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 Etoiles, copains et couleurs

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Eiko
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 366
◈ YinYanisé(e) le : 14/11/2020
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aurel
◈ Activité : Manger des mochis avec Papa Jun, chanter, danser, et remanger des mochis
Eiko
Jeu 11 Juil 2024, 16:41


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Etoiles, copains et couleurs
Eiko

Sujets liés ; Bingo - Actualité carte du ciel - Carte du ciel d'Okinareni

Le bâillement étira le visage de la petite fille, qui masqua sa bouche de sa main libre tout en retenant de justesse le gémissement qui voulait accompagner sa fatigue. Elle ne voulait pas trahir son état, de peur qu’on l’oblige à rentrer se coucher. C’est que ce soir-là était une occasion rare de veiller tard, et l’enfant n’avait surtout pas envie de gâcher sa chance. Aussi, elle ne put s’empêcher de sursauter lorsqu’une main se posa dans ses cheveux et lui caressa tendrement la tête. « Tu es fatiguée, Koko ? » demanda l’adolescente qui se tenait à ses côtés. « Non. » démentit la brunette tout en se frottant les yeux. En réalité, elle l’était un petit peu. Il était inhabituel pour la plus jeune de veiller aussi longtemps après son heure de couché, et si la situation avait d’abord été très excitante et l’avait maintenu dans un état d’éveil nerveux, son corps commençait à réclamer son dû avec de plus en plus d’insistance, rendant difficile à la Hanatsu de cacher son état. Elle soupira avant de secouer vigoureusement la tête, comme si cela pouvait l’aider à chasser la fatigue qu’elle désirait voir disparaître.

Eiko raffermit sa prise sur sa plume et reporta son attention sur le parchemin posé devant elle. Elle était installée à une table basse, assise dans l’herbe, à ciel ouvert sous la nuit, seulement éclairée par quelques lanternes de papier postées ici et là au milieu du groupe d’Orines. « Qu’est ce que tu as trouvé comme constellation, Kôkô ? » demanda la fillette, se penchant légèrement pour regarder la fiche de son voisin. Leurs deux parchemins étaient semblables : un fond bleu avait été peint à l’aquarelle, et des points blancs avaient été ajoutés pour représenter la nouvelle disposition des étoiles. L’activité consistait simplement à observer le ciel et à les retrouver. Une fois fait, on avait le droit de la tracer également sur sa feuille. A la fin, la professeure, la maman de Makoto, devrait raconter les légendes de leur peuple, qui se retranscrivait dans ces dessins figés. Eiko avait surtout hâte de cette étape : elle adorait écouter des histoires, surtout lorsqu’elles étaient bien contées. Kôta, qui serrait l’une de ses poupées contre sa poitrine, déposa sa plume. « J’ai trouvé la Trinité des Arts et la Grande Marche de Jang-in. Il y a aussi le Savoir de Munhwa et l’Eventail de Subarashi.* » récita le marionnettiste en indiquant sur son parchemin les traits qu’il avait déjà relié. Eiko fronça les sourcils, boudeuse. « Tout ça ? » fit-elle, légèrement envieuse. « Moi, je n’ai trouvé que la constellation de Cha… » avoua-t-elle, à la fois jalouse et un peu honteuse. Kôta haussa les sourcils. « Oh, où ça ? » demanda-t-il, curieux. La Hitoka pencha la tête en arrière. Ses petits yeux scrutèrent le panorama nocturne avant de se fixer sur une suite d’étoiles. « Là ! » fit-elle en pointant son index légèrement vers la gauche. « Regarde, ça fait un rond. » « Mmh… Oui, mais comment tu sais que c’est bien celle-ci ? » demanda le garçon. Il y avait plusieurs constellations ressemblant à des cercles. Il ne parvenait jamais à les distinguer. « C’est parce qu’il y a sept étoiles. » lui rappela l’adoratrice de l’Aether de la communauté. « Ah oui, c’est vrai. Merci Koko. » fit Kôta avant de tracer sa nouvelle trouvaille. Dès qu’il eu reposé sa plume, il entreprit d’aider son amie comme elle l’avait fait avec lui. « Tiens, regarde. Là-bas, c’est la trinité. Ca fait trois cercles – comme pour Kennocha, Jang-in, Kēxué – et juste à côté, il y a deux étoiles très brillantes qui font comme un petit trait : souviens toi, c’est Línggǎn. » expliqua-t-il. « Où ça ? Je ne les vois pas. » fit la curieuse, écarquillant les yeux pour essayer d’apercevoir ce que lui décrivait son camarade. Ce n’était pas simple. Il y avait toujours des étoiles qui semblaient venir perturber les constellations, rendant plus compliqué la chasse céleste pour la petite fille. Le duo passa ainsi plusieurs minutes à s’entraider pour compléter leurs cartes.

« Mmh… J’aurais aimé que Makoto soit avec nous ce soir. » songea Eiko avec une moue déçue. Elle adorait l’adolescent. Son Art Divin aurait pu être d’une grande aide pour cette activité. « Est-ce que tu penses qu’il s’amuse bien, à Basphel ? » demanda-t-elle à sa voisine. Mayu avait à peu près l’âge de Haru et du Fujiwara, ce qui en faisait forcément des supers copains dans l’esprit de la petite Hanatsu, qui se liait toujours d’amitié avec les autres enfants de son âge – du moins, lorsqu’ils venaient d’Onikareni et ses alentours. « Oui, j’imagine. » répondit sans trop savoir l’interpellée. « Est-ce que tu crois que je pourrai y aller moi aussi, quand je serai grande ? Papa Jun m’a promis qu’il m’apprendrait plein de choses. Tu crois qu’on peut leur écrire une lettre ? »


Cher Makoto,
Hier soir, j’ai fait ma première leçon d’astronomie. Ta maman raconte drôlement bien les histoires. Mais je voulais que ce soit toi qui me montres les étoiles. Est-ce que tu pourras me les montrer, quand on se reverra ? Ta maman a dit que le ciel n’était pas le même de partout. Comment est-il, dans ton école ?
Regarde, ça c’est toutes les constellations qu’on a trouvé avec Kôta. Ma préféré, c’est celle de Cha, parce qu’elle ressemble à un Mochi. Kôta préférait la cigogne de Munhwa*. Et toi, c’est laquelle que tu aimes le plus ?
Gros bisous, je t’adore fort.
Eiko
(Bisous à Haru, je l’adore fort aussi !)



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Eiko
Jeu 11 Juil 2024, 17:41


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Eiko

Sujets liés ; Bingo - Les ailes de l'oiseau blanc - A la découverte de Juvaniel
A mon cher super copain Thésée,

Comment tu vas ? Est-ce que tu t’es bien amusé au festival des statues ? Moi, j’ai beaucoup aimé. J’ai envoyé la statue que j’ai fait à Aurel. Aurel, c’est mon super super SUPER copain. Peut-être que tu pourras le rencontrer. Il est très gentil. Et toi ? Qu’est ce que tu as fait avec ta statue ?

Est-ce que tu es toujours à Basphel ? Qu’est ce que tu apprends ? Moi, cette semaine, je prends des cours de kalimba. C’est un petit peu compliqué, parce que j’ai des petites mains. Mais j’aime beaucoup. J’ai aussi pris des cours de mathématiques, mais je n’ai pas autant aimé.
Tu savais que j’ai aussi des copains, dans ton école ? Ils s’appellent Haru et Makoto. Haru, elle est trop forte ! Elle créé des épées trop jolies. Ça deviendra une super guerrière, je suis sûre ! Ma maman m’a dit que les Réprouvés, ça savait aussi faire des épées pour se bagarrer. Est-ce que tu sais faire des épées ? Tu pourrais en discuter avec Haru, je suis sûre qu’elle serait super contente. Et puis Makoko, il est trop doué, parce qu’il connait toutes les étoiles du ciel par cœur. Comme ça, il parait qu’on ne peut jamais se perdre dans la nuit. Est-ce que tu aimes bien les étoiles ?
Si tu les vois, est ce que tu pourras leur dire bonjour de ma part ?

Ma maman m’a dit qu’il y avait un très grand château à Juvaniel, où tout plein de gens vivent ensemble. Elle m’a dit que ça s’appelait une collocation, et que ça se passait bien quand ça se faisait avec des bons amis. Quand je serai grande, je ferai une grande collocation. Mais Maman dit que je suis encore trop petite. Alors en attendant, je voulais savoir si tu voulais venir faire une soirée pyjama ? On a une maison à Dævaniel. Ce n’est pas très loin de Basphel. On pourrait s’y retrouver avec Makoto et Haru. Je vais demander à mes autres copains de venir aussi. On pourra faire des dessins, prendre le goûter, se raconter des histoires et puis chanter.
Est-ce que tu voudras venir avec nous ?

Je suis contente, parce que comme ça, je pourrai peut-être voir mon papa.

Bonne journée.
Ta super copine Eiko.


L’Orine apposa un point final sur la lettre puis déposa sa plume. Elle avait de l’encre sur les phalanges mais, par chance, n’avait pas encore commencé à tâcher tout ce qu’elle touchait – un désastre qui n’arriverait qu’à partir de sa prochaine invitation. Eiko plia le parchemin en quatre, puis le glissa dans une enveloppe, sur laquelle elle dessina un petit motif d’ailes, parce que c’était cela qui l’avait interpelé chez l’Ange la première fois qu’elle lui avait parlé. Bien sûr, elle n’était pas très douée dans ce domaine, alors son symbole ressemblait davantage à une patate avec des orteils. Cela ne l’empêcha pas d’en être très satisfaite et elle déposa la lettre sur le tas qui avait déjà été mis de côté.

La brunette était occupée à rédiger ses invitations depuis le début de la journée. Elle avait décidé d’organiser sa propre collocation avec des copains qu’elle aimait bien, jalouse de ne pas pouvoir ni vivre dans un château, ni en compagnie de ses amis. Lorsque sa maman lui en avait parlé, elle avait presque été déçue de ne pas pouvoir en faire partie. Elle s’était cependant vite remonté le moral en réfléchissant à qui inviter. Elle avait aussitôt débuté sa liste :
- Il y aurait Aurel, à qui elle pensait tout le temps, mais surtout, qui lui manquait tous les jours. Il lui semblait presque injuste de ne pas pouvoir le voir plus souvent, et la brune cherchait sans cesse des occasions de palier à ce problème. Elle espérait qu’il viendrait avec Shasha, sa sœur, qu’elle adorait aussi depuis leur premier séjour sur l’île de Segmaë.
- Ensuite, il y aurait Ihsan. Même s’ils se voyaient dans leurs songes communs, ce n’était pas pareil que de se voir en vrai. La jeune fille avait donc décidé de l’inviter pour jouer avec lui aussi. Lui aussi avait une sœur qu’Eiko affectionnait tout particulièrement, et qui était également la bienvenue dans sa collocation d’un jour.
- Comme elle en avait discuté dans sa lettre à Thésée, Eiko avait proposé aux deux Orines d’Onikareni de se joindre à elle. Il lui semblait qu’une éternité s’était déroulée depuis la dernière fois qu’elle les avait vu.
- Enfin, la brune avait écrit une invitation pour Papa Jun et Juishi. Même s’il la lui avait montrée, elle n’avait encore jamais pu discuter avec elle.
Eiko avait vraiment très très hâte d’avoir sa propre collocation. Ce ne serait pas dans un château, mais ce n’était pas bien grave. Ce qui comptait surtout, c’était d’être entourée de super copains.
Message II - 801 mots



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Eiko
Ven 12 Juil 2024, 09:03


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Eiko

Sujets liés ; Bingo - Fëry - Lorsque les royautés se multiplieront (Idril)


L’arbre était apparu sans que l’on ait à y planter de graines. Akiko l’avait aperçu un matin, alors qu’elle s’occupait de son jardin. Sa couleur atypique l’avait interpelé, et elle y avait vu un signe d’un cadeau de Hahanaru Shizen. Elle l’avait montré à Eiko, qui avait manifesté son intérêt en posant tout un tas de questions à son sujet. « Qu’est ce que c’est comme arbre ? Est-ce que ce sera des fleurs ou un arbre ? Pourquoi est-ce qu’il est doré ? Est-ce qu’on peut le garder ? Est-ce qu’il a besoin de beaucoup d’eau ? » Désormais, la petite fille prenait bien soin de l’arroser régulièrement – avec l’aide de sa maman, qui veillait à ce qu'elle s’en souvienne lorsque l’intrépidité de l’enfance remplaçait ses tâches par des envies d’aventures. Si d’autres corvées pouvaient lui faire faire la moue, la brunette exécutait toujours celle-ci avec entrain. Souvent, on pouvait l’entendre chantonner un air. Il s’agissait toujours du même, parfois, quelques bribes de paroles ressurgissaient de la mémoire de la chanteuse. Pourtant, le rêve lui restait toujours vague, comme bridé. Cela ne l’empêchait pas de comprendre, d’une manière abstraite, que l’arbrisseau avait beaucoup de valeur pour elle, qu’il détenait une sorte de trésor précieux. Alors elle se réjouissait de le voir grandir sous ses soins, en tirant une certaine fierté.

Ce matin-là, Eiko tenait son petit seau rempli d’eau, comme à chaque fois. Pourtant, lorsqu’elle redressa la tête vers le feuillage de l’olivier, elle s’arrêta, les sourcils haussés, la bouche en « O », et elle ne pu s’empêcher de sautiller d’un pied à l’autre. « Maman, regarde ! Il y a un fruit ! » s’exclama-t-elle en montrant la première olive qui pendait d’une branche, discrète, goutte de soleil. « Est-ce que je peux la manger, dis s’il te plait maman ? » demanda-t-elle tout en trottinant aussi vite qu’elle le pouvait avec sa charge pour gagner le pied de l’arbre. La fillette pu cueillir le fruit après qu’Akiko l’eut porté dans ses bras. « Je n’en vois pas d’autres. » précisa-t-elle, presque déçue de ne pas pouvoir partager sa récolte avec sa mère. Cette dernière n’en pris pas ombrage et invita son enfant à savourer le fruit de son labeur. « Attention, il y a un noyau Eiko. Ne croque pas trop fort, au risque de te faire mal aux dents. Et fais bien attention à ne pas l’avaler. » lui rappela-t-elle.

Le goût était différent de celui auquel s’était attendue la gourmande. Il était moins salé, mais plus prononcé de l’arome du fruit, qui était moins juteux qu’elle l’avait anticipé. La chaire tendre laissa la place au noyau dur, qu’elle bloqua entre ses dents pour en détacher la chaire.  Une fois mis à nu, elle recracha la graine dans la paume de sa main. « Est-ce qu’on peut le planter ? » proposa-t-elle à sa maman tout en mâchant sa nourriture, se régalant au passage. « Dans notre jardin ? Ca fera peut-être un peu beaucoup. » « Alors, peut-être qu’on peut le garder pour le planter chez Kôta ? » proposa-t-elle à la place. L’idée fut approuvée, et Eiko redescendit des bras de sa mère pour aller ranger la graine dans un endroit où elle ne l’oublierait pas.

L’idée s’enracina lentement, progressivement en elle. L’Orine commença d’abord par penser à Segmaë, à se souvenir des paysages bucoliques de son île, ses couchés de soleil ressemblant à des peintures à l’huile et ses champs de bulles. Puis elle divagua en se demandant à quoi pouvaient bien ressembler les autres îles de l’archipel, dont lui avaient parlé les habitants. Aucun d’entre eux n’avaient jamais franchi les frontières de Segmaë, la curiosité de la petite reine n’avait donc pas pu être étanchée. Eiko se demanda qui étaient les autres souverains, s’ils étaient gentils, s’ils deviendraient tous copains. Si c’était le cas, peut-être qu’eux aussi pourraient faire une grande collocation. Ou bien, une grande soirée pyjama, où tout le monde serait le bienvenu. Puis, lentement, l’idée germa, sans crier gare. Idril est une reine. Celle d’Aëné. Cette conviction poussa, grandit et prit tellement d’ampleur que la Hanatsu ne put penser à rien d’autre. Idril était également une reine de Maggie. Sa certitude s’implanta profondément en elle : il n’y avait pas l’ombre d’un doute, cette affirmation ne pouvait pas être remise en question. Un mélange d’excitation et de joie éclot chez la brune, et bientôt, elle fut prise d’un rire content. « Et dans les bras de la nuit, notre valse repousse l’ennui… » chantonna-t-elle distraitement.

Message III - 746 mots
- Le partage de la chair, le partage des secrets : Pratiquer Fëry ensemble a lié vos personnages l'un à l'autre. Chez chacun d'eux, un arbre magique divin va commencer à pousser, une forme d'olivier doré. Si ce dernier donne des olives de la même couleur, celles-ci ne sont pas ordinaires. En effet, en manger une permet de prendre connaissance d'un secret appartenant à l'autre. Au fur et à mesure de la croissance des arbres, le désir qui lie les protagonistes deviendra de plus en plus grand et les olives deviendront de plus en plus abondantes. De plus, en de très rares occasions, la magie de l'olivier transformera les liés en femmes pour un temps plus ou moins long. [Idril]



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Ven 12 Juil 2024, 11:43


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Eiko

Sujets liés ; Bingo

Eiko applaudit avec entrain sa camarade, qui venait de partager le poème qu’elle avait composé puis récité devant le petit groupuscule d’Orines qui s’étaient rassemblées dans l’un des petits parcs de la ville. Les jeunes Hanatsu s’étaient retrouvées dans un petit coin bucolique, près d’un ruisseau et sous un arbre. Les demoiselles avaient jugé que ce cadre romantique était parfait pour s’adonner à l’activité du jour : réciter leurs écrits devant un public attentif et bienveillant. La brune n’avait initialement pas prévu de se joindre à ses aînées : elle était simplement partie jouer dehors avec Moko et Monsieur Noisette. Lorsqu’elle les avait croisés, elle avait cependant changé de programme, attirée par le Dakao qui émanait d’elles.

« A qui le tour ? » demanda Mina, l’organisatrice du petit évènement. Elle avait fait de la poésie son Art Divin et était capable d’improviser des Haïkus parfaitement maîtrisés et équilibrés. L’exercice avait été tant répété que les mots lui venaient naturellement, aussi facilement qu’elle respirait de l’air ou clignait des paupières. C’en était tout particulièrement impressionnant, même pour Eiko qui buvait ses paroles lorsqu’elle usait du don que lui avaient donné Línggǎn et Kennocha. Quelques mois auparavant, elle avait d’ailleurs remporté une petite compétition amicale, qui consistait en des improvisations de poèmes devant des Orines plus aguerries. En ce qui concernait l’art des filles de Hahanaru Shizen, elle avait atteint un niveau excellent. Elle désirait cependant se perfectionner dans les domaines de la poésie qui s’étaient davantage répandus dans les contrées extérieures, et dans lesquels certaines de ses camarades excellaient davantage.

« Eiko ? » proposa l’organisatrice. La concernée papillonna des yeux, se sentant surprise de sentir les regards se tourner vers elle. « Moi ? » répéta la fillette, toujours prise de court. « Mais je n’ai rien préparé. » avoua-t-elle dans un haussement d’épaules. Une pointe d’appréhension gagna son ventre. Elle avait un peu peur de décevoir les plus grandes qu’elle. « Tu n’es pas obligée d’en avoir écrit un toi—même, si tu n’en as pas. Te souviens-tu d’un poème que tu aurais appris à l’école ? » « Ou bien une chanson, peut-être ? » encouragea une autre Hanatsu. « Mmh… » Eiko baissa la tête sur ses genoux, où le Jishi virevoltait paresseusement. La petite fille passa délicatement le doigt sur son pelage : aussitôt, sa fourrure rouge fut traversée d’un trait bleuté sur son passage, qui se propagea tout le long de son corps. Un sourire timide se dessina sur le visage de l’enfant. « Est-ce que j’ai le droit de chanter un poème ? » demanda-t-elle. Sa proposition fut accueillie par des approbations enthousiastes. Sans demander son reste, la Hitoka attrapa son animal de compagnie, qu’elle déposa sur son épaule, puis se présenta sur le caillou qui servait de promontoire pour les oratrices.

La chanteuse inspira profondément. Elle était impressionnée par tous ces regards. Si elle n’en avait habituellement pas conscience, il devenait de plus en plus fréquent qu’elle s’aperçoive d’une forme de pression sur ses prestations. Fort heureusement, son jeune âge et les encouragements suffisaient à ne pas la bloquer dans un puit de timidité et de repousser les effets du Neishan. Tout en expirant, elle commença à entamer un air de chant, se familiarisant avec la mélodie qu’elle s’imaginait, avant d’enfin oser y ajouter les paroles.

« Au gré des saisons, le monde déploie ses couleurs.
Comme lui, mes émotions moulent l’univers,
Tourbillons incessants de sentiments au travers
Des idées traçant la carte de mes valeurs.

Aux prémices, timide joie semant sa chaleur,
Printemps chantant incessamment sous un vent de vert,
Puis vient la fougue, consumant les primevères
Que l’été empourpre d’un vil amour malheur.

Ensuite vient l’amertume soufflée par l’automne,
La passion s’en vas, derrière laisse un vide monotone,
Qui me suffoque d’une solitude ocre.

L’hiver impose en grisaille sa brise glaciale,
Le désespoir s’installe pour me dépeindre médiocre.
En détresse éclate ma peine, je retourne dans le néant initial.
»

Eiko toucha du bout du doigt la broche azurée qu'elle avait par hasard décidé de porter ce jour-là. Celle qu'on lui avait donné lors du mariage des Écuyers de l'Aurore. Elle avait retenu ce poème qu'avait lu Akiko à ses nouveaux disciples. Deux Alfars venu étudier auprès d'une Orine. Le trio avait tant récité ces vers que même la petite fille avait fini par les mémoriser, à force de les écouter discrètement durant leurs leçons. Elle était loin de comprendre ce que tous ces mots compliqués signifiaient, peut-être s'était-elle d'ailleurs trompée par endroits. Personne ne la reprit cependant, accueillant sa prestation par une nouvelle salve d'applaudissements.
Message IV - 755 mots



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Jeu 18 Juil 2024, 20:37


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Sujets liés ; Bingo

« Qu’est ce que c'est ce que tu as autour de ton cou ? » demanda Eiko en approchant sa main du bijou. Elle n’osa pas totalement le toucher. Il ressortait de l’accessoire une aura mystérieuse, à la fois hypnotique et impressionnante. A moins que ce ne soit sa porteuse qui lui apporte un tel magnétisme. L’Orine porta sa main à son cou, ses doigts effleurant le pendentif. C’était une pièce en cuivre, recouvert d’une sorte de résine translucide. La pièce avait été frappée pour dessiner un symbole de lune, avec une pluie de météorites. La fille de la Nature sembla légèrement troublée par l’attrait de la plus jeune et son visage fut traversé par la surprise, avant qu’elle ne se recompose une attitude plus sereine et plus assurée. Elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant. « Ça, c’est un cadeau que m’a fait l’un de mes potentiels Aisuru. » expliqua-t-elle. La Hitoka esquissa un large sourire. « Est-ce que tous tes futurs Aisurus te font des cadeaux ? » demanda-t-elle. Elle songea que Aurel lui faisait souvent des cadeaux. Elle lui en faisait beaucoup aussi, parce qu’elle l’aimait fort. Peut-être qu’il serait sur sa liste, maintenant que les Humains avaient trouvé grâce aux yeux de son peuple. « Lorsqu’ils en ont les moyens, oui, mais ce n’est pas une obligation. Et ce collier-ci est très particulier… » fit la demoiselle aux cheveux rouges, ses doigts jouant avec le médaillon. « Pourquoi ? » voulu savoir la plus jeune.

La plus âgée inspira profondément, cherchant comment expliquer les effets de l’artéfact sans effrayer la petite fille. « Ce garçon… C’est un sorcier. » commença-t-elle avec prudence. « Et tu sais, Eiko, il y a des gens, en dehors de chez nous, qui ne partagent pas toujours nos valeurs. » commença-t-elle. La Hanatsu acquiesça en silence, attentive à ce que lui disait son aînée. « Ce qui peut nous paraitre bien ou mal ne l’est pas forcément pour quelqu’un d’autre. C’est vrai pour les démons, ou les sorciers par exemples… » Eiko fronça les sourcils, commençant à comprendre. « Parce qu’ils sont vilains ? » demanda-t-elle naïvement. L’adolescente esquissa un sourire attendri et embarrassé à la fois. « C’est justement toute la nuance à apporter… Si on les compare à des anges ou à des magiciens, ils auront l’air d’être méchants. Mais ils ne font que répondre à leur nature. Leurs actions sont simplement dictées par une morale différente de la nôtre. Tu connais le dicton, n’est-ce pas ? Pour tout ce qu’a créé Sōzō, Hakai a donné naissance à son opposé. Il faut de tout pour avoir un monde équilibré. » Cette recherche de l’équilibre était la plus importante. « Mais ce n’est pas toujours facile de comprendre ces choses, de comprendre pourquoi les autres agissent de la manière dont ils le font, lorsque ça nous parait si… contre-nature. C’est pour ça que mon Aisuru m’a offert ce collier. Pour m’aider à mieux le comprendre. » « Il t’explique pourquoi les sorciers font pousser des verrues ? » L’idée fit rire la plus mature. « Pas tout à fait. Il me… transforme en sorcière. » avoua la jeune femme. Eiko écarquilla des yeux impressionnés. « Ouah… En vraie sorcière ? Est-ce que je peux essayer moi aussi ? » demanda la petite Orine. L’adulte coupa cependant son enthousiasme soudain d’un simple mouvement de tête négatif. « C’est un petit peu trop dangereux pour les enfants, Eiko. Quand tu seras grande, peut-être. Mais si tu ne te lies pas à un sorcier, tu n’auras pas à t’en faire ! »


Cher Papa Jun que j’aime fort,

Aujourd’hui, j’ai parlé avec Chiara. Ça m’a fait très plaisir, parce qu’elle est partie vivre plusieurs mois à Amestris pour rencontrer un des garçons qui étaient sur sa liste, alors je ne l’avais pas vu depuis longtemps. Elle nous a fait un cours sur l’Histoire des Sorciers. Il y a un roi qui a le même prénom que toi ! Jun Taiji ! Il y en avait beaucoup d’autres. Ils avaient un peu tous l’air effrayants. Comme le vilain monsieur que tu m’as montré, à Juvaniel.

Elle m’a montré son super collier, aussi, que son Aisuru lui a offert. Il peut la transformer en sorcière ! Chiara m’a expliqué que c’était pour mieux le comprendre. Je me demande ce que ça fait, de devenir une sorcière. Est-ce qu’on devient méchant ? Pourtant, Chiara est toujours gentille. Je me demande qui seront les noms sur ma liste, et de quelle race seront tous ces gens. Je me demande ce que ça fait, d’être un Lyrienn ou un Eversha. Est-ce qu’on éternue très très fort, ou est ce qu'on a toujours chaud ou pleure tout le temps ? Est ce qu’on a envie de se gratter l’oreille avec les jambes ?

J’espère qu’on pourra se revoir très bientôt.
Des gros bisous,
Eiko.

Message V - 778 mots



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Mer 07 Aoû 2024, 18:48


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Eiko

Sujets liés ; Bingo - Archontes

« Tu veux jouer à un jeu avec moi ? » Eiko abandonna son dessin pour porter son attention sur la jeune femme qui s’était approchée d’elle. Elle ne la connaissait pas mais ne s’en incommoda pas. Plutôt que d’être effarouchée, elle se sentit curieuse à l’égard de l’inconnue. Celle-ci dégageait une aura intriguante, qui rendait difficile pour la fillette de ne pas s’intéresser à elle. Peut-être était-ce dû à ses longs cheveux bleus. Ou parce qu’elle ne portait pas une tenue traditionnelle d’Orine, mais qui rappelait davantage les contrées extérieures. « Daccord ! » répondit la fillette, lâchant sa craie pour se redresser. « A quoi tu veux jouer ? » demanda-t-elle. Elle n’était pas très compliquée à convaincre. Jouer était synonyme d’amusement, d’aventure, de rencontres. Que de bonnes choses, donc. « Et si on faisait une partie de Hwasado, toi et moi ? » La jeune Hanatsu haussa les épaules. « On n’est pas assez pour faire une partie. » Un sourire s’esquissa sur le visage de la femme. « Ne t’en fais pas, je t’assure que l’on sera assez. Tu veux bien être la chercheuse ? » demanda-t-elle. « Oui, si tu veux ! »

Le duo s’était dirigé dans un parc, après que la Hitoka eut prévenu sa maman qu’elle partait jouer avec une amie. « Comment est-ce que tu t’appelles ? » demanda la plus petite. « Vohamanah. » « Oh, c’est compliqué. » Ca ne sonnait pas comme un prénom issu du peuple des Arts. Peut-être était-elle une Aisuru ? Ou bien une Alfar, comme les deux protégés qu’Akiko avait pris sous son aile. Celle-ci semblait cependant bien plus affable que les étudiants qui avaient envahi la demeure de la fillette. « Tu parviendras à le retenir avec le temps. » lui assura la bleue. Eiko acquiesça. « Est-ce que je peux t’appeler Nana ? » proposa innocemment la fillette. « Non. Mes amis me surnomment l’Infatigable. » « Oh… Mais, c’est long aussi… » ronchonna l’enfant, se renfrognant légèrement face au refus de l’adulte. Elle était déçue. Nana, elle trouvait ça mignon, bien plus que ce prénom trop long et compliqué pour sa mémoire. Elle aurait pu lui proposer Vovo, mais quelque chose dans la façon dont elle avait sèchement répondu dissuada la fillette de proposer cette alternative. « Eh bien moi, tu peux m’appeler Koko si tu veux. »

La femme s’immobilisa, incitant sa camarade à en faire de même. « Tu peux t’arrêter ici, Eiko. » invita Vohamanah. « Commence à chanter. » La brunette ferma les yeux et s’accroupit. Aussitôt, elle entonna le début de la comptine. « Munhwa, guide-moi sur tes pas ; je cherche ici-bas les secrets que tu as laissé pour moi. Je suis la cigogne ; ta connaissance, par énigmes tu me la donnes. » entonna-t-elle plusieurs fois. Le temps qu’elle termine la chansonnette, la vagabonde avait eu le temps d’aller se cacher. Eiko observa les alentours, à la recherche de l'indice indiquant la direction qu’avait prise la femme aux cheveux colorés. A sa surprise, le sol avait été marqué par plusieurs flèches : l’une à l’aide de petits cailloux indiquait la fontaine, une autre -faite en branches – pointait vers le quartier résidentiel qu’elles avaient quitté peu de temps auparavant, et une troisième montrait le temple miniature fait en bois, qui servait de forteresse pour que les enfants s’amusent. C’est cette dernière que la fillette choisit de suivre, car elle avait été dessinée avec des fleurs. Elle s’élança à la poursuite de sa cible.

« Tu es fatiguée, Eiko ? » La fillette avait le souffle court. Ses cheveux lui collaient aux tempes à cause de la sueur, et ses joues étaient plus rouges qu’un coquelicot. « Tu cours trop vite ! » Lorsqu’elle jouait avec des plus grandes qu’elle, Eiko ne ressentait jamais une telle différence de vitesse. Cette partie n’avait pas été très amusante. Malgré les pistes laissées par la bleue, la petite joueuse n’avait ni réussi à deviner son trésor, ni réussi à l’attraper. « Je sais, mais c’est normal. Je suis une adulte, j’ai de grandes jambes. Ce n’est pas pour autant qu’il faut se décourager. C’est important de s’accrocher, Eiko, même quand les choses nous paraissent difficiles. » L’enfant fit la moue. « Mais comment je fais pour trouver ton trésor, si je n’arrive même pas à t’attraper pour que tu me poses ton énigme ? » se plaignit la Hanatsu. « C’est à toi de persévérer. Mais on pourra continuer de jouer plus tard, toutes les deux. On dirait que ta maman est venue te chercher. » Avec soulagement – l’enfant n’avait pas envie de continuer la partie mais n’avait pas oser avouer avoir mare de courir après sa partenaire de jeu – Eiko se tourna vers Akiko et courut se réfugier dans ses bras. « Et bien, Eiko ? Tes amies sont déjà rentrées chez elles ? » s’étonna la mère, incapable de voir la femme qui saluait sa fille de loin.
Message VI - 783 mots
Hwasado - Le groupe se sépare en deux équipes : les cigognes et les chercheurs. Les cigognes désignent ensemble un trésor qu'elles doivent cacher dans le périmètre du terrain de jeu, pendant que l'autre groupe répète une comptine. Le but des chercheurs est de deviner et trouver le trésor des cigognes. Pour cela, elles doivent courir après les membres de l'autre équipe, qui peuvent se cacher pour ne pas être trouvée (dans ce cas, elles doivent laisser un indice sur leur cachette). Une fois qu'elles ont attrapé une cigogne, celle-ci leur pose une énigme pour indiquer soit la localisation du trésor, soit sa nature.
La partie s'arrête si toutes les cigognes ont été attrapées au moins une fois, ou si les chercheurs découvrent le trésor. Une cigogne a trois vies, après quoi elle est éliminée ; après avoir été attrapée, le chercheur responsable de sa capture doit à nouveau chanter la comptine, tout en restant sur place : durant ce temps, aucun autre chercheur ne peut attraper cette cigogne.




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