Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4913 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Il n'y eut aucun mot plus haut que l'autre. La seule expression qu'il affichât en lui répondant, la lueur mauvaise qui s'insinuât dans son regard et le ton qu'il employât firent clairement comprendre à Oriane que les trois hommes n'étaient vraisemblablement pas en bon terme. « Je saurai m'en souvenir. » fit-elle doucement en fuyant son regard. Pas longtemps. Il ne lui en laissa pas le choix. Ancrée dans les ténèbres des iris du Talleb, chacune des paroles coulait dans le creux de son oreille en un flux condescendant que ceux qui prenaient du grade en un cours laps de temps se permettait. Le genre de personne auquel il était mauvais de se frotter et d'agir comme elle venait de le faire. Elle l'avait perçu et le comprenait parfaitement : elle était cette souris prise au piège entre les griffes d'un chat trop gros pour qu'elle puisse espérer se débattre sans ressortir meurtri. Rien ne lui garantissait qu'obéir la ferait se sortir indemne toutefois. Elle en avait déjà fait l'amère expérience. C'est avec difficulté qu'elle avala sa salive lorsque la main du Sorcier quitta son visage. Puis la surprise, à l'interpellation de l'obèse. Tournant son regard vers lui, elle cacha tant bien que mal le soulagement qui l'affectât, son vis-à-vis étant lui-même interrompu par la réprimande qu'il subît. Elle resta néanmoins bien attentive à son voisin proche, portant immédiatement son attention sur celui-ci lorsqu'il reprît la parole. « Des triplés ? ». répéta-t-elle, son regard suivant le Baron. Le vilain petit canard, selon les dires de son interlocuteurs. Elle ne comprenait plus. Depuis ce rêve, elle n'avait cessé tourner et retourner cette possibilité improbable selon laquelle cet homme et l'Empereur Noir n'était qu'une seule et unique personne. Ca expliquait la magie Bleue. Mais l'existence de ces deux hommes chamboulait les choses. S'était-elle juste fantasmée la chose ? Ca ne l'étonnerait même pas. « Est-ce que c'est un Ange ? ». Simple question pour détourner son esprit de l'homme. Elle n'avait pas forcément besoin de réponse. Encore moins alors que l'insulte à la voix de crécelles parvint à ses oreilles. Elle fit un demi-tour rapide et jeta un regard sombre à la vieille peau qui osât la traiter de la sorte avant de l'ignorer royalement. Chacun sa place, la sienne était dans une maison de retraite ! Un rictus se glissa finalement sur ses lèvres à l'interrogation qui lui fût posée. « Il est probable que j'ai des frères ou des sœurs. Je ne les connais cependant pas. ». Ou peut-être que si. Ca ne l'étonnerait qu'on lui dise qu'elle ai déjà fini dans le lit de l'un d'eux. Ou inversement. D'ailleurs, c'est Adam qui accaparât son attention avec de mêmes idées. Elle lui offrit un sourire aguicheur en retour. « Tu poses la question ? ». C'était sorti naturellement, avant qu'elle ne se souvienne qu'un autre regard, plus proche encore était rivé sur elle.
Jun Taiji ~ Orine ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 5459 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jeu 05 Nov 2020, 17:46
Le dîner de l'apocalypse
Val’Aimé apparut entre un Sorcier et une Déchue. Dos droit, épaule large, corps puissant, ses longs cheveux tombaient de chaque côté de son visage noirci par Lux in Tenebris. L’effet était dû à ses veines, qui semblaient faites d’encre. Ses yeux, réduits à l’état de fentes, lentement mais surement, parcoururent tous les visages qu’il pouvait voir sans faire le moindre déplacement physique. Un rictus s’invita sur ses traits, puis plus rien. Son visage, fermé, se réduisit en une expression de supériorité propre à son rang. Impossible de savoir s’il était content ou mécontent d’être ici. Il ne posa aucune question, fixa Cyrius plus longtemps que les autres mais sans pour autant s’attarder sur ce clown. Il n’était pas dupe. Le musicien voulait sa place ou, du moins, le jalousait pour sa proximité avec l’Empereur Noir. Il allait se faire une joie de lui faire comprendre qu’il ne l’aurait jamais et qu’il demeurait le bras droit d’Elias ; pas lui. S’il le fallait, il l’éliminerait. Il était le chef de l’armée, celui qui rasait les villages et ordonnait le viol des femmes et la mise en esclavage des enfants. En repérant ce qui semblait être des Magiciens, il pensa brièvement qu’il mettrait fin, tôt ou tard, à cette forme d’alliance stérile qui avait actuellement cours entre les deux peuples. Il avait déjà tenté de tuer la Comtesse Vaughan plus d’une fois. Lhéasse était efficace dans sa protection. Peut-être devrait-il la tuer lui-même, au lieu d’envoyer ses sbires ? Le symbole de la paix, annihilé une bonne fois pour toute, remettrait en question les efforts qui avaient été faits par les deux Ultimages jusqu’ici. Niklaus n’était plus Roi et Edwina était bien plus discrète que jadis. Il retournerait le nouveau Souverain contre elle et la guerre éclaterait de nouveau. Il écraserait cette sous-race, ces médiocres au cœur bénéfique. Le premier qui lui adresserait la parole, s’il ne s’agissait pas d’un Sorcier, allait connaître quelques déconvenues. « Cyrius. Je vois que vous êtes toujours en vie. » dit-il, comme s’il s’agissait d’une formule de politesse.
Comme Nina et Anya avaient disparu au beau milieu d’une conversation avec Edelwyn, Jun avait dû aller à la pêche. En se concentrant cinq secondes, il avait trouvé le coupable. Aussi, il apparut sur Asgösth, dans un accoutrement aussi dénudé qu’étonnant. Il avait joué les guides touristiques dans un musée. Il était justement en train de raconter des légendes sur le Dieu des Âmes, Amsès, lorsqu’il avait senti la détresse de sa compagne. Debout, près d’une cheminée qui crépitait, il retira son masque et observa quelques instants l’assemblée. « Bonsoir. » dit-il, tout en s’approchant. Il prit la première chaise libre qui lui passa sous le nez et s’assit dessus. Un sourire taquin marqua son visage, destiné à son frère. Il tourna la tête de l’autre côté, vers la Dame Rouge. « Toujours aussi… » Il ne finit pas sa phrase. L’autre allait se vexer s’il critiquait sa femme. « Cadeau. Ethelba n’en prendra pas ombrage. » dit-il, en confiant son masque à la brune qui se trouvait à sa droite. Il détacha l’une de ses boucles d’oreille et la donna à l’adolescent, à côté de lui. « Tiens, pour toi. Pense à prier Amsès trois fois par jour. » Il s’appuya contre le dossier et se mit à jouer avec ses abdominaux, en appuyant ses index sur chacun. Il sourit, amusé, après avoir fourré son doigt dans son nombril. On aurait dit un gamin. « Quelqu’un peut-il me résumer la situation ? » demanda-t-il, en se redressant. Si Edelwyn l’avait vu, elle aurait désapprouvé son manque de savoir vivre.
603 mots
Résumé et places:
Jun est entre Isahya et Tekoa. Il apparaît avec la tenue de l’avatar. Il donne son masque à Isahya et une boucle d’oreille à Tekoa et demande un résumé de la situation.
Val Aimé est assis entre Oriane et Kaalh. Il parle juste à Cyrius. Il fait peur x)
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4168 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Jeu 05 Nov 2020, 19:02
In memoriam by aw anqi
Le Dîner de l’Apocalypse
En groupe
Magique. Ça, et la présence de personnes six fois trop importantes pour lui, ça hérissait les quelques poils de Dastan. Il grommela quelque chose d’incompréhensible et croisa les bras. À la différence de sa voisine, il ne leva pas son verre. Il resta cloué à sa chaise. Toutefois, lorsqu’il vit s’étouffer la rouquine, il ricana, avant d’être piqué au vif par sa remarque. « Si ! Je sais ! » Il se concentra et regarda sa main. Il leva le pouce et l’index, puis le majeur et l’annulaire. « Voilà, ça fait quatre ! » Il lui tira la langue. Pour qui se prenait-elle ? « Hein ? » Son attention fut immédiatement attirée par le pliage que tenait Astriid. « Un oriquoi ? » Il se pencha vers l’objet pour le voir, avant qu’un autre ne filât jusque dans son assiette. Interloqué, il l’attrapa, et en dépit de sa méfiance naturelle, le déplia. Quelque chose était écrit. Il ne savait pas lire. Pourtant, la phrase lui parut d’une clarté étonnante. Il lut, extasié, puis sceptique : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Il fronça le nez. « Astr- » Voyant qu’elle était tournée pour écouter la fille aux cheveux bleus, il ne l’interrompit pas. « N’importe quoi ! » s’insurgea-t-il avant même que la jeune femme à la cocotte eût terminé sa réponse. « Non, je suis pas amoureux d’elle ! Ta Gustine elle t’a raconté des bobards ! Les filles, c’est nul, et être amoureux, ça pue ! C’est pas comme ça qu’on gagne des guerres ou qu’on devient Dovahkiin ! » Une justification comme une autre.
Comme sa voisine saluait de nouveaux arrivants, il dévisagea l’énième rousse présente. Sa peau foncée faisait ressortir le feu de ses cheveux. L’homme près d’elle lui disait vaguement quelque chose. Il se dégageait de lui une aura qu’il ne pouvait ignorer, un peu comme celle de son frère et de sa sœur. Il les avait vus, mais ils étaient trop éloignés ou occupés pour qu’il cherchât à entrer en contact avec eux. Avec Laëth, il n’aurait même pas essayé. Ses yeux bruns tombèrent sur le livre que tenait la femme. « Nan, c’est pas à moi. Lire, c’est un truc de chochotte. » répondit-il avec un dédain évident à l’égard de l’ouvrage. Parfois, la connerie protégeait.
Sa moue désapprobatrice se tourna vers l’homme lorsqu’il répondit à l’invitation de Cheveux Bleus. Dastan ouvrit la bouche, prêt à répliquer, mais un éclair de lucidité sembla le traverser. De façon générale, il était préférable de réfléchir avant de parler – il en avait précédemment fait l’expérience. Surtout, s’il disait quelque chose, il donnerait raison à celui qui se demandait si les roux parlaient beaucoup. Il se tut donc et se contenta d’écouter la réponse. « Aha ! » clama-t-il fièrement, avant de reporter son attention sur Astriid. Le fait que Cendre ouvrît son origami lui avait rappelé sa question première. « Il dit quoi, ton origamachin, Astriid ? »
Message III – 499 mots
Dastan interragit avec Astriid, Cendre, Alaster et Djinshee. Il a eu l'origami de Louisa.
:
Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
Penchant la tête sur le côté, avec un sourire, elle saluait son hôte d'une inclinaison de la tête. Connaissant l'habitude de la dissimulation quant à leurs véritables identités, l'attribution d'un surnom était le bienvenu. Filou résonnait bien mieux à ses oreilles que Machin, Bidule ou Gold-o-Räk, surtout vu l'ampleur qu'avait pris ce dîner.
— Ça faisait longtemps.
Très longtemps. Trop, peut-être ? Sa décision quant à un retour sur ce territoire était récente, surtout qu'elle avait resurgit suite à une envie subite, empreinte de rancoeur et de nostalgie mêlées, se contentant d'une observation discrète sur un morceau allouée, se mêlant aux songes de certains êtres. Jamais elle n'aurait tolérée que l'on causât du trouble chez elle, ce n'était pas pour commettre d'impairs chez les autres ensuite, d'où son hésitation à déambuler derrière Filou un moment pour attirer l'attention, mais autant se plié aux règles du lieu. Ce serait plus amusant. Vêtue une tenue noire composée d'un pantalon, d'un bustier et d'un long manteau avec des épaulettes lui donnant une allure militaire, ses cheveux étaient remontés en un chignon maladroit, avec quelques mèches rebelles retombant sur les côtés. Son regard parcourait les protagonistes de ce curieux repas, tandis qu'elle essayait de dissimuler son aura écrasante sous couvert de cachotteries.
— Je ne connais vraiment personne ici, il était temps de venir vous saluer.
Ce n'était pas vrai. Elle avait ressenti l'aura des Écuyers de l'Aurore, à quelques places d'où elle se situait, volontairement mis ensemble, ressentant l'animosité glaciale de l'un envers ... sa main se crispait sur sa cuisse. Il y avait des Démons, ici. Revenant à ses interlocuteurs proches, c'était le moyen d'éviter de saccager le repas en envoyant Chaton sur ces saletés. Il apprécierait certainement de leur broyer la tête et d'ajouter leurs dents à sa collection démesurée. Son regard se portait sur l'Ange devant elle, soumis à une sorte de malédiction le contraignant aux situations les plus étranges et embarrassantes possibles.
— Reine, répondit-elle devant les points d'interrogation émanant contre son visage.
Elle ne les pensait pas idiots pour croire qu'il s'agisse de son vrai prénom, mais son pseudonyme serait raisonnable, pour l'instant. Quelqu'un mentionnerait sûrement le prénom ou le nom de l'un et de l'autre dans le courant des conversations. Dans un vaste espace de son esprit, elle sentait Fenrir s'agiter. En tant que Roi des Ira, il percevait surtout la lueur, démunie et emprisonnée, de ses héritiers au sein du Ma'Ahid. Reine ressentait ses sentiments, ainsi que l'aura de tous ceux la détenant. Ils étaient quatre, mais il n'y avait qu'un seul être qui était merveilleux et splendide ici, c'était ce petit être tout choupinet à ses côtés.
— C'est vraiment un enfant adorable. C'est le vôtre ?
Elle savait d'expérience que l'absence de traits communs ne voulait rien dire. Elle reconnut aussi l'aura de Jun, intervenant peu de temps à sa suite.
— Nous sommes au bord de l'apocalypse, répondit-elle à sa question. Je ne pourrais pas émettre de meilleur résumé !
Mais qui allait la déclencher ?
Post I - 500 mots
Reine est entre ??? et Kaahl. Il s'agit d'une Aether revenue récemment sur les Terres de Sympan. Pour les besoins du RP, ses stats sont équivalentes à vingt, en dehors de sa Magie. Elle ressemble trait pour trait à Mancinia. Je garde le reste tamponné secret ! Elle discute avec ??? qu'elle surnomme Filou, puis avec Kaahl, puis avec Jun.
Croulant sous les explications du bambin en face d’elle, la Sorcière tâchait de rester concentrée. Depuis plusieurs minutes, il divaguait à propos des cartes et des multiples possibilités de jeu qui s’offraient à eux. En vérité, sa logorrhée éveillait chez elle une migraine, et, tout en acquiesçant de temps à autre, elle finit par abandonner tout espoir de tirer quelque chose de lui. Son regard dévia vers les autres invités. Un instant, le sang cessa de battre à ses tempes. Le Chancelier Merlfide venait-il de lui faire signe ? Le rouge lui monta aux joues. S’apprêtant à lever la main pour le saluer à son tour, elle interrompit son geste. Il ne regardait plus dans sa direction. Comment pouvait-elle envisager qu’un homme tel que lui la salue ainsi ? Reprenant ses esprits, elle secoua la tête. Elle n’était pas digne de l’attention des Grands. Le joyeux luron à ses côtés paraissait également frappé de délire. Quelqu’un avait-il glissé un hallucinogène dans la nourriture ? Lorsqu’il commenta élogieusement l’attitude de Dorian, elle haussa les sourcils. Un sourire courtois vint flotter sur ses lèvres. « Prendre exemple sur lui gâcherait votre potentiel. Vous devriez rester comme vous êtes. » Aucune ironie ne ternissait ses propos. Il fallait de tout, pour faire un monde. Les bouffons et les insolents rendaient le savoir-vivre des autres plus appréciable encore. Le Chancelier Isekel l’interpella. Une femme aux cheveux rouge adoptait envers lui une attitude indécente. Elle se serait volontiers levée pour lui faire payer son offense.
Pure formalité, sa question nécessitait toutefois une réponse. D’un hochement de tête, elle approuva ses propos. « Tout à fait, Chancelier. Ce ne serait pas convenable. Nous ne sommes pas des animaux. » Son palpitant cherchait désespérément à s’échapper de sa poitrine ; elle le sentait cogner contre sa cage thoracique. Il ne pouvait s’agir d’un évènement réel. Jamais elle n’aurait eu la chance de dîner si près du Mage Noir. Tout ceci relevait indéniablement d’un rêve. Alors qu’elle s’apprêtait à lui adresser quelques mots, un homme vint s’installer à ses côtés et lui offrit son masque. « Je vous remercie, Monsieur. » Un peu surprise, elle n’eut pas l’occasion de l’examiner plus en détail. Qu’il mentionnât Ethelba avec une telle désinvolture la surprenait. « Ce n’est pas comme si vous la connaissiez, et que vous veniez de prendre le thé avec elle. Vous devriez montrer davantage de respect. » Pour la générosité dont il venait de faire preuve, elle lui épargna un sermon. Cependant, elle comptait bien le surveiller. S’il osait blasphémer, elle lui planterait sa fourchette dans la main. Ou ailleurs. « C’est un dîner forcé, en quelque sorte. Je crois que personne ne sait comment nous sommes arrivés, et que nous ne pouvons pas quitter la table. C’est un peu confus. » L’origami jeté par le Vampire traînant toujours sur la table, elle le dévisagea. Son regard revint sur l’homme à sa gauche. « C’est drôle. La pâleur oubliée, vous auriez presque un air de famille. »
500 mots:
Devant le geste de Cyrius, Isahya bave croit halluciner. Elle soutient Faust et Lhéasse, et s'apprête à lui parler lorsque Jun arrive. Sans comprendre qui il est, elle joue avec le feu le met en garde, et fait remarquer qu'il ressemble à Dorian.
Invité Invité
Ven 06 Nov 2020, 15:19
Dimitri s’était muré dans le silence. Que faire d’autre ? Il n’avait pas les épaules pour faire face à la situation. Il y avait trop de monde et trop de discussions. Il lui semblait que la table entière aurait pu faire couler son sang. Ce n’était pas totalement faux. Certains le voulaient.
À la tentative d’approche du vampire, il s’était reculé vers le côté opposé, dans un essai avorté de fuite. Ses fesses étaient collées à la chaise. Heureusement, il n’était pas seul à protéger Truffe. Une jeune fille assise non loin s’y employait également, avec un phrasé bien plus brillant que le sien.
« Encéphale phallique ? »
Il n’avait pas compris et avait fait ce que certaines personnes font, dans ces moments-là, quand elles ne veulent pas gêner leur interlocuteur : répondre oui avec un sourire.
« Oui. J’imagine. Je crois… Je ne sais pas trop. Oui. »
Il n’imaginait rien du tout et il aurait aimé que Tamina soit là. Au moins, il aurait pu discuter avec elle. Cependant, il savait que sa sœur avait du mal avec les autres. Lui était bien plus affable. Il n’avait aucun mal à se faire des connaissances et à entretenir de bonnes relations en temps normal, là où elle se comportait comme une ombre.
La suite fut compliquée. Son voisin de droite finit le nez dans son assiette sans que le rehla ne comprenne rien à ce qu’il venait de se passer. La musique s’empara davantage du dîner avant de redonner la main aux musiciens engagés pour l'occasion. Il plongea le nez vers Truffe, entre deux bouchées.
À un moment, Dimitri releva les yeux vers le brun à lunettes.
« Pourquoi m’avez-vous demandé mon nom ? »
Il avait une sorte d’intuition étrange. C’était normal de faire les présentations dans un dîner mais quelque chose le perturbait. Il n’aurait pas su dire quoi. Ça lui arrivait de temps en temps. Quelques jours plus tôt, il avait ressenti le besoin de se rendre à un endroit bien particulier. Il y était allé et il avait trouvé une bouteille qui contenait un message. Il ne l’avait pas encore ouverte.
« Truffe !! »
Pour une raison inconnue, le chien venait de bondir sur la table. Sa blessure ne sembla pas gêner le bébé canin, qui se mit à courir entre les plats en aboyant de temps en temps, direction l’autre côté de la table.
« S’il vous plaît ! Rattrapez-le ! »
Il risquait de se faire encore plus mal. Joshua avait confié la garde de l’animal à Dimitri et celui-ci n’avait pas envie de le décevoir.
Message 3 – 426 mots Dimitri parle avec Deccio et Dorian. Truffe, son chiot, se dirige ensuite vers Nina en aboyant.
Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2484 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
C'est lorsque son voisin répondit à sa remarque - quoi qu'adressée à personne en particulier - que Maximilien portât son attention sur celui-ci. Il y avait quelque chose d'effrayant et de rebutant dans le regard de cet homme. Il eu finalement un mouvement de recul lorsqu'il s'approchât de trop prêt pour le renifler comme une bête, retroussant le nez à cette réaction trop étrange pour être prise à la légère. Finalement non, il était carrément détestable. Qu'insinuait-il par là ? « Non, je ne joue pas. ». Qu'il le prenne dans le sens qu'il le désire. Il ne put retenir un air surpris à la question suivante. « Non. Jamais. ». Il le dévisagea longuement. Qui pouvait bien être cette personne ? Une exclamation à ses côtés le détourna du Sorcier. Un enfant à l'allure sauvage venait d'apparaître. Personne n'était épargnée apparemment. Mais avant même qu'il ne s'inquiète de son état, quoi que le garçon ne semblât pas plus anxieux que ça, une voix désagréable lui parvint aux oreilles. Il darda un regard noir sur celui qui se présentait comme frère d'Azmog. Il l'entendait parler. Il ne l'écoutait pas. Il le voyait seulement presque ravi d'avoir réussi à s'attirer les foudres des Immaculés. Cinq mots attinrent pourtant clairement son esprit. « Ramener son frère des limbes. ». Il ne chercha pas à savoir pourquoi ni comment. Un boule de rage embrasa ses tripes. Del Haftavân ou non, s'il avait eut la possibilité de se lever de son siège, se serait-il déjà jeté sur lui pour serrer sa gorge entre ses mains, tant pour le faire taire que lui faire prendre conscience de l'importance de cette Vie qu'il voulait rendre à son frère et que ce dernier avait tant méprisé. Il prit un longue et profonde inspiration, puis fixa avec mépris l'original. « J'ignorais que les Démons avaient ajouté l'Espoir à leurs dogmes. Autour de cette table tu trouveras bien plus de personne qui préfère Azmog mort que vivant. Même pour élever des Sansai. » lui fit-il sèchement. Il resta encore un instant à détailler l'affreux avant qu'on apporte la suite du repas, brisant le contact oculaire, tandis que l'innocence de l'enfant à ses côtés, totalement ignorant aux tensions ambiantes, finisse par l'atteindre. Comme il interpella une première personne, une bribe de conversation lui parvint. Oriane ? Elle aussi. Evidemment, sur tout les Déchus, c'était elle qui arrivât ici. Puis il suivit la seconde personne. Moins par curiosité que par la sonorité du nom qui avait quelque chose de familier. Il comprit. Un sourire en coin se glissa sur ses lèvres. Cela ne dura alors que les choses se gâtèrent plus encore comme des sièges s'ajoutèrent en même temps que les nouveaux "invités". Il ne réprima pas une grimace lorsque l'un d'eux s'invita avant de tourner un œil curieux en direction de la Matasif lorsqu'elle prit la parole. Puis il écarquilla les yeux . « Qu'est-ce que... ». Il se tourna vers Mancinia. L'autre. Celle présente depuis le début. Un nom sorti. Reine. Qui ?
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4168 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Ven 06 Nov 2020, 16:42
In memoriam by aw anqi
Le Dîner de l’Apocalypse
En groupe
Comme souvent – trop souvent ? –, Laëth fronça les sourcils, tant par agacement que par trouble. Suite à sa question, son attention était focalisée sur le duo formé par Jil et Adam. Si elle n’avait aucun grief contre la rousse, l’homme, quand bien même elle lui était reconnaissante de l’avoir tirée d’une situation malencontreuse à Avalon, déclenchait toujours son aversion. Son comportement l’énervait ou la perturbait, selon qu’il la taquinait ou lui donnait l’impression détestable que ses rêves n’avaient pas été que des chimères de l’esprit – parfois, il faisait les deux, comme à cet instant précis. Elle détourna le regard et, dans sa course, croisa celui de Jil. Une étincelle fusa. « Oh ! » Elle eut un geste engageant vers elle. Sa pensée avait dissipé toutes les autres, le temps d’un instant. « Désolée. » Pour l’interruption. « J’ai toujours ton pyjama. L’ours en pilou-pilou. Où est-ce que je peux te le renvoyer ? » Si elle avait mis les pieds à Avalon, elle aurait aisément pu retrouver la jeune femme, cependant, il ne s’agissait pas de sa destination favorite.
L’interpellation d’une vieille harpie lui fit tourner la tête. Elle la dévisagea. Elle connaissait cette aura. Elle l’avait côtoyée, des semaines durant, à Amestris. Tant ce vécu que son éducation réprouvée la conduisirent à considérer l’aïeule avec défiance et animosité. « Je ne savais pas que les Sorciers avaient l’intention de pérenniser leur alliance avec les Anges. » Puis d’ajouter : « Si je devais chasser chaque personne dérangeante ici, il n’y aurait plus grand-monde. » Son regard glissa jusqu’à Cyrius, en s’attardant sur d’autres êtres malveillants. Le Mage Noir choisit ce moment pour lui adresser à nouveau la parole. Elle tourna la tête. Elle n’avait jamais vu les frères de Kaahl, mais la ressemblance avec celui désigné par le Sorcier était telle qu’elle n’aurait pu l’ignorer. À ses côtés, Oriane, telle qu’elle était au Bal des Douze Cycles Lunaires. Alors que la répulsion l’assiégeait, une sensation plus douce repoussa son assaut. Elle frémit. Ce n’était pas naturel. « Si vous n’êtes pas idiot, vous connaissez déjà la réponse à votre question. » répondit-elle, en coulant une œillade vers Aliénor Vaughan, qui semblait bien en peine. À chaque fois qu’elle la voyait, elle s’étonnait du lien qui semblait l’unir à Priam. Elle avait le sentiment qu’à l’avenir, leurs chemins ne cesseraient de se séparer. La question de Cyrius se répercuta étrangement contre cette pensée. « Se lasser ? » Elle n’avait jamais imaginé cela. « Amoureusement ? Non. » Elle secoua la tête. « Peu importe que je joue ou non de la musique. On n’aime pas quelqu’un pour une seule de ses caractéristiques. » Elle détailla le Sorcier, curieuse. Des idées s’ébauchaient dans son esprit. Aucune ne lui plaisait. « Sauf vous, peut-être. Vous voulez tuer son frère parce qu’il n’est pas mélomane, lui non plus ? Ça ne me paraît toujours pas être une raison suffisante. » répondit-elle à son interrogation. Un origami se posa délicatement sur son entrée.
Message III – 500 mots
Laëth interagit avec Adam/Jil, Mertle puis avec Cyrius/Aliénor. Elle a remarqué Oriane (et j'ai joué l'effet de la bonne étoile, Kyky <3). J'ai pas eu la place pour le reste mais je vous ai lus/vus (je pense notamment à l'apparition de Max et d'autres personnages pas loin/importants et aux propositions de Deccio =))
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
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Merci Kaahlinou
Invité Invité
Ven 06 Nov 2020, 17:46
Le Dîner de l'Apocalypse
« Je crois que ça va. » Circë l’avait murmuré, ses lèvres tournées en direction de l’Ange, comme si elle était en train de lui confier un secret. « Ça faisait longtemps… » Elle ne savait pas si elle était contente de le revoir ou non. Il était le premier homme avec qui elle avait… après… « Vous hum… J’ai entendu que… » Elle stoppa sa phrase. Elle avait entendu son surnom. Le Boucher. Elle n’était pas sûre qu’il s’agît de lui, bien qu’il ne dût pas exister beaucoup d’Isiode Yüerell sur les Terres de Sympan. Elle ne pouvait simplement pas imaginer que ce fût lui. « Qu’avez-vous fait depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ? » L’Ygdraë avait la fâcheuse tendance à disparaître. Les Ætheri aimaient visiblement faire de sa vie des pérégrinations. Elle ne cessait d’être tirée aux quatre coins des continents, alors même qu’elle était censée faire partie des individus les plus protégés du Monde Divin.
Lorsque la réponse d’Ezechyel arriva, elle prit délicatement la feuille entre ses doigts. Elle hésita. Elle n’était pas certaine de vouloir connaître sa réponse. La finesse de ses mains avait quelque chose de fragile. C’était comme si, au moindre instant, ses os auraient pu se briser. L’intervention de Kaahl Paiberym la tira de son dilemme. « M… Merci. » Elle n’était pas certaine de comprendre. Comment… Avait-il lu en elle ? Savait-il ? Si oui, comment ? Dans quelles circonstances ? Non. C’était impossible parce qu’il n'y avait que très peu d’individus au courant. Elle ne s’était pas amusée à raconter son malheur au premier venu. Devaraj savait. Isiode savait. Adam. Qui d’autres ? Les Esprits. « Vous… » Elle aurait bien essayé de savoir mais elle supposa qu’elle se faisait des idées. Zane Azmog avait été un Roi craint. Beaucoup d’Anges, mais pas que, vivaient encore les contre-coups du traumatisme de la Terre Blanche. Elle pouvait très bien avoir subi des pertes durant le Génocide. Elle posa doucement le mot sur la table, pour pincer l’ongle de son index entre son pouce et son majeur. Elle resta ainsi quelques secondes, avant de se replonger dans le choix qu’elle avait à faire. Ses yeux céruléens remontèrent vers Ezechyel. Elle les baissa rapidement. Elle se tendit un instant puis déplia le contenu. Son regard lut les lignes. Elle porta lentement sa main à sa bouche et déglutit. Peut-être qu’ils ne parlaient pas du tout de la même chose. Parce qu’elle se rappelait parfaitement de…
Elle se mit à écrire. Pouvez-vous me résumer le contenu de vos rêves ? Il n’y avait pas que ça. Et étiez-vous dans le labyrinthe, lorsque les révélations sur Hel’Dra ont été faites ? Elle ne s’en rappelait plus très bien, comme s’il s'agissait d’un rêve. Il y avait eu la suite, au cœur de la bibliothèque d’Ilios. Elle continua. Oui. Et vous-même ? Elle allait bien. Enfin… Elle n’en savait rien. Sa vie lui échappait, parfois. Elle fit passer le mot.
495 mots
Résumé:
Circë répond à Isiode, Kaahl et Ezechyel. J’ai pas eu assez de mots pour le chien mais si personne ne l’attrape en milieu de table Circë le réceptionnera et le gardera toute sa vie 8D /sbaf Idem pour Reine (enfin, elle ne la gardera pas toute sa vie, j’ai juste pas assez de mots o/)
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2603 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
Comme si elle avait été piquée par un insecte, Astriid sursauta quand la vieille femme qui la fixait l'invectiva soudainement. Elle ne s'était pas attendu à une réaction aussi vive et le rouge monta à ses joues alors qu'elle commençait à bafouiller, embarrassée d'avoir provoqué la colère d'une vénérable ancienne. Cependant, cette dernière s'était déjà détournée d'elle pour houspiller ses voisins avec un rictus mauvais aux lèvres. L'Ygdraë soupira doucement, soulagée de ne pas avoir à lui répondre car elle n'avait pas bien compris l'offense qu'elle avait pu commettre à son égard. Il y avait vraiment des caractères surprenants à cette table. Alors même que cette pensée traversait son esprit, une blonde fit une apparition spectaculaire en jurant comme une poissonnière, attirant plusieurs regards. Craignant de s'attirer ses foudres à elle aussi, la rousse préféra détourner les yeux, feignant d'hésiter sur quelle entrée déguster. Elle avait suffisamment à faire avec la tornade rousse à côté d'elle, elle ne souhaitait pas envenimer les choses, bien qu'à certains endroits, il était déjà trop tard. L'Elfe coula un regard vers leurs hôtes, surprise qu'ils ne tempèrent pas les ardeurs des invités. Au contraire, ils semblaient apprécier ce moment et Astriid s'interrogea sur les raisons qui avaient mené à ce dîner. Elle fut soulagée quand elle vit le blond refaire surface, il avait un peu l'air vitreux et de la tapenade décorait son front mais au moins il ne se mit pas à vomir dans son assiette. Dastan à ses côtés s'offusqua soudain de la réponse de la bleue, ramenant son attention sur son plus proche entourage. Elle gloussa à l'insinuation de Cendre, quelle drôle d'idée. Son voisin n'avait pas prit la chose avec autant de philosophie et l'Ygdraë eut une moue surprise à sa virulente réaction. Sans réfléchir, elle répondit aussi vivement que lui. «Mais pas du tout ! L'amour, c'est ce qu'il y a de plus beau !» Comment pouvait-il dénigrer un pouvoir aussi puissant et magnifique que celui de l'Amour ? Elle ne pouvait supporter que ce garçon demeure ignorant plus longtemps. Astriid s'empara d'une main de Dastan et déclara avec une ferveur digne d'une fanatique d'Isahora. «Tu comprendras quand tu auras des papillons dans le ventre en voyant l'élue de ton coeur ! Et pourquoi s'engager dans une guerre si ce n'est pour protéger ceux qu'on aime ? Être amoureux, c'est ce qui nous donne de la force et ce qui nous rend meilleur !» L'Ygdraë s'exprimait avec force, ses yeux brillant de la force de ses convictions alors que ses pensées s'égaraient vers Valÿn. Que n'aurait-t-elle pas donné pour qu'il soit ici avec elle, il aurait compris lui. Elle libéra finalement la main de Dastan avant de se rappeler un de ses termes qu'elle n'avait pas compris. «C'est quoi un Dovakhiin ?» L'Ygdräe se tourna ensuite vers Djinshee pour lui répondre, non sans avoir levé les yeux au ciel en entendant la pique du bipolaire. Franchement, qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. «Non, ce n'est pas à moi non plus.» Puis ravie que Dastan lui pose la question, Astriid récupéra son origami qu'elle avait soigneusement replié. «Le mien dit : «Tu es le rayon de soleil quand le ciel est sombre.» Et c'est vrai que j'arrive à arracher des sourires à tout le monde, tiens la preuve !» Sans attendre sa réponse, l'Ygdraë fondit sur le roux pour le chatouiller en riant aux éclats.
500 mots:
Astriid panique devant Mertle et parle avec Dastan qu'elle finit par chatouiller (30 pièces d'or qu'elle se mange un coup de coude en pleine poire /sbam).
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2603 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse