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 Solo a Capella {Mitsuko}

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Sam 16 Fév 2013, 22:13

Long way down • Black Rebel Motorcycle Club
Un simple défit innocent...

Pour dépasser ses limites, ou bien simplement s’amuser ; un simple petit défi entre ami pour se prouver à soi-même que l’on est capable de faire bien plus que ce qu’il pensait, ou pour ne pas paraître pour une personne faible aux yeux de l’individu qui avait lancé un pari probablement stupide. Ce serait alors paraître courageux pour quelqu’un qui n’en valait peut-être pas la peine, mais garder sa fierté quelles que soient les circonstances est un code d’honneur que de nombreuses personnes appliqueront, pour le simple fait de montrer sa bravoure. Bien entendu, les raisons pour lesquelles les défis seront réalisés, ou lancés ne seront pas toujours évidentes, mais qu’importe, la vie aura besoin de ce petit grain de folie qui manque cruellement aux individus bien trop sérieux et qui ne prennent pas le temps de s’amuser à leur propre compte.

Cela faisait quelques temps maintenant qu’Asio jouissait de sa totale liberté de mouvement, qu’il en profitait très largement en veillant aux bons soins de son hôte, en lui portant quelques attentions particulières, comme ne pas empiéter sur ses pensées. En contrepartie, le Réprouvé pouvait bien aller où bon cela lui semblait, tant que Maak l’accompagnait dans ses déplacements. Son choix s’était arrêté sur la rue commerçante, où les magasins, restaurants, et boutiques en tout genre foisonnaient sur plusieurs dizaines de mètres ; il régnait dans ce lieu un vent de folie auquel beaucoup se laissait prendre au jeu, pour le simplement s’amuser, et rien de plus. Relâcher la pression le temps d’une boisson, ou d’un repas et profiter de l’air ambiant, se laisser à son tour entraîner par cette petite folie collective qui ne pouvait que faire du bien à un esprit bien trop sérieux.

Asio s’était donné une mission en venant ici : faire que l’hybride se détente un peu, et qu’il ne soit pas aussi sévère à propos de lui-même qu’à son habitude. Pour cela, il avait décidé de commencer assez fort, ou brutalement, en l’emmenant dans une rue bondée de monde, ou la personne qui faisait le moindre geste suspect pouvait très rapidement être qualifiée d’originale ou illuminée. Le tout était de savoir comment faire fléchir Maak, alors que d’ordinaire, il ne prenait en compte les remarques d’absolument personne, et si tel était le cas, cette dernière risquait de ne pas s’en sortir indemne. Il devrait trouver une technique pour que sa fierté se retourne contre lui, d’une manière ou d’une autre. Scrutant les allées marchandes, une boutique lui frappa l’esprit, une boutique emplie de cœurs, de fleurs, rouge, rose et tant d’autres objets rappelant le thème de l’amour, l’idée était toute trouvée...


« Cela ne sert à rien, tu ne serais pas capable d’un tel acte...

- Tu veux parier ? S'impatienta l'hybride.
- Inutile, je connais déjà l’issu du pari... »

Asio avait utilisé sur le Réprouvé ce qu’il appelait la psychologie de la provocation : prendre le défi à l’envers en jurant que Maak ne serait pas capable de faire quoi que ce soit, le provoquer avec ses propres armes afin de l’emmener sur son terrain de jeu. L’hybride ne s’était pas fait si facilement berné au début de l’exercice, mais rapidement, son compagnon dû user de la ruse afin de le faire basculer dans son camp avec ce qu’il pensait être sa force, à savoir la fierté et sa témérité. À présent, le Réprouvé était plus remonté que jamais, et attendait simplement de pouvoir prouver à son esprit qu’il était capable de bien des choses qu’il n’aurait jamais soupçonné, simplement pour qu’il ne puisse jamais utiliser cela contre lui à l’avenir.

« Nomme-moi n’importe laquelle et tu verras si j’en suis capable ou pas ! »

L’esprit balaya la rue des yeux, et son choix tomba sur une jeune femme blonde qui se tenait à quelques mètres de lui, de l’autre côté de la rue. Maak ne perdit pas une seule seconde : confiant Polpette à Asio, il bouscula les personnes se trouvant sur son passage, provoquant quelques râles au passage, mais il s’en moquait bien. Il interpella sa cible d’un « Mademoiselle » assez prononcé, avant de prendre sa respiration, de prendre sa plus belle voix et commencer à entonner le chant à l’intention de la jeune femme qui ne devait probablement pas comprendre ce qui lui arrivait.

« Love me tender, love me sweet, never let me go.
You have made my life complete, and I love you so.
Love me tender, love me true, all my dreams fulfilled... »

Asio quant à lui contempler la scène d’un air amusé, comme la plupart des personnes se trouvant autour de lui, regardant d’un air assez suspicieux la scène qui se déroulait sous ses yeux, quelques-uns amusés de ce qu’il voyant. L’esprit s’approcha discrètement du duo non voulu et écouta la voix quelque peu rocailleuse que pouvait avoir Maak lorsqu’il chantait, plus qu’à son habitude en vérité...

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Mitsu
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Mitsu
Sam 16 Fév 2013, 23:37

Mitsuko soupira, quelque peu embêtée par la situation qui s'imposait à elle. Elle n'avait aucune idée d'où elle pourrait trouver des œufs. Il faut dire aussi que depuis que Zéleph lui avait appris à faire des gâteaux, seule chose qu'elle savait cuisiner, elle avait décidé d'en faire assez souvent pour Faust, son plus jeune fils. Ainsi, ils pouvaient passer un moment tous les deux en se régalant, surtout que depuis que la déesse était enceinte, elle s'était mis à aimer les sucreries avec tant d'affection qu'elle ne pouvait presque plus s'en passer. Le seul problème résidait dans le fait que les cuisiniers du manoir n'achetaient que les ingrédients nécessaires à la confection des menus, préparés longtemps à l'avance. De ce fait, dès qu'elle se rendait dans la cuisine pour confectionner un gâteau – toujours plus ou moins bien réussi d'ailleurs – le personnel se faisait réprimander par son majordome. C'était donc pour cette raison qu'elle était dans la rue commerçante en ce jour. Bien entendu, elle aurait pu demander à un coursier de faire des emplettes pour elle, mais elle avait préféré sortir. Il faisait bon en ce jour et elle voulait en profiter pour faire comme tout le monde, être tranquille, être madame personne, se fondre dans la masse. Néanmoins, outre son petit soucis pour trouver les différents ingrédients dont elle avait besoin, n'ayant pas l'habitude de faire les courses, ce qu'elle ne savait pas encore, c'était qu'elle allait être exposée à un problème un peu plus... inhabituel.

En effet, juste après qu'elle ait regardé à l'intérieur de son panier pour vérifier qu'il ne lui manquait bien que les œufs nécessaires à la confection de son gâteau, elle entendit un « mademoiselle » qui lui était visiblement adressé. Relevant les yeux vers la direction de la voix, elle fixa un instant le jeune homme qui se trouvait devant elle, attendant de savoir ce qu'il voulait. Après tout, le continent du matin calme était bien fréquenté et la rue gardée, et, de ce fait, elle ne pensa pas un seul instant qu'il s'agissait d'un brigand de grand chemin. Et puis, en vue de ses ailes, il s'agissait sans aucun doute d'un Réprouvé. Mitsuko lui sourit, pensant qu'il allait la féliciter pour son mariage, comme beaucoup l'avaient fait depuis. Seulement, quand il commença à entonner une chanson, d'amour qui plus est, elle faillit en faire tomber ce qu'elle tenait dans ses mains, ses sourcils se levant sous le coup de la surprise. Que lui prenait-il? Cherchait-il à mourir? Était-ce un réprouvé suicidaire? Elle pensa subtilement à Alec qui avait le chic pour venir se suicider ou mourir près d'elle ou peu de temps après l'avoir rencontré. Pas que cela la dérange mais elle espérait que la chose ne devienne pas une habitude.

Reculant d'un pas ou deux, elle se demanda quelle mouche l'avait piqué. Savait-il au moins qui elle était? Non, c'était clair qu'il ne le savait pas, sinon il ne se serait sans doute pas permis une telle chose. Finalement, elle se mit à sourire, imaginant ce que son mari pourrait faire à cet homme un peu trop entreprenant, se retenant même de rire afin de ne pas le blesser. Bien sûr, ça l'amusait de se faire des scénarios dans son esprit mais elle ne voulait pas interrompre ce chanteur des rues dans sa démonstration. Elle fouilla même dans sa poche afin d'y trouver une pièce d'or qu'elle lui remettrait à la fin de sa chanson. Ce n'était pas si mal après tout, bien que tous les passants les regardaient avec un air intrigué, curieux. Pour une femme qui avait voulu passer inaperçu, c'était plutôt raté. Elle plongea alors son regard dans les yeux de l'homme qui chantait toujours, attendant qu'il finisse. Une fois que ce fut fait, elle lui prit l'une de ses mains entre les siennes, y déposant délicatement la pièce en or en s'approchant un peu.

« Vous savez, je pourrai vous demander votre nom mais si je raconte cette histoire à mon mari ce soir en rentrant, il vaut mieux pour vous que je l'ignore. ».

Elle lui sourit, lâchant sa main lentement, avant de faire quelques pas pour le semer avant que l'envie lui prenne de continuer à chanter. Lui tournant le dos, elle se déplaça encore un peu avant de se retourner une dernière fois pour lui montrer la marque de son mariage, le yin gravé sur le dos de sa main, un tatouage indélébile.

« Au fait, mon mari est aussi votre roi si je ne m'abuse. Bonne journée. »

Elle rit avant de se détourner de lui une dernière fois, s'éloignant dans la rue pour se perdre de nouveau au milieu de la foule. Au moins, elle n'avait pas perdu sa journée, bien qu'elle n'ait toujours pas d’œufs.
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Dim 17 Fév 2013, 00:59

Les chevaliers de Sangreal • Hans Zimmer
Le ridicule ne tue pas...

... Mais il peut faire extrêmement mal. Se moquer pour le simple plaisir de pouvoir rigoler librement sur une personne qui s’était rendue ridicule toute seule, sans qu’aucun individu ne lui ait demandé de faire quoi que ce soit pour ça. Se donner en spectacle devant une foule immense, dont on ne pouvait distinguer la fin, et continuer à s’enfoncer dans cet état d’idiotie apparente, pour n’en sortir que lorsqu’un événement violent venant de l’extérieur rappelait à l’ordre le pauvre esclave de sa folie. Un petit rire mesquin, qui n’avait absolument rien de sympathique, une cohue dans la rue, les pleurs d’un enfant, le son de la voix un peu trop élevé, prémisse d’une future bagarre, ou le simple battement d’ailes d’une mouche ; autant de possibilités qui expliqueraient que le temps où une personne se lâche complétement était réellement infime...

Mais le Réprouvé n’en était pas à réfléchir à la façon dont il se sortirait de cette folie musicale, pour le moment, il profitait pleinement de cet état second durant lequel rien autour de lui n’existant que le néant. Il se sentait léger comme une plume en se libérant de cette façon, tous ses problèmes s’étaient éclipsés en un clin d’œil, il voulait plus rien savoir du monde extérieur, mais simplement pouvoir prendre plaisir à cette plénitude si rare qu’il ne trouvait quasiment jamais. Ces petits instants rien qu’à lui que personne ne pouvait venir troubler ; il ne savait plus vraiment s’il chantait faux ou non, s’il venait de briser les tympans à toutes les personnes se trouvant aux alentours, mais une chose était sûr : il s’en moquait totalement, peu importe ce que les gens autour de lui pourrait dire, rien ne l’importait.

Asio contemplait la scène d’un œil à la fois amusé et troublé ; il comprenait mieux pourquoi l’hybride ne se laissait jamais aller à ce genre d’extravagance que l’on pouvait voir sous un tout autre jour : il n’était pas doué pour ça... Sa mise en scène laissait réellement à désirer : aborder une femme de cette façon dans la rue, manquait à ses yeux réellement de grâce et de finesse... On ne lui avait jamais appris à se comporter de cette façon devant qui que ce soit, surtout pas devant une représentante de la gente féminine, le Réprouvé devait réellement apprendre les bonnes manières s’il voulait qu’on ne le prenne pas pour le premier des abrutis. Quoiqu’en cet instant, il ne pouvait en faire autrement à voir qu’il mettait tant de cœur à l’ouvrage pour détruire une à une les notes qu’il chantait, à tel point que Polpette s’était réfugié dans les vêtements de l’esprit.

« Love me tender, love me long, take me to your heart.
For it's there that I belong, and we'll never part.
Love me tender, love me dear, tell me you are mine. »
Les paroles défilaient inlassablement dans la tête du Réprouvé, les unes après les autres comme une merveilleuse mélopée qui ne pouvait plus le quitter. Est-ce qu’il tenait toujours la mesure ? Dans ses pensées, c’était toujours le cas, il était, toujours dans son imagination vagabonde, le prince des sopranos, et personne ne pouvait chanter aussi bien que lui. Et puis doucement, la chanson finit pas s’estomper, les couplets lui manquaient, toutes les bonnes, ou les mauvaises choses avaient une fin, et l’heure de celle-ci pour la chanson avait sonné. La jeune femme se trouvait toujours devant lui lorsqu’il reprit enfin connaissance, et revint dans le monde réel pour de bon, finissant ainsi ses dernières paroles.

« I'll be yours through all the years, till the end of time. »
Une petite pièce comme une moquerie, ou une réelle récompense, quelle que puisse être les réelles intentions de cette inconnue, le Réprouvé n’avait d’autres choix que de prendre la pièce entre ses mains, il n’avait déjà pas très été galant avec dernière, il ne pouvait pas en plus passer pour un impoli sans manière. Toutefois, lorsque celle-ci commença à parler de son mari et de ce qui risquait de lui arriver, il se dit qu’il était tombé sur une jeune femme qui aimait visiblement se donner de grand air. La voir partir à l’inverse de sa direction fut un réellement soulagement jusqu’à ce qu’elle se retourne de nouveau pour préciser qu’elle était mariée à Zéleph. Le Réprouvé haussa les épaules, indifférent à sa remarque, elle pouvait être mariée au dernier petit soldat de l’armé qu’il s’en moquerait tout autant.

« Grand bien vous fasse, lança simplement l’hybride avant qu’elle ne parte définitivement. »

Maak retourna auprès d’Asio qui tenait le chaton entre les bras. Le Réprouvé récupéra son animal en lançant la pièce qu’il avait reçu à son esprit, l’air tout sourire de son moment de folie.

« Non seulement j’ai gagné le pari, mais en plus tu peux me payer un coup à boire ! »

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