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 La curiosité malsaine (Event 2015. Mission 5 Mitsuko Elyzabeth Taiji. Solo)

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Mar 18 Aoû 2015, 11:01

Mitsuko Elizabeth Taiji avait su dès le début que monter à bord d'un navire par ce temps était une mauvaise idée. Pourtant, elle avait suivi un homme qui lui avait promis de la mener à L'Architecte, créateur des Masques d'Or. A présent, elle comprenait à quel point elle était devenue faible. La prestance de l'homme l'avait trompé sur ses connaissances réelles, et puisque sa dépouille gisait à présent à ses pieds, il ne faisait aucun doute qu'il ne connaissait pas l'homme ou la femme qui était à l'origine de ces créatures étranges. Elizabeth avait toujours eu une passion pour le bizarre, pour tout ce qui sortait de l'ordinaire et, dès qu'elle avait vu à l’œuvre pour la première fois ces « choses » sans visage, elle avait tout de suite voulu savoir le secret de leur création. Malheureusement, ils n'étaient guère spécialement bavards et, surtout, absolument pas pacifiques. Le bien, le mal, ils semblaient vouloir raser tout ce qui se trouvait sur leur passage, sans distinction aucune, à l'image des Ridere, bien que destructibles. La Taiji ignorait les rumeurs impliquant la Dame des Abysses dans les faits qui se déroulaient actuellement. Peut-être aurait-elle été bien plus heureuse d'apprendre l'union des deux familles si tel avait été le cas. Mitsuko Aria Taiji, elle, semblait songer à toute autre chose. Les tremblements, les vagues, les Masques d'Or, elle n'avait pas l'air de s'en soucier véritablement. Il y avait un mystère, un mystère qu'elle avait tenté de résoudre en discutant avec son ancêtre mais qui, malheureusement, restait entier. Alors, puisque le chaos ambiant l'intéressait, elle avait quitté le Manoir Taiji afin de mener son enquête. De toute façon, le Continent Dévasté devenait tellement instable qu'elle se demandait si la protection qui entourait la demeure n'allait pas finir par céder aux caprices de la nature. Enfin, cela faisait des siècles et des siècles que le bâtiment était debout, elle doutait qu'il s'effondre un jour. Après s'être rendue à la Citadelle Blanche et découvert les statues de pierre, elle avait avancé un peu, jusqu'à constater l'existence des Masques d'Or. Encore une fois, c'était sa curiosité qui l'avait perdu. A suivre n'importe qui, l'on se retrouvait n'importe où. Encore heureux que la dame ait la capacité de se transformer en corbeau. Par ce seul fait, elle s'était évitée bien des désagréments. Les hommes présents sur le navire étaient, en effet, tous éraflés à un endroit ou à un autre. Elizabeth, elle, n'avait rien, une peau lisse et douce, une tenue impeccable et un sourire satisfait sur les lèvres. Elle ne laissait rien voir de l'angoisse qui était née au fond de son être : elle ignorait totalement où ils avaient échoué. Était-ce une île affiliée à un Continent ? Était-ce un lieu magique ? Au pire, elle avait toujours une dernière solution de repli. Fixant un vieux livre qu'elle avait pris l'habitude d'emmener toujours avec elle, elle songea qu'elle pourrait entrer dans le conte si jamais ils se faisait attaquer ou capturer. Dedans, elle serait libre. Il lui suffirait juste de cacher l'ouvrage et d'en sortir plus tard.

« Tælora ! » s'écria un homme qui avait changé de faciès au moment même où il avait compris. « Tælora ? » questionna un autre. Son ton laissait présager que ce n'était pas une interrogation d'ignorance mais plus une façon de demander au premier s'il était sûr. Après un petit silence, celui qui avait fait la découverte ouvrit la bouche. Il la referma une fois, comme s'il répétait ce qu'il allait dire, puis la rouvrit pour parler. « Nous ne sommes sur aucun continent connu. La terre ne tremble pas, voyez... ». « Mais le Continent Mystérieux ne tremble pas non plus ! » objecta celui qui avait posé la question. « Et de nombreuses terres sont... mystérieuses. ». Oui, le continent portait bien son nom. Elizabeth leva les yeux au ciel. Ils n'avaient visiblement pas fini de débattre. « Cette jungle a été décrite par des Hommes qui ont survécu... Je vous dis que nous sommes à Tælora et que nous mourrons ici ! Nous serons dévorés par des bêtes affreuses ou des plantes sanguinaires ! ». « Je ne sais pas si nous sommes à Tælora mais une chose est sûre : il vaut mieux rester grouper et réparer notre navire avant de repartir. ». « Non mais écoutez-vous, on dirait des écolières ! Tælora ou non, l'endroit ne me fait pas peur ! » dit un homme, visiblement plus téméraire que les autres. « Des plantes sanguinaires, n'importe quoi ! On aura tout entendu ! » continua-t-il pour lui-même en s'éloignant.

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Mar 18 Aoû 2015, 11:22

L'homme qui avait, d'une voix ferme, affirmé qu'il fallait rester ensembles, suivit celui qui partit d'un regard mitigé. Il avait un grand charisme, assez pour se faire obéir, mais l'autre était bien trop fougueux pour qu'on puisse lui faire entendre raison. C'était un peu comme s'il avait voulu défier l'autorité en bravant l'impossible. « Je le redis : nous devons rester ensembles afin de réparer notre navire. Ne vous éloignez pas, il y a déjà eu assez de morts comme ça ! ». Elizabeth ne put s'empêcher de penser qu'il serait d'ici quelques minutes le chef du petit groupe. Mais il avait raison : des morts, il y en avait eu. Il suffisait de regarder la berge pour le constater. A dire vrai, la jeune femme n'en avait que faire. Son esprit était plutôt tourné vers cette jungle plus loin qui semblait l'appeler. Elle aurait aimé l'étudier. Elle qui, normalement n'était tournée que vers le fictif, ce qu'il se passait dans les contes, voilà qu'elle se prenait une passion pour l'état du monde réel. Il fallait dire qu'il était bien plus intéressant à cette période qu'en temps normal. « Vous ! Allez trouver les morceaux du navire qui ont dû s'éparpiller ici et là et ramenez-les ! ». La Sorcière faillit s'étouffer. Était-ce à elle qu'il parlait sur ce ton ? Elle, allait ramasser des bouts de bois ? Ah, celle là, elle était bien bonne ! Ne voyait-il pas que depuis le début du voyage, tout ce qui l'intéressait était ce que le cadavre avait à lui dire ? Ne voyait-il pas que, là encore, après avoir faillis mourir, elle se fichait pas mal de leur plan de sauvetage ? Le corbeau qu'elle pouvait devenir la sauverait et si lui ne le faisait pas, les contes la sauverait. Elle se fichait de leur sort à eux. S'ils réparaient le navire, elle n'était même pas sûre de souhaiter y monter pour rentrer chez elle. Que feraient-ils une fois sur les flots déchaînés hormis s'échouer de nouveau ou pire ? Heureusement, elle n'eut pas à faire remarquer tout cela à l'homme, car le cri de l'aventurier résonna dans la jungle. C'était un cri d'épouvante, un cri de terreur, un cri de douleur, en somme, un cri qui n'annonçait rien de bon. Pourtant, un sourire naquit sur le visage de la Sorcière. N'était-ce pas amusant et cruellement excitant ? « Tælora, ainsi est-ce le nom des terres dont l'on parle avec tant d'engouement... » murmura la jeune femme. Jeune, n'était-ce pas drôle, elle qui était si vieille. Néanmoins, comme toutes les Taiji, elle ne semblait guère avoir d'âge. Sauf que le statut de Sorcier était bien délicat. Elizabeth avait recommencé à vieillir. Il lui faudrait atteindre les sommets si elle souhaitait conserver sa jeunesse. L'homme qui lui avait donné des ordres la regarda un instant. Beaucoup avaient pâli à l'entente du cri mais lui savait visiblement garder son sang froid. Il jugea que cette femme pouvait s'avérer dangereuse. Qui se préoccupait encore de géographie après ça ? « Nous devrions aller le chercher ! » dit un homme. « Il est parti de son propre chef, sa vie lui appartient, sa mort aussi. Nous n'avons pas à nous sacrifier pour lui ! » « Oui, c'est vrai ! ». « Non, je ne pense pas ! Vous êtes inhumains ! Ce n'est pas parce qu'il a commis une erreur que nous devons le laisser tomber ! ». « Exactement ! Nous valons mieux que lui ! Prouvons lui qu'il a besoin de nous ! ». Les raisons étaient multiples, dans un camp comme dans un autre. Certains souhaitaient aller le chercher par bonté, d'autres pour lui prouver qu'il avait tord, une sorte de « nananananère » malsain. Dans le camp de ceux qui refusaient, les raisons étaient multiples mais la peur de mourir était manifeste. Elizabeth soupira puis, d'un mouvement et d'un seul, pivota pour partir vers la jungle. Ce qu'ils pouvaient la fatiguer, ces êtres un peu trop réels à son goût. « Attendez ! » cria le dirigeant de fortune. Il n'avait rien dit depuis le début de la conversation et ce simple mot eut pour effet de la dissoudre totalement, faisant régner le silence. « Comme vous l'avez si justement fait remarquer, chacun est libre de faire ce qu'il souhaite. Je pense que réparer le navire sera plus prolifique mais si, parmi vous, certains souhaitent aller chercher l'homme, qu'ils y aillent. Vous n'aurez qu'à suivre cette femme puisqu'elle semble avoir fait son choix. ».

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Mar 18 Aoû 2015, 12:49

« J'ai l'impression que cet arbre me regarde... » murmura un homme qui n'était plus rassuré depuis déjà quelques minutes. « Arrêtez de dire des bêtises ! » lui répliqua un autre. La peur, quel sentiment intéressant. Si une personne avait peur, elle avait le pouvoir de la communiquer à celles qui l'entouraient. Elizabeth devait avouer qu'elle la ressentait également, à cause de cet homme qui ne cessait de se questionner à voix haute sur l'environnement et de faire part au groupe de ses impressions. La dame pensait qu'il n'avait peut être pas tout à fait tord. « J'ai l'impression que... ». « Oh taisez-vous à la fin ! » s'écria-t-elle, faisant s'envoler quelques oiseaux qui avaient, semble-t-il, élu domicile dans les feuillages épais. Le silence se fit. Pas qu'elle était particulièrement charismatique, simplement parce que personne ne s'était attendu à une telle réaction, un poil virulente. Elle ajouta : « Et si vous pouviez arrêter de me suivre, je vous en serai fort gré. ». Après tout, elle n'avait rien demandé, elle. Tout ce qu'elle avait souhaité, c'était parcourir la forêt seule, sans personne pour l'accompagner. Mais l'homme qui se faisait maintenant pleinement obéir avait émis l'idée que les volontaires pourraient la suivre et, comme des toutous bien obéissants, c'est ce qu'ils faisaient depuis tout à l'heure. Certains avaient sorti des armes tranchantes afin de se frayer un passage dans la jungle, mais Eizabeth, elle, essayait de ne pas déranger la nature. Elle ne savait rien de cet endroit et ne voulait pas prendre le risque de froisser un arbre magique qui pourrait se montrer sanguinaire par la suite. Aussi, elle suivait simplement les traces de pas que l'homme avait laissé derrière lui. En avançant, un liquide lui coula sur le nez. Surprise, elle porta sa main à son visage pour en examiner l'aspect. Du sang. « Que se passe-t-il ? » demanda un homme, étonné qu'elle s'arrête au beau milieu du chemin. Ils ne l'avaient pas lâché d'une semelle, n'obéissant pas le moins du monde à ses paroles. Mitsuko leva les yeux vers les branches, celle qui étaient les plus hautes et formaient un plafond naturel. Elle y découvrit sans grande surprise le corps inerte du téméraire qui avait cru pouvoir survivre ici seul. « A présent, vous savez que vous êtes tous venus ici pour rien. » susurra-t-elle d'une voix doucereuse. Celui qui était le plus froussard émit un cri en apercevant le cadavre. S'en était trop pour lui. Il recula de quelques pas, bousculant l'homme qui était derrière lui avant de détaler à toutes jambes. « Comment pouvez-vous être aussi détestable ? » lança l'une des rares femmes du groupe à Elizabeth. « Je suis une Sorcière ma chère. ». S'ils ne l'avaient pas encore compris... « Et puisque je n'ai strictement rien à faire de vos misérables petites vies, je vous salue ! ». Elle s'inclina doucement avant de se transformer en corbeau dans un nuage de fumée noire. Elle s'envola loin d'eux, trouvant l'air irrespirable tant la peur suintait de leur peau. Elle aussi avait peur, il ne fallait pas se leurrer, mais elle avait quelques atouts qui pourraient lui permettre de survivre bien plus longtemps que ces abrutis finis, surtout si elle était seule. Quant à eux, elle ne leur donnait pas grande chance de survie. La seule chose qu'elle regrettait était de ne pas avoir étudié un peu plus le cadavre. Peut-être y aurait-elle découvert des choses intéressantes...

« Cette femme est folle ! » dit la femme à qui Mitsuko avait répondu. « Laissons la. Elle mourra comme lui. Nous avons l'avantage d'être un groupe ! ». Comme si cela pouvait s'avérer un avantage dans une jungle si ardente. Les animaux sentiraient plus aisément leur odeur ainsi. « Aidez moi, nous allons descendre le corps. Il faut le ramener sur la berge et essayer de comprendre ce qui a causé sa mort ! ». « Je suis pour ! ». Certains auraient refusé si la femme n'avait pas appuyé les dires car, après tout, personne ne connaissait rien de cet endroit. Ils ne savaient pas ce qu'ils allaient trouver sur le cadavre. Leur instinct aurait dû leur souffler de quitter les lieux à toutes jambes mais ce ne fut pas ce qu'ils firent. Le premier homme à toucher le corps aperçut quelque chose, quelque chose d'invisible mais qui entra sous sa peau pour y ramper. La femme, elle, en examinant le cadavre finit par dire en fixant les trous qui servaient autrefois d'emplacement à ses yeux : « Il est... vide... ». Il ne restait que la peau et les os... le reste avait été totalement dévoré. L'homme qui avait descendu la dépouille se mit à crier, un cri semblable à celui qui avait retenti auparavant. Puis, il tomba net, mort, vide.

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Mar 18 Aoû 2015, 17:36

Plusieurs cris résonnèrent dans la jungle. Mitsuko Elizabeth Taiji était une femme qui, sincèrement, n'en avait rien à faire de ses semblables. Les êtres susceptibles de l'intéresser étaient ceux qui étaient attirés par les contes et par les mondes qui n'existaient pas réellement, les mondes illusoires, créés magiquement. Qu'ils soient tous morts ou agonisants ne la dérangeait pas, ne la ferait même pas sourciller. C'était une Sorcière et comme tous les Sorciers, elle aurait pu vendre sa fille pour arriver à ses fins. Elle souhaitait rendre le monde cruel, méchant, sournois, et elle ne s'en cachait pas, juste quand cela était nécessaire. Mais eux, ces êtres qui avaient échappé à la furie des vagues, ils n'éveillaient en elle qu'une profonde envie de les dépecer un par un. C'était ainsi et, puisqu'elle ne pouvait pas changer ses sentiments, elle préférait, de ce fait, les ignorer, pensant qu'ils mourraient seuls de leur bêtise. Et elle n'avait pas tord. Si elle revint à l'endroit même où elle les avait quitté, c'était pour comprendre quel mal rongeait ceux qui osaient entrer dans cette forêt. Tælora... Elle en avait beaucoup entendu parler, même si, avant aujourd'hui, elle ne connaissait pas le nom du continent. Il s'agissait d'une terre qui était apparue de nulle part. Le paysage, pourtant, laissait présager qu'elle avait passé de nombreuses années cachées sous les flots. Était-ce un continent ayant appartenu aux Ondins ? Peut-être était-ce normal alors si ces derniers attaquaient le monde. Peut-être souhaitaient-ils récupérer la terre qu'on leur avait volé ? Mais qui, dans ce cas ? L'Architecte ? Un croassement retentit de la gorge du corbeau qu'elle était. Elizabeth détestait ignorer quelque chose. Les Sorciers étaient des êtres de science, de savoir, et la curiosité des Taiji rendait plus insupportable encore son incompétence à relier les événements entre eux.

Arrivant sur le lieu où avait retentis les cris, la jeune femme constata que les corps des individus étaient tous suspendus aux branches, morts. En volant, elle s'approcha, veillant à ne rien toucher. S'ils avaient tous péris aussi vite, c'était qu'il y avait une sorte de virus ou... quelque chose dans l'air ? Elle n'espérait pas, sinon elle était d'ores et déjà contaminée. Elle battit plus rapidement des ailes lorsqu'elle se rendit compte du mal qui les avait touché. Elle ignorait ce que c'était mais leur carcasse était vide, leur corps entièrement rongés de l'intérieur. Puis, elle perçut quelques petits mouvements sous la peau, comme des araignées, des insectes horribles qui rampaient. Ils n'étaient visibles nulle part ailleurs. Qu'est ce que c'était ? Si elle se serait su hors de danger, elle aurait étudié le phénomène mais son instinct de survie lui cria qu'il était temps de partir. Alors, sans plus s'attarder, elle s'envola en direction de la berge où les hommes restant s'étaient mis au travail pour réparer le navire. Ils devaient partir et vite. Aussi, le corbeau se posa d'abord sur un bout de bois qui avait été planté sur le sol, croassant plusieurs fois afin d'attirer l'attention. Elizabeth reprit forme humaine une fois cette dernière obtenue. « Où sont les autres ? » dit un homme, méfiant. La jeune femme n'attirait pas la sympathie et c'était bien normal. Lux In Tenebris noircissait l'âme des Sorciers qui l'utilisaient. Heureusement, elle n'était point encore très puissante mais plus le temps passerait, plus sa peau subirait les conséquences de la magie noire. « Les autres sont morts. » annonça-t-elle sans émotion. « Et nous le serons bientôt aussi si nous restons ici. ». « J'avais raison ! Vous voyez ! Ils n'auraient jamais dû s'aventurer dans la jungle ! Tælora est maudite ! ». La panique gagna plusieurs hommes. Les réparations n'étaient pas encore toutes effectuées et la plupart s'imaginaient déjà se faire attaquer par des bêtes féroces ou autres. Ils ne savaient pas encore la vérité. « Qu'y a-t-il dans cette forêt ? ». « Je ne saurai le dire. Des espèces de... bêtes, qui ronge l'intérieur du corps, ne laissant que la peau et les os. Je ne les ai pas vu... elles semblent invisibles. ». Dans le groupe, quelques personnes commencèrent à se gratter, une réaction psychologique normale. La peur faisait des farces à l'esprit parfois et des monstres imaginaires apparaissaient sous les lits des enfants, ou dans leurs armoires. Cela en était de même pour les insectes. « Nous devons nous hâter ! » finit par conclure le commandant. Elizabeth regarda vers la forêt. « Peut-être ne peuvent-elles pas évoluer sans la présence des arbres... les corps ont été suspendus en l'air. ». Cela dit, rien ne le garantissait. La « chose » pouvait sans doute très bien traîner les cadavres jusqu'à la forêt... « Je vais vous aider. ». Mitsuko avait peur, tout ce qui la maintenait calme c'était de savoir qu'en cas d'attaque, ici, sur les berges, elle pourrait se réfugier dans le livre de contes. Là bas, les « choses » ne pourraient la suivre, du moins, elle espérait.

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