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 [Événement] - L'orgie

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Priam & Freyja
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4098
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam & Freyja
Jeu 12 Sep 2019, 18:19



Des visages. Des images. Des voyages. Des ravages. Débridée, son imagination galopait sur des sentiers interdits. Des doigts, des mains, des lèvres, des regards, des corps. Des caresses, des étreintes, des baisers, des mots, des danses. Des sensations, des goûts, des odeurs, des visions, des sons. L'Ange serra les dents et tenta d'évincer ses pensées déroutantes. Cet émoi qui la secouait ne lui était pas étranger. Elle l'avait déjà ressenti des centaines de fois ; c'était un appel de la chair. Perçu comme naturel chez les Réprouvés, il s'auréolait du vice pour les Anges, lorsque l'amour ne marchait pas à ses côtés. Désireuse de bien faire, Laëth étouffait ses pulsions, souvent en s'adonnant à des activités qui requéraient toute son attention ou toute son énergie, si ce n'était les deux. Cependant, cette fois-ci, il y avait quelque chose de différent. C'était à la fois plus puissant et plus persistant. Elle avait dû résister à l'envie de laisser ses paumes vagabonder sur sa peau ; pour éviter de céder à cette tentation, elle s'était rapidement levée, et s'était préparée à grande vitesse. « Laëth ? » - « Hum ? » Elle leva la tête. Jenna, l'une de ses coéquipières, venait d'entrer dans la tente. « On part en reconnaissance. Apparemment... » La rouquine suspendit sa phrase, vraisemblablement peu à l'aise avec la suite de ce qu'elle avait à énoncer. Elle détailla son amie, avec une étincelle inhabituelle au fond de l'iris. « Il se passe des choses étranges. » La brune haussa les sourcils, en finissant de nouer ses lacets. « Étranges ? » - « Tu... t'as pas...? » Silence éloquent. « Si. Je pensais que j'étais la seule... » Jenna fit non de la tête. « Ça a l'air général. Ça a... un peu dérapé, entre Edward et Telma. » Laëth bondit sur ses pieds. « Vous les avez arrêtés avant que...? » - « Oui oui ! Ils étaient vraiment confus, d'ailleurs... » Un sourire bref courut sur les lèvres de la jeune femme, mais il s'évanouit lorsqu'elle se remémora le potentiel sérieux de la situation. « Les gradés pensent à un coup des Démons. Ils veulent qu'on rejoigne le village le plus proche, pour voir si tout le monde est touché. » - « Et si c'est le cas ? On agit ? » - « Oui, on a l'autorisation. » La brune acquiesça. « Il y aura qui ? » La rousse lui donna une liste de prénoms, et Laëth fut rassurée de constater que des Anges plus aguerris les accompagneraient. Si elle voulait faire ses preuves, elle craignait aussi de ne pas parvenir à gérer toutes les émotions qui pouvaient la submerger, malgré son pouvoir.

Après avoir prié les Aetheri des Vertus de les aider face à la tentation, la petite troupe se mit en route. Un capitaine les guidait. Dans son uniforme, il dégageait plus de prestance encore. La jeune Ange avait bien envie de... Non non non. Sa voix la sortit de sa contemplation lascive. « On ne sait pas du tout dans quel état sont le village et ses habitants. » débuta-t-il. « Peut-être que les Démons n'ont voulu viser que notre peuple. Si c'est bien d'eux qu'il s'agit, car nous n'avons aucune preuve pour le moment. Ça pourrait tout aussi bien venir des Déchus, voire d'un Aether. » Laëth renifla avec mépris. Evidemment, que les Diables étaient à l'origine de ce mal. Cela ne faisait aucun doute à ses yeux ingénus, et si bien lavés par les préceptes angéliques et leurs croyances les plus primaires. « Quoiqu'il arrive, restez groupés. Deux ou trois à chaque fois, c'est l'idéal. Si jamais vous rencontrez une difficulté, sonnez l'alerte ; et si vous l'entendez, essayez d'intervenir rapidement. » Les Anges écoutaient les directives avec attention, quand leur esprit ne dérivait pas vers des contrées plus sensuelles. « C'est une mission d'évaluation, mais il est possible que nous devions intervenir. Pas d'usage des armes, à moins que votre vie ne soit en danger. » Il offrit une œillade appuyée à chacun des soldats présents. « Utilisez votre magie. Le Sanctuaire d'Ahena devrait permettre d'apaiser les pulsions des individus. Et les nôtres, par la même occasion... Je pense qu'il serait plus sage de n'en faire usage qu'une fois arrivé sur place, mais si vous en ressentez le besoin ici et maintenant, n'hésitez surtout pas. » Laëth déglutit. Elle avançait près de Jenna et d'Armor. Par intermittence, elle jetait des regards vers les mains de ce dernier. Tout son corps semblait crier son désir de les voir sur sa peau. Elle voulait perdre ses doigts dans ses cheveux, accueillir son souffle chaud contre elle, sentir ses lèvres s'égarer toujours plus l- « Laëth, ça va ? » La main qui se posa sur son épaule la fit sursauter et l'électrisa tout autant. D'un mouvement vif et peut-être un peu brusque, elle se dégagea. « Ouais ouais, ça va. » répondit-elle d'un ton sec, sans même accorder un regard à sa camarade - si la Luxure l'enlaçait trop fort, peut-être qu'elle se mettrait à fantasmer sur les femmes ? Idiote. Fais attention. Elle serra sa poigne sur le manche de son couteau pour se raccrocher à la réalité.

A peine parvenu aux abords du village, le groupe d'Anges put constater que le souci était bien général. Les gémissements et les cris fusaient dans l'air, couvrant tous les soupirs. Rapidement, ils purent même apercevoir quelques scènes de rue fort inhabituelles. « C'est pas possible... » souffla la jeune femme, stupéfaite. « Ça te donne envie ? » chuchota une voix près de son oreille, qu'elle reconnut comme étant celle d'Armor. La respiration qui coula sur son épiderme déclencha un frisson aussi violent que délicieux contre son échine. Elle ouvrit la bouche, tenta de lutter, avoua : « Oui. » Ce n'étaient plus seulement des braises qui agitaient son bas-ventre ; c'était un brasier qui flambait. « Je... » Elle se tourna et plongea ses iris verts dans ceux de l'homme. Elle voulait le plaquer contre le mur le plus proche, l'embrasser jusqu'à ne plus savoir respirer, arracher ses vêtements pour découvrir chaque parcelle de son corps, ne suspendre ses caresses que lorsque la fatigue viendrait les faucher. Saisie par la violence de cette envie, elle avança, torturée par sa conscience et sa morale qui lui hurlaient de reprendre le contrôle. Ne fais pas ça. Laëth. LAËTH !

Héhéhéhéhéhé:

« Faites attention ! » Les passions moururent. Le capitaine venait de déployer le Sanctuaire d'Ahena et s'était interposé entre les deux novices. Rouges de honte, ils se détournèrent l'un de l'autre. Le soulagement étreignit le cœur de l'Ange. Le gradé les gratifia d'un regard soucieux. « Utilisez vos dons. Et gardez à l'esprit que même avec ça, vous n'êtes pas infaillibles. » La colère enflait dans la poitrine de la fille de Réprouvés. Elle savait, pourtant. Elle savait, et elle avait failli bêtement tomber dans le piège ! Aurait-elle résisté, sans l'intervention de son supérieur ? Elle l'espérait autant qu'elle en doutait. Elle avait gagné en force et en détermination depuis son arrivée chez les Anges, mais elle devait encore fournir des efforts. Elle ne pouvait pas les décevoir - elle ne pouvait pas se décevoir. Armée de son ire, Laëth emboîta le pas à la partie du groupe à laquelle on l'avait assignée. Il s'agissait principalement d'Ailés plus puissants qu'elle. Cela s'expliquait amplement par le fait que sa magie n'était pas assez grande pour qu'elle pût s'occuper d'un autre cas que le sien, dans cette situation en tout cas. Elle essayait de faire abstraction des scènes torrides qui se jouaient çà et là, et de focaliser ses pensées sur des éléments qui ne pouvaient susciter que des émotions accablantes, telles que l'agacement ou la tristesse... Une idée la frappa, et elle regretta de ne pas être suffisamment expérimentée pour la mener à bien. Elle aurait pu contrôler les émotions des individus pour leur insuffler l'abattement, la peur ou la peine, qui disposaient du pouvoir d'assécher la plupart des passions.

Les Anges passèrent plusieurs heures à tenter d'endiguer le parfum de Luxure qui excitait les sens de tout un chacun. Une partie du reste du détachement était venue leur prêter main forte. Peu à peu, le petit village retrouva son calme - soit que leurs efforts eurent été efficaces, soit que la magie démoniaque eût cessé son charme -, et les Ailes Blanches, éreintées, retournèrent au campement pour goûter à l'apaisement d'une nuit sans rêve. Laëth eut du mal à trouver le sommeil : l'idée de son impuissance lui serrait le cœur. Elle devait mieux faire. Elle ferait mieux.

1458 mots




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Jeu 12 Sep 2019, 21:11


« Tu es plutôt mignon … Viens par là. » commanda-t-elle, en tirant sur la chemise du jeune Vampire. Elle plaqua ses lèvres sur les siennes pour lui arracher quelques baisers, sans se rendre compte qu’il ne bougeait pas d’une millimètre, avec une expression vaguement interloquée sur le visage. « Quoi … ? » gronda-t-elle, après s’être un peu détachée de lui. « Ca te plaît pas ? Tu préfères peut-être que je te taille une pipe ? » Elle esquissa un petit sourire, malicieux et charmeur. Elle était prête à se mettre à genoux dans la seconde, s’il le désirait. « Je ne fume pas. » répondit-il simplement, d’une voix morne. Elle haussa les sourcils. « Non mais ... » Elle secoua ses boucles blondes, un tantinet désarçonnée par l’aplomb de son interlocuteur. Un homme, qui semblait avoir une petite trentaine d’années. Il ne pouvait pas ignorer ce qu’elle suggérait … Si ? Elle avait une allure terriblement négligée. Son chemisier était presque déchiré. Sa jupe était retroussée de manière indécente. Une tenue qui ne laissait plus vraiment place à l’imagination. Elle s’était envoyée en l’air avec deux types de la taverne et elle avait toujours autant envie de forniquer. Tout le monde était dans le même état. Des gémissements obscènes s’échappaient de la petite auberge. Pourtant, lui … « Je peux te sucer, si tu veux. » reprit-elle doucement, en se collant contre le corps du Vampire. Elle caressa doucement sa joue, en se mordant la lèvre inférieure. « C’est moi qui suce d’habitude. » Elle écarquilla les yeux et recula d’un pas. C’était donc ça. Il préférait les hommes ! Mais alors … Pourquoi restait-il sagement dans les jardins à compter les coccinelles ? A moins que … « Tu … » Il dodelina de la tête, ne comprenant absolument pas ce qu’il se tramait dans la jolie petite caboche de la jeune femme. Elle finit par enfoncer son pouce dans la bouche de Nicolae pour effleurer ses canines. « Vampire. » Il prit quelques instants pour réfléchir. Il trouvait étrange qu’on lui mette un doigt dans le bec de cette façon. Ce n’était pas très poli. Peut-être une coutume qu’il ne connaissait pas … « Je comprends mieux. » marmonna la jeune femme, frustrée au possible. « Mais attends … Tu manges là ? » Nicolae était en train d’engouffrer un muffin, loin des préoccupations charnelles qui obsédaient les personnes des environs. « C’est bon. » dit-il, après avoir avalé sa bouchée. Elle secoua la tête, complétement perdue. « Mais ... » Et ce feu, entre ses jambes, qui refusait de s’éteindre … Elle avait besoin de se faire prendre. « Bon ! » articula-t-elle, bien décidée à prendre les choses en main. Elle sauta presque au cou du Vampire, qui esquissa une petite grimace devant le spectacle affligeant de sa pâtisserie, tombée par terre et sauvagement piétinée. « Je vais tout t’apprendre, mon chou. » Il écoutait à peine, les yeux rivés sur son gâteau. Elle enroula ses jambes autour de ses hanches. « Je veux que tu me bouffes la chatte. » murmura-t-elle à son oreille. Hasard malheureux, destin catastrophique ou simplement karma épouvantable … Un petit félin, tout blanc, passa près d’eux au même moment. Nicolae regarda la jeune femme, avant d’aviser le chat. « Vous êtes vraiment bizarre. » Elle avait envie de fracasser la tête de ce gamin contre les murs. « Putain … On est pas sorti de l’auberge. » - « Si. » - « Ta gueule. » - « Je ne comprends pas. » - « C’est pas avec toi que je vais prendre mon pied, c’est sûr. » - « Pourquoi ? Vous avez du mal à vous baisser ? » - « Quoi ? Mais …  » Elle bondit en arrière et croisa les bras. « T’es qui, bordel ? Et me sors pas des explications à la mords-moi le noeud ! » - « Mords-moi le noeud ... » répéta-t-il, en penchant la tête. « C’est pas possible d’être aussi con ! Je te plais pas, c’est ça ? Je suis pas assez bien pour toi ? Tu essaies de me rouler dans la farine ? » - « Il n’y a pas de farine ici. » - « Je vais te faire chier tes dents si tu continues ! » Elle avait vraiment envie de le cogner. Fort. « Je ne comprends pas. » - « J’ai les yeux qui crient braguette et toi tu joues à l’abruti ! T’es soit l’être le plus machiavélique que j’ai jamais rencontré, soit le plus débile ! Alors ? T’es un suppôt du Diable ? Ou t’as le cerveau qui baigne dans de la confiture de coing ? » Il hocha doucement la tête, le temps de réfléchir à une réponse convenable. « Désolé, ma Dame. Vous parlez, mais je ne comprends pas. » - « C’est pas possible … On t’a bercé trop près du mur quand t’étais petit, non ? On t’a rincé les neurones à l’eau de vaisselle ? Je veux savoir putain ! Ou alors t’es murgé comme un goret ? » Nicolae contempla la jeune femme avant de simplement tourner les talons. Il avait d’autres choses à faire et cette conversation n’était pas intéressante, et un peu bizarre à ses yeux. Un petit soulier passa à côté de lui, très rapidement. Il le ramassa et se retourna. « Vous avez fait tomber ça. » - « Je voulais te l’envoyer à la tronche, connard. » Il tendit la chaussure, sans rien dire. « Je vais t’arracher les yeux. » - « Pourquoi ? » - « C’est tout ce que tu mérites. » - « Pourquoi ? » - « Putain, mais on dirait un gosse de huit ans, qui fait chier tout le monde avec ses questions de merde ! » - « De quoi ? » - « Cette fois-ci, je te conseille de numéroter tes abattis. » Elle retroussa ses manches, prête à le frapper.    

« Doucement, ma jolie. » Elle manqua de trébucher, surprise d’avoir été interrompue dans son geste par une poigne, forte et ferme, venue de nulle part. « C’est bel et bien un gosse de huit ans, dans sa tête. » - « Majesté. » articula Nicolae, face à son Roi. Lucia esquissa un petit sourire, avant de poser ses grands yeux noirs sur la jeune femme. Elle s’empourpra en deux temps trois mouvements. « Déçue et insatisfaite, ma beauté ? » susurra-t-il, un brin séducteur. Il était plutôt satisfait par la tournure des événements. Le Phénix n’avait jamais eu de mal à mettre une femme dans son lit. Mais c’était plaisant que tout le monde ait autant envie de sexe que lui. Il n’avait plus qu’à faire son choix, et à s’amuser avec toutes ses jolies courbes qui se dandinaient devant lui. « Et bien … C’est à dire que ... » - « Allez, grimpe dans une chambre. Je vais te retrouver. » Elle gloussa comme une dinde et s'élança dans la taverne, non sans avoir reçu une petite tape sur les fesses au passage. « Tu ne ressens vraiment rien de … pas comme d’habitude, Nicolae ? » Il ne répondit pas tout de suite, comme s’il analysait la situation. « Il y a quelque chose de bizarre. » - « Quoi ? » - « Les gens. Ils sont tous ... » - « Ils ont le feu au cul. » - « Non. Je l’aurai remarqué. » Lucia éclata de rire. « Je parle de toi. Est-ce que tu ressens quelque chose de différent. A l’intérieur. » Le Vampire fronça les sourcils. « Peut-être. » - « Quoi donc ? » - « C’est difficile à expliquer. » - « Tu m’étonnes. Il faut vraiment que je me charge de ton éducation en la matière. » - « Quelle matière ? » - « La meilleure. » - « Les mathématiques ? » - « Mais non ! » Il pouffa de rire à nouveau et ébouriffa les cheveux de son petit protégé. « T’es vraiment une perle. » - « Je suis un Vampire. » - « Ouais, c’est bien ce que je disais. » - « Je ne comprends pas. » - « C’est pas grave, mon grand. Attends moi dans le coin. Fais ce que tu veux. J’ai encore deux trois filles à défoncer. » - « Voulez-vous que j’appelle Jenna ? » Une Réprouvée, membre de Spectre. Elle effaçait les traces des méfaits de son Souverain. « Il va vraiment falloir qu’on travaille sur les expressions, le sarcasme et l’ironie. » - « C’est ça, la meilleure des matières ? » - « Tu sais, je t’adore, gamin. Mais moi aussi je me dis que j’aimerai bien te claquer la tête, quelques fois. » Il tourna les talons, esquissant un petit geste à l’attention de Nicolae. « Dire que je l’ai vraiment bercé trop près du mur quand il était gamin ... » Pour l’heure, il préférait retrouver la jolie petite blonde et toutes les autres femmes, qui ne demandaient qu’à se faire prendre dans tous les sens. Cela lui convenait très bien. Nicolae alla s’asseoir sur un banc, un peu pensif. Se sentait-il différent ? Oui. Quelque chose s’était passé. Mais il ne savait pas quoi. Cela n’avait pas été déplaisant. Pas plaisant non plus. Juste … Différent.


1 400 mots - Mine de rien, c'est le premier bisou de Nicolae !
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 12 Sep 2019, 22:34

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Jeu 12 Sep 2019, 23:34

La brise légère fait onduler le rideau. Elle vient caresser la surface tendre d'une peau, la faisant frissonner. La pulpe d'un index effleure la courbe d'une hanche avant de lentement glisser dans le creux des reins. Un soupire s'échappe d'entre des lèvres tandis qu'un nouveau frisson parcoure la chair. Un visage se penche et vient déposer un baiser délicat à la base de la colonne vertébrale. Un chemin se forme avec toute la lenteur d'une exquise douleur d'impatience, remontant délicieusement le dos pour finir à la naissance de la nuque. Un souffle sur la peau humide du contact des lèvres, pour provoquer l'ondulation tant recherchée. La respiration se saccade, les battements du cœur s'accélère, les paupières papillonnent. Les caresses se font plus présentes. Elles explorent chaque vallon et chaque mont, chaque rivière et chaque creux. Les courbes se rapprochent, s'apprivoisent, s'emboîtent harmonieusement pour ne plus former qu'un seul tout, qu'un seul être, mu par le même élan, la même énergie courant dans les veines. Ils ne sont plus deux, ils ne sont pas un, ils sont autres, en communion avec l'univers autour d'eux.

Un bruissement, un frémissement dans l'air. Des ailes blanches, immaculées, viennent se mêler à la danse. Les rémiges glissent cruellement lentement, éveillant d'autres terminaisons nerveuses, jouant un nouveau jeu dangereusement intime. Dehors, la nuit est pleine, l'astre lunaire brillant haut dans le ciel. Les étoiles observent, spectatrices silencieuses et envieuses. Leur lueur éclaire d'ombre et de lumière les corps enlacés des deux amants. Ce soir, le monde leur appartient. Ils le réclament et le proclament en promouvant la vie, en savourant le corps de l'autre. Les souffles se mêlent et s'entremêlent. Les peaux se tendent, assoiffée de l'autre, de cette captivante et ensorcelante décadence. Elles s'associent, s'apprivoisent, combattent, s'écartent pour mieux se rapprocher. Elles luttent et cèdent l'une à l'autre, avides de l'autre, incapable de s'en passer. Une communion parfaite de la chair contre la chair, du corps d'une femme et d'un homme faits l'un pour l'autre, s'appelant mutuellement, se répondant et se fusionnant dans l'acte.

Un instant, ils se retrouvent dans un cocon de plumes tandis que les bras masculins se referment autour du corps de sa compagne. Les ailes se tendent et ils décollent vers d'autres cieux, dans la fraîcheur de la nuit. Leur peau frissonne. La fine couche de sueur se cristallise pendant qu'ils prennent de la hauteur, enlacés, faisant miroiter leur chair de milles et une lueurs dans le ciel. Les ébats sensuels deviennent acrobatiques, exotiques. Chaque parcelle de peau est sollicitée, connaissant torpeur et extase, glace et feu. Les bras enlacent et tiennent bon pendant que les corps valsent. Les ailes tourbillonnent et claironnent la cadence, tantôt lente et lascive, la seconde suivante sauvage et puissante. Ce soir, deux nouveaux astres éclairent le ciel d'une intensité sans pareil, aussi concentré et vif que le cœur en fusion d'un volcan. Ce soir, la voûte céleste est leur domaine et la voie lactée trace le chemin. Chaque souffle, chaque frémissement, chaque particule entre en résonance, étincelle infime et pourtant, orage cosmique.

Les peaux nues transpirent et perlent, les cœurs se poursuivent, s'enchaînent et s'unissent. Les deux êtres ont oublié le monde extérieur. Ils sont dans leur bulle, leur monde. Le seul air qu'ils respirent est celui que l'autre expire. Les battements vivent l'un pour l'autre, l'un avec l'autre. Le plaisir qu'ils ressentent, qu'ils partagent est décuplé de savoir que l'autre éprouve la même chose. Explorateurs aguerris, ils franchissent les frontières interdites, partent à l'aventure de l'autre, parcourant chaque pore du bout des doigts, des lèvres ou au contact de sa peau. Voleur et force de l'ordre, il se rejettent pour mieux se reprendre, ils se repoussent pour mieux se chasser. Instants sages suivis de tempêtes. Ils se déplacent, étoiles filantes dans le ciel, mus par les ailes immaculées qui bruissent de sensualité. Barrière de plumes, caresse de soie, aussi légère que le souffle de la vide aussi vive que le torrent. Oiseaux de proies, chasse nocturne, ballet aérien au clair de lune jusqu'au petit jour.

Dans le ciel de Caelum, un Ange danse. Son corps se meut avec la dextérité d'un connaisseur, enlaçant le corps d'une femme. L'illusion brille et scintille, aux reflets bleutés. Les visages sont trop flous pour pouvoir être identifiés. Bien qu'ils soient en plein acte, cela n'a rien d'obscène. Poésie et féerie sont en rendez-vous de cette nuit. Ils illuminent leur passage comme deux lucioles vivent, coMme une étoile en plein big bang. L'émoustillage touche irrésistiblement les personnes environnantes, transcendées par ce qu'elles voient et ce qu'elles ressentent. Ce soir, la passion est à l'honneur, le partage et la communion. Certaines personnes détournent le regard mais éprouvent soudain cette envie au creux du bas ventre, ses instincts que l'on tente de réprimer et qui pourtant, procurent tant de plaisir. Demain est un autre jour. La nuit appelle et flotte dans l'air un parfum, une fragrance qui fait oublier les barrières, sauter les résistances et les réticences. Dans l'une des demeures, dans sa chambre, Raeden dort et il rêve.

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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Jeu 12 Sep 2019, 23:44



Asham marchait vers le cabinet de médecine, sur un sentier escarpé. Ses plaies avaient presque disparu, et le trajet lui était ainsi bien moins pénible qu'autrefois. C'était probablement le dernier rendez-vous qu'il aurait avec Latya avant longtemps - une partie de lui l'espérait, en tout cas. Il y avait passé de nombreuses heures, depuis son accident. La jeune femme devait vérifier l'état de ses cicatrices et retirer quelques fils. L'humeur de l'Humain était partagée entre plusieurs penchants : la joie d'être délivré de la nécessité d'être précautionneux en toutes circonstances, l'amertume de se rendre compte que les blessures de son cœur n'avaient pas suivi le chemin de la guérison aussi rapidement et la nostalgie de songer que ces rencontres fréquentes avec la soignante prendraient fin. Il avait fini par s'attacher à elle. Il appréciait sa sagesse et son humour. Arrivé devant le bâtiment, il toqua à la porte. Il ne fallut que quelques secondes avant que les yeux anthracites de la femme apparussent dans l'entrebâillement. Elle lui sourit. « Vas-y, entre. » Elle ouvrit plus largement la porte et il se glissa à l'intérieur. Sur une table reposaient tous ses ustensiles, qui auraient pu être pris aisément pour des outils de torture. Il y avait aussi une bassine d'eau claire et des linges propres. « Allez, fais-moi donc voir ces coutures. » Docile, l'homme se dirigea vers la table d'opération et retira sa chemise et son pantalon, qu'il posa sur une chaise, avant de s'asseoir. Comme à leur habitude, Latya remplit deux verres et lui en tendit un. « Merci. » Il prit une grande gorgée du breuvage, puis observa la médecin opérer. De gestes experts, elle examina les estafilades, surtout celles où la chair tenait grâce à des fils. « Bonne nouvelle, je vais pouvoir tout retirer. » annonça-t-elle. Elle adressa à l'ancien pêcheur un sourire, qu'il lui rendit. « Tu m'en vois ravi. » Puis, elle se saisit de ciseaux et d'une pince, et entama son travail. Il ne la quitta pas des yeux. Ses cheveux bruns attachés en queue de cheval laissaient dégagé son visage ovale. Ses cils courts et épais battaient une cadence méticuleuse. Le regard du brun tomba sur ses lèvres charnues, et il se rendit alors compte que la fascination qui l'animait n'avait rien à voir avec son art du soin. De la même manière que la façon qu'elle avait de déplacer ses doigts sur son corps n'avait plus rien de professionnel. « Latya... » Dans un hoquet de surprise, elle retira vivement ses mains. « Pardon, je- » - « Non. » Il lui attrapa le poignet et l'embrassa. Un soupir lascif franchit les lèvres de la femme. Une envie impérieuse s'était immiscée entre eux, à laquelle ils ne pouvaient échapper. « On ne devrait pas... » Il se redressa. « Non, on ne devrait pas. » - « Je... » Il y eut un silence, que ni l'un ni l'autre ne brisa. Puis, Latya jeta les ciseaux et la pince, passa ses bras autour du cou de son patient, et lui donna un baiser passionné. C'était la première fois qu'Asham posait les mains sur une femme, depuis la mort prématurée de son épouse. Il n'avait pas encore osé, hanté par son souvenir ; son parfum iodé, son goût tendre et relevé, sa voix suave qui appelait son prénom. Il ne se passait pas un jour sans qu'il ne pensât à elle et à leurs enfants, à leur existence ensemble, à leurs projets et à leur avenir avortés. Il avait pensé qu'il aurait, peut-être, le sentiment de la trahir en touchant une autre peau que la sienne. Il n'en était rien. Son corps tout entier s'animait sous l'assaut de flammes dévorantes, qui n'admettaient ni le doute ni les remords. Mélia était décédée. Si elle avait emporté son bonheur avec elle, elle avait laissé sa vie dans son sillage. Il imaginait qu'elle portait sur celle-ci un regard bienveillant, et que l'un de ses désirs principaux était qu'il fût heureux à nouveau. Il ne pensait pas fonder un foyer avec Latya - ni même qu'il serait plus heureux en s'entourant à nouveau d'une famille, et il avait raison, car sa joie la plus grande devait se trouver dans son accomplissement intérieur. Ils ne seraient rien de plus que de bons amis ; ils en avaient tous les deux conscience. Et il avait besoin de temps, pour lui-même. Mais cela n'avait pas d'importance non plus. Il n'y avait de place que pour ce désir qui monopolisait tous ses sens et qui ne demandait qu'à être apaisé. Ils allaient s'y employer.


La dépravation contre-attaque (oups) :





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Mitsu
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Mitsu
Jeu 12 Sep 2019, 23:59


Yasmine s’engouffra dans le chalet en bois. Ils commençaient à avoir quelques habitations solides et, à force de travailler d’arrache-pied, Alaitihad devenait bien plus viable. Amir était assis sur un tapis qu’il avait lui-même tressé. Des coussins l’entouraient. Il avait voulu recréer l’ambiance du Désert. Un navire avait même apporté du thé. Il n’y en aurait pas pour très longtemps mais il l’avait préparé et avait proposé à l’Humaine de venir après une rude journée de travail. L’ambiance était chaude. Ils avaient longtemps couché ensemble et étaient amis. Peut-être que si l’homme avait voulu fonder une famille, elle aurait entrepris de la bâtir avec lui. Malheureusement, ce n’était pas dans ses projets. Le jour où elle avait été à ce mystérieux rendez-vous, celui-là même où elle avait rencontré Samuel, il s’était légèrement moqué d’elle. L’ancienne Reine ne savait pas ce qu’il pensait de son « compagnon ». Ils n’avaient pas eu le temps d'en parler, jusqu’ici. Ils comptaient bien rattraper le retard.

La jeune femme lui sourit et s’assit en tailleur par terre. « Il est prêt. » lui dit-il en la contemplant. Elle avait pris un peu de muscles depuis qu’elle était ici, non ? Il lui servit une tasse. L’odeur de menthe s’était répandue partout. Elle huma l’air, ravie. « J’ai hâte. La fois où j’en ai bu semble remonter à tellement loin… » « Le Désert me manque. » avoua-t-il. « À moi aussi. Seulement, ce que nous accomplissons ici est important. » « Je sais bien. » fit-il. Ses longs cheveux bruns tombaient sur sa peau basanée. Il était plutôt séduisant, avec son petit sourire en coin lorsqu’il se montrait taquin. Elle s’était déjà fait une réflexion intéressante sur lui, sur une éventuelle ressemblance avec son père, mais elle ne préférait pas savoir. Après tout, tous les hommes ayant ce sourire si particulier ne pouvaient pas descendre de Jun. Il y avait des limites. Elle souffla sur le petit bol et plongea ses lèvres dedans. Elle sentait quelque chose de particulier, aujourd’hui. L’air était entêtant. Le climat sans doute car, après tout, dans un endroit peuplé par les Humains, la magie ne pouvait être une réponse. Ils n’étaient peut-être pas assez nombreux. « Hum. C’est délicieux. » dit-elle, conquise. « J’ai aussi pu me procurer de l’huile de massage. Je me suis dit que ça te ferait du bien. » Elle le regarda un peu étrangement. Il crut bon de rajouter un petit commentaire. « En tout bien tout honneur, bien sûr. » « Bien sûr. » répéta-t-elle. Elle le titillait mais elle savait qu’il pouvait se montrer sérieux. « Finis ton thé et déshabille-toi. » lui dit-il.

Quelques minutes plus tard, elle était allongée sur le sol. Elle avait gardé une culotte, ce qui retira une moue un peu étrange à l’Humain. « Yasmine… Enlève ça. » Elle le fixa, un grand sourire aux lèvres. « Tu sais que je veux fonder une famille, Amir, hum ? » « Je sais mais ce n’est pas en te baladant les fesses à l’air que tu vas tomber enceinte. » « Tu pourrais glisser malencontreusement. » « Très drôle ! » répondit-il en passant une main dans ses cheveux. Il imagina la scène un instant, clairement amusé. Il se voyait bien fournir cette excuse à Samuel. Il rit, s’accroupit, prit le tissu dans ses mains et le tira pour le faire glisser sur ses cuisses. Là, il sembla réfléchir et finit par lui mettre une petite fessée. « Aïe ! » « Oh arrête, je sais que t’aimes ça. » plaisanta-t-il. « T’avais qu’à te déshabiller, comme je te l’ai demandé. Un massage ça ne se fait pas avec des vêtements. » « Tu veux juste mâter en fait… » « Je n’ai pas dit que j’étais tout à fait innocent non plus. » Il lui fit un clin d’œil joueur. Il ne s’était jamais pris la tête avec des convenances, il était naturel. Il aimait la vie et s’amuser. Il aimait les femmes. Il finit par se racler la gorge, sonnant la fin de la récréation. Il prit l’huile et la versa doucement dans le dos de la jeune femme avant de poser ses mains sur elle. « Alors, avec ton Samuel ? Vous avez passé un cap ? » Il y eut un petit silence avant qu’elle ne réponde. « Pas vraiment. Il semble me fuir légèrement. » « Il est peut-être puceau et n’ose pas te le dire… » « T’aimerais bien, hein ? » Il ricana. C’est vrai que ça l’amuserait fortement. « Non eh bien… Ce n’est pas si évident, en fait. Fonder une famille ça demande un engagement et disons que je pense que ni lui ni moi n’avions vraiment prévu de venir ici… » « Ou alors il a changé d’avis… » émit-il, songeur, en s’occupant de son dos. Ses mains avaient une certaine habilité et elle ne tarda pas à se détendre, malgré ses propos. « Je ne pense pas… » « Et tu ferais quoi, si c’était le cas ? » Il passa sur ses fesses, massant doucement ces dernières. Ça lui rappelait quelques-unes de leurs étreintes. Il descendit sur ses cuisses. Oui… Elle avait pris du muscle. « Je ne sais pas vraiment, Amir… » Il remonta. Le silence s’installa entre eux pendant une trentaine de minutes où il se concentra sur la tâche. Il aimait bien masser. Ça l’apaisait.

« Allez, retourne-toi. » lui dit-il. « Quoi ? » « Tu ne crois tout de même pas que je vais faire les choses à moitié. J’aime m’occuper de tous les côtés… devant, derrière, en haut, en bas… » Il rit, le regard pétillant d’une certaine malice. Elle savait qu’il disait vrai. Ils n’avaient jamais eu de tabous, ni aucune barrière. Elle obéit. Il sourit à la vue de ses seins et de son pubis. Il lui en fallait peu pour être heureux. Encore une fois, il versa l’huile sur son corps, l’odeur du monoï ayant remplacé celle de la menthe. Elle l’excitait mais ça n’avait rien à voir avec l’atmosphère ambiante. Ça avait toujours été ainsi. Ses mains moulèrent ses formes dans une douce étreinte. Il ne voulait plus vraiment la détendre. Elle le sentit. « Amir… » « Yasmine ? » « Sois sage. » « Un massage est un massage. » fit-il. Oh non, il n’allait pas être sage. Il lui avait promis ce massage, avec ses mains. Il allait s’y employer. Il les ferait juste passer dans des endroits qui la ferait soupirer de plaisir. Ce à quoi elle penserait alors, ça la regardait. Il ne voulait pas savoir. Il ne lui sauterait dessus que si elle le suppliait. Il était sûr qu’elle ne le ferait pas. Elle tenait trop à son Samuel, même si le Samuel en question semblait frigide pour ne pas avoir encore caressé sa peau. Elle était bonne au lit. En tout cas, lui, il la trouvait bonne. Il caressa son intimité. La zone était hautement érogène et bien qu’elle soit souvent liée au sexe, c’était un endroit magique pour créer le bien-être. Il savait que ça créerait l’envie aussi mais peu lui importait. Il voulait la détendre, l’entendre gémir sous ses mains. Il n’allait pas aller vite, il n’allait pas rester planté sur un endroit précis. Il aurait pu mais non. Il voulait l’envelopper dans un cocon de chaleur, faire advenir un plaisir latent et diffus. Il était certain qu’il pouvait réchauffer son bas ventre sans insister, en étant simplement professionnel. Lorsqu’elle gémit vraiment, il quitta la zone pour venir palper ses cuisses. Il fallait savoir créer l’attente, l’embrasser en entier, l’envelopper d’huile glissante. Il fixait son corps. Il était excité mais n’était pas un animal. Il pouvait se retenir, prendre sur lui et se dire, simplement, qu’il était à son service, cette fois. Elle saurait bien lui retourner la pareille, d’une manière ou d’une autre. Il se demanda si son Samuel savait masser aussi bien que lui. En réalité, il n’était pas jaloux. Il lui souhaitait un bonheur immense dans son projet. Il trouvait ça respectable. Seulement, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était peut-être le meilleur parti qu’elle puisse trouver. Lui, la connaissait mieux que celui à qui elle se destinait. Pour le moment, en tout cas. Et s’il la faisait souffrir, il lui casserait les dents.

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Ven 13 Sep 2019, 01:04

Il y avait bien longtemps qu’Oomaria ne s’était pas retrouvé dans une situation aussi confortable que cette dernière : son esprit n’était pas assailli d’innombrables questions, son corps n’était pas en proie à une douleur sans pareille et l’ensemble de son être était dans un état rare de quiétude. Une harmonie parfaite. Confortablement allongé sur son lit, son dos se soulevant au rythme de sa respiration, la tête enfouie dans son coussin, le Réprouvé n’inspirait à rien sinon de profiter de cette parenthèse de tranquillité. Ses journées ne semblaient rythmées que par des phases de sommeil dont il ne pouvait se libérer ; elles se terminaient et se commençaient toujours de cette même manière : sur le ventre, un filet de bave courant le long de son menton, l’esprit embrumait par ce désir de se laisser bercer par un doux rêve. Rêve qui ne resterait jamais qu’à l’état d’espoir, d’un instant qu’il n’était possible que d’effleurer, d’inconscience qu’il faudrait imaginer. À son grand damne, l’hybride était incapable de rêver, son esprit ne faisait qu’errer sans parvenir à atteindre les portes de l’imaginaire. Parfois il lui arrivait de se demander d’où pouvait venir cet état d’errance mais lorsque le sommeil le gagnait aussi facilement qu’en cette soirée, toutes traces de réflexions disparaissaient.

Après environ une heure d’assoupissement, Oomaria s’éveilla dans un état de semi-conscience, sa bouche pâteuse réclamant de l’eau. Observant rapidement sa chambre, il se rendit rapidement compte qu’il n’y avait pas la moindre trace de liquide à sa portée. L’optique de devoir se rendre en salle commune pour en trouver ne l’enchantait pas énormément, mais l’appel de la nécessité était bien plus fort que son désir de rester allongé. Se levant péniblement, il saisit sa chemise en lin et l’enfila car il refusait qu’on lui pose des questions sur son état. En passant dans le couloir de l’auberge, il lui semblait entendre des sons évocateurs… Ce n’était pas qu’une impression : les diverses chambres offraient à tous une symphonie de plaisir et de sons charnels sans aucune retenue. Le Réprouvé n’en fut pas immédiatement surpris, la discrétion ou l’intimité n’étaient pas les maîtres mots de son peuple, il commençait lui aussi à ressentir une certaine sensation en entendant tous ses homologues. Il descendit les escaliers menant à la salle commune, des images lui vinrent à l’esprit, son corps répondant aux projections de son imagination. Mais il ne s’attendait pas à rencontrer une partie de l’établissement célébrant le culte de Slen’Bruniik sans aucune retenue.

[Événement] - L'orgie - Page 3 3881576816:

Toute cette situation avait été bien étrange, ce n’était pas le genre du Réprouvé de se laisser aller de cette manière avec des inconnues, pas dans ce contexte en tout cas. Tout ceci était manifestement l’œuvre d’une folie ambiante, d’un Zaahin quelconque ou d’une sorte de substante qui avait désinhibé toute l’auberge ? Toujours était-il qu’à présent, la soif était d’autant plus présente qu’il devait regagner toute la sueur qu’il avait évacué. Malheureusement, il n’avait aucune confiance de boire ne serait-ce qu’une goutte d’eau dans cet établissement. Prenant soin d’éviter toutes les personnes encore sous l’emprise de ce comportement, Oomaria saisit une bouteille quelconque d’alcool, encore fermée, et remonta doucement les escaliers menant jusqu’à sa chambre. Tout son corps accueilli son lit comme une bénédiction ; satisfait, il ne mit pas longtemps à somnoler, avec la désagréable impression de devoir descendre récupérer ses vêtements demain matin… Il espérait que d'ici là, tout le monde se soit calmé car il n'aurait pas la force de recommencer ces mêmes actes. Ou bien peut-être que si. Mais il finit par s’endormir, accompagné par ce concert de plaisir qui continuait d’animer l’auberge.

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[Événement] - L'orgie

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