j’admette que tu m’as sauvé cette nuit, je dirais que tu es encore loin du compte pour que je te sois reconnaissant. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas ? Si j’ai failli mourir c’est par ce que j’ai passé tout mon temps à protéger les bêtes et la cargaison pendant que toi tu dormais comme une princesse. Oh mais c’est ça que tu veux, que je te traite comme ton rang l’exige ? Sauf que jusqu’à preuve du contraire tu es tout sauf une reine à mes yeux. » Neros ne paraissait pas en colère, juste profondément irrité. Il dut se couper dans ses paroles, secoué par une quinte de toux qu’il lui fallut du temps à calmer, avec cette impression insupportable de rendre l’âme. Une fois calmer, il ce redressa pour la regardé à nouveau, leur convoie continuant leur inébranlable avancer. « Tu veux que je te dise merci ? Merci pour t’être foutu de moi hier ? Pour m’avoir peloté ? Tu es juste complétement cinglé ma pauvre. Heureusement qu’on a rien fait, ou plutôt que TU ne m’a rien fait, par ce que le jour où je te toucherais il faudra déjà que tu commences par être jolie. » Il la toisa l’air dégouté. Il ne le pensait pas, mais ça lui était égale, au moins ça mettrait les choses en places. Elle donner des coups, lui aussi, et sincèrement rien que de ce souvenir de ce qu’elle était en réalité, si c’était pour coucher avec elle et ce retrouvé avec une gamine de six ans le lendemain matin, non il n’était pas encore pédophile.

Neros eu alors un sourire très fier de lui, faisant rapprocher sa monture plus près d’elle, il se pencha si vite sur elle que lui-même ne réalisa pas tout de suite quand ses lèvres touchèrent les sienne, pourtant il n’en oublia pas son plan, et profita de la surprise pour la pousser de sa monture sans aucun ménagement. Attrapent les rênes du dromadaire de tête, il fit continuer les convois en riant d’un air supérieur. « Alors princesse ? N’était-il pas parfait ce baiser ? Je dois reconnaitre que tes lèvres son appétissantes, c’est même bien la seule chose qui le soit chez toi.» Continuât-il à la cantonade en riant, pourtant il ne payé pas de mine, avec l’impression qu’il aller tomber de sa monture d’une seconde a l’autre. Il aurait dû rester tranquille plutôt que de faire le malin, si bien que au bout du compte il sentit à nouveau ses forces le quitter, sa tension chutant de façon dangereuse. Il se sentit alors sombré lentement avant que son corps lourd ne finisse dans le sable dans un bruit sourd. Cette fois encore il en avait trop fait ne voulant pas écouter la sonnette d’alarme que son corps avait tiré depuis qu’il c’était réveiller.
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Ven 22 Mar 2013, 22:39

Un homme entra dans la pièce où se trouvait Neros, balançant sur ce dernier des vêtements avant de lui dire d'un ton ferme : « Allez, c'est l'heure du spectacle! Tout le monde t'attend pour épater la galerie dans la salle de réception. ». L'homme quelque peu grassouillet n'en était pas pour autant faible et il était entouré de deux colosses qui attendaient tranquillement que l'humain fasse ce qu'on lui disait. « Elle nous a dit qu'il fallait souvent te dire les choses deux fois pour que tu les comprennes mais je pense quant à moi que tu n'es pas si sot. En tout cas, nous avons tous hâte de constater ton agilité. Elle nous a également fait part de tes talents de jongleur et de funambule. Allez, dépêche toi! ».

~ Pour comprendre cette situation, encore faut-il revenir quelque peu en arrière, au moment où un homme a voulu jouer à un jeu perdu d'avance ~

Après le monologue de cet idiot, Violette voulut lui faire payer ses dires, se venger, tout simplement mais elle se retrouva bien vite avec les lèvres du jeune homme sur les siennes, un geste qui ne fit qu'augmenter la colère qu'elle ressentait. Le clou du spectacle fut bien sûr sa chute sur le sol. Elle allait le tuer, oh oui, elle allait même le découper en petits morceaux qu'elle enverrait à son père en lui expliquant qu'il avait essayé de la violer. Que goujat! Se relevant, dégainant son sabre, elle fut pourtant témoin de la chute de son abruti favori – le seul – au sol. Levant les yeux au ciel, elle soupira, exténuée, lasse de son comportement de gamin. Elle avait gâché sa vie? Allons bon! S'il ne lui avait pas crié dessus, refusant de comprendre, alors rien de tout ceci ne serait arrivé! C'était de sa faute! Oui! Parfaitement! Il était réellement borné. Elle marcha cependant à grandes enjambées jusqu'à lui, lui lançant du sable au visage sans la moindre considération, lui ordonnant alors : « Lève toi idiot! ». Aucune réaction. Il le faisait exprès d'être aussi faible? Soupirant une nouvelle fois, elle s'assit à califourchon sur son ventre, le regardant. « Bon, réveille-toi sinon je te laisse là. Remarque, tu ferais un bon rôti pour les animaux qui vivent ici. Hum, de la bonne chair de Neros... ». Prenant sa main, elle commença à jouer avec, mettant l'un de ses doigts dans son nez avant de lui déplacer la main devant sa bouche, l'imitant. « Oh oh, je m'appelle Neros, et je suis un abruti qui adore tomber de dromadaire et faire des siestes en plein soleil!! Violette est très jolie mais je n'ai aucun goût, moi je préfère m'envoyer en l'air avec des femmes sans aucun style qui veulent bien de moi!! Parce que jamais Violette ne voudrait de moi!! Snif snif!! Je suis trop triste. ». Elle avait finit par lui prendre les deux mains, lui frottant ses yeux avec comme s'il séchait ses larmes. Éclatant de rire, elle commença cela dit à s'impatienter. S'apprêtant à se relever pour hisser cet homme qui ne connaissait pas ses limites sur son dromadaire pour continuer le convoi, une ombre fit son apparition sur le visage du jeune homme. La reine leva les yeux sur un individu qui la fixait, accompagné de plusieurs personnes habillées de couleurs vives.

« Que faites-vous ici jeune voyageuse? ». Que devait-elle leur dire? Elle se releva, ayant soudain une idée. « J'ai pour mission de livrer une cargaison de thé mais mon... esclave, ici présent, ne supporte pas la chaleur. Enfin, disons qu'il a voulu m'impressionner en jonglant, il est épris de moi pour ne rien vous cacher, un peu trop pour son propre bien même, mais il s'est vite épuisé. Il est quelque peu idiot, bien que très beau. Il me sert la nuit pour me réchauffer si vous voyez ce que je veux dire. ». « Vous devez être riche pour posséder des esclaves. Que diriez vous de vous rendre dans notre cité afin de le soigner. Une fois debout, il pourrait nous divertir de ses talents, qu'en pensez-vous? Et puis, nous aimons accueillir des étrangers entre nos murs. Passez donc la nuit chez nous, vous repartirez demain matin. ». « Volontiers. ». Les hommes soulevèrent donc l'inconscient, en réalité bien malade, le plaçant sur son dromadaire, et Violette les suivit avec la cargaisons. La cité se trouvait en réalité derrière une dune de sable, celle-ci réellement impressionnante bien qu'ils seraient passés devant sans la voir en d'autres circonstances. La jeune femme fut accueillie comme une reine, un homme s'occupant de lui faire visiter le lieu merveilleux où tout semblait fait d'or et de joyaux plus précieux les uns que les autres. On lui garantie que Neros serait soigné et on la convia quelques heures plus tard au banquet du soir après lui avoir prêté les vêtements des dames de cette ville. C'était justement lors de ce dîner que l'humain devrait montrer ses talents. La reine en riait d'avance en réalité. Habillée d'un pantalon large à taille basse d'un rouge flamboyant, son ventre était nu, un haut à grelot de la même couleur cachant sa poitrine. Autour de son cou était noué un collier en tissu doré, à l'image de la couleur des grelots et elle était assise à la droite du chef de la cité, un homme imposant de par sa carrure, bien que bedonnant. « Vous savez, mon esclave n'est pas bien habile. Enfin, il est en apprentissage mais il a le don de me faire rire, c'est déjà ça, n'est ce pas? ». « Certainement. ». Il rit, lui proposant de manger ou boire quelque chose. Ce qu'elle ne savait pas en réalité, c'était que cette cité appartenait aux voyageurs qui avaient réellement dans l'idée de les rabibocher, peu importe la méthode. De ce fait, les plats avaient des effets quelque peu étranges pour les personnes qui n'y étaient guère habituées.
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Ven 22 Mar 2013, 23:57

Comment était-ce arrivé ? Pourquoi encore lui ? Qu’avait-il fait dans sa vie pour qu’il en arrive toujours à ce ridiculisé. Il avait pourtant toujours fait ce qu’on lui demander, il c’était même mit à aider sa communauté sans rien attendre en retour, bien sûr il n’était plu réprouver, mais ça ne compté pas dans son karma d’humain ? Il avait déjà donné dans le milieu du spectacle, être le Santa Claus avait était un moment à la fois amusant et terrifiant, voir dégoutant quand il revoyait l’image d’Edelwyn danser avec Adam, ou la tête éclaté de ce pauvre type qui n’avait rien demandé par ce que ses parents étaient du genre « explosif » sur tout son père, certes, bien qu’il ne pensait pas sa mère en reste. Parfois il comprenait son père et cette fureur qu’il avait en lui. Parfois il envié sa puissance, le respect qu’il imposait, la crainte sur tout. Cette force brute. Neros ne pouvait pas dire être proche de son père, le connaitre vraiment, mais il avait appris une chose une fois à ses côté. Une chose qu’il n’oublierait jamais et qu’il lui avait dite avec une telle sincérité, une sagesse dans le regard qui l’avait totalement déstabilisé. « L’important ce n’est pas d’être fort, mais de se sentir fort. » Ça lui avait pris du temps pour comprendre, avant il avait pensé que c’était facile pour cette homme de dire ça, lui qui pouvait broyer chaque obstacle d’une main sans le moindre effort. Il avait compris quand il était tombé dans ce gouffre sans fond. L’important c’est de croire, c’est de ne jamais perdre la foi. Ecraser, briser, c’était de garder la tête haute et sourire à ceux qui s’amuse à voir ta déchéance. La vrais force venait de l’intérieur, du plu profond de l’âme. Etre faible n’a aucun sens, tout le monde l’est, personne n’est invincible, ça ne serrait pas humain, c’est dans l’ordre des choses. Il n’y aurait aucun équilibre. La plus grande force c’est encore de connaitre ses faiblesses. « Pourquoi tu souris ? Sa t’amuse de faire le pitre ? » Neros posa son regard sur le garde qui tiré sur ses chaines. « Je porte des chaines, mais je suis plus libre que toi. C’est ça qui me fait rire, abruti. » Ses paroles n’était pas dite sur le ton de la méchanceté, ou même de la provocation, c’était une simple constatation, et c’est peut-être cela qui énerva le plus cette homme. Levant sa lance vers lui il aller surement le frapper et Neros soutint son regard sans ciller près à encaisser la douleur, mais le second homme l’arrêta. Comme quoi ils n’avaient aucune autorité sur les esclaves de leurs invités. Ils ce chuchotèrent des choses mais lui n’y fit pas attention. Alors comme ça elle c’était faite passer pour sa maitresse. Elle n’avait vraiment honte de rien.

Sur l’estrade on lui retira ses chaines, il n’avait plus rien dit de puis ce couloir sombre. Il était devant une centaine de personne, peut-être un peu moins ou un peu plus. Un banquet. Un banquet où il devait faire le spectacle. Etrangement il se sentait mieux. Il supposa qu’on l’avait soigné, mais il était toujours faible, être rétablie si vite c’était impossible. Ses poumons étaient brulants, et les médecins n’avaient pas pu lui rendre une meilleure santé. Il serrait peut être malade pour quelques bon jours encore. On lui avait enlevé ses cartes, toutes ses armes, arc, couteaux, il était démuni de ses affaires et pour ça il ne le pardonnerait pas. Levant les yeux, il les posa sur Violette. N’avait-elle aucun sentiment ? Aucune empathie ? Ça lui était égal, il était las de continuer ainsi. Tendant la main en fixant toujours sa « maitresse », il ouvrit la bouche coupant le silence qu’il avait installé depuis quelques minutes faisant monter l’attente. « Couteaux. » « Pardon ? » dit le serveur le plus proche. « File-moi des couteaux. » Prenant les premiers qu’il trouva sur la table du buffet, des couteaux de service il monta et les lui donna. Neros les regarda l’un après l’autre, puis les soupesa leurs poids et leurs tailles l’un après l’autre. « Tu te décides l’imbécile ? » Le rouquin ne leva même pas les yeux sur cet homme gras qui riait la bouche plaine, d’une vulgarité qui irrita particulièrement le jeune homme. « Ne vas pas te coupé un doigt bouffon ! » Continuât son camarade. La scène se déroula alors en quelques secondes à peine. Neros souri, levant enfin les yeux, il prit deux couteaux par les lames dans la même main, puis dans un geste transversal, les armes fendirent l’air vers les deux laids qui c’était un peu trop prit au jeu. Les deux couteaux ce plantèrent dans les turbans de chaque homme, si bien que chacun en avait lâché son verre et son assiette sous la peur de ce voir le crane transpercer, l’effroi planer sur la salle devant ses deux cochons louchant sur les lames, tremblant comme des feuille. « Oups ? » « Imbécile, tu aurais pu les tuer ! » Ca fit rire Neros car non, il avait bien trop calculé son coup que ce soit le cas, mais qu'ils pensent ce qu'ils veulent lui ça l'amuser. « Ca n’aurait pas était une grande perte. » Le garde ce jeta sur lui, mais Neros attrapa sa lance, s’en suivit un combat de force dont le rouquin sortie vainqueur en donnant un coup de genoux bien placer dans le ventre de son homologue. Ayant agressé trois personnes en deux minutes, les autres se mirent forcement à le poursuivre. Jouant de cette lance, son nouveau jouet, Neros les mit en joue. Ils tournèrent sur eux même un instant avant qu’avec le manche de la lance il les pousse dans les marches menant à l’estrade les faisant s’écrouler les uns sur les autres. Regardant le publique, le rouquin ce courba telle un artiste un petit sourire hautain accrocher aux lèvres.

Sautant par-dessus les trois gardes étalés, il s’approcha de charmantes demoiselles. Elles gloussèrent, et il ce permit d’en prendre deux par la taille avec son sourire charmeur, et un regard qui en disait long. Comme elles se laissaient volontiers faire, les gardes qui étaient venue aider leurs camarades, trouvant insupportable qu’on se joue d’eux ainsi, se stoppèrent pourtant. « Alors mesdemoiselles, mon numéro vous a plu ? » « Oh oui, vous êtres très habile… » « Oui, ceux son eux les bouffons, vous avez été… splendide. » Neros leur fit un sourire flatté. Le revirement de situation était plaisant, il avait fait rire la salle au dépend de ces messieurs. Maintenant que ces demoiselles n’avaient d’yeux que pour lui, il n’aller pas ce privé d’en profiter. Il était tout de même un homme en convalescence mal traité de puis deux jours par une folle, il avait bien le droit à un peu de douceur, ce n’était certainement pas Violette qui en était capable. Il prit la main d‘une de ces charmante compagne, et l’invita gentiment à dense, danse qu’elle ne lui refusa pas bien au contraire. Puise qu’il était supposé faire le spectacle il pouvait bien le faire en charmante compagnie, et des plus charmante car il trouver cette fille réellement jolie. Dans le désert on ne danser ni le tango, ni la valse ou ce genre de danse inculqué de règles et d’exigence qui enlever l’amusement et la vrais séduction. C’était plus libre, il fallait simplement savoir remuer ses hanches et ne pas avoir peur de ce collé à son partenaire pour plus d’intimité. La danse du ventre pour les femmes était un régal pour les hommes et cette cavalière était particulièrement douer si on voulait son avis. Là on pouvait dire que Neros s’amuser et profité de la fête sous le rythme de la musique et des mains des gens autour. Il avait beau avoir encore ses menottes aux mains il l'avait oublier concentré sur bien autre chose, de beaucoup plus important, à cette instant.

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Sam 23 Mar 2013, 00:44

Violette sourit, amusée par le comportement de cet homme. « Puis-je moi aussi choisir un partenaire pour m'adonner à vos danses locales? ». « Vous savez danser? ». Elle sourit mystérieusement, s'éclipsant un instant pour chercher un masque magique dans son sac, un masque qui permettait de savoir danser chaque danse et d'hypnotiser en plus de cela ses partenaires. Après tout, si Neros avait l'intention d'en profiter, elle n'avait pas envi de rester sur la touche. Il se croyait irrésistible mais elle n'était guère en reste non plus. Souriant, elle admira les convives un à un, cherchant un homme attirant. Elle le trouva, grand, blond, yeux bleus, une carrure imposante sans pour autant ressembler à un gorille. Elle murmura doucement : « Voilà qui est appétissant et pourra égayer ma nuit... ». Mettant le masque qui disparut aussitôt, elle se dirigea vers l'homme en question, lui souriant : « Me feriez vous le plaisir de m'accorder une danse? ». Oh elle ne faisait pas ça pour prouver à ce narcissique égoïste qu'elle était jolie et qu'elle était toute aussi capable que lui de séduire, non, elle le faisait par plaisir. Et quoi qu'il fasse cette nuit, en réalité, elle n'en avait rien à faire. Bien sûr, elle le trouvait attirant et elle l'aurait savouré bien volontiers, mais avec son caractère de cochon, il pouvait toujours rêver. Et puis ce foutu baiser lui avait suffit. Le blond accepta, se levant de sa chaise pour la tirer vers la piste de danse. Lui tournant le dos, elle commença à onduler ses hanches contre son bassin, ne laissant qu'un centimètre entre eux, le laissant fantasmer sur son corps qui se mouvait à la perfection grâce au masque. Les grelots de son haut fredonnaient une mélodie rythmée en cœur avec la musique, certains mouvements de la jeune femme dévoilant l'arrondi du bas de ses seins comme une promesse ou une provocation. Se retournant vers lui, elle lui murmura : « Vous savez, mon esclave réchauffe mes nuits en temps normal mais... hum... j'aimerai quelque chose de nouveau à me mettre sous la dent. ». Elle posa les mains de l'homme sur ses hanches qui continuaient d'onduler, ses seins bougeant contre son torse, se collant à ce dernier par intervalles réguliers. Se retournant pour cette fois combler l'écart qui séparait jadis ses fesses de son bassin, elle regarda Neros. « En plus de cela, il semble qu'il ne soit pas en reste lui non plus. Je ne voudrais pas le priver des plaisirs de la chair après une si belle performance... ». Il remonta ses mains sur sa taille, lentement, la faisant frissonner. Il lui chuchota à l'oreille : « Vous avez raison... Je serai votre homme cette nuit. Dansons encore un peu et éclipsons nous dans mes appartements, voulez-vous? ». « Bien... ».

Après quelques minutes, il finit par l'attirer dans les couloirs de la cité, entrant avec elle dans une chambre à deux portes. C'était assez curieux. Elle en profita d'ailleurs pour enlever le masque, le posant dans la pièce juste avant qu'il ne la plaque contre le mur, l'embrassant avec une passion dévorante. Il se retira, à bout de souffle : « Je vais devoir m'absenter quelques temps. Je vais juste faire une apparition pour que personne ne sache que vous êtes avec moi. Vous avez cas vous préparer pour moi et manger un peu du miel se trouvant sur la table, il est délicieux... ». « D'accord... mais dépêchez vous de revenir, j'en meurs d'envie... ». Ôtant son haut, elle le laissa admirer ses seins, l'homme reculant vers la porte avec un regard désireux. Le désir était bien présent mais il avait une mission et le piège était des plus faciles à mettre en œuvre avec les deux libertins qu'étaient Neros et Violette. Car, de l'autre côté, les femmes se trouvant avec l'humain allaient également l'emmener dans cette pièce où se trouvait la reine, une pièce qui resterai close jusqu'au lendemain. Et puis, les vêtements de la cité avait cette curieuse manie de disparaître une fois retirés. Mais ça, Violette ne s'en rendit pas compte, retirant le reste de ses affaires pour se retrouver entièrement nue. Rehaussant les coussins du lit, elle s'y installa avec l pot de miel et une cuillère. Elle la trempa dedans, commençant à la lécher. « C'est vrai que c'est délicieux... ». D'ailleurs, l'effet de la nourriture avait déjà commencé à faire son effet, son visage changeant totalement. Elle était à présent brune, les lèvres rouges, les yeux toujours aussi verts mais virant sur le bleu. Son corps n'avait cependant pas changer, légèrement plus bronzé mais ses courbes restaient les mêmes. Sauf que la magie la rendait incapable de constater les changements.

La jeune femme commençait à s'impatienter, s'ennuyant, son amant bien plus long que prévu. Elle eut alors une idée, trempant de nouveau la cuillère dans le pot, étalant le miel sur son corps avec minutie. Cet homme se régalerait en sa compagnie et ils en passeraient une nuit parfaite. Après tout, il y avait un vieux dicton qui disait que pour plaire à un homme, il fallait le nourrir convenablement. Voilà ce qu'elle ferait, lui faire l'amour tout en éveillant ses sens. Et puis, le plaisir n'avait aucune limite tant qu'il était de courte durée. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait choisi cet homme, bien consciente du fait qu'ils ne se reverraient plus une fois qu'elle aurait quitté cette cité.

La porte s'ouvrit et un sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle remarque qu'il ne s'agissait pas effectivement de son amant. Elle soupira, se disant que cet homme avait un don pour gâcher les choses. Tant pis, il s'en irait sans doute en la voyant, en râlant de surcroît, comme d'habitude.
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Sam 23 Mar 2013, 10:18

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Sam 23 Mar 2013, 13:10

« Me déguiser? Mais je suis nue!! » s'indigna-t-elle. « T'es aveugle ou quoi? ». Elle était en colère, vraiment, contre lui mais aussi contre elle de n'avoir pas bougé, de ne pas avoir repoussé ses avances. Elle se leva d'un bond, se dirigeant vers lui, le fixant d'un regard noir. « C'est toi le salop d'arriver comme ça dans MA chambre pour prendre la place de l'homme qui devait s'occuper de moi ce soir! Tu joues à quoi? Tu aimes ça te jeter sur les femmes pour ensuite les traiter de tous les noms? ». Certes, ce n'était guère sa chambre mais ça, il n'était pas sensé le savoir. Et puis, de toute façon, à l'heure actuelle, elle pouvait lui reprocher tout ce qui lui passerait par la tête car ça serait de sa faute. « Attend, tu t'es vu là? A me mordre, à me lécher sans aucun ménagement? Ça va? T'as pris ton pied? ». Bon, elle n'avait pas réellement envie de revenir là dessus en sachant qu'elle l'avait laissé faire. Soupirant à cette pensée, elle s'en déchargea en se disant qu'elle avait été surprise au début, que ça l'avait paralysé et qu'ensuite, elle avait aimé ça. Et puis, il paraissait si sûr de lui. Après tout, lui ou un autre, ça lui était bien égal. Mais, finalement, elle resterait sur son idée première : beau corps plus caractère pourri égal : à ne surtout pas mettre dans son lit. S'arrêtant cependant dans sa course, elle se rappela de la question qu'il lui avait posé « On se connait? ». Oh elle avait trouvé ça vieux comme le monde à cet instant mais peut-être était-ce ça le problème? parcourant la pièce des yeux, elle y repéra un miroir, se dirigeant vers ce dernier pour s'y contempler. Se détaillant, elle ne vit aucun changement, se tournant alors vers lui : « Nan mais t'es vraiment un malade en fait! Tu n'assumes pas tes désirs? T'as trop bu? Tu te drogues? T'es schizo? ». Fronçant les sourcils elle chercha ses vêtements des yeux sans les trouver. Ce n'était pas sa journée, ça non. Elle se dirigea ensuite vers le lit, soulevant la couette pour y trouver directement le matelas. Clignant des yeux plusieurs fois, elle chercha un tissu, quel qu'il soit, mais qui aurait la particularité de pouvoir couvrir son corps. Elle abandonna vite lorsqu'elle ouvrit une armoire, celle-ci totalement vide. « Oh et puis m*rde, de toute façon, c'est pas comme si tu avais léché chaque parcelle de ma peau, hein? Mon amant va être vraiment content quand il va revenir... ». D'ailleurs il commençait à être vraiment long.

Violette se dirigea vers la porte par laquelle l'homme dont elle ignorait le nom était sorti, essayant de l'ouvrir sans succès. Commençant à s'exciter sur la porte, elle n'obtint pas plus de résultat, se tournant ensuite vers Neros qui semblait avoir le même problème qu'elle. C'était lui, elle en était sûre. Cet imbécile avait dû se montrer trop lourd avec les femmes avec qui il dansait et elles avaient décidé de lui faire une farce en l'enfermant dans la pièce après l'avoir chauffé, sans savoir qu'elle était là, bien sûr. Tournant son regard vers lui avec une mine malicieuse, elle finit par lui dire, s'avançant vers lui doucement : « Si tu n'étais pas le pire goujat que je connais, peut-être que ces femmes auraient voulu de toi au lieu de t'enfermer ici, tu ne crois pas? ». Elle se rapprocha tout de même de son corps, très près, le fixant dans les yeux avant de lui dire tout bas : « Tu crois que j'ai envi de toi? Que j'ai besoin d'un mec qui ne tient même pas sur ses jambes? Je me demande bien quelle ardeur tu dois avoir pendant l'amour tiens. Tu dois être un bien piètre amant. ». Elle croisa les bras en dessous de ses seins, sa nudité ne lui posant aucun problème, celle presque effective de Neros non plus. « Tu crois que tu es le premier homme que je vois nu? ». Elle décroisa ses bras. « Que je suis tellement émoustillée à la vue de sa majesté Neros, le fils du seigneur des deux rives, que je suis obligée de lui tendre un piège pour l'avoir dans mon lit? Pfff, t'es ridicule. ». De ses mains, elle le plaqua contre la porte, continuant de le fixer d'un air exaspéré, le regardant de haut en bas avant de sourire. « Mais c'est vrai que t'es appétissant... finalement, ce ne serait pas si mal de t'avoir au creux de mes cuisse, je pourrai t'apprendre la vie, gamin. ». D'un geste sec, elle attrapa ses cheveux, le forçant à se baisser vers elle, l'embrassant sans ménagement avant de lui asséner une claque monumentale. « Œil pour œil, dent pour dent non? C'est toi qui m'a embrassé dans le désert, je te rend donc ton présent empoisonné dont je n'ai que faire. Maintenant, trouve un moyen de dégager, la soirée a été suffisamment décevante comme ça et je vais dormir. Et cette fois, tu n'auras pas la possibilité de faire semblant d'être malade pour pouvoir venir te nicher en douce dans mes bras. ».

Bien sûr, elle savait qu'il ne l'avait pas fait exprès mais puisqu'il l'accusait de choses dont elle n'était coupable en aucun cas, elle pouvait bien jouer à ça elle aussi. Le laissant contre la porte, elle commença à se diriger vers le lit avec la ferme conviction que le sommeil était la seule solution pour calmer ses ardeurs. Déjà qu'elle en avait envi en compagnie de cet homme blond, mais Neros n'avait pas arrangé les choses. Oh elle était beaucoup plus en colère que désireuse mais, finalement, les deux donnaient un mélange assez curieux. Elle se demandait si elle devrait informer Mitsuko de cette histoire avec son fils. Ça l'énervait parce que tant qu'il était humain, elle en était un peu responsable quelque part, mais s'il ne voulait pas l'écouter ou revenir à la raison, elle n'y pouvait rien. Peut-être qu'un peu d'autorité maternelle lui ferait le plus grande bien. Après tout, même s'il la maudissait, elle n'avait rien à perdre, c'était pas comme si ils avaient un terrible secret. C'était lui qui la cherchait tout le temps après tout. Elle soupira, tournant finalement vers la table où un pichet d'eau se trouvait. Elle le renversa sur son corps pour pouvoir enlever le reste du miel qui y était étalé puis elle prit un coussin, en enlevant la taie pour pouvoir s'essuyer, espérant que cet abruti avait trouvé le moyen de partir.
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Sam 23 Mar 2013, 14:29

Sa joue le bruler, rouge, il aurait eu la marque de la main de Violette que ça ne l‘aurait pas étonné. Sincèrement il n’avait rien demandé. A chaque fois qu’il l’a rencontré il lui arriver que des conneries. Cette fois s’en était trop, il en avait marre qu’on le prenne pour un imbécile, qu’elle le traite comme un idiot. Peut-être fallait-il arrêter de faire la guerre comme des gamin, par ce que si lui en était un, elle pouvait parler elle. Il essaya une dernière fois d’ouvrir la porte pour fuir, mais ce fut sans succès. Il se retourna alors vers elle et il la haït pour le spectacle qu’elle lui offrit. Avait-elle seulement conscience de ce qu’elle faisait ? L’érotisme de la situation ? Son corps nue, l’eau glissant sur sa peau, longent ses courbes. Neros du ce frapper pour ce forcer à fermer les yeux, et regardé ailleurs. Il devait ce reprendre. Elle n’était pas si jolie, et puis c’était une petite fille au fond, oui il devait s’en persuader. S’approchant, il finit par lever un regard emplit de détermination sur elle, fixant son visage avec la ferme intention de ne jamais descendre plus bas. « Ne me prend pas pour un idiot, je ne sais pas ce qui ce passe, mais tu es brune et tu as les yeux bleu. Crois-moi, si je t’avais reconnue jamais je ne me serrais adonner à ce genre de choses. » Il était étrangement calme, bien que sa voix tremblé de colère, mais il se contrôler. Au point où ils en étaient, si on les avait enfermés, il valait encore mieux que ça ne finisse pas en vrais dispute, car une claque de plus et il ne le supporterait pas. « Ce n’est pas que tu n’es pas belle, d’accord tu es plutôt bien foutu, mais l’idée de savoir que derrière tout ça il y a une petite fille, je trouve ça juste répugnant. » Il était franc, au moins il n’y aurait plu de mal entendu. Il donner du sien, c’était déjà ça. « Tu me traite de gamin, en attendant il y en un de nous qu’il l’est vraiment. Tu n’as aucune empathie pour les autres. Moi je t’emmerde ? Qui m’a fait un massage en me disant Ô combien je suis beau ? Oui je suis rentré dans ta tente, mais j’allais mourir si je ne m’abrité pas. Je ne t’es pas demandé de m’aider, je me suis mis dans un coin, je ne tes même pas réveiller, et tu penses vraiment que j’ai salué la mort pour tes beaux yeux ? Tu penses que je suis faible et fatiguer pour te faire de la peine ? Que je joue la comédie ? Tu sais, je te plein, si c’est tout ceux dont tu es capable, si tu n’as aucune pitié pour les autres je ne sais pas où tu as perdu ta nature humaine, mais retrouve là par ce que tu n’as rien d’une femme, ou d’une reine. » Il soupira. Il en avait marre, il était véritablement fatiguer, elle l’épuiser plus encore que le mal qu’il avait attrapé. S’ébouriffant les cheveux, il était en manque, il aurait voulu fumer ou prendre n’importe quoi si c’était pour ce calmé. « Tu sais je t’en veux pour avoir brisé mes rêves, ma vie. J’étais sensé être immortel, et tout d‘un coup je vois que chaque minutes me rapproche de la mort. Ca me terrifie. Avant je n’y penser pas, ça n’avait aucune importance, et aujourd’hui ça m’angoisse. » C’était un aveu. Peut-être une sorte d’excuse maladroitement exprimer pour lui faire comprendre qu’il savait qu’il était un con avec elle, amis que c’était plus fort que lui. Après tout c’était elle qui lui avait retiré cette vie loin de la mort, de la vieillesse. « Toi l’idée te parait évidente par ce que tu es née en sachant que ça aller arriver, moi jusqu’à il y a quelque moi j’avais des années de vies, des siècles peut être, sans avoir à m’en soucier. »

Neros soupira en se laissant tomber au bord du lit, assit, abattue. A quoi bon perdre son temps à se battre avec elle, ce fatiguer pour tien. Aussi buté l’un que l‘autre ils finiraient par s’entre tuer. « Tu peux te moquer de moi, me prendre pour une fillette puise que tu parais le penser, mais tu ne peux pas comprendre. Avant je servais les autres, les gens compté sur moi, on avait confiance en moi. Maintenant je suis celui qu’il faut aider, la pauvre chose impuissante. » Combien de fois oubliait-il encore qu’il n’était plu réprouver et en faisait-il trop pour finir avec une main casser, ou à cracher ses poumons sous l’effort ? Tout le temps, ça lui arriver tout le temps, et il n’arrivait pas à si faire, il ne voulait pas l’admettre. Elle devait bien s’en foutre de tout ça, il le savait, mais au moins il se sentait mieux. Elle ne pouvait plus l’insulté, le rabaisser, ou si elle le faisait et bien elle n’avait pas de sentiments, aucune cœur, et pour la reine des humains c’était peu glorieux. « Je ne tes rien demander, au début je voulais juste faire ma vie sans faire attention à la tienne, ça m’allait très bien. Je ne t’es pas approcher, je ne tes même pas touché, peut être que ma réaction se matin était un peu excessive, mais j’étais vraiment malade et je ne comprenais pas ce qui était arriver. J’ai recommencé à faire ma vie sans rien te demander, et c’est toi qui ma attaquer. Je ne rejeté pas la faute sur toi d’accord ? Je dis simplement que tu ma agresser et que je ne pouvais pas me laisser faire, ça aurait peut-être était plus adulte de ne pas le faire, mais oui je suis un gamin, parfaitement et j’assume. » Il se laissa tomber sur le matelas en soupirant, posant son regard sur le plafond. « Si je n’avais pas écouté cette femme, et si j’avais pris une tente tout ça ne serait pas arrivé mais… »

Ce redressant en se tournant vers elle, l‘air très sérieux il se mit alors à réfléchir. Il y avait quelque chose de pas net dans cette histoire. Sincèrement, tout ce qui leur était arrivé, toute cette mascarades, ça ne pouvait pas être que pur hasard, ça ne pouvait pas être le sort qui s’en prenait sans ménagement à eux. « Les voyageurs lises très biens dans les cartes, elle m’a juré qu’il n’y aurait pas de tempête, et elle a insisté fortement pour que je ne prenne pas de tente. J’ai eu beau demander avec qui je partais ils ont tout fait pour dévier la discussion, je pense qu’ils savaient que je refuserais de partir, mais c’est quand même bizarre. » Neros était plutôt logique comme garçon, du moins quand il y mettait du sien, c’était bien pour cela que Seth avait tant cherché à le discipliner, il serait devenu un garçon brillant si seulement il n’avait pas eu ce caractère. « Je ne sais pas où on est, mais on a tous les deux étaient amener ici, enfermer, les portes ne sont pas seulement fermer à clef, je pense qu’elles sont sceller par la magie. De plus quoi que tu en dises, tu es belle et bien brune pour moi, et nos vêtements on disparut. » Il avait posé son pantalon au pied du lit et il n’était plus là. « Alors où je deviens parano, ou nous somme les victimes d’un complot, ce qui explique pas mal de chose. »
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Danger dans le désert [pv Violette]

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