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 Un rendez-vous pris avec une magicienne. (PV Edwinna)

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Mar 28 Juin 2011, 18:35

Le lieux était réellement féérique et cela prouvait encore une fois que je n'étais qu'à l'aube de ma vie. Je semblais si petite face à certaines personnes qui avaient acquis au fil du temps un savoir immense. Je peinais à me dire qu'un jour, moi aussi je serai respecté et admiré par les jeunes gens. Mais j'avançais tellement lentement, un pas après l'autre, telle un tortue. Bien entendu, je savais ce que l'on disait : doucement mais surement. Cependant, contrairement à d'autres qui souhaitaient remonter le temps, mon seul souhait était de l'accélérer, savoir ce que je deviendrai dans le futur, si je réussirai à faire quelque chose de mon existence ou si j'étais condamnée à airer dans un océan d'incertitudes et de peine. Je ne comprenais pas la raison de ce sentiment de mélancolie que je ressentais parfois et je devais avouer que le fait de ne point savoir pourquoi ne faisait rien pour améliorer l'état de mon âme.

Et puis, Iro me troublait de plus en plus, sans que je ne puisse définir en quoi et sans que je ne puisse trouver une quelconque raison à ce trouble. Mon bas ventre semblait vouloir me dire quelque chose mais ma naïveté m'empêchait de comprendre que je le désirai peut-être. J'étais tellement dans un état étrange que je ne remarquais même pas la rougeur des joues de l'élémental. Et si je l'avais remarqué, peut-être n'y aurai-je même pas fait attention...ou alors si, mais comment l'aurai-je interprété? Hum, me connaissant, je pense que j'aurai simplement penser que le jeune homme avait chaud. Pourtant, mes propres joues devaient se trouver exactement dans le même état de confusion, laissant le sang, cette impression de chaleur, teindre de rosée ma peau claire. Je me rendis compte que tardivement qu'Iro s'était déplacé, entendant sa question d'un peu plus loin, mon esprit décidément peu enclin à m'apporter la rationalité et la concentration dont j'avais actuellement besoin.

Au lieu de cela, mon esprit semblait jouer une symphonie qui m'entraînait dans une douce folie que je ne saurai décrire, comme si cette musique ponctuait l'action qui se déroulait, une musique que je m'imaginais et qui m’enivrait totalement. La question du jeune homme fit monter un étrange sentiment en moi, un mélange d'adrénaline, de honte et d'envie. Seulement, à cette question, j'étais incapable de répondre par une phrase simple et je m'apercevais que les sentiments étaient des choses bien complexes parfois. Un petit silence s'installa, me gênant encore plus. A vrai dire, il y a des silences longs qui ne se remarquent pas et de courts silences qui paraissent durer une éternité. Le silence d'alors faisait partie de la deuxième catégorie et c'est d'une voix peu assurée que je commençais à répondre à Iro, ne sachant pas trop quoi lui dire mais étant convaincue que je devais combattre ce manque de bruit qui avait pour conséquence de rendre l'atmosphère plus que lourde à mes yeux. Je commençais alors avec une voix peut assurée, prenant une grande inspiration et ne regardant pas plus l'élémental :

"Euh je suppose...je ne sais pas en fait...je ressens comme des..."

Allais-je dire que je ressentais des papillons au niveau du bas ventre? C'était assez stupide comme sensation et puis je ne savais pas si cela était normal...peut-être le prendrait-il mal? Je doutais de plus en plus du fait que je doive répondre mais le silence de la honte ne pouvait plus réapparaître, je devais le chasser. Et c'est pour cette raison que je dis quelque chose que j'allais immédiatement regretter puisque cela me semblait réellement impolie :

"Je ressens comme des papillons quand tu es trop proche de moi..."

Voilà...non mais étais-je réellement stupide de dire pareille ânerie? Je virai à présent couleur tomate et mon regard se perdait dans l'eau, comme si j'y cherchais quelque chose.
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Dim 03 Juil 2011, 13:04

Au début, il eut l'impression qu'elle n'avait même pas entendu sa question. Elle semblait plongée dans une sorte de transe, perdue parmi ses pensées et ses sensations. La tentation de lire ses pensées fut grande, mais sa raison le convainquit que ce n'était pas forcément le meilleur moyen. Il lui fallait faire preuve de patience, la laisser aller à son rythme. Il profita donc de l'instant qui sembla durer une éternité précédant sa réponse pour retourner son regard vers elle et l'observer plus attentivement.
La cascade en fond, ses cheveux flottaient légèrement dans une brise naturelle. Son visage semblait ne pouvoir devenir plus rouge que ce qu'il était et ses yeux semblaient perdus dans le vague. Habillée seulement d'une culotte simple, son corps ne semblait pas à celui d'une jeune femme de 17 ans mais laissait dans l'expectative d'une croissance à venir. Sa poitrine menue était cachée en partie par ses cheveux et il aurait suffit d'un souffle de vent pour la mettre à découvert.

Après cet instant d'éternité, elle sembla reprendre contact avec la réalité et, sans le regarder, commença à tenter de répondre à sa question par un début de phrase hésitant. Il sembla alors à Iro qu'elle n'allait jamais terminer sa phrase mais, après un nouvel instant d’hésitation, elle se livra enfin, d'une phrase qui fit bondir le coeur de l'élémental. D'ailleurs il ne comprit pas instantanément cette réaction physiologique. Une recherche plus en profondeur lui fit comprendre que depuis que cette conversation timide et plus sérieuse que ce qui se passait avant avait débutée une réaction bizarre avait débuté en lui. La même sensation que lorsque l'on saute d'un hauteur importante sans savoir si l'on va s'en sortir. Ce mélange de doute, de stress et d'attente insupportable était resté latent pour le moment mais ne demandait qu'à s'exprimer. Ce n'était pas totalement désagréable mais, du coup, il ne savait comment réagir. Que devait-il faire? Que devait-il dire? Il n'en savait rien et la phrase d'Edwina, cette phrase qui lui avait fait prendre conscience de tout cela ne le plongeait que plus dans l’indécision.
Il sentait confusément qu'il ne devait pas dire n'importe quoi, comme s'il sentait confusément que ce moment était important. De nouveau il eut cette sensation d'instant illimité. Comme si le temps s'était suspendu. Il lui semblait pouvoir percevoir tout les détails de ce qui se trouvait autour de lui, jusqu'au minuscules gouttes d'eau accrochées dans les cils de la jeune femme.

Finalement il se décida. Se relevant fluidement, il s'approcha doucement d'Edwina, un pas après l'autre, son coeur tambourinant dans sa poitrine. Ses yeux se fixèrent dans les yeux d'Edwina, bien que celle-ci ne regarde ailleurs. Ainsi, dès le moment où elle tournerait son regard vers lui, elle ne pourrait faire autrement que plonger ses yeux dans les siens.
Après un long moment passé à l'approcher, vint le temps où il se trouva tellement près d'elle qu'il put sentir son souffle. La distance qui les séparait était tellement courte qu'une main placée à l'horizontale n'aurait pu se glisse entre eux. Là, les yeux toujours fixés dans ceux d'Edwina; Iro murmura simplement, avec douceur:


Et là?
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Mer 20 Juil 2011, 12:50

Je regardais ailleurs parce que je ne savais pas comment faire à vrai dire. Exprimer les sensations aussi clairement, ou non, que je venais de le faire m'avait demandé un effort considérable et je me questionnais sur ce qu'en penserait Iro. Il restait silencieux, ce qui augmentait considérablement ma sensation de gêne. Je ne savais quoi dire...fallait-il au moins dire quelque chose? Ou bien peut-être m'enfuir en courant pour dire tant de bêtises en quelques secondes. Je devais paraître bien sote et je me rendais compte que je n'étais ni une enfant, ni une femme mais quelque chose d'intérmédiaire qui devait oh combien être repoussant. J'avais de plus en plus envie de prendre l'option deux et de partir de cet endroit, de faire en sorte de ne plus jamais revoir Iro, même s'il devait me considérer comme une personne mal polie.

Cela dit, il finit par bouger de son emplacement. Je sentais son corps se faufiler dans l'eau pas à pas, réduisant la distance qui nous séparait peu à peu. Au début je souhaitais réellement le regarder mais je changeais d'avis aussitôt, regardant l'eau comme si elle était mon dernier espoir, comme si elle avait le pouvoir de me sauver d'une mort imminente. Pourtant, je savais que l'élémental ne me ferait rien de ce genre mais au fond de moi, j'avais peur, oui, très peur. Et puis il avançait, plus je sentais les papillons reprendre dans mon bas ventre, sans que je ne comprenne ce qu'il se passait, mon esprit imaginait des choses que je ne contrôlais pas et qui me mettaient mal à l'aise, encore plus, tellement que je pouvais sentir la température de mes joues augmenter considérablement.

Je sentais les mouvements de l'eau se répercuter sur mon corps, me massant doucement, me faisant frissonner sans aucune raison. Ces mouvements signifiaient qu'Iro était plus proche de moi que jamais et lorsqu'ils s'arrêtèrent enfin, je sûs qu'il n'était cas quelques centimètres de mon corps. Je me sentais de plus en plus perdue et je semblais désireuse de le sentir se coller à moi. Pourtant, en même temps, je voulais qu'il s'éloigne le plus possible de ma personne, qu'il parte sur le champs...je ne savais pas ce que je voulais mais, dans tous les cas, ces deux pensées contradictoires me mettaient dans tous mes états : la première parce qu'elle était impure, la seconde parce qu'elle était cruelle.

A vrai dire, je ne savais pas quoi répondre à sa si courte question, oh si, je savais, mais je me demandais si je devais répondre la vérité ou non. Comment allait-il réagir? Je me concentrai sur mon eau, me répétant mentalement de ne pas le regarder, non, je ne devais pas. Malheureusement, comme toujours, il suffisait que je m'interdisse quelque chose pour que, malencontreusement, quelque chose arrive pour me détourner de ma bonne résolution. Ici, ce fut un oiseau qui chanta non loin derrière le jeune homme et qui attira irrémédiablement mon regard. Seulement voilà, mes yeux rencontrèrent ceux d'Iro et s'en était finis de mes bonnes résolutions et de mes désirs de mensonge. Je devais lui dire la vérité même si après il me repoussait pour une raison inconnue. J'aurai pu lui dire que maintenant mon état c'était calmé, que je ne ressentais plus rien mais ce n'est pas ce que je m'entendis articuler, bien au contraire :

"Non, là c'est pire...je...je crois que je vais partir, je ne me sens pas bien...je..."

Je baissais alors les yeux, tombant sur les lèvres d'Iro qui semblaient tout de même moins me troubler que la profondeur de son regard. Elles semblaient m'appeler étrangement d'ailleurs, comme si une sorte d'attraction voulait que mes lèvres se posent dessus afin de les caresser tendrement, mais je pus dire ce que j'avais à dire sans trop bégayer. D'ailleurs, je le dis à une telle vitesse que j'espèrai même que le jeune homme n'ait rien compris à mon charabia :

"J'ai envie que ton corps se colle contre le mien mais en même temps je veux que tu disparaisses...je ne sais pas quoi faire alors..."

Et ma voix se tut, comme si elle avait bien trop parlé. Je me demandais réellement ce qu'il m'avait pris d'avouer ce genre de choses, bien trop personnelles et faites pour rester secrétes, mais maintenant que c'était fait, je ne pouvais plus revenir en arrière. Je restais donc là, les yeux sur les lèvres d'Iro, attendant dans le silence qu'il réagisse d'une manière quelconque.
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Jeu 21 Juil 2011, 16:27

Deux mots. Deux tout petits mots qui semblaient pourtant si simple mais qui pourtant avaient eu du mal à s'arracher de la bouche de l'élémental. Il ne savait d'ailleurs toujours pas si il avait bien fait de les prononcer. Tout semblait s'embrouiller dans sa tête. Chaque battement accéléré de son coeur résonnait dans tout son corps, pulsant le sang à grand bruit. Le jeune homme se demandait d'ailleurs si ce bruit ne résonnait pas aux alentours.
Allait-elle répondre à sa question? Et si oui, qu'allait-elle dire? Il ne pouvait plus revenir en arrière maintenant. Il y avait toujours l'option de la fuite, mais il semblait cloué sur place. Tout mouvement était impossible. Ses sentiments entremêlés l'empêchaient de se mouvoir, le laissant là, dans l'attente et le doute. Mais malgré cette confusion, ses joues ne rougirent pas. Sans qu'il ne comprenne pourquoi, cet entremêlement de sentiments qui l'engloutissaient donnaient une impression de calme. Peut-être était-il trop stressé pour se rendre compte de cette cacophonie, mais dans tout les cas, ses yeux étaient rivés vers le visage de la jeune femme, cherchant le contact.

Lorsque les yeux d'Edwina rencontrèrent enfin ceux d'Iro, ce dernier sentit son souffle se couper. Il ne pouvait plus détourner les yeux, comme si le monde se réduisait à ce regard. Un léger tremblement s'empara de ses jambes.
Toute pensée rationnelle le désertait. Il ne parvenait vraiment plus à penser clairement. Il ne parvenait pas à faire le point qui lui permettrait de prendre une bonne décision. Il ne devait plus ses choix qu'à son instinct et à lui seul. Comme si il agissait sans vraiment le penser.

Et lorsque la jeune femme lui répondit enfin, il cru que son coeur était arraché de sa poitrine. Elle allait partir? Il comprenait ses sentiments étant donné que depuis un moment déjà, il envisageait la même solution, mais le fait de la voir clairement énoncer dans la bouche d'Edwina lui était insupportable. Sa bouche s'entrouvrit sur des paroles qui ne franchirent jamais la barrière de ses lèvres tandis que sa main droit se levait légèrement, comme pour retenir la jeune femme. Qu'aurait-il pu dire de toute façon? Ne pars pas? Il n'y arrivait pas. Il ne pouvait rien dire. Il n'arrivait déjà pas à penser clairement, alors prononcer une phrase cohérente était au dessus de ses forces.

Mais Edwina n'avait pas fini de parler. De nouveau elle prit la parole. Et, malgré la vitesse de l'élocution, Iro en saisit tout les mots, les tournant et les retournant dans sa tête. Mots qui semblaient être le parfait écho de ses propres sentiments... Mais qui ne l'aidaient pas plus sur la direction à suivre.
La première option lui paraissait la meilleure, mais la simplicité de la seconde lui paraissait comme une porte de sortie enviable car il n'aurait plus ainsi eu à supporter ces sentiments entremêlés qui lui agitaient le coeur.

Néanmoins, il prit finalement une décision. Enfin, plutôt la moitié d'une décision. L'autre partie dépendrait d'Edwina. Ainsi, à eux deux ils illumineraient l'instant présent ou ne l'illumineraient pas selon la décision de chacun.

Sa main qui avait déjà amorcé un début de mouvement reprit son chemin, parcourant la distance qui la séparait de son but. Le bout de ses doigts vint caresser délicatement la joue de la jeune femme, avant de se glisser dans ses cheveux, derrière sa tête. Il avança alors lentement son visage vers celui d'Edwina. Leurs lèvres s'approchèrent jusqu'à se trouver à quelques millimètres les unes des autres.
Là, Iro s'arrêta. C'était maintenant à Edwina de choisir.
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Lun 08 Aoû 2011, 01:36

J'avais peur, oui, horriblement peur et mon cœur battait la chamade comme jamais. Je le sentais se débattre dans ma poitrine comme s'il aurait voulu de toutes ses forces sortir de sa prison et je me sentais de plus en plus mal et de plus en plus bien. Je ne savais pas ce qui me prenais mais cette impression que nous allions aboutir à la fin de quelque chose me poursuivait...à moins que ce soit le début de quelque chose au contraire. Je ne savais plus réellement ce que je devais penser et mon cœur comme mon esprit semblaient totalement fous à lier, tellement que je me demandais si je ne l'étais pas moi aussi, à cause de lui, Iro...

Je l'observais, si proche de moi, tellement que ça me mettait mal à l'aise, les papillons de mon bas ventre ne semblant pas vouloir capituler. Il semblait vouloir dire quelque chose, ses lèvres s'entrouvrant légèrement. C'était impressionnant comme l'esprit pouvait se focaliser sur de si petites choses mais la bouche du jeune homme me semblait à cet instant tel un trésor. J'observais les plis de ses lèvres, captant la moindre humidité sur celles-ci, les trouvant attirantes et incroyablement belles. J'étais comme hypnotisée par elles, et une envie subite me prit : celle de poser mes lèvres sur les siennes doucement, tendrement ou passionnément, peu m'importait en fait tant que je pouvais sentir son contact. Et j'avais tant envie de venir caresser sa langue avec la mienne, je m'imaginais le faire, ma pensée paraissant tellement réelle que je me demandais si celle-ci n'allait pas bientôt devenir incontrôlable. Quelque part, j'avais honte de cette dernière parce que je ne savais pas ce qui se tramait dans la tête d'Iro. Ne faisait-il que me questionner sur les effets que pour essayer de m'aider? Ressentait-il les mêmes choses? Oh, j'étais décidément bien naïve de penser une idiotie pareille. Comment une personne aussi peu sûre d'elle que moi pouvait faire ressentir une sensation aussi étrange à autrui? Pourtant, j'aurai tout donné pour ressentir de nouveau le goût des lèvres du jeune homme.

Mais alors que j'observais avec une insistance étrange les lèvres de l'élémental, mon regard fut attiré par sa main qui se mit de nouveau à bouger. Cette dernière vint caresser ma joue et son seul contact avec ma peau me provoqua une sensation nouvelle, une sorte de frisson intense. Et je devenais instable, n'ayant qu'une seule envie : l'embrasser, me serrant dans ses bras et laissant exprimer ce que je voyais maintenant clairement. Oui, je voulais que cet homme et moi on...j'avais trop honte pour le penser réellement, et cette honte me terrorisait. Comment pouvais-je avoir une telle envie? J'allais repartir dans mes débats de jeune femme idiote qui ne sait pas profiter de l'instant présent, pesant à chaque fois le pour et le contre et étant incapable d'agir instinctivement. Car ce que mon instinct me soufflait, c'était tout simplement de m'offrir à lui, de lui poser les mains sur ma taille, de le laisser parcourir mon corps, de le laisser le découvrir dans ses moindre recoin tout comme je découvrirai le sien. J'avais envie de laisser s'échapper le désir qui me tiraillait mais j'avais peur, mon corps n'était pas celui d'une femme, j'étais sans formes, ma poitrine était pratiquement inexistante...que penserait-il de moi? Bien sûr, j'étais pratiquement nue devant lui mais mes cheveux recouvraient mon corps...mais s'il me touchait, il serait probablement déçu.

Oui, mes débats internes continuaient jusqu'à ce que la main d'Iro viennent dans mes cheveux, se logeant derrière ma tête. Et je voyais son visage, comme le reflet de mes propres désirs, s'avancer vers moi. J'avais toujours le cœur qui battait la chamade mais mes pensées avaient tout à coup cesser et dans ma tête c'était le néant, aucune idée ne subsistait hormis celle que je devais assouvir mes désirs. Et alors qu'Iro s'était approché de mes lèvres, les frôlant presque, je m'avançais vers lui à mon tour et nos bouches se touchèrent. Je fermais alors les yeux, sans savoir pourquoi, mais la sensation était délicieuse, mes autres sens alors plus performant. Et je sentais ses lèvres sur les miennes, caressant les miennes même, et je souhaitais lui rendre ce qu'il me donnait. Alors, doucement, je réalisais ma vision passée, introduisant doucement ma langue dans sa bouche pour caresser la sienne. Cette sensation était tellement merveilleuse, unique, sa langue si douce...
Et nos corps se collèrent lentement sur mon initiative, une de mes mains passant dans son cuir chevelu, caressant les cheveux du jeune homme malgré moi, et l'autre se faufilant dans son dos. Je voulais le maintenir près de moi, ne jamais le lâcher, le sentir collé à mon être, son torse contre mon torse. Je me sentais plus femme que je n'avais jamais été et je le désirai tellement...

Seulement voilà, mes pensées revinrent au galop et j'eus très peur, peur de ne pas être à la hauteur de ce que je désirai, peur de n'être pas prête, de le décevoir, peur de m'être trompée sur ses intentions...et alors, tout se bouscula dans ma tête et échappant à son contact, je plongeais dans l'eau, un air affolé sur le visage. Je ne pouvais plus reculer et je savais que s'il y avait de l'eau dans ce lac, il devait y avoir forcément un trou dans ses profondeurs. Et, comme si le stresse avait annulé les prétendus effets de ce lac, ma queue de sirène refit son apparition et je ne tardais pas à trouver la sortie, m'enfonçant dans une sorte de tunnel à toute vitesse, mon esprit affolé ne me laissant aucun répit possible. Et je ne tardais pas à déboucher dans la rivière éternité. Là, la tête hors de l'eau, je restais un instant sans bouger, ne sachant comment réagir à ce qui venait de se produire. Je touchais mes lèvres, comme pour me souvenir de lui, de ce goût que je n'oublierai sans doute jamais. Comment prendrait-il mon acte? Peut-être ne voudrait-il plus jamais me revoir? Je décidais alors de laisser mon corps dérivé vers un fleuve, quittant ce lieu...et alors que mes yeux étaient fixés sur le ciel, je rougis, prenant conscience que j'éprouvais surement pour lui bien plus qu'une simple attirance.

Inutile de dire que jusqu'à ce que j'atteigne l'océan, mon humeur changea. Je pleurai parfois d'avoir agis de la sorte alors que d'autres fois j'étais tellement heureuse, surexcitée par ce qui venait de se passer. Pourtant, j'étais triste la plupart du temps, comme si j'avais perdu toute chance de le revoir...je regrettais de ne pas être restée, d'être si stupide. Je fis beaucoup de rêve, l'imaginant m'enlacer, me faire l'amour tendrement ou non, mais il m'obsédait dans les premiers temps...et puis, je due m'occuper de choses plus importantes : ma place dans la hiérarchie des magiciens. Pourtant, je voulais vraiment le recroiser un jour...je l'espérai secrètement...
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Lun 08 Aoû 2011, 10:46

Son coeur battait à grands coups dans sa poitrine tandis qu'il attendait la réaction de la magicienne. Peut-être allait-elle le laisser là? Comment réagirait-il alors? C'est là qu'un doute s'empara de ses pensées. Que ressentait-il vraiment pour la magicienne? En effet, ne s'était-il pas juste laissé porter par le courant? N'avait-il pas seulement répondu aux sentiments de la jeune femme? Etait-il juste en train de profiter d'elle? Et ces doutes lui étaient d'autant plus douloureux qu'ils pensait vraiment apprécier Edwina.

Pris là dans ses pensées, il sentit les lèvres de la jeune femme se coller aux siennes, dissipant ses doutes qui fondirent comme neige au soleil. En effet, le sentiment de bonheur et de plénitude qu'il ressentit à cet instant ne pouvait aucunement être du à quoi que ce soit d'autre qu'à Edwina. Elle avait trouvé la porte de son coeur et s'y était glissée en toute discrétion pour y prendre sa place.
Accompagné par ce sentiment, lorsque la jeune femme introduisit sa langue, Iro répondit avec douceur au baiser. Son coeur battait maintenant, non plus d'affolement, mais de joie. Il voulait que ce moment dure, qu'il ne s'arrête pas.

Puis la jeune magicienne colla son corps au sien, doucement. Un frisson parcourut alors le corps d'Iro, un frisson de joie et 'expectative entremêlés. Leurs peau si douces, serrées l'un contre l'autre, il pouvait sentir la chaleur de son corps. Il sentit une main se glisser dans ses cheveux et une autre dans son dos, lui arrachant un nouveau frisson. Comment une seule personne pouvait-elle lui apporter autant de joie? A ce moment, il était entier et il ne lui manquait rien. Il avait tout, il l'avait elle, Edwina.

Mais tout se fissura, tout s'écroula. L'élue de son coeur s'arracha de leur étreinte, le regard affolé et ce fut le début de la fin. Sans pouvoir réagir, il la regarda s'enfuir par un tunnel sous l'eau. Pendant quelques minutes, il resta là, les bras ballants, totalement vide.
Puis la douleur arriva. Atroce, déchirante. Labourant son coeur de ses griffes empoisonnées. La souffrance se répandit dans son corps comme une feu à travers ses veines. Chaque battement de coeur devenait douloureux. Sans pouvoir s'en empêcher, il tomba à genoux et avant qu'il ne puisse s'en rendre compte, il pleurait, à long sanglot douloureux qui secouaient son corps. Que s'était-il donc passé? Pourquoi cet affolement? Pourquoi cette fuite?

Il perdit alors la notion du temps. Il resta la sans bouger un long moment après que ses larmes ne se soient taries. Il resta juste là, à genoux, le regard vide avec sa douleur pour seule compagnie. Il ne sut jamais comment il était sorti de cette grotte, ni comment il était rentré jusque chez lui, mais il sut qu'à cet instant, son coeur s'était gelé.

Par la suite, il donna le change à chaque fois qu'il se trouvait en présence de quelqu'un pour ne pas laisser apercevoir sa douleur et sa peine à quiconque, mais dès qu'il se retrouvait seul, il devenait une âme déchirée et son regard se vidait. Il tenta de l'oublier, mais jamais il ne put lui faire quitter son coeur.

Et toujours il espéra la revoir...
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Un rendez-vous pris avec une magicienne. (PV Edwinna)

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