Le peuple chamanique est particulièrement communautaire et non basé sur l’esprit familial. Les tribus dominent les liens du sang. Néanmoins, avec le temps, une famille s’est démarquée pour avoir toujours été celle des Suprêmes de l’Au Delà : la famille Taiji. Ainsi, une sorte de croyance populaire est née, désignant les Taiji comme de potentiels Souverains et les Souverains comme devant toujours faire partie de cette famille, chose plutôt aisée eu égard au nombre de Taiji existant à présent parmi les Chamans. En effet, le Maître des Esprits est supposé étendre la race et le nombre de coïts auxquels il doit prendre part est monumental. Outre son harem, duquel il peut profiter à sa guise, le Roi participe aux rituels sacrés des différentes tribus, donnant naissance à de nombreux enfants au cours de son existence qui, eux-mêmes, sont amenés à engendrer à leur tour. Ainsi, aujourd’hui, les Taiji constituent bien la moitié de la race et sont présents dans l’ensemble des tribus bien que, encore une fois, l’appartenance à une lignée ne soit pas fondamentale chez les Chamans. Pendant l’Ère de la Conciliation, l'inceste devient de moins en moins bien considéré et accepté.

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