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 Ou pas ... Part II (-18) [pv Mitsuko]

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Mar 08 Jan 2013, 23:53

Il y avait dans la vie certaine chose qui ne s’expliquer pas. Des choses comme le fait que le soleil soit si doux quand il caresse la peau au travers des rideaux d’une fenêtre. La sensation de légèreté des draps froissés sur un corps lourd. Le souffle chaud et calme d’un homme endormit perdu dans le cou d’une femme oublié dans ses bras. Des plaisirs qui n’avaient d’existence que dans un monde éphémère. Ces instant que l’on croit voler, car si loin de la réalité. Etait-il éveiller cette homme qui serré le corps de cette femme avec jalousie ? Peut-être que non. Cela était de la pure inconscience. Car soyons réaliste, éveiller, cette homme n’aurait jamais pris cette femme dans ses bras de cette façon. Seulement à cet instant il était plongé dans ses songes, un autre monde. Un monde où il se sentait bien, apaiser, presque épanouie, si cela était encore possible même dans un rêve. Cela avait était une nuit magnifique, même dans la forêt des murmure, il pouvait y avoir de longue nuit chaude. Longue et éprouvante nuit qui n’avait vu sa fin que lors ce que l’aube à daigner ce montré. Cela expliqué pourquoi ils dormaient de puis une partie du jour déjà. Tellement d’ailleurs que midi fut vite passé et l’après-midi bien entamer. Ce fut peut être car la faim le guetta que Zéleph fini par sentir le sommeille le quitter. Comme plonger dans l’océan, il remonta doucement vers la surface, pour finir par émerger de son profond sommeil. Ce ne fut pas chose facile, il était si bien dans ce monde de coton, que la réadaptation avec la réalité fut difficile. Inconsciemment il serra encore un peu plus le corps qui était rattaché au sien, ouvrant les yeux avec une certaine difficulté.

Son corps était engourdit, ses muscles endolorie, mais il ce sentait étrangement bien. Il se rendit peut à petit compte de ce qui l’entourait. Ce parfum qu’il trouver si doux venait des cheveux blonds, collé contre lui. Ouvrant ses yeux, entièrement, il les laissa s’imprégner de la lumière du jour ce retrouvant nez à nez avec une très jolie nuque. Ce redressant son regard fini par se laissé glisser sur le corps de la Déesse ce tenant entre ses bras. Elle était allongée, le dos collé à son torse, la tête reposé sur l’un de ses bras, il se dit qu’elle devait trouver ça confortable. Son autre bras était fermé sur elle, la collant à lui plus que de raison. Leurs deux corps disparaissaient sous les draps des grands lits où ils avaient fini par atterrirent. Il se souvenait de chaque secondes de la nuit passer, chacune plus incandescente les unes que les autres. Un doux frisson le traversa alors que sa main remonter le long de son ventre, puis longea sa hanche fixant sa courbe avec un sourire. Ses doigts continuèrent leurs courses et alors qu’ils relevaient le drap pour laisser les courbes de ses fesses galbé en vue de son regard, la faim vin encore perturbé ses plaisirs.
« Vil voyeur. »
Soupira-t-il en un sourire, amuser par sa propre bêtise. Il serrait biens rester dans ce lit à regarder ce corps qu’il trouvé à chaque caresse plus magnifique, mais fallait-il encore qu’il arrive à survivre sans manger ni boire et ce n’était pas encore d’actualité. Zéleph remonta alors le drap sur Mitsuko et fit son possible pour s’extirpé de son emprise sur son bras sans qu’elle ne s’éveille. Une fois libre de ses mouvements il alla s’occuper de ses affaires avant d’aller dans le salon récupéré un semblant de ses vêtements, c’est-à-dire au moins le principal, son caleçon. Ce fut ensuite à la recherche de la cuisine qu’il partit, ce qu’il ne fut pas bien long vue qu’elle était incruster au salon et qu’il l’avait « visité » a plusieurs reprise avec Mitsuko la nuit passer. Il était entouré de chose que la déesse avait amenée de son manoir, mais il avait besoin de s’occuper les mains. S’étirant, il attrapa des œufs et une poêle. Malheureusement il n’y avait pas de bois pour le poêle, ce qui fit jurer Zéleph. Il n’avait même pas le plaisir de se faire un petit déjeuner. Il dû sortir, chercher du bois, puis allumer le poêle. Une fois chaud il put enfin ce faire ses œufs et ce n’était pas du luxe en fin de compte par ce qu’il avait une faim de loup. Seulement aurait-il était un garçon bien élever si il c’était fait à manger pour lui tout seul ? Ho surement pas, et après tout il n’était pas bien élever, mais il n’était pas égoïste non plu, et ça le perdrait comme ça l’avait déjà perdu par le passer.

Œufs, bacons, jus d’orange pressé, toast, confiture, tout ce qui pouvait tenir sur le plateau en bois que Zéleph avait trouvé il le mit dessus, autant dire que la pyramide n’avait rien de jolie a voire, mais cela avait une odeur délicieuse, et si la présentation n’était pas bonne c’était au moins l’intention qui compter non ? Portant son plateau bien garnie jusqu’à la chambre de madame, il monta sur le matelas et le posa entre lui et le corps endormit de Mitsuko, ou peut-être qu’elle joueur la comédie, mais dans ce cas c’était une très bonne comédienne. Il l’aurait bien réveillé, mais pour être honnête il n’en pouvait plus d’attendre et il prit son assiette pleine d’œuf au plat et de bacon qu’il commença à manger avec délectation. Une vraie délivrance pour cet homme amoureux de la nourriture. Il prit une grande gorger de jus d’orange et sourit.
« Et après ont dit que je n’ai aucun gout. »
Eh bien à cela il leurs ferait gouter ses petits déjeuner et cela ne serrait plu jamais d’actualité. Prenant la seconde assiette, il se pencha au-dessus de la déesse et lui posa devant elle avant de la regarder de là-haut.
« Si tu ne te réveille pas je vais le manger, et cette fois ta beauté n’y pourra rien. »
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 09 Jan 2013, 18:34

L'odeur qui flottait dans l'air était tout bonnement délicieuse, oui, c'était le mot. Cependant, l'esprit de Mitsuko oscillait entre rêve et réalité, semblant lui chuchoter qu'il valait mieux ne point ouvrir les yeux, pas maintenant, pas avant qu'il ne parte. Pourtant, elle n'arrivait pas à savoir de qui il s'agissait, perdue dans le monde des songes, semblant apercevoir une lumière reflétée par des petits morceaux de cristaux pendus dans les airs. Elle ne comprenait pas ce rêve, sa signification, mais elle s'y sentait bien, comme si le soleil qui la réchauffait indirectement lui procurait cette douce chaleur irremplaçable. Puis, une voix qui n'avait rien à faire là résonna, les yeux de la jeune femme s'ouvrant sans plus de cérémonie sur l'assiette qui était posée à côté d'elle avant qu'elle ne bascule pour observer Zéleph qui semblait être une sorte de géant sorti tout droit d'un cauchemar. Se redressant en remontant le drap sur elle, elle le fixa d'un air froissé, assise là, sans rien dire, un peu comme si l'odieux individu qu'il était avait porté atteinte à son intimité. Puis, doucement, ses yeux quittèrent le roi pour se poser de nouveau sur l'assiette. Il était évident pour quiconque savant un minimum lire sur les traits que l'Aether hésitait entre rentrer dans une colère profonde ou accepter la situation calmement. D'un côté, ça l'agaçait, ce petit déjeuner pouvait très bien signifier toutes les bassesses du monde et puis, elle n'avait pas l'habitude de se réveiller aux côtés d'un homme avec qui elle avait... Serrant doucement ses mains sur les draps, elle ferma les yeux un instant avant de se rappeler bien malgré elle ce qu'ils avaient fait la veille. De l'autre côté, ce petit déjeuner était un signe de gentillesse, oui, et puis, hormis ses domestiques, personne ne lui avait jamais préparé un tel repas, même si, il fallait le dire, cela ressemblait plus à un champ de bataille qu'autre chose. Elle finit par rire, se laissant gagner par un semblant de bonheur, levant les yeux vers Zéleph avant de murmurer.

« Merci pour ce petit déjeuner chaotique. ».

En réalité, avec lui, tout avait toujours été chaotique, leurs rencontres, leurs dialogues, leurs façons de s'accepter. Seulement, Mitsuko finit par comprendre que ce qu'elle avait ressenti la veille, cet espèce de communion psychique avec lui, avait été le signe qu'elle gagnait en puissance et c'était grâce à cet homme. La jeune femme finit par passer sa main dans ses cheveux, glissant l'une de ses mèches derrière son oreille avant de prendre le verre de jus d'orange et un toast. Prendre son petit déjeuner au beau milieu de l'après midi ne faisait pas non plus partie de ses habitudes mais puisqu'ils étaient tous les deux, rien que tous les deux, pourquoi pas. Goûtant les œufs, elle finit par sourire, prenant le ton d'un critique gastronomique « Hum...oui, c'est pas trop mal... ». En réalité, elle aurait pu rester ainsi, souriante, mais son regard croisa celui de William qui se trouvait dans la pièce, un peu plus loin, d'une telle façon que Zéleph ne pouvait le voir. Son sourire s'effaçant soudainement, elle fixa l'Aether qui lui souriait d'un air supérieur qui ne signifiait rien de bon. L'homme ramena l'une de ses mains sur son propre ventre et, en réalité, il ne lui en fallut pas plus pour comprendre. Abaissant doucement ses yeux vers le sien, elle finit par disparaître, se téléportant jusqu'à son kimono, l'enfilant d'une manière sèche avant de se diriger vers la cabane contenant les outils.

Elle y resta un moment, plus ou moins long. En réalité, elle n'avait aucune notion du temps, elle espérait que ce maudit esprit du temple ne fasse que jouer avec ses nerfs. Et, en plus de cela, elle n'avait pas la moindre idée de comment réagir. Si elle était enceinte, devait-elle le dire à Zéleph? Il ne fallait pas être stupide pour savoir qu'il ne voulait pas d'enfant et puis, il avait déjà accepté de s'occuper de Neros, enfin, il lui avait plus imposé en réalité mais peu importait. Surtout qu'elle n'était même pas sûre que c'était le cas, William pouvait très bien chercher à obtenir quelque chose d'elle contre la vérité. Elle rageait intérieurement, fixant la hache avec un regard assassin. Et puis, c'était de la faute du réprouvé, c'était lui le responsable, elle l'avait prévenu. « Je vais te... ». Elle prit l'arme, réapparaissant aux côtés du roi avec ce même regard, celui qui disait clairement qu'elle avait l'intention de le tuer. Néanmoins, le regard amusé de l'esprit du temple qui n'avait pas bougé lui fit comprendre que c'était justement ce qu'il voulait, qu'elle le fasse disparaître. Après un instant de silence, elle finit par planter la hache dans le sol avant de déclarer d'une manière neutre et froide : « Si tu ne veux pas mourir de froid ce soir, il faudra que tu ailles couper du bois. ».

Comme si ce n'était pas déjà assez, comme s'il n'avait pas déjà suffisamment envenimé la situation, l'esprit du temple se glissa derrière Mitsuko, cette fois bien visible pour le roi mais aussi impalpable que l'air de façon à ce que la jeune femme ne se rende pas compte de ses agissements. Prenant l'apparence de Jun, il l'enlaça, glissant doucement sa main sur le ventre de la déesse en fixant Zéleph avec un petit air de défi. Il était clair que cette femme était à lui et il déposa même un baiser dans son cou, ne quittant pas le réprouvé des yeux. Après tout, William n'avait pas à intervenir ainsi, il ne devait même pas sortir du temple, alors il fallait bien un bouc émissaire, et Jun était parfait, ressemblant à Naram comme deux goûtes d'eau. Naram, son ami d'enfance, son rival préféré. La jeune femme continuait de regarder son amant, se calmant légèrement, petit à petit, n'ayant cependant aucune idée de ce qui se tramait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle avait choisi de répondre à ses attentes, elle avait aimé se perdre dans ses bras, elle avait conscience des conséquences éventuelles. Finalement, elle était la seule responsable de la situation et peut-être valait-il mieux ne rien lui dire pour le moment.

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Mer 09 Jan 2013, 19:42

« Mais bordel … » Le roi cligna des yeux plusieurs fois alors que la Déesse venait de déserté. Il avait fait quelque chose de traverse ? Ses œufs n’étaient pas bons ? Il prit l’assiette de Mitsuko et les goutta. Non, le même gout que les siens. Il n’avait rien dit, rien fait, alors il ne comprenait vraiment pas pourquoi elle fuyait encore. Haussant les épaule il recommença à manger, de toute façon elle reviendrait. Elle revenait toujours. Seulement cette fois quand ce fut le cas, Zéleph sur sauta. Elle avait promis d’arrêter de ce téléporté comme ça tout le temps. C’était extrêmement désagréable. En plus elle avait cette air, avec ce regard qui lui donner des frissons. C’était glacent. Terrifiant. Mitsuko pouvait réellement avoir l’air d’un monstre par fois et à la vue de le hache, le roi ce sentit légèrement en danger. Il avait donc fait quelque chose de mal, au point qu’elle veuille le faire disparaitre dans cette forêt. « On peut en parler ? » Grâce as il ne sut quel dieux, elle lâcha la hache qui ce planta sur le plancher. A ce moment il eu l’étrange penser qu’il faudrait remplacer le parquet, mais en même temps il fut soulager que ce ne soit pas lui la victime de cette lame. « Si tu ne veux pas mourir de froid ce soir, il faudra que tu ailles couper du bois. » C’était sa façon de lui dire qu’il devait travailler ? Le roi supposa qu’il ne devait pas dire non, elle était assez terrifiante comme ça, et puis couper un peu de bois n’avait jamais tué personne. Seulement il la trouvait un peu rude de réagir comme ça alors qu’ils étaient tranquillement dans ce foutu lit et qu’ils auraient pu en profiter. Elle était d’une froideur à en faire oublier les ardeurs du réprouvé. Enfin non, même le zéro absolu n’aurait pu refroidir cette homme et il se serait bien lever pour l’embrasser, seulement en vue de ce qui apparut devant lui Zéleph resta figer.

En premier lieu il n’eut aucune réaction. Il voyait bien un autre homme dans la chambre, devant lui, derrière Mitsuko, mais cela n’avait pas l’air réel. Ca ne pouvait pas être réel. C’était impossible. Pourtant, lors ce que l’information fini par arriver au cerveau du roi son sang ne fit qu’un tour. Tous ses poiles s'hérissèrent sur sa peau, son regard devin profondément noire de haine. L’image d’un homme posant ses mains sur sa Déesse le dégouter et le rendait fou de rage. Non, à ce niveau ce n’était plu de la rage.
« Retire tes mains, enfoiré ! »
Sautant du lit le réprouvé attrapa la hache au passage et frappa là où il devait y avoir la tête de ce type, seulement il passa a travers, et l’arme fini planter dans le mur derrière. Jurant, il retira l’outil, arrachant le bois du mur vue qu’il était passé en travers. Ce retournant, fulminant, il ne vue plu le type, il avait disparu, mais Zéleph savait qu’il était encore là quelque part.
« Reviens ici, espèce de lâche ! »
Il sortit de la chambre et se mit à le traquer dans toute la maison avant de sortir dehors. Il ne le trouver pas et ça commencer à devenir de plus en plus agacent. Il l’insultait de tous les noms, tournant en rond, fouillant par tout avec la ferme intention de le décapité, puis il eut une révélation. Elle n’avait même pas bougé. Pas un seul centimètre. Elle l’avait regardé, comme si tout allé bien. Elle ce laissait faire en plus ! Il rentra dans la maison, tremblant de colère. Si il avait pu il aurait explosé. Comme un volcan, et il n’était pas près de retrouver son calme. « MITSUKO !!! » Il planta la hanche dans le mur en s’approchant d’elle. Si il n’avait pas encore eu un semblant de conscience il l’aurait peut-être bien bousculé sans aucune délicatesse. « C’était qui ce type qui te peloté, hein ?! » Rien que le dire lui fit ravaler une grimace de dégout. Ca n’avait pas duré une minute et pourtant ça lui était insupportable. Oui, il était jaloux, follement jaloux, sur tout avec ce qui était arriver, sur tout de puis le temps qu’il là voulait, l’idée même qu’on profiter de son inattention pour l’approcher le rendait malade, alors voir ce type, avec son sourire. Elle qui ne bouger pas, avec ses réactions bizarres. Zéleph savait bien qu’il ne pourrait jamais la comprendre, mais là ça dépasser tout. Il se passer quelque chose qui le dépasser et il commencé à en avoir marre d’être prit pour l’idiot de la fête. Celui qu’on s’amuse à faire tourner en bourrique pour le plaisir des yeux. Il reprit la hache en un soupire. « Tu sais quoi. Après toute tes belles leçons, le faite que je sois un beau salop et toi la sainte, je me trouve con de t’avoir crue. » Il se passa une main dans les cheveux, ce les arrachant presque, cherchant à rassembler ses idées dans ce flot de rage. « Ouais, je suis vraiment con, put*i*. » Zéleph se retourna et sortit. Il ne cherchait même plu ce type, il avait dû se volatiliser quand il avait le dos tourné. De toute façon, vue comme la hache avait traversé sa tête il devait être comme Mitsuko, c’est-à-dire intouchable et lui impuissant. Oui, impuissant, la pire sensation qui soit. Il avait passé sa vie à combattre cette sensation, et maintenant il se retrouver comme quand il était gosse. Les pieds nus dans l’herbe il soupira. A ce moment il aurait tout donné pour un peu de whisky , une bouteille de plaisir pour oublier à nouveau à quel point sa vie ne ressembler a rien, à quel point il était minable. Les yeux du roi ce posèrent sur le buches entreposer. Ses doigts se serrèrent autour du manche de la hache.
« Je vais le couper ton bois. »
Ca aller au moins le défouler un peut, bien cas ce moment-là il avait une irrépressible envie de sang. Tuer quelqu’un ne lui aurait pas fait de mal, il fallait dire qu’il n’y avait plu rien d’angélique qui vivait en lui. Zéleph prit une buche et la posa sur le tronc servant de table de travail. Le roi se mit à frapper, fendant le bois d’un seul coup sec. Il continua alors sans répit. Ne pas penser, frapper, voilà la solution. Rien ne pouvait mieux le soulager que frapper quelque chose. Encore et encore. L’esprit vide et les mains occuper, c’était le mieux a faire.
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Mitsu
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◈ Parchemins usagés : 36436
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 09 Jan 2013, 22:27

« Retire tes mains, enfoiré! »

L'incompréhension. Voilà la sensation qui gagna peu à peu la jeune femme quand Zéleph cria ces mots. Qu'est ce qui lui prenait? Le regard de la déesse se posa sur l'endroit où était situé William quelque temps auparavant et elle ne le vit pas, comprenant alors que l'Aether n'en avait pas fini avec eux. Avait-il si mal pris le fait qu'ils le fassent, alors que c'était lui qui les avait poussé dans les bras l'un de l'autre plus que de raison? Cet homme ne semblait avoir aucune logique ou... peut-être voulait-il seulement envenimer la situation pour son plaisir personnel? Mitsuko eut tout juste le temps de voir une main impalpable sur son ventre que le réprouvé attaqua le vide. Il disparut mais la rage de l'homme n'en diminua pas pour autant. Aussi, la déesse resta-t-elle silencieuse, laissant la colère de Zéleph s'exprimer, le regardant partir, puis revenir, énervé. Elle avait toujours su quoi faire, comment affronter n'importe quelle situation sans sourciller mais à présent c'était différent. Peut-être allait-il partir? Peut-être que cela serait bien mieux pour eux deux. Aussi, elle le regarda sortir une seconde fois, s'asseyant sur le lit quelques minutes après son départ. Pourquoi il fallait toujours qu'elle en vienne aux mêmes conclusions? Pourquoi voulait-elle si souvent qu'il soit expulsé de sa vie? Après tout, cet enfant, elle pouvait très bien faire en sorte de l'éjecter de son être, de le tuer. « Eh bien non, figure toi que tant qu'il vit en toi, il est immortel également. Il n'y a pas grand chose qui en viendrait à bout et, naturellement, je ne te révélerai pas de quoi il s'agit. Cela dit, tu apprendras à tes dépends que tu aurais mieux fait de suivre mon conseil et de procréer avec moi. ». La déesse ne leva même pas les yeux vers William, préférant ne pas répondre. Et puis, s'énerver contre lui ne servirait à rien, elle préférait ignorer celui qui prenait un malin plaisir à rendre sa vie impossible. Mais dès qu'elle en aurait fini avec tout ceci, elle se ferait un plaisir de se rendre au temple des esprits, pour progresser dans sa voie même si ceci ne semblait être que futilité, mais également pour avertir les autres Aetheri du comportement déplacé de leur semblable.

Mitsuko ne tarda pas à entendre le bruit régulier d'une hache s'abattant sur du bois. Il se foutait d'elle? Il était resté là et en plus il faisait exactement ce qu'elle lui avait demandé de faire!? Se levant et quittant William sans plus de cérémonie, elle se rendit dehors d'un pas rapide, en oubliant même de se téléporter, s'arrêtant à quelques mètres de Zéleph. Elle le fixa, de dos, ses muscles se contractant à chaque mouvement. La vision de cet homme en plein effort lui aurait paru terriblement tentante si elle s'était trouvée dans un tout autre état d'esprit. Au lieu de l'admirer plus encore, elle se dirigea vers lui, attendant que la hache fut abaissée avant de le retourner de force vers elle, lui assénant une gifle sans aucun ménagement. « Tu te prends pour qui? ». Elle le poussa violemment, ses deux mains venant percuter le torse du jeune homme pour le forcer à reculer. « Tu crois tout savoir? ». Encore. « Tu penses peut-être être le seul homme assez fou pour me tourner autour? ». Encore. « Mais je te l'ai dit hier non? Je t'ai dit que tu n'était pas tout seul! ». Encore. « Et que j'avais refusé les avances de cet Aether! ». Si elle avait commencé plutôt doucement, plus ça allait, plus sa voix et ses mouvements étaient violents, si bien que, bientôt, l'homme se retrouva contre un arbre. C'était sans doute amusant vu de l'extérieur, une si petite femme agressant un roi bien plus grand qu'elle, bien plus musclé. Mais après tout, se fier aux apparences était une chose bien idiote. « Comme celles de tous les autres! Alors qu'est ce qu'il te faut de plus hein? M'enfermer à clef dans une pièce dont toi seul aurait la clef? C'est ça? ». Elle l'agrippa au cou, plantant son regard furieux dans le sien. « Et si je tombais enceinte, tu ferais quoi? Tu fuirais tes responsabilités? Tu préférerais oublier avec un verre de whisky? ». Ses mains s'agrippèrent encore plus fortement sur son cou, comme si elle souhaitait l'étrangler. « Parce que première nouvelle de la journée : je suis enceinte! Tu es le père! Tu comprends? Ton enfant est dans mon ventre! A cause de cet Aether là que tu as essayé de décapiter! C'est assez clair maintenant? ».

Soupirant, elle finit par le lâcher, ses mains revenant doucement à leur place sans qu'elle ne le quitte des yeux pour autant. « Tu es content à présent? ». C'était assez étrange, cette envie qui montait en elle, comme une obsession que rien ne pouvait détruire, l'obsession de ses lèvres. C'était terriblement dénué de bon sens, comme si elle avait envi de l'embrasser pour le faire souffrir, pour lui faire ressentir cette situation désespérée. Elle finit par se rapprocher de lui encore plus, glissant l'une de ses mains dans ses cheveux avant de le ramener vers elle pour poser ses lèvres sur les siennes. Elle ferma les yeux, c'était si grisant, comme si son esprit désirait oublier le reste. Mais, finalement, elle finit par refermer ses dents sur la lèvre inférieur du jeune homme, juste assez pour le faire saigner, juste assez pour produire l'effet d'une écharde, cette sensation affreuse, cette douleur qui est présente, douce mais bien là. « De toute façon, hormis l'Aether en question, tu les dépasses tous de loin en puissance. ». Elle finit par se retourner, fixant le bois déjà coupé. « Je vais t'aider à le rentrer à l'intérieur. ». Pourquoi continuer à discuter?
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Jeu 10 Jan 2013, 00:04

Il avait mal. Ce n’était pas physique. Elle pouvait bien le frapper, le mordre, le torturé, cela n’avait rien à voir. Elle ne comprenait pas, elle ne comprendrait jamais. Personne ne le pouvait au fond. C’était idiot, ça n’avait pas de sens, lui-même était perdu. Il était là, toujours, et il ne savait pas pourquoi. Alors c’était lui William ? Le type au chocolat. Il y avait pensé, mais quand on est comme lui, on ne veut pas voir la vérité en face, ce serait trop simple n’est-ce pas ? Zéleph était perdu. SI c’était lui qui avait monté ce plan pour qu’il passe cette nuit à coucher, encore et encore, qu’est-ce qu’il foutait là a le nargué ? Le réprouvé soupira. Il était facile à provoquer, il le savait, mais est-ce que c’était de sa faute ? Voilà qu’il se lever un matin, plus ensoleillé que les autres, qu’il penser passer une journée reposante. Pour une fois c’était trop demander ? Apparemment oui, puise qu’un inconnue venait s’incruster dans ses petit plaisirs. Il avait le droit de ne pas aimer ça. Pour le reste, elle était enceinte et ça ce n’était pas un choque. Ce n’était pas comme si elle ne l’avait pas prévenu, et vue le nombre de fois où ils l’avaient fait il aurait était surprit que ça n’est pas marcher. On disait bien qu’une fois suffisait, avec des chocolats ensorceler en plus, c’était fatal. Voilà qu’ils étaient fiancer et qu’ils allaient avoir un enfant, il vivait vraiment dans un monde parfait, parfait pour un autre homme que lui. Jamais il n’avait voulu d’enfant, et avec elle il en avait d’eux pour le prix d’un. Quelle chance. Seulement, au fond ce n’était pas ça qu’il regretter le plus. Non. Si il avait un regret, c’est qu’elle n’est rien comprit hier soir. Il avait crue qu’il n’y avait pas besoin de mots pour ça, que c’était évidant. Il avait eu tort, encore une fois. Ca ne servait à rien avec elle. Il avait eu beau lui donner ce qu’il n’avait jamais osé donner, c’était comme si rien n’était arrivé. Si elle croyait que c’était simple d’être à sa place. Ne jamais rien comprendre et faire gentiment comme si tout aller bien. Prendre les coups sans broncher. Il était capable de beaucoup, et il en avait fait énormément pour elle, il avait donc le droit d’avoir des moments où il n’y arrivait plu, et puis qu’elle ne vienne pas lui dire cas sa place elle l’aurait très bien pris de le voir dans les bras d’une autre, après la scène au Circus.

Zéleph soupira et s’éloigna de l’arbre. Il essuya le sang sur sa lèvre avant de s’approcher d’elle qui portait les buches fendu. Il lui prit des mains, sans lui demander son avis pour le faire lui-même. Depuis quand on laisser les femmes enceinte travailler ? Puise que quand il parlait ça ne lui plaisait pas il ne dirait rien, se contentant de faire ce qu’elle voulait. Il n’avait pas envie de ce battre. Il était blessé. Pas à cause de William, pas à cause des faits, mais de la sensation qu’elle s’en fichait au fond. Elle lui jeter au visage tous ses vices, tous ses démons comme si c’était normal. Savait-elle au moins la souffrance que c’était pour lui de ne plus boire ? Savait-elle ce que sa lui avait couté d’avoir oublié sa fierté, son orgueil, sa dignité pour elle ? Non, elle s’en foutait. Il n’y avait que sa petite personne, toujours sa petite personne. Zéleph avait pensé réussir là où personne n’avait réussi. Il l’avait libéré, il c’était vouer à son plaisir et même avant cela il c’était plier à ses volontés. Qu’on ne lui dise pas, il était sacrément con. Lâchant brusquement les buches alors qu’il faisait un énième voyage il grogna en se tournant vers elle.
« Tu sais quoi. Tu as foutrement raison, je ne sais rien. Jamais, et je dis rien, par ce que au fond je sais que je peux avoir confiance en toi, mais j’ai quand même le droit de ne pas aimer quand je vois un homme te tenir dans ses bras ! »
Elle n’aller pas l’enguelé par ce qu’il était jaloux, c’était encore un comble. Vue ce qui arriver, vue le genre de relation qu’elle leur avait inventé c’était légitime, et puis elle l’avait était bien avant lui, alors pourquoi pas l’inverse ? Zéleph était en colère, contre elle, contre lui, par ce qu’il se justifier comme un enfant et ça le rendait dingue d’en ressentir le besoin.
« Qu’est-ce qui te gêne dans le faite que je sois jaloux ? Que ça puisse être un signe que je tienne à toi ? Mais peut être oui ! Seulement ne te méprend pas je ne t’aime pas. »
Il rit soudain. Cette situation était réellement comique, hors du temps. C’était quoi son problème ? Ô il le savait bien en réalité. Le problème de Mitsuko c’était sa peur, et elle avait peur de tous les attachements possibles et imaginables. Il s’approcha d’elle en souriant, un sourire quelque peu mauvais.
« Enfaite tu ne veux pas que je te fuis, mais tu as la trouille de ce qui peut arriver si je reste. Tu aimerais que je sois le salop que tu aimes tant que je sois et que je me barre après avoir eu ce que je voulais, comme un lâche ! »
Zéleph la prit brusquement contre lui. Son regard plonger dans le sien il se senti s’apaiser a son contacte, sans qu’il ne le veuille vraiment, et sa voix fut moins brusque, pourtant il était toujours en colère, ça ne pouvait rien changer.
« Sauf que je ne partirais pas. Que tu sois enceinte ne change rien. Jusqu’à preuve du contraire j’ai juré que je ne te lâcherais pas, et je n’ai jamais dit jusqu’à quand. Alors non je ne supporte pas qu’un homme te tourne autour, je ne savais pas que c’était un Aether ce type que tu ne le sentais pas, comment j’aurais pu ? »
Il soupira ce sentant bête tout à coup. C’est vrais qu’en y repensant, il était partit un peu vit, sans réfléchir il avait foncé droit dans un mur, mais on ne pouvait pas dire que ça ne lui ressembler pas.
« Je suis idiot, ce n’est pas nouveau. Je le suis encore plus avec toi. »
Zéleph la serra plus fort contre lui. A ne pas bouger il commencé à avoir froid et il trouver ce rapprochement très bien pour retrouver un peu de chaleur. Il se pencha et enfouit son nez dans le cou de la Déesse, lui volant son parfum, embrassant sa peau. Pour finir elle arriver toujours à l’enivré, même quand il lui en voulait. Gagnant ses lèvres il lui vola un baiser, mais lui fut bien plus doux qu’elle avant de plonger à nouveau son regard dans le sien.
« Tu n’es pas bien intelligente non plu. Tu n’as pas compris, cette nuit, que je te laisse le seul droit sur mes désirs. Mitsuko, tu es la seule qui contrôle mon plaisir. Pourquoi je quitterais la perfection ? » Il lui vola un baiser. « Et puis entre nous, si je devais oublier quoi que ce soit avec l’alcool ce serait idiot pour toi, par ce que je me suis juré que tu remplacerais mon plus grand vice, et jusque-là je n’ai aucune regret sur mon choix entre vous. » Calmer, peut être une bonne fois pour toute et sur tout pensant que tout était clarifier cette fois, il ce défi d’elle et ce remit au travail. Il imaginait que ce type avait un problème avec lui, qu’il l’avait provoqué exprès, il pensa alors qu’il reviendrait peut-être, mais il ferait en sorte de ne pas avoir la même réaction. Mitsuko mérité qu’il prenne un peu sa colère en main, un minimum. E plus qu’est-ce qu’il pouvait contre un Aether ? Cette idée ne lui plaisait pas du tout, au contraire ça l’agacer profondément, il préféra donc oublier.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 10 Jan 2013, 01:25

Mitsuko regarda Zéleph reprendre le travail se disant qu'ils avaient un sérieux problèmes de communication. C'était comme s'ils se reprochaient des tas de choses, comme s'ils voulaient se crier leur haine, leur désir et se murmurer des mots doux en même temps. Du moins, c'était ce qu'elle ressentait. Il l'énervait mais elle ne pouvait s'empêcher d'être attirée par lui, comme le feu et l'eau. Ils n'étaient pas faits pour être ensembles, ils n'appartenaient pas au même monde mais, à présent, ils étaient bien plus liés qu'ils ne l'avaient jamais été. Le lien de fidélité, le lien charnel et cette chose qui était encore microscopique dans son ventre. C'était bien plus que ce qu'elle n'avait jamais eu et, pour tout avouer, être ainsi liée à un homme la laissait perplexe. Elle ne savait pas si elle aimait ça ou non, surtout avec lui qui était aussi instable qu'un volcan sur le point d'entrer en éruption. Mais cette enfant dans tout cela? Comment ce bébé allait pouvoir vivre avec des parents comme eux? Elle soupira, préférant rentrer pour voir ce qu'ils allaient pouvoir manger d'ici quelques heures. Vidant les paniers, elle réfléchissait. Il avait raison, elle aurait préféré qu'il parte et la laisse seule mais ce n'était pas nouveau, c'était plus simple pour tout le monde. Et non, elle n'avait pas peur de l'amour, surtout pas en sa présence. Elle ne cessait de l'énerver et il lui était bien souvent insupportable aussi. Même un idiot aurait tout de suite vu la vérité et elle se demandait même comment les gens à qui il avait été annoncé leurs fiançailles avaient pu y croire. Elle sortit plusieurs légumes, tentant de les éplucher, y passant du temps, en silence, n'adressant pas la parole à l'homme qui rentrait du bois. Elle finit par sourire devant le résultat affreux de son découpage, regardant ses pommes de terre qui étaient toutes creusées ici et là plus que nécessaire, ses carottes qui étaient presque décapitées à certains endroits. C'est qu'elle avait du mal à contrôler sa force, parfois elle appuyait trop sur le couteau, d'autres fois pas assez. Elle finit par lever les yeux vers Zéleph, pensive.

« Tu sais, mes parents étaient les deux individus les plus heureux du monde. Bénéfiques, certes, mais terriblement heureux ensembles. Ils s'aimaient vraiment, d'un amour simple et profond. Pourtant, j'ai toujours détesté cette idée, je ne pourrais jamais vivre ainsi avec un homme. Faire à manger, lui procurer de la tendresse, être une bonne mère, faire des recherches. Cette vie ne me tente pas, elle ne m'a jamais tenté. Je m'ennuierai et je saurai que, tôt ou tard, mon mari me quitterait ou me tromperait. Mais, de l'autre côté, être une femme de petite vertu ne m'a jamais attiré non plus. Le désir est éphémère s'il n'est pas entretenu et il y a tellement de cause du désir dans ce monde. ». Elle finit d'éplucher la dernière carotte. « Enfin, tout cela pour dire que je ne risque pas de t'aimer, tu n'es pas du tout mon style d'hommes. Je n'ai jamais aimé personne de toute façon, je suis bien trop exigeante. » Elle rit, doucement, sa dernière phrase sonnant comme une petite boutade. « Et puis, un jour, je te rendrai sans doute ta liberté, quand le désir se sera tari et que nous ne ferons que nous disputer. ». La jeune femme se déplaça vers le réprouvé avec son saladier de légumes taillés. « Mais en attendant... ». Lentement, elle posa sa main sur son torse, le caressant « tu vas devoir me supporter, et venir en aide à ces pauvres légumes qui crient à la torture... ». Elle lui montra le contenu de son saladier, se mordant la lèvre inférieure devant le désastre. Surtout qu'elle s'était trouvée une passion pour l'épluchage mais qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire avec ensuite. Un bouillon? Oui mais comment ça se préparait? « Il est clair que si tes sujets me voyaient, je serai la risée de tout Bouton d'Or. ». Elle rit, remarquant finalement qu'ils ne pouvaient pas rester fâchés longtemps.

Elle lui sourit, le contemplant avec ce petit brin de désir qui ne la quittait pratiquement jamais, leurs corps semblant ne point pouvoir se passer l'un de l'autre. « Allume le feu et viens m'aider. ». Elle allait aborder la partie qui fâchait, elle le savait mais elle devait en prendre connaissance. Elle avait toujours été curieuse à ce sujet et même si elle ne lui avait pas demandé avant car elle savait qu'il ne lui aurait pas dit, elle sentait qu'à présent, ça pouvait peut-être passer. Enfin, surement pas tel quel mais elle pouvait toujours essayer. « Hum... avant tu buvais pour oublier n'est ce pas? Mais comme tu l'as si bien dit, tu as remplacé l'alcool par autre chose : moi. Donc, en toute logique, tu devrais me dire ce que tu veux oublier ou ce qui a fait que tu boives ainsi par le passé. ». Posant le saladier sur le sol, elle prit l'une des mains du jeune homme pour venir la poser sur son ventre, le regardant dans les yeux. « Je ne veux pas jouer avec ta sensibilité, sache le, mais tu vas être le père de cet enfant et nous ne pouvons pas rester des étrangers l'un envers l'autre. Ne t'inquiètes pas, je ne m'apitoierai pas sur ton sort, quel qu'il ait été, en réalité c'est ce que tu es aujourd'hui qui compte et puis je suis trop cruelle pour ça, tu le sais. » Elle sourit. « Mais j'aimerai savoir, connaître ton passé bien plus que les bribes de souvenirs que j'ai pu voir à la montagne. Donc... ». Elle se baissa sans plus de cérémonie, ramassant le saladier avec un air amusé. « Je te propose de passer la soirée au coin du feu à ressasser nos souvenirs de jeunesse comme des anciens. Et celui qui aura l'histoire la plus triste aura le droit à une faveur de l'autre, n'importe quoi. ». Doucement, elle se dirigea vers la cuisine, non loin à vrai dire, et commença à fouiller de nouveau dans les paniers pour voir ce qui pourrait aller avec ces légumes.
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Jeu 10 Jan 2013, 03:14


Le sourire qui c’était afficher sur le visage ru roi disparu soudain. C’était comme une douche froide. Il n’avait pas imaginé qu’elle lui demanderait ça un jour, en réalité il n’avait jamais pensé que personne ne soit assez proche de lui un jour pour connaitre son passer, a par seulement une seule, mais ça c’était diffèrent. Zéleph ne pouvait pas croire qu’ils en étaient arrivés là. Parler de lui n’était pas une chose qu’il aimer. Il préférait toujours s’intéresser aux autres, non pas par réel intérêt, mais plus pour éviter d’avoir à parler. Ce qu’elle savait ne lui suffisait pas, pourtant c’était déjà beaucoup. Trop. Comment Mitsuko arrivait-elle à le faire passer de la bonne humeur à la froideur en si peu de temps ? Il n’avait pas envie de parler, pas de ça, jamais. Les lèvres sellé, il ferma la porte d’entrée et alla poser les dernières buches près de la cheminer pour allumer un feu, en silence. Elle lui imposer une épreuve qu’il se sentait incapable de réaliser. Sa vie, son passer était chose tabou. Soufrant sur les braises, il fit les flammes s’élever devant lui, et son ventre se serra. Il était fragile, c’était sa faiblesse : eux. Les fantômes d’un passer qu’il aurait voulu ne pas être le sien, et pourtant il ne pouvait pas vivre sans leurs visages. Les yeux perdus dans le feu, suivant distraitement les courbes jaune, parfois orange, qui s’échapper du bois. Certain disait que boire était une façon de fuir, de ce soumettre des excuses. Seulement personne ne savait comme l’alcool est traitre, et vous laisse couler, doucement, vous englobant de ses bras rassurant pour mieux vous entrainez vers les fond, et supprimer toute lumière. Il ne devait pas penser à ça.

Zéleph fini par se lever et se diriger vers la Déesse, d’un pas trainant, mais il le fit pourtant. Le visage fermé, les dents serrées. Il prit un couteau, puis un légume pour le découper. De l’autre coter de ce qui semblait être un bar, Mitsuko face à lui. Il soupira, tout cela ne servait à rien. Il posa brusquement son couteau agacé contre lui-même. A quoi ça rimer de mettre du sel sur ses blessures ? Il devait affronter les obstacles et puis une fois que ce serrait fini, ce serait comme une écharde dans le pied. Sur le coup c’est désagréable, ça pique un peu après, et puis quand la douleur disparait c’est comme si elle n’avait jamais exister. Seulement pour les sentiments ça n’avait rien à voir, malheureusement.
« Ma mère était le plus beau des anges. » Il rit nerveusement. « Si on veut une définition de la bonté, il n’y avait cas la regardait et tout devenait claire. Elle est morte, tu sais comment. Les crocs des vampires me dégouteront toujours pour cela. »Il se souvenait encore de la sensation des crocs d’Edelwyn dans son cou et sa le rendait malade. Il aurait vraiment tout fait pour Mitsuko, au point même de se plier à ce qui le dégouter le plus. Il ne haïssait pas les vampires, il aurait dû, mais c’était simplement leur lâcheté qu’il ne pouvait tolérer. Vivre au crocher des autres. Voler ce qui ne leurs appartient pas. Zéleph soupira, son regard se posa sur le couteau, il y voyait son reflet. Il ne ressembler pas à Shizuo, il n’était plu le garçon de sa mère, il n’était plu le garçon que l’on avait jeté aux diable.
« Ma mère était la seule à m’aimer. Elle disait que j’étais parfait pour elle, que mes yeux rouges et mes cheveux blanc ne lui faisait pas peur. » Il déglutie. « Ils m'on jeter du paradis. Qu’est-ce qu’un hybride, un fils de démon ferait dans les cieux ? C’est contre nature. » Sa voix était légèrement trop grave, enrouer par la douleur d’un passer marquer au fer rouge dans son âme. « Étrangement on pourrait croire cas cinq ans, perdre sa mère et s’entendre dire qu’on est une erreur de la nature, c’est le plus dure à supporter. » Il posa les mains sur la table de travail, serrant les poings. « Mais pas quand on connait mon père. »

Voilà assurément le passage le plus dure de sa vie, cette partie enfouit tant de temps, ce qui l’avait torturé, obligé de vivre comme une victime, salit, misérable, sans rien, même pas un semblant de dignité. « Ils auraient pu me donner à un orphelinat, mais ils mon livré à cette homme. Pour me faire payer ma condition, pour me faire payer la mort de ma mère, il m’a offert le mal en personne. » Zéleph était incapable de lever les yeux vers Mitsuko. Il avait honte, et pourtant en était-il coupable ? Non, jamais. Ils avaient profité de l’impuissance d’un enfant, de sa peur, de sa détresse, pour tuer le peu de chose qui était en lui. Le roi sentit une boule le prendre à la gorge. La seul fois où il en avait parlait a quelqu’un il c’était juré de ne plus jamais recommencer et même si Lison avaient par la suite fait comme si elle ne savait plu, c’était insupportable de le dire à haute voix. Sa rendait ses souvenir bien trop vrais, ses cauchemars, réel. « Il m’as torturé. Lui. Ses amis. » Il poussa le couteau devant lui, retirant son reflet de ses yeux, il ne le supportait plu. « Si seulement la torture avait était le seul problème. Dit toi que… que je ne suis plu innocent depuis longtemps. » Il ne pouvait pas le dire de façon franche. Le mot viole était proscrit pour toujours de son vocabulaire. « C’était ma condamnation pour avoir tué ma mère. Il le disait tu le temps "tu l’as tué", "c’est de ta faute Shizuo", "tu n’aurais jamais du naitre.", "tu étais son fardeau." » Il frappa soudain du poing sur la table, une larme coulant sur sa joue. Il ne voulait pas pleurer, c’était hors de question, ce retournant il jura en essuyant sa joue. Soupirant, il croisa les bras sur son torse, s’adossant au bar. Oui, dos a elle il se sentait mieux, moins vulnérable, de toute façon il n’aurait pas pu la regardé, jamais.

« Ils m'on laisser pour mort le jour où j’ai atteint mes limites. Seulement, je ne suis jamais mort ce jour-là. J’ai attendu pourtant. J’ai souhaité la voir venir me chercher chaque jour, mais celui-là comme les autres, elle n’est jamais venue. » C’était à cause de Zéleph, ce foutu démon, cette malédiction qui avait ruiné sa vie, tuer sa mère et vendu son père au chaos. Calmant son souffle, il eut un petit sourire ironique.
« J’ai passé ma vie à chercher la puissance, pour prouver aux autres que je n’étais pas une erreur, que ma mère avait raison, que je méritais de vivre. Que la nature aime tous ses enfants, même les réprouvés, même un réprouvé qui n’a plu d’ailes. » Il essuya encore son visage, la sensation que cette larme avait laissé une trace indélébile lui étant insupportable, puis il regarda ses mains. Du petit garçon fragile il avait bien changé aujourd’hui et pourtant … « J’ai survécu grâce aux sangs. Il y avait cette chose en moi, ce monstre qui me dévoré et qui guidez mes pas. J’ai tué tant de gens que j’ai arrêté de croire que la vie avait de la valeur. Et puis j’ai rencontré un autre ange, il avait l’aspect d’un elfe, mais pour moi il était simplement mon sauveur. » Il rit, voilà qui la choquerait peut être. Ce retournant, il osa pour la première fois depuis le début de son récit, la regarder. « Aaron c’est accrocher a moi, je l’ai mal traité, je l’ai repoussé, mais rien n‘y faisait, même à moitié mort il était toujours là. Pourtant j’ai fini par accepter qu’il m’aime. Il y avait dans ces yeux, cette même lueur qui briller dans ceux de ma mère, comme si j’étais unique, somme si je compter vraiment. J’ai eu soudain une raison d’exister, à nouveau. » Le réprouvé sourit, nostalgique d’une époque qu’il ne connaitrait jamais. Le jour où il avait frôlé le bonheur. Le sourire d’Aaron n’avait pas de prix à ses yeux, mais son souvenir lui faisait affreusement mal. « Seulement ils me l’ont enlevé lui aussi. » Il ferma les yeux dans un soupire, accabler par son propre destin. « Là encore j’étais trop faible pour le sauver. C’était ma faute. »  Prenant une longue bouffait d’air il soupira. « Ce sera toujours de ma faute. »

Zéleph s’éloigna du bar, il avait besoin de marcher, besoin de bouger. Si il ne savait pas qu’il n’y avait pas d’alcool ici et qu’elle ne le laisserait pas partir, il aurait succombé, là, sans se soucier de son erreur, après tout il était médiocre et ne pouvait plu le cacher, alors à quoi bon persister ? Ce tournant vers elle il  passa une main lasse dans ses cheveux. « Alors, satisfaite ? »
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Mitsu
Jeu 10 Jan 2013, 17:16

La déesse se déplaça délicatement, calmement, contournant l'espèce de bar après avoir posé sans bruit ce qu'elle tenait dans la main. Se rapprochant de Zéleph, elle le contempla sans un mot, l'une de ses mains venant silencieusement se poser sur sa joue, comme une caresse d'une infinie douceur. En réalité, ce qui avait eu lieu durant les quelques minutes pendant lesquelles il avait parlé la troublait profondément. Oui, au fond d'elle était née une certaine tristesse, une certaine colère, un sentiment de fatalité. Elle n'aurait su l'expliquer mais c'était comme si il lui avait transmis bien plus que des mots, comme si elle commençait à le comprendre, à lire en lui. Pourtant, elle détestait cette sensation. Bien sûr, elle avait toujours voulu connaître parfaitement les sentiments des individus afin de pouvoir les manipuler au mieux, mais, à présent, c'était différent car l'idée même de lui faire du mal semblait bien trop cruelle. Bien sûr, cette idée était latente, restant dans un coin de son esprit, elle imaginait même parfois comment le repousser, ce qu'elle devrait faire, la stratégie à adopter. Mais elle savait que si elle devait le détruire, le blesser, elle en subirait les conséquences aussi. Elle se ferait souffrir également.

Là, la main sur sa joue, on aurait pu croire à son expression qu'elle s'apprêtait à lui susurrer ô combien elle l'aimait. Bien sûr, ce n'était pas le cas, elle n'y avait même pas songé mais ses yeux le regardait d'une telle façon, oui, d'une façon si intense, que tout individu aurait cru qu'il était spécial pour elle, irremplaçable. Et, finalement, ce n'était pas une erreur de le penser, bien que sa dépendance ne se trouve pas dans un sentiment aussi noble que l'amour pur et simple. Non, c'était autre chose, quelque chose de plus sauvage mais pourtant si délicat à cet instant. Elle lui murmura alors « S'il y a une chose dont je suis certaine, c'est que tu es très loin d'être une erreur, et encore moins d'être un minable. Rien que ce que tu as fait pour ton peuple est louable, et sans parler de cela, tu es juste... ». Il était juste quoi? Voilà une bonne question. Elle finit par sourire, préférant se taire. Il n'avait plus cas imaginer, choisir le mot qui lui conviendrait le mieux. Doucement, Mitsuko se colla à lui, fermant les yeux pour profiter de ce moment de calme. Il était certain que tout pouvait basculer d'une minute à l'autre. Elle n'avait pas l'intention de faire comme si elle ne savait pas, il lui avait dit et elle n'oublierait jamais. « Tu sais, je pense que jamais je ne pourrai te regarder de la même manière que ta mère, jamais je ne pourrai remplacer Aaron et je suis consciente que nos différences ne nous rapprochent pas. Mais je suis ta déesse, je suis immortelle et tu peux te raccrocher à moi sans craindre que je disparaisse un jour, jamais. En plus, je suppose que je suis tenue au secret professionnel sur tout ce qui te touche personnellement ». Relevant la tête vers lui, elle sourit, un sourire qui scellait la promesse de ne jamais rien révéler à une personne tierce de ce qu'il venait de lui dire.

« Tu sais, notre enfant sera une fille, c'est la tradition, chaque femme de ma famille n'enfante que des filles. Et, je suis sûre que quoi que tu fasses en tant que père, tu t'en sortiras parfaitement, sans doute bien mieux que moi. Tu commettras des erreurs, bien sûr, mais cette enfant te regardera avec les mêmes yeux qu'avaient ta mère parce que, pour elle, tu seras parfait. Et quand elle se fâchera, qu'elle boudera, cela ne durera jamais longtemps et son sourire reviendra. Parce que tu seras unique pour elle et terriblement précieux. Elle te verra comme son héros, elle aimera monter sur tes épaules, elle se sentira en sécurité avec toi. Elle t'aimera, tout simplement. ». Elle continuait de sourire. « Les enfants ne sont pas aussi exigeants que les adultes. Et même si tu es légèrement stupide, tu restes quand même attachant. Ton peuple ne t'aimerait pas autant si tu n'en valais pas la peine. ».

Elle finit par s'écarter de lui, retournant à sa cuisine. « Je pense que tu as gagné le prix de l'histoire la plus triste parce que la mienne ne l'est pas vraiment. J'ai juste choisi de me plonger dans les forces maléfiques quand j'étais petite, quittant un bonheur qui ne me convenait plus. J'ai passé ma vie à apprendre, à manipuler les êtres en étant convaincue que mon destin serait grand. De sorcière je suis devenue vampire, puis reine et je me suis suicidée uniquement pour détrôner l'esprit de la mort dans le but de connaître les secrets de la vie et de la mort. C'est à ce moment que j'ai appris que ma vie n'avait été qu'une suite d'évènements prévus depuis longtemps par mon ancêtre, qu'elle m'avait toujours manipulé. J'ai été condamnée à suivre la voie qu'elle avait tracé pour moi, condamnée à aimer les mêmes hommes qu'elle, condamnée à vivre au même endroit qu'elle. J'ai toujours contrôlé mes sentiments pour être sûre de ressentir que ce que je voulais ressentir, oubliant l'amour, l'amitié, chaque rencontre me servant un peu plus dans ma quête de puissance. Même notre rencontre. Et puis, j'en ai eu assez, j'ai voulu faire sortir l'esprit de cette femme de mon corps et j'ai décidé de m'élever, de devenir immortelle. Voilà. Et aujourd'hui je me retrouve avec des pouvoirs limités, incapables de contrôler ce que je ressens et obligée de rougir comme une enfant de douze ans dans certaines situations. C'est embarrassant mais rien dans ma vie n'a été triste. ». En réalité, elle n'avait pas envi de se prêter à cet exercice. Sa vie avait été trop longue, trop complexe et elle avait souffert à de nombreuses reprises mais ce n'était rien face à lui. Et puis, peu importait, elle n'en avait jamais tenu compte, la souffrance, l'amour, le désir, elle avait fait en sorte de tout oublier pour que jamais ceci ne puisse la gêner. Elle finit par sourire de nouveau. « Je suis bonne joueuse donc je te dois un service. Que veux-tu? ». En réalité, elle savait qu'il gagnerait depuis le début mais peu importait, jouer lui avait toujours beaucoup plu, surtout lorsqu'elle connaissait déjà la fin.
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Jeu 10 Jan 2013, 18:49

Il y avait un sourire sur le visage du roi. Très léger, marquant la tristesse qui l’habiter depuis son enfance. Jamais cet homme ne pourrait se défaire de cela. Que cette femme lui dise ce qui semblait être évidant pour elle, ou qu’une autre âme s’en charge. Zéleph serrait toujours torturé. Ils avaient gagnez, ils avaient étaient plus fort que lui, et il était vaincus. C’était son passer, sa vie, ses démons et il survivait tant bien que mal avec. Entourant la taille de la déesse, il la serra doucement. Il en était arrivé à un point où il arrêter de se poser des questions sur l’effet qu’elle avait sur lui. Le calme, l’apaisement. Comme si il retrouver un semblant d’équilibre dans ses bras. Il ne savait pourquoi, et ça lui était égale. Il n’avait pas besoin de savoir de toute façon, elle avait l’effet d‘un calmant bien plus puissant que toute les autres addictions dont il était victime, et ça lui suffisait. Mitsuko lui confessa ses penser sur tout ça, et il resta silencieux l’écoutant à peine par ce qu’il s’en fichait au fond. Même si elle l’avait voulu elle n’aurait jamais pu atteindre ce point, cette endroit en son cœur, par ce qu’il était détruit, ravager par un incendies, et dans ce chaos, plu rien ne pouvait repousser. Lucy avait était l’être le plus bénéfique de sa vie, elle l’avait aimé d’un amour qui n’avait aucun nom, aucun équivalant. Elle l’avait aimé comme une mère aime son fils. Une chose qui n’avait pas de limite ni d’explication. Quelque part il savait qu’il n’était pour rien dans tout cela, qu’elle savait ce qui aller arriver, que Zéleph avait envoyé ce vampire le tuer, et qu’elle c’était sacrifier pour lui, brisant a jamais la malédiction. Elle l’avait choisi lui plutôt que son père. Pourquoi lui alors qu’elle a eu tant d’autre enfant ? Pourquoi Aaron c’était accrocher a lui alors qu’il avait cherché à le tuer à chacune de leurs rencontre ? Pourquoi ils l’avaient aimaient malgré le courant, malgré sa haine, malgré son crime. Le crime d’exister. Le crime de les avoir tué, par sa simple existence. Non, jamais Mitsuko ne pourrait l’aimer, par ce qu’elle était incapable d’atteindre cette état d’abandon, de dévotion. Il ne lui demander rien, même pas d’être unique pour elle, d’être important, indispensable. Non, ça lui était égale si un jour elle le jeter, il dériverait à nouveau. Sans lui en vouloir, car il n’en voulait jamais aux autres, il savait qu’il n’était qu’un être éphémère et qu’il mourrait un jour. Il disparaitrait quoi qu’il arrive, alors pourquoi s’accrocher a quelqu’un quand on sait qu’on ne pourra rien faire quand la mort viendra. On abandonne toujours ceux qu’on aime. Bien sûr elle était immortel, mais elle ce lasserait de lui, tôt ou tard et il savait que cela marcherait dans ce sens. Elle n’en avait peut-être pas idée, mais lui savait que se serrait lui le laisser pour compte. Il l’avait toujours su, c’était toujours ainsi, mais il avait simplement appris à ne pas y penser pour continuer à avancer. Le roi la serra tendrement contre lui, satisfait de cette relation qui n’en était pas une et qui resterait toujours ainsi. Sur tout ne change pas. Qu’elle reste toujours cette femme qu’il détester, qu’elle continue à ne pas le supporté. Ils étaient diffèrent et c’était cela qui les sauver, tous les deux.

Mitsuko leva la tête, et il lui rendit son sourire, plus par politesse que par réel envie. Il la trouvait belle. Incapable de ne pas le voir, de ne pas y être insensible. Elle finirait par le tuer. Il le savait. Elle se mit à lui parlait de leur enfant, leur futur avait l’air sellé. Une fille ? Alors il en aurait un de chaque. Zéleph écouter ce que la déesse lui disait sans vouloir comprendre. Peut-être devrait-il être heureux, ou flatter qu’elle lui dise ce genre de chose. A l’entendre il serait un merveilleux père, le genre qu’il aurait voulu avoir, mais il ne pouvait le croire. Il y avait certaine choses, des choses qui collait dans le sang, et contre le quel on ne peut rien. Il était sanguin, il ne savait rien faire avec intelligence, il se laisser déborder jusqu’à en exploser, il serait incapable de s’occuper d’un enfant, une fille qui plus est. « Parce que, pour elle, tu seras parfait » Le roi baissa le regard. Et elle serra parfaite. Après tout il ne devrait pas penser à son père, c’était sa mère qui avait raison. Un enfant c’était le plus précieux des cadeaux, peu importe ce qu’il est et d’où il vient, puise que pour ses parents il est leur trésor le plus précieux. Zéleph serrait toujours là pour veiller sur sa fille, peu importe ce qui pouvait arriver avec Mitsuko, peu importe ce que cela devait lui couter. Après tout elle deviendrait sa raison de vivre.

La déesse ce défi de lui et il fronça les sourcils. Est-ce qu’elle avait dit qu’il était stupide ? C’était toujours agréable d’entendre des compliments de sa part. Elle avait les mots qu’il fallait pour gonfler l’orgueil d’un homme, il n’y avait pas à dire. Il secoua la tête amuser, enfaite elle ne pouvait pas s’en empêcher, ça équilibré la balance avec toute les belles choses qu’elle lui avait dite. Elle se mit à parler de sa propre vie alors il ce détendit et resta encore silencieux. Etrangement, il ne fut pas surprit. Voilà qui leurs donner un point commun, un destin tout tracer, et un esprit assez rebelle pour gagner sa liberté, mais à quel prix ? Lui c’était la déchéance et elle la perte de contrôle. Il avait bien plus perdu qu’elle en fin de compte. Mitsuko n’avait pas conscience de la chance qu’elle c’était donner. Elle pouvait enfin vivre et profiter de ceux que lui offrait le monde. Zéleph avait compris depuis longtemps qu’elle ne l’accepter pas. Cette femme avait peur des choses les plus futiles du monde. Il avait tendance a trouvé ça fatiguant. Elle trouver son plaisir dans le mensonge, le mépris et la manipulation. Il la haïssait pour ça et avait du mal à la comprendre en vue de ce qu’elle lui demander. Etre honnête et fidèle a une femme qui ne supporté pas l’être. Ca n’avait aucun sens, et il la mépriser pour cela. Mitsuko n’avait pas besoin de lui dire, il avait su lire en elle la première fois qu’il l’avait vue. Vampire insupportable, il ne lui avait fallu que quelque minute pour voir qu’elle n’était faite que de fausses valeurs et de rejet. Elle avait dressé un mur autour d’elle, soit, il ne voulait pas être celui qui le briserait, mais il n’accepter pas la façon dont elle l’avait fait et le faisait encore. Zéleph avait fini par lui accorder sa confiance, il savait pourtant qu’il le regretterait, mais c’était le seul moyen. « Je suis bonne joueuse donc je te dois un service. Que veux-tu ? » Haussant les épaules, il posa son regard blaser sur elle. « Crois-moi, ta vie est bien plus triste que la mienne. Garde tes services, je n’en veux pas. » Le roi quitta la pièce allant dans la salle de bain sans rien ajouter de plus. Il fit couler de l’eau, remplissant le bain. Il ne savait pas comment cela marcher, mais l’eau était chaude, surement magique. Retirant son caleçon, il entra dans l’eau et s’allongea. Les bras le long des rebords, il laissa sa tête tomber en arrière, fermant les yeux. Il n’y avait pas plus triste que de ne rien ressentir. Sa vie était vide, c’était pire que connaitre la souffrance. Il avait souffert par ce qu’il avait aimé, et il ne regretter rien, pas même le pire. Elle avait passé sa vie à fuir, à contrôler le moindre de ses pas. Elle n’avait pas vécue, ce n’était pas vrai, car la vie n’en valait pas la peine si c’était pour survoler son existence sans rien vivre. Où était le plaisir dans le néant ? Il faillait vivre de surprise, de passion, de chaleur, de rire et de pleur aussi. Il avait connu le bonheur, ou ce qui s’en rapprocher le plus et cela n’avait pas de prix. Elle n’avait rien connue, que du vide, du noir, de la solitude. Il n’avait rien à lui envié.
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Ven 11 Jan 2013, 01:11

Mitsuko fixa la porte par laquelle le roi venait de disparaître avant de soupirer, légèrement agacée. Que lui arrivait-il tout à coup? Il ne voulait pas de ses services? Avançant de quelques pas vers la salle de bain, elle s'arrêta au beau milieu du salon, choisissant finalement de ne pas le suivre. Après tout, c'était lui qui était parti et c'était elle qui était enceinte, donc elle qui devait faire des manières, pas lui. Elle sourit à cette pensée car elle songeait déjà à lui rendre la vie impossible et ce, très prochainement. Petite vengeance pour ce regard blasé qu'il venait tout juste de lui lancer. C'était un peu comme s'il la rejetait en fait de partir ainsi sans rien dire hormis cette phrase contrariante. Il était mal élevé et ça l'énervait. Et puisque c'était comme ça, elle ne ferait pas à manger car, après tout, elle n'avait pas besoin de se nourrir elle. Pourquoi est ce qu'elle devrait prendre soin d'un homme aussi lunatique qu'un adolescent boutonneux en pleine crise d'identité? Fixant le feu, elle s'avança vers ce dernier, s'accroupissant avant d'approcher ses mains des flammes. La chaleur était douce, ce chalet leur offrait une intimité certaine, il y avait tout ici pour vivre en paix mais rien n'y faisait. Cela ne faisait qu'un jour entier qu'ils étaient là et les nouvelles du monde lui manquaient déjà. Elle avait besoin de savoir ce qu'il se passait, ayant l'impression de rater des évènements importants. Mitsuko savait bien que tout pouvait basculer en quelques heures, les relations diplomatiques étant si complexes. Et puis, pourquoi devait-elle rester là avec lui? Ils ne faisaient que jouer au même jeu, en boucle. Ils étaient incapables de vivre ensembles sans hausser le ton, sans se déchirer ou, au contraire, s'unir avec passion. Ils étaient si différents mais leurs corps s'attiraient encore et encore. Elle pensa à Zéleph en train de couper du bois, à son dos, à ses muscles qui se contractaient sous l'effort, à ses bras. Cela semblait sans fin, un chemin tortueux. Pourtant, elle devait avouer que ça la changeait de son quotidien et qu'elle aimait particulièrement le voir hors de lui.

Elle finit par sourire, son regard prenant une teinte étrange à cause de la lueur des flammes. Elle venait juste d'avoir la plus magnifique idée de sa vie, une idée de génie. Il ne perdait rien pour attendre. La déesse se dirigea vers la chambre, là où elle avait caché les petits secrets de son ancêtre. Elle ouvrit le placard, soulevant le drap pour découvrir les petites tenues et divers accessoires qu'elle ne s'imaginait pas du tout utiliser. Pourtant, la situation s'y prêtait parfaitement. Elle prit plusieurs bandes de tissu qu'elle avait déjà remarqué, des liens. Mitsuko savait très bien que son ancêtre avait déjà joué avec et elle faisait un effort surhumain pour ne pas imaginer cette dernière usant de ces choses. Seulement, elle était morte depuis bien longtemps et puis, elle allait s'amuser elle-aussi. « Oh non, tu ne perds rien pour attendre mon cher Zéleph. ». Elle avait dit cela dans un murmure, son sourire trônant toujours sur ses lèvres, un sourire un brin sadique.

La jeune femme se dirigea donc vers la salle de bain, y entrant sans bruit avant de s'approcher de la baignoire, détachant son kimono qui tomba à ses pieds. Elle sourit au roi, lui chuchotant sensuellement : « Saches que laisser une femme seule ainsi est très mal élevé... ». Elle entra dans le bain, se retrouvant contre lui, nue, les liens dans l'une de ses mains. Elle le fixa : « Je crois que les chocolats font encore effet. Mais puisque ton comportement laisse à désirer... ». Elle s'approcha de son oreille, lui susurrant : « ...je vais devoir te punir. ». La déesse mordilla le lobe de l'oreille de l'homme avant de lui attraper les mains doucement, lui plaçant dans le dos avant de les attacher ensembles grâce au lien. « Ne t'inquiètes pas, ça ne pourra qu'être agréable... ». Se redressant légèrement, elle lui sourit, approchant ses mains de son visage avant de poser le dernier lien sur ses yeux. « Et puis, il paraît que la vue gâche une partie du plaisir... laisse toi aller... ». Sa voix était envoûtante, ses mains descendant doucement sur ses joues après avoir noué la bande de tissu, se baladant sur son cou, caressant son torse, son bas ventre. Puis, elle s'arrêta. « Hum... j'ai oublié quelque chose. Attends moi, je reviens. ».

Mitsuko déposa un baiser sur les lèvres du roi avant de sortir du bain, s'enroulant dans une serviette. Elle récupéra son kimono puis sortit, se retenant de rire. Une fois près du feu, elle murmura simplement un petit « ou pas. ». La jeune femme se sécha, revêtant son vêtement avant de se diriger de nouveau vers la cuisine, recommençant son dur labeur : couper des pommes de terre. Après tout, il l'avait bien mérité, il devait apprendre à se comporter décemment avec elle, elle n'était pas à sa disposition et il ne pouvait pas partir comme ça, sans rien lui dire d'autre que cette maudite phrase. Voilà, elle les gardait ses services, tous ses services. Finalement, enfoncer un couteau dans des pommes de terre était un exercice qui lui plaisait bien. Elle n'avait jamais été forte en combat, préférant user de magie, mais peut-être que cela lui aurait plu si elle avait daigné y consacrer plus de temps. En attendant, elle se demandait combien de temps allait mettre le souverain avant de se rendre compte qu'elle ne reviendrait pas.
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Ven 11 Jan 2013, 02:52

Il était bien là. Il ne lui fallait pas plus que de l’eau chaude et du silence pour être bien. Là il se détendait vraiment et ça faisait du bien. Seul, oui, mais pas pour longtemps. Quand il sentit le souffle de Mitsuko contre son oreille il sur sauta légèrement, ouvrant les yeux pour la voir nue, rentré dans le bain. Pas qu’il trouva cela désagréable, mais il ne comprenait pas cette réaction. Elle était supposée bouder, être en colère, ou quelque chose que ferait une femme normal en vue de ce qu’il lui avait dit. Au lieu de cela elle venait ce collé à lui et il en frissonna. Seulement même si son corps était tout a fait réactif a cette entré, son esprit rester dubitatif. C’était trop facile. Trop évidant. Ce fut peut-être cela qui le perdit, car le réprouvé ne pensa pas qu’elle était capable d’autant de cruauté. Il avait tort. « ...je vais devoir te punir. » Zéleph leva les sourcils, électrisé par la sensation de ses dents sur son oreille. Bordel que cette femme lui faisait de l’effet. Seulement elle ne prenait jamais ce genre d’initiative. Non, pas tant qu’il ne l’avait pas provoqué et jusque-là la situation était bien trop froide pour qu’elle soit poussée à faire cela. Il avait raté quelque chose hier ? Avait-il créé un monstre ? Ou façonner la femme de ses rêves. Il ne savait trop quoi en penser quand il se fit attacher les mains. Bientôt il fut totalement aveugle. La cécité n’était pas quelque chose qu’il apprécier particulièrement, ni être attacher en réalité, loin de là. Pour un homme qui aimer le contrôle, ce faire prisonnier n’était supportable cas un certain point. Seulement il avouer que ce faire asservir par Mitsuko n’était pas si désagréable, si on oublier ce que cela signifier et qu’on ce concentré sur ses mains bien baladeuses. « Hum... j'ai oublié quelque chose. Attends-moi, je reviens. ». Zéleph entendit le bruit de l’eau, vivant assez mal l’abandon de son corps contre le sien. Elle était sérieuse ? Qu’est-ce qui pouvait lui manquer ? Le martinet ? Il soupira en laissant à nouveau sa tête tomber sur le rebord de la baignoire. Il attendit, en même temps il ne pouvait faire que ça, guettant le moindre bruit. Le réprouvé resta un moment à attendre, ses bras coincer dans son dos commencer à s’endolorirent à rester sans bouger. Ce redressant il grogna, qu’est-ce qu’elle fouté ? Zéleph réalisa alors. « La garce. » Bien sûr que Mitsuko ne prenait jamais d’initiative de ce genre, a part quand c’était pour le faire tourner en bourrique, par ce qu’elle était incapable de commencer les festivités, son truc à elle, c’était les hostilités. Elle voulait jouer ? Bien.

Le roi ce leva sans l’aide de ses mains, il sortit du bain, aveugle. Le bon coter quand on a était enfermer pendant longtemps dans une grotte c’est qu’on finit par acquérir certaine qualités, comme des sens très développer. Le roi ouvrit la porte d’un coup de pied. Il était énerver et foutrement exciter. Là, entièrement nue et dégoulinant d’eau, on ne pouvait pas en douté. Arrachant ses liens dans son dos, d’un coup sec, il enleva ce qui lui bander les yeux. Le regard noire d’un désir entre l’envie de tuer et celui de chair, Zéleph avait ce sourire carnassier qui n’exister que chez les grand prédateurs, montrant pratiquement les crocs. « A semer le vent, on récolte la tempête. » Il avança vers elle, d’un pas étrangement calme en comparaison au feu de vengeance qui le dévoré. Se stoppant près d’elle, a un ou deux centimètre a peine, leur corps ce frôlent presque, il baissa la tête pour la regarder. Elle était toute petite comparée à lui. Seulement derrière ses aires de poupée fragile ça cacher un cauchemar de lionne qui passer son temps à faire ses griffes sur lui. Dommage par ce qu’elle n’était pas le seul fauve à savoir mordre. La prenant brutalement par la taille, il la plaqua contre le meuble derrière elle, sans aucun ménagement, de toute façon elle ne pouvait pas avoir mal alors il n’y pensa même pas. Le regard plonger dans le sien, il approcha sa bouche de la sienne, mais il ne l’embrassa pas ce contentent de l’effleuré, la frôler, jouant avec elle, voulant la faire languir un maximum. Pourtant ce fut lui qui céda et il ce colla a elle sans prévenir, l’écrasant contre la dureté du meuble, prenant sa bouche sans plus de cérémonie, la faisant sienne avec violence. Il ne fallait pas jouer avec lui, par ce qu’il n’avait aucun contrôle sur lui-même, il était d‘une instabilité constante. Sa langue était brusque, cherchant à agresser le plus possible sa cousine. Agrippent ferment les fesses de la déesse entre ses mains robuste, il ce sépara de sa bouche sans la prévenir, et la retourna contre le plan de travail. Zéleph n’avait aucune délicatesse, il avait oublié d’être tendre aujourd’hui. A quoi bon ? Elle se jouer de lui, le manipuler et elle savait qu’il détester ça, elle l’avait cherché et elle savait qu’elle le trouverait.

Oops:

Ils restèrent un instant silencieux et haletant, le réprouvé tenant la déesse serrée contre lui. Il était perdu dans un autre monde, plus délicieux encore cas son souvenir. Tremblant légèrement, le cœur cognant contre sa cage thoracique. Il finirait par mourir d’une crise cardiaque à cause de cette femme. Puis il se sépara d’elle, la libérant de son emprise pour reculer vers une la table de travail derrière lui pour si appuyé. Il avait besoin d‘un nouveau bain. « Hum... » Il se fit craquer la nuque, en fermant les yeux, puis il sourit triomphant, sortant vainqueur de ce combat. « Moi je n’oublie jamais rien. » En réalité il cachait son air de gamin débile, complétement étaler sur son nuage, par ce que de là-haut il ne savait pas si il pouvait redescendre sans ce faire mal, après ça.
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Mitsu
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Ven 11 Jan 2013, 04:35

Les jambes de Mitsuko en tremblaient encore. Oh bien sûr, elle savait bien que la réaction de Zéleph serait à la hauteur de sa propre traitrise mais quand elle l'avait vu entrer dans la pièce, son regard planté sur elle, elle avait frémit. Cet homme était définitivement enragé, une vraie bête qui s'éveillait à son contact. Pourtant, il ne lui faisait pas peur, c'était quelque chose de différent, c'était de l'excitation pure et simple. En réalité, elle n'avait aucune idée sur ce qui allait se passer en finalité, ou peut-être que si mais quoi qu'il en soit, elle se laissa faire, son désir augmentant au fur et à mesure qu'il se rapprochait, son taux d'adrénaline grimpant en flèche à l'image de son rythme cardiaque. C'était tellement paradoxale d'aimer se sentir maîtriser pour une femme comme elle et, si elle voulut l'arrêter, son excitation fut au final bien trop grande pour faire quoi que ce soit. Elle l'avait provoqué mais elle le laissait prendre le dessus, perdant la bataille pour son plus grand plaisir, laissant son corps se faire martyriser par ses mains. Mais elle aimait ce contact rude, sa dureté, ses gestes brusques, la force de l'homme dans toute sa splendeur. En fait, en y réfléchissant, elle aimait tout ce qu'il lui donnait, même sa douceur et il lui en fallait tellement peu pour que son corps réagisse au sien. C'était si déstabilisant et si bon à la fois de se perdre ainsi, si électrisant de le sentir si proche d'elle, contre elle, séparés par un simple morceau de tissu. Il savait jouer, il avait même de la répartie, l'amant idéal sans doute bien que piètre dans d'autres domaines. Elle ne pouvait faire autrement que de se donner, accusant ses coups de rein, victime de sa violence, une violence délicieuse qui la faisait gémir, qui faisait monter le plaisir en elle, celui qui lui faisait oublier tout le reste, celui qui faisait que ses mains cherchaient à s'agripper ici et là avec force, celui qui la faisait crier, devenir folle, celui qui la faisait jouir. Oui, ses jambes en tremblaient encore alors qu'elle se tournait vers lui, la preuve de leur crime coulant entre ces dernières doucement. Elle le fixait, interdite et elle appréciait cette situation. Il était là, triomphant, mais elle ne disait rien, n'exprimait rien hormis les traces évidentes du plaisir qu'elle avait pris. Mais, qu'allait-elle faire à présent? Le savait-elle seulement? « Oh si...tu oublies bien des choses... ».

D'un geste brusque, elle s'empara du couteau qui lui avait servi à éplucher les pommes de terre, se dirigeant vers lui rapidement. Il n'était pas loin et elle se retrouva de ce fait coller à lui en un rien de temps, l'une de ses mains se refermant sur son cou comme dans l'après midi. Sans plus de cérémonie, elle traça un « M » dans sa chair, le sang coulant doucement de sa plaie pourtant peu profonde. Elle finit par sourire, s'approchant de son oreille. « Un M, comme... hum... ». Elle fit une pause avant de finir : « masochiste. ». La déesse reposa ses talons au sol pour faire face à ce pauvre mortel. « Ce que tu as oublié c'est qu'il faut réellement aimer souffrir pour oser me tenir tête. ». Elle semblait si sérieuse mais un petit sourire apparut sur son visage quelques secondes plus tard. Elle passa l'un de ses doigts sur la blessure, délicatement, lâchant le couteau qui tomba au sol dans un bruit métallique. Puis, doucement, elle amena ce doigt sur la lèvre inférieur de Zéleph, y déposant du sang, son sang. Elle l'amena à elle, l'embrassant lentement, sa langue venant retrouver sa jumelle dans une danse torturée avant qu'elle ne la quitte. « Notre relation finira tôt ou tard par avoir ce goût là, le goût du sang, ce goût amer, celui qui reste coincé en travers de la gorge, celui qui demeure insupportable, qui reste ancré dans la mémoire à jamais. ». Elle le fixait toujours de ses yeux verts. « Je gagne toujours et j'aurai ma revanche, fais moi confiance. ». Elle sourit, un air de défi sur le visage, légèrement malicieuse, lui prenant la main « Mais tant que tu me feras jouir avec une telle intensité, j'essaierai de rester correcte pour ne pas trop t'abîmer. J'aime trop tes coups de reins pour pouvoir m'en passer longtemps. ».

Elle finit par le tirer vers la salle de bain, ne lâchant pas sa main, l'entrainant dans l'eau chaude, presque trop chaude d'ailleurs vu la situation. Elle se colla à lui, nettoyant ce « M » avec la plus grande délicatesse du monde. Peut-être étaient-ils condamnés à se déchirer pour ensuite se soigner par la chair, encore et encore, oubliant leurs conflits dans le plus délicieux des actes, le seul acte merveilleux qu'ils pouvaient accomplir ensembles. Peut-être était-ce faux mais elle préférait voir les choses ainsi. Ils ne s'entendaient que lorsqu'ils étaient unis, lorsqu'il entrait en elle, lorsqu'elle le sentait profondément dans son corps. Elle le caressait doucement, frôlant sa peau, jouant à son jeu habituel, celui qui consistait à contourner ses tatouages. « La prochaine fois, je serrerai tes liens plus fort, comme ça j'aurai au moins le temps de finir le dîner... ». Elle disait ça avec un naturel déconcertant, comme si elle parlait de la pluie et du beau temps, comme si elle ne lui avait jamais entaillé la peau avec un couteau. « En fait, je pense que c'est M comme Mitsuko. Mais, après tout, tu es à moi... ». Elle se redressa, de façon à ce qu'il puisse voir son torse, son physique se modifiant légèrement pour laisser apparaître le tatouage qu'elle possédait sur le sein droit, la marque des vampires enfin, pas exactement, plutôt celle de Vlad. « Bien sûr, je peux l'annihiler mais je l'ai porté tellement de temps... Je n'avais jamais compris pourquoi il avait voulu me faire ce tatouage, comme si j'étais une sorte de trophée, comme s'il jouissait de voir sa marque sur mon corps. Mais à présent, je comprend. Il voulait que je sois à lui et que personne d'autre ne me touche. Il voulait que quiconque s'approcherait de moi voit que j'étais sienne. ». Elle le fit disparaître, se collant de nouveau au roi. « Enfin, c'est sans doute bien plus compréhensible pour autrui qu'un simple M énigmatique. Et c'est puéril finalement de marquer l'objet de son obsession ainsi... ». Elle ferma les yeux, respirant son parfum.

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Ven 11 Jan 2013, 05:53

Diabolique. Zéleph s’en amuser. Elle était ainsi, c’était pour cela qu’elle l’attirait tant. Paradoxe. Sa façon d’être l’attirait autant qu’elle le repousser. Un aimant a double face. Un côté négatif et un côté positif, l’un aussi puissant que l’autre. Elle exercer un champ magnétique qu’il ne pouvait combattre. Même dans la colère, il était irrémédiablement attiré par elle, jusqu’à ce que l’autre face finisse par le repousser, le dégouter et la quitter pour mieux la retrouver. C’était idiot et si simple au fond. Passant une main lasse dans les cheveux de la déesse, il regarda leur pointe tomber dans l’eau à nouveau calme du bain. Après la tempête la mer finissait par redevenir douce, ses vagues s’abattant sur la plage dans un délicieux bruit reposant. C’était cela. Mitsuko était son océan, et lui le pauvre pêcheur, soumis à son courroux ou ses bonnes grâces. Seulement quand il regagner la terre c’était lui qui gouverner, et cette sensation le griser. Le roi aurait pu soigner le « M » graver là, il en avait largement les pouvoirs, comme il pouvait le cacher. Voilà qu’il ne fit rien. Il ne cacher pas avoir grincé de dents en voyant son tatouage, du moins sur tout de connaitre sa signification. Il sourit, ce moquant de leurs propres réactions. Ses doigts glissaient distraitement le long du dos nue de sa déesse, jusqu’à la limite que l’eau former sur ses reins. « Ca a plus de sens qu’un tatouage sans nom cacher sous des vêtements. » Il baissa la tête, la penchant légèrement sur le coter pour la regarder. Son cou lui piquer un peut, ça finirait par cicatriser, mais ça ne disparaitrait pas, ça ce dissiperait simplement avec le temps. Même si c’était inconscient de sa part il savait que ce n’était pas un hasard si elle l’avait gravé à cet endroit. « Ça rassure, comme une bague au doigt, une alliance. » Le roi glissa sa main libre sous le visage de Mitsuko, la faisant se redresser vers lui, son pouce dessinant avec une infinie sensualité la courbe de sa lèvre inférieur. Il la fixa, ce mordant la sienne, comme une lueur de gourmandise s’allumant dans son regard. Si il avait pu il l’aurait enlevé et garder pour lui, pour profiter de ces moments encore et encore. Comment pouvait-elle croire qu’il puisse se lasser d’une beauté pareille. C’était criminel. « M comme Magnifique. » soupirât-il en se penchant pour cueillir le fruit de tous ses plaisirs. Il l’embrassa, doucement, avec une délicatesse soudainement retrouvé pour l’occasion. Gouttant ses lèvres comme si c’était la première fois, ce délectant de sa caresse avant de s’écarter pour rouvrir les yeux sur son regard. « M comme Manipulatrice. » Zéleph esquissa un sourire. « Cela te rend étrangement parfaite, ma douce. »

Ses mains se posèrent sur ses hanches alors qu’il se glisser sous elle pour être plus à sa portée et reprendre son baiser là où il l’avait stoppé. C’était une drôle d’ironie. La marque de Mitsuko était exactement là où Edelwyn l’avait mordu. Les vampires avaient le chic pour prendre ceux qui était aux autres, mais cette fois c’était diffèrent. La déesse avait planté son drapeau et celui-là il ne le quitterait pas. Leurs lèvres en fusion dans une danse lente et sensuelle. Zéleph glissa sa langue dans la bouche de sa blonde poussant un soupir de plaisir lorsqu’elles se touchèrent, mélangeant leur saveur. Tantôt il avait l’air de ce foutre de ce qui pouvait lui arriver, tantôt il prenait soin d’elle et la chérissait. Il apprécier tant ces moments où il pouvait prendre son temps pour satisfaire sa faim insatiable. La dévoré donner d’autre sensation, mais au fond il préférait encore la gouter, cueillir ses saveur et en profiter comme il se devait. Zéleph aurait pu rester ainsi, à la câliner pendant des heures, seulement, quelque chose vin le perturbé. Sa tête pourtant vidé, concentré sur la seule et l’unique chose qui avait de l’importance à ce moment c’est-à-dire, elle, il réalisa quelque chose. Mettant fin a leur langoureux mais tendre baiser, il la regarda avec une certaine appréhension, une nouvelle inquiétude le guettant, comme une angoisse qui le prit a la gorge. Elle était enceintes, ils allaient avoir une fille, ils étaient « fiancer », la suite logique des choses voulait qu’il … l’épouse ? Zéleph n’apprécier pas cette perspective. Déjà il n’avait jamais eu envie de ce marié, la vie de famille, non, trop peu pour lui, mais en plus avec elle, alors là il voulait bien ce faire religieux. Seulement d‘un autre coter, si tous les gens savait qu’il était le père, ce qu’il était forcément puise qu’ils étaient fiancer pour une bonne partie du monde maintenant, peut être tout le monde, alors il aurait l’air d’un lâche si il ne le faisait pas. Il aurait l’air d’un pauvre type irresponsable qui préfère faire grandir sa fille comme un batard, enfant illégitime, qui préfère faire vivre la mère comme une femme de petite vertu, sans dignité.

« Bordel, il faut que je t’épouse. » Les yeux dans le vide, plus il y réfléchissait et plus ça le faisait paniquer alors que l’idée devenait évidente. Il se sentait mal, il étouffer, il lui fallait de l’air, pourtant il n’arriver plu à bouger comme paralyser par l’évidence. « Ils vont tous le vouloir maintenant. » Plongent ses yeux empreint de toute ses craintes dans le sien il soupira dépité. « put*i*, Mitsuko, on ne peut pas. » Et pourtant Neros, son peuple et le reste du monde serrait bien choquer de ne jamais voir ce mariage se dérouler après tout ce qui était arrivé, et ce qui aller arriver. Le roi avait du mal à contenir le faite qu’il avait peur du mariage. Bien sûr il c’était engager à être fidèle, donc cela n’aurait pas dû le déranger, mais c’était l’idée de l’engagement, de l’amour, toute ces conneries qu’il ne supporté plu. Si il épouser Mirsuko il serrait condamner a passer le reste de sa vie avec elle, comme en prison, comme vouer a la mort, c’était le décès de sa liberté, le suicide de ce qui faisait de lui un être sauvage. Il fallait avouer que c’était dur à avaler pour un étalon sauvage de ce faire attacher, forcer d’oublier qu’avant il courait librement dans la nature, alors que maintenant il devait supporter le poids d’une femme sur son dos.
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Mitsu
Ven 11 Jan 2013, 18:10

Mitsuko posa son regard sur le roi, lui murmurant simplement « Tais toi... » avant de rejoindre de nouveau sa bouche. Le moment était si agréable que parler de mariage semblait être la pire chose à faire. Elle frissonnait au contact de ses lèvres, les yeux fermés, appréciant leur douceur, gémissant. Elle était si bien là avec lui, l'esprit libéré, entièrement tourné vers cet homme, vers cet instant. Il avait cette faculté, celle de les faire sortir du temps et, à vrai dire, elle aurait voulu qu'ils restent ainsi éternellement, dans le calme, seul le bruit presque silencieux de leurs baisers résonnant dans la pièce avec le faible mouvement de l'eau. Elle passa l'une de ses mains sur la nuque du souverain, goûtant de nouveau sa langue, se laissant porter par cette douce sensualité. Elle ne le supportait pas, un coup rude et désagréable, un coup doux et attentionné. Elle aurait tellement préféré qu'il ne soit que l'un et non l'autre, c'était si troublant. Mais peut-être agissait-elle pareillement finalement? Elle pensait que ce serait terrible si un jour le côté pile de l'un rencontrait le côté face de l'autre. Jusqu'ici, ils s'étaient plutôt accordés, se repoussant mutuellement et s'attirant mutuellement, mais que se passerait-il le jour où l'un serait attiré et l'autre le repousserait? Que se passerait-il le jour où leurs côtés cesseraient de s'alterner? Oh elle n'avait pas peur du fait qu'ils se rejettent, c'était justement le contraire qui serait problématique. Pourtant, à ce moment précis, elle n'en avait que faire, ça lui semblait impossible, tellement illusoire et, heureusement, car cette vision lui serait cauchemardesque. Leurs corps se complétaient et leurs esprits s'en retrouvaient grisés, voilà tout. Elle avait le droit de profiter de ce moment, de l'apprécier.

Néanmoins, maintenant qu'il avait parlé de ce mariage, l'instant de calme semblait peu à peu arriver à son terme. Leur situation semblait en effet quelque peu désespérée et elle n'avait pas non plus l'intention de se marier avec lui. Pas que cela lui fasse peur mais elle trouvait que c'était inutile. La jeune femme réfléchit un instant, quittant les lèves de Zéleph avant de lui sourire, caressant sa joue délicatement. « Qui a dit que nous devions réellement nous marier? ». Bien sûr, elle ne parlait pas des nombreux us et coutumes qui imposaient le mariage dans leur cas. Il était vrai que sa propre situation, celle qu'elle vivait actuellement ne répondait réellement pas à une tenue correcte pour une femme de son rang. Elle ne souhaitait pas être considérée comme une femme de petite vertu qui s'était accaparée un homme en le séduisant dans le but de tomber enceinte, le liant ainsi à jamais et contre son grès. De ce point de vue là, elle passerait pour une garce mais, d'un autre, la réputation du roi le précédait et s'il ne l'épousait pas, des rumeurs dérangeantes pourraient également commencer à courir sur lui. Seulement, se marier n'était pas envisageable. Elle finit par rire, plaisantant malgré le malaise du réprouvé qui était bien visible. « Et puis, un peu de compassion pour Seth. Il risque déjà de réagir étrangement quand il apprendra que je suis enceinte, alors si en plus nous lui annonçons quelques semaines après que nous allons nous marier et qu'il sera probablement l'un des témoins, il risque de se suicider une seconde fois. ».

Elle rejoignit ses lèvres doucement : « Par contre...si nous revenons tous les deux de nos soi-disant vacances avec une alliance au doigt, je suis sûre que ce détail ne passera pas inaperçu où que nous nous rendrons. Après tout, nous ne sommes pas obligés d'avoir eu envi d'un mariage public, nous avons très bien pu faire cela en toute intimité. Et puis... personne ne sait où nous nous trouvons actuellement, personne n'en a connaissance, et personne ne saura jamais que nous nous sommes rendus dans un chalet au beau milieu de la forêt des murmures. Cela leur donnera de quoi discuter, chacun y allant de sa théorie, certains affirmant nous avoir aperçu à tel endroit. Ce sera amusant. Bien sûr, il y a bien mon domestique qui sait que nous sommes ici mais il ne parlera pas, même sous la torture. ». Elle lui prit la main, déposant un baiser sur chacun de ses doigts en le regardant. « Quant à William, il ne parlera pas non plus, il doit rester discret et je compte bien mettre un terme à ses agissements. J'irai au temple des esprits dès que nous sortirons de ce chalet et je ferai en sorte qu'il soit assigné à résidence. ». Elle sourit, malicieuse : « Comme ça, ta jalousie sera beaucoup moins mise à l'épreuve. Et puis, il faudrait être fou pour essayer de toucher la femme d'un seigneur aussi puissant que toi... ». En réalité, la vision de Zéleph réglant son compte à un homme trop entreprenant lui était très agréable, rien que le fait de l'imaginer lui plaisait. Cruelle femme qu'elle était, il était certain qu'elle chercherait à titiller le roi, à le mettre hors de lui.

Elle s'écarta un peu. « Et puis, si on te pose trop de questions, tu pourras simplement vanter la beauté de ta femme, dire ô combien elle était divine dans sa robe, avouer que si une cérémonie avait été donnée, tu n'aurais jamais tenu jusqu'au bout devant pareille beauté et que ce mariage aurait sans doute été le plus obscène de tous les temps... ». Ce qui était loin d'être faux parce qu'elle l'aurait sans doute provoqué pour son plus grand plaisir, profitant de la foule pour le frustrer. Il aurait dû faire de gros efforts pour résister... Cette vision là lui plaisait également et, pour tout avouer, elle n'avait pas besoin d'une cérémonie de mariage pour se faire. Le rendre jaloux, le tenter, voilà qui allait sans doute l'amuser la prochaine fois qu'ils se rendraient ensembles à un banquet ou à un bal. Et puis, elle pourrait prétexter qu'il ne sache pas danser pour s'accrocher aux bras d'un autre un moment. Elle sourit, se mordant la lèvre inférieure avant de chuchoter. « Zéleph, veux-tu faussement m'épouser, pour le meilleur et pour le pire? ». Surtout pour le pire... bien qu'ensembles ils étaient aussi capables du meilleur.

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Ven 11 Jan 2013, 23:47

Si elle avait envie de rire, pas lui. L’idée même d’être marier aux yeux du monde le déranger. Ce n’était pas de sauter le pas qui le rebuté, c’était belle et bien d’être présenté comme étant le mari d’une femme. Est-ce que quelqu’un pouvait le comprendre ? Ca n’avait peut-être aucun sens pour les autres, mais pour lui c’était évidant. Alors faut ou vrais mariage cela ne changer rien pour lui, et elle n’avait pas l’air de le comprendre. Malgré toute la bonne volonté de Mitsuko et la manière douce avec la quel elle cherché à faire glisser la pilule, le réprouvé ne pouvait pas. C’était au-dessus de ses forces. « Non, c’est hors de question. » Que son plan soit parfait, que personne ne vois ce qui clocher, qu’ils n’aient pas besoin de ce dire ce « oui » tant représentatif. Le roi, ce redressa en soupirant. S’adossant contre le bord de la baignoire il glissa ses doigts dans son cou, touchant le « M » de la déesse. Cela n’avait aucun sens d’accepter une marque, et de rejeté une alliance, pourtant c’était bien diffèrent. « Je ne veux pas faire semblant, comme je ne veux pas que ce soit vrais. Je ne veux pas être ton époux, tu comprends ? » Cela n’était pas plus compliquer que ça. Quelque part il lui avait tout donné, c’était comme si ils étaient déjà marier. Il lui avait juré de ne toucher a aucune autre, ils vivaient sous le même toit, allait avoir un enfant ensemble et en plus ils réalisé le devoir conjugale comme personne. Seulement il avait des principes, des choses contre les quel il ne pouvait rien. Le faite de voir cette grande cage devant lui a l’idée d’être marier, faisait partit des angoisse qu’il ne pouvait oublier. « Que tu le soi vraiment ou non, ça ne change rien. Je ne peux pas. » Catégorique, froid, il ce défi d’elle et sortit du bain. Ils avaient assez fondu de toute façon. Attrapent une serviette il sortit en se séchant, la fuyant le plus vite possible pour s’approcher du feu. En plus l’épouser aurait était trahir la seule âme qu’il avait aimé, la seule pour qui il aurait du affronter ses craintes. Pas pour une femme qu’il n’aimerait jamais, c’était inutile d’essayait de le résonner à ce propos. Tout en lui refuser de penser qu’il y avait un point positif dans cette mascarade. En plus Mitsuko n’avait pas idée du mal qu’elle ferait a Neros si il savait que ces parents c’étaient marier sans lui, il était sûr que le jeune homme n’apprécierait pas, du moins il l’espérer par ce que si quelque chose pouvait ralentir Mitsuko, c’était bien ce que pensait Neros a son propos.

Attachant la serviette autour de ses hanches, le roi sentit sa présence derrière lui. C’était une sorte de sensation étrange. Elle était là c’est tout. Regardant le feu, il passa une main dans ses cheveux humide, pour dégager sa vue. « De plus, je ne suis pas comme toi. Je hais les mensonges, la manipulation, toute ces manigance que tu aimes tant. » Il se retourna vers elle. Après tout il ne pouvait pas renoncer à ce qu’il était. Au plus profond de lui c’était comme si il faisait une crois surtout ceux en quoi il croyait et plus il passer de temps avec elle, plus il avait l’impression de s’éloigner de ce qu’il était. Mitsuko avait une influence trop négative sur sa vie, et il ne pouvait pas la laisser faire. « Je mens a tout le monde en disant que je t’aime et ça me dégoute déjà bien assez comme ça pour qu’en plus je face croire que je me suis marier avec toi. Non, si je dois t’épousé ce serra belle et bien vrais, seulement ça n’arrivera jamais. » Zéleph s’approcha d’elle, glissant sa main sur sa nuque, il plaqua brusquement ses lèvres contre les siennes. C’était une manière de lui prouver qu’il n’y avait que quand il ne mentait pas qu’il se sentait lui-même, quand il l’embrasser par exemple, quand il la désirait cela représentait la pureté de ses sentiments et il pouvait ce libéré. Il n’était fait que de passion et d’ambitions, lors ce qu’il laisser l’hypocrisie entré dans sa vie il perdait tout et ne se reconnaissait pas, alors il ne ferait jamais une telle chose, que de mentir encore plus pour si peu de chose. Ce retirant de sa bouche, le roi avait envie de ce giflé. Dans qu’elle pétrin il c’était fourré en se laissant attraper par cette femme et enchainer à elle. Il ne regretter pas de l’avoir forcé à avouer la vérité a son fils, bien qu’au fond cela n’était encore qu’un autre mensonge parmi tant d’autre. « Je ne peux pas, et pourtant je n’ai pas envie que ça finisse par nous bouffer la vie. Toi qui fait si attention à ton image, Neros qui pourrait très mal le prendre, elle … » il baissa son regard sur le ventre de la déesse, ayant encore du mal a réalisé qu’il y avait vraiment quelque chose là-dedans a l’heure qu’il était. « qui pourrait en souffrir. Je ne sais pas, j’imagine que j’ai l’air d’un parfait salop qui fait un gosse à une femme et qui n’est même pas capable de l’assumer. Sur tout que là, ça fait le second, du moins ils le pensent. Ceux qui font de nous deux inconscients qui n’ont aucune morale. Je ne sais pas si je le supporterais, mais je vivrais mieux en paria qu’en menteur. » Il lui avait dit tout ce qu’il avait sur le cœur, qu’elle comprenne ou pas il n’en avait rien à faire, et de toute façon il s’en fichait. Mitsuko ne le ferait pas vivre comme elle, elle ne le rendrait pas aussi méprisant qu’elle sur l’intégrité des personnes qui l’entourait. Il respecter les autres, et il se respecter assez lui-même pour vivre un minimum en défendant ce qu’il était. S’éloignant d’elle il leva les bras en signe de fatalité. « Je ne peux renoncer à ce que je suis. » Et il ne s’en excuserait pas.
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Ou pas ... Part II (-18) [pv Mitsuko]

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