La jeune femme semblait vraiment énervée quand je lui avais demandé si elle allait bien, elle me cria dessus et elle me demanda de retire le poignard qui était dans son dos, j'obéis et je lui enlevai rapidement de son dos. Puis, elle m'ordonna de tuer cette personnes et de venger une personne, que je ne connaissais pas du tout. Qui pouvait etre cette personne? Je me demandai bien... Enfin, bref, Je me retournais dans le tunnel sombre pour abattre cette personne violente et qui avait blessé mon amie lorsqu'elle secourait des personnes, des humains qui étaient emprisonnés dans les miroirs magiques. Donc, je courrais dans le champs de miroir, je courrais encore et encore, je me fatiguais beaucoup à force de courir, sauf que je ne voyais pas le bout de ce long tunnel; où etait la fin ? Je ne voyais rien, j'étais dans le noir, La personne avait disparu de mon champs de vision, mais au bout d'un moment, je me demandai ou j'étais ?

*Flash* Je me reveillai d'un seul coup, j'étais dans le vide alors que la jeune elfe me sauva la vie. Elle me remonta à la surface doucement, car elle avait du mal à me soulever, j'étais assez lourde avec mes armes. Une fois à l'abri de tous dangers, j'avais encore du mal ce qui venait se passer. Nous étions dans l'entrée de la salle de miroir, je n'avais pas combattu les peluches, mais quest qui se passait à la fin,ici ? J'avais compris que des illusions avaient pu me pénétrer dans mon esprit, qui me semblait très fort. Puis, la jeune fille me demanda si je m'en souvenais, alors je lui repondais en me prenant ma tete dans mes mains froides et tremblantes encore:

- Mais qu'est qui s'est passé ? Je croyais qu'on avait réussi à libérer toutes les personnes qui étaient prisonnières des mirroirs magiques. Nom d'un chien, il y avait des illusions, la personne doit etre très forte pour réussir à me perturber à ce point la. Et Toi ?

Je regardais la jeune femme, elle semblait etre bien. Mais je me demandais ce qu'on allait faire maintenant, je me sentais un peu perdue d'un seul coup. Mais la seule chose que je savais, trop bien, etait qu'il y avait bien une personne dans cette salle, car quelqu'un avait donné un coup de poignard dans le dos d'énaeco. Je me relevais doucement, maintenant, il fallait suivre notre instinct, mais ce qui m'inquiètait beaucoup, était tout ce qu'on avait fait depuis le début, était une manipulation parfait, et je n'aimais pas trop cela.

-J'ai peur, maintenant.

Je resserrais plus fort mes doigts autour des siens. Je sentais en elle, de la fatigue et un peu comme des courbatures. N'écoutant que mon coeur, j'utilisais mon don de guérison et travaillait sur elle, tout en me laissant entraîner par elle. Je sentais la vague de chaleur aller dans ma main et s'entremêler entre nos doigts, puis elle disparaissait de mon corps pour aller en Anwen. Et doucement, ses muscles se dénouaient, par la force de ma volonté. Petit à petit, son corps se décontractait et cela me rendait heureuse tout en me déstressant. En effet, soigner les autres avait toujours été quelque chose de banale et donc de rassurant dans les situations comme celle-ci. Cependant, je n'étais pas sûre que ce soit une bonne idée, là tout de suite car j'utilisais ma force vitale alors que je pourrais l'éviter ...

-Que va-t-il se passer maintenant ? Son illusion était parfaite, elle l'était tellement que nous n'avons rien pu voir du tout ! Je ne pense pas que la technique pour briser les miroirs était la bonne, il va falloir trouver autre chose, mais quoi ?

Je fermais un instant les yeux et quand je les rouvris, il y eut une ombre dans ma périphérie. Le temps que je tourne mon regard, elle avait disparue. Mes poils se hérissèrent tandis qu'un mauvais pressentiment me glaçais. Mes cheveux se dressaient tout seul sur ma tête tandis que mon coeur semblait faire le concours du plus grand nombre de battements par milli-seconde ...

-Anwen, je n'aime pas ça du tout ... Je crois que ça recommence ... dis-je.

-Anwen, je n'aime pas ça du tout ... Je crois que ça recommence ...

-Anwen, je n'aime pas ça du tout ... Je crois que ça recommence ...

-Anwen, je n'aime pas ça du tout ... Je crois que ça recommence ...

-Anwen, je n'aime pas ça du tout ... Je crois que ça recommence ...

Ma voix se répéta des centaines de fois, elle semblait provenir de chaque miroir. C'est alors que sortit de chacun de ces maudits miroirs, une réplique d'Anwen et de moi. Elles me ressemblaient traits pour traits, avec les même défauts ... De surprise, je faillis lâcher la main de ma compagne. Mais je me rappelais que si je le faisais, je ne saurais plus où était la véritable Anwen, comme elle ne saurait plus où j'étais. ce fait serait extrêmement dérangeant, d'autant plus que je savais que ma compagne était une adversaire tout à fait respectable pour ne pas dire brillante. Je pris ma dague dans ma main libre et dix milles Enaéco firent de même. Elles et les Anwen se mirent à nous encercler, petit à petit, convergeant lentement vers nous deux.

-Va falloir trouver une solution, et ce, rapidement, très très rapidement je dirais même ! Mon contrôle du sang ne sert à rien, ces choses n'en possède pas une goutte ... Je crois que la seule solution, pour l'instant serait de les décapiter. Mais ça, ça risque d'être trop long vu leur quantité ...

Mon sang se glaça dans l'attente de ce qui allait se passer. Je priais pour qu'Anwen ait une idée ...

Le jeune femme avait très peur en ce moment même, je ne pouvais pas et je ne savais pas comment faire pour l'aider dans sa terreur extrême. Il était vrai que ses illusions étaient parfaites et dangereuses pour nous, mais je ne comprenais pas pourquoi cet homme se cachait dans le noir, voulait nous tuer à tout prix. Une autre question trottinait dans ma petite tête, qui n’arrêtait pas de tourner encore et encore sans jamais s’arrêter. Enaeco commençait vraiment à s'inquiéter pour nous, car elle me prit ma main dans la sienne pour se rassurer, je n'étais pas trop en forme... La jeune fille avait raison, ce n'était pas vraiment la bonne idée d'avoir brisé les miroirs, je pensais que c'était le déclencheur de tous les problèmes, les miroirs étaient la personne qui dirigeait les illusions, je le pensais vraiment.

Soudain, la jeune fille commençait dire plusieurs fois la même chose, je ne comprenais pas grand chose, car elle parlait tellement, elle avait peur à ce point la de ses illusions ?? Mais, je ne pouvais rien dire car je n'étais pas dans sa tête, je n'étais pas elle, mais je savais très bien qu'elle n'aimait pas cette situation dangereuse pour nous. Normal, car elle était une jeune elfe qui venait de quitter sa foret pour découvrir d'autres chose pour son bien et peut être qu'elle en avait marre de rester toute seule dans la foret sans rien faire de la journée et de la nuit...

Puis, Enaéco se leva et je vis qu'une autre illusion venait de pénétrer dans ma tète, je vis des clones de nous même qui sortait des miroirs pour nous tuer. Ils étaient très nombreux au moins plus de neuf mille voire plus, je ne savais pas et je n'arrivais pas à les compter, les clones étaient autour de nous, l'homme ou plutôt ses illusions nous avaient eu parfaite et sans problème ! Voila, pourquoi je n'aimais pas ces illusions qui nous énervent sans cesser! Mais la jeune fille fit une faute de plus, car elle avait sortir sa dague et les clones firent de même... Bah, la nous étions pas sortir de l'auberge, comme on le dit souvent.

Enaéco supposa qu'il fallait les décapiter rapidement sinon, nous étions morts. Je soufflais doucement mais elle avait raison pour cela. Donc, je pris mon Estroc Trempée et je lui demandais de tous les décapiter rapidement mais sans faire de bain de sang non plus. Ma lame se liquéfia doucement, il me restait que le manche dans ma main droite. L'eau se faufila autour d'eux avec beaucoup de discrétion. Puis la lame se sépara en plusieurs fils d'eau qui restaient quand même dangereux... Puis, pour activer l'attaque, je pris la parole avec un mot qui spécifique pour l'attaque; je pris ma voix douce et rassurante et je me retournais vers la jeune file qui tremblait énormément:

- Ne inquiète pas, c'est bientôt fini... Il va "pleuvoir", il faut se mettre à l'abri

Je lui souris et je la pris dans mes bras pour la protéger du sang, et les lames d'eau décapitèrent tous les clones d'un seul coup... Est ce que l'illusion était encore la ? Ou ce n'était pas encore fini ?

Elle semblait croire que j'étais terrifiée à un point que je ne contrôlais même plus mes actions. après avoir réfléchis quelques secondes, elle sortit son épée, qui se liquéfia, formant de nombreux ruisseaux d'eau.

- Ne inquiète pas, c'est bientôt fini... Il va "pleuvoir", il faut se mettre à l'abri.

Hein ? il va pleuvoir ? C'est impossible, on est à l’intérieur ! Je voulais lui dire qu'elle devait être dans une vision différente de la mienne pour qu'elle croit qu'il allait pleuvoir. Mais, je n'en eut pas le temps. D'un mouvement, elle me prit dans ses bras, me cachant le visage pour que je ne vois rien. Que se passait-il enfin ? A ce moment-là, je sentis des éclaboussures. De l'eau me ruisselait de partout dans le dos, sur les cheveux ... Elle avait raison il pleuvait. je me détachais d'elle et regardais autour de moi. L'eau était rouge, rouge comme une rose, rouge comme ... comme du sang ! C'est alors que je vis les corps. Tous les corps. mon coeur se serra. tant de morts en un seul endroit. C'est alors que je remarquais un détail. Ils avaient de longues oreilles, et de long cheveux blanc ramené en une queue de cheval par un ruban bleuté. Je compris alors.

-Papa !

Je hurlais de toute mes forces, secouant le corps devant moi. C'est alors que je vis que tous les autres corps avait le même visage, celui de Mazarèl, mon père. Une illusion, mais je le savais déjà.

-Non ...

Je savais que tout était faux mais c'était mon père avec la même expression que sa mort avait figé sur ses traits, tout y était. La mèche de cheveux qui tombait devant son oeil droit encore ouvert, même la tâche rouge sur sa tunique bleu était présente. Je reculais ave horreur, mais il était trop tard, pour moi, ma respiration s'espaçait. Je butais contre les miroirs derrière moi.

-Tout ... tout sauf ça !! Je peux pas.

Mes membres se mirent à trembler, mon souffle devint rauque. Je n'y arriverais pas, je ne pourrais pas ... Comment savait-il ce que cela me faisait ? Comment osait-il ? La douleur m'envahit déchira mon coeur et l'océan se déversa par mes yeux.

C'était trop, je ne pouvais même pas résister. Revoir mon père comme je l'avais retrouvé ce jours-là ... Je hurlais ! Ma douleur était telle que je ne pouvais plus voir. J'étais incapable d'ôter mon regard des corps. C'est alors que je sentis l'humidité sur mes bras, mes mains. Mes mains étaient rouge. Frénétiquement, je les frottais et puis il ne resta plus de sang sur mes mains, mais je le sentais. Alors, je grattais encore et encore, ma peau devenait brulante mais je m'en moquais, j'étais obnubilée par cette sensation du sang qui me collait à la peau. Je ne pouvais m'arrêter ...

Alors que j'avais tué tous les clones et que j'avais protège du sang irréel venant des clones, la jeune fille semblait perdu dans ses pensées. Pour moi, les illusions étaient parties quand je les avais tués d'un seul coup, par contre pour la jeune elfe c'était une autre affaire. Les anciennes illusions étaient parties mais une autre était encore présente dans son esprit. Mais je ne l'avais pas encore vu, cependant je compris rapidement, qu'elle parlait à une personne qu'elle m'avait déjà cité auparavant au début de notre rencontre. Elle parlait de son père, je ne comprenais pas pourquoi ses membres n’arrêtaient pas de trembler, qu'elle pleurait tellement. j'étais complètement perdue, maintenant. Je pensais que l'illusion avait atteint, dans son esprit, le point le plus critiqué chez une personne sensible. Et j'avais compris que la jeune femme, son point sensible dans son histoire, était son père qui devait être mort ou disparu aujourd'hui. Je ne savais pas lui dire pour la calme, mais j'essayai de la prendre dans mes bras pour la calmer, mais j'avais beaucoup de mal avec elle. La jeune femme était piège dans la tristesse et dans la colère froide. Elle n’arrêtait de crier son père, car peut être elle culpabilisait la mort de son père, elle n'avait pas pu le sauver de la mort. Mais je lui chuchotais quelque chose dans son oreille avec une voix sérieux mais douce aussi:

-Ne t'inquiète pas ! Je suis la, arrête de pleurer et de crier... Réveille toi maintenant !

J'attendis mais, je vis bien que la jeune fille n'était pas encore la, aupres de moi. Elle était encore dans son illusion, que ce passait il la bas ? Je voulais bien le savoir, mais je ne pouvais pas rentrer dans son cerveau. Son illusion était personnelle, moi, j'essayais de la calmer le plus possible. Soudain, j'entendis des bruits de pas qui venait vers moi et j'entendis un rire, le rire qui vous déplaît le plus au monde. Pour la première fois, sa voix était audible, une voix durs et froide comme de la neige et il prit la parole pour nous annoncer quelque chose d'important:

- Mouahahaha !!!! Ton amie est partie dans le monde des reves et du passé, où on peut tout revivre de A à Z, sans le moindre problème. Par contre, toi, si tu veux la sauver, va falloir que tu me battes rapidement. sinon, elle va mourir comme toi!!!

Je le regardais et je laissais la jeune fille près d'un miroir. Je pris mon épée et j'étais à le battre, mais il avait disparu ou plutot j'entendis plus sa voix ...

Je sentais le sang qui coulait de ma main.

- Mouahahaha !!!! Ton amie est partie dans le monde des reves et du passé, où on peut tout revivre de A à Z, sans le moindre problème. Par contre, toi, si tu veux la sauver, va falloir que tu me battes rapidement. sinon, elle va mourir comme toi!!!

Cette fois-ci, la voix venait de dehors ... de dehors ???? C'est alors que je compris que j'étais encore dans une vision. Je cherchais ma compagne du regard mais ne la vis nulle part.

-Anwen.

Ma voix n'était qu'un souffle, hachurée par mes pleurs. J'attendis un long moment une réponse qui ne vint pas. Je regardais autour de moi mais elle n'étais toujours pas là. Je tentais de me calmer. Inspirer, expirer, inspirer, expirer ... J'évitais de regarder les cadavres autour de moi ni même d'y penser. Mon coeur se calma et mes mains arrêtèrent de trembler. Cependant, je sentais toujours que je n'étais pas encore dans la réalité. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment, un peu comme si une brise s'élevait dans un ouragan. Elle était là mais imperceptible dans ce tumulte.

-Anwen. Anwen. ma voix reprenait petit à petit de la force.

Je devais y arriver quoique cela me coûte. Si cela se trouvait, elle était blessée, à l'article de la mort à deux pas de moi même si je ne pouvais pas la sentir. Ou pire, on était en train de la torturer et elle ne pouvait se défendre ...

-ANWEN !!!!!!!!!!!! hurlais-je.

Alors tout explosa (de nouveau) autour de moi, mais rien ne m'atteignit. La vision était finie, je le savais. A côté de moi se tenait une Anwen désemparée qui tentait en vain de me ramener.

-Je suis là. dis-je tandis que des larmes se mirent à rouler sur mes joues. J'ai eu si peur qu'il ne te soit arriver quelque chose ...

Sans même attendre son consentement, je me jetas sur elle et la serrais de toute mes forces contre moi. Je ne me le serais jamais pardonnée si, pendant que je me lamentais sur la mort de mon père, sa vie lui avait été retirée ...

-Je suis désolée. Mais dis-moi la voix faisait-elle partie de ma vision ou pas ?

Je parlais évidemment de la voix masculine.

Alors que j'allais combattre cet homme avec tous mes pouvoirs, j'entendis la voix de la jeune elfes, qui m’arrêtait pas d'hurler. La jeune femme commençait à s’inquiéter car elle était encore dans l'illusion avec son père ou bien avec les clones. Puis, elle m'attrapa dans ses bras comme pour se rassurer de quelques chose. Je la tenais contre moi, pour sécher ses larmes, je savais que c'était dur pour elle, j'en avais conscience. Cette elfe était venu dans le monde réel tôt à mon avis. Elle avait du mal à s’adapter à sa nouvelle vie, à mon gout, elle était trop jeune pour cela. Elle devrait attendre encore un peu plus. Puis, elle me posa une question, elle me demanda si la voix qu'elle entendait dans sa tété, était vraiment réelle . Je lui répondis en la serrant dans ses bras avec une voix douce et rassurante:

- Oui, cette voix que tu entends, est bien réelle! Il faut que nous le combattions si nous devons survivre à cela, à cette epreuve ainsi que pour sauver la population qui a disparut depuis quelques jours maintenant.

je la regardais dans les yeux pour bien lui faire comprendre que tout allait bien maintenant, elle devait se prendre en main à partir de tout de suite, sinon le combat n'allait pas etre de tout repos. Je la mis debout, je lui mis deux ou trois baffes sur son visage pour qu'elle se reveille rapidement. Puis, je me retournais vers l'homme qui était près de nous, il était très grand et il avait les cheveux noirs et rouge en même temps. Bizarre ! je sortis mon épée pour combattre cet homme avec rapidité et efficacité. j'étais prete à lui bondir dessus, pour que nous sortions de la au plus vite, car je ne sentais pas du tout le combat qui allait venir. Ma lame se liquéfia doucement et allait à la rencontre de cette ennemi, il avait encore disparu dans les miroirs. Ou etait il passé ? Puis, je pris la parole vers la jeune femme qui semblait etre éteinte encore une fois:

- Tu dois m'aider pour ce combat ! Es tu prete ?

je la regardai en attendant sa réponse et je tendis ma main pour qu'elle tape dedans pour accepter ma proposition.

Anwen me regarda bien dans les yeux tout en me disant que la voix que j'avais entendu existait réellement et qu'il s'agissait bien de notre facétieux magicien-manipulateur-d-ombre. Et elle insistait ... Me prenait-elle don pour une enfant ?

- Tu dois m'aider pour ce combat ! Es tu prête ? me demanda-t-elle soudain.

Je ne lui répondis pas, trop occupée à recenser les pour et les contre d'un combat. Cet homme avait tenté de me tuer mais valait-il la peine que je renonce à tout mes principes ? Devais-je renier ma nature bénéfique ? Arriverais-je à supporter la honte que cela me coûterait si dans mon clan, si l'on apprenait que j'avais retiré la vie d'un être humain ? Autant de questions me taraudaient l'esprit et m'envahissaient, parasitant toutes mes pensées ... Et la solution me vint ! Je pouvais bien mener cet homme à sa perte sans pour autant lui ôter sa vie ! Au pir, Anwen m'aiderait. Maintenant comment le surprendre ? Je cherchais en vain un moyen d'aider Anwen ...

-Je sais ! m'exclamais-je enfin.

Je pris le bras de ma compagne et l'entraînais vers l'entrée de l'attraction. Comme je l'avais craint, le passage était maintenant bouché par un grand miroir qui nous permettait tout de même de voir la rue. Je souris : s'il croyait qu'un simple miroir allait m’empêcher de faire ce que je voulais, il allait être drôlement surpris. Je repris la main d'Anwen et la faisait reculer un petit peu.

-Hey ! Sac à Nounours tu te sens un peu tout seul là ? Tu as peur que l'on te fausse compagnie, mon cher ? N'en craint rien, je commence seulement à m'amuser !

J'attendis une réponse de la part du magicien que je venais d'insulter. Mais elle ne vint pas. En revanche, je sentis que les miroirs avaient légèrement frémis.

-Ne me dis tout de même pas que tu as peur d'une élémental pas fute fute et d'une elfe sans deux sous d'intelligence ! Maison dirait que si ! Tu es une poule mouillée, tu es une poule mouillée ! chantonnais-je à l'attention du renégat.

J’espérais tout de même ne pas avoir vexer Anwen, vraiment. Mon but était d'énerver le sorcier jusqu'à ce qu'il se montre ce filou ! Je regardais Anwen et regardais fixement son épée pour lui faire signe qu'elle en aurait rapidement besoin ...

-Allez, ne sois pas timide, montres un peu qui est le maître ici !

C'est alors qu'il apparut avec son armée de nounours armés de couleurs pastels. A cet instant, j'utilisais mon don de télékinésie afin de faire voler en éclat le miroir pour permettre à mon armée de nounours en peluche d'entrer. Alors que je dirigeais toutes mes peluches, je me plaçais quelque peu en retrait pour ne pas être blesser. Je priais pour qu'Anwen comprenne que c'était à elle de se battre tandis que je l'aiderais de mon mieux avec mes peluches géantes.

-Juste une estafilades qui saignes et il sera immobiliser grâce à mon don du sang. lui dis-je en murmurant.

Alors que j'avais mon épée dans ma main prête au combat, Enaéco s'exclama avec une voix aiguë et me prit le bras pour partir devant l'entrée du parc. je ne comprenais pas trop ce qu'elle voulait faire, mais je la suivis dans son action. je cherchais au fur et à mesure de ce qu'elle voulait, mais je ne comprenais toujours pas son action et même sa stratégie. Je me faisais balader par la jeune elfe, comme une marionnette car je cherchais dans ma petite tete son plan pour vaincre cette homme. Mais, tout cela commençait à m'énerver sérieusement, je croyais que ma tête allait littéralement explosé dans notre mission. Soudain, la jeune fille cria sur le magicien en lui disant qu'il n'était rien du tout, qu'il était minable et que c'était une fillette. Elle faisait quoi la ? Elle voulait encore plus l’énerver ou quoi ? Elle était devenue folle de faire cela et de lui lancer des phrases comme cela. Je la regardais avec des gros yeux d'incompréhension, mais pourquoi ???? Soudain les miroirs bougèrent un peu, mais pas assez pour entre voir une attaque pour nous tuer directement à la place du magicien. Et la jeune femme continua à le provoquer et dans sa phrase, un mot ne m'avait pas trop plu : " L'elementale pas fute fute " ... Mais non,oh !! Enaéco m'insulta un peu, j'étais très intelligente, enfin je le pensais fortement. Je restais bouche bée, je ne savais pas quoi lui dire, mais j'allais entendre la fin du combat pour lui en toucher quelques mots l'elfe, moi ...Puis, une armée de nounours se montra devant nous et coururent rapidement pour nous attaquer et tuer. Cependant, l'elfe avait pu les renvoyer facilement, elle possédait le pouvoir de télékinésie, et elle les envoya dans les miroirs. Et je compris qu'il fallait que je me batte contre le sorcfier qui n'était pas de bonne humeur à cause de la provocation de la jeune femme. Et je la remerciai de tout coeur en lui faisant des yeux noirs. Je pris ma respiration et je vis que l'homme marchait vers moi avec beaucoup trop de vitesse. Je pris mon épée mais trop tard, il me blessa au bras, je n'avais pas pu lui assainir de coups, et je fus projecter contre un miroir. Je me relevais difficilement, mais je le pus avec rapidité car il venait vers moi pour continuer à me donner des coups pour m'achever. Je m'écartais du miroir brisé, il était brise, 7 ans de malheur à partir d'aujourd'hui. Non, ce n'était pas le moment d'avoir du malheur, j'étais en plein combat. J'entendis son rire, son rire affreux que je ne pouvais pas supporter. Je me mis presque en colère pour lui mettre un grand coup, mais il esquiva avec facilité. Je ne pouvais pas perdre contre lui, une personne qui enleve des personnes pour en fait enfaire je ne sais pas quoi . Je commençais vraiment à m'énerver. Enaéco était derrière les miroirs à se cacher, elle attendait que je termine le combat pour partir apres. Soudain, je vis mon aigle royal, Cristal qui était perché sur l'un des miroirs. Il vient à moi et je lui demandai de l'attaquer avec son controle de l'electricité. L'oiseau vola dans la salle en quete de l'homme et il le trouva quelques minutes apres. Et pendant ce temps, je me préparai à lancer une attaque de la glace pour l'achever une fois pour toute. Cristal se prépara, et lanca de mini eclairs à un peu partout et en grand nombre. Il y en avait tellement qu'il ne pouvait pas les eviter, c'était trop tard pour lui, c'était fini... Et avant qu'il ne tombe au sol, je lui lançais une lance de glace. La lance lui avait transpercé le ventre, il ne pouvait plus rien...

Le sorcier tomba au sol et du sang coula de son corps, et tous les mirroirs se transformèrent en etre humain. J'avais compris maintenant, les personnes kidnappées étaient en faite, les miroirs de la salle où nous étions. Ils étaient assez nombreux, une bonne trentaine au moins et encore. Ils allaient bien, pas de blessures sérieuses. J'allais chercher la jeune fille était encore derrière les miroirs pour se protèger des attaques. Je la pris dans mes bras et je pris la parole:

- Enaéco, c'est fini ! Tu peux sortir maintenant, tout va bien ! Je l'ai tué, et il ne pourra plus faire de mal à personne, plus jamais... Plus jamais...

Je me retournais et nous devions soigner les personnes que j'avais sauvé. Je leur souris et sans faire exprès, je marchais dans le sang du sorcier. Mais je continuais mon chemin sans faire attention à lui.

Apparement Anwen n'avait pas entendu ma phrase. Je soupirais exaspérée : allait-elle me prendre pour une enfant tout le temps ? A cet instant, elle transpersa le ventre du magicien et toutes les personnes kidnapées apparurent tandis que les miroirs disparurent. Le félon les avait donc transformer en miroir ! C'était pour cela que j'avais l'impression qu'ils nous suivaient tout le temps du regard. Une bonne trentaine de personne envahissaient maintenant les lieux et semblaient complètement perdus et désorientées !

- Enaéco, c'est fini ! Tu peux sortir maintenant, tout va bien ! Je l'ai tué, et il ne pourra plus faire de mal à personne, plus jamais... Plus jamais...

Le rouge me vint aux joues. Il ne suffisait pas qu'elle me fasse passer pour une lâche, il fallait en plus qu'elle m'affiche ! Elle venait d'enjamber le corps quand je trouvais que quelque chose n'était toujours pas en ordre : la situation n'était pas encore réglée ! Le "cadavre" ouvrit les yeux et saisit la cheville de ma compagne. Celle-ci n'eut pas le temps de réagir ! Et une lame dirigé par le magicien vola vers sa tête. Je parvins in extremis a la faire virer mais ne parvint pas à l'empêcher de se ficher dans son côté, au niveau du ventre. Le magicien, surpris que sa lame n'ait pas atteint son but, lança cette fois-ci, une douzaine de lames aiguisées vers moi et vers Anwen. Mon don s'activa automatiquement et une lutte mentale s'engagea entre lui et moi. Les lames restaient suspendues dans l'air entre nous trois.

-Tout est fini, ne t'inquiètes pas ... Non mais tu plaisantes ou quoi, Anwen ! murmurais-je, énervée. C'est bien beau de savoir manier un pic à glace, encore faut-il savoir viser !

La tension était palpable ! C'est alors que je sentis l'odeur du sang d'Anwen ... Grâce à mon don, je la forçais à se baisser à ma vitesse et les lames se fichèrent dans les murs désormais dénudés de miroirs. Autour de nous, c'était la panique ! Tout le monde couraient. Rapidement, je parvins auprès de l'élémentale et m'accroupissais. Je retirais la dague fichée dans son côté d'un coup sec et plaçais ma main sur sa blessure. En deux temps, trois mouvements, sa blessure fut ressoudée et une simple cicatrice rosée courrait sur son flanc.

-Pour te mettre au courant : la peureuse elfe que tu crois que je suis vient de te sauver par trois fois la vie et si maintenant, tu parvenais à lui faire une entaille qui saigne, qu'importe la taille de celle-ci, je pourrais me débrouiller pour qu'il ne bouge plus d'un poil et que tu puisses tranquillement le décapité, je te serais très reconnaissante !

Je m'en voulais un peu d'être aussi dure avec elle mais elle m'avait vraiment énervé sur ce coup-ci !

-Tu me te faire blesser autant que tu veux, je m'en moque je pourrais te soigner, mais évites tout de même de mourir, ce serait pas sympa de ta part ! Allez, maintenant au boulot !

Je me relevais et l'obligeait à se relever. Alors, je dirigeais toute les lames que je trouvais (sauf celle d'Anwen) afin d'accaparer le magicien et de facilter le travail de ma compagne.

Alors que j'enjambais le cadavre du Sorcier, je sentis que quelque chose n'allait pas dans cette situation. C'était beaucoup trop simple, je l'avais tué trop rapidement, quelque chose clochait dans cette mise à mort. Mais, je compris vite mon erreur. Le Sorcier m 'attrapa la jambe pour me stopper dans mon chemin. Je ne pouvais plus bouger, et je sentis dans mon dos, une lame arrivée pour me tuer. Je croyais que j'allais mourir pour de bon, cette fois ci. Heureusement que Enaéco était la pour me sauver de cette morte, j'avais cru qu'elle allait arriver à arreter cette lame. Mais non, elle n'avait pu que la dévié de sa trajectoire. Et je fus blessée, la lame avait touché mon ventre, mais ce n'était pas trop grave, cela allait parfaitement. Puis, douze lames arrivèrent vers la jeune fille, mais elle avait pu les arrêter et les mettre dans le mur. Et, elle était très en colère contre moi, je pouvais las comprendre. J'avais mal fait mon boulot, je n'avais pas fini de le tuer. La jeune elfe me soigna avec efficacité. Puis, elle prit la parole avec colère et dangerosité:

-Pour te mettre au courant : la peureuse elfe que tu crois que je suis vient de te sauver par trois fois la vie et si maintenant, tu parvenais à lui faire une entaille qui saigne, qu'importe la taille de celle-ci, je pourrais me débrouiller pour qu'il ne bouge plus d'un poil et que tu puisses tranquillement le décapité, je te serais très reconnaissante !

Wouah ! Elle voulait que je le décapite, pour en finir avec lui, sinon nous n'étions pas sorties de l'auberge. Donc, je me mis au boulot pour en finir rapidement avec lui pour ensuite, partir de cette endroit. La jeune fille maîtrisa les lames et les projeta vers la cible pour le distraire. Elle voulait utiliser son contrôle du sang, je devais le faire saigner sans qu'il meurt encore une fois. Je compris son plan, donc je sortis L'estoc Trempée. Ma lame se liquéfia lentement et alla vers la cible pour lui couper l'artère qui se trouvait en dessous de la gorge. Le sang du Sorcier sortit de son corps et il se retrouva sur les murs et sur nous en même temps. Je repris mon souffle, car mon corps était un peu engourdi, j'avais perdue un peu trop de sang à cause de la lame, même si la blessure n'était pas trop profonde. MA vue se brouilla légèrement mais, il ne fallait pas s’inquiéter de tout cela. je m’appuyais sur mon épée pour me soutenir, j'avais la tête qui tournait. J'avais du mal à respirer, mais je devais tenir bon. Maintenant, Enaéco devait faire son boulot que je le décapite et partir après. Je lui murmurais quelques mots, mais qui était assez faibles:

- A toi de jouer !! ... Dépêche toi ...

J'attendis qu'elle immobilise le sorcier pour lui découper la tête avec mon arme.

Finalement, elle comprit ce que je lui avais demandé. C'était pas trop tôt ! Elle me demanda ensuite.

- A toi de jouer !! ... Dépêche toi ...

Aussitôt, j'activais mon contrôle du sang et toutes les émotions du magicien se ruèrent en moi, peur, stress, mal-être mais surtout soulagement. Pourquoi était-il soulagé ? La réponse lui vint naturellement. Malgré sa mort qui, il le savait, était éminente, il avait réussi ! Il allait être célèbre, pour de bon ! Quoique les gens disent ou face, ils se rappelleront toute leur vie de lui, celui qui les avait capturé grâce à des miroirs ! Un rire secoua le corps du magicien. Tandis que mon corps était secoué par un frisson de répulsion !

-Dépêches-toi d'en finir avec ce ***** ! Il est à toi ! Il me répugne tellement !

Une grimace de dégoût apparut sur mon visage étirant mes traits.

-Non, mais dépêches-toi un peu Anwen, si tu savais ce qu'il ressent !!!!!

Tout en ce magicien me répugnait, son visage, ses bras ... Bref, je détournais les yeux, attendant impatiemment qu'Anwen fasse son boulot. D'ailleurs, cela lui faisait-il quelque chose d'ôter la vie de quelqu'un d'autre même si celui-ci était de la pire espèce qui soit ? A vrai dire, je ne savais vraiment comment elle pouvait penser. Etre neutre, qu'est-ce que cela signifiait ? Cela devait-il dire que vous pouviez tuer sans vergogne ? Mais si c'était cela, qu'elle était donc la différence avec les maléfiques ? Et ... Non, il fallait que je me concentre pour pas que mon contrôle sur le magicien ne s'affaiblisse et lui laisse une brèche pour qu'il puisse encore nous jouer un de ces mauvais tours qui nous faisait tourner la tête. Non, mais il devait vraiment être complètement fou pour avoir de telles idées ! Enfermer des gens dans des miroirs ! Non mais où était-il aller chercher cette idée-là ???

Alors que je ne me sentais pas bien, Enaéco utilisa son pouvoir de sang pour l'immobiliser, elle avait réussi. Moi, je devais juste à le décapiter, mais j'étais faible, et mon corps ne pouvaient plus rien faire. Je me sentais très mal à cet instant précis. Mes yeux devinrent flous, ma vue était de la brume épaisse, je ne voyais presque plus rien. Mon corps était engourdi, je ne le sentais plus bouger, j'étais appuyée sur mon épée pour me maintenir debout. Mais, je devais rassembler mes dernière forces pour tuer cet homme et pour en finir avec tout cela. Je respirai doucement pour me concentrer , la jeune femme commença à avoir du mal à le garder en place. Puis, dans un élan de courage et de force, je pris l'estoc trempée dans ma main, bien fermement. Et, je courus vers lui avec toutes mes forces.

Soudain, mon épée se resta normal, c'est à dire solide pour mieux le décapiter. Et sa tête tomba au sol, juste sa tête, mais son corps resta debout devant la jeune elfe et moi même. Quelques secondes après, il tomba au sol auprès de sa tête, et son sang coula à flot sur le goudron, la terre de la salle des anciens miroirs. Nous avions réussi notre quête, le magicien était à terre et ne pourra plus jamais se relever. Moi, je pouvais encore marcher, je devais aller dehors, car j'avais besoin de la nature pour me régénérer totalement. Donc, j'allais dehors et j'utilisai mon pouvoir, j'étais assise tranquillement. Et je laissais la nature me régénérée doucement, mais je sentis ma force revenir en moi. En 10 minutes, j'avais retrouvée la moitié de ma force, pas complètement, mais assez pour tenir debout et contre attaquer des attaques venant des ennemis. Mais je recommencerai cela plus tard, après avoir dit au revoir à la jeune elfe et aux habitants que nous avions secourus plus tôt. Cristal était là auprès de moi à me faire des câlins, il m'aida à retrouver le chemin du village. Enaéco soigna ou plutôt essaya de soigner tous les habitants; moi, je m'approchais d'elle pour lui remercier :

-Je voudrais te dire merci, de m'avoir aidé dans la salle des miroirs.... Je suis désolé si je t'ai fait du mal... Bon, je pense que nous devons nous quitter pour cette fois. J'espère te revoir un jour ou l'autre, dans les Terres du Yin&Yang ! Allez, je te souhaite une bonne continuation !

Je me retournai pour partir, mais au lieu de cela, je sifflai assez fort pour qu'il m'entende bien. Puis, j'entendis Emndel arrivé au loin, car il faisait beaucoup de bruit. Il arriva avec rapidité et il grogna envers le lynx de la jeune fille, mais je le caressais doucement pour qu'il ne s'inquiète pas. Et je montai sur son dos pour aller plus vite durant le voyage. Je lui dis que nous pouvions y aller et je fis signe à Enaéco pour dire au revoir. Moi, je partis en route pour aider d'autres personnes dans des situations difficiles.