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 [Quête] Jouer au chat et à la Gerbille | Solo

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Orenha
~ Eversha ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 92
◈ YinYanisé(e) le : 02/04/2023
Orenha
Lun 01 Mai 2023, 14:06


"Rattus rattus" de Teagan White
Jouer au chat et à la gerbille


Partenaire : Solo
Objectif : Échapper à son prédateur félin et à tout autre danger qui pourrait la guetter sous sa forme de gerbille dans l’enceinte de Vervallée.

Les couleurs pastels coloraient timidement le ciel de Vervallée, encore gommé par des brumes matinales, lorsqu’Orenha pointa le bout de son nez en même temps que l’aube. Dans un bruissements de vêtements à peine perceptible, elle s’extirpa de son pantalon en tissu grossier et se frotta distraitement le museau de ses pattes avant. Lorsqu’elle vivait au Rocher du clair de lune et qu’elle se faisait surprendre par son animal Totem, elle passait généralement la nuit dans une souche vide, sous un rocher moussu ou n’importe quel autre abri que la nature pouvait lui offrir ; mais cette nuit, loin de son foyer – et donc de tout ce qu’elle avait connu, la sécurité d’une poche encore chaude et tapissée de son odeur lui avait paru irrésistible.
Elle attrapa un bout de tissu entre ses incisives et fit le dos rond, comme dans l’intention de le traîner avec elle ; entreprise évidemment futile, dans sa forme actuelle. Elle abandonna dans la seconde et se contenta de grignoter une couture qui dépassait.

La jeune fille était rongée par l’anxiété. La gerbille qui vivait en son sein s’était manifestée si vite qu’elle n’avait pas eu le temps de se mettre bien à l’écart. De justesse, elle avait trouvé un coin à l’abri des regards où se cacher : au bout d’une ruelle déserte surplombée d’un ponton envahi par un étrange lierre bleu et de fleurs colorées aux gigantesques feuilles crantées qu’elle n’avait encore jamais vu. La structure en bois et en cordages se devinait à peine, tant alourdie par son fardeau végétal qu’on la croirait sur le point de craquer. Ses vêtements gisaient là, dans un tas à l’odeur un peu douteuse, voilé par les ombres en dentelle que jetaient la végétation luxuriante et celles plus pleines des murs qui cloisonnaient la ruelle.
Si l’endroit n’était à l’évidence pas un lieu de passage fréquenté et que personne n’était venu déranger le rongeur pendant sa courte nuit, Orenha était loin d’être rassurée. Elle s’était retrouvée sous l’effet de sa magie primitive avant même d’avoir eu le temps de faire trois pas dans l’enceinte de la ville. Peut-être que la peur terrible que lui avait inspiré la vue de cette gigantesque cité aux innombrables maisons se coursant jusqu’au ciel y était pour quelque chose. La tête lui avait tourné tant ce qui se trouvait devant ses yeux était surréaliste.
Tellement surréaliste qu’il lui avait fallu confirmer par ses autres sens l’information absurde que ses yeux lui renvoyait. Tâter les murs d’albâtre, sentir les effluves charriées par des milliers de sources différentes et prêter l’oreille à toutes ces voix et ces accents inconnus. Ses pas l’avaient menée à franchir le seuil de Vervallée presque malgré elle, aimantée qu’elle était par l’attrait de l’inédit et la magie qui faisait crépiter l’air ambiant. Visiblement, elle n’avait pas pu le supporter.

Mâchouiller ce bout de ficelle lui avait donné soif. La gerbille parcourut de quelques bonds la distance qui la séparait d’un point d’eau et y lapa de quoi se déshydrater. Ce « point d’eau » n’était en fait qu’un mince filet d’eau qui se faufilait entre les pavés inégaux de la ruelle ; l’un des rares avantages de posséder un si petit corps était qu’il n’était pas difficile de palier à certains besoins vitaux.
C’est à ce moment qu’elle le sentit. Une odeur qu’elle connaissait bien. Alerte, elle se percha sur ses pattes arrières et scanna les horizons de ses billes noires semblables à des pépins d’olives. Elle n’était pas habituée à son champ de vision de rongeur. La plupart du temps, elle roupillait dans un coin le temps que sa transformation se termine ; elle n’avait jamais pris la peine d’apprivoiser ses nouveaux sens.
Si la ville lui avait paru vertigineuse du haut de son mètre soixante dix-huit, en être réduite à la taille d’un rongeur n’avait pas arrangé les choses. Elle s’était retrouvée dans cette impasse en déambulant précipitamment et hasardeusement dans les dédales de cette ville qu’elle ne connaissait pas ; les peu de repères qu’elle aurait pu prendre s’étaient volatilisés en même temps que les murs dégringolaient hors de sa vue et que les couleurs se transformaient en nuances de bleu et de vert.

Cependant, son sens subitement surdéveloppé de l’odorat ne mentait pas. Quelqu’un ou quelque chose la guettait. Et ça sentait méchamment le fauve.
Du coin de l’œil, elle finit par le repérer et son cœur se mit à cogner dans sa minuscule cage thoracique. Un gros félin était perché sur une marche et se léchait les babines dans un horrible bruit mouillé.
La cible de son regard torve ne laissait place à aucun doute : une petite gerbille tremblotante au pelage gris anthracite.


Post I | 780 mots




[Quête] Jouer au chat et à la Gerbille | Solo Aq2e

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Orenha
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Orenha
Lun 08 Mai 2023, 23:45


"Rattus rattus" de Teagan White
Jouer au chat et à la Gerbille


Hesthya !

La pensée fusa dans son esprit et sortit par sa bouche sous la forme d’un couinement étouffé. Comment sa sœur l’avait-elle retrouvée ? Que faisait-elle ici, en pleine ville, sous sa forme Animale ? Sur un autre continent ?
La lionne se léchait la patte avant, l’air décontracté mais sans lâcher la gerbille du regard. Elle était immense ; sa queue fouettait le sol régulièrement, comme un pendule marquant avec une implacable froideur les secondes qui restaient à vivre au pauvre rongeur dans sa ligne de mire. Orenha n’osait esquisser le moindre mouvement, craignant de sortir le félin de sa feinte torpeur.

Immobile comme une statue de glace en plein hiver, elle laissa ses narines se dilater doucement afin d’humer la brise qui lui parvenait et qui caressait innocemment les pelages des deux bêtes dans un seul et même mouvement éthéré. Elle ne reconnaissait pas l’odeur de sa sœur, pas exactement. Les arômes de fleurs et d’épices ainsi que d’innombrables autres parfums qu’elle découvrait aujourd’hui pour la première fois brouillaient son odorat.

Ren aurait voulu pouvoir retrouver son corps de bipède pour lui parler, quitte à devoir s’agenouiller nue pour implorer son pardon et sa merci. Elle s’imaginait sanglotant des choses comme « J’ai obéi, j’ai fait ce que tu m’as dit. Je ne reviendrai jamais, je te le jure », le front pressé au sol jusqu’à ce que la griffe sur sa nuque se rétracte et que l’odeur de fauve se dissipe. Un scénario similaire à leur dernière entrevue.

Mais le gigantesque félin n’avait pas encore fondu sur elle. Il avait cessé sa toilette et se tenait presque aussi figé que la gerbille, les pattes avant ramenées sous son menton, le dos et les yeux ronds.
S’il semblait y trouver du plaisir, Orenha, elle, ne supportait pas d’être immobile. Cela l’angoissait au plus haut point. Malgré le niveau de danger critique dans lequel elle se trouvait, l’envie de taper du pied, de se gratter le museau ou de cligner des yeux devenait de plus en plus irrépressible.
La statue de glace se retrouvait en plein cagnard et suait à grosses gouttes, menaçant de dévoiler sa véritable nature à tout moment ; bientôt, elle n’aurait plus le choix que de céder à ses pulsions, et sa sœur la déchiquetterait en un million de morceaux sanguinolents.

Si étroitement rapprochées qu’un observateur lambda aurait pu les penser instantanées, trois choses se produisirent alors :
Orenha, n’y tenant plus, banda ses muscles et bondit de toutes ses forces dans la direction opposée à son assaillante ; celle-ci laissa échapper un miaulement grave ; Orenha comprit alors que le félin n’était pas du tout une lionne, et encore moins sa sœur.

Les Evershas du Totem du Chat n’étaient pas ce qu’il y avait de plus courant chez les Kahfrel. Considérés comme inférieurs à la plupart des autres prédateurs félins malgré leur statut de carnassiers, ils étaient relégués au bas de la hiérarchie ; plus méprisée que n’importe qui d’autre dans la meute, Ren avait eu l’occasion d’en fréquenter plusieurs lors de l’exécution de ses diverses besognes ; malgré tout, elle ne connaissait pas bien cet animal. Il était d’usage de se montrer sous sa forme Animale pour se livrer à des duels, des mêlées ou tout autre prétexte à se taper dessus. Le format miniature et le rang social des Hommes-Chats les excluaient de ce genre de démonstrations de force et il était donc rare de les voir déambuler à quatre pattes, à moins qu’ils ne soient des adolescents se découvrant encore, ou lors de parties de chasse - lesquelles rentrant rarement dans leur attributions.

Ce qui expliquait sans doute pourquoi Orenha avait confondu son aînée avec un vulgaire chat de gouttière. Ça, et à cause des dimensions titanesques et des perspectives tronquées que lui prêtaient ses yeux de rongeur, mais surtout parce que la peur obsessionnelle de se faire rattraper par son passée lui collait à la peau et lui rongeait le cerveau à tout instant.

Tandis qu’elle bondissait à toute allure vers le fond de la ruelle, le chat sur les talons, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait pas besoin qu’on la remette à sa place comme elle le craignait : cette place, elle ne l’avait jamais quitté. Elle n’avait pas cessé de se faire traquer depuis qu’elle avait fui le village. Peut-être s’était-elle fatiguée pour rien, au bout du compte.
Cette dernière pensée lui glaça le sang ; avant de pouvoir déterminer à quel point cette croyance s’était ancrée profondément en elle, elle mit le couvercle sur la marmite bouillonnante de ses cogitations et reporta sa pleine attention sur le présent, physique et tangible.

Le mur lui faisait face. Sans réfléchir – ou du moins pas à ce qui comptait vraiment sur le moment -, elle avait couru en ligne droite jusqu’au bout de l’impasse. Logique d’humaine et corps de rongeur ne font pas bon ménage. Elle pivota, les sens en alerte, pour trouver le matou qui la toisait à deux mètres de là. Son miaulement de surprise s’était mué en un long grondement saccadé ; ses vibrisses frémissaient d’excitation.
Ren était rapide, mais la ruelle n’était pas si large. Si elle essayait de le contourner, elle se ferait cueillir en un coup de patte. C’était sans doute ce qu’il attendait, d’ailleurs ; attraper sa proie si tôt, ce serait gâcher son plaisir.
Et si elle voulait survivre, Orenha devait jouer le jeu ; du moins jusqu’à ce qu’elle trouve une porte de sortie.

Post II | 912 mots



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Orenha
Jeu 22 Aoû 2024, 16:26


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Jouer au chat et à la Gerbille
Orenha

La gerbille avisa les pavés de pierre lisse qui s’élevaient autour d’elle ; elle sentit l’odeur du roc mouillé et se rappela le filet d’eau clair auquel elle s’était abreuvé tout à l’heure. Sa source coulait non loin et venait d’en haut.
Réfléchissant à toute allure, elle se positionna dans la petite flaque d’eau et leva le museau en l’air. Ses yeux de gerbille ne voyaient pas bien ce qui se trouvait juste au-dessus d’elle, mais elle pouvait apercevoir plus loin le sillon qu’avait creusé l’eau dans la pierre ; avec un peu de chance, le mur contiendrait suffisamment d’aspérités pour qu’elle puisse y accrocher les griffes.
L’odeur fauve du chat dans ses narines, envahissante, toujours plus proche, acheva de la convaincre. Le félin claquait des dents avec anticipation, ses pupilles dilatées et noires comme des puits sans fond toujours braquées sur sa proie. Si Ren n’agissait pas vite, il finirait pas se lasser et fonderait sur elle.
La voie des airs était sa seule issue. Elle n’était pas certaine de comment s’y prendre. Maladroitement, elle se ramassa sur elle, bandant les muscles de ses cuisses, et se propulsa sur le mur. Ses courtes pattes avant grattèrent la surface blanche, y cherchant désespérément une prise. Une large fissure accueillit l’une d’elle et ses postérieurs se logèrent dans la continuité de celle-ci. Un miaulement féroce et excité retentit sous elle, et elle aurait pu jurer avoir senti une griffe effleurer le bout de sa queue. Aussitôt, elle sauta de nouveau. Son cœur manqua un battement lorsque l’une de ses pattes glissa sur la roche humide ; pendant une affreuse seconde qui lui sembla plus longue que l’entièreté de sa vie jusqu’à présent, elle s’imagina chuter pour tomber droit dans le gosier du prédateur, qui grattait furieusement et feulait au bas du mur. La peur manquait de la paralyser, et elle alors elle tomberait vraiment, lourde et rigide, froide, morte avant de l’être, et les crocs du chat se briseraient sur son corps dur comme de la pierre.

Un déclic s’opéra en elle à cet instant. L’instinct animal prit les rênes et elle cessa de penser, ses angoisses pulvérisées par l’électricité de l’adrénaline. Comme un ressort, elle bondit de nouveau, encore, et encore, les cailloux roulant sous ses pattes pour tomber en une pluie de gravats poussiéreuse qui rendait le filet d’eau trouble et gris. Elle le suivait toujours, ce sentier vertical vers la liberté, son odeur minérale dans le museau, ses vibrisses s’agitant frénétiquement ; mais elle avait détecté plus tôt une autre piste olfactive. Encore un peu, et...

Le voilà : ce parfum floral qu’elle traquait, à peine une effluve fugace lorsqu’elle avait commencé son ascension ; il submergeait désormais son flair, tout proche. Au milieu des notes entêtantes de fleurs, elle sentait le bois humide avec ses relents de moisissure, celle de la mousse et de la terre, l’odeur mentholée du lierre. Une ébauche de forêt, juste à sa droite : des plantes sous lesquelles se cacher, des branches auxquelles s’accrocher. Si elle avançait encore un peu, si elle sautait assez loin, alors elle serait sauvée. Les muscles de ses cuisses brûlaient mais elle n’avait pas d’autre choix ou bien elle mourrait. Réunissant ce qui lui restait de force, elle s’élança.

Ses griffes agrippèrent la surface rugueuse et effilochée d’une corde ; elle s’y hissa laborieusement et la parcourut jusqu’à rencontrer une grande feuille qui lui barrait la route. Toujours à l’écoute de son instinct, elle prit appui sur la tige et grimpa, se laissant glisser le long de sa rainure principale pour atterrir sur le bois tendre et vermoulu.
Là, le temps se figea. Il ne restait plus que le cœur qui tambourinait furieusement dans sa minuscule poitrine, si fort et si intensément qu’il lui semblait que c’était son cœur d’humaine qui battait dans son corps de gerbille. La conscience d’Orenha papillonna, se démenant pour garder les lumières allumées dans son crâne, lutte purement animale pour garder le contrôle. L’obscurité finit par l’engloutir.

Quand elle revint à elle, ses pensées étaient plus claires. Elle était à bout de forces, tremblante de fatigue, ses cuisses menaçant de se détacher du reste de son corps,. Son ascension lui apparaissait comme un rêve, ceux dont on ne garde qu’une trace au réveil, ou bien un souvenir déjà lointain, si brouillé qu’il pourrait être celui de quelqu’un d’autre. Mais elle était vivante.
Elle darda ses yeux et ses moustaches sur son environnement proche. En fuyant son corps, l’adrénaline l’avait laissé aussi vide et aride que le lit d’une rivière asséchée ; pourtant, il lui fallait le traîner encore un peu pour s’assurer qu’elle ne risquait plus rien.
Orenha comprit qu’elle avait réussi à atteindre le ponton de bois qui surplombait le cul-de-sac et jetait son ombre sur son abri provisoire. Jamais elle n’aurait imaginé être capable d’un tel exploit. Était-ce réellement elle, ou bien la gerbille l’avait-elle possédée ? L’Eversha lui en était reconnaissante, mais une nouvelle peur germait dans son esprit. Si le Totem avait ce pouvoir, pouvait-il l’expulser de son corps de façon permanente ? Cesserait-elle un jour d’exister ?
Ce genre d’idées ne lui était jamais venu jusqu’ici et comme pour les empêcher de s’ancrer dans son cerveau, la femme-gerbille s’ébroua et continua son exploration.

La végétation était abondante, omniprésente. Elle s’enroulait autour des cordages, surgissant entre deux lattes de bois, s’épanouissant en fleurs odorantes, lui caressant le pelage à son passage. D’abord, Ren s’était hérissée en pensant reconnaître l’odeur du chat sur certaines des plantes ; mais elle était vieille, des lambeaux de sa senteur accrochés dans des creux et des coins où la brise ne pouvait la dissiper facilement. Il était peut-être déjà passé par là, mais ça remontait à un moment. Le mieux aurait été de s’en assurer, mais même si elle passait la tête au-dessus du pont, elle aurait été bien incapable de discerner la silhouette du félin à cette distance.
Quoiqu’il en soit, la gerbille n’était plus en état de fuir. L’épuisement la tenait au creux de sa paume et menaçait de l’écraser d’un mouvement de doigts. Elle se trouva un tapis de mousse fraîche et s’y pelotonna, la queue enroulée autour d’elle comme un arceau protecteur.

Post III | 1033 mots



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