Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4173 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Mer 13 Jan 2021, 23:19
In memoriam by aw anqi
Le Dîner de l’Apocalypse
En groupe
Un large sourire peignit la bouche de Dastan. « Exactement, Roxychoupinette ! » chantonna-t-il, tout heureux. Toutefois, la réplique d’Astriid lui fit perdre de sa superbe. Elle avait du répondant. Il ne savait pas s’il aimait bien ou s’il aurait préféré l’étouffer avec une grosse part de gâteau. Les deux, sans doute. Comme pour la contredire et lui démontrer son manque évident de sagesse, il se mit à s’agiter vivement autour de sa chaise. Avec une habileté toute relative, il esquivait les tentatives de l’Ygdraë qui désirait l’attraper. « Tu m’auras pas, nananèreuh ! » Quelques instants plus tard, comme elle avouait sa défaite, il cessa son manège. Souriant, il la toisa d’un air conquérant – et probablement absolument insupportable. Toutefois, à son invitation, il se rassit. Il fallait dire qu’il était un peu essoufflé.
« Stenfek ? » grimaça-t-il. « Tu viens de Stenfek ? T’es une oreilles-longues et en plus tu viens de Stenfek ? » L’écœurement se lisait dans ses yeux avec une limpidité déconcertante. Il fronça le nez. « C’est une ville de péteux ! Comment tu fais pour vivre là-bas ? Et c’est qui Nourrinet ? » Une moue glissa sur ses traits. Il croisa les bras, les décroisa. « Je sais pas. » Le petit Réprouvé fit mine de réfléchir. « Bon, si, je veux bien. J’y suis déjà allé. Ça pue mais c’est supportable, j’crois. » Il bougonna ses dernières paroles, avant de manquer s’étrangler avec la cuillère que la rouquine lui colla dans la bouche. Forcé d’avaler, il déglutit. À cet instant, un brasier se déclencha dans sa bouche. « Haaaaaaaaaaaaaaaan ! » Il inspira à toute vitesse, mais cela semblait empirer l’effet de la sauce. « Mais c’est quoi ton truc ? Ça brûle ! » Le Bipolaire balaya ce qui se trouvait devant lui. « De l’eau, de l’eau, de l’eau, vite ! » Apercevant un pichet, il l’attrapa à deux mains, et le renversa si abruptement contre son visage que la moitié du contenant se déversa sur lui.
Lorsqu’il le reposa, il se trouvait en face d’une nouvelle personne. Astriid était toujours à côté de lui – il la devinait du coin de l’œil, grâce à sa chevelure flamboyante. Comme la femme qui lui faisait face prenait la parole, il resserra ses doigts autour de la carafe. La brûlure qui enflammait sa cavité buccale le rendait d’encore plus mauvaise humeur. « Pourquoi ? Tu veux me le voler ? » demanda-t-il, méfiant. Et, sans attendre de réponse, il attrapa la tartelette et l’enfourna toute entière dans sa bouche. Étrangement, sa langue en feu sembla s’apaiser. Il tourna la tête et remarqua les deux autres adultes. S’ils dégageaient une aura captivante, ils demeuraient des adultes. Et donc, ils étaient chiants. Maintenant qu’il était certain de revoir Astriid, il pouvait partir.
Message VI – 468 mots
Dastan interagit avec Astriid. A la table des desserts, il répond à Kitoe. Il voit bien Léto et Neah, mais comme ce sont des adultes, ils sont forcément chiants /sbaf (il ne reconnaît pas Léto en tant qu'Edmund'Faasnu, du coup) Et dernier post aussi pour lui <3
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
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Merci Kaahlinou
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4173 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Jeu 14 Jan 2021, 12:35
In memoriam by aw anqi
Le Dîner de l’Apocalypse
En groupe
Le monde de l’inconscience était confortable. Il n’imposait pas l’insoutenable. Il n’imposait rien. Tout allait bien, formidablement bien. S’il l’avait pu, Priam y serait sans doute resté longtemps. Cela aurait peut-être mieux valu, car dès qu’il ouvrit les yeux et voulut se redresser, il vit la Marquise Leenhardt – ce qui constituait, tant à cause de son charisme que de leurs antécédents, un nouveau choc. Elle était à genoux devant l’Ange, dans une position qui aurait sans doute émoustillé des Luxurieux, ou même des Réprouvés en rut. L’Ailé fixait l’Humaine avec un mélange de défiance, de stupeur et de gêne. Il peinait à reprendre pied – tant au sens littéral que figuré. Tandis que les causes de son évanouissement lui revenaient, il tourna la tête vers la place qu’occupait précédemment le cadavre de Za. Il n’y avait plus personne. Comme si elle avait simplement disparu. Et, peu à peu, ce sentiment remplaça l’horreur de la croire morte. Elle était juste partie. Une vague de chaleur rassurante engloba le Petit Pigeon. Ses muscles se relâchèrent un peu. Il entendait, cependant, que sa sœur était bel et bien coincée dans le corps du Baron. L’étonnement passée, l’inquiétude le remplaçait. Comment la sortir de là ? Les interrogations flottaient. Il reporta son regard sur le visage de Mancinia. Une étincelle agacée perça ses rétines. De tous les individus présents, il avait fallu que ce fût elle qui s’occupât de lui. L’idée de devoir lui être reconnaissant lui était désagréable. Pourtant, il fit l’effort de se montrer au moins respectueux : « Merci. » souffla-t-il. « Maintenant, si vous pouviez vous sortir de là. » Le ton était peut-être un peu sec. Il n’aimait pas non plus se trouver dans une position de faiblesse. Avec des gestes prompts et dénués de douceur, le fils de Réprouvés rattacha sa ceinture. Il laissa la chemise ouverte. On respirait quand même mieux sans être engoncé dans leurs costumes absurdes.
Les tables changèrent. Priam se trouvait en face d’Aliénor, nue. Parce qu’il savait qu’elle devait être particulièrement gênée par son état – bien qu’apparemment, elle se trouvât dans un autre corps, comme Laëth –, il détourna le regard. La fille aux cheveux bleus de tout à l’heure se trouvait à sa droite. À sa gauche, Ezechyel Valärunkar. Sous son nez, un dessert glacé. Lorsque la fausse Aliénor prit la parole, il releva la tête. Il prit garde de garder ses yeux dans les siens. Il retint sa respiration, avant de lâcher : « C’est ce que j’ai cru comprendre. » Il ne tourna pas la tête vers l’enveloppe originelle de son interlocutrice. Il savait de qui elle parlait et, de toute façon, elle se tournait déjà vers l’Ygdraë. L’Immaculé coula un regard en coin vers Cendre. Elle n’avait pas l’air méchante du tout. Sa déclaration l’avait cependant mis mal à l’aise. Il n’était pas certain d’avoir réagi convenablement. Il se tourna légèrement vers elle. « Pardonnez-moi, pour tout à l’heure. Je ne m’attendais pas à ce… à ça. » Il la dévisagea. « Qu’est-ce que vous avez lu, exactement ? » Il planta sa cuillère dans son assiette. Il comptait bien partir mais, surtout, il comptait bien ne pas se retrouver impliquer dans d’autres grands bouleversements. Discuter avec Cendre lui semblait être une bonne solution. Si Ezechyel trouvait une solution au problème des échanges de corps, il le ferait parvenir à sa sœur. Et dès qu’ils en auraient tous les deux l’occasion, ils partiraient.
Message VI – 573 mots
Priam se réveille et demande à Mancy de le lâcher /sbaf Il se retrouve à la table de Louisa dans le corps d'Ali, Ezechyel et Cendre. Il répond à Louisa et parle ensuite avec Cendre. C'est mon dernier post aussi, donc il partira dès que possible.
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
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Merci Kaahlinou
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2604 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
Sam 16 Jan 2021, 16:47
Le dîner de l'Apocalypse
By Jil ♪
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2604 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
Rendue muette - pour une fois - par la destruction de la table, l'Elfe rousse affichait un sourire perplexe. Pétrifiée par la violence de leur bras de fer, elle dissimula ses mains soudain tremblantes sur ses jambes. Elle n'avait pas réalisé que ses voisins possédaient une telle force. C'était tout simplement ahurissant et ça lui faisait réaliser encore plus le gouffre qui la séparait de ces titans. D'ordinaire si débonnaire, elle aurait souhaité disparaître comme une petite souris s'ils avaient cherché à lever la main sur elle. Elle songea distraitement qu'elle avait au moins eu le temps de terminer son dessert, sinon la situation l'aurait peut-être agacée. C'est vrai quoi, des arbres avaient été sacrifiés pour construire cette table, ce n'était pas très respectueux. Prenant note de ne jamais agacer Monsieur Katzuta ni son redoutable adversaire, Astriid se leva et débarrassa sa robe des débris de bois. Elle présumait que la destruction de la table signifiait son départ. Plusieurs convives à d'autres tables n'avaient pas attendu et avaient déjà quitté la pièce et l'homme aux cheveux blancs avaient rejoint une autre table après les avoir salués. Sans Dastan avec qui s'amuser, l'Elfe ne voyait pas elle-même de raison à rester plus longtemps. Elle jeta un coup d'oeil à la brunette. Elle avait l'air gentille à première vue mais Neah n'avait pas l'air de la porter dans son coeur. Or, jusqu'à preuve du contraire, c'était lui qui avait cassé une table à la force de son bras et elle ne souhaitait donc pas fricoter avec les ennemis de l'Ange. Toutefois, par politesse, Astriid s'approcha d'elle et lui pris les mains dans un geste qui avait un étrange sentiment de déjà-vu. «Chère Croquinette. Nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion d'échanger mais vous êtes une chic personne, ça se voit tout de suite. Si nous devons nous revoir, soyons amies, d'accord ?» Peut-être saurait-elle ce qui lui valait les regards terrifiants de l'Ange. Pouvoir énerver à ce point une personne si gentille, ça ne pouvait qu'être un sombre malentendu. L'Ygdraë aurait voulu l'éclaircir mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Elle se détourna pour rejoindre Neah. «Bon eh bien, il est temps pour moi de quitter cet étrange endroit. J'ai été très contente de vous revoir et j'espère que ce n'était pas la dernière fois ! J'adorerai vous faire visiter Melohorë un jour si vous avez le temps. Enfin j'imagine qu'avec votre réputation, ils choisiront certainement un Ygdraë d'un rang supérieur pour vous faire découvrir nos merveilles mais je vous inviterai à dîner dans ce cas !» Le nez presque tordu d'excitation, elle salua une dernière fois l'Ange et le libéra de sa compagnie en quittant la pièce.
Message VIII | 488 mots:
Astriid réagit à la destruction de la table, ça la fait un peu flipper. Elle se lève finalement et part après avoir dit au revoir à Neah et Kitoe.
Du chaos avec lequel avaient débuté les festivités, l’accalmie prenait peu à peu le dessus au fur et à mesure où les fauteurs de troubles quittaient la pièce. A croire que la réserve de couteaux et de jambonneau connaissait une pénurie. Faut dire que depuis que mes fesses étaient collées à cette chaise, je ne comprenais que dalle à ce qui se tramait autour de moi. J’avais l’impression d’avoir assisté à une pièce de théâtre qui promettait un super divertissement, mais qui se terminait un peu en eau de boudin, comme si la fin avait été bâclée par les acteurs, pressés de rentrer chez eux. La mise en scène avait certes suscité mon intérêt à quelques reprises, mais ça manquait vraiment de régularité. Je comprenais enfin pourquoi mon homologue tirait autant la tronche. Comme moi, il devait s’attendre à un feu d’artifice, avec de jolies vierges changées en fontaine pour l’occasion, des cochons volants avec des rubans accrochés à leurs queues et des squelettes serviteurs qui répondaient au moindre de ses désirs. Un jour, je me promettais de lui présenter Mireille afin qu’il retrouve la foi envers l’humanité. Portant un morceau de tentacule entre mes lèvres sans l’aspirer dans le fond de ma gorge, je l’écoutais parler tandis que l’appendice remuait dans tous les sens. Un bruit de succion permanent m’empêchait d’entendre avec exactitude les propos qu’il tenait à la façon d’un texte à trou sonore. C’était assez amusant pour me faire pouffer de rire, mais je repris immédiatement mon sérieux quand il me cribla le plexus de son regard meurtrier. J’avalais alors goulument ma friandise pour pouvoir lui répondre. Pour ça, je dus d’abord le remplir, ce texte. « Ne pas parler du recrutement de sbires avant de mourir ? Je n’ai pas encore prévu de vous prendre sous mon aile, Dorian-senpai. Quant à notre collation sexuelle ensemble, elle devra attendre. Je vous aime bien, vous êtes mignon et tout, mais c’est trop tôt. » Je me surprenais moi-même à être aussi catégorique dans mes réponses. L’envie de le prendre avec moi pour lui apprendre tout ce que je sais me plaisait beaucoup, mais on m’avait toujours appris à faire galérer les femmes – et les hommes aussi – pour qu’ils ne se pensent pas tout permis une fois la relation entamée. Feinter l’inaccessibilité, ça fonctionnait presque toujours apparemment. Pourtant, j’espérais ne pas trop l’avoir vexé puisque celui-ci décida de partir à son tour. Heureusement, il ne sembla pas m’en vouloir plus que ça, m’encourageant même à le poursuivre jusqu’au bout du monde. « Merci beaucoup pour votre soutien, mon ami ! Je jure de faire des efforts pour pouvoir vous sucer un jour. Je ne lâcherais rien maintenant que vous portez autant d’espoir en moi ! » Quel gentil monsieur. Derrière ses apparences de gros rustre, il avait un cœur gros comme ça. Je décidais donc de suivre le mouvement à mon tour et de quitter cette pièce pour aller ériger une sculpture en fiente de bicorne en son honneur.
500 mots | Post 8:
Faust répond à son nouveau Best Friend Dorian et se barre à son tour.
Clignant des yeux, l'Ange observait les débris. Ils ne s'étaient même pas contentés de briser un coin de table, voire un morceau d'où ils se trouvaient, non ... Cette dernière avait totalement sombré sous la violence de leur combat. Un sourire étirait ses lèvres. Depuis combien de temps n'avait-il pas été aussi galvanisé ? Son bras était engourdi et tendu, ressentant les conséquences jusque dans sa nuque, mais étrangement, cela lui prodiguait un grand bien. Il avait manqué de se laisser entraîner vers le sol, heureusement, son assise obligatoire l'avait contraint à demeurer sur sa chaise.
— C'est un match nul.
Une certaine déception barrait son esprit, celle de ne pas connaître l'issue de ce duel, néanmoins, son regard ne se détachait pas de son interlocutrice. Elle était vraiment impressionnante, sur plusieurs points. Elle était une des rares à le nommer par un titre angélique, ce qui laissait entendre qu'elle avait soit des proches parmi les siens, soit elle était très attentive à la situation de ce monde. L'échange avec la Peintre Sùlfr lui avait permis de se concentrer sur autre chose que les piaillements incessants de la Cornue, qui ne mesurait pas à quel point sa retenue n'était qu'une conséquence à la présence d'étrangers. Néanmoins, ce spectre sauvage ne cessait de miroiter devant lui. Se concentrer sur autre chose et l'ignorer était le meilleur moyen de ne pas la brûler vive, espérant apaiser le tourment qui gangrenait les siens par la mort de leurs bourreaux. La combattante aguerrie observait les tables avoisinantes, mais proposait de remettre leur bras de fer à plus tard. Il sourit de plus belle.
— Bien ... J'attendrais cette prochaine rencontre avec impatience.
C'était un sentiment sincère. Sa prestance pourrait inspirer bien des grands maîtres, rien qu'avec sa démarche. Il y avait quelque chose chez elle qui l'aurait condamné à la suivre ... Jusqu'aux Enfers. Astriid n'avait pas l'air ravie du résultat. Casser du mobilier au cours d'une soirée, en effet, il avait manqué d'égard envers leur hôte ... qui les avaient conduits ici sans leur consentement, après tout. L'Ygdraë, de son côté, semblait se prendre d'affection pour cette engeance, à sa grande surprise intérieure. Il sentait devoir discuter avec Mancinia. Il n'était pas question que sa cadette eusse le moindre lien avec un Démon. Encore moins cette ... Mais le sourire de le la demoiselle aux oreilles pointues balayait ses appréhensions. Elle était candide, c'est tout. Ce serait à lui de le guider vers le Bien.
— Il en va de même pour moi, sourit-il. Nous allons probablement venir à la rencontre des Ygdraë dans peu de temps.
Il n'en dirait pas plus, dans l'éventualité où ils changeraient d'avis, mais il se promettait de l'avoir à l'oeil. Néanmoins, une autre source d'agacement surgit. L'Ange ne parvenait pas à se redresser, l'obligeant à prendre conscience qu'il ne bougerait pas sans avoir accompli quelque chose ... Peut-être devait-il simplement manger ? ... Il voyait Mancinia, qui s'était retournée vers lui avec un sourire. Tout allait bien, plus ou moins.
Post X - 500 mots
Neah est assis à la table de Léto, Kitoe, Astriid et Dastan. Neah est avec Léto, match nul ! Il la trouve très impressionnante. Il se rend compte qu'il ne peut pas se lever et salue Astriid. Comme il voit que Mancinia va bien, il réfléchit à comment se lever. Donc, Kitoudouble, si tu veux l'embêter une ultime fois ... 8D
Je souris, conscient que le corps dans lequel je me trouvais ne devait pas avoir exactement les mêmes mimiques. Peut-être que ce que je faisais de la silhouette d’Adam ne m’aurait pas plu. Il était taquin et espiègle, mais nous n’avions pas exactement le même mode de fonctionnement. Ses sourires étaient souvent marqués d’une idée charnelle sous-jacente ou d’un besoin quasi-maladif de titiller les autres. Mes sourires étaient bien plus retenus, sauf lorsque je me trouvais en présence de mes enfants. Néanmoins, actuellement, je pouvais me permettre davantage de liberté par rapport à d’habitude. Rien ne garantissait que je fusse réellement Kaahl dans le corps d’Adam. Le processus aurait pu être bien plus étendu. C’était la raison pour laquelle je m’étais désigné en disant « Le Baron » et pas « Je » ou « Moi ». J’offris donc à la Déchue un sourire en coin revêtu d’une assurance sans faille. Elle essayait de fuir mais j’allais la dévorer. L’Ange était en grand péril. C’était la première fois et ça ne serait certainement pas la dernière. À croire que le bien ne voulait pas s’accrocher à moi. « Non, je pensais plutôt à une discussion, seul à seul. »
Je regardais toujours la Déchue, même après le changement de place. Cette manie d’essayer de m’ignorer ne faisait que conforter ce que je savais déjà. Elle avait l’avantage dans cette situation précise, parce que je ne pouvais pas jouer à être Elias. En tant qu’Empereur Noir, je n’aurais pas hésiter une seconde à la prendre à part pour qu’elle s’expliquât. J’aurais pu maintenir sa mâchoire fermement serrée entre mes doigts jusqu’à ce qu’elle parlât sans que ce genre de comportement n’étonnât personne. Le problème majeur, outre mon identité, était la présence de Laëth. Il valait mieux que je n’insistasse pas. Étant donné la configuration de la table, je pouvais rester silencieux sans aucun problème. Je mangeai donc mon dessert tranquillement, en veillant à m’habituer aux proportions d’Adam qui n’étaient pas les mêmes que les miennes. Il était plus haut, plus large. Je saluai les différentes interventions, avant de remarquer, à la seconde où je finis le gâteau, que je pouvais de nouveau me lever. « Je suis né à Amestris mais j’habite aujourd’hui essentiellement à Caelum. » répondis-je néanmoins. Je m’essuyai les lèvres et me levai. Je contournai la table pour me retrouver devant Oriane. En m’approchant, l’Ange se recroquevilla davantage. Elle était une Luxurieuse et le Vampire la voulait. « Je vais, malheureusement, devoir écourter cette rencontre. » Je me baissai et lui attrapai la main. J’amenai le dos de celle-ci devant mes lèvres et cherchai son regard. Je me mis à murmurer. « C’est mieux pour vous comme pour moi. » Puis, je haussai la voix. « Oriane. » lui dis-je, comme seul mot d’aurevoir. Lorsque je me retournai la table sur laquelle Léto et Neah s’exerçaient au bras de fer céda dans un grand fatras. Je souris et me dirigeai vers mon propre corps afin de récupérer Sjar. Je déposai un baiser sur la joue de Laëth, ma propre joue. Je trouvai ça particulièrement perturbant. « Hum… Je n’aurais peut-être pas dû. C’est… » Il n’y avait pas de mots assez précis. « Peut-être que mon départ vous libérera tous les deux du sortilège. Je l’espère. » Je pris l’enfant et sortis sans un regard à Cyrius et Adam.
Je me posai des questions. Que voulait-il que je fisse avec cette femme ? Voulait-il que je l’égorgeasse ? Voulait-il que je la convertisse ? Voulait-il que je ne mêlasse pas de ses affaires ? C’était trop tard. « La meilleure solution serait que je m’éloigne de vous, Marquise Leenhardt. » La solution la plus logique. « Mais j'ai envie de rester. » J’aimais bien me faire mal. En pratiquant la Magie des Ténèbres et la Magie du Sang, on ne pouvait pas ne pas glisser vers des dérives dérangeantes. Il fallait un petit côté masochiste pour supporter les deux. Je pris ma cuillère et avalai mon dessert rapidement. Une fois terminé, j’essuyai le peu de chantilly qui s’était aventuré sur mes lèvres avec mon pouce avant de la regarder de nouveau. Que voulait-il que je fisse ? « Nous pourrions peut-être joindre nos talents dans un spectacle commun. » Mes deux index tapotaient sur la table, dans un rythme improvisé. L’un d’eux se souleva. « Bien sûr, il ne faudrait pas trop d’Humains puissants… Ou alors des Sorciers puissants pour contrebalancer. Nous pourrions nous retrouver dans une même vision, le temps d’un instant. » Je passai l’une de mes mains sur mon visage. Cette femme me perturbait, elle et celle qui dormait à côté d’elle. Peut-être que si je séparais les deux, les choses s’amélioreraient. « Je me suis toujours demandé… ça doit être plaisant, non ? De voir les autres fléchir à votre passage ? » Je tournai la tête sur le côté et me grattai la joue. « Mon ventre ne vous aime pas vraiment mais je ne sais pas trop ce qu’aimerait l’Empereur Noir. » Je me baissai un peu, en voûtant mon dos. Plus proche de la table, je me penchai davantage vers elle. « Je dois lui obéir, vous voyez. Mais je n’ai rien contre les Humains. J’aimerais que nous puissions nous entendre sur la danse et la musique, même si nos deux races ne sont pas très… proches. » Les esclaves n’aidaient peut-être pas à la bonne entente. Mes deux index entrèrent en collision. « Je me dis qu’un domaine peut en débloquer d’autres. » Je finis par me redresser en soupirant, recollant le dos contre le dossier. « Le problème principal c’est que les Sorciers sont peu prompts à certains changements. Ils sont coincés dans leurs petites habitudes étriquées ! C’est pour cela que certains de mes spectacles défrayent la chronique. Trop de changements, ça les étrangle. »
Je me levai d’un bond. J’avais remarqué que je n’étais plus coincé depuis la fin de mon dessert mais n’en avais pas fait part à ma principale interlocutrice. Je la rejoignis, essayant d’oublier les hauts le cœur qu’elle me filait. « Puisque les Humains sont le peuple de la danse, je vous invite à danser. » Je fis une révérence aussi excentrique que mon comportement et attendis sa réponse. « Ma côte de popularité risque de baisser mais je m’en fiche. J’enfoncerai une flûte dans la gorge des langues d’Alfar pour régler le problème. » Je souris.
D'un coup de fourchette, Mancinia retirait un morceau de son dessert, l'amenant à sa bouche. Un vrai délice. Elle en mangerait des tonnes, tant le goût était exquis. Elle s'en voulait d'être atteinte d'une telle déformation professionnelle, cela devait tant agacer ses interlocuteurs et, avec avec un Ma'Ahid comme le sien, il était évident que le Chancelier allait se lever et dispa ... Non ? Ce devait être bien la première fois qu'un être étant un manipulateur de magie de haut niveau - inutile de se mentir sur ce point - voulait rester à ses côtés. Anges et Magiciens exclus, évidemment. Il engloutit son dessert, à la manière d'un enfant impatient.
— Ce serait un événement plus qu'intéressant, sourit-elle devant son idée. Les Enfants de Sympan et d'Ethelba unis autour d'un même rythme.
Parviendraient-ils à s'entendre sur les accords musicaux et les pas de danse sans qu'un poignard traître ne s'envolasse au milieu ? Si un tel projet naissait, seul l'avenir le dirait. Soudain, la conversation eu une interrogation plus que sérieuse.
— N'y a-t-il rien de plus plaisant que de voir les arrogants pâlir lorsque vous entrer dans une salle ? demanda-t-elle en penchant la tête sur le côté, tout en le regardant droit dans yeux. Et ce n'est même pas en raison de votre rang. Seulement pour ce que vous êtes.
C'était sa fierté, sa part sombre, appelons-le comme vous voulez. Les autres s'enorgueillissent de leur magie, mais demeurent de vrais incapables sans elle, contrairement à la Matasif, la Sertisseuse ou la Fille du Soleil. Ces titres qui lui donnaient de la valeur. Elle n'aurait pas l'audace de dire que la Magie ne demandait aucun investissement, ni ne nécessitait aucun talent, mais les plus mous se reposait sur elle. C'est ce qui causait leur chute. Quant à ce que voulait l'Empereur ... Elle sourit. Le Duc Windsor devait la trouver nunuche.
— J'ignore également ses pensées, mais il ne serait pas à sa place s'il était aisé de deviner ses intentions. Je doute l'intéresser plus que cela. Ce n'est pas moi qui est en charge de ce qu'il adviendra d'une entende entre nos peuples.
C'était une initiation de Lancinia avec sa participation plus que sombre à leur Épreuve. Il y avait eu des mots durs à son encontre, mais malgré son sentiment de nécessité, une certaine culpabilité demeurait à sa doublure.
— ... J'ai des griefs avec les Sorciers. J'ai aussi du mal à accepter un changement.
Autant être honnête sur ce point, quand bien même celle de son interlocuteur était feinte.
— Je sais néanmoins reconnaître l'investissement d'une personne envers sa race. A mes yeux, Elias Salvatore redore le blason des Sorciers, ainsi que la réputation de votre peuple, totalement abîmée par son prédécesseur.
Mancinia sourit doucement. Son absence de dix ans n'enlevait rien rien l'écrasante défaite subie par les Sorciers, doublée d'un amour irraisonné, voire immoral, de Lord envers la Dame des Abysses. Elle ne doutait pas que le nouvel Empereur serait une menace pour quiconque se le mettrait à dos dans les années à venir. L'Humaine n'avait pas envie que son peuple soit sur la liste. Pas même au dernier rang.
— Et la musique adoucit les moeurs, n'est-ce pas ?
Les Arts rapprochaient souvent les personnes, alors lorsqu'on lui proposât une danse, elle, éternelle amoureuse des gestes et des regards propres aux siens, pouvait-elle refusée ? Mancinia hésitait un instant.
— Je suis embarrassée ... Je ne m'y connais pas assez en danses Sorcières.
Elle inclinait néanmoins la tête, avec un léger sourire.
— J'espère parvenir à vous suivre.
Post IX - 587 mots
Mancinia est assise à la table de Cyrius, Nina et Lexa. Elle discute avec Cyrius et accepte de danser avec lui.
Mancinia & Neah Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau. Aimer c'est monter si haut. Et toucher les ailes des Anges ...
By Astriid ♫
By Shanxi ♫
Kitoe ~ Démon ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2076 ◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Dim 31 Jan 2021, 22:01
Kitoe
Le Dîner de l'Apocalypse
La jeune Ygdraë était adorable. Kitoe avait envie de la serrer dans ses bras pour lui faire un gros câlin, un vrai. Outre le fait que ça lui faisait une amie commune avec Neah et qu’elle admettait que cela faisait profondément chier ce dernier, elle appréciait grandement sa gentillesse réconfortante.
-Oh oui, on peut être amies !
Elle lança un regard victorieux à Neah qu’elle maintînt jusqu’à ce que l’adolescente ne les quitte. Lorsqu’ils ne furent plus que tous les deux, elle hésita. Ses instincts les plus primaires lui conseillaient de s’éloigner de cette raclure dangereuse et nauséabonde et d’aller voir ailleurs. Son cœur voulait le provoquer encore un peu et se délecter de la haine qu’il lui destinait. Quant à sa raison… elle n’était pas là à l’heure actuelle. Si Kitoe savait qu’elle devait se préserver de la mort si elle voulait s’occuper de lui dans les bonnes conditions plus tard, elle ne résistait cependant pas à l’envie de l’embêter. Elle le savait : son péché lui serait fatal.
-Tu ne te lèves pas ?
C’était quand-même surprenant venant de lui. Profitant de son handicap, elle passa dernière lui et posa ses mains sur ses épaules. Le contact la fit frémir à nouveau, mais puisqu’elle avait décidé de se foutre du danger, elle ne comptait pas y mettre fin. Les bras de la brune glissèrent sur le torse de l’Ange tandis qu’elle déposait sa tête sur son épaule. Elle repassa ce qu’il en restait de l’assemblée, pensive.
-Oh regarde, elle est tout là-bas euh… comment déjà ? Helsinki ? Elle a pas l’air dans son assiette. Moi je pense qu’il y a du potentiel. Enfin, elle est pas comme moi à l’époque, mais avec cette bonne tête de dépressive je pourrais peut-être en faire quelque chose. La déchéance n’est pas aussi facile à obtenir qu’avant apparemment, mais ça ne m’empêche pas d’essayer d’en faire un monstre, tu ne crois pas ? Il me suffirait de la traumatiser un peu et d’en faire une machine de guerre. C’est ça le secret : il faut la faire tuer et décortiquer ses victimes et ensuite les manger. Après, ça devient une habitude et on finit par aimer. Mais bon, ça tu le sais déjà, t’as déjà tué des gens. Plus que moi, je suis sûre. Elle fit une courte pause, car elle s’était perdue dans ses pensées. C’est bizarre, ta femme part avec cet homme. Tu crois qu’ils vont faire quoi ? Partir ? Danser ? Aller voir d’autres gens ? Enfin, je sais pas toi, mais il a pas l’air net ce monsieur… Haann, si ça se trouve il va l’emmener dans un couloir désert pour la tuer. Heureusement que je suis là pour voir clair dans son jeu. A sa place, j’aurais pas fait comme ça. Je l’attirerais de manière un peu plus subtile et je l’emmènerais chez moi plutôt que de faire le travail ici. Ou alors je le ferais devant toi. Mais pas avec autant de monde. Après je la découperais tout doucement. Ou alors je lui briserais les os avant… Rho, non, faut pas que je te dise, sinon je vais briser tout le mystère. Enfin, ça serait dommage parce que… Un sourire narquois sur les lèvres, elle s’approcha de son oreille. Je ne parlais pas au conditionnel, mais au futur.
-Ma foi, c’est une Exxxcelleeente QUEstion ! S’exclama Don en levant son index en l’air. Je dois vous avouer que je ne le sais pas moi-même. Il m’a suffi que j’Apparaisse à cette grande taable de tout à l’heure et j’étais d’ores et déjà à ses côtés ! Diaaantre que j’étais proche et elle était encore plUUs belle de prèès, si vous voyez ce que je veux dire. Très bel équipement. Je discutais avec mon éminent voisin de drooiiite quand celui-ci m’a fait part des désirs de la Daaame à mon égaaaard. Je dois vous avouer que j’ai été Trrrèès SURpris ! A vrai diiire, j’avais moi-même un peu chaud et lui sauter dessus le temps d’une nuit n’aurait pas été de refus. Malheureusement, les tables ont changé de conformation avant que je ne puisse faire QUOI que ce soit ! Malheureuse coïncidennnce, si vous voulez mon avis. J’ai eu de nombreuses conquêêêtes dans ma vie, mais je crois que celle-ci était celle à NE PAS louper ! Dommaaage… Peut-être l’occasion se rreprésentera-t-eellle ?
Exalté par son récit pour le moins épique, Don termina son dessert en deux temps trois mouvements. Se tapotant promptement la bouche à l’aide de sa serviette, il reprit.
-Et donc vous, Mademoiselle… LApinette ? Je suis bien curieux de savoir dans quelle mesuuure vous êtes intéressssée par la Dame Rouuuge. Dites-moi tout. Enseemmmble, nous pourrions pourquoi pas arriver à quelque choooose…
791 mots Kitoe aime Astriid, parle à Neah et va probablement mourir. Don parle avec Oriane <3 Tu peux finir la discussion si tu veux, ou pas... comme tu veux !
L'esquive de la Fëanturi était plus qu'évident. Elle n’avait, pourtant, qu’à me répondre honnêtement. Toutefois, je percevais le trouble qui secouait son corps et j’en conclu qu’il ne me fallait peut-être pas insister plus que nécessaire. Puis, la suite des événements ne me le permit pas de toute manière. À présent, mes yeux se braquaient dans ceux du Baron Paiberym, un éclat marquant mon visage de ce brin d’agacement qui parvenait tout de même à dissimuler la perplexité qui envahissait mon esprit. Pourquoi un homme de son acabit s’émouvait de la sorte? Un mouvement sur ma gauche, en la personne de Reine, attira discrètement mon attention. J’étais tenté par sa proposition, mais la situation actuelle m’empêchait de tourner le dos à ces problèmes.
« Je garde vos conseils en mémoire », répondis-je sur le même ton d’ironie, lui indiquant mon refus de l’accompagner d’un signe de la tête.
Je captais, soudain, le regard de la Matasif, qui s’était agenouillée auprès du malade pour s’assurer de son état. Elle confirmait qu’il s’était bel et bien évanoui et je tournais, ainsi, mon visage en direction du Magicien. Les rouages dans mon crâne s’actionnaient afin de donner du sens à la scène que j’avais sous les yeux, tandis que l’homme en face de moi m’observait prudemment, une rougeur imprimée sur les joues. À cette constatation, l’un de mes sourcils se souleva légèrement. Ces réactions me semblaient… insensées et le salut militaire qui s’ensuivit me laissa méfiant. Pour autant, le casse-tête commençait à s’assembler sous mes yeux. Ne me dîtes pas… Au moment d’entendre sa justification, mes appréhensions se confirmèrent. Si les traits de mon faciès conservèrent une neutralité presque parfaite, il fût néanmoins possible d’apercevoir un éclair hostile dans mes pupilles. Naturellement, elles se portèrent jusqu’à l’endroit où se tenait le corps de la Recrue Belegad. Dans mon esprit, et en raison de la relation entretenue par le Baron et mon apprentie, le seul coupable de cet acte ne pouvait être que le Déchu.
« Qu’est-ce que ce déviant a… » Murmurais-je avant que ma phrase se coupe à la bordure de mes lèvres.
Je clignais des paupières. Puis, tranquillement, je posais mon regard sur mon voisin de table. Il ne s’agissait ni du « Baron », ni des Ygdraës ou encore de l’Eversha aux multiples queues. La jeune femme m’était complètement étrangère et pourtant, lorsque nos regards se croisèrent, une crainte palpitante sembla la paralyser. Je la dévisageais brièvement, tentant discrètement de me lever, en vain, tout en cherchant le Baron des yeux. Cependant, l’intégralité de la configuration de la salle avait changé.
« … Je n’avais pas particulièrement faim », admis-je dans un soupir de résignation.
Autour de nous, des gens parvenaient à se lever une fois leur repas terminé et si je m’étais obstiné à ne pas avaler un seul morceau offert par nos hôtes, je finis, néanmoins, par plonger ma fourchette dans le morceau de gâteau aux pêches et à l’érable qui se trouvait sur mon assiette. Ainsi, je pourrais partir. Pourtant, devant moi, je parvins aisément à deviner la nervosité de la brune.
« Votre dessert n’est pas à votre goût? »
Je n’avais pas la réputation d’être très loquace.
◆ 532 mots | Post VIII
Isiode est interrompu dans sa conversation avec Circë à cause de tous les événements qui ont déboulé. Puis, il interagit brièvement avec Reine, remarque Mancinia qui prend soin de Priam avant de parler avec Laëth dans le corps de Kaahl. Changement de table, Isiode se retrouve face à Isahya. Il a toujours la Luxure en Flacon en main.