Catégorie de quête - XXVI. Familial | XXIII. Métier
Partenaire - Eva Luna
Intrigue - Le Comte Verhoeven à convier nombres d'invités en vue d'une réception sur son domaine. Il charge son fils d'organiser cette dernière, vu qu'il doit désormais faire ses preuves dans la haute société et ainsi faire la rencontre de ses pairs en vue d'établir un réseau.

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Si la demeure des Verhoeven n'avait rien d'un palais et n'avait rien de comparable avec certaines autres, il s'agissait tout de même d'une vaste demeure dont la décoration avait été réalisée avec soin en vue de l'événement qui se tiendrait dans le courant de la soirée. La façade extérieure était bâtie sur un plan très classique, avec de hautes colonnes et de larges fenêtres laissant entrer la lumière solaire, des bas-reliefs représentant des scènes glorieuses du Royaume Magicien étaient ciselés dans certains endroits. À l'intérieur, au rez-de-chaussée, les plafonds étaient hauts. Du marbre de différentes couleurs recouvraient au sol, en différentes formes, certains lieux étaient recouverts de parquets selon le lieu où les convives étaient invités. En entrant, on découvrait un hall d'entrée chaleureux et, face à soi, on avait un couloir, encadré de part et d'autre par un escalier menant aux étages supérieurs. Dans un coin de la pièce de réception, Pulsar gardait un oeil sur le personnel engagé conclure ses demandes en toute discrétion. Il surveillait les derniers préparatifs, ceux que personne ne voyait réellement et qui demandait une énergie folle. Lorsqu'il s'approchait de l'entrée, il se mit à sourire en entendant la musique de l'orchestre. Une musique douce, avec un rythme qui percutait les convives. Plusieurs invités sont déjà présents. Certains se seraient bien laisser aller sur la piste avant même l'ouverture de la danse.

Des tables rondes avaient été placées tout autour, formant des cercles de bois et d'or, avec des fauteuils confortables pour que les conversations se déroulent sans accrocs. L'éclairage est assuré par des feux follets variant leurs nuances du blanc au bleu. Ce serait bien plus simple d'amener les victuailles aux tables, conservant ainsi la fraicheur de préparation. Là aussi, les cuisiniers s'étaient donnés à fond pour les préparatifs culinaires. Ce choix de répartition n'était pas anodin. Une surprise aurait lieu au milieu des invités, il fallait un peu d'espace pour savoir bouger. Dans ce lieu au parquet en chêne, étaient suspendues de belles et anciennes tapisseries au plus grand plaisir des connaisseurs. Une décoration douce et, sur le mur du fond, en son milieu, se trouvait une cheminée de marbre blanc, finement ouvragée. Un feu mordait les bûches, qui réchauffaient ceux présents, déjà occupés à déguster un cru délicieux. Si on levait le regard, en tendant la main, on pouvait avoir l'impression de venir toucher la voûte céleste dans une illusion magique. On discernait ces ombres en mouvement. Les ressources magiques utilisées étaient impressionnantes. Pulsar n'aurait pas été certain de pouvoir faire quelque chose de similaire avec la sienne, déjà que le Magicien avait l'impression de courir partout, non, il avait veillé a engagé du personnel qualifié pour réaliser cette fresque vivante, donnant un raffinement supplémentaire à ce dîner.

Il faut dire que Pulsar avait craint pour la beauté de cette soirée en découvrant que son Père avait conviée la nouvelle Marquise de Nylmord. Il en avait eu des sueurs froides rien que d'imaginer l'Humaine se pavaner devant eux, absorbant une partie de leur énergie et s'abordant l'utilisation de la magie pour émerveiller ses invités. Fort heureusement, elle était retenue ailleurs, par d'autres obligations et leur épargnait son indésirable présence. Jamais il ne l'aurait admis à son Père et aurait sans doute composé avec de mauvaise grâce, mais moins il voyait les Humains, mieux il se portait. Ils étaient détestables. Un ombre passait sur son visage, rapidement remplacer par un sourire charmant adressé à un convive qui vint lui présenter ses hommages. Il n'allait pas tout mettre par terre pour une vieille rancoeur personnelle. Non, il allait également en profiter, d'une certaine manière. C'était un peu son rite de passage, sous les yeux de sa Famille, car approchant du terme de ses études, progressivement, l'héritier devait trouver sa voie, sa place en ce monde et surtout, il était encore une main à prendre. Sur ce dernier point, Pulsar riait encore nerveusement avec ses parents. Il avait, officieusement, demander la main de June. Une Hautbourg. Elle avait accepté, restait désormais à faire sa demande officielle à ses éventuels beaux-parents, mais au préalable, le Magicien devrait vraiment prendre le temps d'en discuter avec les siens. Ils ne prendraient pas mal la nouvelle, au contraire, mais ils n'étaient pas friands de ce genre de secret qui impactaient toute la Famille. Ce soir, peut-être. Ou plus tard. Relativement nerveux malgré son habitude de ce genre d'événements, Pulsar craignait que les invités n'apprécient guère cette soirée, même si tout semblait se dérouler au mieux pour le début. Il accueillait les invités avec un sourire aimable, les paumes des mains présentées, en signe de bienvenue.

— Bienvenue à vous, chers invités. Nous sommes heureux de vous voir !

Post I | 780 mots

Pulsar avait du mal à enchaîner les salutations, ses souvenirs quant aux fonctions tenus par ceux qu'ils accueillaient pouvaient se révéler défaillants, le tout était de ne pas le montrer pour n'offenser personne. Par contre, le Comte Alaric Salvatore, lui, il en avait entendu parler. D'abord par ses parents, ensuite par June. Sa rancoeur viscérale envers les Sorciers ne se limitait pas au peuple des Mages Noirs, mais incluait ceux qui y étaient lié, de près ou de loin. Elle voyait le Comte comme un danger endormi, prêt à abattre son poignard et à trahir s'il estimait que le profit soit à la hauteur. Ainsi voyait-elle tous les Magiciens liés de près ou de loin aux Sorciers et, dans le cas du Comte Salvatore, son sang était lié à celui de l'Empereur Noir. Un homme dont on moquait la folie suite à une défaite écrasante face aux Sirènes, menées par Vanille Deslyce. A croire que les rousses avaient un caractère bien trempé. Le Magicien ne se souvenait pas vraiment de cette époque, il en avait vécu le trouble, mais ce n'était encore qu'un enfant. Et l'Ultimage avait veillé sur la sécurité de ses territoires. Inutile de dire que lui était bien plus souple sur ce point, estimant que revenir vers le Bien était un accomplissement en soi. Par les Aetheri. Il n'osait imaginer ce qu'une rencontre entre ces deux-là aurait pu donner si elle avait été présente à ses côtés ce soir. Pulsar sourit lorsqu'il lui présentait sa compagne, si délicate dans sa tenue carmine. Elle ressemblait à une rose à peine éclose.

— Toutes mes félicitations pour votre mariage récent ! dit-il avec un sourire. Puisse-t-il être éclatant et riche d'héritiers !

Eva Luna. Rhoswen. Ça lui revenait. Il avait entendu cette histoire concernant le Comte Jezekel et les siens, ce dernier avait vu son aînée devenir une des Dames Noires. Quelle déchirure cela devait être. A croire que le dément aimait avilir les honnêtes femmes en les utilisant comme des décorations ou comme des trophées. Pauvre Dame Salvatore. Sa soeur avait été contrainte d'épousé un Monstre. Que son chagrin devait être grand ! Autant que cette célébration lui apporte un petit peu de réconfort en ces temps difficiles, mais cela, le Magicien ne pouvait l'annoncer publiquement.

— Profitez de cette soirée et n'hésitez pas à venir me voir si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Échange banal s'il en est, mais il n'en pensait pas moins. Sa charge de travail en cette soirée était conséquente, mais Pulsar se devait d'être présent pour ses invités et il en était conscient. Cependant, on ne pouvait lui reprocher d'avoir quelques préférences. Lorsqu'il fut un peu seul, quelques minutes plus tard, le jeune homme se permit de glisser quelques discrètes instructions à l'un de ses serviteurs, ce n'était trois fois rien, mais autant qu'on évite de le voir faire lui-même. Satisfait de son idée. La pointe de stress qu'il ressentait s'atténuait au fur et à mesure que le temps passait et que tout se mettait en place, on vint le quérir pour quelques échanges sur ses études et son avenir. Son éventuel mariage également, sur lequel il restait assez évasif, essayant de se faire passer pour quelqu'un de studieux et laissant ses considérations de côtés. Comme on pouvait le deviner, de nombreux ragots allaient bon train dans les conversations. Le problème restait souvent de savoir démêler la vérité des mensonges entre ceux qui parlait de manière frivole et ceux qui, sérieusement, se révélait plus qu'intéressants au niveau de l'argumentaire. Pulsar avait véritablement encore tout à apprendre, il était conscient de bientôt quitter ses classes pour un autre apprentissage. Ce n'est qu'au bout d'une vingtaine de minutes qu'un des serviteurs vint l'avertir discrètement que tout était prêt pour le dîner, ce qui marquerait une certaine conclusion à ce mal de crâne pour certains. Quand il faut y aller, il faut y aller ! Pulsar se racla la gorge et tapota sur son verre, le silence se fit progressivement.

— Chers invités, permettez-moi de vous interrompre pour vous annoncer que le dîner est servi !

Quelques signes de contentement se firent entendre parmi les convives qui se dirigèrent vers les places qui leur avaient été attribués. Pulsar avait légèrement triché avant que cet instant n'arrive. Il avait choisi de mettre le Comte Salvatore à la droite de son Père, à la table d'honneur, ainsi que son épouse. De ce fait, lui-même se retrouvait à la droite de cette dernière. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais le Magicien avait envie de lui parler, de lui changer les idées. Sans doute June lui en voudrait quelques temps d'avoir fait cela, mais il aviserait plus tard. Il fût le dernier à s'installer et n'hésitait absolument pas à se tourner vers elle.

— J'espère que vous apprécier cette soirée, Dame Salvatore, l'interrogea-t-il avec un sourire aimable. Souhaitez-vous une coupe de vin ?

Post II | 813 mots

Devant la réponse affirmative de la Comtesse, Pulsar demandait d'un simple regard au domestique non loin de venir leur servir une coupe de leur meilleure bouteille. L'éclairage aux nuances de blanc et de bleu leur donnait à tous une petite lueur mystique. C'était amusant.

— Si vous aimez le vin, celui-ci est un excellent cru.

Son ton était aimable, tandis qu'on les servait tout deux. Ce n'était pas le meilleur début d'une conversation, mais après tout, il n'allait pas s'engager dans une dissertation philosophique avec une étrangère, aussi charmante soit-elle aux premiers abords. Pas plus qu'il n'allait laisser échapper une petite phrase mystérieuse qui résulterait d'un long monologue intérieur, suivi d'une chaîne de déduction plus pertinentes qu'elles ne devraient l'être. Non, rien de tout cela. Il fallait y aller en douceur. Les Mages Blancs allaient profiter de cette soirée et non pas retourner sur les bancs des cours dès les premiers instants.

— Santé ! dit-il en claquant son verre contre le sien.

Pulsar prit la peine de tourner le nectar à robe rouge et de le goûter. Quel délice à ses papilles. Dire qu'il y a un an ou deux, lorsqu'on lui avait donné l'autorisation d'en boire, il en avait détesté le goût âcre de la boisson. À croire que grandir changeait bien des choses.

— Je vous remercie de vos paroles bienveillantes.

La Comtesse Salvatore l'intriguait. Il y aurait eu sans doute une dizaine de raison à cela avec la proximité de sa Famille avec l'Empereur Noir sans que cela ne découle réellement de leur bon vouloir. Leur essence était aisément corruptible, d'un côté comme de l'autre. Un ennemi d'hier serait le précieux allié de demain. Comme l'allié d'hier devenir le redoutable ennemi de demain, comme l'Ultimage avait dû affronter la trahison de nombreux Archimage. Il était encore petit et ne s'en souvenait guère. Dans tous les cas, il y avait des rumeurs et des commérages, comme pour chacune des familles qui composait la noblesse d'ici ou d'ailleurs, mais l'héritier n'était pas intéressé par cela, non. Elle avait un air à June. Un air ravissant sur le visage qui cachait une femme bien éduquée et avec un certain caractère. Nostalgique en se souvenant de leurs premiers pas ensemble, timides malgré leur prétendue assurance, craignant de blesser l'autre, de le faire fuir, avant que le temps ne leur permettent de se connaître et d'apprivoiser ce qu'ils étaient. Sans doute était-ce pour cette raison qui la trouvait intéressante et désirait en savoir plus sur elle, car c'est dans les fleurs les plus timides à germer qu'on trouve le plus bel éclat. Pour une certaine raison, elle semblait vouloir engager la conversation, sans l'oser vraiment. Était-il aussi intimidant ? Il n'en avait pas l'impression. Peut-être avait-elle du mal à se faire à cette condition depuis son mariage ? C'est vrai que ce genre de réception avait toujours de quoi rendre mal à l'aise les convives, de crainte d'un faux pas particulièrement fâcheux.

— Êtes-vous perdue dans vos pensées ?

Pulsar sourit avant de se pencher doucement vers elle. Il n'allait pas la laisser perdue dans cette atmosphère d'incertitude, ce serait indélicat. Surtout que leur rang était similaire et qu'il ne risquait certainement pas de lui faire affront pour une maladresse, surtout pas devant son époux sans prendre le risque d'un scandale et de déshonorer ainsi son nom devant tous.

— Je vous avouerai que moi aussi. Je suis mortifié à l'idée du moindre couac dans l'organisation de cette soirée. Je risquerais de salir le nom de mon Père alors qu'il m'en a confié la tâche de l'organiser. Moi qui me vante souvent de mes talents d'imagination pour impressionner mes pairs...

Le Magicien avait dit cela en levant son regard vers le haut, observant l'immense plafond de la salle dont l'illusion magique s'était accentuée pour suivre le mouvement des astres dans un tableau mouvant. Un travail de maître, réellement. Ce qu'il se passait là était une réussite.

— Vous m'avez rassurée en me disant que vous appréciez.

Son regard se posait sur les autres convives, assit à leurs tables arrondies. Ils voyaient des conversations passionnées, des sourires, des verres qui s'entrechoquaient. Rien n'avait réellement commencé, mais l'ambiance était grandiose. Pulsar reportait ensuite son regard vers son invité. La tenue de son interlocutrice était vraiment élégante, soulignant sa silhouette. Elle était vraiment ravissante avec ses grands yeux et ses cheveux impeccablement coiffé. Le Comte Alaric avait également fière allure. Ils formaient vraiment un beau couple. Il imaginait sa promise dans une robe similaire. Le vermeil de ses cheveux se mariant parfaitement avec la robe. Ce qu'il pouvait penser à elle. Mieux ne valait pas qu'elle s'en rende compte, au risque que ses pensées soient mal interprétés.

— Tout un monde qui m'est inconnu se dresse devant moi et devant mes futures fonctions. Il va bien me falloir apprendre, encore et toujours, les mécanismes de ce monde qui m'échappe parfois. C'est bien ce qu'on nous apprend, n'est-ce pas ? Que la vie est un éternel apprentissage.

Post III | 825 mots

Sans doute que ses propos sonnaient comme ceux d'un adolescent qui découvrait la vie, ses aînés souriraient poliment en l'écoutant et ses camarades le trouverait si poétique et charmeur. Il but un peu de vin. Plus tard, il sentait que se serait bien d'investir là-dedans, sincèrement. Ça serait économique s'ils produisaient leur propre boisson, non ? Pour dire vrai, avant d'être le représentant des siens dans cette célébration, il avait baigné dans les fêtes et autres coutumes des Magiciens, mais c'était une tout autre dimension que de créer au lieu de s'en amuser. Les coûts étaient drastiquement différent, la pression sur les épaules étaient également impressionnante. Aussi, bien que cela soit une première expérience en ce qui le concerne, il tenait à ce que tout se déroule au mieux, encourageant les convives à relâcher leur magie pour améliorer la qualité de la fresque mouvante au-dessus de leurs têtes. L'ambiance se réchauffait, les plats et la boisson arrivaient peu à peu et déjà les rires fusaient, Lord Yohn semblait-être ici comme chez lui et il est vrai que cela relevait plus d'un banquet que d'une réception de la noblesse. De quoi détendre un peu le jeune homme et le laisser un peu plus libre de ses paroles et de ses mouvements, ce qu'il appréciait même si ça n'était pas une raison pour tout se permettre. Une étrange complicité était d'ailleurs née entre les deux individus, l'homme qui devait mesurer plus d'un mètre septante semblait être ravi d'être présent à sa table et ne pouvait que l'interroger, avec enthousiasme, sur ses amours.

— J'ai bien une femme qui m'éblouit par son assurance et sa force de caractère, mais je ne suis pas certain que ce soit très sérieux.

Ça l'était, mais il ne voulait juste pas l'admettre publiquement. Ses joues s'étaient mises à rougir, alors qu'il se massait la nuque, gêné. A moins que ce ne soit à cause de l'alcool ? Non, le Magicien n'avait pas bu tant que ça, surtout qu'il devait avoir les idées clairs en cas de problème, mais comment ne pas sentir son coeur battre au même rythme que la musique ? C'était le temps du premier amour, de l'insouciance. Pulsar passait son temps entre les convives, discutant avec chacun d'eux pour prendre de leurs nouvelles, écouter s'il appréciait le travail, regardant tout le monde s'amuser dans une ambiance de joyeuseté absolue, malgré l'aspect sombre de sa toile mouvante, tout paraissait lumineux sous l'éclat des astres. Il pouvait admirer, avec noter une certaine sérénité sur les visages des adultes et l'excitation qui marquait le sourire des enfants présents, courants un peu partout malgré quelques protestations, tandis qu'il goûtait à un peu de tout du buffet mis a disposition, qu'il avait lui-même agencé. Cela ne le préservait pas de la Gourmandise, grand appétit ou un combler cette pression ? Malgré sa descente significative, elle demeurait présente. Il ne pouvait qu'être satisfait.

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Assise sur une nappe, là où son partenaire était étendu en discutant à son encontre, ils se trouvaient dans le parc extérieur de leur établissement, un livre reposant sur ses genoux et lu distraitement une fois sur vingt, quand ses yeux daignaient se poser dessus, June avait écouté avec admiration le récit de son compagnon, qui il avait l'air terriblement passionné par ce qu'il s'était produit au cours de cette nuit dont ses parents lui avaient confiés la conception. Il n'avait omis aucun détail, à son plus grand bonheur et elle était envieuse des invités, tant la jeune femme aurait voulu voir cet art de ses propres yeux ! Autant dire que des soirées entières de tracas s'étaient envolés. Pourtant, la Mage Blanche avait tout de même quelques reproches ... Quelle idée de transmettre une telle charge à un étudiant ! Comme si Pulsar n'avait pas assez de travail à remettre à des professeurs très demandeurs et exigeants. Son aisance avec la Magie ne voulait pas dire être excellent partout, surtout que ce travail aurait pu engendrer quelques chutes de ses notes, ce qui, heureusement, ne s'était pas vraiment produit.

— J'aimerais ... Je pense en tout cas, que ce serait une bonne idée de continuer sur cette voie, qu'en penses-tu ?

Pour toute réponse, la Magicienne se penchait vers lui pour lui voler un baiser. C'était une bonne idée et, bien entendu, elle le soutiendrait.

Post IV | 865 mots