Lysis s'activa sans rechigné, Anita lui avait demander beaucoup de chose, plus qu'elle ne l'aurait fait d'ordinaire, mais elle voulait s,assurer de la bonté de son invité...et celle-ci avait un coeur d'or, un coeur comme Lucie, toujours prêtes a aider son prochain sans demander son reste. Elle sourit la voyant sautiller pour atteindre les coins les plus haut...comme Lucie plus jeune qui aidait sa vielle mère. Elle n’arrêtait pas de dire qu’elle entraînerait les oiseau a faire du ménage pour qu’une fois qu'Anita viellerait, elle n'aurait plus jamais a nettoyer de sa vie. Cette proposition pure et innocente dont seule les enfants possédaient la candeur, l'avait fait sourire.
La jeune fille répondit a sa dernière devinette rapidement et avec la bonne réponse, Anita ferma un moment les yeux contente. Cette jeune femme était vraiment une très bonne personne, et très intelligente de plus...Une fois que son ménage fut finit, Lysis revint demander une faveur èa Anita. La douleur dans son regard la traversa rapidement. Elle sourit se levant en prenant de nouveau les mains de Lysis entre les siennes.
-Ma chère enfant, Phoebus ne pourra pas rester ici...
La mine affligée de Lysis la fit sourire alors qu'elle enchaînait.
-Phoebus ne pourra pas rester ici, car il t'aime, il tient a toi plus que tu ne le crois, s'il n'était pas heureux cela ferait longtemps qu'il serait partit au loin, bien sûr s'il veut venir jouer avec mes oiseaux il est le bien venu quand bon lui semble, mais je ne crois pas que tu pourras te débarrasser de lui si facilement il est attaché a toi.
Elle serra tendrement les fins doigts dans ses paumes.
-Ma fille avait elle aussi un oiseau qui la suivait partout, un joli petit canari, il était splendide, chantait magnifiquement bien et ne la lâchait pas d'une semelle. Lucie l'aimait plus que tout au monde, c'était son meilleur ami, son confident...elle l'aimait comme un humain aime, un amour pur et innocent, blanc et vierge de mauvaise intentions. Lucie l'avait soigné et le canari lui en était redevable, il faisait tout pour elle, tout pour la rendre heureuse. Un jour, ma Lucie voulut lui faire un cadeau...un magnifique petit foulard. Mais ne sachant tricoter, elle me demanda de lui faire faire...
Anita sortit de sa poche un tout petit morceau de tissu, un très beau foulard assez petit pour aller autour du coup d'un petit oiseau. Elle sourit regardant avec tendresse cette relique.
-Je crois que je tenait tellement a ma fille que j'y ait placé une sorte de magie très ancienne, un amour puissant, sans trop savoir comment d’ailleurs, mais ce foulard a des capacités magiques...son porteur pouvant guérir son maître. D'une certaine façon, j,imagine que je voulais que ce canari soit mes yeux et ma main quand je ne pouvait être la. Ainsi, une partie de moi savait que qu'importe ce qui arriverait... elle serait en sécurité. Et ce foulard je veux te l'offrir, car tu me rappelles tellement ma Lucie, ses beaux yeux, son ravissant sourire.
La vielle dame lui tendit, elle savait que Lysis allait refuser au début, elle trouverait ce cadeau trop précieux peut-être.
-S'il te plait, ne le refuse pas, je suis sûr que Lucie te l’aurait offert pour Phoebus et ce foulard ne sert a rien dans ma poche, je veux qu'il redevienne l'objet pour lequel je l'ai créer...un protecteur, car je veux te protéger ma petite Lysis.
Dit la dame avec émotion.