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BD Saint Seiya – Time Odyssey Tome 3 Collector
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 | Isahya Leone | Terminée

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Isahya Leone
~ Sorcier ~ Niveau I ~

~ Sorcier ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2
◈ YinYanisé(e) le : 29/08/2024
Isahya Leone
Jeu 05 Sep 2024, 19:39


Isahya Leone

Nom : Leone
Prénom : Isahya
Surnom : Isa'
Sexe : Femme
Taille : Un mètre soixante-trois
Âge apparent : Vingt-huit ans
Ère de naissance : Ère de la Conciliation
Race : Sorcière
Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 3
- Charisme : 7
- Intelligence : 8
- Magie : 2
Métier : X
Activité : Louer la Très Grande. Préparer de bons petits plats aux saveurs surprenantes. Cultiver du thé.
Armes :
- Un sabre
- Un poignard
Particularité : Isahya a des tatouages dorés sur l'ensemble du corps, suivant le tracé de certaines de ses veines. Ils sont apparus par magie suite à des mutilations. Sa mémoire est pleine de trous.


Pouvoirs et gains

Pouvoirs de base :
- Lux in Tenebris / Metum
- La Valse Destructrice
- La Magie des Runes
- Absorber l'énergie d'autrui
- Eau bénite : Permet d'infuser de la magie dans les boissons préparées. Selon les individus, la personne sera plus réceptive aux conseils et suggestions d'Isahya, ou lui confiera ses pensées et tracas sans même y penser. Une addiction plus ou moins sévère peut survenir au fil du temps. L'effet dépend de la magie et du charisme d'Isahya, mais aussi de la force du consommateur.

Gain de niveau II :
- X

Pouvoirs :
- X

Armes :
- X

Artefacts :
- X

Formes de magie :
- La Magie des Ténèbres
- La Magie du Sang

Patrimoine et réputation :
- X




Role-play

Des effluves intenses saturaient l’air. À chaque inspiration, l’odeur de l’humus, fraîche et ancestrale, se mêlait aux mille arômes des feuilles. Gonflées par l’engrais et l’humidité, les cultures se portaient à merveille. Ca et là, de jeunes pousses marquaient leur territoire d’un vert criant. tandis que leurs aînées se déclinaient en nuances virides, brunes, ou même pourpres. Quelques fleurs égayaient de leurs couleurs chatoyantes la moiteur des lieux.

Isahya sortit de la serre, un panier bien garni entre les bras, et les mains pleines de terre. Les ongles sales et le front suant, elle se dirigea vers une roulotte de bonne facture, tirée par des chevaux au pelage obscur. L’intérieur était plus grand que l’extérieur : elle y rejoignit les adeptes de nuit, qui, l'œil mouillé par le manque de sommeil, déjeunaient dans le calme. Leurs remplaçantes s’étaient levées en même temps que la jeune femme, que l’aurore réveillait comme un rouge-gorge, mais les autres dormaient encore à poings fermés.

Depuis plusieurs saisons déjà, elle jouait les petites mains pour les Sœurs du Thé, parcourant les étendues sordides de Nementa Corum pour porter la divine parole aux villages trop modestes pour disposer d’une église. La Matriarche l’avait accueillie sans poser de questions : le travail ne manquait pas, et la confidentialité faisait partie des principes fondamentaux de sa mission. Au début, elle s’était montrée méfiante, craignant que la Sorcière n’eût feint son amnésie pour venir mettre le bazar dans ses affaires. Cependant, ses doutes s’étaient vite dissipés : la brune n’était qu’une simple d’esprit, frappée par la bêtise aussi sûrement que la maladresse, mais elle croyait avec une ferveur inégalée.

On lui confiait les basses besognes, des tâches simples allant de la récolte à la vaisselle, et, de temps à autre, une conversation avec les clients. On la laissait expérimenter sur les plants malades ou les fonds de tiroir, ce qui ne donnait jamais rien de bien probant. On ne lui permettait pas de préparer le thé _ gâcher les ingrédients eût été criminel _, ni d’utiliser la magie _ les premières semaines, elle semblait fuir de son corps comme d’un tonneau percé, et une précaution valait mieux qu’un désastre. En revanche, la cuisine lui appartenait : elle se chargeait avec joie de la tambouille et de ses nécessités. Ses goûts peu communs avaient conduit les Sœurs à lui confectionner des fiches pour les repas, qu’elle suivait à la lettre, une moue sur les lèvres. Par pitié ou par affection, on l’autorisait, une fois par mois, à tester ses propres recettes. C’était souvent jour de jeûne.

La modestie de son existence ne dérangeait pas la Sorcière. À sa manière, elle servait la Très Grande, et cette pensée suffisait à la consoler de toutes les rigueurs d’une vie de nomade. Elle éveillait la fièvre dans les cœurs de ses camarades, lorsque, fatiguées de guider et de manipuler leurs clients, elles songeaient à se retirer. Entre elles, les Sœurs se montraient douces, réservant leur malice à ceux qui penchaient vers le bien. Cependant, elles ne parsemaient pas toujours leurs concoctions et leurs conseils de malveillance : pour rester les bienvenues, la discrétion était de mise. Il fallait faire illusion. L’idée ne plaisait pas à la brune, mais elle n’avait pas son mot à dire sur la question. Dans de rares moments de lucidité, elle comprenait l’importance de cette stratégie. Parfois, elle entendait parler d’un autre culte, et une colère noire, aussi profonde que le ciel, montait de ses entrailles. Alors, des flammes grandissaient sous ses paupières, si hautes qu’elles embrasaient l’horizon. Elle s’évanouissait toujours avant d’avoir pu agir.

Un brouhaha familier commençait à envahir la tente. Enfin réveillées, les adeptes de jour cédèrent leurs couches encore chaudes à leurs camarades de garde. Cependant, ces dernières ne dormaient pas encore : c’était le temps des bavardages du matin. Il restait donc quelques minutes avant de servir le petit-déjeuner.

La cuisinière jeta un regard à son saladier. Une petite moitié de son stock de pêches y baignait dans son jus : elle devait s’activer. De l’autre côté de son plan de travail, les flocons d’épeautre se gonflaient de lait dans des crépitements inaudibles et satisfaits. À la hâte, elle se mit à éplucher l’un des fruits, plus abîmés que les autres, à la recherche d’un morceau sain : leur inventaire étant limité, elle ne permettait pas le moindre gaspillage.

Soudain, le couteau glissa contre son index, s’enfonçant profondément. En une fraction de seconde, la coupure se gorgea de sang. La douleur mit quelques instants à affleurer sa conscience. Gauchement, elle laissa tomber la lame et fit un pas en arrière. La surprise passée, elle porta son doigt à sa bouche, suçant la plaie l’air de rien.

Le corps aussi fragile qu’une porcelaine fêlée, il lui fallut recourir à toute sa volonté pour ne pas tomber dans les pommes. Malgré la sérénité de son quotidien, et un régime à faire pâlir un ogre, elle dépérissait. Les veines d’or qui parcouraient ses mains luisaient sans éclat, donnant un aspect grisâtre à la chair. La peau, d’ailleurs, semblait s’être rétractée d’elle-même sur les phalanges. Ses ongles, autrefois si soignés - du moins en avait-elle l’étonnante conviction _, présentaient des stries violacées qui ne devaient rien au vernis. Elle ne pesait guère plus que ses os. Longtemps, elle avait cru être malade.

Le petit-déjeuner servi, Isahya fut prise d’une atroce migraine. Depuis les oreilles, un bourdonnement colonisa ses tempes, aussi assourdissant qu’une ruche en colère. Peinant à tenir debout, elle s’allongea sur l’une des couches inoccupées, les jambes sur le côté, et ferma les yeux. Un tableau confus dansait dans son esprit. Des images s’imposaient à toute vitesse à sa conscience, trop vives pour qu’elle pût les saisir. Finalement, le visage d’un homme, aussi pâle qu’une pleine lune, retint son attention. Elle sut tout de suite qu’il s’agissait de son père.

Alertée par l’une des adeptes, la Matriarche se rendit à son chevet. C’était une femme grassouillette, aux yeux de fouine, dont les pensées demeuraient mystérieuses. Elle prit le poignet de sa dernière recrue, tâtant son pouls. Rassurée, elle laissa sa magie s’étendre autour d’elles, à la recherche d’un mal invisible. Puis, un peu brusquement, elle lui gifla les joues.

« Si j’avais besoin d’une paresseuse, j’aurais été voir chez les Ailes Noires. Debout. »

Encore sonnée par sa découverte, Isahya se redressa sans se presser. La tempête de souvenirs s’était apaisée, mais elle se sentait nauséeuse. Tremblante, elle attrapa l’avant-bras de sa supérieure, qui repartait déjà vers ses élixirs.

« Dites-moi, Mère. Quand repasserons-nous par Amestris ? »

« Eh bien… D’ici trois ou quatre semaines, si la route est favorable. Mais nous devrions atteindre le prochain village demain soir. »

Cheminer à travers le pays des Sorciers n’avait rien d’une promenade de santé, et les délais étaient toujours terriblement imprécis. À plusieurs reprises, retardées par les aléas des environs, les Sœurs avaient dû consommer les produits de la serre, le cœur lourd ; heureusement, le dernier ravitaillement avait été généreux.

« Ma famille est là-bas. »

La Matriarche se retourna, faisant claquer ses voiles dans un frou-frou disgracieux.

« La mémoire t’est revenue ? Comment diable ? »

Avec la délicatesse d’une tavernière, elle reprit son examen. La magie n’ayant rien révélé, elle lui tirailla les joues, lui fit tirer la langue, et, en désespoir de cause, lui fit suivre un fil de soie des yeux avec tant de vigueur qu’elle en eût le tournis.

« Je ne sais pas. Je… Je ne repartirais peut-être pas pour la saison. J’aimerais voir mon père. »

L’aînée haussa les épaules. Les départs ne plaisaient à personne, mais s’il lui avait fallu pleurer toutes les larmes de son corps chaque fois qu’une petite décidait de rentrer… Elle aurait fini aussi sèche qu’un fétu de paille.

« Le Jardin de la Déesse n’est pas une prison, ma petite. Tu es libre d’aller, si c’est là ton souhait. »

Balayant la question d’un revers de la main, comme si l’affaire était résolue, elle se redressa à nouveau, emportant avec elle la couverture dans laquelle Isahya, tout à son trouble, s’était enveloppée.

« Enfin, nous n’allons pas tarder à lever le camp. Va nettoyer l’armure de Sœur Daphné. Elle s’est battue avec un groupe de ségestries d’une taille déraisonnable, qui ont bien failli l’engloutir entre leurs crocs. Prends des gants : il y a des fils et de la bave partout. »


HRP

Le thème de votre personnage : Lemon tree - Post Malone
La mort : Terrassée par la Narcirra, comme sa mère autrefois.
Votre fréquence de rp : Une fois par semaine
Comment avez-vous découvert le forum ? : *wink*
Le code du règlement : Tartelette au citron

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Isahya Leone
~ Sorcier ~ Niveau I ~

~ Sorcier ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2
◈ YinYanisé(e) le : 29/08/2024
Isahya Leone
Jeu 05 Sep 2024, 19:40

+1 au cas où un jour une folie me prenne
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Dorian Lang
~ Vampire ~ Niveau III ~

~ Vampire ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 291
◈ YinYanisé(e) le : 22/08/2022
Dorian Lang
Jeu 05 Sep 2024, 20:00

Spoiler:


| Isahya Leone | Terminée O5u6
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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Hier à 22:17


HELLO ! C'est nous, la team de la validation !

Citation :
Par pitié ou par affection, on l’autorisait, une fois par mois, à tester ses propres recettes. C’était souvent jour de jeûne.

| Isahya Leone | Terminée 4273374952

Citation :
Parfois, elle entendait parler d’un autre culte, et une colère noire, aussi profonde que le ciel, montait de ses entrailles. Alors, des flammes grandissaient sous ses paupières, si hautes qu’elles embrasaient l’horizon. Elle s’évanouissait toujours avant d’avoir pu agir.

XDD La pauvre poupoute !

Citation :
« Si j’avais besoin d’une paresseuse, j’aurais été voir chez les Ailes Noires. Debout. »

Hé ! Alaster ne lui permet pas ! Oh ! Nan mais !  | Isahya Leone | Terminée 2497878348

Super ! Tu es validée ! Bon jeu  | Isahya Leone | Terminée 711327061


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