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 Conquête. (-12) [pv Mitsuko]

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Sam 12 Jan 2013, 20:49

La colère n’était qu’un piètre sentiment face à ce que le roi des réprouvés ressentait. C’était de la rage, de la haine, quelque chose de puissant qui vous ronge jusqu’au plus profond de votre être, quelque chose qui ne vous quitte pas quoi que vous faisiez. Pour le roi c’était bien simple, il l’entretenait avec une féroce envie de tout détruire autour de lui. Détestable. Insupportable femme qu’était celle-ci. Il avait envie de l’étranglé, de lui faire mal, d’une quelconque manière que ce soit, mais au fond il en était incapable, même si elle avait pu ressentir la douleur. C’était encore plus terrible pour lui car elle ne se gêner pas pour le faire, comme pour le remettre à sa place, et ça le rendait dingue. Mitsuko le rendait malade, il n’en pouvait plu, avait envie de tout arrêter, de claquer la porte et de ne plus jamais ce retourner, seulement comme un bon chien il revenait toujours. Elle avait beau lui taper le museau, il avait beau la détester, il revenait inlassablement. Pourquoi au fond ? Pourquoi avait-il la sensation d’être un masochiste ? La raison était simple et triste à dire. Zéleph était dépendant de cette cruelle créature. Cette fleur si belle, aux épines mortels. Faible homme qu’il était, il était tombé sous le charme. Tomber dans la toile, et plus il se débattait pour en sortir plus il était pris dedans. Après tout il n’avait pas à se plaindre et il ne disait rien, c’était lui qui c’était enchainer à elle, lui qui c’était volontairement jeter dans la toile, lui qui avait fermé sa cellule pour en jeter la clef. Il ce détester autant qu’elle.

Comment en était-il arrivé à être assit sous la lumière de la lune, couvert de neige qui tomber à petit flocon dans le jardin de la déesse. Il était là depuis des jours, il ne compter même plu. Il avait froid. Malgré son lourd manteau, il finirait surement par attraper la mort. Quand Mitsuko avait disparu du chalet il avait littéralement explosé. Il aurait bien pu détruire la maison de l’ancêtre de la déesse. Cela aurait fait une belle vengeance, mais aux lieux de cela il avait foncé dehors, nue, ce foutant royalement pour le coup d’être si peut habiller. Zéleph était arrivé au Manoirs, le seul endroit où il pensa la trouver, mais Seth lui spécifia que la déesse ne voulait plu de sa présence ici et qu’elle était partie pour affaire au temple des esprits. Le réprouvé voyait rouge. Il allait finir par imploser. Ne cherchant pas à discuter avec l’ombre il reparti pour le temple, passant par le Circus pour se vêtir. Seulement au temple on l’attendait pour bien autre chose. Cela eu au moins le don de le calmer, de le calmer puis de le troubler. Mitsuko n’avait-elle pas dit que ce William était un esprit du temple ? Hors le William qu’il avait vu lors de son « jugement » ne ressemblait à rien à l’homme qu’il avait aperçu au chalet. Il était malade de ne jamais rien comprendre, d’être manipuler dans tous les sens. Il se sentait idiot et stupide. C’était insupportable. Après le temple il dut encore régler des problèmes, et puis il n’était plu tant en colère que cela. Il souffrait simplement qu’on lui prouve encore une fois que sa vie ne ressemblait cas un champ de bataille, et qu’il était seul entouré de corps sans vie. Misérable et incapable. Il avait atteint l’arcane suprême et alors ? Cela ne faisait pas de lui un être plus important, plus puissant surement, mais à quoi bon.

Il était résistant, ça il l’avait remarqué, sur tout à force d’attendre devant le manoir de puis tous ces jours. Quand il était sorti du temple il était revenu, et le lieu avait bien changé. Si le jardin de Mitsuko était magnifique avant, a présent il avait l’air d’être abandonné, mourant sous la neige, à croire qu’il n’était réellement pas le bien venue ici. Tant pis. A force de frapper à la porte Seth lui avait spécifié que si il continuer il finirait par devoir lui expliquer de façon plus radical, mais ce battre avec le majordome n’était pas encore une très bonne idée. Alors il s’est assis contre un arbre devant la bâtisse et il n’a pas bouger durant tout le jour, puis la nuit, puis le jour suivant, encore et encore. A cette heure cela faisait peut être deux semaines qu’il était là, assit n’ayant même plu de tabac pour s’occuper. Les bras croiser, les yeux fermés, il était couvert de neige, sale, il avait faim, pas raser, agacer d’attendre. Personne ne passer, parfois il voyait un ou deux servent, il avait même eu la chance de manger un gâteau offert par une cuisinière qui avait eu pitié de lui. Le roi s’en fichait, pour la simple et bonne raison qu’il attendait que Mitsuko rentre et quand ce serait le cas cette fois il défoncerait la porte, ce soucient à peine de savoir si Seth ce mettait en travers de son chemin.

Assit là il avait au moins le temps de méditer, de réfléchir sur des choses et d’autre, mais le plus souvent il ce gonflait de colère en se souvenant de ce que Mitsuko lui avait dit. Il était furieux qu’elle le prenne ainsi, sans même en parler avec lui. Il avait était honnête mais apparemment elle était réellement incapable d’en faire de même et cela en devenait de moins en moins supportable pour Zéleph. Pourtant il était là. Il aurait pu ne jamais revenir, ce foutre royalement de ce qu’elle disait ou faisait car après tout ce n’était pas son problème, seulement voilà, il ne pouvait pas. C’était plus fort que lui, il préférait mourir de faim et de froid dehors a rester là pendant des jours à attendre qu’elle daigne ce montré, plutôt que d’imaginer perdre tout ceux pourquoi il avait fait des effort durant ces dernier mois, et puis si il ne l’avait plu pour défouler ses nerfs il finirait par retendre les bras à l’alcool ou n’importe quel autre vice qui finirait par le tuer, autant que ce soit une belle blonde, non ?


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Mitsu
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Mitsu
Sam 12 Jan 2013, 21:38

Spoiler:

Cela faisait quelques jours que Mitsuko était rentrée du temple des esprits, apprenant par là même une nouvelle désastreuse sur l'avenir du monde. William avait préféré lui en parler directement là bas, sous le regard des six autres esprits qui avaient fini par pardonner à leur confrère son comportement des derniers mois. Seulement, la jeune femme le sentait, elle sentait que ces puissantes divinités tremblaient du fait d'un seul homme : Jun. Et, à présent qu'elle était au courant, elle n'avait plus la possibilité d'intervenir. Ils allaient tous disparaître, le futur le disait, tous les esprits du temple le savaient. Et, personne ne pourrait rien y faire, du moins, si, mais il n'y avait aucune sûreté à ça. Les évènements n'auraient pas lieu demain mais dans une centaine d'années, le commencement. La jeune femme était assise dans son fauteuil, comprenant que son immortalité, sa vie, lui serait volés par celui qui avait eu pour mission de la protéger. Et puis, à présent qu'elle savait qu'une guerre allait éclater entre les anges et les déchus, il était certain que ça n'allait pas s'arrêter là. Elle avait aussi appris la nouvelle d'une guerre froide entre magiciens et sorciers et la situation l'inquiétait. Mais elle ne pouvait rien faire, seuls les mortels le pourraient et elle n'avait pas le droit de les prévenir. Elle passa doucement la main sur son ventre. William avait voulu faire un enfant avec elle car l'une des pistes de sauvetage de l'équilibre du monde était justement la fille qui naîtrait de son ventre, du moins, sa contribution. Personne ne savait si les dieux pourraient être sauvés mais il y avait tellement peu de chances, peu de chances également que le chaos ne s'installe pas sur ces terres dans un siècle. Elle soupira, se levant pour se diriger vers la fenêtre. Zéleph était encore là.

« Maman? Tu voulais me voir? ». Mitsuko sourit à Faust, se déplaçant vers l'un des tiroirs du grand meuble du salon. Le feu crépitait dans la cheminée et l'ambiance était aux révélations. Elle pris un portrait avant de s'accroupir devant l'enfant. « Tu sais, il ne faut pas que tu doutes que ton père t'aimait. Je ne sais pourquoi il t'a abandonné mais lorsque je t'ai créé, tu n'étais qu'un bébé et il avait fait faire ceci, fier d'avoir un héritier potentiel pour le trône des déchus, quand son heure serait venue... ». Elle lui tendit le portrait. « N'y vois aucune obligation de suivre ses traces. Ton père était un homme d'une force exceptionnelle même s'il a cherché longtemps à me tuer. Enfin, heureusement qu'il n'a jamais su qui j'étais vraiment lorsqu'il m'a appris son art et lorsqu'il a cru que nous avions fait... enfin, tu sais quoi. Tu n'es bien sûr pas resté petit longtemps, tu as vite grandi grâce à la magie mais je voulais que tu ais ce portrait. Il t'a abandonné et si un jour je le retrouve, je lui ferai payer mais il t'a aimé. ». Elle lui sourit. L'enfant regarda la toile avec un air un peu étrange avant de déclarer. « C'est vrai qu'il était fort. Un peu comme monsieur Zéleph qui est dehors... tu vas le faire rentrer dis? ». « Pourquoi devrais-je faire ça? Il a été méchant avec moi tu sais... ». « Il va finir par mourir, c'est les dames de cuisine qui l'ont dit... et puis, s'il a été vilain, tu as cas l'être aussi. Mais moi je le trouve gentil monsieur Zéleph... ». Mitsuko finit par sourire devant la moue boudeuse de l'enfant. « Bien, mais c'est toi qui vas aller le chercher. Tu vas dans la cuisine, tu demandes un grand verre de lait chaud et tu le fais entrer par le passage secret du jardin. Mais ne dis pas que c'est moi qui te l'ai dit. Allez, vas. ». L'enfant déguerpis en courant, souriant jusqu'aux oreilles qu'on lui donne tant de responsabilités. Mitsuko, elle, se réinstalla dans son fauteuil. Le roi ne devait plus s'attacher à elle puisqu'elle risquait de mourir à présent, une fois que Jun aurait reconstitué le cristal maître. Enfin, au moins, il lui resterait leur fille.

Quant à Faust, il était allé dans les cuisines, se postant devant l'imposante dame avant de lui demander : « Moi je voudrais un grand verre de lait chaud s'il te plait! ». Puis, il murmura : « Maman va faire entrer monsieur Zéleph mais faut pas lui dire, c'est un secret! Chuuut! ». La dame rit, visiblement soulagée car voir le pauvre souverain se faire lentement recouvrir de neige depuis des semaines ne lui avait pas plu. Pourtant, elle ne pouvait pas tenir tête à Seth, et encore moins à sa maîtresse. Une fois que le verre fut prêt, le petit garçon emprunta le passage secret qui partait des cuisines jusqu'au jardin et finit par rejoindre le souverain à côté de l'arbre. « Bonjour. Tu dois avoir froid. Tiens! ». Il lui tendit le verre avant de continuer : « Ma maman est rentrée y a quelques jours mais je pense qu'elle ne t'a pas vu. Mais moi je t'ai reconnu alors viens, je vais te faire rentrer par le passage un peu plus loin! Je sais que Seth ne veut pas que tu rentres mais bon, moi je suis quand même important alors si je veux, eh ben tu peux venir. ». Il lui sourit, avant de lui attraper la main et de commencer à le guider.

Bien entendu, personne dans le manoir savait que Mitsuko était enceinte, elle s'était bien gardée de le dire. Et puis, en réalité, depuis qu'elle était rentrée, elle avait passé son temps seule à réfléchir à son avenir. La mort ne lui faisait pas peur, c'était plus ce qu'elle laissait derrière elle qui l'inquiétait, ses enfants, ses fidèles, le manoir et ses domestiques. Elle devait tout préparer, tout prévoir pour que le futur de chacun soit assuré, pour qu'ils lui survivent.
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Sam 12 Jan 2013, 22:40

« Bonjour. Tu dois avoir froid. Tiens! » Zéleph leva les yeux sur le petit bonhomme qui lui tendait un verre fumant de lait. Il ne l’avait pas entendu, à moitié somnolant, commençant à perdre peut être un peu la raison, à force de manquer d’énergie. Le roi était surprit de voir le gamin dehors, et peut être un peut déstabiliser de voir qu’il était venu exprès pour lui offrir une boisson chaude. « Ma maman est rentrée y a quelques jours mais je pense qu'elle ne t'a pas vu. Mais moi je t'ai reconnu alors viens, je vais te faire rentrer par le passage un peu plus loin! Je sais que Seth ne veut pas que tu rentres mais bon, moi je suis quand même important alors si je veux, eh ben tu peux venir. ». Elle était ici ? Il doutait que personne ne lui est dit qu’il était là, mais soit, il ne dit rien. Faust lui prit la main et il se fit tiré par l’enfant, ce laissant docilement guider. Il n’avait pas les idées claires. Tout ce froid avait eu tendance à lui glacer le cerveau. Sur le chemin il but le lait d’une traite. La chaleur l’envahi, mais c’était plus que cela. La petite main du garçon serrant la sienne lui faisait réaliser qu’il pouvait être beaucoup plus qu’un criminel, une erreur. Il n’y avait réellement que la pureté des enfants pour arriver à toucher le cœur des colosses de titanes.

Entrant dans le manoir comme un fugitif, il sourit face à l’ironie de la situation. Lui qui avait cherché à ne pas faire trop de grabuge, restant gentiment devant la porte, ce retrouver à ce faufiler dans les couloirs secret du manoir, suivant Faust qui le tira jusqu’au cuisines. C’était un gamin adorable qu’elle avait là. Quand les cuisinières le virent il fut vite entouré. En quelque seconde il se retrouva sans son manteau tremper, assit sur un tabouret, devant une grande assiette pleine et brulante de nourriture, avec la cuisinière en chef qui le regarder l’air contrarier. « Si vous voulez mourir pour une femme faite le autrement qu’en jouant les rochers mal aimer. » Zéleph esquissa un sourire malgré lui. C’était assez bien résumer. Il était assez pathétique, mais c’était ça ou casser la maison et s’en prendre à Seth. Il avait assez de respects pour les habitant de cette maison et même pour Mitsuko pour ne pas que leurs problèmes devienne les problèmes de tout le monde, mais au final quoi qu’il fasse on avait l’air de s’intéresser à lui. « Regardez-vous, vous ne ressemblez plu a rien mon bon Monsieur. » Le roi attrapa une casserole et regarda son reflet. Il avait l’air bien fatigué, pâle, et un peu amaigrie. Touchant sa barbe, il réalisa qu’il en l’avait jamais eu aussi longue, puis ses doigts descendirent sur la marque. Cette femme le rendait malade dans tous les sens du terme. « Heureusement que vous avez Monsieur Faust, il y en a au moins un qui ce soucis de vous ici. » Elle lui prit sa casserole l'air très remonté, pendant que les autres retenait des exclamations, pour cacher leur inquiétude, dire du mal de la maitresse de maison, que ce soit justifier ou non n’était pas quelque chose de permit. « Un si bel homme… et si gentil... du gâchis… un vrais gâchis je vous dit... » répétait-elle dans sa barbe en retournant aux fourneaux. Zéleph planta sa fourchette dans son assiette pour se mettre à manger, puis après quelque boucher il se sentit revivre et baissa les yeux sur le gamin.

« Hey, merci gamin, tu à sauver un roi, je te dois beaucoup. » Il plaisantait, d’une certaine manière du moins. Ce n’était pas un réel sauvetage, et pourtant il considéré que Faust mériter bien qu’il lui rende sa gentillesse, sa bonté. Après tout en venant le voir il désobéissait à sa mère, non ? Il n’était plu le bien venu ici. Dans tous les cas il se sentait mieux au chaud, le ventre presque remplit. Tout ça grâce à ce petit homme. Peut-être pouvait-il être un bon père, si seulement on lui laisser approcher sa fille. « Elle vas bien tas maman ? » Ce n’était qu’une question dans le vent, sans réel besoin de réponse. Il se fichait qu’elle aille bien ou mal, il voulait lui parlait. Il voulait ce défendre, et malgré la souffrance de ces dernier jours il n’oublier rien de ce qui était arrivé. Pourquoi était-elle aller au temple ? Pour y voir William ? Après son passage à l’île du Zodiaque il n’avait même pas cherché à faire le rapport entre les deux hommes. Cinq jour à se battre pour sa vie sans comprendre pourquoi, puis jeter au jugement de sept puissance divines, il était humain d’oublier certaine chose. Seulement à présent il se trouver bien idiot. La chef cuisinière passa derrière lui et le frappa gentiment avec sa cuillère en bois. « Mais mangez aux lieux de discuter ! » Zéleph ce redressa et répondit à son sourire amuser, bien que son regard lancer des éclairs. « Bien madame. » Le roi jeta un faut regard terrifier a Faust avant de se remettre à manger retrouvant peut a peut un semblant de vie social normal après tous ces jours passer dehors comme un sauvage, reclus de la société. La cuisinière en profita pour donner des gâteaux au petit et un verre de lait au deux. Zéleph fini alors son assiette, mangeant comme un ogre, mais à peine eut-il fini qu’on insista pour lui remplir à nouveau son assiette, si il protesta un peut-il ne put bien longtemps car on le menaça à nouveau d’une cuillère en bois. A sa deuxième assiette terminer le roi vida son verre de lait, rassasié pour les dix ans à venir. Zéleph baissa les yeux sur Faust. « Tu crois que je pourrais me laver ? » Zéleph sourit entendant un vague "ce ne serrait pas du luxe" derrière lui. C’était un minimum en effet, car comme elle l'avait spécifié, il n’était pas beau à voir. On aurait dit un homme des cavernes, et bien que cela pouvait avoir un coter rustre qui aurait plu a certaine femmes, le roi en se sentait pas à son aise ainsi. Jouer les amant torturé, ce laissant aller de chagrin ne lui allait pas du tout, simplement par ce que ce n’était pas lui et pourtant il en donner une certaine impression.
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Mitsu
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◈ Parchemins usagés : 36422
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 12 Jan 2013, 23:28

Faust rit, Zéleph était amusant, enfin, lui, il trouvait. Il le regardait manger sans répondre à ses questions car ce n'était pas poli d'empêcher quelqu'un de se nourrir correctement. Il se demandait s'il ne devait pas lui dire que c'était sa mère qui lui avait demandé d'aller le chercher, car, après tout, il ne lui avait rien dit en sortant, ce n'était donc pas une promesse. Mais s'il faisait ça, il la trahissait en quelque sorte. Il ne savait pas ce qui était le mieux parce que la cuisinière ne semblait pas contente et puis lui pensait que Mitsuko s'en faisait pour le roi. Ou peut-être que non. Mais si elle s'en fichait, pourquoi lui demander d'aller le chercher? Il fit la moue, réfléchissant avant de se retrouver sans réponse d'un air déboussolé. Il ne savait pas quoi faire, lui dire ou ne rien lui dire? Il chassa ses pensées de son esprit avant de sortir de sous son maillot le portrait de son père et lui, le regardant un instant avant de le montrer au seigneur des deux rives. « C'est mon papa et moi. C'est ma maman qui me l'a donné y a quelques minutes. Tu vois, mon papa il était fort comme toi, et il était roi aussi, des anges déchus. Il s'appelait Dante, je sais pas si tu le connais. Enfin, maintenant il a disparu et il m'a abandonné. Mais maman dit que je ne dois pas lui en vouloir, qu'il m'a aimé quand j'étais tout petit, et après aussi. Mais moi je lui en veux quand même parce que j'ai eu peur tout seul dans son château... ». Il finit par ranger son trésor avant de sourire et de dire au roi : « Mais toi, je suis sûr que tu ne m'abandonneras pas! ». En réalité, il avait avoué sans s'en rendre compte qu'il avait vu Mitsuko juste avant de venir le retrouver dans le jardin, ce qui pouvait mettre la puce à l'oreille de Zéleph. Enfin, de toute façon, il n'était qu'un enfant et il pensait bien faire. Il continua : « Maman va bien. Je crois qu'elle m'aime bien. Parce que j'ai eu peur quand Seth m'a ramené qu'elle ne veuille pas de moi. Mais, en fait, elle a l'air de m'aimer alors je suis content! ». Il rit, mangeant ses gâteaux un à un après les avoir trempé dans son verre de lait. « Et puis, tu sais, maintenant je bois du lait le soir et j'ai même plus peur la nuit. ». Il chuchota alors : « Enfin, si, parfois... mais maintenant je suis grand alors je le dis pas... ». Il lui sourit, convaincu que le souverain garderait sa confidence pour lui. Il l'aimait bien, beaucoup.

Seulement, dans le manoir Taiji, il y avait bien quelqu'un à qui rien n'échappait : Seth. L'ombre apparut alors dans un coin de la salle, mécontent, sa voix glaciale résonnant dans la pièce. Il était maître ici, la maison lui obéissait et peu importe la puissance du roi, il pouvait le mettre dehors d'un simple geste. « Je pensais vous avoir dit que vous n'étiez pas le bienvenu ici. Je conçois que votre esprit soit embrouillé, surtout après une si longue attente dans le froid, mais mes mots semblaient plutôt compréhensibles à mon sens. ». Le majordome fusillait le jeune homme du regard, son esprit sondant la maison pour être sûr que Mitsuko ne se trouvait pas à côté. « Je vais être franc avec vous. Je vois d'un très mauvais oeil votre venue ici, tout simplement parce que ma maîtresse aime un homme dont elle ne se souvient pas. Un homme méritant, qui lui correspond, qui est éduqué, beau, puissant, intelligent, qui sait se comporter en société et qui, ne lui ferait pas l'offense de squatter son jardin avant d'entrer chez elle de la sorte alors qu'elle ne souhaite pas lui faire audience. Vous ne valez rien à côté de lui et vous êtes en train de vous enfoncer dans un dédale qui ne fera que vous faire souffrir et la faire souffrir également. Car quand les souvenirs que William lui a volé reviendront, elle regrettera son comportement et elle ne voudra de toute façon plus vous voir. Alors calmez vos ardeurs. Vous ne pouvez rien lui offrir, le mieux étant que vous cessiez de la voir, que vous l'oubliez définitivement à partir de maintenant. ». Faust ne comprenait pas grand chose à ce qui était dit en réalité mais il se leva, avant de protester : « Mais Zéleph c'est mon ami! Il est gentil et c'est même maman qui m'a dit que... ». Ah non, il ne devait pas le dire. « Plait-il? ». Le regard de Seth se posa sur le petit maître, visiblement agacé avant de retrouver celui du réprouvé. « De toute façon, quoi que Mitsuko décide de faire, la fin sera la même. Vous allez la déshonorer à rester à ses côtés. Vous n'êtes pas fait pour vivre ici et n'avez pas les épaules pour accompagner dame Taiji à votre bras. ».

Seth aurait bien ajouté quelque chose mais il sentit la présence de sa maîtresse à travers les couloirs. Elle avait quitté le salon et se dirigeait vers les cuisines. Elle savait que le roi était ici et lorsqu'elle apparut dans l'embrasure de la porte, le majordome inclina légèrement la tête : « J'ai essayé de faire selon vos désirs madame mais il semble que le personnel et votre fils ne respectent pas vos volontés. ». L'ombre jeta un coup d'oeil à la cuisinière. Elle allait passer un sale quart d'heure. Quant à Faust, il allait avoir des lignes à copier jusqu'à ce que ses doigts le fassent tellement souffrir qu'il en pleurerait. Mitsuko ignora Zéleph totalement, souriant à Seth. « Je te remercie. Enfin, peut-être est ce Faust qui a bien fait d'aller le chercher puisque, à vrai dire, priver ma fille de son père la rendrait sans doute malheureuse. Qu'il reste ici s'il le souhaite, qu'il mange et se lave si ce n'est pas déjà fait. ». Puis, elle sortit de la cuisine, la traine de sa robe blanche comme dernière image de sa brève apparition. Elle avait lâché une bombe, une véritable bombe. L'annonce de sa grossesse. Seth fixa alors Zéleph avec la plus grande haine du monde, incapable de dire quoi que ce soit. Il allait le tuer, c'était sûr et certain. Comment cet abruti avait pu...

« Oh chouette! Je vais avoir une petite sœur! ». Faust venait de montrer son enthousiaste d'une façon bien bruyante, se rappelant de la présence de Seth juste après et se faisant tout petit comme pour se faire oublier.

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Dim 13 Jan 2013, 00:43

Le sourire de Zéleph était grand quand il regarda Seth. On aurait dit un enfant triomphant. Face au visage dépité de l’ombre, le roi ne pouvait que jubiler, l’air de dire « tu disais ? » Il avait presque envie d’en rire, mais cela aurait était accorder trop d’importance a peu de chose. Le réprouvé posa une main sur la tête du petit Faust et il lui fit un clin d’œil pour répondre à son enthousiasme. Il avait l’air terrifié par Seth, et ça faisait naitre en lui une certaine colère. Avec tout ce que lui avait dit le gamin, le réprouvé était touché par cette âme perdu, comme lui. « Et elle aura un super grand frère. » Cela voulait aussi lui signifier qu’il n’avait pas à s’inquiéter de Seth. Puise qu’il avait apparemment à nouveau le droit d’être ici il ferait en sorte que le majordome le laisse tranquille. Dire que c’était ce type qui avait élevé son fils, que ce soit seulement pendant trois ans ou toute une vie, cela l’agacer profondément. Zéleph sourit gentiment au garçon en lui ébouriffant les cheveux. Tout le monde dans la pièce avait l’air encore sous le choc, et il trouver ça réellement amusant au fond. C’était certain, personne ne s’attendait à cela, et pourtant. Ce levant, le réprouvé posa sa main dans le dos de Faust pour le faire avancer avec lui, hors de la cuisine. Passant devant Seth, il fit une pose et le regarda moqueur. « Apparemment j’ai beaucoup à offrir. » Ce retournant vers la chef cuisinière, le roi sourit à nouveau. « Merci Citra, c’était délicieux. » « Je vous en prit Monsieur. » Zéleph sortit alors avec le garçon et lui tapa gentiment l’épaule du poing. « Alors mon pote ? On me fait des cachoteries ? » Il faisait bien sur référence aux faite qu’il avait vu sa mère juste avant de venir le voir, donc elle savait très bien qu’il était ici. Il ne lui en voulait pas à lui, mais à elle. Cette façon de jouer avec les autres. Elle était méprisable. Etait-elle seulement venue le sauver des griffes de Seth ? Apparemment elle n’avait toujours pas envie de lui parlait, mais cela ne changerait rien, une fois propre il irait à la conquête de cette épreuve et braverait sa froideur. En attendant il avait un bonhomme avec lui qu’il commencer à bien trop apprécier pour le délaisser si facilement. Le fils de Dente. Qui n’avait pas entendu parlait de l’ancien roi déchu. A ce qu’il savait il avait une jolie réputation, aussi belle que la sienne, il était presque naturelle qu’il connaisse l’un de ses compères. Seulement lui a sa différence n’aurait pas laissé un enfant seul, livré à lui-même, et même si Faust n’était pas son fils il ne le ferait pas non plus. Ce garçon avait raison, il pouvait avoir confiance en lui.

« Faust. » Le roi s’accroupie devant le garçon pour être à sa hauteur. Il lui sourit gentiment. Peut-être fallait-il clarifier les choses, peut être devait-il offrir plus, en tout cas il le faisait sans hésiter devant ses yeux qui le fixer. Il était le genre d’homme faible face à la jeunesse, peut-être parce que pour lui l’enfance était quelque chose de sacré qu’il fallait protéger a tout prix. [color=steelblue]« On fait partie de la même famille maintenant tu sais, et si il t’arrive quelque chose, si tu as encore des cauchemars, même si tu es grand, si tu as peur de quelque chose, tu as le droit, moi aussi j’ai peur par fois. » Il haussa les épaules pour montrer que ce n’était pas important. « J’ai peur quand ta maman ce met en colère » Il ricana, par ce que ce n’était pas tout à fait vrais, mais ça y ressemblait et puis cela était supposer être un aveu pour rassuré le garçon, le roi aussi avait ses peur par foi honteuse. Le réprouvé redevint pourtant très sérieux, son regard plonger dans le sien. « Sache que je serais toujours là si tu as besoin de moi. Si Seth te punie, si tu as peur la nuit, viens me voir, d’accord ? » Un être qui avait une vie déjà si compliquer n’avait pas besoin d’être aussi sévèrement éduquer. Il avait besoin de joie, de plaisir, de ce libéré, d’oublier. Il savait mieux que personne ce que cela faisait de ce renfermé par ce qu’on ne s’intéresse pas à vous comme on le devrait. Il avait était ému d’entendre qu’il buvait du lait comme il le lui avait appris. Qu’il buvait comme lui, c’était le signe qu’il avait touché cette enfant, qu’il avait senti de l’intérêt, ce que Seth ne devait jamais faire, et Mitsuko, il ne savait même pas si elle avait l’instinct maternel ou quelque chose qui y ressembler vaguement. Faust manqué d’un père, il lui avait pratiquement avoué, et presque dit qu’il était devenu l’image paternelle qu’il chercher. C’était triste à entendre au fond, aussi touchant que cela soit pour le roi. Cette enfant manquer de beaucoup d‘affection, et si cela était pareille pour les autres Mitsuko avaient fabriqué des enfants perdu. Elle avait l’air dès les aimer et pourtant elle avait l’air incapable de savoir s’en occuper, que ce soit avec Neros ou Faust il en avait assez vue pour le comprendre. Le roi sourit à nouveau. « Tu verras bonhomme, plu personne ne te laissera maintenant, ni moi, ni ta maman. Jamais. » Ce levant il lui ébouriffa à nouveau les cheveux. « Aller, je vais me laver. On se voit plus tard. » Lui faisant un clin d’œil il partit en direction de ce qu’il croyait être sa salle de bain, mais ce trompa complétement de chemin, il dû rebrousser chemin en soupirant de sa propre bêtise, mais fini enfin dans sa chambre.

Le roi ce fit alors propre. Dans la salle de bain il ce regarda a la glace. C’était amusant de voir le changement. On aurait dit un autre homme entre le moment où il était entré et le moment où il avait fini son bain. Il se sentait mieux, frais, et en forme. Peut-être était-ce la chaleur et l’énergie qu’il avait repris qui jouait également là-dessus. Ses couleurs était revenu et son visage avait repris un aspect humain, beaucoup plus jeune sans la barbe. Sortant de là, dans des vêtements presque neuf, mais sur tout propre il sentait à nouveau bon et ça faisait du bien, même pour sa personne. Dans le couloir il eut un petit sourire. « A nous deux. » Il était déterminer à la voir, il la chercherait par tout si il le fallait, même sous la commode, ou derrière les rideaux. Il ne savait d’ailleurs toujours pas où était sa chambre de puis tout ce temps, comme quoi il n’avait jamais réellement cherché à la harceler, il avait même eu la délicatesse de ne pas chercher a entré dans son espace priver. Après on disait qu’il n’avait aucune éducation. Dison qu’il n’avait pas la même que tout le monde. Parcourant les couloirs il la chercha sans répit. « Montre-toi Mitsuko. Ne soit pas timide voyons… » Il finit par être agacer qu’elle ne se montre pas, au milieu du hall il grogna, puis il lui vin une idée qui le fit rire à l’avance. Il se mit à crier. « Mitsuko ! Ma chérie !? Tu sais j’ai bien réfléchit et je suis d’accord. Le mariage en début de printemps c’est bien mieux. Arrête de bouder ! Tu as gagné je suis vaincu ! On fera ça en grande pompe, avec toute les terres du Ying et du Yang, as Bouton d’or. Aller ma puce arrête de me fuir, j’ai passé deux semaines à y réfléchir, le froid vivifie l’esprit mais j’ai besoin de chaleur maintenant ! Alors viens faire un câlins à ton fiancer préféré ! » Il souriait de toute ses dents comme un gamin. Si ses cries n’avaient pas réveillé tout le manoir c’était un miracle. D’une certaine façon il venait de ce vendre, toute la maison aller prendre note de ce mariage a Bouton d’or en début de printemps. Ils allaient pet être même ce préparé, mais après tout elle l’avait bien cherché, elle n’avait cas venir l’affronter au lieu de fuir. Un vrais mariage, oui peut être qu’il avait changé d’avis en fin de compte. Bien que sur le moment il ne réaliser pas l’épreuve que cela aller être pour lui, il se trouver très malin à cette instant. Zéleph sourit même a une servante qui épousseter les meuble au fond de la salle, le fixant la bouche ouverte et les yeux rond. Il était certain que ça faisait deux bombe dans la même journée, ce qui paraissait dur à encaisser en si peu de temps pour des gens qui avait passé tant de temps à voir leur maitresse seul, sans homme et incapable d'en avoir, ou en tout cas pas des assez courageux pour rester.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 13 Jan 2013, 02:37

« Dis maman, est ce que je peux...toucher? ». Faust était retourné dans le salon où Mitsuko s'était rendue de nouveau. La jeune femme semblait à la fois amusée par la tournure que prenait les évènements mais aussi très agacée. Seulement, quand le petit garçon entra dans la pièce, elle sourit, oubliant le roi. Après tout, il était assez grand, il pourrait se débrouiller tout seul, si Seth n'attentait pas à sa vie. La jeune femme fit signe à l'ange déchu de venir près d'elle. « Oui, bien sûr, mais tu ne sentiras rien, elle est encore trop petite, minuscule. ». « Minuscule comme ça? ». Faust rapprocha son index et son pouce au maximum, montrant fièrement la petite dimension à sa mère. Elle rit. « Encore plus petite. ». Alors, il s'avança doucement, posant sa petite main sur le ventre de la déesse d'un air curieux. Puis, il se rapprocha encore, collant son oreille à elle, essayant d'entendre quelque chose. Mitsuko s'était un peu raidie par ce geste imprévu mais elle finit par se détendre, posant d'une de ses mains sur la tête de l'enfant, caressant ses cheveux. Faust finit par murmurer à l'intention de la chose qui serait bientôt sa petite sœur : « Moi c'est Faust, tu m'entends petite sœur? Quand tu naîtras, je m'occuperai biiien de toi! On pourra aller dans le jardin pour jouer si tu veux, et on pourra boire du lait et manger des gâteaux ensembles! ». Il parlait doucement, comme s'il avait peur de la réveiller ou de crier trop fort dans ses minuscules oreilles. La déesse ne savait trop que faire face à cette démonstration, n'osant pas lui dire qu'elle ne l'entendait pas. Enfin, elle le supposait. « Je suis sûre qu'elle t'aime déjà... ». La jeune femme sourit à son fils puis celui-ci se redressa, commençant pourtant à caresser son ventre.

« C'est bien que Zéleph soit rentré. Mais je ne comprend pas pourquoi Seth ne l'aime pas. ». Mitsuko repensait au vissage du majordome un peu plus tôt. Elle le comprenait, sa raison lui disait sans cesse qu cela ne servait à rien de rester auprès du seigneur des deux rives. Et, à présent qu'elle savait qu'elle allait mourir, c'était encore plus cruel. Être sa drogue, le rendre dépendant, être dépendante également de lui, voilà qui n'était pas une chose à continuer. Elle devait faire en sorte qu'il se détache d'elle mais ça en était devenu trop compliqué. Elle portait son enfant après tout. « Seth pense que Zéleph n'est pas assez bien pour moi, voilà tout. ». « Moi je l'aime bien. Mais... hum... ». L'enfant sembla réfléchir avant de la questionner : « Mais toi, tu en penses quoi? Parce que c'est toi qui compte. Si tu l'aimes, c'est pas grave ce que dit Seth. Et puis en plus, c'est le papa de ma petite sœur. Et puis il est super costaud! Il est comme un chevalier des contes! Et toi t'es une princesse maman... ». Voilà un discours bien étrange mais qui ne faisait que rendre la chose bien plus complexe. « Hum... je veux bien qu'il soit mon chevalier, mais il est un peu bête quand même, il ne trouverait jamais l'entrée de la tour dans laquelle je suis enfermée. ». Elle rit, Faust ne comprenant pas mais riant avec elle parce qu'il trouvait ça drôle. Et puis, l'important c'était surtout le début de la phrase pour lui. En réalité, Mitsuko avait essayé de trouver quelque chose pour empêcher le petit garçon de poser trop de questions. Elle aurait d'ailleurs bien continuer à discuter avec lui si la voix tonitruante du roi n'avait pas retenti dans tout le manoir. « Eh bien, je suppose qu'il est temps pour toi d'aller jouer dans ta chambre mon chéri. ». Elle se leva, caressant une dernière fois les cheveux du petit avant de se téléporter derrière le souverain.

« Si j'avais deux fiancés, dis toi bien que tu ne serais pas mon préféré. ». Elle le fixait, collée contre le mur, visiblement agacée. D'ailleurs, elle lança un petit coup d'oeil à la servante qui époussetait le meuble, celle-ci comprenant bien vite qu'il valait mieux reprendre son travail un peu plus tard. « Et dis toi bien que si Faust n'avait pas eu pitié de toi, tu serais encore dehors à l'heure qu'il est. N'as-tu aucune limite? D'ailleurs, je me demande bien si tu connais au moins la raison qui t'as poussé à attendre là bas, dans le froid. Je n'avais pas tord, tu es masochiste, ou simplement suicidaire. ». Elle le regardait, ne bougeant pas, restant de marbre, froide. « Quelqu'un de sensé aurait simplement attendu l'une de mes sorties officielles pour venir me parler. ». En réalité, elle était énervée mais elle ne pouvait s'empêcher d'être touchée par ce comportement, aussi stupide soit-il. Néanmoins, elle doutait qu'il ait vraiment fait ça pour elle. Elle ne le comprenait pas. « Quelqu'un de sensé partirait après un tel traitement. ». Elle remarquait en le fixant que quelque chose chez lui avait changé. Elle ne saurait pas dire quoi mais, c'était... elle s'approcha alors, doucement, il semblait plus... non, elle n'aurait su le dire. Plus charismatique? Non... il l'avait toujours été. Alors... « Tu as changé... ». Elle l'avait murmuré. Il semblait plus fort, plus séduisant encore. C'était insupportable d'ailleurs. Elle finit par arrêter de le regarder, vérifiant qu'il n'y avait personne. « Je n'avais pas l'intention de t'épouser. Enfin, il faut dire que maintenant que tu as crié sur tout les toits que l'on s'unirait au printemps à Bouton d'Or, hormis en tuant tous mes domestiques, je me demande bien comment on va y échapper. Mais, en réalité, je vais te laisser régler cette affaire. Tu fais ce que tu veux, mais je ne désire pas me marier avec toi. Comme tu l'as si bien dit, tu n'aimes pas mentir et, même si ça n'arrivera jamais, un vrai mariage est la seule possibilité pour toi. Or, moi, j'en désire un faux... enfin, j'en désirai un faux parce que, finalement, je préfère passer pour je ne sais quoi plutôt que de passer pour ta femme. ». Elle replongea son regard dans les yeux du roi. « Voilà, c'est ça. Tu es l'homme, donc à toi de trouver une solution, moi je suis fatiguée. Et si tu pouvais m'apporter du chocolat, je t'en serai reconnaissante. ». Elle finit par sourire : « Après tout, il faut bien le nourrir ce bébé... ». En réalité, cela faisait des jours qu'elle n'avait pas mangé, n'y pensant pas vraiment. Et elle n'avait aucune idée du fonctionnement de sa grossesse. L'enfant était immortelle donc elle supposait qu'elle n'avait pas besoin de manger, mais peut-être était-ce mieux pour sa croissance? D'ailleurs, combien de temps sa grossesse prendrait? Elle soupira, n'ayant même pas posé ces questions à William quand elle en avait l'occasion.
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Dim 13 Jan 2013, 04:00

« Si j'avais deux fiancés, dis toi bien que tu ne serais pas mon préféré. » Zéleph sourit, levant les yeux vers elle. Elle était donc venue. Voilà qui était plaisant. Plaisant et amusant. Mitsuko avait l’air de finir par comprendre. Il n’avait aucune logique. Il n’était pas sensé. Le roi des réprouvés ce fichait de faire ce qu’un être lambda ferait, il suivait son instinct. Impulsif, il ne pouvait pas faire autrement, et encore le jour où elle l’avait abandonné il aurait bien défoncé la porte du manoir et ce serait battue avec Seth pour se défouler mais il avait fort heureusement renoncé. Il était amusé par ce qu’elle avait beau être plus intelligente que lui il rester un mystère pour elle, et c’était grisant au fond. « Je ne suis pas quelqu'un de sensé. » Répondit-il avec naturel, comme si cela était obsolète de le justifier. Elle le regarda alors, il ne comprit pas tout de suite, puis quand elle parla de changer il haussa les épaules. Il supposer que c’était vrais, après ces cinq jours, le tigre, l’arcane, et toute ces chose qui lui était arrivé, cela avait encore du jouer sur son physique. Il réalisa alors que c’était peut-être pour cela qu’il c’était trouver si diffèrent en ce regardant dans le miroir. Enfin, ce petit passage au temple n’était pas important. Cela lui avait fait réaliser certaine chose sur lui, sur la vie, et certes il était bien plus puissant, mais ça, c’était le moins important. Zéleph écouta le reste, silencieux, attentif et pourtant il ne pouvait s’empêcher de la trouver bien contradictoire. « je préfère passer pour je ne sais quoi plutôt que de passer pour ta femme. » Blessant ? Non, elle lui en avait assez dit la dernière fois pour qu’il ne soit pas préparé à n’importe quoi. Après tout il lui avait dit la même chose, il lui avait fait comprendre la même chose, il l’avait même pensé alors c’était de bonne guerre. Le reste ne fut que peut écouter par le réprouvé. Le bébé pourrait attendre quelque minute, que ses parents en finissent, que son père parle. « Je ne sais pas pour toi, mais moi je n’ai qu’une vie. » Zéleph se trouvait stupide maintenant, avec tout ce qu’il lui avait dit, tout cela était si contradictoire alors qu’au fond il ne devrait pas réfléchir. Elle était là. Devant lui. Elle l’écoutait enfin et il devait trouver les bons mots, il devait faire un effort pour ne pas dire n’importe quoi pour une fois, et tout foiré, pour qu’elle lui échappe à nouveau. « Alors je m’excuse. Je m’excuse d’être un con. Je m’excuse de ne pas être l’homme qu’une femme rêve d’avoir. Je m’excuse d’avance pour le mauvais père que je serais. Et sur tout, je suis désolé de t’avoir blessé. » Cela n’arrivait jamais qu’il s’excuse auprès de quelqu’un. Il était trop fier pour ça, pourtant comme il avait dit, il n’avait qu’une vie, et là ça en valait la peine. Elle valait tous les efforts qu’il faisait, toute la souffrance qu’il endurait et si elle ne le voyait pas il s’en fichait car il continuerait peut importer qu’elle s’en rende compte ou non, car l’important au fond c’était qu’il arrive à lui faire voir le principal : il était là et ne partirait jamais, même si elle le repousser, même si elle lui disait des horreurs ou le torturait. Il avait juré, alors marier ou non qu’est-ce que cela changer au fond ? « Seul dans le froid j’ai eu beaucoup de temps pour y penser. »

Il avança vers elle, doucement, dangereusement. L’espace entre eux fut très vite oublier, la barrière briser. Elle était si petite, ou peut-être plus ? Cette femme cachait réellement bien son jeu, dans ses airs de poupée de porcelaine qu’on pouvait casser simplement en la prenant dans ses bras, alors qu’en réalité elle était faite d’un acier si solide que même lui ne pourrait jamais lui faire de mal. Posant une main sur sa joue, il laissa son regard planter dans le sien, cet océan de vert. « Tu es magnifique. » soupira-t-il en laissant sa main retomber, lasse. Cela lui avait échappé, et il sourit de sa propre idiotie, mai après tout il ne pouvait mentir, surtout pas sur ce point-là. Rien que la façon dont il la regardait trahissait sa penser. Elle était la perfection à ses yeux, c’était bien là que résidé tous ses problèmes initial, c’était bien là que tout avait commencé. « Épouse-moi, Mitsuko. » Comme si il avait oublié ce qu’elle avait dit, comme si rien n’était arrivé, il lui demander cela sans détour. Il ne parlait pas d’un faux mariage, il parlait de quelque chose de vrai de réel aux yeux du monde car elle avait raison la seul solution c’était celle-là et il préférait ce vendre que de perdre ce qu’il avait. Que de perdre le peu de ce qui lui restait. « Après tout qu’est-ce que ça change ? Je ne veux que toi, tu éclipse toute les autres. Tu me rends malade, tu m’insupporte … » Il sourit dépité lui-même par l’évidence, par cette vérité qui montré à quel points, au fond, ils n’étaient que deux enfants. « Et pourtant quand je te regarde j’ai envie de t’embrasser, de te caresser, d’être dans un bain a te câliner en pensant que juste pour cette instant le monde s’arrêtera pour nous … ou bien à te prendre sans ménagement pour t’arracher la preuve que je suis le seul à pouvoir te libéré. » Un homme normal aurait peut-être parlait d’amour dans une demande en mariage, seulement il était vrais que tout cela n’avait rien à voir avec des sentiments d’amour. C’était une histoire de passion, mélange de rage et de gentillesse, mélange de douleur et de douceur. Tout et rien à la fois. C’était eux, simplement eux. Zéleph avait compris que cela ne servait à rien de ce voiler la face, de faire comme si il n’en était rien alors qu’au fond. « On a déjà tout d’un couple, alors qu’est-ce que ça changera ? Au contraire, tu seras à jamais rassuré de ma bonne conduite, comme je serais rassuré de celle des autres. » Il parlait bien sur des hommes comme William par exemple, celui à qui elle avait voulu lui offrir sa paternité, enfin fort heureusement ce n’était que de la colère, mais il l’avait encore en travers de la gorge. Le roi fini par s’approcher à nouveau et il la prit dans ses bras sans se soucier qu’elle ne veuille ou pas, il n’en était plus là depuis longtemps. Il avait choisi la diplomatie pour la première fois de sa vie. La entre ses bras, les mains sur ses reins, il se sentait bien, à chaque fois qu’il la toucher cela lui faisait cette effet, il ne comprenait pas et ça le surprenait toujours autant. Le roi murmuré toute ses paroles comme pour lui intimé, comme un secret, par ce qu’au fond il lui délivré ses vérités, celle qu’il n’avait pas vue du premier coup, et qu’il regretter avoir caché. « Tu vois, j’ai réalisé que j’allais mourir, et je ne veux pas que ça arrive sans avoir profité jusqu’au bout des meilleurs choses que j’avais. Je tes dit de t’abandonner à moi, de profiter des plaisirs de la vie avec moi, mais je serais un hypocrite si je ne le faisais pas moi non plus. » Oh il c’était abandonner à elle, quand il était tombé à genoux, quand il avait baissé toute ses armes, retiré son armure et qu’il n’avait laissé là que son âme, nue et pur, offerte. Quelque part il s’agenouiller à nouveau devant elle. Quelque part il était à nouveau près à baisser les armes par ce qu’il savait que ça en valait la peine, par ce qu’il savait qu’après cela il ne regretterait rien.

Ce penchant il l’embrassa doucement. Il reprit naturellement sa place contre sa bouche, ses lèvres caressant tendrement les sienne comme si ça avait toujours était ceux pourquoi elles étaient faite. Ça lui avait tant manqué, le gout de sa délicatesse. Quand il ce redressa il soupira doucement. « Mais on peut aussi ne rien faire et vivre comme des hors la loi. Après tout j’ai vécu en oubliant les jugements, si je veux t’épousé c’est pour que tu gardes cette image que tu aimes tant. Lisse et propre, mais si tu ne veux pas alors ça met égale. Je casserais les dents de ceux qui t’insulteront, j’égorgerais ceux qui s’en prendront à notre fille. » Il sourit. « Je suis un peu là pour ça aussi non ? » Un père, oui il serrait père et il était près, il c’était préparé à l’idée de l’être. Il c’était également préparé à l’idée d’avoir une famille, même si cela devait être avec Mitsuko.

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Mitsu
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Mitsu
Dim 13 Jan 2013, 05:48

Mitsuko le fixa un instant, faisant régner le silence. Elle ne le quittait pas une seule seconde des yeux, étant restée docile jusqu'ici mais ça n'allait pas durer. La jeune femme finit donc par lui murmurer d'une voix glaciale : « Tu ne m'as pas blessé et je t'ai dit que je ne voulais pas t'épouser. ». Puis, elle disparut, le laissant seul au beau milieu du couloir.

En réalité, elle était restée neutre face à ses propos, de façade du moins. Elle ne voulait pas que sa tâche soit si aisée, elle avait eu envi de le torturer un peu, de lui apprendre à réfléchir avant de s'exprimer, avant de refuser en bloc. Cet homme était insupportable, il changeait d'avis aussi rapidement qu'une girouette tournait sous la pression de vents contraires. Et c'était justement tout ce qui faisait qu'il était lui, un réprouvé, ce qui faisait qu'il la rendait folle. Il n'avait aucune ligne de conduite, aucune logique, il la perdait et même si elle arrivait à le manipuler, elle ne savait jamais à l'avance ce qu'il allait faire, comment il allait réagir. Cet homme était impossible, si instable qu'il troublait son équilibre à elle. Il était dangereux pour elle, comme elle l'était pour lui. Il lui faisait sa demande pour ensuite conclure qu'ils pouvaient très bien vivre dans l'illégalité. Elle soupira, passant la tête par l'embrasure de la porte de la pièce dans laquelle elle était apparue, le regardant, là de dos. Bien sûr qu'elle n'avait pas eu l'intention de le laisser après ce qu'il lui avait dit. Mais c'était ça le problème, il était doux, rassurant, pour ensuite se faire rude et blessant. Non, il ne la blessait pas, il n'en avait pas le pouvoir, du moins, c'était ce qu'elle préférait penser. Elle préférait se cacher derrière son agacement. Peut-être avait-il raison? Il allait mourir un jour, elle aussi, plus tôt que lui même. Elle baissa les yeux, il ne devait pas savoir, elle ne devait pas le lui dire, elle n'en avait pas le droit. Elle finit par sortir de la pièce pour se retrouver à nouveau derrière lui, lui précisant alors.

« En réalité, peut-être que ce mariage ne serait pas si mal. Après tout, une femme mariée attire beaucoup les hommes et puisque tu finiras par mourir, je pourrai me remarier avec quelqu'un de plus convenable par la suite. ». Elle lui sourit, comme si son acceptation n'avait été formulée que par intérêt. Il allait mourir un jour, oui, mais en tant que réprouvé, son espérance de vie était grande et, tant qu'elle respirerait encore, elle ne laisserait personne le toucher, non, elle ne laisserait personne le tuer. Il était à elle et elle n'avait pas l'intention de permettre à quelqu'un de le lui retirer. Elle devait trouver de quoi assurer sa survie lorsqu'elle mourrait, qu'il continue sans elle, qu'il trouve quelque chose à quoi se raccrocher. Sa fille. Une autre femme. La dernière idée lui était insupportable mais elle ne serait plus là, elle ne pourrait plus l'embrasser, ni le serrer contre elle, ni le torturer. Elle baissa les yeux, les fermant un instant, prise par une violente sensation de tristesse. Elle ne l'avait pas ressenti auparavant, se disant qu'elle avait assez vécu. Elle avait vécu tant d'évènements, elle avait fait tant de mal, mais pas seulement. Elle avait fait le bien autour d'elle parfois, elle avait découvert beaucoup de choses, oui, elle avait fait sa vie convenablement. Mais en pensant qu'elle ne pourrait plus continuer avec lui, qu'elle le laisserait seul, ça lui semblait tellement peu. Il n'y avait pas que le roi, évidemment, il y avait ses enfants également, certains qu'elle ne connaissait pas vraiment, qu'elle rêvait de rencontrer, avec qui elle rêvait de partager des choses. Elle leva des yeux brillants vers Zéleph, elle devait dire quelque chose pour justifier sa faiblesse soudaine, n'importe quoi. « Je ne veux pas que tu meurs. ». Cela semblait tellement contradictoire avec sa tirade précédente mais que pouvait-elle dire d'autre? Elle n'avait pas le droit de lui parler de ce qui l'attendait, du fait qu'elle disparaîtrait. Pourtant, c'était vrai, elle ne voulait pas qu'il meurt, mais elle ne voulait pas le laisser, c'était plus fort. Parce que, lorsqu'il mourrait, il se transformerait en fantôme, alors qu'elle, une fois qu'elle mourrait, elle serait simplement annihilée une bonne fois pour toute.

La jeune femme s'approcha de lui, l'enlaçant sans rien dire d'autre, perdant son visage contre son torse. Elle devait arrêter de songer à ça, elle ne devait pas pleurer pour une chose aussi stupide. Elle ne pleurait jamais. Elle finit par rire, tournant la tête sur le côté, son oreille contre son torse, elle entendait son cœur. « Bien, alors... ». C'était difficile de ne pas penser à ça, c'était affreux. Seulement, elle se força à penser à la tête qu'il avait dû faire lorsqu'elle l'avait laissé la dernière fois, oui, c'était ça, penser à quelque chose d'amusant, peut-être pas pour lui, mais pour elle, oui. « Si tu veux m'épouser, il va falloir respecter mes conditions. Premièrement, je veux une demande en bonne et due forme, à genoux. Bien sûr, tu devras trouver une bague digne de ce nom. ». En réalité, elle n'en avait que faire de la bague. Il y avait tellement de pierres précieuses et de bijoux dans les caves du manoir qu'elle ne pourrait jamais tout porter. Elle continua cependant : « Et puis, je veux que tu apprennes à danser. Il est hors de question que je me tienne au bras d'un homme incapable de me guider sur une piste de danse. Et même si tu n'aimes pas ça, à chaque fois que nous nous rendrons quelque part ensembles, tu devras m'accorder au moins une danse si je te le demande...et même sans que je te le demande. ». Elle sourit à cette idée, un brin sadique. Après tout, elle savait qu'il détestait cela. « Ensuite, tu devras prendre soin de mes enfants, surtout de Faust. Les autres sont grands donc ils s'en sortiront très bien seuls. Mais Faust restera toujours petit et il est si mignon, si attachant que je ne veux pas qu'il soit abandonné une deuxième fois. Neros est ton fils et je pense que tu veilleras toujours sur lui. Et, elle, oui, tu devras veiller aussi sur ses jours, tu devras l'aimer plus que tout au monde, t'accrocher à elle de toutes tes forces. ». C'était ça qu'elle voulait, que sa fille devienne sa raison de vivre quand elle le quitterait. Elle fut de nouveau émue, fermant les yeux en inspirant, expirant calmement, lentement, le serrant un peu plus fort. Son parfum était divin, il la rassurait, bien qu'elle devrait supporter sa fin seule, condamnée à voir les jours passer, s'écouler lentement jusqu'au jour fatidique. « Je ne veux pas d'un grand mariage. Je préfère que l'on soit que tous les deux, avec Neros, avec Faust, peut-être. Mais puisque l'annonce a été faite, je suppose que nous serons obligés de le faire à Bouton d'Or devant tout un peuple. » Elle fit une pause. « Nous ne nous unissons pas par amour, Zéleph, nous nous unissons par... je ne sais pas, par fatalité? ». Pourtant, il était clair que d'un point de vue extérieur, personne n'aurait douté de l'attachement qu'ils se portaient. Elle leva les yeux vers lui. « Je suis sûre que tu ne te rends même pas encore compte des conséquences. Je ne veux pas t'enchaîner de cette manière. Bien sûr, je ne veux pas qu'une autre te touche et c'est le meilleur moyen pour en décourager plus d'une. Mais, je ne veux pas me marier si tu n'en as pas envi. Il est clair que ce mariage est la meilleure solution, mais... ». Il finirait veuf. Elle passa doucement l'un de ses doigts sur le M gravé dans sa chair. « J'ai envi que tu me fasses l'amour... lentement, très lentement, je veux te sentir, sentir tes mains, je veux que tu t'allonges sur moi, que tu écrases mon corps avec le tien. Je veux te sentir profondément en moi... tout de suite... ». Elle avait totalement changé de sujet mais elle se sentait tellement mélancolique, elle avait besoin de s'agripper à lui, de savoir qu'il était là. Doucement, elle l'embrassa, comme si elle voulait oublier ce mariage, comme si tout ce qui comptait à ses yeux à ce moment était simplement lui.
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Dim 13 Jan 2013, 15:12

Le roi ferma les yeux sous son baiser. Il se sentait étrangement triste. C’était une sensation, plus qu’un sentiment, comme si en touchant la déesse elle lui passait sa mélancolie. Tous ces mots, sa présence le toucher et bouleversait ses penser. Zéleph glissa ses mains sur les joue de Mitsuko, englobant son visage pour ce retiré de sa bouche. Plongent à nouveau son regard dans le sien, il y briller tant de chose. Que c’était-il passait ? Il lui sourit simplement, le front collé au sien, il se sentait à nouveau vivant. Il n’y avait qu’elle qui y arrivait. « Tout ce que tu voudras. » laissa-t-il échapper dans un soupire avant de capturé à nouveau ses lèvres dans un baiser tendre, d’une douceur peut commune pour ces deux êtres. Oui tout ce qu’elle voulait, pour toujours. Il apprendrait à danser, même si cela voulait dire faire ce qu’il détester le plus, même si cela voulait dire qu’il allait passer des heures à entrer dans des colères féroces car il savait déjà qu’il n’y arriverait pas, même si il ne serrait qu’un piètre danseur. Seulement il y avait une bonne chose là-dedans. SI il apprenait à danser, il pourrait ce l’accaparé et ne laisser aucun autre l’approcher. Cela n’était que peut important face au reste. Le reste qui sonné comme une évidence aux yeux du réprouvé. Ses enfants serraient les siens. Il n’aurait peut-être aucune autorité sur eux, mais il serait là comme il l’avait promis à Faust, quoi qu’il arrive. C’était un choix qu’il avait pris bien avant même qu’il ne s’en rende compte. Par ce que ces enfants n’avaient rien à voir avec eux, par ce qu’ils n’avaient pas as souffrir des caprices de deux idiots, elle pourrait même le mettre une seconde fois à la porte il resterait là pour eux. Il sourit contre sa bouche, laissant ses mains glisser le long de son cou, de ses bras, sa taille, pour finir sur ses hanches. Il savait très bien ce que tout cela voulait dire, quelle conséquence ça aurait sur sa vie. Il serrait pour toujours à elle, et elle a lui. Zéleph avait envie de se marier, il n’y était pas obliger c’est vrais, et c’était justement la preuve qu’il le faisait de lui-même. Rien en le forcer à faire tant d’effort, il aurait pu renoncer il y a bien longtemps, il aurait pu ne jamais revenir après tout ce qu’elle lui avait dit et pourtant il se battait toujours contre la tempête. Peut-être avait-elle raison, il aimer souffrir, mais cela n’avait rien à voir. Il savait que derrière le mal, derrière l’épreuve ce cachait uns emblant de bonheur, un morceau de soleil qu’il chérissait plus que sa vie. Il avait passé cinq jours à voir des hommes bons mourir pour des causes noble, et perdu, mais ils c’était battue jusqu’à en perdre la vie. C’était cette force qu’il avait en lui, de ce dire que rien n’était jamais perdu, que si son buté tait juste alors peut importer par quel chemin on y accédé, car à la fin cela n’en serait que plus beau.

Elle était son soleil. Il avait besoin d’elle pour survivre, il n’avait besoin que d’elle. Just un peu de soleil lui suffisait. Il ne demandait pas les étoiles, il ne demander pas n’importe la quel, il la voulait elle. Comme la terre, il était inlassablement attiré par elle. C’était à la fois stupide et beau de l’imaginer. Elle le réchauffer, le bruler par fois, mais bien souvent elle le faisait vivre. Zéleph la prit contre lui, passant un bras sous ses jambes, il la souleva comme si elle ne pesait rien pour lui, ce qui était le cas. Le roi ne chercha pas à comprendre où il allait, il ouvrit la première porte qu’il croisa et la ferma derrière eux. Ne quittant jamais les lèvres de sa déesse il la posa sur le lit qui était là. Etait-ce sa chambre ? Curieux hasard. Ce retirant de sa bouche, il lui sourit doucement avant de ce redressa. Il enleva sa chemise, puis il rampa au-dessus d’elle avec la grâce et la puissance d’un félin. Oui, elle était sa proie, depuis si longtemps qu’il ne savait comment cela avait commencé. Sa lionne tantôt câline, tantôt agressive. C’était peut-être cela qu’il aimer tant chez elle. Ses yeux brillait dans les siens, dans ce silence qui c’était brusquement installer rendant le moment presque fragile. Sa bouche regagna la sienne, simplement, dans un naturel évidant. Elles fusionnèrent, s’adaptant parfaitement l’une à l’autre, ce connaissant par cœur et pourtant ce gouttant toujours comme si c’était unique, comme la première fois. Zéleph caresser les lèvres de Mitsuko avait une tendresse telle qu’il ne faisait en réalité que les effleurés, pour finir par les toucher, enfin, avec une frissonnante délicatesse. Un fruit gorgé de soleil. Il passa sa langue contre sa lèvre inférieure, lui demandant le passage qu’on lui délivra presque sur le champ. Il entra alors dans l’antre de sa passion, et il y rencontra sa compagne. Si charmante, si câline. Jamais Zéleph ne l’avait embrassé ainsi. Il avait était doux, tendre, mais jamais avec cette forme de mélancolie dans son baiser. C’était étrange comme il la ressentait mieux, comme si ils étaient connectés par quelque chose d’impalpable, un lien qui le faisait vibrer au-dessus d’elle. Leurs langue faisant connaissance à nouveau, dans un lent balai, il se sentait transportait.

Et alors qu’il l’embrassait, ses mains c’était glisser sur sa robe pour la lui retiré. Ses doigts parcourant sa peau, il fit tomber les bretelles le long de ses épaules, caressant sa peau à chaque mouvement, profitant de chaque instant pour la toucher, ce rapproché. Défaisant les liens qui la tenaient encore à elle, il la tira pour lui enlever. Il fut forcé, à contre cœur de ce défaire de sa bouche, mais ne pouvant la délaisser bien longtemps, il fit glisser ses lèvres le long de sa mâchoire, parcourant son cou, sa gorge, puis son épaule, du buste il descendit sur sa poitrine, tracent sur sa peau un chemin de baiser brulant. Il passa la vallée de ses seins, descendant sur son ventre, alors que la robe descendait toujours. Là à ce niveau il fit une pose et sourit contre sa peau. Il y avait là tout le fruit de leur guerre. Le résultat de leurs besoins improbable de faire l’amour alors qu’ils ne s’aimaient pas. La robe oublié par terre, le roi posa ses mains sur les hanches de Mitsuko et il leva les yeux vers elle. Elle l’époustouflé toujours autant par son éblouissante beauté. Il remonta à elle, mais ne regagna pas ses lèvres, sa bouche allant à son cou. Il y glissa d’abord son nez, respirant à plein poumon ce parfum qui faisait gonfler en lui une sorte de bien être, un sentiment d’apaisement. Ses lèvres ce posèrent alors sur cette endroit si fragile, si sensible, derrière l’oreille, là où la peau est si fine. « Moi aussi j’ai mes conditions. » Il mordit tendrement son oreille, joueur alors que ses mains remonter sur sa poitrine, pour frôler ses seins, du bout de ses doigts. Ce redressant, il lui sourit en lui volant un baiser avant de descendre sur sa poitrine.

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Mitsu
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Mitsu
Dim 13 Jan 2013, 18:44


« D'accord... ». Elle l'avait murmuré, les yeux fermés, un petit sourire sur les lèvres. Mitsuko s'abandonnait, voulant enregistrer chaque geste, chaque caresse. Elle sentait son souffle, ses mains sur elle. Qu'ils la serrent ainsi chaque jour qu'il lui restait à vivre ne ferait que la combler. Oh elle savait que ça ne se ferait pas, que leurs caractères étaient trop opposés pour qu'ils puissent dormir chaque nuit ensembles, et puis, ils étaient bien trop occupés, chacun ayant ses responsabilités. Mais cette perspective, la perspective de changer de chambre, de ne plus dormir à côté du corps de son ancêtre, oui, cette perspective lui était agréable. Et puis, à ce moment précis, elle ne pouvait refuser, son corps entier réagissant sous les caresses du roi, son esprit troublé par l'assaut du plaisir, elle aurait pu lui promettre n'importe quoi. C'était sans doute la première fois qu'ils prenaient autant leur temps, la première fois qu'ils s'aimaient ainsi. Elle se sentait tellement triste, tellement perdue, mais il la transportait peu à peu vers le plaisir. Cette sensation était tellement étrange, un plaisir mélancolique, un plaisir qui aurait très bien pu être le dernier de sa vie. Et elle se dit que si jamais elle devait mourir demain, alors elle n'aurait pas aimé que cela se passe autrement. Bien sûr, elle le désirait, elle désirait son corps, sa force, ses coups de reins qui lui faisait perdre la tête, qui la faisait jouir, mais cet instant, l'instant qu'ils vivaient, était juste différent. Elle recherchait le plaisir, oui, mais elle le cherchait surtout lui, lui qu'elle laisserait derrière elle. Elle l'aimait, pas d'amour non, c'était certain, et même si elle ne savait comment elle l'aimait, elle en était sûre. Et c'était terrible d'être attachée ainsi à quelqu'un, terrible de s'en faire, terrible de savoir à l'avance qu'il en souffrirait. Mais quoi qu'elle dise, elle était finalement incapable de rompre le lien qui existait entre eux, incapable de le repousser. Ceci n'aurait aucun sens. « Si ça peut te rendre heureux jusqu'à la fin... ».

Elle le regarda, ouvrant ses yeux verts sur lui, sur son visage. Elle tremblait légèrement, de désir, mais il y avait cette sensation en elle, la sensation qu'elle serait finalement bien plus cruelle qu'elle ne l'avait jamais voulu avec lui. Ses lèvres s'entre-ouvrirent, rejoignant les siennes. Mitsuko voulait lui montrer son affection, celle qu'elle avait pour lui à cet instant, celle qu'elle n'aurait peut-être plus jamais aussi intensément. Il représentait absolument tout, tout ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle avait, elle ne pensait plus au reste, juste à lui. Ce moment était tellement triste, elle le ressentait ainsi, et elle voulait se perdre, oublier tout ce qu'elle savait, elle voulait n'avoir jamais rien entendu. Ses mains parcouraient le corps du roi, ses bras musclés, son dos robuste. Il était tellement rassurant, beau, et elle enviait son ignorance. Doucement, elle le fit pivoter, se retrouvant sur lui tout en continuant leur baiser. Ses doigts suivirent alors doucement le M sur son cou, il ne l'avait pas soigné. « Quel abruti... ». Elle avait quitté ses lèvres, le fixant avec un petit sourire. Son ton était tout le contraire de froid, oui, c'était comme si elle était heureuse qu'il ne l'ait pas effacé. En réalité, c'était le cas, ça la rendait heureuse et triste. Pourquoi est ce qu'il continuait? Comment en étaient-ils arrivés à un tel stade? Tout ça à cause de ce gros Émile qu'ils étaient venus tous les deux chercher. Pourtant, elle ne regrettait pas, elle n'y arrivait pas.

Ses mains descendaient doucement sur son corps, ses doigts accédant à son pantalon qui disparut lentement, emportant avec lui le reste des vêtements du jeune homme. Appuyant un peu plus sur sa peau, elle remonta ses mains vers le haut de son torse, sensuellement. Elle aimait l'emprise qu'elle avait sur lui, elle aimait le regarder, elle aimait qu'il la contemple. La jeune femme redescendit doucement l'une de ses mains vers l'intimité de Zéleph, caressant cet endroit si sensible de son anatomie, cet endroit qui semblait à jamais se gonfler de désir pour elle, encore et encore. Ses lèvres dans son cou, elle le mordilla doucement, tendrement, presque d'une manière joueuse. Puis, cessant toute caresse, elle se redressa légèrement, l'admirant. « C'est peut-être ce qui me plait chez toi... ». Elle lui sourit, l'une de ses mains venant caresser son propre cou, descendant entre ses seins, sur son ventre, délicatement, sur son bas ventre, faisant disparaître son sous-vêtement, entre ses jambes. Elle attrapa de nouveau la cause de son plaisir futur et l'amena doucement à la porte de son intimité, fixant le roi alors qu'elle descendait doucement sur lui pour qu'il entre en elle. Elle soupira de plaisir, venant le rejoindre, ses seins contre son torse. La déesse le sentait en elle, elle ne bougeait pas, le faisant languir bien entendu mais appréciant également ce moment de répit. Elle le caressait toujours. « Je suis si bien avec toi... ». Elle se sentait de nouveau triste, toujours pour la même raison, et elle n'arrivait pas à le gérer, elle n'arrivait pas à oublier. La jeune femme se demandait même si ce n'était pas la grossesse qui la rendait si sensible. C'était déboussolant. Cependant, elle le voulait, elle le désirait encore plus.

Ses mains se placèrent de chaque côté de son torse alors qu'elle se soulevait légèrement, son bassin commençant des mouvements de va et vient lents, attirant l'intimité de l'homme au plus profond de son corps avec une absence de rapidité qui en était presque moqueuse, comme une douce torture. Elle considérait cela comme une sorte de préliminaire, un moyen de l'exciter encore plus, sa respiration profonde, sa tête penchée en arrière, sa poitrine se soulevant au fur et à mesure que son corps ondulait sur le sien. Son plaisir ne faisait que nourrir un désir encore plus grand, c'était comme ressentir les deux à la fois, c'était juste délicieux. Pourtant, elle avait tellement envi de pleurer. Mitsuko attrapa Zéleph par les épaules, le faisant basculer sur elle, lui chuchotant alors « Continues... ». Ses yeux brillaient, brillaient de tristesse, brillaient de désir, brillaient de plaisir. « Ne t'arrêtes pas... ». Elle enfouit son visage dans le cou de l'homme, cachant la larme qui venait de s'échapper de l'un de ses yeux.
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Dim 13 Jan 2013, 20:11

Etait-ce réellement possible qu’il tienne à cette femme sans l’aimer ? Au fond il était clair que non. Simplement quand il l’avait dans ses bras il était capable d’avoir la plus grande tendresse du monde pour elle, et quand elle le quitter c’était comme si tout disparaissait, pour faire disparaitre cette douceur. A ce moment il supposa qu’il l’aimer. Il n’avait jamais trouvé de femme aussi belle. Les mains caressant ses hanches, ses cuisses il la regardait sur lui en soupirant de bienêtre. Il ne lui fallait pas plus, réellement pas plus pour ne rien regretter. Le roi se laisser entrainer par la déesse, ne se posant plus jamais de question sur ce que cela voulait dire ou quel incidence cela avait sur eux. Il voulait juste ressentir chaque moment avec la même intensité, avec la même pureté. Pour toujours. Mitsuko le fit basculer et il ce retrouvas sur elle. Bien sûr qu’il avait vue, il n’était pas aveugle, mais il ne posé pas de questions, jamais. Zéleph déposa un baisser sur son épaule. Il ne savait pas ce qu’elle avait, il aurait bien voulu connaitre la cause de son bouleversement, mais il faisait simplement ce qu’elle lui avait demandé car comme il l’avait dit, il était là pour ça. Il était là pour elle malgré tout. Ses reins basculer sur les siens, imprégnait un rythme lent. Entrant toujours plus loin, cherchant à se sentir complet, unis. C’était peut être la première femme avec qui il était si doux, si attentionnée. Peut-être la seule. Son corps enveloppant le sien, ses mains la tenant rudement contre lui, comme pour lui signifier que ce n’était pas que des mots, qu’il ne la lâcherait jamais. Il écraser son bassin sur le sien, toujours plus lourd, toujours plus lent, dans de long soupire de plaisir qu’il ne pouvait retenir. C’était tellement bon ainsi aussi. C’était diffèrent. Profiter de chaque vague, chaque caresse comme si elle était la splendeur du monde. De son monde. Attrapant les jambes de la déesse il les fit s’enrouler e=autour de son bassin, l’approchant au plus près. Les hanches de Zéleph continuant à aller et venir contre elle, provoquant en lui les plus décadentes vagues d'extases. « Mmm, c’est bon, » grogna-t-il contre son cou appréciant totalement les lents mouvements qu'il faisait en elle. Le réprouvé, l'attirant contre lui pour souligner son propos, chaque parcelle de leurs corps ce caressant à chacun de leurs mouvements, laissant des marques brulantes, intensément sensible sur lui. Il remua ses hanches, ce rendant encore plus profondément, rendant le froncement entre leur deux corps presque insupportablement intense, alors que tous deux gémissaient. Ses yeux roulèrent dans leur orbite avant qu'il ne se cambre en elle. Sa tête bascula sur le côté, les traits de son visage marqués par un profond plaisir. Ce n’était pas le mal qu’elle lui faisait qui le tuerait, c’était ces moment de pur extase qui l’achèverait un jour, tant il ce perdait de béatitude quand il lui faisait l'amour. Ce qu’il désirait par-dessus tout c’était qu’elle se perde dans la même profondeur que lui, dans ce gouffre sans fond qui troubler l’esprit et empoisonner le corps jusqu’à ce qu’il cède au plus terrible des mots.

Zéleph glissa son nez le long de sa mâchoire, pour finir par se redresser, posant une main sur le visage de Mitsuko pour qu’elle le regarde. Il ne savait ce qui lui arrivait, mais ce qui était certain c’était qu’il voulait la réconforté, qu’il voulait qu’elle oublie et ce perde avec lui dans ce monde qui n’appartenait cas eux, cas deux amants transporté par leur passion dévorante. Il embrassa ce qui sembla être une larme sur sa joue, la recueillant du bout des lèvres avant d’aller déposer sa bouche sur la sienne. Sa tête basculant encore plus sur le côté, alors que sa langue s'égarait sur son cou vers cet endroit si sensible derrière son oreille. « Tu es tout ce que je veux. » un aveu à peine audible, perdu entre ses soupire d’extase et sa respiration troubler. Il lui avait laissé entendre plus tôt, mais là c’était tellement évidant, tellement vrai, comme si il n’avait qu’une seul vérité en lui et que celle-ci n’était autre qu’elle. Sa main large s'étala sur le bas de son dos, la plaquant contre lui, tandis qu'il se cambrait, rendant sa respiration sifflante lorsqu'il atteignit un point sensible en elle. Des gémissements sourds envahirent l'air, se mêlant à eux alors qu’ils bougeaient lentement dans un rythme languissant, amenant doucement la tension à son comble jusqu'à qu'ils soient tous deux à bout de souffle et haletant à chaque petits mouvement. Suçant et mordillant toujours sa peau, ne souciant pas de savoir si il laissait des marques, tandis qu’il les dirigeait sûrement vers le précipice, pour les faire une nouvelle fois basculer. Zéleph la maintint par les hanches, l'amenant durement contre lui. La sensation en été tellement intense qu'elle en était presque douloureuse, il était désespéré de trouver sa libération et la sienne par la même occasion. Un feu se répandit en elle de nouveau, lui faisant expirer son nom quand il plaqua brutalement ses hanches contre lui, allant et venant en elle de plus en plus vite. Le plaisir battait toujours dans toutes ses terminaisons nerveuses, mais il ouvrit les yeux cependant quand Mitsuko se raidit sous lui, son dos se cambrant alors que son corps se mettait à trembler.« Bon sang Mitsuko. » grogna-t-il à travers ses dents serrées. Zéleph ne saurait jamais combien elle avait eu l'air adorable quand il la regarda à ce moment-là, son visage détendu par le plaisir ; ses yeux plissés presque fermés alors que sa tête tombait lourdement contre son couvre lit. Même si elle le haïssait de nouveau le lendemain matin, et Zéleph savait que ce serait probablement le cas, il savait que ce moment serait à jamais gravé dans sa mémoire. Sa vie étant ce qu'elle était, ce moment était particulièrement spécial. Retombant contre elle, le souffle coupé et en sueur, se sentant trop comblée pour se soucier du reste, il sourit contre son cou. Sa main descendit le long de son épaule, dessinant un trait sur son bras, distrait par le nuage sur lequel il flottait. Zéleph cherchait toujours à reprendre son souffle, et roula sur le côté, la libérant de son poids, sachant qu'elle avait probablement besoin d'espace pour respirer elle aussi. Il s’étira mais ne la lâcha pas pour autant, ses bras venant l’attraper pour l’attiré à lui et la serré doucement contre son torse.

Il là sentait si émotive, mais il refusait qu’elle recroqueville sur elle-même et ce détourne de lui. Il voulait simplement la garder contre lui ainsi, pour laisser encore flotté ce bien être, le plus longtemps possible. Allonger ainsi sur le coter, les yeux fermés, la tête reposant sur les oreillers du lit, il soupira de bienêtre. Sa main continuant de se balader sur son dos, effleurant sa peau du bout des doigts. Zéleph devait sourire comme un idiot a cette instant, mais il supposa que c’était ça être heureux, si sensible, si bien, avoir juste le sentiment d’être. « Ça valait le coup de me geler pendant deux semaines. » Il resserra sa prise sur elle, dans un geste un peut possessif, soit, mais aussi pour la sentir au plus près de lui, ne plus jamais avoir la sensation de la perdre. Le roi aurait pu rester ainsi pour le reste de ses jours, juste entre ses bras, le corps encore secouer par l’orgasme qu’il venait d’atteindre. Juste la perfection.
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Dim 13 Jan 2013, 22:32

Mitsuko sourit, enveloppée par le bien être. Mais cela fut tellement éphémère, oui, car son esprit se mit à penser à quelque chose : le comportement du roi. Il était certain qu'il savait dans quel état elle était, triste, il avait même embrassé sa joue, sa larme mouillant ses lèvres. Il n'avait rien dit, et elle avait apprécié sur le coup, oui, elle y était sensible même maintenant, mais... Elle le fixa, il semblait heureux, mais il se montrait plus prévenant avec elle, sa manière à lui de la consoler? Elle avait honte, ne supportant pas la situation. Il ne devait pas. « Tu n'es pas obligé. ». Pour le coup, sa voix avait été froide et elle le regretta tout de suite. C'était un peu comme emmener un enfant dans une maison faite en sucreries pour lui interdire d'en profiter. Le jeune homme était en plein extase, se reposant après un effort qu'elle avait apprécié, un effort qui l'avait fait crier de plaisir, qui l'avait fait prononcer son nom comme une supplication de délivrance, qui lui avait apporté ce qu'elle désirait. Mais elle ne voulait pas qu'on la console, même si c'était elle qui lui avait demandé en réalité. Non, elle lui avait demandé de lui faire l'amour, rien dans leur relation ne l'autorisait à prendre soin d'elle comme ça. Elle ne s'était jamais abandonnée dans des bras réconfortants, elle avait toujours supporter le poids de ses décisions seule, elle avait toujours fait face à son destin, qu'il semble bon ou mauvais. Et, maintenant qu'elle semblait ne plus en avoir le pouvoir, elle ne pouvait le supporter. C'était comme si elle avait besoin de lui, comme si elle souhaitait qu'il soit là pour elle, mais, en même temps, qu'elle ne pouvait l'accepter. C'était tellement paradoxale, son esprit oscillant entre une acceptation et un rejet catégorique. Elle se redressa, quittant son étreinte d'un mouvement plutôt brusque. En même temps, s'il devenait son mari, il resterait auprès d'elle. Elle avait peur qu'il la trahisse au bout d'un moment si elle se livrait à lui, un peu comme s'il utiliserait ce qu'il savait d'elle aux fins de la blesser. Comment pouvait-elle avancer à ses côtés si elle ne cessait de douter? Mais elle savait qu'il ne ferait rien, rares étaient les hommes prêts à mourir de froid pour une simple audience, rares étaient les hommes qui acceptaient tant de conditions sans même aimer la femme qui les dictait. Elle devait arrêter de douter, ni même de penser que, dans un siècle, il se retrouverait seul. Après tout, peut-être qu'il se détacherait naturellement d'elle, peut-être qu'ils se perdraient de vue, que leurs vies prendraient des chemins différents? Comment savoir? Elle finit par soupirer, cette version devant être celle en laquelle elle devait croire pour le moment, ne pas penser au futur.

« Hum... excuse moi... je crois que c'est elle... ». Elle se rallongea à ses côtés, posant une main sur son ventre. Bien entendu, il y avait ses propres craintes mais sa grossesse n'arrangeait pas sa situation. « Je crains que je ne doive sortir beaucoup ces prochains mois, des fois que je me mette à pleurer sans raison devant tout le monde... ». Elle tourna son regard vers le roi, lui souriant, amusée. Seulement, elle n'avait pas tord, personne ne savait les effets qu'aurait son état sur elle et heureusement qu'elle n'était pas très puissante. « Imagine que je sois beaucoup plus puissante et que l'envie me prenne soudain de détruire toute une région, sans raison, comme ça...à cause d'elle... ». Elle essayait d'oublier sa tristesse. Après tout, des Aetheri comme William avaient ce genre de pouvoirs et ce qui les empêchait d'intervenir était simplement la connaissance absolue, le fait de savoir. Enfin, en réalité, entre détruire la montagne de l'Edelweiss enneigée et pleurer devant une foule entière, elle préférait encore annihiler le lieu. Mituko finit par sourire, se redressant un peu tout en se collant contre le jeune homme, un petit air malicieux imprégnant alors ses traits.

« Bon, hé bien monsieur Stark... ». Elle s'arrêta, surprise. En réalité, elle n'avait aucune idée quant au fait qu'il ait gardé son nom de famille initiale, bien que cela lui semble logique, et, pire que tout, elle se rendait compte qu'elle allait devoir changer de nom. « Mitsuko Stark... ». Elle finit par rire, c'était plus fort qu'elle, un rire un peu nerveux certes, mais tout ceci semblait tellement irréel qu'il ne pouvait en être autrement. Elle plongea son regard dans le sien, pétillant, encore, mais cette fois il n'y avait plus aucune trace de tristesse. La situation était si bizarre en fin de compte. « Zéleph... on va se marier... ». Il fallait qu'elle s'y fasse, mais là, elle ne pouvait faire autrement qu'en rire. C'était plus fort qu'elle et, curieusement, elle le mit encore sur le dos de « elle ». « Et il va falloir lui trouver un nom aussi à ce bébé... ». Elle n'avait aucune idée. Bien entendu, pour ses fils, elle avait cherché de longues heures afin de trouver des prénoms dignes de ce nom, des prénoms qui lui plaisaient, mais, elle s'était toujours fait à l'idée que sa fille s'appellerait Mitsuko, comme elle, comme la tradition le voulait. Alors maintenant qu'elle avait pris la décision d'en finir avec les coutumes, elle se retrouvait devant un choix à faire, un choix qu'elle ne ferait pas seule bien entendu. Elle embrassa le père de l'enfant, son air malicieux revenant alors. « Comme je disais, monsieur Stark, vous allez devoir répondre à l'une de vos promesses maintenant. ». Elle s'amusait, se jouant de lui gentiment. La déesse s'approcha de l'oreille du roi avant de lui souffler : « Rendez vous dans la salle de bal pour votre première leçon de danse, veillez à être apprêté en conséquence... ». Puis, elle disparut après un petit rire sous cape. Elle aurait aimé voir sa réaction mais qu'importe, elle aurait bien d'autres occasions.

Elle apparut dans sa chambre, nue, ayant laissé sa robe précédente dans la chambre du roi. Elle fouilla un instant dans sa penderie avant d'en sortir une robe rouge avec les escarpins assortis. Elle s'habilla, se maquilla comme si elle se rendait à une réception, attacha ses cheveux en chignon puis descendit dans la salle de bal, supposant que le souverain s'était sans doute encore perdu. Elle somma Seth de venir puis lui dit simplement : « Le seigneur des deux rives va prendre sa première leçon de danse et il serait bien que tu le guides pendant que nous danserions pour qu'il frôle la perfection. ». Il était clair que le majordome et Zéleph allaient s'arracher les cheveux mais tant pis, peut-être que ça les rapprocherait après tout. Il le fallait, car si le roi devenait son mari, Seth et lui seraient amenés à se voir souvent.
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Lun 14 Jan 2013, 02:20


Un soupire parmi tant d’autre. Il commencé à en avoir marre. Il sentait que sa patience allait céder, pour la simple et bonne raison qu’il n’arriver pas à enfilait cette cravate. Il ne savait pas faire ce genre de nœud, c’était insupportable. Il finit par craquer et jeta par terre le tissu noir dans un grognement agacé. Ce regardant dans la glace il se demanda pour la énième fois d’où cela lui avait pris. Ils étaient pourtant bien là dans son lit, il avait fallu qu’elle veuille danser. Enfin, même si à cet instant il était en colère, il était aussi un peu soulager. Stark. Son nom. Elle ne l’avait pas oublié, et pourtant lui aurait bien voulu. Il ne s’appeler plu Stark, il ne s’appelait même plus Shizuo, et la seule qui avait encore le droit de l’appeler comme cela était Lison. « Zéleph Stark. » Il grimaça face à son reflet. « Zéleph S. Stark. » Ca n’était même pas beau. Soupirant à nouveau il remit son col de chemise correctement, puis attacha ses boutons de manchettes, pour enfiler une veste. « Apprêté en conséquence. » siffla-t-il exaspéré. Sincèrement il ne comprendrait jamais Mitsuko et ses façons de le fuir ainsi après leurs ébats. A chaque fois c’était la même chose, il n’y avait pas moyen d’en profiter cinq minutes qu’elle se volatiliser pour passer à une tout autre activité, et cella était la pire à ses yeux. Boutonnant sa veste le roi ce demanda seulement si ce n’était pas de sa faute au fond. La réaction qu’elle avait eue en se défaisant de ses bras, pour y revenir en s’excusant. Elle avait était si froide. Zéleph pensa qu’elle n’avait pas l’habitude d’être aussi près de quelqu’un si longtemps et si intimement. Lui avait fini par apprendre avec le temps, avec tous les gens qui l’avait aimé. Oui ce n’était pas inné chez lui, il avait dû l’apprendre et le réapprendre, et même si il n’était pas encore très bon, il avait apparemment plus d’expérience que la déesse. Jetant un dernier coup d’œil à son miroir il se trouva pathétique dans ces vêtement, ce costume un peu trop serré. Avait-il encore prit du muscle ? Retirant sa veste ne si s’entend pas du tout à l’aise il resta en chemise. Après tout chemise et pantalon noire c’était très élégant et puis si elle n’était pas contente elle n’avait cas changé de fiancer.

Zéleph sortit de la pièce et il sur sauta presque quand Seth apparut devant lui. « Un sourire de temps en temps ça tuerait ? » dit-il ironique. On aurait dit une statue de cire, figé pour toujours dans une expression qui faisait froid dans le dos. Cela ne parut d’ailleurs pas faire rire l’ombre qui ce détourna sans un mot lui faisant signe de le suivre. Le roi supposa que c’était Mitsuko qui l’avait forcé a le guider, ce qui expliquer pourquoi il l’avait détaillé de haut en bas de cette façon. Seth devrait si faire. Le réprouvé n’était peut-être pas l’âme sœur de Mitsuko, mais il était l’homme de sa vie. Il retint un rire a cette penser aussi stupide soit-elle, ça aller être le cas puise qu’il allait l’épouser. Arrivant devant la salle de bal Seth laissa entrer en premier. Le roi ce demander encore pourquoi l’ombre avait dû l’accompagner, après tout cette salle était la seul qu’il arrivé à trouver, à croire que tout le manoir lui jouer des tours mais que cette pièce-là était étrangement toujours là où il pensait qu’elle était. Un comble, un vrai. Le roi s’approcha de la charmante blonde, qu’il trouva magnifique, mais qu’il ce garda bien de complimenter. A force elle allait prendre la grosse tête. Se glissant au près d’elle il la prit dans ses bras, il ne voulait pas danser il n’en avait aucune envie. Il allait se ridiculiser, et puis la danse ce n’était pas pour les hommes comme lui, les vrais. De plus l’effort qu’il avait fourni en s’habillant et en venant était déjà amplement suffisant non ? C’était un progrès considérable. « On pourrait profiter de cette instant autrement non ? » La serrant contre lui il se pencha sur son cou pour le lui dévoré jouant la carte du « j’ai envie de toi là tout de suite » seulement si Zéleph avait oublié l‘ombre derrière eux, lui il ne l’avait pas oublié et a son raclement de gorge le réprouvé ce redressa pour ce retourner et lui jeter un regard assassin, lui signifiant clairement qu’il trouverait un moyen de le rayer de la carte. « C’est moi qui vais vous guidé pendant votre cour. » Le roi regarda Mitsuko dépité espérant une seconde que c’était une blague, mais non, bien sûr cela ne pouvait pas être une blague vue que Seth ne savait même pas ce que le mot « plaisanterie » signifier. La déesse avait décidé de le punir et il ne savait même pas pourquoi. Zéleph ce défi alors d’elle en secouant la tête catégorique . « Non, hors de question ! Pas avec lui ! » Il voulait encore bien ce montré ridicule devant elle, mais alors pour s’entendre dire par l’autre que l’amour de Mitsuko était meilleur que lui, ça ce n’était pas possible, il allait réellement finir par vouloir lui tordre le cou et ça ne pouvait que mal finir. « Non, non et non ! Je veux bien que tu m’apprennes mais avec lui dans la pièce, et puis quoi encore ? On fait venir un publique ? Bah oui, où est Faust qu’on s’amuse ! Les domestique, allez oh tout le monde ! » Inconsciemment le roi élever la voix et chercher la dispute pour éviter ce passage obligatoire. Que ce soit seule avec elle ou avec Seth en plus il ne voulait pas danser. Lui quand elle lui en avait parlait il avait crue qu’il pourrait prendre des cours aux Circus avec de très bon danseurs qui n’oserait jamais se moquer de lui, mais là c’était impossible. Il avait encore sa dignité et son orgueil alors trop peu pour lui.

Ce dirigent vers la sortit près à fuir, il se retourna pourtant avec une idée. « Ou très bien, mais alors tu réalises ce soir mes conditions ! Ça veut dire des appartements pour nous et un tremblement de terre en prime. » Il lui sourit. Il savait pertinemment qu’en si peu de temps pour faire tout ça il faudrait que Seth s’en occupe et donc qu’il quitte la pièce et se serrait pour lui un soulagement, et puis c’était aussi une forme de caprice, un chantage. Bien sûr quand il parlait d’un tremblement de terre il parlait de faire vibré la maison et elle savait très bien ce que cela voulait dire, mais cela ne rester qu’un petit bonus, ou pas. C’était de bonne guerre au final, si lui devait commencer dès a présenta lors elle aussi.
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Mitsu
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Mitsu
Lun 14 Jan 2013, 16:03

Mitsuko fixa un instant le roi avant de regarder Seth. Il avait compris, sans qu'elle n'ait à dire quoi que ce soit. Il disparut dans l'ombre afin d'aller préparer les appartements qui seraient les leur à partir de maintenant. Et puis, il est clair que le majordome préférait s'adonner à la préparation de ceux ci, bien qu'il sache pertinemment ce qui risquait de s'y produire, plutôt que d'avoir à supporter la mauvaise humeur de ce malotru. Pendant ce temps, la jeune femme frappa dans ses mains, faisant apparaître des musiciens dans la salle, de dos, puisque son cher et tendre futur mari était pudique. Elle le fixait avec un air amusé mais repris son sérieux. « Quand j'étais enfant, dans mon village, étaient souvent organisées des soirées dansantes. Un grand concours s'y déroulait par tradition, celui de la meilleure danse de couple, et mes parents remportaient toujours le prix. Ils valsaient mieux que quiconque, la valse, danse de l'amour sage. Mais, pour nous, ça ne conviendrait pas. Seul le tango peut être à la hauteur de notre lien. Je ne vais sans doute pas t'apprendre la technique aujourd'hui, non, je vais t'apprendre l'état d'esprit. ». Elle claqua de nouveau ses mains entre elles et les musiciens se mirent à jouer, interprètes de talent.


« A nous deux. ». D'un pas félin, elle s'approcha de lui, le fixant intensément, le désir semblant habiter son regard. « Tu es très élégant... ». Doucement, elle posa une main sur l'épaule du roi, la descendant lentement en une caresse d'une sensualité à couper le souffle. Puis, haussant un sourcil, un petit sourire malicieux sur le visage, elle le repoussa. « Lorsque tu danses un tango avec une femme, c'est pour la séduire, il faut que tu essayes de la dominer. ». Elle s'avança vers lui, l'attrapant par le col de sa chemise afin de la ramener brusquement à elle. « Lorsque tu danse un tango avec une femme, c'est pour dire aux autres de ne pas l'approcher, pour leur montrer qu'elle est tienne, maintenant, et à jamais. ». Forçant le roi à reculer en posant sa main sur son torse, elle fit quelques pas en avant, dominante, ne le lâchant pas un seul instant du regard. Elle déboutonna le premier bouton de sa chemise. « Tu dois avoir envi de me posséder, avoir envie de moi. ». Elle glissa ses doigts pour défaire un second bouton, rapprochant ses lèvres dangereusement des siennes avant de disparaître, réapparaissant un peu plus loin. « Seulement, je suis sauvage. J'aime te faire languir, j'aime t'attirer pour mieux te repousser... ». Mitsuko lui fit signe de s'approcher d'elle. « Alors, tu dois chercher à me coincer, à me forcer à être tienne, à m'apprivoiser, sinon, un autre le fera à ta place... ». Elle lui prit ses mains, les posant sur les reins, le forçant à l'attirer brusquement à lui. « Tu dois me désirer, danser comme si tu me prenais. ». La déesse enroula ses bras autour du cou du réprouvé, l'un de ses pieds gravissant délicatement la jambe de Zéleph, sa cuisse contre sa hanche, sa jambe repliée contre lui comme pour l'enfermer, leurs bassins tellement proches. « Tu dois m'exciter, énormément, je ne dois plus pouvoir te résister, être à bout. ». Lâchant ses bras, elle se pencha en arrière, exécutant une rotation avant de revenir à lui, tellement proches, leurs lèvres se touchant presque de nouveau. « Mais tu ne dois pas me donner ce que je veux... tu dois te venger de la souffrance que je t'ai fait endurer, tu dois me repousser. ». Elle le força à la lâcher. « Alors, c'est à mon tour de te séduire. Les autres hommes ne peuvent plus rivaliser, c'est toi que je veux, et je suis prête à tout pour ça... ». Avec volupté, elle passa une main dans ses propres cheveux, descendant sur son corps, avant de s'approcher brusquement de lui, de ses lèvres, défaisant un autre bouton avant de lui tourner le dos, enroulant ses bras autour de sa nuque, collant ses fesses à son bassin, dansant en rythme, par mouvement saccadés. « Je n'ai plus aucune décence, il n'y a plus personne hormis nous deux ici, nous sommes seuls, nous et le désir, nous et la passion. ». Elle se retourna, déboutonnant les derniers boutons sans aucun ménagement, le repoussant contre un mur, le caressant sur le torse avec une attitude sauvage. « Je veux te dominer. ». Elle retourna la situation, se retrouvant coller à son tour au mur. « Mais tu veux me dominer également. ». Elle le repoussa. « Il faut trouver une solution, on est tout les deux à bout, on n'en peut plus. ». Elle ondulait, touchant son torse par saccade, l'une de ses mains dans ses cheveux. Puis, elle finit par se reculer pour mieux avancer, remontant sa robe d'un mouvement fluide avant de sauter dans ses bras, entourant son bassin avec des jambes, ses mains sur les joues du roi, leurs lèvres si proches. Elle était essoufflée, mais elle resta ainsi quelques secondes avant de déclarer. « C'est comme ça qu'on danse un tango, c'est comme ça que l'on fait l'amour entouré de centaine de personnes, c'est comme ça qu'on prouve au monde que celui ou celle que l'on tient dans ses bras est à soi. C'est comme ça que l'on devient indécent en respectant les us et coutumes. ».

Mitsuko finit par disparaître, réapparaissant devant lui, à un mètre environ, amusée. « Rassure toi, je n'ai pas appris à danser à beaucoup de monde. ». En réalité, elle ne l'avait jamais fait, elle disait ça juste pour le taquiner. Elle se rappela alors qu'il lui devait du chocolat, admirant son torse qu'elle avait mis à nu. C'était encore plus sexy ainsi, avec la chemise ouverte. Elle remonta son regard pour atteindre les yeux du roi « Tu veux manger quelque chose? ».
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Lun 14 Jan 2013, 23:05

Le souffle coupé, une goutte de sueur perlant sur son front, le seigneur des deux rives fixait la déesse le regard assombrie, sa poitrine montant et descendant frénétiquement au rythme de sa respiration troubler. Il était perdue, oui elle l’avait retourné, baladé et troublé. Il n’avait pas imaginé que ce soit si intense, où peut être que c’était elle qui rendait les choses beaucoup plus passionnantes pour lui. Il se souvenait alors du mariage des déchus et de leurs danse, mais à ce moment il avait un masque, un masque qui l’avait merveilleusement bien aidée, sauf qu’il n’avait pas ressenti la même chose, comme si sans tout devenait beaucoup plus sensible, plus puissant. Enfin de compte elle avait raison cette danse les décrivait parfaitement. Sauvage élégance. Curieux mélange explosif. Elle et lui. Quelque chose de puissant. Bien autant surement que ce qu’il avait envie de lui faire, là, maintenant. Des l’instant où Mitsuko avait commençait à se mouvoir, toute les peur, les doutes et les crainte de Zéleph c’était évaporé. Ne pouvant détacher son regard de la déesse qui bougeait devant lui, elle l’obsédait, l’ensorceler, le contrôlé. Elle était si… sexy dans cette robe moulant parfaitement ses formes. Le regard de Zéleph dériva de ses seins à ses jambes parfaites et s’arrêtèrent sur ses pieds… et plus particulièrement sur ses talons hauts. Il n’y avait jamais fait attention avant ça, mais à présent il voudrait pour toujours un culte aux chaussures à talons. Il déglutit difficilement alors que son corps c’était gonflait de plaisir pendant cette instant moment. Sensuel, érotique gardant pourtant cette délicatesse, ce raffinement qui faisait toute la différence entre le réel acte amoureux, et cette langoureuse danse. Le roi avait besoin de quelque seconde pour reprendre son souffle, pour se remettre de ses émotions, mais était-ce possible ? Il ne jugerait plu jamais la danse de la même façon, il le jurait. Le roi fini par esquisser un léger sourire. Il avouer, elle l’avait surpris et à présent il se sentait idiot. Pourtant on ne pouvait pas dire qu’il se sentait moins ridicule, c’était même bien pire. Elle lui avait montré ce qu’elle savait faire et en contre partit lui ne savait rien faire, si ce n’est subir son courroux. « Tu veux manger quelque chose? » Il leva les sourcils presque moqueurs qu’elle lui tende si facilement la perche. Pour avoir faim, il avait une faim extrême, sans limite. Seulement avait-il réellement besoin de lui dire ? S’approchant, avec son sourire carnassier et son regard brulant de braise, il glissa un bras sur sa taille et la colla brusquement à lui, penchant son visage, leurs souffle ce mêlant. Coller ainsi à son robuste corps, il avait envie de la dévoré sans attendre. La « prendre » comme elle disait. Agrippant sa cuisse, glissants sa main sous le tissu fin de sa robe, il la remonta sur sa propre hanche, collant son bassin au sien dans un geste sec, puissant. Soupirant légèrement, il descendit son visage sur sa joue, puis son cou, feintant de l’embrasser, l’effleurant, sans jamais cédé à cette dévorante tentation. Chaque parcelle de son corps brulé pour qu’il la touche, pour qu’il soulage cette frustration. Seulement le roi se contenta de plonger son visage sur sa poitrine, son parfum détruisant le peu de vertu qu’il avait encore. Ses penses ce troublèrent, sa prise se resserra sur ses reins, sur sa cuisses, et son bassin ce frotta complétement a son entre jambe quand il ce redressa brusquement pour la regardé. Grognant, il était au bord de sombré dans la folie, au bord de ce noyer dans son regard pour ne plus jamais s’en sortir. « Je crois avoir pigé le truc. »

Il la lâcha sans plus de cérémonie, faisant un pas en arrière le sourire aux lèvres, moqueur. Après tout il avait peut-être ça dans le sang, il ne pensait pas que ce soit bien difficile, si il suivait son instinct. Remettant sa chemise d’un coup sec comme pour lui signifier qu’il en avait fini avec elle il sortit de la pièce sans rien ajouter de plus. Voilà qui était fait, ils allaient pouvoir passer à autre chose, et elle avait raison il avait réellement faim, voir soif. Très soif. Car il avait beau faire le malin, il fallait qu’il éteigne l’incendie qu’elle avait provoqué et qui ravager tout en lui. C’est pour cela qu’il avança droit devant lui vers les cuisines, pour ne pas céder et rebrousser chemin. Pour ne pas lui faire l’amour sans délai, sans penser, juste en se laissant portait par le torrent de désir qui l’envahissait. Non, il résista, sa sortie était trop belle pour ne pas jubiler d’une autre façon. De toute façon il aurait eu l’air bien faible en retournant sur ses pas, et il était tout, sauf faible, même en amour. Du moins en leur amour, ce qui n’en était mystérieusement pas. Entrant dans les cuisines, le roi fut pratiquement bousculer par la cuisinière en chef qui le regarda de haut en bas avant de soupirer. « Vous n’avez jamais appris à vous habillez ? Ca me rappelle quelqu'un ...» Zéleph sourit réellement amuser en regardant son torse nue. Ce n’était pas sa faute si sa maitresse aimer le déshabiller sans qu’il n’est rien demander. Il était loin d'être comme Neros. Quoi que peut être bien. La grosse dame engoncer dans son tablier blanc leva les yeux au ciel en signe d’exaspération avant de retourné à son rangement, sifflant a ses sous-fifre d’arrêter de le regarder et de continuer leurs corvées. Le roi s’avança vers les tables au centre, et prit un tabouret, en fermant sa chemise de quelque boutons au moins pour être présentable, puis releva ses manche sur ses bras. « Bon et alors qu’est-ce que vous faites là ? » Citra le regarder de haut en bas, il avait l’air d’avoir parcouru un marathon et elle n’était pas idiote pour imaginer que ce n’était pas le cas. Cette homme avait un charme fou et avait réussi à briser la glace qui recouvrait sa maitresse alors elle n’allait pas encore ce plaindre. « Un jus de fruit, quelque chose … d’exotique ? » Elle acquiesça. « Avec des glaçons, et deux s’il te plait Citra. » Elle sourit ne pouvant s‘en empêcher. Il était séduisant et charmant, ici avant qu’il arrive il n’y avait pas beaucoup de monde qui s'intéressez à eux, si ce n’est Seth pour les sermonnées, ou les enfants quand ils avaient besoins de tout et n’importe quoi, bien sûr il y avait Mitsuko, mais sa froideur n’avait jamais déranger personne jusque-là. Jusqu’à ce que Zéleph entre dans la demeure. « Vous pourriez préparez du chocolat pour ce soir ? Un onctueux coolie serrait parfait, et si possible, des trois chocolat différents. » Le roi avait une idée sur comment inauguré leurs appartements ce soir. Une des servantes le fixa étrangement « Mais… pourquoi ? » avant de rougir sous le regard assassin de Citra. Le roi haussa les épaules le plus naturellement du monde, comme si la réponse était évidente. « Les femmes enceintes et leurs lubies… » On lui servit ses verres et la bouteille et le roi ne ce gêna pas pour prendre directement la bouteille et la vidé d’une traite. Posant brusquement l’objet sur la table il soupira soulager. Il se sentait bien mieux. Cela faisait du bien quelque chose de frais.
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Conquête. (-12) [pv Mitsuko]

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