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 Test lvl 4 [pv Lyli]

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Mar 10 Mai 2011, 13:28

Test lvl 4 [pv Lyli] 16k0qxd

Nom : Dolan
Prénom : William
Race: Orine
Age : 26
Spécialités :
Force : 5
Agilité : 3
Charisme : 23
Intelligence : 12
Magie : 5
Pouvoirs :
- Invisibilité
- Copier le pouvoir d’une personne
- Lire dans les pensées
- Empathie
- Inspiration de la muse (permet d’infiltrer des idées dans la tête de celui qu’il veut. Parfois des ordres qui peuvent ne pas être suivis, mais qui restent impossible à ignorer)


Physique :

William Dolan est l’homme d’affaire dans toute sa splendeur. Il est charismatique et tous ses gestes sont fluides et élégants. Il a l’habitude de donner des ordres et il est impensable que ceux-ci ne soient pas respectés. Sa voix profonde et autoritaire apaise les esprits agités et violents. Bien qu’il soit relativement grand et athlétique, il n’est pas taillé comme un bagarreur. Se battre ? Pourquoi faire ? Les mots et les machinations font beaucoup plus mal.

Ses yeux vert contrastant avec ses cheveux noirs de jais lui donnent un regard inquisiteur. Certains pourraient le qualifier d’inquiétant lorsqu’ils croisent la lueur de ses yeux à travers ses lunettes rectangulaire. Pourtant, il préfère inspirer le respect plutôt que la peur.

Ses habitudes vestimentaires sont simples. Il ne peut porter autre chose qu’un costume fait sur-mesure par les plus prestigieux tailleurs. Pour lui c’est essentiel de se présenter devant le petit peuple avec de quoi lui rappeler qu’il n’évolue pas dans les même sphères. Du mépris ? Non. On ne peut pas mépriser ce qu’on ignore.

Caractère :

William est un homme assez distant. Il n’a aucuns amis et ne désire pas en avoir. En effet, la camaraderie n’a aucun sens pour lui et les notions telles que la confiance, l’amitié et l’altruisme lui sont totalement étranger. Les seuls choses qui l’intéressent sont les femmes et le pouvoir. Ce n’est pas pour autant quelqu’un de mauvais. Il n’est pas cruel et il fait parfois preuve de bonté et de compassion. Mais malheureusement ce n’est pas ce genre de sentiments qui met du beurre dans les épinards.

William a une qualité qu’on ne peut pas lui enlever : Son éducation irréprochable et sa galanterie légendaire. Il aime beaucoup les femmes et les femmes le lui rendent bien. Il les traite toujours avec déférence et tendresse, mais seulement celles qui lui inspire le respect. En effet, il serait ridicule de traiter une prostituée comme une dame. Il ne considère pas les filles de joie et les femmes de peu de vertus comme des femmes à part entière. William a gardé une âme de poète concernant la gente féminine. Pour lui ce sont des anges, des symboles de la perfection dans un monde imparfait. C’est pour cela qu’il est très déçu lorsqu’il voit une femme se comporter comme une souillon.

Il n’est pas un bourreau des cœurs et considère que les hommes qui ne respectent pas leurs amantes ne sont pas des gentlemen. Une femme qui se donne à William ne se sentira jamais négligée.

Histoire :

William est né à Maëlith comme toutes les orines. Il est d’ailleurs l’un des rares représentants mâles de sa race. En parlant de celle-ci, on peut dire qu’il méprise cordialement le mode de vie de son peuple. Il ne voit aucun intérêt dans la servitude, et lorsqu’il eut 17 ans, il s’en alla non pas pour trouver une maitresse mais pour rencontrer le succès. Succès qu’il trouva grâce à son intelligence et son charisme hors de commun. Il devint un prestigieux avocat et jamais il ne divulgua son énigme à qui que ce soit. D’ailleurs, sa tempérance et sa maitrise de soi lui avait toujours permis de combattre l’instinct d’orine qui l’incite à trouver une maitresse.

William est le prince des machinations. Il a réussi à faire croire à toutes les orines qu’il avait eu une maitresse, mais qu’elle était malheureusement morte. Ce qui fait qu’on ne s’est jamais posé de questions à propos de sa solitude. D’ailleurs, William sait si bien manipuler les gens qu’il a réussi à atteindre le grade de Calliope dans la hiérarchie de sa race. Un titre qu’il divulgue rarement à cause de son manque de masculinité…

Maintenant, Dolan dirige toujours ses affaires qu’il cumule avec son titre au conseil du village. Il est plus que jamais amateur de plaisir et de pouvoir. Evidemment, défendre les criminels en s’aidant des faiblesses des lois lui procure toujours autant de fierté.


* * *

Crépuscule. Le soleil tombe lentement sur l’horizon dans une explosion rouge et or, tel un cataclysme figé. La nuit remplace le jour. Elle étend son voile indigo sur les édifices de bois et de verre qui composent la ville, allumant les lumières de l’éclairage publique, semblable à des lucioles piquetant aléatoirement ce tableau moderne. Du haut de son immeuble, William avait une vue imprenable sur ce spectacle, appuyé contre sa bais vitrée, il contemplait son empire avec une satisfaction non dissimulé. Ici, les tentacules de son influence s’étendaient toujours plus loin et s’enracinaient dans cette société pourrie jusqu’à la moelle. Il avait le contrôle, et ce sentiment l’électrisait des pieds à la tête. William n’a décidemment rien d’un orine…
Il eut un petit sourire en coin à cette pensée car il avait un droit de regard dans la gérance du village de cette bande de soumises qui ont le larbinat dans la peau. Pauvres créatures incapables de s’arracher à leur instinct pour vivre une vie qui ne serait pas dirigée par un autre. Parfois, William avait sincèrement pitié de sa propre race, mais il éprouvait aussi un profond mépris pour celles qui avaient échoué là où il avait réussi.

Quoiqu’il en soit, William attrapa sa veste en soie accrochée à son porte-manteau, et sortit de son bureau. Il salua sa secrétaire avec un sourire aimable et s’extirpa finalement du bâtiment. Un coup d’œil jeté à la grosse plaque en or qui annonçait son cabinet d’avocat suffit à lui arracher un de ses rares sourires. Toutes les sociétés ont besoin d’un système juridique. Les hommes de sont espèces ne sont jamais dépassés.
William alla donc jusqu’au parc, flânant au hasard pour se vider l’esprit des pressions de son travail. Un petit bout de nature qui lavait si facilement les ennuis et le stress des hommes en dévoilant toute sa majesté. Ses yeux émeraude furent alors attirés par une jeune fille qui arrivait en contre-sens. Elle était sublime. Une fleur perdue au milieu de la crasse. Combien de temps allait-il falloir pour que ses magnifiques pétales soient souillés inexorablement ?
Son regard la suivit pendant un instant, sans pour autant montrer qu’il s’intéressait à elle. Son visage restait froid et son admiration pour tant de beauté n’était en rien dévoilée. Pourtant, alors qu’il croisait la jeune fille et qu’il allait finalement la chasser de son esprit, une de ses pensés l’effleura… puis une sensation. Une orine… Il venait de croiser un membre de sa race qu’il estimait si peu. Il venait d’admirer une orine. Il avait si peu d’estime pour sa propre race, que ce genre de constat avait de quoi lui donner la nausée, mais pas cette fois. William s’arrêta et se retourna pour observer un peu plus longtemps la jeune femme qu’il venait de dépasser. Elle lui échappait maintenant de sa démarche aérienne, le condamnant à l’oubli s’il ne réagissait pas.

William lui envoya alors une idée qui s’infiltra facilement dans l’esprit de la jeune fille. * Retourne-toi*. L’orine pouvait très bien ignorer cette pensée, mais elle était tout de même présente dans sa tête, sans qu’elle ne puisse déterminer d’où elle venait. Ne serait-ce que par curiosité, il y avait de grande chance pour qu’elle se retourne. Elle verrait alors un homme qui la fixait avec un sourire muet, quelques mèches de cheveux noirs filtrant son regard émeraude où on se perdait si aisément.

Spoiler:
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Mar 10 Mai 2011, 19:29

[HRP: Je dis que Lily n'as toujours pas de maitre... parce que bon... elle en a toujours pas ^^']

Quoi de plus beau que le crépuscule? C'était un des moments favoris d'une journée, pour Lily-Lune. Le spectacle qu'offrait le ciel, mélant des couleurs chaudes , telles le rouge, l'orange, le jaune et des froides, comme le bleu. Les contrastes étaient saisissant et d'une beauté incomparable. D'un jour à l'autre, le ciel ne réagissait pas de la même manière et la vue qu'il offrait en était alors à chaque fois unique. C'était encore un élément renforcant la beauté de la nature.

Lily-Lune resta quelques instants debout, droite comme un i, à contempler les cieux, avant de soupirer et de reprendre sa route. Elle s'était attardé plus que prévue au parc.Mais après tout, ou était le mal? Elle vivait quelque peu dans la nature, s'arretant rarement dans une auberge. Nulle part ou aller, aucune obligation. Etre une Orine libre avait quelques avantages... Une sacré liste, même. L'Orine ne comprennait pas les deux désirs qui se mélaient toujours dans son esprits. Vouloir rester libre et avoir un maitre étaient deux choses incompatibles. Ne serait ce que pour la liberté mentale.

L'Orine marchait lentement, sur le chemin du parc prévu à cet effet, perdue dans ses pensées. Quel plaisir de sentir une petite brise légére passer doucement sur son visage et faisant voler délicatement ses cheveux noirs. La petite clochette sur sa broche tinta légèrement. Elle aimait beaucoup cet ajout, qu'elle avait créé quand elle était avec Isarno, à la forge. Elle avait passé un très bon moment en sa compagnie. Ses bras s'en souvenaient encore...

Elle passa à côté de quelque, qui marchait en sens inverse. Lily-Lune le regarda quelques instants, ne dépassant pas les limites de la politesse. La première chose qu'elle avait remarqué chez lui était ses yeux verts. Ils ressortaient d'une façon étonnantes, grâce aux contrastes de ses cheveux aussi noirs que ceux de Lily-Lune. Elle le trouva très élégant.

Son visage n'exprimait absolument rien, malgré l'interet qu'elle lui avait porté quelques secondes mentalement. Elle continua son chemin sans s'en soucier plus, et replongea vite dans le cours de ses pensées. Comme d'habitude, elle revint sur la question qui lui trotait dans la tête depuis peu. Devait-elle continuer à ne mettre que ses larges kimonos? Il fallait bien avouer que ce n'était pas très pratique, bien que magnifique et assez peu commun. Seulement, en cas d'urgence et dont la seule issue est la fuite en courant, ou alors juste en période caniculaire, ce n'était pas l'habit le plus approprié. Mais c'était en souvenir de sa mère...

Plongée dans cette réfléxion, une pensée qui ne lui appartenait pas vint s'imicer dans son esprit. "Retourne toi". Interpellé, elle ralentit sa marche progressivement, puis finit par se stoper. Elle tourna doucement la tête, toujours intriguée.

Le jeune homme qu'elle avait croisé était lui aussi arreté et la regardait. Lily-Lune se retourna alosr totalement. La logique et le bon-sens auraient plutot voulu qu'elle n'y fasse pas attention et qu'elle presse le pas. Que lui voulait-il après tout? Seulement, les faits étaient là: l'Orine n'était pas tellement logique et oubliait souvent le bon-sens. La curiosité l'emportait souvent. Comme cette fois-ci. Sans pour autant bouger, et malgré la distance qui les séparait, Lily voyait les yeux verts de l'inconnu, et plongea son regard d'un noir profond, avec un air légèrement scpetique.

Elle ne dit rien, se contentant de l'observer. S'il ne disait rien, elle allait surement passé son chemin. est-ce lui qui lui avait glisser cette pensée dans spn esprit? Si oui, il devait bien avoir une raison. Lily-Lune était plutot curieuse de la décrouvrir.

Curiosité, quand tu nous tiens...
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Jeu 12 Mai 2011, 12:57

L’olivine des iris de William se perdirent un instant dans les mires obsidienne de la jeune fille, menaçant très sérieusement de lui faire perdre contact avec la réalité. Le jeune homme avait l’habitude des belles femmes, mais il gardait un certain émerveillement pour celles qui étaient… magnifiques. Bien entendu, William ne la regardait pas avec les yeux ronds et la mâchoire pendante. Il savait se contrôler et l’observait simplement comme un amateur contemplerait un chef d’œuvre de la nature. C'est-à-dire, avec un air intéressé, le regard glissant sur chaque courbe de son visage, de son cou, de ses épaules, jusqu’à la fine silhouette qui se découpait faiblement sur le kimono qu’elle portait. Bien sûr, les yeux du jeune homme évitaient consciencieusement toutes les zones sur lesquelles ils n’avaient pas le droit de se poser.
Il fallait également que William se rappelle qu’elle n’était pas une fleur qu’il ne pouvait pas l’observer tout son saoul. C’était une femme, et s’il ne faisait rien, elle allait lui échapper. C’est pourquoi, il commença à s’approcher. Pourquoi ? Parce qu’elle était éblouissante et qu’il voulait absolument entendre le son de sa voix. Mais bien entendu, ce n’était pas la raison qu’il allait lui donner.

-Excusez-moi de vous déranger, ma demoiselle, s’introduit-il, lorsqu’il fut arrivé à son niveau. Je n’ai pas l’habitude d’ignorer mes pairs lorsque j’ai la chance d’en croiser. Echanger un simple « bonjour » avec vous serait déjà assez agréable. Vous êtes un peu de chez moi.

C’était un mensonge. William n’aimait pas les orines d’habitude, et les évitait avec autant d’application que pour esquiver un étron sur le trottoir. Fort heureusement, sa maitrise parfaite de l’élocution ne laissait entrevoir aucune tromperie dans sa voix à la fois douce et grave. William mentait admirablement bien. Il en avait même fait son métier, sauf que cette fois, c’était simplement pour éviter de faire peur à cette femme en lui avouant de but en blanc qu’il était en admiration devant elle. Ca ne se faisait pas.
William passa une main dans ses cheveux et éparpilla quelques mèches noires qui se mirent alors à se balancer devant ses yeux verts. Il n’y avait aucune crainte dans son regard quand à se faire envoyer balader par l’orine. On aurait dit que le simple fait de l’avoir croiser suffisait à égayer ce qui restait de sa journée et que rien ne pourrait plus l’obscurcir maintenant.

-Serait-ce pousser ma chance si je vous proposais un verre ? Proposa-t-il en toute innocence. A moins que vous ne soyez pressé et que je vous importune.

William ne voulait pas l’obliger et lui laissait galamment une porte de sortie au cas où elle voudrait décliner son invitation. Ce n’était pas vraiment son genre d’insister. Ces tentatives de séduction étaient peut-être dépourvues de subtilités, mais elles n’étaient pas non plus vulgaires et insistantes. De toute façon, croiser une jeune femme dans un lieu publique n’était jamais évident. Il y avait de forte chance que celle-ci ait autre chose à faire que de se laisser draguer par un William oisif, ou bien, qu’elle n’ait pas vraiment la tête à ça.
Quoiqu’il en soit, et sachant parfaitement que les probabilités étaient contre lui, William afficha un sourire sincère, priant presque pour que la façon dont elle allait l’effacer de sa vie soit plus ou moins originale. Enfin bon, c’était peut-être un peu trop pessimiste. Après tout, il avait la chance qu’elle soit une orine. Ce n’était pas tous les jours qu’on rencontre une qui ne soit pas accrochée au bras de son maitre avec des airs de servantes dévouées. Tsss ! Quelle pitié !

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Jeu 12 Mai 2011, 22:18

Lily-Lune observa le jeune homme devant elle, qui lui aussi faisait de même. Ce que l'Orine apprécia, c'est le fait qu'elle ne vit pas ses yeux s'égarer sur des lieux interdits au public. Comme quoi certains hommes étaient bien elevés. C'était si rare. Il ne dit rien pendant un bon moment, et la jeuen femme pensa à s'en aller. Seulement, à peine avait-elle eu cette pensée qu'il se rapprocha et prit la parole. Il était décidemment très poli. Lily fut légèrement surprise en entendant "mes pairs". Etait-il donc une Orine? Cela ne faisait aucun doute, elle en était maintenant persuadé. Il était alors un des rares représentants masculins de la race. Ce qui retint aussi l'attention de la jeune fille, c'était qu'il était seul. Une Orine libre, donc...

Puis soudain, dans le cours de la conversation, il lui proposa de prendre un verre. Elle repensa vaguement aux conséquences qu'avait eu l'alcool la dernière fois, chez elle. Elle se cantonnerai surement au jus de fruit. Son interlocuteur avait un sourire sincère et radieux. Plongeant ses yeux noirs dans les magnifiques émeraudes qui serait qu'yeux au jeune homme, elle répondit d'une voix claire et mélodieuse:

- Tout d'abord, bonsoir. Enchantée de faire votre connaissance. Je trouve assez execptionnel de croiser quelqu'un de ma race... Seul...

Ce qui insinuait sans maître. En même temps, elle était dans le même cas. Même si elle recherchait eventuellement un prétendant pour le devenir. Si possible, quelqu'un de faible qu'elle pourrait manipuler... Il ne fallait tout de même pas exagerer. On disait qu'une Orine plus puissante que son maitre culpabilisait. Elle était prête, largement, à prendre ce risque, pour ne pas éncourir celui de tomber sur un homme sadique, pervers et cruel qui ne lui laisserait pas le choix. Elle reprit doucement:

- Par principe et logique, j'ai coutume de ne jamais accepté de prendre un verre avec quelqu'un que je ne connais pas. Un petit sourire malicieux apparut sur son visage, jusque la ,rester neutre. Dites moi donc votre nom, le problème sera reglé.

Charmante facon de lui demander de se présenter, tout en acceptant sa demande. Pourquoi refuserai-t-elle?

- Je n'ai strictement rien à faire. J'ai tout mon temps. Lily-Lune Jenalove. C'est mon nom.

D'un geste vif et plutot élégant, elle envoya ses cheveux noirs et longs tombant devant, derrière, sur son dos. Toujours avec un leger sourire aux lèvres, Lily-Lune regardait le jeune homme, attendant sa réponse. A tout les coups, il pensait qu'elle allait le repousser. Mais ce n'était pas vraiment son genre de repousser les charmants jeunes hommes qui lui demandaient quelques minites ou heures de son temps.

[HRP; désolée, je sais pas du tout si c'est bien,c'est un peu court, mon copain continue a m'embeter =_= je vais craquer]
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Ven 13 Mai 2011, 14:53

Spoiler:

Comme beaucoup d’orine, cette jeune fille s’étonnait du fait qu’il était sans maitresse. Grand dieu ! Rien que de s’imaginer au service d’une femme forcement moins accomplie que lui, ça lui donnait la nausée. Ah oui ! On a oublié de dire que William était d’une arrogance à toute épreuve. Un défaut qu’il cachait par encore plus d’arrogance, ce qui était parfois absurde et donc faisait rire son entourage. Lorsque l’on a un défaut, il faut l’exacerber pour que cela passe pour de l’humour. Une technique qui a fait ses preuves.
Bref, William ne répondit rien à cette remarque et esquissa simplement un petit sourire mystérieux. Il parlerait peut-être de lui lorsqu’il connaitra à un peu mieux cette Lily-Lune. Il faudrait tout de même atteindre une certaine affinité pour que cela arrive. Ce qui était d’ailleurs en bonne voie car elle avait subtilement accepté son invitation. Il sourit d’ailleurs d’un air amusé pour signifier que cette réponse originale avait été à son goût.

-Je m’appelle William Dolan, se présenta-t-il à son tour. Bonsoir mademoiselle Jenalove. Si vous vous voulez bien me suivre, je vais tenter de nous conduire dans un endroit agréable.

D’une main William indiqua la direction de son « endroit agréable » et de l’autre il l’invita à marcher près de lui, sa paume à quelques centimètres de la chute de ses reins, sans pour autant toucher la jeune fille. Puis, il détacha légèrement le coude de son corps au cas où la dame souhaiterait s’y accrocher, sans que l’invitation soit évidente pour autant. Les actes de William étaient codifiés. La galanterie était très importante pour lui et elle était tellement subtile qu’elle passait parfois inaperçue. En tous cas, c’était tout naturel pour Dolan qui ne souhaitait nullement impressionner sa partenaire. Non. Ce n’était pas un moyen pour séduire… plutôt pour … se protéger, mais nous reviendrons peut-être plus tard sur les raisons qui poussent William à être galant…

A-t-on besoin de préciser que William n’allait pas emmener une dame au pub du coin ? Lui-même espérait bien que non. Le couple n’eut pas beaucoup de temps pour échanger des banalités car on pouvait déjà apercevoir la terrasse d’un petit café. Il était visible de loin grâce au grand saule pleureur qui trônait en plein milieu des tables et des chaises. Ses longues branches longilignes étaient retenues par des treillages afin de recouvrir toute la terrasse et former un toit végétal des plus splendides. Sur ces treillages en bois blanc, on avait accroché de petites lanternes pour palier à l’ombre portée par le crépuscule. Cette dernière tombait, d’ailleurs, lentement mais surement.

-On pourra bien prendre un verre ici, fit William.

Il capta ensuite l’attention d’un serveur grâce à son éternel pouvoir d’infiltrer ses pensées dans l’esprit des autres, ce qui fit que l’homme semblait les attendre avant même de les avoir vu. William demanda une table et échangea deux trois banalités avec lui d’un ton léger pour le détendre, car le jeune homme savait bien que l’aura qu’il dégageait semblait assez froide. Encore une fois, ça ne dérangeait pas l’avocat qu’un serveur se contente de faire son travail, mais c’était plus pour le bienêtre de la dame qu’il prenait la peine de faire cet effort.
Bien entendu, lorsque le serveur leur indiqua leur table, William ne put faire autrement que de tirer la chaise de Lily-Lune et d’attendre qu’elle soit assise pour s’installer à son tour. C’était une évidence qui n’avait même pas besoin d’être écrite, mais bon… tout le monde ne pouvait pas connaitre William Dolan.

-N’hésitez pas à prendre quelque chose à manger si vous le désirez, indiqua-t-il en lui faisant parvenir la carte. Hum… en espérant que vous tombiez dans ce piège grossier visant à transformer une simple invitation à prendre un verre, en une invitation à diner.

William parcourut le menu d’un air innocent avant de lui lancer un sourire malicieux, montrant qui plaisantait, bien évidemment. Quoique… Il pouvait toujours l’affamer jusqu’à ce qu’elle accepte de prendre un plat. A voir donc…

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Sam 14 Mai 2011, 19:22

Ainsi il s'appellait William Dolan. Il était tout à fait charmant et avait un comportement peu commun. C'était assez rare de voir un homme si poli et galant, de nos jours. La jeune femme appréciait tout particulièrement, bien que cela la rende mal à l'aise. Elle ne savait pas vraiment comment se comporter.Elle avait plus l'habitude de cotoyer des hommes qui trainaient tout les soirs dans les tavernes, ivres, et rustres et violents. Le changement était assez considérable. Elle ne pouvait pas faire comme habituellement. Surtout qu'elle s'amusait avec eux, et d'une façon peu élégante... A eviter.

Elle suivit donc William avec un léger sourire. Elle avait l'impression que tout ses gestes étaient calculé. A moins qu'il soit naturellement calculé... Ce qui n'était pas tout à fait la même chose.

Une terrase de café apparut vite. Et elle était tout simplement splendide. Un immence saule pleureur la recouvrait, formant un toit original, ou quelques lanternes pendaient. Magnifique. William, evidemment, choisi ce lieu. Pourquoi aller plus loin? C'était parfait.

Un serveur avait l'air de les attendre. L'Orine trouva cela un peu étrange. Il devait utiliser un de ses pouvoirs... tiens... surement celui qui lui avait soufflé de se retourner...

Une fois la table indiqué, Lily-Lune ne s'étonne même pas de voir William lui tirer sa chaise. Elle s'assit avec un petit sourire de remerciement. Le jeune homme lui proposa ensuite, si elle le souhaitait, de prendre un plat, et fit même une petite blague. Lily-Lune rigola doucement, en disant d'une voix plutot douce:

- En esperant ne pas être tomber sur une de ses profiteuses disant "oui" a tout...

Son sourire grandissant, elle continua:

-Non.. Je ne suis pas profiteuse... juste un petit café, ce sera parfait...

Elle n'allait tout de même pas abuser de la générosité dont il faisait preuve.. Rien qu'un café, certe, ce n'était pas bien chèr, mais tout de même. Déjà, cela lui prennait de son temps... La jeune femme leva légérement la tête et les yeux, admirant le décor. Quelques instants après, elle reposa ses yeux sur William. Elle aimait beaucoup sa façon d'être. Même si elle se demandait vaguement pourquoi il l'avaut invité dans un café...Pour son physique seulement? Mmmh... Ce serait quelque peu étonnant... Parce qu'elle était une Orine? Ce ne serait pas aussi totalement conpréhensible.. Quoiqu'ils avaient un point commun, visiblement: ils n'avaient tout deux pas de maitres.

- Si je puis me permettre, à quoi occupez vous vos journées? Je vous vois mal flanner... Si vous ne voulez pas répondre, rien ne vous y oblige...

Elle ajouta la fin de sa phrase, car elle, parfois, elle n'avait pas envie de répondre à certaines questions, qui pouvaient géner...Sait-on jamais... Elle jeta un rapide coup d'oeil à son kimono. Elle s'était vraiment "amusé" pour le faire...Un jour peut-être changerait-elle de style, pour quelque chose de plus simple et plus pratique à porter. Mais ses vêtements avaient un lien avec sa mère. Elle avait beaucoup de mal à penser à s'en séparer, sauf dans des situations très délicates.

Avec un léger sourire, elle attendait la suite des evenements. Elle voyait mal William faire quelque chose de peu intellectuel. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, elle pouvait totalement se tromper.
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Lun 16 Mai 2011, 18:13

Un café… William aurait bien pris un scotch mais la dame venait de donner le ton ; pas d’alcool. Le jeune homme parcourut donc très rapidement la carte et opta pour un simple thé. Heureusement, qu’il ne l’avait pas influencé avant qu’elle ne choisisse, sinon elle aurait sans doute insisté pour qu’il prenne ce qui lui chante. Sauf qu’au final, il s’en fichait un peu de son whisky. Il ne l’avait pas invité pour avoir de la compagnie tandis qu’il déguste sa boisson ambrée préférée.

Quelle est discrète ! Bien sûr que non ça ne le dérangeait pas de répondre à sa question. De toute façon, les seules questions sur lesquelles il serait obligé de mentir étaient des questions qu’elle n’aurait jamais l’idée de poser. Dans ces conditions, qu’elle ne se gêne pas.

-Je suis avocat, répondit William. Dans mon cas, je m’occupe de mettre en évidence les défauts de la loi pour libérer des gens qui ne le méritent pas.

Voila ! Pas de subtilité ! C’était ça le franc parlé de William et si Lily-Lune se sentait mal-à-l’aise après ça, c’était on ne peut plus normal. Il se fichait pas mal de ce que les gens pouvaient penser de lui et n’était pas non plus adepte de la langue de bois. Ce qu’il venait de dire était criant de vérité. Il s’infiltrait dans les failles du système pour le renverser et lui faire faire ce qu’il voulait. L’éthique n’était pas vraiment une des valeurs phare de Dolan et sa conscience ne l’empêchait pas de dormir la nuit. Pourtant, il ne libérait pas des criminels pour le plaisir de s’imaginer ce qu’ils allaient commettre une fois libre. Il le faisait tout d’abord pour l’argent, et aussi pour la poussée d’orgueil qui résultait du fait qu’il parvenait à prouver à tout le monde qu’il avait raison, alors qu’il était lui-même convaincu d’avoir tord. Ca, c’est grandiose.

-Et vous mademoiselle ? Retourna William sur un ton interrogatif. Vous cherchez un maitre depuis longtemps ? Excusez-moi d’être observateur mais vous n’avez pas l’air d’être fraichement sortie de Maëlith. Votre énigme est si difficile que ça ?

William plongea son regard émeraude dans les yeux de la jeune fille. La question était tout sauf agressive même s’il y avait de grandes chances pour que sa première phrase ait quelque peu rafraichit l’atmosphère. Sa question à propos de son énigme pouvait même être assimilée à une blague, mais le problème avec William c’est qu’on ne sait jamais vraiment s’il plaisante ou pas. C’est l’ennui avec son humour froid et flegmatique. Britannique ! C’était le mot qui s’imposait de lui-même lorsqu’on voulait donner un adjectif aux touches d’esprit de William.

Celui-ci acquiesça légèrement de la tête et le coin de sa bouche s’étira alors qu’il envoyait une nouvelle idée dans le crâne du serveur : « Les clients ont fait leur choix. Je devrais aller prendre leur commande ». Sans plus y réfléchir, l’homme muni de son calepin bifurqua instantanément vers le couple.

-Vous avez fait votre choix ? S’enquit le bonhomme.

-Un café pour la demoiselle – si j’ai bien compris – et un thé pour moi, rétorqua William d’une voix sucrée.

L’avocat haussa légèrement le sourcil vers Lily-Lune pour qu’elle l’arrête si elle voulait changer sa commande, puis se reconcentra sur l’obsidienne de ses prunelles. Quoiqu’elle dise maintenant, il y avait de grande chance pour qu’il s’en délecte au plus haut point.
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Mer 18 Mai 2011, 00:41

Lily-Lune haussa doucement les sourcils en entendant la réponse assez surprenante de William. C'était une façon de voir les choses, après tout. Personnellement, l'orine n'aimait vraiment pas ce principe. Cependant, elle appréciait la franchise du jeune homme. Aucune ambiguité possible. C'était clair et net. Chacun avait ses raisons dans la vie, et il devait surement en avoir des plus ou moins bonnes. Chacun tracait son chemin et le suivait. Tant que ce n'était pas lui le meurtrier en série, cela ne génait pas trop la jeune femme. Et le métier d'avocat devait être passionant, ce détail passé sous silence.
William questionna toujours aussi directement sur elle-même. Elle n'eut cependant pas le loisir de répondre, puisque le serveur arriva pour leur demander leur choix. Le jeune homme prit la parole, l'interrogeant du regard pour être sûr qu'il ne s'était pas trompé. Lily-Lune décida soudainement de changer d'avis.
- Un thé pour moi aussi.
Le tout dit avec un sublime sourire. Le serveur ne s'attarda pas trop et partit avec un leger sourire etiré sur ses lèvres. La jeune femme reporta son attention sur William, et entreprit de lui répondre, toujours souriante:
- Ai-je l'air si vieille? Vous avez l'air plus âgé que moi, or, je ne vois pas de maitre près de vous. A titre indicatif, je suis partie du village il y a deux ans.
Elle avait en effet dix-neuf ans. William devait tourner plus ou moins autour des vingt-cinq. La question sonnait donc bizarre, venant de lui.
- Et sinon, mon enigme n'est pas particulièrement dur. Seulement, il faut déjà m'attraper pour que je la pose, et ensuite répondre juste. Personne n'a jamais réussit ses deux étapes à la suite. Et je ne suis pas pressée. Mais alors, pas du tout.
Devait-elle préciser qu'elle commencait à se dire qu'elle ferait mieux de se trouver un maitre faible,aussi bien physiquement que mentalement, qu'elle pourrait controler, et par la même occasion ne plus courir le risque de tomber sur un malade mental fou, dégénéré, sadique, pervers et cruel. Autant dire que si ça lui arrivait et que c'était William qui avait libéré l'individu,il entendrait parler d'elle...
Le serveur revint munit d'un plateau ou étaient en équilibre deux tasses bleus aux motifs dorés. il les posa devant les deux hotes et repartit avec un sourire tandis que Lily-Lune murmura un leger <>. Elle prit doucement la tasse entre ses mains, sans pour autant la faire decoller de la table. La sensation de chaud qui s'en dégageait sur ses mains était trop agréable. Plongeant son regard dans celui du jeune homme, elle avait l'air tout de même légèrement sceptique. Elle n'en dit pourtant rien, se contentant de sourire. Elle se questionnait en effet tout de même sur les raisons de cette subite invitation. Faisait-il souvent cela? De la part d'un avocat... Ce serait tout de même curieux. Après, les raisons et la logique ne s'expliquent pas toujours avec des raisons logiques. Avant de se perdre dans des pensées bien trop compliqués pour une telle heure de la journée, la jeune femme continua:
- Vous me donniez quel age? Juste pour savoir...
Comment ca, obstination? Simple renseignement.
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Mer 18 Mai 2011, 17:25

Spoiler:

Lyli n’était partie du village que depuis deux ans ? Dolan aurait dit beaucoup plus. Non pas qu’elle était vieille, comme elle le laissait sous-entendre, mais il est vrai qu’elle dégageait une certaine maturité ; physiquement en tous cas. Elle faisait femme, et de toute façon William Dolan ne se retourne pas sur le passage des gamines. Peut-être que si la jeune fille avait fait son âge, William ne lui aurait même pas adressé un regard. Comme quoi, la vie est remplie de « si ».

L es explications de la jeune fille commencèrent à faire germer une idée dans l’esprit de William : ce serait vraiment très amusant d’avoir une orine. Il ne sait pas trop ce qu’il en ferait, mais c’était juste pour le principe. Quelle ironie ! Un orine maitre d’une orine. Il lui faudrait sans doute une idiote qui a toutes les prédispositions pour obéir aveuglement à William. Ce dernier se mit alors naturellement à fixer la seule orine dans son champ de vision avec une gourmandise dissimulée par son habituel masque d’impassibilité. Deux questions s’imposaient : parviendrait-il à lui faire dire son énigme s’il le voulait ? Oui, assurément. Ensuite, avait-il si peu de respect pour cette belle inconnue pour lui proposer une servitude éternelle ? Probablement pas. Lily-Lune avait l’air d’une jeune fille agréable qui mérite, pour l’instant, tout son respect. Par contre, s’il décidait pour une raison X ou Y d’en faire son orine, il y parviendrait. C’est toujours comme ça que ça fonctionne : William décide et il est exaucé. Ca ne lui viendrait même pas à l’idée de douter un seul instant de ses talents de persuasion.

Le regard vert de William glissait avec douceur sur le visage de la jeune fille qui ne se doutait pas quels sombres projets il se permettait d’imaginer. Heureusement pour elle, ce n’était que de l’imagination et elle n’avait pas grand-chose à craindre finalement. Mmmh… Quoique, être face à un inconnu qui vous observe en projetant de faire de vous son esclave à vie, avait peut-être quelque chose d’inquiétant finalement. A méditer…

Le serveur se présenta bientôt avec les commandes ; deux porcelaines remplient d’un liquide orangée qui dégageait une agréable fumée moite. Avec un soupir d’aise, William fit la même chose que Lily et profita de la chaleur de sa coupe qui irradiait ses paumes. Il pinça ensuite la anse de sa tasse entre le pouce et l’index, puis salua la jeune fille d’un bref hochement de tête avant de prendre une gorgée.

« - Vous me donniez quel age? »

William sentit son thé faire un tour dans sa gorge et il manqua de s’étouffer. Bien sûr, il ne se mit pas à tousser comme un perdu. Il mit la main devant sa bouche et se racla simplement discrètement la gorge pour chasser du liquide chaud de ses bronches. Mince ! Elle était toujours sur ce sujet ? Quelle tête de mule ! Mais soit, donnons-lui satisfaction.
L’avocat prit son menton dans un air d’intense réflexion théâtrale. Il la fixait avec attention, les yeux légèrement plissés comme s’il examinait chaque petit détail de son visage afin de déterminer son âge précis. Tel un physionomiste de génie, il semblait passer le moindre petit détail au crible. Le coin de ses yeux, sa bouche, le grain de sa peau, son cou… Il la matait ? En effet, mais comme ça passait pour une simple analyse, tout ce qu’il y a de plus scientifique, Dolan n’allait pas se priver d’une telle occasion.

-Je vous donnais environ 23 ans, admit-il, beau joueur. Avec une marge d’erreur de 4 ans, on peut dire que je me suis fourvoyé. Mais je vous avoue que l’âge ne m‘importe peu… enfin… avec un minimum assez évident.

Bien sûr, William se permit de ne pas préciser ce qu’était ce minimum. Il était sans doute plus élevé que ce que la jeune fille devait penser. En tous cas, même s’il s’était trompé sur son âge, il n’en restait pas moins que deux ans sans maitre était beaucoup pour une orine. Les orines libres se faisaient courtiser très rapidement et un joli minois comme celui de Lily-Lune ne devait pas passer inaperçu.

-Dites-moi pourquoi vous n’êtes pas pressée d’avoir un maitre, demanda-t-il. Le désir de vous mêler à quelqu’un doit vous travailler depuis une certain temps je suppose. Peu d’orines y résistent très longtemps.

William parlait évidemment de lui, mais ça elle ne le saura jamais. Il appréhendait déjà le moment où elle lui demanderait pourquoi lui non plus n’avait pas de maitresse. Il devrait alors feindre la tristesse et lui répéter son énième mensonge à propos de sa prétendue maitresse morte. Ensuite, Lily-Lune devrait faire semblant de compatir à sa peine et il était très probable que cette situation exaspère William au plus haut point.
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Mer 18 Mai 2011, 18:49

William ne dit rien pendant un certain temps. La jeune femme se demanda à quoi il pouvait bien penser, mais ne l'exprima pas à voix haute, attendant qu'il prenne la parole. Elle avait légèrement souris, en voyant le jeune homme se rendre compte qu'elle n'avait pas abandonner le sujet de l'âge. Avec des airs surjoués, il se mit à l'observer. C'était assez génant, mais Lily-Lune ne bougea pas pour autant, gardant un sourire aux lèvres et attendant patiemment la réponse.

Vingt-trois ans... C'était un age acceptable, physiquement parlant. La jeune femme haussa doucement les épaules, et but une gorgée de son thé. Il avait dit qu'il se moquait de l'âge de quelqu'un, avec un minimum "assez évident". Elle leva un sourcil, le regard interrogateur. Mais l'avocat continua à parler, lui posant quelques questions sur elle, en tant qu'orine. Avec une légere moue, elle répondit:

- Tous ceux qui ont eu l'intelligence de voir que j'étais une orine me voulaient pour des raisons peu nobles... Des futurs clients pour vous, ajouta-t-elle avec ironie. Et sinon, je vis très bien en orine libre. La liberté n'est pas quelque chose qui me géne... Et quitte à avoir un maitre...je prèfere autant le choisir moi même... Et non l'inverse...

Et le manipuler, s'entend. Toujours l'optique de la liberté. Cependant, oui, elle voulait se trouver un maitre... Mais pas le premier venu. Pas question. La sélection allait être rude... Elle ne voulait pas d'un pervers, comme la plupart des gens qu'elle cotoyait, d'ailleurs... Elle ferait mieux de choisir un peu plus soigneusement ses fréquentations. Avec un sourire malicieux, elle retorqua:

- Et vous, alors? Je suis sûre que vous etes largement plus vieux que moi... Bien cinq ou six ans de plus... Or, vous etes seul. Donc, je vous retourne la question.

Elle repense à ce qu'il avait dit un peu avant et sur quoi elle voulait le questionner.

- Et qu'entendez vous par "minimum assez evident"?

Il est clair qu'elle ne lachait pas quelque chose quand elle voulait une réponse, et s'obsitinait. Après tout, si lui, il lui posait toutes ses questions et qu'elle y répondait, pourquoi ne ferait-il pas de même? Après qui sait s'ils mentent en répondant...

Lily-Lune posa ensuite son regard sur la surface orangée de son thé. Elle hésitait à essayer de consulter l'avenir. Premièrement, ce n'était pas un pouvoir très sûr, en plus, ce n'était pas vraimet discret, mais surtout, elle ne voulait pas vraiment savoir... Vivre avec la pensée de ce qu'elle avait vu dans la tasse... très peu pour elle. Elle n'allait pas gacher sa vie a cause d'une thé! Comme pour se venger, elle en but quelques gorgées, posa la tasse, la tenant toujours entre ses mains.

D'un geste vif de la main, elle repoussa une courte méche de cheveux ébène qui s'entetait à sortir du lot. Elle attendait la réponse de William et étais sûre que ca allait être des plus originals... Simple présentiment...
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Lun 23 Mai 2011, 17:32

William rit discrètement à l’évocation des hommes qui tentaient de faire de Lily-Lune leur orine et qui avaient toutes les caractéristiques pour être les clients de l’avocat. Oui, il voyait parfaitement de quel genre d’homme elle voulait parler, et à première vue, elle n’avait pas vraiment les moyens de leur refuser quoique ce soit. Pas d’offense, mais Lily-Lune pouvait faire tourner la tête de plus d’un homme alors s’ils étaient en plus sans scrupule, William était étonné qu’elle se retrouve devant lui et non en morceaux dans une ruelle insalubre. Peut-être que ses airs de femme fragile étaient trompeurs. Elle n’avait pas l’air très costaud mais la magie pouvait bien inverser la tendance.
William se mit alors la sonder… à sa façon. Son pouvoir de copie se mit en branle et s’insinua dans le corps de la jeune fille tel du papier buvard aspirant l’empreinte de magie qui y réside. L’avocat avait maintenant un nouveau pouvoir, mais encore fallait-il un certain temps avant de comprendre ce que c’était… William parvint à tordre légèrement la cuillère qui baignait dans sa tasse et en tira les conclusions qui s’imposaient : le contrôle du métal. L’homme satisfait relâcha ce pouvoir et tenta d’en aspirer un autre. Il allait continuer jusqu’à ce qu’il sache de quoi était capable la jeune fille. Il y avait peu de chance pour qu’elle s’en rende compte de toute façon, à part si elle avait une aptitude spéciale pour cela.

La conversation se poursuivait alors que William se livrait à la satisfaction de sa curiosité mal placée. Dés que Lily-Lune parla du fait qu’il était seul, un voile sembla passer sur les yeux vert du jeune homme qui s’était sans doute vu précipité dans des souvenirs peu agréables. Son sourire se figea et ses traits se firent douloureux. Bien sûr, ce n’était que du théâtre et William savait pertinemment que ce moment viendrait.

-Ma maitresse est décédée il y a un certain temps déjà, expliqua-t-il sur le ton de la conversation. Je n’ai pas vraiment envie de me lier avec quelqu’un d’autre, donc je pense rester seul un bon moment.

William avait une once, ou plutôt, un micro-substrat de conscience, donc il n’avait surtout pas envie que Lily-Lune lui présente ses condoléances pour un de ses mensonges. C’est pourquoi il lui décocha un sourire ravageur et balaya le sujet d’un geste de la main, reprenant aussitôt sur une note plus gaie.

-Par « minimum évident », j’entendais : « pas une gamine », tant sur le plan physique que psychologique, précisa-t-il. Je ne recherche pas vraiment la compagnie des toutes jeunes filles pour quelque raison que ce soit. Je ne prends pas de plaisir à m’entretenir avec quelqu’un dont l’esprit n’est pas assez « personnalisé ». J’entends par là que vous avez dû vous rendre compte que nombre de personnes partagent les même opinions, les mêmes valeurs, les mêmes stupidités. Je ne vois pas l’intérêt de discuter avec cette personne si je peux prévoir ce qu’elle dira ou si la diarrhée verbale qui s’échappe de ses lèvres me fait grimacer de par son incohérence.

Est-ce que William parlait de Lily-Lune ? Bien sûr que non. Il ne se permettrait pas quelque chose d’aussi grossier, et même si c’est effectivement ce qu’il pensait, il se serait tu en n’offrant qu’un énervant et éternel sourire énigmatique. Pourtant, William ne prit pas la peine d’indiquer à la jeune fille qu’il ne parlait pas d’elle. Encore heureux. Demander à quelqu’un si on est vexé de quelque chose, c’est déjà l’insulter. C’est comme si on reconnaissait qu’il pouvait se sentir concerner. Non, William avait plus de subtilité que cela.

-Je me garde bien de partager ma table avec ce genre de personne, acheva-t-il avec un dernier sourire.

William finit alors sa tasse de thé et inspira profondément. Il venait d’identifier un pouvoir de plus chez la jeune fille. A moins que le fait qu’elle repousse une de ses mèches noir, n’était qu’une impression de déjà, il y avait de forte chance pour qu’elle lise l’avenir. En effet, la conversation n’empêchait pas William de continuer à explorer toutes les capacités de la demoiselle. Ce n’était peut-être pas très convenable, mais comme le dit le vieille adage : « pas vu, pas pris »

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Lun 23 Mai 2011, 18:56

Lily-Lune fit une légère moue en entendant la pseudo historique dramatique de la maitresse de William. Quelque chose clochait la dedans. La jeune femme n'était pas vraiment sûre, comme William était un homme, les régles différaient peut-être... Non... Pas à ce point là, c'était impossible. Une orine n'était-elle pas cencé mourir plus ou moins longtemps après la mort de son maitre? Oui. Il y avait un leger problème dans son récit. Le lien qui unissait les deux êtres étaient aussi très fort. La séparation était une torture pour l'Orine. William devrait donc être dévasté, anéantit, rempli de tristesse. Or... A peine son histoire conté, un large sourire apparut sur ses lèvres. Tout ses éléments rendaient la jeune femme sceptique.

Elle ne dit rien, cependant, du moins, pour le moment. Elle sourit en entendant ses explications sur les "minimum évident". C'était une façon de voir les choses. Elle était cependant heureuse de ne pas entrer dans la catégorie peinte très négativement par William , ce qu'il confirma par sa phrase suivante.

Lily-Lune finit son thé, puis posa doucement sur yeux sur William. C'était le calme avant la tempète. Par pur reflexe, de temps à autre, elle activait son pouvoir de copie. Elle arrivait donc à savoir qu'elle pouvoir on utilisait sur elle de cette façon. Quelle ne fut pas sa surprise de sentir William la sonder avec ce même pouvoir. Un leger sourire flottant sur ses lèvres, elle déclara d'une voix douce, peut-être même un peu trop, ce qui devrait mettre la puce à l'oreille de ce cher avocat... Avocat! Mais oui, voila encore quelque chose l'insistant à penser qu'il lui avait mentit sur son histoire. Dans ce genre de métier, on en racontait des histoires tragiques pour se disculper.

- Deux choses.

Les coudes sur le bord de la table et la tête posé sur ses mains jointes, toujours aussi calmement, elle dit:

- Vous etes un menteur.

Elle aurait bien ajouter "Normal, vous etes avocat". Mais ce serait peut-être déplacé? L'envie ne manquait pas. A son tour, elle était claire et parlait sans ambiguité. Autant continuer sur sa lancé... quoique... Elle préférait la subtilité. Elle sonda à son tour William, dénochant ses pouvoirs. Elle trouva celui qui l'interressait et qu'il avait surement utiliser sur elle au début de leur rencontre.

<< Arreter>> souffla-t-elle dans son esprit. Elle ajouta tout haut:

- Vous l'aurez compris, je n'apprécie guère qu'on me sonde ainsi magiquement sans mon avis.

Encore et toujours souriante.

- Si vous voulez savoir certaines choses, demandez moi. C'est nettement plus poli.

Et cela évitera à la jeune femme de se montrer légérement moins jovial. C'était une sorte de violation de la vie privé. Lily-Lune n'appréciait pas vraiment.

-Je ne vous en veux pas d'etre curieux, mais converser n'est pas plus agréable?
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Ven 27 Mai 2011, 13:41

Elle le traitait de menteur. Pourquoi pas mais de quoi parlait-elle exactement ? De sa maitresse ou bien d’autre chose qu’il aurait oublié ? Si c’était la première solution, alors William trouvait cette jeune fille bien téméraire pour remettre en doute sa parole. En effet, ce n’est pas une petite orine qui ne connait presque rien de sa race - étant sans maitre – qui allait démonter un mensonge que William avait réussi à faire croire à tout Maëlith, et surtout, au conseil. Quant à la mort présumé de l’orine après celle de son maitre, dieu merci ce n’était pas obligatoire sinon leur très chère cheffe du conseil, Eléwonore, serait morte depuis un bon moment déjà. Quant au fait que William soit dévasté, c’était plutôt alarmant que Lily n’ait toujours pas remarqué qu’il était un homme plutôt pudique et réservé. Même s’il avait été triste, il n’aurait aucun mal à cacher son désespoir. Ce n’était pas un exercice bien difficile pour un homme de son envergure.

De toute façon, l’accusation étant lancée comme ça, sans preuve à l’appui, William ne comptait pas lui prouver le contraire. Qu’elle pense ce qu’elle veut, ça n’a pas grande importance. Par contre, la suite l’amusa grandement. Oups ! Il semblerait qu’elle ait découvert son petit manège. Voila qui était une bonne raison de s’offusquer. C’est vrai que ce n’était pas très poli de fureter chez les autres sans leur demander la permission, mais William se voyait mal lui demander de faire un inventaire de ses pouvoirs. C’était plutôt indiscret. Pourtant, William s’estimait « quitte » malgré que la jeune fille ait raison sur les deux points.

-Traiter de menteur quelqu’un qui vous confit la perte d’une personne chère n’est pas non plus très courtois, fit William avec un ton légèrement refroidi. Je n’ai pas besoin d’afficher mon chagrin en plein jour pour vous donner la preuve qu’il existe. D’ailleurs, vous n’avez en aucun cas le droit de me juger ou de faire le moindre commentaire sur un aspect de ma vie privé, surtout un qui soit aussi sensible.

William fixait l’orine sans sourire cette fois. Il était dans son bon droit car un mensonge est vrai tant qu’on ne peut pas prouver qu’il faux, et là, l’avocat savait très bien qu’il ne lui avait pas donné assez d’élément pour ébranler ses affirmations. Il lui avait juste dit que sa maitresse était morte. Dans son for intérieur, il trouvait même assez choquant qu’on puisse cracher un « menteur » à la figure de quelqu’un qui vient juste de vous annoncer un épisode malheureux de sa vie. Voila pourquoi il s’estimait « quitte », et très largement d’ailleurs. Cependant, Lily-Lune était une femme et il se devait d’avoir une certaine prévenance à son égard, mais s’il s’était s’agit d’un homme, il l’aurait planté sans aucun remord.

-Je vous pris de m’excuser pour avoir empiété sur votre vie privée, fit-il finalement avec plus de douceur. Je ne peux pas vraiment justifier cet acte grossier mais je peux tout de même vous donner mes motivations. Je voulais voir l’étendu de vos compétences pour m’assurer que vous seriez capable de vous élever dans la hiérarchie de notre race. Je ne voulais pas vous prévenir inutilement, au cas où vous ne seriez pas assez mûre, et ce, afin que vous ne soyez pas déçu. Une délicatesse qui s’est transformé en fiasco. Navré mais la magie n’est pas mon fort.

Il lui fit un petit sourire d’excuse et fut assez satisfait de son improvisation. Bien entendu, il ne voulait pas tester Lily-Lune et ce n’était pas la raison pour laquelle il la sondait. Il avait simplement trouvé cette justification au dernier moment et avait convenu qu’elle était plutôt satisfaisante. Maintenant, il allait devoir la tester, comme il le lui avait dit. Pfff ! Dire qu’il voulait juste profiter de la compagnie d’une belle femme. Ca lui apprendra…
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Dim 29 Mai 2011, 20:17

HRP: désolée.. un peu court... Je savais pas trop quoi dire XD je vais papoter
Lily-Lune ne dit rien. Elle ne voulait pas s'embrouiller avec William pour de pareils futilités... Elle ne le croyait pas. Point. Qu'il arrete, sinon, elle allait en avoir le coeur net, en copiant un pouvoir qu'elle avait décelé chez lui : lire les pensées. Elle n'aurait aucun scrupules à forcer son esprit. Mais en réalité, elle s'en fichait. Ce n'était pas ses oignons, et cela ne l'interessait pas plus que ça. S'il était plus heureux en disant cela... Tant mieux pour lui. Quelque chose clochait dans son histoire... Mais debattre avec un avocat ne servait pas à grand chose.
La jeune femme haussa les sourcils en entendant sa justification sur son intrusion dans ses pouvoirs. Encore quelque chose d'étrange. Comment ça la tester pour voir si elle pouvait s'élever dans la hiérarchie des orines? N'etait ce pas à la base une simple invitation à prendre un verre? Pourquoi fallait-il tout le temps que cela dégénere ainsi. Lily n'avait pas l'air très heureuse de cela, et ne se privait pas pour le montrer.
- Je croyais que ce n'était qu'une simple petite invitation innocente. Vous changer souvent d'avis, ou vous tenez juste à me prouvez que vous m'avez mentit au moins une fois?
Le tout dit avec un léger sourire amusé. Ah ces avocats...
- Vous doutez de mes capacités, et en plus, vous ne me jugez pas assez mûre pour entendre certaines choses? De mieux en mieux... Je ne suis pas une gamine.
Elle aimait bien chipoter sur quelques mots. Elle n'était pas véxée ou en colère comme le ton ou les paroles qu'elle avait employé pourrait le faire croire. Elle relevait juste certains points.
- Et concretement, vous voulez quoi? Je vous rapelle l'heure... ce n'est pas vraiment correct...
Elle s'en fichait totalement. Elle était juste un peu fatiguée, et devenait irritable, une certaine heure passée. Besoin de précisé que cette échéancé était tout juste dépassée?
Elle repoussa doucement ses longs cheveux noirs qui tombaient sur ses épaules, pour les replacer sur son dos. Elle sourit à William, gentimment. En plus, elle commencait à avoir faim. La vie était injuste. L'orine baissa les yeux sur sa tasse, l'observant. Elle se plongea quelques instants dans ses pensées, repenssant à sa mère. Sur son visage s'imprima quelques marques de tristesse. Le destin de leur race était horrible. La encore, c'était injuste. Il n'y avait que leur race pour avoir ce mode de vie.
Ne tenant plus à y penser, elle releva ses grands yeux noirs vers William, attendant qu'il dise quelque chose.
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Dim 05 Juin 2011, 14:44

-Alors cessez d’agir comme tel !

Ce fut la réponse cinglante qui sortit de la bouche du juriste excédé lorsque Lily-Lune lui affirma ne pas être une gamine. Cette jeune fille commençait sérieusement à l’agacer mais comme toutes autres émotions chez William, la colère s’exprimait simplement par son expression habituelle ainsi que par une voix plus froid et plus sèche que d’habitude. Il y avait au moins une accusation à son encontre pour chaque phrase qu’elle prononçait et cela avait tendance à fatiguer William. Il n’était pas dans un tribunal et n’avait aucune envie de débattre avec elle.

Malheureusement, il savait pertinemment qu’il devrait se justifier – quelle barbe ! – ne serait-ce que pour adoucir l’atmosphère qui était surchargée d’opposition malgré l’expression de sa cavalière. Peut-être que Lily-Lune lui souriait mais il savait très bien que ce n’était qu’une façade, voir un préambule avant une joute verbale. Un petit exercice que William était persuadé de gagner haut la main – comme d’habitude – mais qui allait définitivement incommoder la jeune femme de par sa violence. Collectionner les adversaires n’était pas le passe-temps préféré de l’avocat.

-A la base il s’agissait d’une invitation innocente, mais vous n’êtes pas sans savoir que les choses évoluent, commença-t-il avec un soupir comme s’il énonçait une liste de course. Evidemment que je doute de vos capacités puisque je ne vous connais pas. Et enfin, je n’ai jamais mis en doute votre maturité.

Tout était foiré… Lily n’était pas en bonne disposition pour passer une soirée agréable, et lui se sentait comme face à une bombe qui pouvait lui exploser au visage à tout moment. Il ferait aussi bien d’éconduire la jeune fille et la laisser rentrer chez elle. En plus, elle voulait savoir en quoi consistait son test. Tsss ! Ce n’était plus d’actualité…

-Je veux que vous me fassiez confiance… Vous en êtes capables ? … Bien sûr que non et vous avez raison... Donc oublions ça, enchaina-t-il à une vitesse prévue pour empêcher la jeune fille de dire quoique ce soit.

William fit mine de se lever pour prendre son manteau mais se ravisa au dernier moment, faisant passer son mouvement pour un simple changement de position. Il se mit de nouveau à observer la jeune fille, mais avec une expression surprise comme s’il venait de remarquer quelque chose. William Dolan était sur le point de laisser en plan une magnifique Orine sur la terrasse d’un restaurant… En d’autre terme, c’est une aberration totale ! Calmé net par cette constatation soudaine, sa colère avait disparu comme du sable emporté par une bourrasque de raison. Finalement, il était presque amusé d’avoir rencontré quelqu’un qui puisse être aussi énervante. Tant que ça restait modéré…

-Vous resterez bien dîner ? Demanda-t-il avec toute la déférence possible.

Wizarrement, William sentait qu’il allait amèrement regretter d’avoir posé cette invitation. Immédiatement, si elle la refusait, ou bien plus tard si elle l’acceptait.
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