| | [RD Humains] - Les fondations d'Alaitihad | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité | Sam 16 Mar 2019, 11:23 | |
| Velena avait longuement hésité, à vrai dire. La femme dégageait quelque chose de fort mais, d’un autre côté, ses propos lui semblaient totalement décousus. Pour avoir vécu quelques années – de sa naissance à maintenant – et avoir côtoyé des poules, ainsi que des personnes douées d’un bon sens qui lui faisait souvent défaut, elle n’avait jamais entendu parler de liberté psychologique de la cocotte et tout ce charabia. « En même temps, si vous voulez vraiment que ces poules soient heureuses, vaut mieux éviter de leur voler leurs œufs ou de les bouffer, hein. » fit-elle, se disant que, de toute façon, elle était déjà dans une sacrée merde. Autant en rajouter un peu, non ? Comportement typique de la famille Adel. « Et puis, moi je veux bien faire un enclos luxueux aux poules mais… et nous ? On n’a même pas encore d’abris alors le bien-être des poules… Surtout que c’est bien joli mais il reste les chiens, les cochons, les moutons, les deux canassons et je ne sais pas quoi d’autre encore. En plus… vu le voyage, à mon avis, ces poules ont déjà perdu la boule. ». Elle soupira. De toute façon, ils allaient sans doute tous mourir ici. « Mais bon, je veux bien faire ce que vous dîtes, comme ça, au pire, j’irais dormir avec les poules. ». Elle ricana, un peu nerveuse, tout en regardant autour d’elle. Tout le monde s’activait. « En tout cas, je suis d’accord avec l’idée de… ». Elle ne connaissait pas son prénom, à vrai dire, ou l’avait oublié entre temps. « Nommer des gardiens d’animaux pourrait être intéressant. J’ai aucune expérience dans le domaine, par contre. Après… jeter un œil sur quelques brebis doit être à la portée de n’importe quel imbécile venu, et donc à ma portée. Et puis, c’est pas comme si on était au milieu de nulle part et qu’on avait le choix. C’est la débrouille, là, les gars. ». Velena ne venait pas de la noblesse de Muharkel mais du bas peuple. Il ne fallait pas s’étonner de son comportement plus que rustique. Sa famille n’aidait pas non plus. Seul son père comptait à ses yeux et, finalement, ici, loin de tout, il lui manquait. L’Humaine était certaine qu’il se serait plu dans cet endroit et qu’il aurait rapidement construit une forge pour fabriquer des objets et des armes qui auraient été utiles à la construction et au quotidien. Elle-même connaissait le b-a-ba mais ne serait absolument pas capable de ses prouesses. « Et puis, on ne sait pas trop ce qui se terre ici… Ça se trouve, nous comme les poules, durant la nuit, couic ! » fit-elle en passant son pouce sur une ligne droite imaginaire coupant son cou à l’horizontal.
Peu avant l’intervention de l’impressionnante jeune femme, Velena s’était retrouvée un peu « seule » avec l’homme. Elle le trouvait pas mal. Peut-être qu’il pourrait contribuer à lui faire oublier ce crétin de Kratos ? Elle avait tendance à voir les hommes comme des moyens de prendre du bon temps, même si elle ne passait que très rarement aux choses sérieuses. Elle avait souffert et c’était plus facile de voir les autres comme des bouts de viande plutôt que de risquer de s’y attacher et d’avoir, encore, le cœur brisé. « Heureuse ? J’ai une tête à être heureuse ? ». Elle avait alors pris un air clairement mécontent avant de soupirer. « En vrai… j’ai pris la poudre d’escampette. Mon ancien mec s’est retrouvé sur le même bateau que moi… pour la Coupe des Nations voyez. » précisa-t-elle simplement. « Sauf que bon… j’avais pas envie de voir cet enfoiré. J’ai sauté sur l’opportunité qui s’est présentée. D’autres auraient sans doute choisi un voyage dans une ville sympa mais moi non… j’ai décidé de m’embarquer pour Pétaouchnock, un endroit bien craignos dans lequel on risque tous de mourir. ». Elle aurait sans doute parlé de la tarée qui fait des monologues sur le bien-être des poules si cette discussion avait eu lieu après l’intervention d’Aaliah, d’ailleurs. « Bref. Je m’appelle Velena Adel. Je suis d’accord avec toi. D’ailleurs, qu’est ce que tu fous là ? Toi aussi t’as fui une ancienne conquête ? ». Elle se doutait que non. Elle n’était pas très futée mais assez pour écarter cette hypothèse. C’était précisément à cet instant qu’était intervenue la brune et ses connaissances sur les gallinacées.
732 mots Velena est avec son petit groupe qui parle des poules ; toujours mal lunée et bête 8D |
| | | Sól ~ Réprouvé ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2054 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2016 | Sam 16 Mar 2019, 17:52 | |
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Miha, un parchemin à la main, continuait à faire l'inventaire de ce qui se trouvait sur les navires lorsqu'une jeune femme l'interrompue. « Des poules ? » demanda-t-elle, surprise. Après réflexion, cela semblait logique. S'ils avaient décidés de s'installer sur cette terre, ils devraient être capable de reprendre leurs activités, y compris l'agriculture et l'élevage. Peut-être même avait-on pensé à apporter des graines pour pouvoir commencer des champs. Mais tous ceci serait pour le futur. Pour l'instant, des préoccupations plus importantes requéraient son attention. « Oui, je suppose qu'il serait plus sage de les mettre à l'extérieur. Ces pauvres bêtes doivent être aussi épuisées que nous par ce voyage mais... A-t-on réellement suffisamment d'espace, dehors ? Même si le campement a commencé à être monté, il est peut-être peu judicieux d'envahir l'espace avec des animaux qui pourraient rester à bord... » En d'autres mots, elle n'avait aucune idée de l'approche à suivre. On lui avait demandé de vérifier les réserves restantes, pas de planifier l'organisation pour s'occuper du bétail. Quelque peu dépassée par les indications qu'on lui réclamait, l'humaine resta silencieuses quelques secondes, réfléchissant. Finalement, les deux femmes furent interrompues par un jeune homme qui s'invita dans leur conversation pour donner son avis. Miha reconnu le garçon qui lui avait fait remarquer un peu plus tôt que les bêtes et la végétation de Tælora ne seraient pas une source de consommation des plus sûres. Elle l'écouta cracher à nouveau sur cette nouvelle terre puis proposer des alternatives. « Séparer le bétail me semble être une bonne idée. Ainsi, on ne perdra pas tout si quelque chose de malheureux devait se produire. » L'humaine sourit finalement au blond qui proposa de construire un poulailler. « Du moment qu'il retient les poules, peu importe son apparence. » Lorsqu'une quatrième personne les rejoignit, elle la gratifia d'un signe de tête comme salutation. Elle s'apprêtait à se retirer, jugeant que trois personnes seraient bien suffisantes pour monter un poulailler, lorsqu'Aaliah les rejoignit et, l'air contrarié, se mit à monologuer sur le sors des volailles. Miha, comme le reste du groupe, écouta silencieusement. Lorsque la brune eut terminée, elle l'observa, quelque peu surprise. « Je ne pensais pas que vous en saviez autant sur les animaux, Aaliah. Mais vous semblez vous y connaitre mieux que nous, alors je vous fais confiance. » Lorsqu'elles avaient discuté -si tant est que les quelques mots échangés pouvaient être perçus comme une discussion- Miha avait imaginé sa compatriote comme une savante, une médecin ou bien une philosophe. Quelque chose chez elle impressionnait la plus jeune. Il y avait quelque chose de majestueux dans sa façon de se comporter. Jamais elle ne lui aurait associé autant d'engouement pour le bien-être de ces animaux. « Bon, je termine ce que j'ai à faire ici et je vous rejoins ensuite. » dit la brune tout en indiquant sa liste qu'elle n'avait pas lâché. L'inventaire continua longtemps, sans que Miha ne sache exactement combien de temps s'était écoulé. En tout cas, le soleil avait bien avancé sa course dans le ciel lorsqu'elle décida de faire une pause. Épuisée, elle retourna sur la plage, où elle tendit la liste de l'inventaire qu'elle avait fait à quelqu'un qui saurait quoi en faire. Elle étira ses épaules douloureuses puis se posa sur un tronc, observant les autres membres de l'expéditions s'affairer. Certains avaient commencé à construire les premières palissades avec les arbres coupés, d'autres avaient monté un avant poste de fortune où certains humains semblaient prendre des décisions pour organiser la suite des événements. Un autre groupe, encore, s'était mis à distribuer de l'eau. Elle accepta la gourde qu'on lui tendit avec gratitude : même si la chaleur n'était pas aussi étouffante que celle du désert, il n'était pas question de se déshydrater à cause de l'effort physique. Finalement, Miha aperçut le groupe qu'elle avait laissé plus tôt. Se rappelant sa promesse de les rejoindre une fois sa première tâche accomplie, elle se décida à aller les aider. Apercevant l'inconnue au turban, elle s'approcha d'elle et commença à l'aider dans ses travaux. « En venant ici, je ne pensais pas que j'aiderai construire des enclos. J'avais plus imaginé bâtir des défenses ou alors aider pour préparer les repas... Cette Aailiah est pleine de surprise, n'est ce pas ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Je n'ai pas réussi à entendre votre nom, tout à l'heure. Comment vous appelez-vous ? » demanda-t-elle avec un sourire. 790 mots Miha finit par retrouver le groupe qui s'occupe des animaux et parle avec Dahlia.
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| | | Mancinia Leenhardt ~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11413 ◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015 ◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon ◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I] | Sam 16 Mar 2019, 18:42 | |
| Mancinia ne mesurait pas le temps qui passait, elle ne mesurait pas l'ampleur de l'avancement de ce chantier forestier dont elle était l'une des instigatrices. Elle était consciente qu'il ne fallait pas être trop gourmand, ni aller trop rapidement sans penser aux conséquences. Son enthousiasme était certain, mais il ne devait pas grignoter sa prudence. Ce n'était pas bon pour sa santé, ni très prudent pour son intégrité physique. Les rumeurs sur Taelora étaient nombreuses, souvent brumeuses et cauchemardesques. Une simple épine dans un soulier peu épais pouvait tuer un être vivant, à l'égard de La Dévoreuse qui avait conduit son peuple sur ses rivages bien avant le reste du monde. Ça tombait bien, elle ne craignait plus les épines empoisonnés, surtout depuis qu'elle testait ses limites. Réussir à sauver Simin des bras de la Mort devait être son plus grand exploit, coup de chance ou bien quelqu'un veillait sur celle qui était devenue mère ? Mancinia l'ignorait, sans doute réitérait-elle l'expérience à l'avenir. Néanmoins, elle veillerait à ne pas contrarier l'Aether de la Mort. Sympan pouvait l'avoir bénie, elle n'avait nullement envie de les décevoir en abusant de ce miracle. La Matasif regardait autour de sa personne ceux qui s'attelaient à la tâche sans savoir son petit secret. Quelques Humains l'avait suivie et s'évertuaient à abattre les arbres des environs, certains avaient grand peine, d'autres avaient bien plus d'aisance. Le Roi Clovis était impressionnant. Il s'acharnait comme elle à réussir sa tâche, certains l'observait silencieusement, avant de prendre exemple sur lui et de se remettre au travail. Mancinia aurait bien été lui adresser quelques mots, mais quelque chose l'en empêchait. Elle avait beau être imprévisible, elle avait un sens strict de la hiérarchie et du respect envers les méritants. Son travail lui importait plus que la conversation, le Souverain de Muharkel était sans doute de son avis. Moins de babillages et plus d'actes ! En y regardant bien, les tâches étaient correctement réparties. D'autres déchargeaient le navire avec précaution, d'autres encore avaient choisis d'explorer les environs avec des personnes expérimentés et les derniers, eux, se lamentaient. Comment pouvait-on pleurnicher ? N'avaient-ils pas été prévenus de ce qui les attendaient ? N'en avaient-ils pas idée ? Croyaient-ils vraiment que tout serait si simple ? La demoiselle levait les yeux au ciel, avant de reprendre l'effort pour faire s'effondrer un arbre vers l'avant. Quelle idée de prendre des personnes si faibles mentalement. Comment pourraient-ils réellement construire l'avenir de leur race s'ils s'isolaient ou s'énervaient à la moindre contrariété ? Aider de sa jambe droite, Mancinia donnait un coup sur le tronc de l'arbre affaibli, lui donnant une direction sécurisée ou s'effondrer, tandis qu'elle alternait les coups de hache. Kamiya attendit la dernière seconde avant de prendre son envol depuis les branches défaillantes, c'était comme un jeu. Puis, il passait à l'arbre suivant et s'amusait des efforts de sa maîtresse, qu'il commentait, ponctuer d'énigmes ou de paroles amusés envers les autres Humains de la future colonie d'Alaitihad. Un moment, Mancinia l'observait. Dix ans où lui avait vécu n'avait rien changer au lien qui les unissait, mais son corbeau semblait plus mature et, comme Neah, il avait grandit à sa manière. Mancinia regardait le tronc, avachi dans une grande partie des plantes. Hum. La Matasif prit la gourde qui reposait à sa ceinture, elle était presque vide. En y réfléchissant bien, heureusement qu'il restait des stocks importants d'eau potable et que nombre d'entre eux étaient habitués à la chaleur et à son économie, mais, sans doute devraient-ils s'assurer qu'un point d'eau soit à proximité, car elle n'était pas certaine que le fleuve derrière eux soit sans réels dangers. Auquel cas, elle pouvait en faire l'expérience et essayer de survivre...Elle souhaitait cependant éviter. Peut-être que l'équipe d'exploration aurait plus d'informations à ce sujet ? Profitant de son moment de répit, une consoeur vint à ses côtés pour entamer la conversation, lui parlant de Nibelung. Rien que l'idée de discuter lui faisait du bien. — Elle est utile en toute circonstance lorsqu'on sait manier les armes d'hast. Elle est à mes yeux comme un prolongement de moi-même, comme une vieille amie qui veille sur moi.Mancinia sourit à son interlocutrice, tandis que Kamiya vint se poser sur son épaule. — Enchantée, Lara. Je suis Mancinia, Joaillière en service, même si j'ai d'autres fonctions plus ou moins officielles. Et voici Kamiya, mon compagnon.— Kah ! salua-t-il. En y réfléchissant. Sans doute avait-elle un peu trop de fonctions, non ? Ce n'était pas comme si elle les avait toutes demandées et elle serait bien ingrate de s'en plaindre tant cela lui avait ouvert des portes. — Tu sembles motiver parce qu'il se passe autour de toi. C'est agréable de voir des personnes concernées par l'avenir de leur race. Avant mon sommeil, c'était plutôt de vivre heureux en étant cacher qui primait plus que l'ouverture au monde. Je suis assez contente que ça évolue...Pfiou !Malgré sa détermination, il était évident que ses muscles commençaient à faiblir et à réclamer du repos. Elle s'était immédiatement mise au travail dès leur arrivée, mais la traversée n'avait pas été de tout repos, même pour quelqu'un d'habituer aux voyages. Mancinia prit une longue inspiration avant de relâcher la pression, passant sa main dans son cou. — Je pense qu'il est temps de prendre une pause.— J'ai faim, lâcha sommairement Kamiya. — Bonne déduction, l'ami ! rit-elle. Mancinia reprit sa lance, qui ne la quittait pas malgré sa progression évidente d'une vingtaine de mètre pour sept arbres abattus. On ne savait jamais ce qui pouvait surgir devant vous dans cet endroit étrange. — Veux-tu faire une pause avec moi, Lara ou souhaites-tu continuer encore un peu ?Elle en voyait quelques uns se disputer sur le bien-être des poules. Autant aller en embrocher une si elles étaient un sujet de discorde. Post II | 963 mots- Post II:
Mancinia abat quelques arbres, puis discute avec Lara et lui propose de partager un repas.
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| | | Invité Invité | Sam 16 Mar 2019, 18:59 | |
| Les fondations d'Alaitihad
«Oui, on ira plus vite. Le plus vite, le mieux, j'ai l'impression.» répondit Ludwig à la jeune femme au ruban qui venait de l'accoster. Il ne refuserait pas l'aide qu'il ne voulait pas offrir lui-même, ce qui ne faisait qu'agrandir sa mauvaise foi. Mais l'homme avait la forte impression qu'il vaudrait mieux avoir terminé le campement -au moins sa première ébauche- avant la tombée de la nuit. Sans plus réagir, il écouta tour à tour les paroles des deux jeunes femmes qui l'entouraient. La brune devait être une vétérinaire, pensa-t-il en pensant le pour et le contre de ses instructions. Il n'était pas tout à fait d'accord avec elle, mais cela ne l'empêcha pas de se lancer dans la construction d'un enclot et de rassembler de la paille à l'intérieur. Velena, donc, retenu-t-il. Il la plaignit mentalement de s'être laissée embarquer pour une raison aussi bête. Mais lui non plus n'en menait pas large. «Oh. Moi c'est Ludwig. Euh, c'est encore moins glorieux que toi.» L'humain se dandina sur ses pieds. «Une histoire de défi entre mecs. Je suis à la garnison d'Utopia et euh... Pas que des flèches.» marmonna-t-il en cherchant vaguement son camarade du regard sans le trouver. Tant pis. «J'ai beaucoup voyagé avant. Je n'avais aucune envie de repartir d'Utopia, mais le temps que mon cerveau refroidisse, j'étais déjà sur le bateau. Puis cette jungle... Ça me rappelle des mauvais souvenirs.» Il fixa les arbres dans un bref silence. La fatigue pesa lourd sur ses épaules. «On devrait les brûler.» souffla-t-il un instant, une étrange lueur brillant alors dans ses yeux avant de s'éteindre aussi rapidement qu'elle était apparue. Son tatouage le brûlait, soigneusement caché sous son gant en cuir. Il crispa douloureusement sa main, en sueur froide, se sentant vaguement défaillir. «Devaraj serait bien capable de venir me retrouver ici. Dehors. J'aurai pas du sortir.» continua-t-il, tout bas, parlant pour lui-même. Son délire ne dura pas longtemps cependant. Blanc comme un linge, il continua de clouer des planches entre elles. Lorsqu'il eut terminé, l'homme se rapprocha de la brune qui avait parlé. «Je vais vous paraître franc et très idiot, soit. Je suis d'accord avec vous, les animaux ne doivent pas être dénigrés. Les poulaillers de la belle et grande ville qui naîtra ici seront magnifiques et tout comme vous les avez décrit, j'en suis certain. Mais enfin, si nous mourons tous, plus personne ne pourra s'en occuper, de vos poules chéries. Ne vaudrait-il pas mieux faire le minimum aujourd'hui pour garantir que la mort ne viendra pas nous cueillir la nuit et s'occuper des tâches restantes demain ? La sécurité d'abord, le bien-être ensuite, c'est ça, la loi de la jungle.» glissa-t-il à la "connaisseuse" comme il l'avait surnommé dans son esprit après avoir écouté avec grande attention son discours et ses instructions. Il n'osait pas vraiment la contredire mais son point de vue de soldat différait trop du sien. Pourtant une sorte de respect perlait dans son ton, comme lorsqu'il s'adressait à un aîné. «Vous savez, il va y avoir des dommages collatéraux et des sacrifices nécessaires pour notre survie. Humains et poules. C'est comme ça, c'était prévu depuis le départ et nos Souverains en sont certainement conscients.» Enfin, la survie, il y croyait moyennement. Il n'avait qu'une envie, c'était de foutre le camp d'ici. Un point positif, le problème des animaux était réglé avec cette personne, puisque cette jeune femme serait certainement capable de définir quoi et comment faire pour les garder en vie et en bonne santé. Ludwig la gratifia d'un bref sourire, espérant que sa franchise aiguisée par le couteau d'un amer passé ne serait pas interprétée comme de la totale stupidité et de l'ignorance.
L'épuisement montait en lui. Il accepta sa ration d'eau mais se débrouilla aussi pour dénicher une boisson un peu plus alcoolisée. L'homme s'affala entre deux caisses qui avait été déposées sur la plage, à quelques mètres de l'enclot. «Tiens.» dit-il à Velena en lui donna la gourde. Il préférait ne pas rester avec un demi-litre d'alcool dans les mains et une humeur orageuse. Ce n'était pas le moment de finir ivre. Ludwig espérait seulement effacer avec le liquide amer le désarroi qui l'avait prit un peu plus tôt et se redonner un coup de jus. «Ces maudites poules devraient être contentes, elles ont plus d'abris que nous. Nous devrions allumer des feux et installer quelques tentes pour les plus fatigués.» dit-il à Velena. Cela semblait être une tâche faisable à deux.
780 - Lullu parle à Velena + Aaliah + il construit l'enclot des poules puis propose de monter des tentes et feux
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| | | Invité Invité | Sam 16 Mar 2019, 19:54 | |
| Espère, enfant ! demain ! et puis demain encore ! Et puis toujours demain ! croyons dans l'avenir. Espère ! et chaque fois que se lève l'aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu'en restant bien longtemps à genoux, Quand il aura béni toutes les innocences, Puis tous les repentirs, Dieu finira par nous ! Les fondations d'AlaitihadLe Kaa'hi n'avait avancé que de quelques pas qu'il entendit une voix l'interpeller derrière lui. Celle de la jeune femme. Il se retourna pour l'écouter avec attention. Une attention qui se fit toute particulière alors qu'elle évoquait le rejet dont elle avait été victime suite au développement de son Ma'Ahid. Un fin sourire se dessina alors sur ses lèvres avant qu'il ne réponde à la dénommée Lexa. « Je m'appelle Yovan, et, je suis aussi de Babelsba. ». Il marqua une pause, observant le feu de camps qui se préparait, avant d'ajouter en reportant son attention sur la jeune femme, « Et moi non plus je n'étais pas Humain à l'origine. ». Ce n'était qu'un détail qu'il n'évoquait pour ainsi dire jamais. Mais il supposait qu'elle se sentirait déjà rassurée si elle savait qu'elle n'était pas seule. Il comprenait ses sentiments. Il avait également connu le rejet, la solitude... Et la douleur. S'il pouvait oublier le jour où son Kang'Har avait disparu, ça l'arrangerait bien. Il avait bien crû vivre ses dernières heures à ce moment-là. Il ne souhaitait à personne de vivre ça. Néanmoins, il devait bien admettre qu'il avait eu bien plus de facilitée à s'adapter à sa nouvelle vie. « A peine arrivée, on te choisit. Tu aurais pu décliner la proposition, pourtant tu es ici, à construire la prochaine ville qui réunira tout les Royaumes existants. ». Après une seconde silencieuse où il observa sa réaction, il ajouta, « Probablement est-ce le meilleur moment pour en apprendre le plus sur ta nouvelle essence. ». Elle allait bien sûr rencontrer les différents Royaume lors de ses voyages. Mais elle allait déjà avoir une idée de ce à quoi ressemble l'Humanité ici. « La nuit ne va pas tarder et le camps est loin d'être prêt... Quand ce sera plus tranquille on en discutera si tu veux ? », continua-t-il en regardant les quelques palissades déjà debout, mais loin de ressembler à ce que l'on pouvait appeler une fortification. ~ A la manière dont elle avait été accueillie par celui qui menait le groupe lors de leur première expédition, Taemane se tenait à distance de l'homme, jouant les équilibristes sur les épaisses branches des arbres encore debout. Scrutant la nuit de son regard azuré, elle battait vigoureusement l'air de la queue, perturbée par ce qu'elle était en train de vivre. Elle n'avait jamais été en présence d'autant d'Humains et n'avait jamais eu ce problème jusqu'à présent. Ne pas être capable de voir au-delà de ce que la lumière naturelle lui permettait lui était des plus dérangeant. Elle avait accompagnée Ilitye pour l'aider et le protéger. Mais elle était aussi utile que ces poules qu'elle avait entendue caqueter vulgairement avant d'abandonner le camp. Soudain, elle se figea, fixant un point lointain, écoutant le moindre son qui pouvait lui parvenir. Ils étaient proche du camp, alors elle entendait principalement l'activité qui s'y déroulait. Mais quelque chose grondait plus loin, dans l'horizon qu'elle observait depuis plusieurs minutes déjà. Les poils de son dos se hérissèrent alors en voyant les créatures qui approchaient. Elle chercha les Humains avec qui elle se trouvait et les trouva tous cachés de la vue des monstres. Elle prit alors la décision de faire demi-tour et retourner au camp. Elle devait prévenir Ilitya. Il était sa priorité. ~ Sur l'un des navires, la tête reposant sur son haut qu'il utilisait comme oreiller de fortune, Yovan avait fini par s'allonger à proximité de la proue pour éviter de déranger les quelques allés et venus qui avaient encore lieux entre la terre et le vaisseau. Il ne lui avait fallu que d'une poignée de seconde pour s'endormir, preuve qu'il avait réellement besoin de ce repos. Pourtant il restait tant de choses à faire, il ne pouvait se permettre de faire une nuit complète. Il n'eut pas à s'inquiéter quand à ce propos. Un bruit nouveau vint se mêler à celui des haches et des discussions auxquels il s'était habitué. Celui des cris et des rugissements. Il ouvrit brusquement les yeux et vit alors l'agitation. « Qu'est-ce que ?... ». Puis, le noir. « Bon sang, c'est quoi ça ?! », fit Trisha en remettant en vitesse le haut tout en se précipitant vers le bastingage pour observer ce qu'il se passait sur le camp. Des monstres qu'elle n'aurait jamais imaginée – quoi que, correspondants tout à fait à la réputation du continent – étaient en train de tout ravager ! « Il est pas totalement idiot... », remarqua-t-elle après avoir fait demi-tour pour ramasser ses armes avant de rejoindre la terre ferme. Il était hors de question qu'elle se laisse dévorer par ces créatures, surtout dès le premier jour, alors qu'elle avait échappée aux punitions d'Eoda. Il était hors de question que ces animaux, quels qu'ils soient, piochent dans leurs réservent et anéantissent la main d’œuvre volontaire – si tant est qu'elle soit encore volontaire depuis l'apparition de ces bêtes. Elle savait ce qu'il se serait passé si elle n'était pas intervenue. En bon samaritain Il aurait aidé à mettre les plus plus faibles et fatigués, ainsi que les animaux à l'abri. Elle n'était pas comme ça. D'autant que les créatures qui les attaquaient la confortait dans son idée étant qu'ici la nature ne devait pas être adoptée ; elle devait être soumise. Et ce n'était pas en fuyant qu'ils éviteraient de nouvelles attaques de prédateurs. D'ailleurs, qui pouvaient assurer que ces derniers étaient les plus monstrueux que l'île cachait ? Tenant fermement son épée, elle profita de son élan pour porter un coup sur le flanc de l'une des créatures – l'une des plus petite, elle n'était pas folle non plus – avant de pester en voyant que la profondeur de l'entaille n'était pas ce qu'elle attendait. Mais elle était prête à en découdre avec la bête, aussi elle se retourna vers l'animal avant de finir au sol, bousculée par un autre qu'elle n'avait pas vu. Elle tourna le visage pour voir le colossal animal assaillit par la race Humaine qui avait échappé à sa vision. « Peste soit cet œil mort ! », cracha-t-elle en se relevant. Deux évidences s'imposèrent à elle : même en mesurant trois fois sa taille, ces créatures seraient capable d'avoir raison d'elle et son bras droit était à présent in-opérationnel. Génial. Elle Laissa alors tomber son épée au sol – elle la récupérerait plus tard – se saisissant d'une dague qu'elle portait à la ceinture. « C'est le moment de voir si ces Nains racontent pas des bobards... », fit-elle alors qu'elle se précipitai pour rejoindre des groupes qui s'étaient déjà formés pour défendre les structures du camp. Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. Post III | Mots 1180- Résumé:
> Yovan répond à Lexa de manière assez brève (mais en vrai c'est juste parce qu'il est claqué et que c'est pas safe parce qu'elle a touchée une corde sensible x). > Parenthèse animalière pour faire une 'tite ellipse en douceur <3 > Attaque du camp, présentation de la deuxième personnalité féminine du petit qui décide de faire du pâté de Ninille insomniaque /mur. Finalement c'est elle qui se fait ramasser et se retrouve avec une épaule déboîtée, donc elle va se ranger un peu plus en arrière pour défendre les poules, chèvres, tentes etc. Elle a laissée une épée longue traîner par terre pour celui qui aurait oublié de venir armé <3.
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| | | Invité Invité | Ven 22 Mar 2019, 14:29 | |
| « … régime alimentaire… gna gna gna… » fit Velena, plusieurs heures après sa confrontation avec la femme à la chevelure brune. « Imbécile… J’espère que vos jambes sont aussi vives que votre langue… gna gna gna. ». L’Humaine était en train de repenser à cet instant déplaisant. Pour qui se prenait-elle celle-là, hum ? « Je vais t’en foutre moi des jambes qui courent vite ! ». La menace n’avait aucune signification particulière. Agacée, elle se contentait de ronchonner dans son coin, imaginant mille tourments à infliger au sujet de ses préoccupations. Elle tournait et retournait la scène, essayant de combler les moments gênants. Elle se disait qu’elle aurait dû répondre ci ou ça. C’était trop tard, bien sûr, mais imaginer la tête de cette orgueilleuse se décomposer sous l’une de ses remarques bien placée lui faisait un bien fou. Cette technique lui permettait d’épancher ses frustrations. Pourtant, quelques temps plus tôt, elle avait essayé de ne pas en tenir compte, invitée par le dénommé Ludwig à boire un coup. Bien sûr, elle était agacée mais elle préférait ne pas y penser, être présentable, si l’on puit dire.
« Merci. » lui dit-elle dit en prenant la boisson. Après une gorgée, elle toussa. Elle n’avait pas l’habitude. Son père ne la laissait pas boire, et sa mère… sa mère était une sorte de pachyderme stupide et désagréable. « Ouais… C’est malheureux mais avec Miss j’aime les petits animaux, on n’est pas sorti de l’auberge s’il s’agit d’avoir de quoi se mettre à l’abri. Elle se prend pour qui, celle-là ? » laissa-t-elle échapper. « Enfin bon, bref. Assez parler de poules. Du moment qu’elles font des œufs et qu’elles ne caquettent pas trop fort, aucune raison pour que je pense à les égorger pendant la nuit. ». Elle ricana. En réalité, elle parlait beaucoup mais elle n’était pas du genre à aller tuer un animal gratuitement. Elle but une nouvelle gorgée. C’était fort mais sans doute pourrait-elle s’y habituer à termes. « Un défi alors, hein ? Finalement, on est juste deux imbéciles. Après… on ne sait jamais. Si ça se trouve, d’ici quelques années, on sera les Rois d’Alaitihad ! » déclara-t-elle en riant. Elle but une dernière lampée avant de se lever. « T’as raison, faisons du feu. J’ai déjà vu mon père faire à sa forge… Certains ont dû amener quelques brindilles sèches. ». Ce n’était pas évident. Le soleil n’était presque plus présent et ça demandait des efforts que Velena était incapable de fournir. Elle laissa donc Ludwig allumer le feu et s’occupa de l’alimenter, soufflant sur les braises doucement de temps à autres. Lorsqu’elle le faisait, quelques cendres s’élevaient dans le ciel. La fumée lui piquait les yeux mais la chaleur était bienvenue ; pas qu’il fasse froid, juste que c’était une source de chaleur plus sèche. « Il faudrait en faire plusieurs comme ça… J’ai entendu parler d’une technique qui consistait à allumer un feu et à amener du bois encore humide autour pour le faire sécher. ». Quant aux tentes, elles furent construites comme elle put. De la toile, du bois, de la corde, voilà ce qui ferait l’affaire pour ce soir. De toute façon, c’était soit ça, soit les bateau – et à vrai dire elle en avait sa claque des navires – soit dormir à la belle étoile. Du tissu ne la protégerait pas mais en donnait au moins l’illusion. Avant de se coucher, elle partit jeter un coup d’œil à ce qu’avaient fait les autres, moment où elle ronchonna à propos d’Aaliah. Elle revint de longues minutes plus tard et prit place sur une sorte de couverture un peu piquante. « Je suis curieuse à propos de ce Devaraj... » fit-elle sans pour autant attendre de réponse dans l'immédiat. Elle n'avait rien dit quand il en avait parlé mais ça lui semblait important. Demain, ils avanceraient un peu plus. Si tout le monde s’y mettait, il y avait de quoi monter une habitation. Elle avait entendu certains hommes parler de maisons sur pilotis. Ce n’était pas idiot. Ça éviterait aux bêtes terrestres de les attaquer durant leur sommeil. Et puis, on ne savait jamais, l’endroit était peut-être sujet à des inondations. Il valait mieux être prudent.
Dans la nuit, alors qu’elle avait réussi à fermer l’œil, elle fut réveillée par un rugissement, suivi de plusieurs autres. Ses yeux s’ouvrirent en grand. « Par les Ætheri ! » fit-elle en se redressant. Elle sursauta quand elle entendit un nouveau bruit. Elle aurait pu aller combattre mais elle n’était pas assez courageuse pour ça. Au lieu de cela, elle agrippa la première personne à côté d’elle, comme si elle avait l’intention de se cacher à l’intérieur même de cette dernière. « Je ne veux pas mourir ! » murmura-t-elle dans une détresse palpable. Plus tard, elle aurait honte, sans nul doute.
804 mots Velena est avec Ludwig, ronchonne ensuite à propos d'Aaliah et essaye de se cacher en agrippant quelqu'un sous sa tente 8D |
| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36436 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Ven 22 Mar 2019, 16:28 | |
| Les fondations d'Alaitihad
Lythia se réveilla en sursaut. Elle sauta sur ses jambes et resta un instant en position accroupie. Elle huma l’air bruyamment avant de sortir sa dague. Son pied alla se ficher dans l’épaule d’Amir afin qu’il se réveille, lui aussi. L’homme qui devait soi-disant monter la garde avait fini par s’assoupir à moitié debout. « Sheg uz jugsol ! » fit-elle d’un ton bas. Il ne comprenait toujours pas ce qu’elle disait mais ses sens se mirent instantanément en alerte. Les yeux de la femme sauvage, son attitude, sa diction, tout indiquait à son instinct qu’il se passait quelque chose d’anormal. Lythia se déplaça à quatre pattes, sous le regard médusé de son homologue de Babelsba. Elle paraissait presque animale, une caractéristique qui n’était pas pour lui déplaire mais qui remettait en question l’évolution de son peuple jusqu’ici. Était-ce ça, Grimvarr ? Si tel était le cas, il n’était pas pressé d’y aller. Il commençait à imaginer les hommes et les femmes de ce Royaume vivre dans des grottes et manger leurs puces. Il aurait bien réfléchi plus amplement à la question mais son épiderme entier fut parcouru d’un énorme frisson lorsqu’il entendit un rugissement qui n’était pas particulièrement réjouissant. La blonde, elle, se mit à s’agiter de plus belle, faisant une sorte de danse. Était-ce en l’honneur d’Haziel, le Dieu de la Guerre ? Parce qu’il ne faisait aucun doute qu’elle était prête pour le combat. Amir passa la tête par l’embrasure de la porte pour voir ce qu’il se passait vraiment. Les formes qui se mouvaient dans la semi-obscurité étaient clairement agressives. « Qu’est ce que c’est que ces choses ? » se questionna-t-il lui-même, comme si se parler à voix haute résoudrait le souci. « Oh là ! Attends-toi là ! » fit-il en attrapant la sauvageonne par son espèce de tunique, juste au-dessus des fesses. Il l’avait vu commencer à se lancer à l’assaut et il n’était pas certain que ce soit une idée judicieuse. Il ne voulait pas qu’elle se fasse dévorer par l’une de ces créatures. Seulement, elle ne l’entendit pas de cette oreille et lui envoya son talon en pleine poire. Après quoi, elle se faufila dans la nuit. Amir tomba sur le cul tout en essayant tant bien que mal de se rattraper avec l’une de ses mains. Le choc le fit vaciller. Il devait la rattraper.
Lythia semblait ne pas avoir peur. Il était difficile de savoir exactement ce qui lui passait par la tête. Elle sortit sa faucille afin de la tenir de sa main libre et se dirigea tout droit vers l’un des monstres, commençant une sorte de rituel étrange. Elle se gonfla comme elle put, montant ses épaules afin de former des arcs de cercle vers le bas avec ses bras. Le but était de paraître plus imposante. Ses jambes furent écartées alors qu’elle entamait une danse afin d’impressionner son adversaire. Elle se mit à crier, toutes armes dehors. « Sheg uz Jugsol ! Grimvarr ! RAAAAAAAAAAAAA ! ». Le cri était dirigé vers l’animal qui se mit à rugir à son tour. L’Humaine recommença, y mettant toutes ses cordes vocales pour paraître d’autant plus dominante. Amir s’était rapproché. Il ne savait pas quoi faire mais, à force de réfléchir, se rendit compte qu’il était juste passif et inutile. « Et crotte… » fit-il, en courant après la blonde. Au lieu d’essayer de la soustraire à l’animal, il sortit à son tour ses armes, à savoir une serpe et une épée, et se mit à imiter Lythia. « Grimvarr ! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! » clamât-t-il, sa voix portant naturellement plus loin que celle de la jeune femme – bien qu’il fût impressionné de sa prestation, eu égard à son sexe.
Yasmine se réveilla un peu plus tard. Son sommeil avait été lourd tant sa fatigue était importante. Elle avait fait des rêves étranges, ponctués, sur la fin, des bruits ambiants. Légèrement secouée, elle ne se rendit pas tout de suite compte qu’il se passait des choses anormales, ayant l’impression d’être toujours en train de dormir. Ce fut après quelques longues secondes qu’elle comprit. Elle se releva et s’approcha de l’embrasure de la porte. Amir ne l’avait pas réveillée, considérant sans doute qu’elle serait à l’abri dans le navire. L’Humaine attrapa son arc et quelques flèches, se précipitant dehors pour trouver un point duquel elle pourrait viser. Était-ce la solution ? Elle se le demandait. Peut-être valait-il mieux user d’une autre stratégie ? Elle n’eut pas le temps d’y penser davantage, reconnaissant une silhouette familière. Elle courut vers elle. « Samuel ? » questionna-t-elle de façon plus rhétorique qu’autre chose.
768 mots Lythia se gonfle pour impressionner une bestiole, imitée par Amir. Yasmine se réveille et va pour tirer à l'arc mais elle reconnaît Samuel.
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