[Événement] - L'Appel

Ven 04 Oct 2019, 16:39

L'Appel

« Tu repères une perle rare ? » demanda l’un des chevaliers d’Hébé à Alan. Celui-ci était attentif aux combats qui se déroulaient plus bas. L’Appel amenait sur les Terres d’Arcadia bien des individus. Il fallait cependant tester ces derniers et déceler les esprits viciés. Certains tentaient d’entrer dans l’Ordre pour de mauvaises raisons. Ils avaient déjà attrapé un espion depuis le début des festivités. Aussi, dans un sourire en coin, Alan se pencha vers la balustrade pour mieux regarder. L’une de ses mains vint rejoindre son menton dans un geste pensif. « Ils ne sont pas excellents, c’est vrai. » précisa l’autre. « Ce sera de notre devoir de les former pour qu’ils soient aptes à répondre aux missions de l’Ordre. » « Hum hum. » « Tu sembles préoccupé. » C’était le cas. Et s’il avait mal compris ? Mal prévu ? C’était à la fois agaçant et troublant. « C’est l’état des races bénéfiques qui me préoccupe. Quand je vois certains se battre, là, en bas, je ne peux pas m’empêcher d’éprouver un certain pessimisme. » « La Justice sera rendue. » « Oui mais quand ? Le mal n’attend pas avant de frapper. Le mal est prêt. Les Magiciens n’entreront pas en guerre, les autres peuples bénéfiques sont totalement désœuvrés et je nous trouve bien peu à-même de régler la situation mondiale ces derniers temps. » « D’où l’Appel. » « Certes. » Alan plissa les yeux devant un nouveau venu. Il ne savait même pas tenir son épée correctement. C’en était navrant. Était-il devenu aigri ? Jouait-il les aigris ? « Avec un bon maître, ils apprendront vite. Tout le monde ne peut pas avoir ta dextérité, tu sais. Tu avais déjà un bon niveau avant d’arriver. Merci papa, maman. » se moqua légèrement l’autre. « Tu me trouves trop exigeant et pas assez tolérant ? » « C’est un peu ça. Personnellement, quand je suis arrivé, j’étais comme lui, là-bas. Je ne savais pas comment fixer une armure, ma magie était instable et lorsque je tenais une épée, les muscles de mon bras ne la supportaient pas, si bien qu’il tremblait. Pourtant, mes convictions étaient fortes, autant qu’elles le sont aujourd’hui. J’ai progressé parce que j’y croyais et que mon maître était patient et pédagogue ; dur quand il le fallait. » « Et tu es convaincu que mes convictions sont moins puissantes que les tiennes ? » « Tu es un bon guerrier, Alan. Tu es un moins bon penseur et un très grand pessimiste. » « L’espoir ne fait pas vivre, il abrutit. » « Nous avons pourtant contribué à la Justice et au Bien ensemble. Notre devoir n’a jamais été vain. » « Si peu de choses. Il est tellement plus simple de détruire que de construire. » Peu de temps auparavant, ils avaient perdu l’un de leur coéquipier en venant en aide aux Anges. William pensait que c’était cet événement qui rendait Alan amer ; plus qu’à l’accoutumé. « Tu irais loin si tu n’étais pas aussi borné, Alan. Cesse d’être trop exigeant avec toi-même. Cesse de l’être aussi avec les autres. Chacun fait de son mieux et l’échec n’est pas une fatalité. Reste optimiste sinon ta charité finira par se tarir. Ceux qui sont dans la nécessité ont besoin d’une figure sûre d’elle et bienveillante. » Alan sourit à son ami, tapotant son épaule comme un remerciement.

« J’ai déjà accepté sous mon aile deux individus, une fille et un garçon. » dit alors William. « Tu comptes les mettre en compétition pour essayer de tirer le meilleur de chacun, hum ? » « C’est ce que fît mon maître et la chose a bien fonctionné. » « Hum… Je ne sais pas si je me sens assez confiant pour former deux écuyers d’un coup. » L’autre émit un rire étrange. « Allons. Tu es devenu chevalier aussi facilement qu’un Paresseux part faire une sieste. » « J’ai été rapide, peut-être, mais apprendre et enseigner sont deux choses différentes. Je ne veux pas risquer un excès de zèle et croire mes élèves prêts alors qu’ils ne le sont pas. Les conséquences pourraient être dramatiques. Un à la fois élimine certains ris… » Son regard se tourna vers une femme qui s’apprêtait à débuter la joute. « …ques. » Il sourit. « T’es vraiment étrange mon vieux, parfois. » Il lui montra ce qu’il regardait. C’était une jeune fille blonde qui dégageait quelque chose de particulier. « Je parie tout ce que tu veux qu’elle se bat comme un pied. » William fut surpris du commentaire. L’adversaire de la cible d’Alan n’en menait pas large alors même que le combat n’avait pas débuté. Qu’elle se batte comme un pied – pour reprendre les termes exacts – ou pas ne semblait pas réellement entrer en ligne de compte. Le chevalier doutait très sincèrement de sa propre résistance si elle lui ordonnait quoi que ce soit. « Je ne sais pas mais… » « Une bouteille de whisky. » le coupa Alan. « Si tu veux. » Il fallait bien se faire plaisir de temps en temps.

Il s’avéra que le brun avait raison. Elle semblait rapide, faite pour la furtivité. Son corps en lui-même était une bonne base pour travailler les appuis et le reste. Pourtant, elle n’avait aucun savoir-faire et sa force semblait totalement absente, si bien que l’arme longue qui lui avait été confiée plus tôt eut bien plus raison d’elle que son adversaire. Elle avait néanmoins de la ressource et de la suite dans les idées, si bien qu’elle abandonna rapidement l’acier et le bouclier. Plus légère, elle gagna le duel par des moyens détournés, ses lèvres bougeant parfois pour intimer des paroles qui déstabilisèrent d’autant plus son adversaire. Pouvait-on parler de victoire lorsque la partie adverse déclarait forfait ? Pour Alan, cela ne faisait aucun doute. « Elle sera mon écuyère. Et tu me dois une bouteille de whisky. » dit-il dans un sourire satisfait. Il n’y avait pas à dire, elle était vraiment nulle en art martial. William frotta sa barbe naissante. Il avait de drôles de goût. Il finit par suivre l’autre. « Nous pouvons aussi instaurer une compétition entre nos écuyers. » « La défaite ne te fait pas peur. C’est noble de ta part. » répondit-il du tac au tac avant de se retourner et de planter ses yeux bleus dans ceux de son ami. « Une fois que j’en aurai fini avec elle, elle sera si puissante que le Mal dans son ensemble courbera l’échine. » Il semblait légèrement fou dans son ambition. Ça fit rire l’autre. « Eh bien ! Les races bénéfiques n’ont plus de souci à se faire, dans ce cas ! » Il n’avait pas idée.

Alan descendit les escaliers quatre à quatre et, lorsqu’il en eut marre, déploya ses ailes pour faire face à la blonde. Il la fixa un moment, attendant que son ami ne vienne le rejoindre, totalement essoufflé. « Je suis Alan Taiji. Si cela te va, je m’occuperai de ta formation après t’avoir interrogée sur tes motivations à rejoindre l’Ordre d’Hébé. » Elle se sentit un peu étrange. « Oui. » répondit-elle calmement, essayant de réfréner la douleur qu’elle sentait dans l’ensemble de son corps. C’était très énigmatique. Elle connaissait la théorie du combat mais sa silhouette refusait d’obéir à son esprit. Elle était faible et ses muscles atrophiés en profondeur. Il ne lui semblait pas, néanmoins, être plus habituée aux salons qu’au monde extérieur. C’était inexplicable. « Je peux être détaché sur n’importe quelle mission confiée par les Grands Sages mais, de manière générale, William comme moi-même sommes plutôt envoyés vers les Anges. Il nous arrive de défendre les Orines mais beaucoup moins depuis que leur territoire est protégé. J’ai eu à sauvegarder quelques enfants et personnalités également. » expliqua-t-il. « Si ton profil me convient, de toute façon, tu ne pourras pas partir en quête tout de suite, pas dans l’état actuel de tes connaissances du combat. Ta magie est-elle bonne ? » « Assez. » Ça se voyait. « C’est déjà ça. Seulement, elle est loin d’être suffisante. Les maléfiques s’intéressent de plus en plus aux Humains et tu dois être prête à parer toute éventualité. Dénuée de magie, tu devras être capable de te battre et de vaincre n’importe qui. » Il sourit. « Enfin, avant tout, j’ai besoin que tu m’exposes tes motivations. » « Nous t’écoutons. » dit William d’un ton confiant. Il ne savait pas pourquoi mais il avait envie de l’encourager. « Je le sens ici. » commença-t-elle en pointant son cœur du doigt. « C’est comme un besoin. Ce monde n’a cessé de sombrer dans la noirceur, encore et encore, par la faute de Grands, par la faute des Ætheri aussi. Le Bien mérite que l’on se batte pour lui car il est la seule porte de salut, le seul moyen d’être heureux. » « Que penses-tu des Lois qui régissent les maléfiques ? » « Elles sont viables, bien entendu. Ce qui l’est beaucoup moins ce sont les relations entre les races, surtout lorsqu’un peuple décide d’en annihiler un autre au détriment des Lois de l’Univers dans son ensemble. Le Génocide Angélique va à l’encontre des Règles de Drejtësi, par exemple. Les responsables méritent donc d’être punis. » « Tous les Démons ? » « Les responsables, j’ai dit. Catégoriser est la première des erreurs. C’est une faute si simple qu’elle en est grotesque. Tous les Démons ne se valent pas, quand bien même leur penchant naturel pour le mal. » « Intéressant. » « La Justice doit être rendue selon les Lois de l’Æther qui elle seule décide de ce qui est juste ou non. » « Et Déiopéa ? » « Je ne suis pas familière avec cette divinité mais j’espère qu’elle saura guider mes pas dans la voie des nobles causes et qu’elle me donnera le courage nécessaire pour affronter ce que la vie me réservera. » « Parfait. Quel est ton nom ? » « Ássfriđr Sònr. » « Bien. Dans ce cas, Ássfriđr, à partir d’aujourd’hui, tu devras m’obéir, en tant que mon élève. »

1696 mots

Explications

Coucou ^^

On continue donc dans la lignée des recrutements d'Empire. Je ne referai pas d'autres événements de recrutement avant un certain temps (histoire qu'on puisse faire autre chose et commencer des intrigues) donc profitez en =) Vous pourrez, cependant, faire les missions d'entrée dans l'Empire de façon normale si vous ratez l'Event, c'est toujours ouvert ^^

Il y a donc eu un Appel à Arcadia. La plupart des Chevaliers (échelon III) sont présents afin d'admirer les combats et de repérer les recrues qui en valent la peine, tout en testant leur motivation. Bien entendu, pour faire partie de l'Ordre d'Hébé, il vaut mieux être bénéfique ou, au moins, vouloir consacrer sa vie aux nobles causes et au Bien dans son ensemble. Les races maléfiques ne sont donc pas franchement les bienvenues ^^

Je vous c/c là le premier échelon de l'Empire qui vous explique ce que devenir écuyer implique :

Citation :

Échelon I – Écuyer : Dans la volonté de servir les peuples sous un drapeau sans couleur, les courageux de ces terres peuvent tenter de s'écarter de la hiérarchie de leur race de naissance pour intégrer un Ordre dont les valeurs pures et modestes réchauffent les âmes fatalistes. Rejoindre les Chevaliers d'Hébé n'est pas un acte insignifiant à prendre à la légère. La traîtrise sera grande aux yeux du Souverain lésé qui pourra comprendre la décision comme une rébellion, une façon de murmurer que la société est corrompue. A l'origine, les Chevaliers de l'Ordre d'Hébé sont des déserteurs qui rejetaient les desseins des grands manipulateurs et cette image reste à travers les âges. L'évolution étant lente et laborieuse, avant d'acquérir une certaine indépendance vis à vis du Roi, celui qui prétend à devenir Chevalier devra cumuler ses fonctions au sein de l'Ordre tout en suivant les consignes du Chef de race jusqu'à se détacher de lui et continuer sereinement son chemin au sein des Chevaliers. Les premiers temps seront éprouvants et paraîtrons bien longs. La fatigue est le prix à payer.

Celles et ceux qui souhaitent rejoindre les Chevaliers de l'Ordre d'Hébé doivent faire preuve d'une infinie patience et d'une persévérance à toute épreuve. Si le mental doit être d'acier, les motivations ne doivent être contraires aux mœurs qui régissent l'organisation stricte d'Arcadia. Chaque prétendant devra prouver la bonté de son âme lors des sessions de recrutement. On ne peut rejoindre l'Ordre librement. Il est nécessaire d'attendre que les Grands Sages décident d'une phase d'appel où les postulants peuvent manifester leur volonté à Arcadia. Des petits tournois seront organisés pour déterminer les forces et les faiblesses de chacun car il ne faut pas oublier que l'Ordre est avant tout une Armée. Chaque Chevalier le souhaitant pourra prendre un ou deux postulants à son service. Ces derniers deviennent alors des écuyers et débutent l'accession dans l'Ordre, tout en demeurant sous le joug du Chef de race.

Si ce rp est avant tout un rp de recrutement, ceux qui font déjà partie de l'Ordre d'Hébé peuvent, bien entendu, venir assister au tournoi voir y participer face à des candidats. C'est plutôt festif donc après vous faites comme vous voulez globalement. Vous pouvez commenter ce que vous voyez, parler de vos dernières missions, en profiter pour caser une mission d'échelon etc.

C'est un événement pour l'Empire de l'Ordre d'Hébé. La fin : le 05/12/2019.

Gains

Pour 900 mots : Un point de spécialité OU 6 points de rp OU l'entrée dans l'Empire de l'Ordre d'Hébé [OU un compagnon]

Pour 450 mots de plus, soit 1350 mots minimum : Un point de spécialité au choix [Ou l'entrée dans l'Empire de l'Ordre d'Hébé pour le compagnon obtenu pour 900 mots]

Les deux gains entre crochets vont ensemble ^^

Lun 07 Oct 2019, 17:29

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 8
- Charisme : 4
- Intelligence : 5
- Magie : 6

Physique : Il est grand, musclé et porte souvent une arme dans son dos. Il est habillé comme un chevalier avec un cote de maille, un casque et des protections sur l'ensemble de son corps. Il est beaucoup s'habiller ainsi, car il se sent en sécurité et cela lui promet une bonne protection contre des attaques surprises. Il porte une sacoche sur le cote droit, où il transporte de la nourriture et de l'eau pour ses longs voyages dans les contrées.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Deck [Feu]
- Qyndily Aenör - Ramaw [Foudre]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Superforce
- Vision Nocturne
- Traverser la matière
- Soigner le poison

Dragon était quelque part sur les Terres D’émeraude. Cela faisait des mois qu’il avait quitté Basphel et sa cité étudiante. Il n’était pas à sa place dans cette sphère. Il était âgé, ce n’était plus un étudiant ni un adolescent. C’était un homme qui avait besoin de trouver sa place dans ce monde, qui semblait l’écarter de nombreux chemins. Le jeune homme commençait à bien maîtriser son Qyndily Mantris du feu. Certes, il ne restait qu’un Telebe aux yeux des Lyrienns. Mais cela faisait plus d’une dizaine d’années qu’il maîtrisait bien son élément. Dragon ne voulait pas revenir sur l’archipel d’Aeden. Sa famille n’était plus présente, enfin si, mais c’étaient des inconnus pour lui, à ces yeux. Sa sœur était partie dans un endroit un peu particulier. Il ne savait même pas où se trouvait ce lieu, ce « Ciel-Ouvert ». Il avait reçu une courte lettre venant d’Atheria, en lui disant que tout allait bien, qu’elle était en vadrouille dans le continent Naturel et principalement, dans ce lieu inconnu. Elle avait acquis le métier de cartographe et elle avait décidé de vendre ces services à un groupe de personne. Atheria lui avait promis qu’elle lui enverrait des lettres plus souvent, afin qu’il ne se perde pas de vue, pas comme leur parent.

Le Lyrienn de feu n’était pas retourné à Aeden depuis que l’ancienne Reine les avait chassés de ces terres. Il avait vécu pendant toutes ces années à l’extérieur d’Aeden. Il était plutôt considéré comme un Qis, qu’un Ancien. Il n’avait aucune envie de revenir là-bas, même s’il y avait encore des membres de familles. Enfin, famille, c’est un mot bizarre pour lui. Il n’avait jamais côtoyé sa mère, Alyska, ni son père, Kain qui, à ce jour, avait disparu. Il ne ressentait pas de liens unique entre eux. L’idée de ne jamais avoir eu de famille l’attristait réellement, mais il n’allait pas faire d’effort pour le coup. Ce dernier souhaitait avoir une vie bien remplie, une vie ayant un but réel. Après les épisodes de cette reine de glace, il comprit que certains dirigeants n’étaient pas à la hauteur pour guider un peuple et savoir le gérer. Elle avait manipulé les Lyrienns de Glace afin de tuer ceux de feu, car ils étaient leurs ennemis naturels. Des milliers de Lyrienns de Feu trouvèrent la mort à cause d’elle. Ce n’était pas une raison valable et juste. Dragon se détourna de ce peuple, de cette reine, pour trouver une cause plus juste.

Même s’il avait un caractère rigide, et qu’il partait au quart de tour pour un rien, il avait envie de tendre la main à ceux qui avaient subi une injustice. Pour lui, la Justice était un tout. Il croyait fortement que la Justice parfaite pouvait régner dans ce monde. Il essayait d’aider tous ceux qui en avaient besoin. Dragon n’avait pas peur de se battre pour obtenir gain de cause. Cependant, il en avait marre d’être seul à combattre les mensonges, les manipulations et l’injustice. La solitude ne le faisait pas plier, cependant, il voulait savoir si d’autres personnes combattaient les mêmes vices que lui. « Alors, mon cher Monsieur, j’ai appris que vous avez essayé d’être cette pauvre veuve… » Lança le tavernier. Dragon termina son assiette de viandes et de légumes avant de lui répondre : « Oui, j’ai pu récupérer la somme que ces voleurs lui ont dérobés. Cependant, j’ai peur qu’elle se fasse encore voler, à force de rester seul. C’est fait justice pour elle, rien d’autres. » Le tavernier nettoya le restant de ces verres sales. Dragon était quelque part dans les Terres d’Émeraudes, dans un petit village, où il s’était posé afin de se reposer. « Il pense que tu pourrais rejoindre ce groupe… » - « Ce groupe ? Où d’autres personnes sont comme moi ? » L’homme secoua de la tête et lui montra un parchemin sur son bar. Dragon se leva avec son plat vide pour lui donner en même temps que de lui prendre l’affiche. Il le lut tranquille. Ce fut un Appel aux recrutements d’un groupe appelé « Ordre d’Hébé ». Dragon n’en avait jamais entendu parler, alors qu’il voyageait depuis quelques années maintenant. Il cherchait des personnes prêtes à se battre pour des causes justes et répandre la justice dans le monde. Le lyrienn de feu sourit. Ce recrutement se trouva à Arcadia, sur les terres de Tælora. Il n’avait jamais mis les pieds sur ce continent loin de tout. Il devrait prendre le bateau pendant des jours avant d’arriver à Arcadia. Une nouvelle aventure s’offrit à lui.

Des pièces d’or sautèrent sur le bois du bar, avant de filer à cet Appel. Le jeune homme dut prendre un bateau afin de se rendre à cette ville. Il fallut des jours entiers pour traverser les mers dangereuses et impitoyables. Dragon n’était pas à l’aise sur l’eau, à cause de son élément du feu. Il resta clôturer dans la cave, car l’eau lui faisait bien trop peur. Puis, le bateau accosta directement aux ports d’Arcadia. Dragon fut ébloui par le soleil et découvrit ce nouveau continent. Il y avait d’immenses murailles qui délimitaient la zone de ce groupe. Il y avait d’énormes collines verdoyantes, des plaines et une grande jungle. Dragon découvrit aussitôt la Citadelle, une merveille architecturale aux pierres blanches et douces, qui surplombe la vallée. Le jeune homme se douta que la faune et la flore n’étaient pas identiques aux continents qu’il connaissait déjà. Dragon resta bouche bée devant cette structure magnifique. Il ne savait pas que cela pouvait exister dans le monde. Il restait une bonne dizaine de minutes à la contempler avant qu’un homme ne l’accoste : « Alors, vous êtes venu pour l’Appel ? » - « Oui, tout à fait ! Je réponds avec plaisir à ce recrutement. » - « Magnifique ! Afin de tester vos compétences, connaître vos points forts et points faibles, vous devrez concourir à notre tournoi. J’espère que vous êtes prêt à nous étonner. » Le jeune homme se doutait bien que l’Ordre d’Hébé n’allât pas laisser entrer n’importe qui dans leur groupe. Leur sélection devait être sévère, et qu’il ne prendrait que les meilleurs. Dragon ferait n’importe quoi pour leur prouver qu’il était bon et qu’il avait une grande envie de défendre des causes justes, de faire triompher la Justice.

Le tournoi n’allait pas tarder à commencer. Le Lyrienn respira doucement et se concentra sur le combat qui allait suivre. Il entra dans l’arène, où se trouvait déjà un autre homme. L’arène était simple, petite et il y avait peu de monde pour l’instant dans les gradins. Dragon sortit son katana de son dos, simplement. L’autre homme était moins grand que lui, mais beaucoup plus musclé surtout au niveau de ses épaules, et de son dos. L’adversaire était expérimenté aux armes blanches. Cela se sera un duel aux armes blanches. Il avait une épée émoussée, alors que Dragon avait un katana bien entretenu. L’homme s’élança après le gong pour annoncer le commencement du combat. Les deux hommes s’affrontèrent rudement avec leur arme. Son adversaire avait bien le contrôler sur lui, en terme de force et d’agilité. Dragon se trouva bien souvent au sol, mais il releva sans cesse pour leur prouver qu’il n’abandonnerait pas facilement ce combat. Dragon comprit qu’il ne pourra pas le vaincre avec les armes, alors il décida de laisser tomber son katana au sol afin d’utiliser son Qyndily Mantris du feu. Il commença à créer de petites boules de feu dans ces mains pour les lancer sur son adversaire qui semblait être dans l’incompréhension totale. Il ne perdit pas de temps, il lança rapidement ces boules de feu sur lui, dans tous les directions pour qu’il soit déstabilisé. Puis, Dragon ramassa aussitôt son katana et se concentra pour utiliser son pouvoir de superforce. Cela lui prit plusieurs secondes avant de foncer sur l’homme et de lui asséner un coup dans les côtes avec le dos de la lame. Le jeune homme ne voulait ni le tuer, ni le blesser gravement. Le coup dans les côtes ne fit pas du bien à l’adversaire, qui eut du mal à bien respirer et fit signe qu’il abandonna le combat.

Dragon triompha de son combat. Le jeune homme fut bien fatigué. Il avait usé énormément de magie pour créer ces boules de feu ainsi que d’utiliser la superforce. Il était faible, il ne s’était pas suffisamment entraîne dans la magie. Le lyrienn sortit de l’arène en vainqueur, mais très fatigué. Il était faible, il ne s’était pas suffisamment entraîné dans la magie. Il fut accepté à entrer dans l’Ordre d’Hébé, à condition qu’il améliore son endurance ainsi que sa magie. Il remercia le chevalier de l’avoir accepté sous son aile. Dragon se reposa dans un coin, tout en pensant à sa nouvelle vie à Arcadia.

HS:

Sam 30 Nov 2019, 18:46

Guerra

Faminea

Mortadelle

Murène

Son armée de chats, comme aimait le dire Itak, se portait royalement bien. Les quatre petits chatons de Carnage grandissaient vite. Ils allaient devenir fort et robustes. Itak leur donnait plein de viande à manger pour les bourrer de protéines. Il y avait à cela trois buts : ils ne devaient jamais tomber malades, ils ne devaient jamais faiblir devant l'ennemi, et ils devaient apprendre à être carnivores. Il avait remarqué que Mortadelle n'aimait que les salades, ce qui était assez problématique pour le lynx. L'Eversha leur parlait d'animal à animal, via le lien qui l'unissait lui-même à son Totem. Il avait ainsi apprit à les connaître, chacun d'entre eux, avec leurs petites spécificités. Ce n'était pas si facile que de communiquer avec un autre animal. Il fallait du temps pour que la confiance s'installe et encore plus de temps pour qu'une notion de hiérarchie apparaisse. En leur insufflant ses paroles, Itak tentait d'instaurer un certain ordre : le fauteuil rouge était interdit ; le saucisson posé sur la table devait rester intact ; ses chaussettes ne devaient pas disparaître, etc, etc. C'était la première fois qu'il pouvait éduquer des chatons. Carnage n'était venu à lui qu'à l'âge adulte, et d'ailleurs, en parlant de la mère, cette dernière avait disparu de la circulation et ne revenait que pour piquer sa part de nourriture. On aurait dit qu'elle ne supportait pas que ses propres enfants empiètent sur son territoire. Le soldat avait dû intervenir plusieurs fois pour l'empêcher de dévorer sa progéniture...

Il avait cherché conseil auprès d'un écuyer Eversha dont le totem était le Chat. Bon... Carnage tenait plus du cerbère dévoreur de petits enfants que du chat, mais l'homme lui avait révélé de multiples détails qu'Itak ignorait jusqu'ici. Par exemple, il ne fallait pas gaver de laits des chats adultes, cela leur faisait mal au ventre ! Lui qui en donnait des litres entiers à Carnage en cédant au moindre caprice... Pour une fois studieux, le soldat avait écrit sur un carnet froissé, en lettres grossières et illisibles, tout ce qu'il apprenait, pour s'en souvenir. Il était illettré et écrivait donc avec des symboles, des dessins en bâtons ou encore en phonétique. Tout le monde s'était moqué de lui en voyant ces pages, mais il n'en avait cure. Ses chatons allaient devenir les meilleurs chatons du monde et c'était tout ce qui comptait pour lui. S'occupait d'eux lui prenait un temps considérable, sans compter que ces derniers jours, les préparations pour l'Appel avaient produit des heures supplémentaires pour tous les habitants de la cité chevalière. Pour couronner le tout, il venait d'achever la construction de sa cabane, et sa fête de crémaillère avait tourné au désastre car Carnage avait fait pipi dans sa préparation de tartiflette, empoisonnant tout le plat et donc : ses invités.

Autant dire que son sommeil faisait profil bas. Tout le monde racontait avec de plus en plus d'insistance que Comanche allait prochainement être adoubé Chevalier, ce qui laissait sa place vacante. Non seulement Itak était dégouté de devoir se séparer de son fidèle ami, qui allait probablement prendre à sa charge d'autres écuyers et partir dans de différentes expéditions, mais en plus les murmures se portaient tous dans sa direction quant au possible remplaçant du Grand-Ecuyer.

David - écuyer

Seth - écuyer

Karmal - écuyer

En bref : beaucoup trop de choses se bousculaient à sa porte. Il ne savait plus où donner le peu de facultés cognitives qu'il avait et préférait se concentrer sur le bien-être de ses chats. L'homme porta sa main sur son épaule, où étaient perchés deux des mini-monstres, afin d'en effleurer la fourrure douce. Il était assit sur un banc en bois non loin de l'entrée du tournoi principal et se permettait un moment de pause avant l'ouverture de la fête et le début du tumulte. Ils avaient en charge la porte sud d'Arcadia. Les tâches avaient été reparties : David restait aux écuries, alors surchargées par l'arrivée des invités. Comanche restait en compagnie de Gracia et des autres Chevaliers, qui allaient assister à l'Appel pour juger les participants des tournois. Seth était de garde à la porte avec Karmal et lui, devait accueillir les futurs potentiels membres de l'Ordre d'Hébé, pour les conduire à leur chambre attitrée, puis aux loges des arènes dans lesquels ils devront combattre. En faisant les allers-retours avec les invités, Itak pouvait ainsi s'assurer que les écuries n'explosaient pas et que les entrées étaient toujours bien sécurisées. Ce n'était pas le moment de laisser passer des monstres de Taelora, ou encore des personnes mal intentionnées.

Le grand blond se leva au son lointain d'une trompette. L'Appel commençait. Il se leva, fièrement suivit par quatre petites bêtes. "Vous restez bien à côté de moi. Si vous vous perdez, vous allez finir décomposé dans le ventre d'un horrible chien." C'était vraiment peu probable. Le chien finirait décomposé dans le ventre du chaton-monstre... Mais son argument fit mouche auprès des quatre bestioles. Le soldat avait revêtu son armure de cérémonie, avec sa cape aux couleurs de l'Ordre. Le reste de l'uniforme se composait d'une épée à deux mains et de gants en cuir rouge. Il salua Karmal et Seth d'un bref signe de tête. Des invités arrivaient déjà. Il y en avait de toutes sortes, races et niveaux sociaux, avec différentes ambitions. Beaucoup n'iront jamais plus loin que les premiers combats. Rejoindre l'Ordre impliquait un état d'esprit très précis, qui n'était pas toujours présent dans la tête des volontaires. "Bonjour. Je suis Itak, écuyer de l'Ordre, je serai votre référent pendant toute la durée de l'appel. Suivez-moi, je vous prie, David va s'occuper de votre monture."

1001 mots

Dim 01 Déc 2019, 09:40

L'Appel

« Et donc, je ne pouvais rester de marbre face à cette scène ! Sans réfléchir, j'ai dégainé mon épée... » raconta le mage blanc en sortant son arme de bois pour mieux illustrer ses propos. « ... et j'ai dit bien tout haut pour être certain que cette fripouille m'entende : "Haut les mains, vils mécréant ! Je ne tolérerai pas d'être témoin de cet outrage sans intervenir ! Ayez l'obligeance de rendre ses souliers à cette pauvre dame ! Elle n'a plus que cela, vous n'allez tout de même pas les lui retirer !" » Thénolius s'arrêta dans sa tirade pour reprendre son souffle. L'écuyer, voyant ici une occasion d'arrêter les explications laborieuses du magicien, en profita pour intervenir. « Et donc, vous lui avez récupéré ses souliers en croisant le fer, elle a été heureuse, vous a remercié, et c'est elle qui vous a parlé de l'Appel. » essaya de résumer de façon concise le garçon. « Mais non voyons, vous voyez bien que mon épée n'est pas en fer. Elle est en bois. Je n'ai donc pas pu "croiser le fer"... Quelle drôle d'idée. » répondit l'auto-proclamé chevalier en partant dans un rire sincère. Il trouvait cela tout à fait hilarant, ce n'était pas une façon de se moquer de la mauvaise réponse de son interlocuteur. Celui-ci, voyant que le conteur s'apprêtait à recommencer son récit, se massa les tempes. Cet énergumène avait réussi à lui donner mal à la tête. Sa question avait pourtant été simple : "comment avez-vous entendu parler de ce recrutement". Et voilà que ce bougre c'était lancé dans le récit d'une longue, très longue -trop longue- histoire. En fait, il s'agissait d'une suite de péripéties qui s'enchaînaient les unes à la suite des autres. L'écuyer avait du mal à voir là où ces histoires le mèneraient : s'il avait trouvé cela amusant au début, il avait vite déchanté en comprenant que ce benêt s'apprêtait à lui raconter chacune de ses altercations. Il essayait de couper court mais le magicien tenait bon et continuait inlassablement à lui raconter sa vie. A côté d'eux, les bureaux de ses collègues voyaient défiler les recrues les unes à la suite des autres tandis qu'il était coincé avec le même rigolo depuis près d'une heure. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher d'être trop avare en informations. « Et puis, à vrai dire, cet homme avait la loi derrière lui. Il avait une lettre signée de la haute autorité spécifiant que cette femme devait rembourser ses dettes, sous peine d'être envoyée dans les mines. Un triste sort, si vous voulez mon avis. Enfin bon, ce misérable sans cœur est repartit avec ses souliers, en signifiant qu'il lui donnait une dernière chance, et qu'il reviendrait le lendemain matin pour collecter l'argent. Après qu'il soit partit, je suis allé voir la malheureuse, et je lui ai dit : "Ma bonne petite dame, laissez moi vous aider. Voici des bottes chaudes qui réchaufferont vos pieds pour l'hiver, et voici de quoi manger pour ce soir..." » Thénolius mima alors le fait de donner de l'argent, déposant quelques sous sur le comptoir. Ce n'était pas de la vantardise quand à sa situation, c'était simplement un fait. Thénolius était riche, et puisqu'il n'avait que faire de tout cet argent, autant le partager avec ceux qui en avaient besoin, n'était-il pas ? « Et donc, ensuite... » L'écuyer avait cessé d'écouter le blabla de son candidat et s'était mis à remplir le parchemin au hasard tandis que l'agaçant bonhomme continuait son histoire. Finalement, il brandit sa feuille, coupant la parole du magicien. « Très bien, monsieur Papalogupous. Voici votre lettre d'enregistrement. Présentez là au chevalier qui animera l'arène où vous combattrez. Surtout ne la perdez pas. Dirigez-vous vers l'arène sept, c'est celle près des écuries. » dit le secrétaire en pointant la direction du doigt. « Quoi ? Mais vous n'avez pas entendu le meilleure de mon histoire ! J'allais justement vous raconter comment j'ai - » « Oui oui, c'est ça, ça a vraiment l'air passionnant mais le temps presse. Si vous ne voulez pas rater votre chance de nous rejoindre, il va falloir y aller maintenant ! » « Ah bon, d'accord. Et bien, dans ce cas, passez une très bonne journée. » salua Thénolius en exécutant une révérence grotesque, avant de se diriger vers le lieu qu'on lui avait indiqué.

Arrivé près de ladite arène, le magicien se rangea dans la file d'attente, bien sagement. Il n'y avait que des jeunes gens, ici. Des adolescents, semblait-il. Mais cela n'inquiéta pas le preux chevalier qui se contenta d'attendre, affichant un sourire bienheureux. Jusqu'à ce que... « Oh ! » cria Thénolius en sautant en avant. « Non mais dis donc ! Ce ne sont pas des manières, ça ! » rouspéta le magicien en se tournant vers le cheval derrière lui. « Je sais que ma cape est appétissante -moi aussi il m'arrive d'avoir faim en la regardant, lorsque l'heure du goûté approche- mais ce n'est pas une raison pour me la grignoter ! » réprimanda-t-il l'équidé. « Non mais ! Nom d'une pipe ! J'ai dis stop ! » s'offusqua le faux chevalier en tirant sur sa cape pour la récupérer, voyant que le destrier n'avait que faire de ses remontrances et continuait à tirer sur le tissus. « Canasson mal élevé ! » insulta-t-il l'animal avant de se déplacer de quelques mètres. « Et qu'avez-vous à répondre à cette accusation ? » demanda Thénolius d'un air inquisiteur en observant le fautif avec fixité. « Comment vous ferez-vous pardonner cet odieux crime ? » continua-t-il en faisant un pas pour se rapprocher de l'équidé qui était occupé à manger le foin qu'on lui avait distribué un peu plus tôt. « Je tiens à vous répéter qu'il est très mal poli de mâchouiller -et encore plus de grignoter- la cape des honnêtes gens ! » s'offusqua-t-il en agitant sa cape sous le museau de l'animal qui esquissa un pas en arrière pour éviter l'agitation produite par le petit mage. Le tissus avait en effet été endommagé, un trou béant trônant dans le coin du vêtement. « Je vous revaudrai ça ! Pas de su-sucre pour vous ce soir, non monsieur ! » annonça-t-il comme s'il s'agissait de la pire des punitions. Derrière lui, plusieurs adolescents avaient été témoins de la scène et se retenaient désormais de ne pas éclater de rire. Un exploit, compte tenu du ridicule de la situation.

Finalement, après de longues minutes d'attentes, on fit entrer le pas-encore-chevalier ainsi qu'un jeune garçon sur l'arène. Bien évidemment, l'âge avancé du candidat avait étonné l'arbitre de l'arène, mais lorsqu'il avait lu la note du parchemin, il avait laissé passer l'individu. « Bien, mettez-vous en garde. » Le plus jeune des combattants sortit son arme et la pointa dans la direction de son adversaire. Ce dernier prit tout son temps pour ressortir son épée de bois et la laissa pendre le long de son corps. L'arbitre attendit quelques secondes que le drôle d'homme se mette en position mais, comprenant qu'il était prêt, il donna le départ du duel. Aussitôt, l'espiègle et plein de fougue enfant chargea. Nerveux à cause de tous les chevaliers qui regardaient le combat, il fut déséquilibré lorsque Thénolius exécuta un saut de côté fort peu gracieux pour esquiver son attaque frontale. Sans ménagement, le mage blanc asséna un petit coup d'épée sur le postérieur de l'adolescent. Thénolius, lui, n'éprouvait absolument aucune anxiété, pour le simple fait qu'il ne mesurait pas l'importance des gens qui le jaugeaient.

Finalement, le combat fut soldé par la victoire du plus jeune et aussi plus vif des deux combattants. Quelque peu peiné par sa défaite, Thénolius proposa d'affronter les prochains candidats mais fut gentiment reconduit ailleurs, en attendant d'obtenir une réponse, qu'elle soit positive ou négative.

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