Edwina pencha légèrement la tête. « C’est amusant, je ne vous savais pas aussi sûr de vous. » répondit-elle à ses idées d’évasion. C’est vrai qu’ils auraient pu aller ailleurs, s’éclipser de cette foule aux jugements un peu trop hâtifs. Elle y songeait depuis longtemps, aux faux-semblants. Finalement, elle se demandait si c’était à elle de se cacher ou aux autres de s’incliner devant la vérité, enfin révélée au grand jour. Ce manège la lassait. Ses mensonges la tourmentaient. Elle rêvait de quelque chose de simple, de clair, quand bien même un prix à payer s’imposerait, quand bien même personne ne pourrait la comprendre dans ses choix.
Lorsque le rythme changea, la Reine fut surprise, légèrement décontenancée. Elle n’avait pas l’habitude de bouger aussi vite, de suivre des directives aussi rapides. Agile, elle réussit tout de même à garder le cap mais cela lui demanda beaucoup d’efforts. Les mots de l’Ange la faisaient néanmoins réfléchir malgré elle. « Vous avez raison. Je devrais arrêter d’attendre que certaines choses arrivent et les provoquer moi-même. ». C’était risqué d’être celle qui faisait le premier pas, celle qui s’exposait. Jusqu’ici, elle avait toujours veillé à laisser les événements arriver jusqu’à elle, ce qui la plaçait inévitablement dans un rôle confortable. Accepter ou refuser, s’offrir ou se défiler. Ce confort avait fait d’elle une victime aux yeux de la foule, à bien des égards. Pourtant, elle ne l’était pas. Tout ce qui était arrivé jusque là, à quelques exceptions près, elle l’avait souhaité silencieusement. Certains actes qui l’avaient surpris dans la réalité l’avaient hantée pendant des lunes en rêve. Elle les avait voulus. Le seul souci c’est qu’elle n’arrivait pas à les assumer, à murmurer clairement qu’elle était conquise et souhaitait davantage. Elle faisait exprès de rester évasive, de se débattre, juste pour qu’il la force. C’était un jeu, finalement. Libre à elle de se placer en victime ensuite. Là était bien le souci.
Edwina regarda l’Ange avec une étrange intensité. Il y avait quelque chose chez lui qui provoquait en son cœur un sentiment qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Elle le respectait, c’était certain, mais peut-être n’était-ce pas tout. Il y avait une sorte d’envie qui la tenaillait du fait de sa pureté, des choses qu’il lui murmurait et de son attitude en général. Il l’aimait et elle le savait. Cet amour le rendait beau, tendre, peut-être plus fort dans certains instants. Seulement, elle savait aussi qu’elle n’était pas capable d’éprouver un sentiment aussi pur. Puissant, peut-être, mais certainement pas aussi clair et désintéressé. Elle aurait aimé être comme lui, normalement constituée, à aimer de façon inconditionnelle. Pourtant, elle savait que ce qu’elle aimait n’était que ténèbres et destructions. Elle n’était pas assez bien pour mériter la lumière, pas assez bonne. Du poison coulait dans ses veines, qu’elle le veuille ou non. Que devait-elle lui répondre ? Qu’elle l’avait maudit pour qu’il puisse échapper aux élans de son cœur, des élans qui causeraient sa perte inéluctablement ? Qu’elle l’avait maudit pour qu’il puisse envisager de reconstruire sa vie avec une autre, apte à lui rendre son amour, ses baisers, sa tendresse ? Elle était incapable de le faire, quand bien même elle l’aurait souhaitée. Non, son Destin était de s’enfoncer dans des méandres qui la détruiraient sans doute. Pourtant, elle aurait aimé sentir le corps de cet homme contre le sien. Il l’aurait tellement sécurisée. Elle se serait sentie bien dans ses bras. Tout ceci n’était que chimères. Malheureusement, celui qui hantait ses pensées depuis le début de cette conversation, celui qui provoquait l’effroi et la haine de plusieurs peuples, ne la rendrait jamais heureuse. Elle sourit un peu tristement avant de se reprendre. « Ne vous inquiétez pas, d’ici quelques temps, votre cœur pourra arrêter de battre plus d’une fois sans que la mort ne vous saisisse. ». Elle espérait qu’il cesserait de l’aimer car ce chemin était vain. Peut-être même la haïrait-il quand il saurait ce qu'elle ressentait vraiment.
Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, deux enfants apparurent, interrompant leur conversation.
= Hans avait répété un peu machinalement le surnom de la fille. Méli hein ? On ne lui donnait pas de surnom, à lui, sans doute à cause du fait que son prénom était déjà suffisamment court comme ça. Hans… Il était loin de connaître les fondements de son identité, très loin d’avoir connaissance des raisons pour lesquelles il portait ce prénom. Le comportement un peu vif de Melissandre le mit rapidement dans une situation légèrement délicate. Il était plus du genre à observer qu’à agir. Il pouvait s’imaginer de nombreuses possibilités, se convaincre que l’une d’elle était la meilleure solution, mais il passait toujours un temps non négligeable à se décider. Le fait qu’elle lui prenne la main, qu’elle l’entraine dans un plan qu’il n’avait pas entièrement étudié, fit battre son cœur à une allure frénétique. « Att… » commença-t-il avant de s’interrompre pour la laisser parler. Discuter de Basphel le rassura. « Je vois… Ta vie devait être passionnante. Je veux dire… le fait de voyager. Personnellement je ne suis resté qu’à un endroit avec ma nourrice. Je n’ai jamais rencontré mes parents et bon… ». Il avait du mal à expliquer qu’il se sentait mal de ne pas avoir de réelle identité, comme un trou béant au fond de son cœur. Cependant, il avait toujours eu ce qu’il voulait d’un point de vue financier, n’avait jamais souffert ni de la faim, ni de la soif, ni du froid, et sans doute était-ce égoïste, finalement, de ne pas vraiment en être heureux. Il aurait simplement aimé avoir un père et une mère pour l’entourer. Lorsqu’elle lâcha sa main et partit devant, il resta un moment sans bouger avant de presser le pas pour la rattraper. Pourquoi l’aidait-elle ? Ils ne se connaissaient pas, après tout. =
La Belle posa ses yeux sur le jeune Magicien qui accompagnait l’adolescente qui avait adressé la parole à Raeden. Hans, sans pouvoir voir son regard, se sentit impressionné. Il n’osa pas évoquer ce qu’il était venu lui demander. Edwina jeta un coup d’œil en direction de Zane. « Comment t’appelles-tu ? » lui demanda-t-elle simplement, à la fois distraite et pensive. « Hans, Hans Azmog. » répondit l’enfant sans se faire prier. « Tiens donc. ». Elle marqua une pause et se baissa vers lui. « J’aimerais que tu ailles voir ton père et que tu lui répètes exactement ce que je vais te murmurer. ». Sans doute était-elle cruelle d’exposer ainsi un enfant au Diable mais s’il était son fils, elle doutait qu’il risque quelque chose pour le moment. Sans doute le Monarque Démoniaque attendrait-il de lui qu’il essaye de faire ses preuves avant de l’éliminer en cas d’échec. Le Magicien émit une sorte de hoquet d’étonnement et resta sur place. Edwina insista « Va ! ». Elle n’en avait rien dit pendant la danse mais, à vrai dire, repérer l’homme n’avait pas été compliqué tant il aimait se donner en spectacle. S'il était venu seul, les choses auraient sans doute été différentes. Seulement, celui qui l’accompagnait méritait un coup de fouet en plein dans les parties ; et elle était gentille.
= Ce fut à ce moment précis que la lumière s’éteignit, Hans ayant tout juste le temps de repérer approximativement la silhouette de son père au loin. En plaçant l’une de ses mains devant lui, l’autre ayant attrapé celle de Melissandre au passage, il se rendit auprès de ce qu’il était certain d’être la Bête en tâtonnant, essayant de ne pas tomber. « Je euh… Père ? ». Il n’arrivait pas à comprendre son ressenti. Être porteur d’un message aussi significatif, un message qui le rendait à la fois heureux et terrifié, rendait l’approche difficile. Il inspira, ferma les yeux, serra la main de la jeune Humaine, et récita en essayant d’oublier le sens de ses paroles : « L’Ultimage souhaite que vous la demandiez en mariage publiquement. Elle en a marre de dissimuler les choses. Elle a dit qu’elle s’en fichait bien si les Anges essayaient de la brûler sur le premier bûcher venu et qu’elle préférait vous… ». Il ne se rappelait plus de la suite. « Euh… et ensuite elle a dit que si vous reculiez, finalement, elle… ». Qu’avait-elle dit ? Le souci c’est qu’elle lui avait fait une forte impression et que le fait de se retrouver devant son père pour la première fois n’arrangeait pas les choses. Dans son esprit, les mots se mélangeaient et l’articulation se floutait. Il soupira, fixant sa main sur laquelle était apparu un Okae, oiseau immaculé de la Déesse de la Justice. Il n’osait pas regarder le signe qui était présent sur celle de l’adolescente qu’il avait, sans réellement prendre conscience des conséquences éventuelles, tirée jusqu’ici. =
Entre temps, un petit sourire s’était figé sur les lèvres dissimulées de l’Impératrice Blanche. « Veuillez m’excuser. » fit-elle à l’intention de Raeden. La nuit abrita sa métamorphose. Félin, elle se dirigea vers le centre de ses préoccupations, utilisant une magie toute particulière sur le chemin. En temps normal, elle avait plutôt tendance à l’utiliser sur les autres afin de calmer la haine ou de l’engendrer. Ce soir, elle utiliserait la magie du Cristal Maître disparu sur elle-même. Elle savait ô combien l’entreprise était dangereuse. Seulement, ce serait bien plus facile ainsi. Son esprit se noircit avant qu’elle n’arrive au côté de celui qu’elle s’était mis en tête d’éliminer un jour ou l’autre. Bien sûr, elle n’allait pas le tuer ce soir, surtout pas ici. Prenant de nouveau une forme humaine dans le dos de Seth, ses doigts se resserrèrent sur ses longs cheveux gris qu'elle tira fermement en arrière en signe de salutation. « Bonsoir. » murmura-t-elle à l’adresse de celui qui avait failli la tuer. Ce jour-là, elle avait dû éliminer des Humains pour s’en sortir. Actuellement, elle n’avait aucun remord, son essence ayant changé pour embrasser le mal. En temps normal, cette scène hantait encore ses rêves. Tuer sans utiliser la moindre once de magie était une chose terrible. Elle approcha ses lèvres de l’oreille du Démon, humant d’un même geste son parfum. « J’ai lu une histoire un soir. Elle contait les aventures de l’ami fidèle empalé par le glaive du Monarque Démoniaque après qu’une vilaine Sorcière l’ait pris en grippe. ». Elle sourit. S’il était un peu sensible, il pouvait sentir qu’elle ne portait pas de vêtements. La transformation en animal avait ceci d’agaçant qu’elle ne laissait aucun tissu sur le corps. Elle posa ses lèvres sur son épaule, sans pour autant l’embrasser, étrangement attirée par son odeur. Sa joue prit leur place le temps qu’elle parle. « Vous n’avez pas envie de me voir endosser un tel rôle. Je n’ai pas envie de l’endosser non plus. Cela pourrait créer quelques jalousies. Seulement, si vous ne me laissez pas le choix, nous allons devoir nous battre. ». Cette fois, elle déposa un baiser sur sa peau, en guise d’avertissement. « Faites attention, mes épines sont empoisonnées et mes lèvres maudites. ». Elle sourit. « Et puis, au cas où vous ne le sauriez pas, je ne lui veux aucun mal ou, du moins, aucun qu’il ne saurait apprécier. Nous pourrions devenir amis, si vous le souhaitiez et vous excusiez. Réfléchissez-y. ». Elle s’écarta un peu, recréant une tenue semblable à celle qu’elle portait avant de se déplacer. Elle aurait dû s’y atteler plus tôt mais, en tant que maléfique, elle se fichait bien de ce genre de détails. Ce qui lui importait, en revanche, c’était de se protéger de cet homme. Elle en avait vu assez pour savoir qu’il était remarquablement efficace lorsqu’il entreprenait quelque chose. Elle s’en méfiait comme de la peste. D’un geste discret, elle dissimula la marque qui s’était dessinée sur sa main.
1917 mots
Spoiler:
Alors, déjà, désolée de la longueur xD Ensuite : -> Edwina danse avec Raeden -> Hans suit Melissandre -> Edwina demande à Hans d'aller dire quelques trucs à Zane -> Hans y va en amenant Melissandre avec lui (RIP petite Humaine /sbaf) ; En fait comme il fait noir, lui pense que c'est Zane mais c'est possible qu'il se goure xD -> Edwina va voir Seth. Pour Lhyæ, Louise et Thalie, je les ferai bouger un peu plus tard. N’hésitez pas à les aborder =)
Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4910 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Lun 14 Jan 2019, 19:52
Un lampion se balance aux lumières du bal, la musique et la danse ont donné le signal. C'est la fête qui répète de saison en saison sa chanson. Farandole, tête folle tourbillon dans le vent du printemps. Le violon qui chante dans la main tremblante du vieux musicien, raconte une histoire que vous pouvez croire ça ne coûte rien. Robes blanches du dimanche qui tournez et volez dans la nuit. C'est la fête qui répète sa chanson envolée dans le bruit. C'est la fête qui répète de saison en saison sa chanson. Clair de lune ou chacune et chacun vont la main. Dans la main.
« Vous seriez surpris comme certains professeurs savent être particulièrement... Intéressant. », ajouta Oriane avec un sourire malicieux sur la remarque du jeune homme. Un sourire qu'elle gardait tout au long de sa conversation avec lui. Il était mignon. C'était à croire que c'était la première fois que cet homme s'adressait à une femme songeai la Déchue au comportement que ce dernier avait adopté dès l'arrivée de cette dernière. Aussi avait-elle décidée de s'en amuser en accentuant son jeu. « Aaah, l'administration de cette école met un point d'honneur à empêcher toute consommation d'alcool au sein des murs malheureusement. Mais heureusement la jeunesse déborde d'idées pour outrepasser ces interdits. ». Elle avait dit cette dernière phrase sur le ton de la confidence, se rapprochant ainsi du visage de son vis-à-vis pour que ce dernier l'entende aussi clairement que lorsqu'elle parlait à voix haute. Pourtant cela n'avait rien d'un secret. Avec un sourire en coin elle se souvenait de ses années universitaire. La réticence avait rapidement laissée place au bonheur. Dans bien des sens. Elle recula finalement d'un pas, reprenant ses distances et le fixant d'un air sévère. « Mais dites-moi, vos propos sont particulièrement vexant. Est-ce que ça veut dire que si j'avais été élève, vous m'auriez vulgairement renvoyée comme une gosse vers son bac à sable ? », lâcha-t-elle sur le ton de la remontrance. Elle resta un instant silencieuse. La Déchue cherchait à titiller les différentes cordes de sensibilités de cet individu. Cet homme n'était pas à l'aise en société. Il n'était pas à l'aise pour une simple discussion des plus banales. Comment se sentait-il bien ? Finalement, un sourire se glissa sur le visage d'Oriane qui se détendit dans un petit rire aiguë. « Allons danser puisque c'est ce que vous désirez. Après quelques bals ici, on connaît la musique. », lui fit-elle en lui tendant son bras pour qu'il la mène sur la piste.
Se glissant plus ou moins avec facilité entre les invités qui se contentaient d'une discussion et les couples déjà sur le rythme de la valse, Oriane en profitai pour observer les individus les entourant. Il y avait quelques professeurs qu'elle avait eu par le passé. Des personnalités qui ne manquaient pas de se faire remarquer. D'autres plus discrètes mais non moins remarquable. Quand ils eurent trouvé un espace, Oriane se tournai face à son cavalier, plongeant ses prunelles céruléennes dans celles de jades de l'homme, avant de poser sa main sur la nuque de ce dernier. Et, avec un sourire amusé, elle reprit la conversation. « Première leçon... C'est l'homme qui mène la danse. ». Elle laissa quelques secondes s'écouler, le temps d'apprécier sa réaction avant de reprendre en enchaînant quelques pas de base. « Mais je vais commencer pour cette fois, le temps de vous laisser prendre le rythme. ». Elle continua ainsi quelques pas. Cependant elle n'était pas à l'aise. Elle n'avait jamais guidé le cavalier. Et, sans réellement s'en rendre compte, elle changea de rythme plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu pour reprendre celui auquel elle était habituée. Celui de la cavalière. « Aurais-je le droit de connaître la raison qui vous a emmené entre ces murs, vous qui n'appréciez ni l'éducation, ni les soirées comme celles-ci ? », lui fit-elle en laissant glisser son index le long de son coup, tout en restant accroché à son regard. Elle ne voulait pas qu'il décroche le sien. Elle ne lui pardonnerait pas en plus de se sentir particulièrement vexée.
Alors une voix s'éleva de nul part. Et pour la première fois la Déchue détachai son regard de celui de son vis-à-vis pour l'élever vers le plafond qui s’obscurcissait petit à petit. « Voilà qui va être amusant... », chuchotai-t-elle en même temps que la pénombre les enveloppait. Avant que le visage de son cavalier ne lui échappe définitivement, elle tourna une dernière fois le regard vers lui. Et maintenant ? Continuerait-elle de s'amuser un peu avec lui ou chercherait-elle son duo ? Instinctivement elle se rapprocha de lui en même temps qu'elle se posait cette question. Tournant sa main qui se trouvait encore dans la nuque de l'homme pour en observer le signe qui y apparaissait, un masque, un loup plus exactement, une idée vint à l'esprit de la Luxurieuse. Ramenant sa main marquée dans son dos, cachant ainsi le symbole de la vue de son vis-à-vis, Oriane fit glisser l'autre le long de son bras, se rapprochant toujours plus de l'homme jusqu'à ce que leur deux corps ne se touche. « Il est temps de trouver mon véritable cavalier. », lui souffla-t-elle dans le creux de l'oreille avant de s'éloigner en lui caressant le visage du bout des doigts. Peut-être était-elle déjà au bras de ce cavalier. Elle n'avait même pas regardé si celui de cet homme n'était pas semblable au sien.
Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais.
Oriane reste avec Dragon jusqu'à ce qu'il fasse sombre. Là elle lui dit qu'elle se taille chercher son duo <3 (à toi de voir si tu la suis ou pas 8D)
Résumé 2:
J'en ai profité pour faire un premier recensement des symboles apparus pour voir où on en était, A savoir qu'au total nous sommes 18, dont 5 avec un symbole connu o/! : - Adam : une Théière - Artemisia (le Mur en homme) : - Dragon : - Edwina : Inconnu - Hans : un Okae - Lhyaerae : - Thalie : - Mancinia : - Melissandre : - Anya : - Raeden : Une Rose - Oriane : Un loup (masque) - Zane : - Seth (PNJ) : - Concubine une (avec Seth) : - Concubine deux (avec Zane) : - Concubine trois (avec Zane) : - Rae : Une Tour (pièce d'échec)
Dernière édition par Kjěll Oesman le Mar 27 Aoû 2019, 13:54, édité 1 fois
Invité Invité
Jeu 17 Jan 2019, 01:25
Ils étaient insignifiants. Si précaires. Zane pouvait sentir jusqu’à la déficience excessive des effectifs présents dans cette salle. Ce bal était comparable à une zone de chasse où tout le gibier avait été relâché. Cette sensation de pouvoir faire un massacre à tout moment, quelle effervescence ! Aux côtés de Seth, même Edwina et ses pouvoirs hors du commun ne pouvaient contenir autant d'impuretés. Mais le Monarque était aussi capable de confiner ses pulsions. Il n’était plus le même démon qu’autrefois, prompt à céder à ses instincts les plus primitifs. Tordre le cou de ces impudents aurait pourtant été un jeu d’enfants, eux qui cautionnaient la présence du représentant du mal sans aucune forme d’hostilité. Oh, mais ils avaient raison. Mieux valait rester sage s’ils voulaient éviter les conflits d’ordre majeurs.
Quant à ce gosse qui venait de le perturber dans son initiation… oui. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un de ses nombreux rejetons. Zane parvenait plus ou moins aisément à identifier les fruits de ses conquêtes, bien souvent à l’aide d’un détail dérisoire. Toutefois, cet enfant devait probablement être originaire d'un milieu favorisé et être relativement bien entouré. La manière dont il s’adressait à lui, cette hésitation palpable et la peur qu’il laissait transparaître, il n’avait rien d’un combattant. Malgré la pénombre qui venait de s’insurger dans la place, il put également discerner une gamine à ses côtés. Vu l’arôme qu’elle dégageait, il s’agissait sans aucun doute d’une humaine. Sa stratégie visant à l’aborder ne contenait aucun point favorable à une quelconque forme de discussion possible, à plus forte raison lorsque le coursier en question omettait jusqu’à la moitié de son message. La Bête se mit à hauteur du jeune garçon, ses orbites se tournant délibérément vers sa partenaire. « C’est une belle copine que tu as là. Comment s’appelle-t-elle ? T’as l’intention de la poignarder pendant son sommeil ? Hm. Peut-être qu’il me faudra l’enfermer dans un donjon pour révéler ton plein potentiel. » Mais il revint bien assez rapidement à son sujet de préoccupation principal, et sans dire un mot, il s’empara du crâne du blondinet d’une seule main. Sa large paume et ses doigts vigoureux se suffisant à eux-mêmes pour l'agripper comme un ballon. « La prochaine fois que tu adresseras un message à quelqu’un, sois certain d’avoir les épaules pour le porter. » Sans l'ombre d’un scrupule, il propulsa le jeune homme dans les airs, indifférent à son sort. Quelqu’un finirait bien par le réceptionner, s’il en avait la force.
Zane sillonna ensuite la foule, différenciant les groupes de personnes, qu’elles soient entourées ou esseulées afin de les imprégner du doux parfum de la Tentation du Diable. Ses bras tendus tel le messie, le serpent déposa son venin sur les invités. Quel péché accompagnait tel individu ? Il avait hâte de le savoir. Les femmes qui étaient venues à ses bras passèrent aussi à l’action, orchestrant la danse avec une méthodologie bien à elles. Elles s’engouffrèrent entre les cavaliers et cavalières afin d'offrir un baiser — empoisonnée — aux premiers venus. Leurs lèvres contenaient un puissant psychotrope qui les ferait planer quelque temps. Celle-ci avait pour but de décoincer un peu ces jeunes gens aptes à la retenue. L’imitation en forme d’auréole qui flottait au-dessus de leurs petites têtes laisserait bientôt place à de longues cornes recourbées.
Concernant Seth, il était arrivé jusqu’au buffet où nourritures et boissons se recueillaient en masse. Avec une furtivité ainsi qu’une rare dextérité, le Renard Argenté passa sa main au-dessus de cette importante quantité, délivrant une poudre blanche à peine visible au cours de sa balade. Une drogue, et pas n’importe laquelle, car elle révélait la noirceur des âmes qui l’ingurgitaient. Seuls les démons étaient immunisés. Mais alors qu’il s’apprêtait à poursuivre ses méfaits ailleurs, il eut la mauvaise surprise de voir cette femme débouler. Oh. Leur première rencontre avait été pleine de tension, c’est pourquoi il comprenait ce besoin de vengeance. Mais l’intimidation était-elle vraiment nécessaire ? C'est qu'il tenait à sa tignasse lui aussi. Elle le prenait en grippe, lui, un des meilleurs soldats de son monde ? Elle n’avait pas froid aux yeux, inconsciente du fait qu’ils étaient dans un lieu public, bourrés d’otages donc. Il méprisait la vie, mais qu’en était-il d’elle, réellement ? Le masque qu’elle portait n’était qu’une extension de sa nature véritable. Mais son empathie recelait la même authenticité. « Vous misez sur le mauvais cheval en pensant pouvoir m’impressionner. Quand bien même vous revêtez un déguisement, vous n’êtes pas du genre à risquer la vie d’innocents. Et ce n’est évidemment pas cet Ange défaillant qui sauvera les meubles. » Le cou de l’homme — probablement adepte des documentaires animaliers — pivota à cent quatre-vingt degrés afin de la fixer dans les yeux. « Faire de moi votre ennemi ici et maintenant est une très mauvaise stratégie. D’autant plus quand vous ignorez tout de votre adversaire. » En effet, il partait avec un avantage certain sur ce terrain. « Zane a pourtant louangé votre diplomatie. » Parmi tant d’autres qualités, vraisemblablement erronées. « Et puis, tant que vous coopérez à mettre un terme à cette malédiction, je n’ai aucune raison de vous voir comme tel. Bien que, pour être tout à fait honnête, nous allons prochainement procéder à un test qui a toutes les chances de se solder par un franc succès. » Lorsqu’elle décida finalement de rompre son étreinte, le Démon jeta un coup d’œil au motif sur sa main. S’en suivit un profond soupir. « De toute façon, ce n’est pas à moi à qui vous devriez vous adresser. ವಿನಿಮಯ ! » à cette formulation, Zane et lui échangèrent leur place, la bête se retrouvant désormais devant la belle, ses appétits carnassiers reprenant de plus belle.
Ses pupilles dorées, visibles dans la nuit, reflétaient l'autorité d’un prédateur. « Cette soirée ne fait que commencer, et j’augure qu’elle se poursuivra dans les firmaments. » Subtilement, il dissimula le symbole sur sa main à l’aide d’un gant de velours. Quelle importance de toute façon ? Avec une volonté ferme, il fit le premier pas en saisissant le poignet de la jeune femme. Un cordage luminescent les ligota l'un à l'autre, paume contre paume. « Et si nous parlions autour d’une danse, ma Reine ? Sans fioritures, sans comédie. Juste nous, pour un instant. Posez-moi vos questions, faites-moi part de vos doutes et j’y répondrais. Ce lacet nous empêchera de leurrer nos pensées. Pour autant, rien ne nous obligera à réagir. Là est la nuance. » Un jeu qui promettait de belles confidences. Plus loin, Seth prit donc la place de son ami, jaillissant devant la mortelle. Son doux rictus conduisant son geste. Sur le revers de sa main, le même symbole figurait. Celui désignant "l’infini". « Oooooh… le destin peut parfois s’avérer cruel. Voyons voir si un Démon et un Humain peuvent se comprendre. » Il s’avança vers elle dans le but de réduire la distance. Sa grande taille contrastait singulièrement avec la petite chose qu’il avait à ses pieds. « À partir de maintenant et ce jusqu’à la fin de la soirée, je deviens ton servant ainsi que ton protecteur. Fais-en bon usage. Et bien sûr, ce n’est pas négociable. » Autant mettre en pratique les aspirations de Zane. Et puis, même s’il ne misait pas gros sur cette entente, ils empièteraient sur le marché des Anges. Et ça, c’était beau.
1200 mots
Résumé:
Aloooooors... Zane reconnait Hans comme étant l'un de ses fils, mais n'aime pas son attitude et le balance au loin /sbaff. Il utilise ensuite la Tentation du Diable pour faire ressortir les péchés des gens. Les femmes qui étaient avec lui s'immiscent alors à leur tour pour embrasser des personnes sur leur passages afin de les rendre plus... ouvertes 8D. De son côté, Seth a mis de la drogue dans la nourriture. Celle-ci fait émerger le côté le plus sombre de ceux qui l'ingurgitent. Il réponds ensuite brièvement à Edwina avant d'échanger sa place avec Zane qui se lie à elle. Seth dispose du même symbole que Mélissandre, mais décide d'être son premier Démon Gardien officieux :D.
Invité Invité
Jeu 17 Jan 2019, 22:30
Le bal des débutants
Après son interrogation et qu'elle a été passée à la passoire par les gardes Bräska sur son incursion extérieure, Ashana c'est retrouvé retrouver chanceuse dans sa malchance avec des travaux supplémentaires sur les bras. Au moins, il y avait un point positif à tout ceci. Elle avait enfin passé l'épreuve du regard des Enelyë, elle avait enfin eu la permission de pouvoir quitter les terres. C'est donc avec une grande joie qu'elle avait travaillée jour et nuit pour passer la liste de tâches et de devoir qu'on lui avait donné afin de se faire racheter. Cependant, c'est avec un grand soupiré de satisfaction et de joie qu'elle peut enfin se rendre au Bal des débutants. Elle ne serait que là en pure invitée, mais elle avait tellement envie de découvrir ladite école, que le titre et la robe ne la dérangeaient pas. Néanmoins, il y avait une petite chose qui la dérangeait, le cadeau qu'elle devait apporter. Finalement, elle avait demandé de l'aide à Selewae qui lui avait concocté un petit quelque chose. Pendant qu'elle se préparait pour la soirée, elle avait eu différentes instructions, la robe qu'elle devait porter devait avoir les couleurs de blanc et d'argent, signe qu'elle était une invitée. C'est pendant qu'elle se battait presque avec l'étoffe blanche brodée d'argent qu'on la dérangea.
‘'Ashana, j'ai le cadeau que tu m'as demandé.'' Déclare la voix familière de Selewae. ‘'Entre, je suis prise…'' Déclare cette dernière qui réussissait enfin à passer la tête et les deux bras dans la robe de style médiéval. Les manches étaient serrées jusqu'aux coudes avant de s'ouvrir en quelque chose de plus large. Une fin décolletée en V mettait en valeur sa poitrine. Tout en s'observant dans le miroir, elle se disait que la robe épousait un peu trop bien son corps et elle eut envie de l'agrandir un peu. Elle était très peu habituée à ce genre d'habillement. ‘'Ce type de robe est faite ainsi, à ta place, je ne la modifierais pas.'' Déclare Selewae en déposant une boîte déjà emballée sur son lit. Elle s'approche d'Ashana et attrape une ceinture d'argent qu'elle passe autour de la taille de sa jeune protégée. Elle la boucle et vient la laisse pendre sur-le devant de la robe. Elle tire ensuite deux bracelets qu'elle passe à chaque bras d'Ash sur la robe au niveau du biceps, découpant le tissu serré et celui plus large. Elle tire de sa poche un collier tout en argent ou une pierre en est creuse et aussi blanche que la neige. Ashana n'était pas trop sûre, mais elle avait l'impression de la voir luire.
Pendant qu'Ashana attache une partie de sa tignasse, pour laisser le reste de sa sombre chevelure cascader dans son dos et sur-le devant de ses épaules. Selewae tire une dernière chose de sa poche, une tierce tout en argent au même motif que le collier en V. Elle la dépose doucement sur la tête d'Ashana. ‘'Et voilà, tu es maintenant parfaite.'' Ashana sourit malgré la timidité. ‘'Tu espères le revoir.'' ‘'Peut-être, mais je ne veux pas me faire d'idée... Il avait décliné l'invitation.'' Selewae finit par se tourner vers le cadeau et le lui donner. ‘'Je te raccompagne jusqu'au portail.''
***
La salle de bal était d'une beauté à couper le souffle. Ashana Avait les yeux grands ouverts d'émerveillement face à autant d'installations et de fantaisie. La salle déjà très grande était jolie décorée au thème de Noël, une tradition qu'Ashana ne comprenait pas encore très bien, mais qui de son fait semblait très simple. Passer du temps en famille et échanger des cadeaux, voilà pourquoi il avait demandé d'en apporter un. De manière timide, elle s'approche de la grande cheminée ou trône déjà plusieurs cadeaux et dépose le sien. Elle vient ensuite faire le tour de la salle, observant les convives déjà présents. Déjà, plusieurs personnes sortaient du lot, cette grande femme au visage voilée, cet homme à la peau foncée qui parlait très fort et donc Ashana avait une certaine difficulté à quitter des yeux. Ce fut une humaine à la peau brûlée par les longues heures passer au soleil et à la tignasse brune qui réussit à lui faire détacher les yeux. La femme avait une beauté particulière qui pouvait attirer les regards facilement. Ensuite, elle croisa furtivement le chemin d'une jeune femme qui était devant à peine avoir une dizaine d'années. Elle était vêtue d'un kimono complètement blanc et Ashana la trouva très jolie malgré son jeune âge. Toutefois, malgré son jeune âge, elle dégageait quelque chose de Noble, son être entier semblait crier sa descendance de Maîtresse.
Dans la salle, il y avait beaucoup de personnalités qui se distinguaient des uns des autres et Ashana se mit à douter de sa présence ici. Au moins, elle se réconforte en regardant les élèves plus normaux comme elles qui envahissent également la salle. En prenant une grande respiration, elle décide donc de s'engouffrer dans la foule. Silencieuse, elle se tient loin des buffets de nourritures, beaucoup trop nerveuse, elle a peur que son estomac rejette le peu qu'elle pourrait avaler. Puis brusquement, les lumières s'éteignent, les plongeant dans la pénombre. En hauteur, d'autres petites lumières tombent sur le ciel comme de la neige, offrant une ambiance plus calme et intime. Dans cette pénombre, elle remarque que son collier s'illumine légèrement, faisant une petite tâche délicate blanche dans la pénombre. Sur sa paume de main, se dessine également une forme au ton de vert, une feuille de chez elle. Un peu surprise, elle attrape l'épaule de la première personne qui se trouve à côté d'elle. ‘'Excusez-moi, mais je viens tout juste d'arriver, que ce passe-t-il ?''
1021 mots - 1e post - Cadeau:
Description physique d'Ashana, un peu d'émerveillement sur les GRANDES entités qui sont présentes. Elle fait le tour de la pièce en observant avec de ses grands yeux. Elle évite la nourriture de peur de vomir tellement elle est nerveuse. La pénombre tombe et elle ignore ce qui se passe, elle a manqué le discours sur l'activité. Elle accroche la première personne qui se trouve proche d'elle. (L'Honneur à celui qui aura envie de lui répondre.) Une feuille (❦) apparaît sur sa main droite.
Cadeau : Le bonsaï fruitier : est un petit arbre qui repose tranquillement dans son bot de terre cuire. L'arbre à la particularité magique de jamais manquer de fruits et que chacun de ses derniers ont un goût différent à chacune des bouchées.
La demoiselle qui venait de l'apostrophée, vêtue de son kimono blanc, dégageait une aura si distincte et sérieuse que l'Humaine cru un instant que ses yeux lui mentaient. Les étudiants à ses côtés ne savaient que dire, certains étant bouches bées à son arrivée. Mélange de surprise et de stupeur devant une telle intervention. Est-ce que la magie était une erreur ? Vaste question que celle-ci pour une représentante née à l'épque où les Humains étaient encore opprimés, dominés par les autres races. Ils avaient retrouvé un semblant d'équilibre, avant de devenir ce qu'ils étaient. Encore des êtres qui se dissimulaient aux regards des autres pour éviter l'extinction.
— Non, répondit-elle. Le Ma'Ahid...L'Antimagie, comme vous l'appelez, n'est là que pour conserver un équilibre avec la magie. Avez-vous entendu parler, dans vos livres, de cette sombre époque où la magie s'est dégradée, de tout ce qui en à découler d'absolument terrifiant ? La magie n'est pas mauvaise. Ce sont les gens qui en usent à mauvais escient qui le sont. — Comme une arme entre les mains d'une personne, c'est cela ? — C'est exact. Ce n'est pas l'arme qui choisi de tuer, c'est la personne qui la manie. Parfois, on n'a guère le choix que de devoir prendre les armes, mais on doit être conscient des conséquences. Y compris quand on vous dit gentiment de ne pas prendre part à une guerre et que vous désobéissiez.
Un petit silence gêné acceuillis ses paroles. Il faut dire que Mancinia n'avait pas eu peur des représailles en allant aider les Déchus et les Magiciens à contenir les Démons au coeur de l'Edelweiss Enneigée, défendant ainsi les Ygdraë. On ne peut pas dire qu'on lui en avait voulu ensuite, mais si le Roi avait choisi de la montrer en exemple pour avoir été à l'encontre de leur neutralité, elle ne serait plus là pour en parler. C'est à cet instant précis que le Monarque Démoniaque choisi de faire une entrée remarquée. Dès l'instant où son regard se posait sur lui, la main de l'Humaine se crispa sur son verre, s'obligeant à se contrôler pour ne pas le briser de frustration et de colère. Aaaah. Elle aurait dû l'achever à Caelum. Elle en avait eu l'occassion et elle l'avait laissé filer entre ses doigts, oubliant que les Démons étaient retors et, avant la conclusion de la Guerre Divine, ils se sont retournés contre les Aetheri pour prendre position aux côtés de Sympan. Tous les drames qui en avaient découlés, quelque part, était dû à son immobilisme. Étrangement, Neah ne le lui reprochait pas. La femme qu'il détestait le plus, ce devait être l'Ultimage, en train de valser en compagnie de Raeden. Ils étaient bien ensemble, mais ce tableau était corrompu par la présence du Malin.
— En quoi pouvons-nous préserver l'équilibre avec de tels abominations encore en vie ? demandait un des étudiants à ses côtés, qui crachait son hostilité à son encontre. — Patience. La balance se rééquilibre toujours. Et souvent plus vite qu'on ne le croit.
Cela pourrait demander des siècles, mais les Démons paieraient pour l'arrogance de leur Souverain. Elle posait les yeux sur la curieuse demoiselle, toujours aussi mignonne dans son ensemble, contrastant avec tous les autres.
— Puis-je te demander ton nom, jeune fille ?
A cet instant, les lumières baissèrent et il fallu un certain temps d'adaptation. Un homme prit la parole. Cet homme. Elle se souvenait de lui, au Bal d'Encens. C'était à la fois si proche et si loin, cette sensation lui procurait toujours un certain moment de flottement. Elle devait se montrer reconnaissante que son existence ne soit pas aussi chamboulée que celle de Neah. Si l'Humaine était sortie de sommeil pour voir sa race décimée, il aurait mieux valu que jamais elle ne se réveille. Suite à ce petit discours, un symbole apparut sur leurs mains.
— Loin de moi l'idée de vous monopoliser toute la soirée. Filez vous amuser !
Mancinia trouvait que l'opportunité était trop belle pour dissimuler le tatouage qui lui avait valu le surnom de Fille du Soleil. Son petit exploit dans le Désert, avec Simin, n'était pas rester sans conséquences non plus. Décidément, elle qui croyait son nom retomber dans l'oubli voyait les portes s'ouvrirent devant elle avec aisance. Le coeur de Mancinia était troublé d'avoir l'Okae, le symbole de Drejtësi, sur le dos de sa main. Elle était la première Aether à avoir soutenu les Humains, disait-on, mais nombreux étaient ceux qui lui tournait le dos. Sans doute que l'Humaine aurait dû les suivre : elle avait perdu dix ans de son existence avec cette défaite. Mais, sans doute était-ce parce que de plus grandes choses étaient à venir pour son peuple. Peut-être que c'était maintenant qu'on avait besoin de sa personne et la chance qui lui souriait insolament ces derniers temps. C'était la preuve que leur foi n'était pas assez grande et que la sienne demeurait intact, d'une certaine manière. Alors, devait-elle chercher son partenaire ou le laisser venir à elle ?
Post II | 827 mots
Post II:
Mancinia répond à Anya, remarque l'arrivée de Zane et se voit découvrir un Okae comme marque sur la main - pardon du retard :3
Anya fit la moue. Elle ne savait pas comment se positionner. Certes, la magie n’était qu’un outil mais, sans elle, les conséquences des desseins de certains seraient bien moindres. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Moi je pense que ce qui n’est pas Humain est une erreur. » fit-elle. « Et puis, peu importe la façon d’utiliser la magie. Le bien n’est que le mal du mal, comme le mal est le bien du mal. Comment être certain que le mal est réellement le mal ? ». Elle se demandait si tout ceci n’était pas tronqué par une vision généraliste, par des grands qui avaient annoncé un jour que la mort était forcément mauvaise, que la torture était mauvaise, que manger sucré était tout aussi mal, comme être moche ou pauvre revenait à être moins bien loti que les beaux ou les pauvres. Le bonheur n’était-il pas la valeur fondamentale, la seule qui comptait vraiment ? Ce vers quoi tout ce petit monde se tournait, ce pour quoi tout le monde se battait ? Mais le bonheur était subjectif. Tout était subjectif. Finalement, rien n’avait de sens… « Comment être certain que le Créateur a voulu voir advenir des peuples magiques ? N’est-ce pas plutôt une anomalie ? Un morceau de lui qui, malgré lui, a fusionné avec ses créatures ? ». Elle se le demandait, tout comme elle se demandait parfois si l’ensemble de sa vie n’était pas uniquement le fruit de son imagination. Peut-être qu’ils n’étaient que les personnages qu’elle s’était elle-même créée. Et si elle rêvait ? Si tout ceci était faux ? Et si un Génie l’avait plongée dans une illusion et que son propre corps reposait quelque part… dans un lac magique ? Sans la magie, il n’y aurait sans doute plus autant de doutes. Elle sentait son rythme cardiaque s’emballer, subissant une forme de panique. Elle ne pouvait pas supporter toutes ces questions et ces énigmes. « Les Humains devraient exterminer tout le monde. » murmura-t-elle pour toute réponse à la question sur son identité. « M’exterminer, moi aussi… ». Elle posa les yeux sur le Monarque Démoniaque qui venait d’apparaître. Il ne lui faisait pas vraiment peur. Elle ne savait comment réagir. Elle se disait qu’elle aurait dû être effrayée mais… la potentialité d’une illusion était plus effrayante encore. Et s’il était, lui aussi, le fruit de son imagination ? Et si elle l’avait créé pour anéantir les Anges, en toute conscience ? Et si elle avait oublié le fait de l'avoir créé ? « Et eux aussi. » murmura-t-elle en fixant le duo démoniaque. Prise dans une sorte de tourmente intellectuelle, elle sursauta lorsque la voix retentit et que la lumière s’éteignit. « Non… ». La panique finit par la gagner totalement et elle se fraya un chemin pour se cacher sous l’une des tables. Recroquevillée, elle ferma les yeux un moment, essayant de passer outre le flot des conversations, les bruits des pas sur le sol et, surtout, ses propres pensées. Elle aurait aimé rester dans le manoir Eorgor et ne jamais en sortir.
Après quelques minutes, elle se tordit et passa une main en dehors de sa cachette, prenant le premier plat qu’elle trouva. Elle l’amena près d’elle et refit le geste plusieurs fois, jusqu’à être entourée d’un véritable buffet, rien que pour elle. Aussi, elle commença à piocher dans une assiette, puis une autre, mélangeant les saveurs. Ça la rassurait. Elle sentait que la nourriture comblait le vide laissé par le chaos de ce qui se tramait dans son esprit. Ce Monde existait. Il n’était pas sa création. Elle n’avait aucune importance. Elle ne pouvait pas tout contrôler. Tout n’était pas de sa faute. Elle inspira, puis expira, les yeux clos. Puis, quand elle fut prête, elle s’ouvrit de nouveau à l’univers et à la tour qui se trouvait sur le dos de sa main. Je ferai tomber la plus grande des murailles, celle qui sépare les peuples du Monde.
Soudain totalement détachée de ses peurs, elle sortit de sous la table, analysant la situation, les formes, les reliefs. Elle arrivait à deviner le chemin, en mettant en scène les probabilités, en écartant les couples déjà formés. Elle essayait de supprimer de son esprit les non-sens. La Belle et la Bête avaient déjà les mains liées et elle pensait que ce jeu – organisé par une prestigieuse école – ne laissait rien au hasard. Sans doute y avait-il du sens. Alors qu’elle réfléchissait, elle se retrouva nez à nez avec une Démone qu’elle fixa d’un air impitoyable dans la pénombre. « Dégage. » fit-elle simplement, avant de passer son chemin sans demander son reste. Elle devait chercher son symbole jumeau. Elle sentait néanmoins cette chose, en elle. Elle l’avait arrêté, mise dans un coin. C’était une sorte de boule de noirceur, quelque chose qui n’appartenait pas à son être, quelque chose d’extérieur qui avait pénétré son esprit. « La nourriture… » murmura-t-elle. Elle pouvait y résister, elle en était sûre. Il suffisait qu’elle resserre l’étau, qu’elle isole la drogue. Elle fit quelques pas avant de voir l’objet de sa quête. Il s’agissait d’une fille. Elle s’approcha puis, dans un geste plutôt fluide, enlaça la deuxième tour du jeu. « Reste avec moi toute la vie et nous gagnerons la partie. » susurra-t-elle à son oreille.
879 mots
Spoiler:
Anya parle un peu avec Mancinia puis panique parce que ben... elle a quelques soucis intellectuels et pas assez de connaissances on va dire, et va sous la table. Elle mange la nourriture du mal mais arrive à contenir le truc en l'isolant dans son esprit pour l'instant (8D) et trouve Rae ^^
Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2484 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Melissandre avait espéré que son avalanche de question détourne l'Ange de la Belle et elle fut ravie de voir que ce fut un succès. Elle jeta alors une œillade rapide en direction d'Hans qui se retrouvait à présent face à l'Impératrice Blanche. L'albinos s'apprêta à répondre à l'Ànjonú mais fut interrompu par une voix venant de nul part. Mais plus elle l'écoutait, plus le sourire qui naissait sur son visage se faisait rayonnant.
– Un jeu ! « Il a l'air amusant en plus. » « Il le sera d'autant plus quand on connaîtra notre binôme ! » Sélène « Ou d'autant moins. » – Oui..., conclua la jeune fille dans un souffle en scrutant le symbole qui était apparu sur sa main.
Elle n'eut pas le temps de songer plus longtemps à la suite de la partie et la façon dont elle allait s'y prendre pour trouver sa moitié. Elle sentit une main se saisir de la sienne et l'entraîner à sa suite. Hans ! Elle était contente qu'il ne soit pas parti immédiatement après que l'obscurité soit tombé, la laissant seule à son compte. D'autant que ce n'était pas à cause du défi en cours, leurs dessins étant différent. Cependant...
– Hans... Où on va ?
Elle eu tôt faire d'avoir la réponse à sa question. ''Pourquoi ?'' aurait-elle voulu lui demander à présent. Elle n'osa pas. Elle se contenta de passer son regard du garçon au Démon, du Démon au garçon. Avant de s'arrêter sur ce dernier, les yeux comme des soucoupes,en entendant le message.
« Ah ! J'adore ce gars ! J'aurais jamais pensé à la faire celle-là ! Ou même la faire à un type comme lui ! » – Je crois pas que ce soit une blague..., articula-t-elle dans un murmure.
Que se passerait-il si la Belle et la Bête venaient réellement à se marier ? Le monde en serait totalement bouleversé, ça s'était certain, même un idiot pouvait le deviner. Et les Anges ? Un nom s'échappa de ses lèvres, //Lothar//. Elle craignait de ne plus le voir du tout. Il l'ignorait déjà suffisamment pour qu'une telle chose ne se passe. Un mouvement détourna son regard du Magicien, vers son père. Jusqu'à ce qu'elle remarque que ce n'était pas Hans que ce dernier fixait. L'albinos ne savait alors plus où poser son regard.
« Nan mais il se prend pour qui lui à te traiter comme ça ?! » « La ferme... »
Bertrand ne réfléchit vraiment pas des fois... Melissandre avait la mâchoire serrée et oscillait entre appréhension, mépris, crainte et tristesse, tournant son regard tantôt dans le vide, tantôt sur Hans, tantôt sur Zane. Elle n'aimait pas l'obscurité. Tout y était plus grand, plus dangereux, plus difforme, plus... Plus tout, tout simplement. A ce moment, elle aurait aimé accumuler tout ces petits flocons qui flottaient dans l'air pour en faire un énorme qui illuminerait la pièce et atténuerait cette obscurité.
« On reconnaît bien là les rois à leur arrogance et leur mépris des autres. Surtout des gosses comme toi. » « La ferme ! »
Et si jusqu'à présent la jeune fille avait été incapable de prononcer le moindre mot, elle ne put retenir un gémissement inquiet, alors que le Monarque Démoniaque reporta son attention sur Hans. Elle voulait agir, faire n'importe quoi pour aider le garçon. Mais quoi ? En le voyant faire elle comprenait bien que, quoi qu'elle fasse, le résultat serait équivalent à celui d'un moucheron s'écrasant sur une falaise. Cependant, bien qu'elle ne pu qu'apercevoir le mouvement, ce fut terrible à ses yeux. Comment un père pouvait faire ça à son enfant ?
« LA FERME ! » – Meli ! Calme-toi ! Calme-toi...
Sirrah ? Ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... Elle avait raison. Et cette autre personne – elle se demandait qui ça pouvait être – aussi. Elle avait manqué faire la pire erreur de sa vie... Aussi, si Melissandre avait eu envie de cracher son mécontentement à cet homme, elle ravala cette colère en dévisageant le Démon. Il ne faisait même plus attention à elle de toute façon.
« Et quoi ? Tu vas partir à la recherche de ce gamin du coup ? On sait même pas où il l'a envoyé valser... » « Ha ! Valser, Bal... Elle est bien ! Je la garde. » – C'est pas drôle...
Elle fit un tour complet sur elle-même. Elle était seule. Elle aurait peut-être dû attendre Maya finalement. Ou respecter la volonté de Hans de ne pas aller voir l'Ultimage. Un bruit la fit sursauter. Elle s'était trompée. Un instant elle resta aussi immobile et silencieuse qu'une statue, attendant sa sentence.
« Raaah ! Mince, il nous a trouvé en premier ! » « Finalement le jeu risque d'être encore plus amusant que je l'imaginais. »
Le cœur de Melissandre s'emballa. C'était une blague. Il n'y avait pas d'autres explications. Elle ne comprenait pas les mots du Démons. Pas avec ce qu'elle venait de voir. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Un contre-sens total que son esprit avait du mal à assimiler.
– Vous êtes bizarre vous les Démons...
Ces mots lui avait échappé. Mais ils étaient les premiers qui lui avaient traversés l'esprit. Toujours est-il qu'elle était toujours en train de se répéter les paroles de l'homme pour être certaine de bien les avoir compris. Protecteur et serviteur ? Vraiment ? Elle n'avait jamais entendu dire que les Démons offraient leur service comme ça. L'image de Lothar s'imprima dans son esprit. Ça faisait la deuxième fois en une soirée. Un autre visage... Mancy. Elle était ici ce soir. C'était grâce à elle que l'albinos était ici. Et Maya. Son clone s'inquiétait toujours trop.
« Tu te poses trop de question... Tu t'en fous d'eux ! C'est le jeu, c'est comme ça. Maintenant, bouges ! » – Bien...
L'albinos prit une profonde inspiration. Elle ferait sa partie avec un Démon. Du peu qu'elle pouvait apercevoir, il avait lui aussi une prestance non négligeable...
– Mon protecteur et servant ]à moi ? Et personne d'autre ? Juste moi ?
Après tout, ça changerait bien des choses si l'homme devenait son larbin à elle uniquement. Malgré tout, elle se doutait qu'elle devrait faire attention. Lors de ses voyages, c'était toujours Salim qui traitait avec les Démons à l'écart de la caravane. Elle avait finalement compris que ce n'était pas un problème de Ma'Ahid.
– Pour commencer... Je t'appelles comment ? Je vais pas t'appeler ''Toi'' toute la soirée... « Remarque, ça pourrait être drôle. ''Hé, toi ! Va me chercher à boire !''. J'adore. » – Ensuite tu dégages le premier Démon qui s'approche de moi, reprit Melissandre avec difficulté, essayant de cacher le début de fou rire causé par Bertrand. Quel idiot celui-là.
Il n'empêche que ce point était important pour elle. S'imaginer le regard du Monarque Démoniaque posé sur elle lui procurait encore des frissons d'effrois. Elle se retourna et mima le geste qu'avait fait Zane alors qu'il s'était débarrassé sans pitié de Hans, l'envoyant les Aetheri savent où. Elle espérait juste être dans le bon sens pour être sure de chercher au bon endroit.
– On va dans cette direction. J'espère y retrouver quelqu'un et m'assurer qu'il aille bien. « C'est tout ?... » – Je sais même pas où on est... Je verrais après en fonction. « Chef ! Oui Chef ! », ajouta Bertrand d'un air moqueur.
Il avait raison. Elle avait essayé de dire tout ça d'un ton qui se voulait autoritaire. Mais c'était loin d'être facile alors qu'elle avait l'impression d'être une souris entre les griffes d'un lion.
« Boh, tu te rappelles y avait une histoire comme ça où le lion il a eu besoin de la souris pour se barrer de sa cage. » « Il y en avait aussi une où un loup s'était déguisé en agneau pour mieux dévorer le troupeau. »
Melissandre avalait sa salive avec difficulté après ces mots. Bizarrement, la version de Bertrand lui plaisait mieux.
La harpe tremble encore et la flûte soupire, Car la valse bondit dans son sphérique empire
Post III Mots 1378
Résumé:
S'cusez de le mettre un peu à la bourre.... Je l'ai oublié uu". Ca m'apprendra à faire 36 choses à la fois xD
Bref, Melou est toute contente du jeu, un peu moins quand elle se rend compte du guêpier dans lequel Hans l'a emmené, passe un peu par toute les humeurs, est très perturbée par la proposition de Seth, passe à nouveau par un peu toute les humeurs, avant de vouloir retrouver Hans (parce qu'elle s'inquiète quand même <3) en essayant de se montrer autoritaire envers Seth 8)
« La nuance… » répéta-t-elle calmement, tout en observant le lien qu’il avait formé entre leurs mains. Elle ferma les yeux, laissant son odeur l’imprégner totalement. Elle se rapprocha un peu jusqu’à ce que leurs corps se frôlent, stoppant toute action durant quelques secondes. Elle inspira. Puis, le frôlement devint un contact franc, presque insolent de la part de celle qui avait pour habitude de lui refuser toute approche. Elle tourna la tête pour se reposer contre lui un moment, son oreille contre son torse. C’en était presque improbable. Elle savait ce qu’il était, une bête, un assassin, un violeur ; la pire engeance possible.
Après le départ de Seth, elle avait de nouveau inversé sa propre essence. Elle préférait ne pas tenter le Malin, elle préférait ne pas lui montrer l’étendue de ses possibilités. Elle se méfiait et, tout comme il devait garder quelques as dans sa manche, elle prenait la précaution nécessaire de ne pas jouer tout à fait franc jeu. Elle aurait aimé, pourtant. En tout cas, sa rencontre avec Seth avait été l’occasion de la rendre curieuse sur ce que le Démon avait appelé « un test ». Elle se demandait de quoi il s’agissait au juste. Elle remonta son visage vers lui, son voile disparaissant d’un même temps. Elle voulait qu’il la voit. « La nuance, mon Roi, c’est que, contrairement à moi, vous subissez les affres d’une malédiction qui, je le crains, empêche des confidences franches de votre part. ». Elle sourit d’un sourire sans joie. « Sans doute devrais-je être punie pour mon audace mais j’ai embrassé d’autres hommes que vous depuis, pour voir. L’un d’entre eux est actuellement enfermé dans un asile, fou à lier, me réclamant jour et nuit, s’en prenant à n’importe quel individu qui ose prononcer mon nom en sa présence comme si me porter de l’intérêt était l’offenser, lui, directement. Un autre, sans doute aussi puissant que vous, ne possède pas de symptômes spécifiques mais je le sens… je sens qu’il lutte intérieurement, pour ses valeurs, contre ses instincts. Il est plongé dans un déni profond. Il a préféré se persuader qu’il m’aimait et me demander en mariage plutôt que d’avouer uniquement me désirer. Ce serait bien trop gênant. ». Elle marqua une courte pause. « Cela fait bien plus longtemps que vous êtes maudit et je n’ai aucune idée de l’étendue des maux qui vous rongent. Je ne sais pas de quoi vous êtes capable, envers les autres et envers vous-même. Seulement, vos demandes, vos actes, vos pensées, tout ce que vous me montrez et ce qui fonde actuellement notre relation, est entaché par cette… chose, que je n’ai jamais souhaité vous infliger. Alors vous me permettrez de douter légèrement de l’équilibre de ce que vous me proposez d’entreprendre. ». Elle était restée statique, empêchant une quelconque danse de débuter. « Rien n’est équilibré actuellement. Envisager un mariage, envisager n’importe quoi d’autre serait profiter de… votre faiblesse. ». Elle s’en rendait compte avec une certaine stupeur. C’était ça, qui la gênait. Plus que de lui céder pour quelques raisons obscures, elle avait peur de le flouer en obtenant de lui ce qu’elle-même souhaitait, dans le fond. « Mon Roi, je reçois des présents de votre part tous les jours, tellement que j’ai dû faire appel à des architectes spécialisés pour construire une salle extensible afin de les contenir tous et à du personnel animalier pour prendre soin des bêtes diverses et variées qui ont atterries sur mes terres. Et encore, je ne parle même pas des esclaves… ». Elle marqua une pause. « Des esclaves… » répéta-t-elle pour appuyer l’ironie de la chose. Elle finit par lever les yeux au ciel, entre amusement et désespoir. Au moins, ces derniers connaissaient des jours meilleurs, à présent. « Avouez que vous n’auriez pas agi de la sorte sans être maudit. Personne n’agit comme ça… ».
En réalité, en vocalisant ses pensées, elle se rendait compte de certaines choses. « Pour tout avouer, je vous en voulais d’avoir envoyé ce… cet homme pour me tuer la dernière fois. Seulement… ». Elle soupira, se sentant soudainement étrangement lasse de se poser des questions sur la sincérité du Diable. Qui s’en poserait, après tout ? Avec ou sans malédiction, d’ailleurs. « Oublions, voulez-vous ? La danse me paraît être une bonne idée, finalement. Et j’accepte de jouer selon vos règles, quand bien même vos dés sont pipés. Au moins, cela nous donnera l’occasion d’étudier plus en détails votre état pour essayer d’en trouver la solution. ». La malédiction ne l’empêchait pas de coucher avec des femmes, ce qui indiquait qu’il avait tout de même une certaine marge de manœuvre, une marge de manœuvre que d’autres n’avaient pas le loisir de posséder. « Que ressentez-vous pour moi, Zane ? ». Elle aurait pu lui demander bien d’autres choses : ce qu’il comptait faire vis-à-vis des Anges, ses projets d’avenir, ce qu'il en était du fameux test évoqué par Seth ou ce qu'il avait pensé du message transmis par Hans ; du moins, si le jeune Magicien avait réussi son office. Finalement, avec le recul, ce dernier n’était d’ailleurs pas une très bonne idée.
Si proche de lui, rester rationnelle était délicat mais elle devait essayer car ce ne serait pas lui rendre service, à lui, que de montrer une quelconque faiblesse. C'était un Démon et, au fond, elle se disait qu'une fois qu'il aurait obtenu ce qu'il souhaitait, il changerait de cible. Pourtant, elle n'avait pas à préjuger ainsi, à le mettre dans une case et à l'y laisser croupir. Elle se demandait s'il l'étonnerait une fois défait de son maléfice. Elle en doutait mais peut-être l'espérait-elle. Quant au reste, c'est à dire elle, sans doute avait-elle suffisamment d'instinct de préservation pour ne pas se jeter dans la gueule d'un homme qui, à cause de ses lèvres à elle, n'avait aucune chance d'être sincère actuellement dans ses aspirations.
896 mots
Spoiler:
Edou est avec Zane. Je posterai mercredi ou jeudi avec Hans, Thalie & Lhya ^^ (je sépare parce que sinon bon, on n'est pas sorti de l'auberge niveau longueur xD)
Stanislav Dementiæ ~ Sorcier ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1378 ◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique. ◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Jeu 24 Jan 2019, 19:46
"Tu es en retard." Maestorm, le souffle court, essayait de reprendre ses esprits après la course folle qu'il venait de faire pour rejoindre sa cavalière. Le jeune garçon s'était imaginé qu'elle serait agacée par ce petit contre temps, mais comme à son habitude Claer semblait paisible et pas du tout contrariée. Sans doute n'avait-elle même pas vu le temps passer, à rêvasser dans son coin. "Désolé, j'avais perdu mon cadeau." expliqua l'orisha. "Ce n'est rien. Dis moi, est ce que tu penses qu'il aurait fallu que je prenne mes lunettes à Krimdu ?" Les Krimdu étaient, selon la blonde, de petites fae maléfiques qui se cachaient dans les oreilles des gens pour leur souffler de mauvaises idées dans la tête. Depuis qu'elle avait lu cela dans la rubrique de sa gazette préférée, où elle avait reçu en prime une paire de lunette pour les détecter, la magicienne n'arrêtait pas de les porter sur le bout du nez. Néanmoins, sa professeur principale avait lourdement insisté pour qu'elle ne se présente pas avec, ce soir. "Non, je pense que tu t'en sortira très bien sans." Maestorm sourit de toute dents à son amie. "Tu es très jolie, ce soir." Même si l'étudiante avait enfilé l'uniforme qu'on leur avait donné spécialement pour la soirée, la magicienne avait réussi à rendre sa tenue unique. Comme souvent, elle portait ses boucles d'oreilles en Weltpüff, et son béret bariolé de broches avec ses slogans préférés -"chasseurs de Trolls", "J'♥ l'Herbolgie", "Vive l'étain" ou encore "L'amie des Weltpüff". Quand à ses poignets, ils croulaient sous les bracelets en perles. Mais cela ne sortait pas vraiment de l'ordinaire pour la petite Vaughan. Ce qui la sortait du lot, c'était son écharpe tricotée avec une laine ensorcelée qui brillait et changeait de couleurs. A la ceinture qu'elle avait rajoutée pendaient d'autres breloques, entre autres talismans. A côté d'elle, le jeune Liddell semblait bien fade, dans son uniforme vert et blanc, tout simple. "Merci, toi aussi." répondit la plus jeune avec un sourire. Il s'agissait sans doute plus de politesse qu'autre chose, mais la remarque lui fit tout de même plaisir. Tel un petit prince charmant, il lui tendit son bras, auquel Claer s'accrocha. Bras dessus-bras dessous, ils descendirent les escaliers pour se mêler à a foule. Maestorm se sentait nerveux. Il n'aimait pas lorsqu'autant d'individus se trouvaient au même endroit : lire les pensées devenait presque impossible, un véritable brouahaha où il était incapable de comprendre quoi que ce soit. Dans ces moments là, il avait besoin de rester en contact direct avec les personnes pour pouvoir communiquer. D'habitude, Somnus était là pour le guider mais ce soir là, il était épuisé et Maestorm avait préféré le laisser dormir. C'était la raison pour laquelle il se cramponnait autant à sa camarade.
Le duo traversa la foule, discutant avec d'autres élèves de leurs promotions ou de leur département. Parfois, ils faisaient ce pour quoi la soirée avait véritablement été organisée : ils allaient poser des questions aux intervenants et aux anciens élèves, en se fiant au code couleur des tenues. Claer, avec sa curiosité et sa franchise à toute épreuve, était d'une grande utilité pour casser la glace. Ses questions étaient parfois étranges, mais faisaient souvent rire les adultes. Finalement, la soirée avança, et les lumières s'éteignirent brusquement. Sentant la panique monter chez son voisin, la blonde s'arrêta et prit le temps de s'arrêter pour lui expliquer ce qu'il se passait. "Ils organisent un jeu. Il faut retrouver ton partenaire, la personne avec la même marque que toi sur la main." Les deux enfants comparèrent les leurs : la fillette avait une feuille tandis que le garçon possédait une rose. "Tu penses que tu pourras te débrouiller sans moi ?" Maestorm acquiesça. "J'ai vu mon père, pas très loin, avant que les lumières ne s'éteignent." "D'accord ! Dans ce cas, on se retrouve tout à l'heure. Et rappelle toi : tu m'as promis de danser avec moi !" Maestorm sourit à sa cavalière. "Mais s'il n'y a pas de musique ?" "Un bal sans musique, c'est pas un vrai bal. Et puis, si c'est que ça, je chanterai pour qu'on puisse danser. Bon, à tout à l'heure !" Et sur ce, la petite tornade s'en alla à la recherche de son double.
L'orisha, quelque peu désorienté par sa soudaine solitude, essaya de se repérer à travers l'obscurité. Ce n'était pas chose aisée mais il parvint à se diriger pour retrouver Raeden. Lorsqu'il le vit, il tendit sa main pour prendre celle de son père et, comme à son habitude, en profita pour faire passer toutes ses émotions : comme il était heureux de pouvoir le revoir ce soir, comment il lui avait manqué depuis tout ce temps où il était resté à l'école. C'était également une façon pour le plus jeune de signifier sa présence, et faire savoir à son père qu'il aurait besoin de lire dans ses pensées, et que l'ange ne devait pas le bloquer. "Bonjour, Papa. Comment ça va ?" salua l'enfant, de sa voix aux intonations hésitantes.
891 mots
Spoiler:
Maestorm arrive en retard avec une amie à lui, Claer. Ensemble, ils se baladent et posent des questions aux intervenants. Quand les lumière s'éteignent, Mae va vers Raeden qu'il a aperçu au loin, et Claer va se balader. Vous pouvez interagir avec elle et même la jouer si vous voulez ^^
Claer a le symbole de feuille (Ashana) et Mae celui d'une rose (Raeden)
Cadeau : un sifflet fait dans la griffe d'un animal inconnu. Lorsque l'on siffle dedans, un cri terrifiant en ressort, capable d'intimider un adversaire pendant quelques secondes.
Raeden fronça imperceptiblement les sourcils. C'était là le seul signe qu'il avait capté la discussion entre la Magicienne et le rejeton Azmog. Malgré le brouhaha de la salle, des discussions et e fait qu'Edwina s'était penchée pour parler à l'oreille du jeune garçon, les paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Il fallait dire aussi qu'il possédait une ouïe accrue qui ne lui demandait pas forcément son avis pour se mettre en marche. A moins, qu'inconsciemment, ce ne fut ce qu'il avait souhaité quand il avait entendu le nom de famille du garçon. Quoiqu'il en soit, ce qu'il avait perçu avait de quoi le faire réfléchir. Etait-ce pour cela qu'elle l'avait béni ? Tout simplement parce qu'elle ne l'aimait pas et que les penchants de son cœur l'envoyaient dans les bras du Malin ? L'Ange avait cependant, plus d'une fois, eu l'impression qu'elle éprouvait des sentiments pour lui – après tout, elle l'avait déjà reconnu – mais peut être – même surement – n'était-ce pas à la même intensité que ce qu'il éprouvait. De toute façon, chacun avait fait ses choix et ils ne pouvaient revenir dessus à présent. Ce n'était plus le temps pour cela.
Avec l'obscurité, les deux enfants s'étaient éloignés, assurément pour délivrer à la Bête le message de la Belle. Un instant après, cette dernière s'excusa auprès de lui et il se retrouva seul. Il ne lui restait vraisemblablement plus qu'à trouver la personne présentant le même symbole que lui. Il n'avait pas eu le temps de vérifier ce qui s'était affiché sur le dessus de la main d'Edwina mais ça aurait certainement été trop forcé le destin. Il entendit un bref cri dans l'air, vit une ombre se mouvoir et eut juste le temps de la rattraper au vol avant que cette dernière ne s'écrase violemment au sol. Il s'agissait d'Hans, et apparemment, son père n'avait pas apprécié le message de la reine. Ou alors, c'était là la façon qu'il avait de traiter les messagers, ce qui était tout autant possible, même s'il s'agissait de son fils. Peut être encore plus d'ailleurs. Après tout, les Démons n'étaient pas réputés pour leurs cajoleries et leurs amours paternels et fraternels. Il reposa le jeune homme au sol.
Rien de casser ?
Une petite main se glissa dans sa grosse paluche et il sourit, quand baissant son regard, il reconnut son fils. Naturellement, il lui ouvrit son esprit pour qu'ils puissent communiquer autrement que par la parole. Cela avait été loin d'être aussi aisé au début de leur relation. L'Ailé avait appris assez tôt à barricader son esprit pour éviter les intrusions de mauvaises augures et aussi pour se prémunir contre son empathie, qui, mal gérée, pouvait rapidement tourner à la catastrophe. Mais avec l'enfant sourd, c'était l'une des méthodes les plus simples pour communiquer, même si parfois, ils utilisaient les signes. Raeden lui ébouriffa les cheveux de sa main libre. L'autre, refermée sur les doigts fins, arborrait le même symbole. Père et fils, unis par une rose.
~ Bonsoir fiston. Je vais bien et toi ? Comment se passe cette soirée ? Où est donc passée ta cavalière ? ~
L'Anjonu releva la tête en regardant autour de lui. En s'ouvrant à Maestorm, il était plus sensible à son empathie et il venait de capter quelque chose qui interloquait ses sens. Il érigea une barrière dans son esprit pour que cela n'atteigne pas l'Orisha. S'il pouvait le protéger de ce qui était en train de se passer – quoi que cela puisse être – il le ferait. Les Péchés et le mal semblaient soudain exacerbé chez une partie des convives. Il y avait assurément un coup du Roi Démoniaque et de sa suite derrière tout ça. Si l'on n'y mettait pas un frein tout de suite, cela finirait probablement en catastrophe ou en situation mémorable et pas dans le bon sens du terme.
~ Reste prêt de moi et ne touche à rien de ce que l'on pourrait te proposer.
L'heure de se montrer rassurant était passé. A présent, il fallait agir. Il resserra juste ses doigts sur ceux de son fils. Même si l'Ange savait ne pas possédait la puissance nécessaire pour venir totalement à bout des manigances du Vil, il se devait quand même d'agir pour en limiter les dégâts. Il puisa dans ses ressources pour que le Sanctuaire d'Ahena englobe le plus de monde possible et contrebalance au mieux les effets néfastes de ce qui avait pu être distillé dans ces lieux. Il espérait fortement que d'autres Anges se trouvaient au Bal. Si c'était le cas, et dans l'hypothèse qu'ils avaient remarqué eux aussi que quelque chose clochait, ils feraient comme lui. A plusieurs, ils pourraient vaincre.
mots + résumé:
858 mots Raeden rattrape Hans au vol et le pose doucement au sol. Il s'intéresse à son fils quand ce dernier lui fait par de sa présence. Avec son empathie et ses autres sens, il détecte des problèmes dans la pièce (les "cadeaux démoniaques" ) et active son sanctuaire d'Ahena pour tenter de limiter la casse.
Invité Invité
Ven 25 Jan 2019, 03:17
Le bal des débutants
‘'Oh, vous êtes nouvelle ?'' Demande doucement la voix féminine qui se trouve proche d'Ashana. Le jeune elfe sourit timidement avant de répondre : ‘'Oui, je suis une invitée. Je viens à peine d'arrivée et je crois avoir manqué une partie des instructions.'' Réponds Ash à l'interlocutrice qu'elle avait de la misère à voir. ‘'Je vois, le but est assez simple, il faut trouver votre duo. Une fois la chose faite, vous avez le choix, vous dansez avec lui, ou vos faites simplement la discussion. C'est une manière ingénieuse de découvrir les autres.'' Souffle la femme. Dans sa voix, Ashana avait l'impression de sentir un sourire. ‘'Merci beaucoup madame.'' ‘'Ça fait plaisir, jeune demoiselle.'' Puis elles se séparèrent sans plus de questions. Dans cette noirceur, Ashana était presque aussi à l'aise que dans une forêt. Elle n'avait pas l'impression d'avoir une quelconque attention sur elle. Que ce soit sur sa fade personne ou encore sur les cicatrices qui marquent son visage. Ou simplement le malaise qui transpire de sa peau. Un peu nerveuse, elle prend une grande respiration et vient porter un peu plus attention sur les personnes, mais surtout leurs mains. Tout comme elle, ils devaient posséder un manque comme la sienne, du moins différente et l'une d'entre-elles aurait le même qu'elle.
Sans se rendre compte, elle se mit à tortiller ses doigts entre eux, les tordant sans la moindre douleur. Malgré la nervosité, elle était heureuse de se retrouver ici et secrètement, elle espérait le revoir. Elle rougit à cette pensée, se trouvant stupide d'espérer se revoir quelqu'un qui avait décliné l'invitation. Peut-être que tout au fond d'elle-même, elle espérait qu'il est changé d'avis. Maintenant rêveuse, elle déambule au travers la foule en observant simplement. Elle ne portait presque aucune attention au visage des gens, tout ce qui l'intéressait était les marques qu'ils portaient. Elle fut émerveillée de voir autant de dessin, les marquaient étaient aussi différentes l'une des autres, passant de la théière à une tour d'ivoire. Malgré les ténèbres, elle peut entendre les conversations de chacun quand elle passe proche sans pour autant réussir à mettre un visage sur la voix. Elle se sent un peu comme une espionne dans la cour des grands, même si elle savait pertinemment qu'elle n'était rien de tout ceci.
À un certain moment, elle eut même l'impression d'entendre la voix D'Alwin, mais réalise bien vite que ce n'est pas lui, qu'un étudiant du même âge, mais qui ne lui ressemble en rien, qui discute avec son duo. Elle laisse échapper un soupire, un peu déçue de ne pas avoir eu la chance de le revoir, mais bien vite, un foulard de laine multicolore attire son attention. Effectivement, le foulard semblait changer fréquemment de couleur. Tout en se dirigeant lentement vers celle qui avait ce foulard, elle porte un peu plus attention à la gamine qui se dessine devant elle. Elle portait la robe des étudiantes, elle y avait rajouté plusieurs touches personnelles. Ashana sourit malgré elle devant la gamine et avec cette apparence des plus extraordinaires dégageait quelque chose de calme et de nonchalant. Comme si cette fête n'était qu'une activité comme une autre et enfin, elle remarque la forme sur sa main, identique à la sienne. Elle sent son cœur bondir, rassurer d'avoir trouvé quelqu'un qui portait la même chose qu'elle.
‘'Hum... Excusez-moi, mais nous portons la même marque.'' Déclare Ashana timide et en lui montrant sa propre main. ‘'Je m'appelle Ashana, je suis une visiteuse... Et enchanter de faire ta connaissance.'' Déclare-t-elle un peu malaisée. Elle ignorait comment bien partir une discussion. Comment pouvait-elle aborder quelqu'un avec pour seul indice une marque ? Devait-elle l'inviter à danser quand la musique commencerait ? Ou devait-elle juste faire la discussion en attendant la fin de la soirée ? Peut-être, même que la jeune demoiselle ne serait pas intéressée par une adulte. ‘'Je vais avouer, que je ne sais pas trop quoi faire, c'est ma toute première visite ici.'' Décide-t-elle de lui dire. Elle préférait y aller avec la vérité. Ash n'était pas habitué à ce genre de convention sociale, mais elle essaye de le voir comme une nouvelle étape à franchir dans sa vie. En plus, il fallait bien fêter en grand son futur voyage au travers le monde. Surtout, qu'elle attendait toujours de rencontre son Braskä, Selewae lui avait dit bientôt, mais elle n'avait eu aucune nouvelle encore.
797 mots - 2e post:
Une dame lui répond sur la prochaine étape à suivre et elle se met à la recherche de son duo. Elle fouille un peu la pièce, émerveiller par le décore et l'ambiance, avant de tomber sur son duo qui est une adorable petite fille. Elle l'approche de manière plutôt maladroite.
Eerah Æther des Bergers et des Wëltpuffs ◈ Parchemins usagés : 3537 ◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Ven 25 Jan 2019, 12:37
Les grands yeux gris de la Déchue passaient d’un symbole à l’autre, et formaient une trainée lumineuse là où elle se faufilait, deux perles de lumière qui louvoyait avec fluidité, s’arrêtant parfois pour s’étrécir, puis continuer un peu plus loin. Déjà de nombreux couples se formaient, certain avec plus de facilité que d’autre, et il lui arrivait de sentir l’odeur musquée d’un guerrier se mêler à celle d’une dame de courtoisie, la senteur particulière des livres et du parchemin rencontrant celle de la viande et du… sang ? Rae avait toujours eu un bon odorat, parfois bien malgré elle. Aussi perçut-elle son parfum avant de la sentir contre elle ; une jeune fille, qui portait sur elle les mêmes fragrances que les friandises qui tapissaient la table du buffet. Une Déchue de la Gourmandise – elle n’avait aucune idée de comment est-ce qu’elle avait pu en arriver à cette conclusion, ni de pourquoi est-ce qu’elle en était aussi sûre. Elle s’apprêtait à se retourner quand deux bras fermes l’enlacèrent.
— « Que… »
Un murmure qu’elle n’entendit pas résonna au plus près de son oreille ; le rouge lui monta aux joues rapidement, et elle se défit tant bien que mal de l’étreinte en levant les mains dans un simulacre de posture de combat, quelques pas plus loin. Sa respiration se fit courte et elle balbutia quelques mots :
— « Qui… ?! Bonjour ! Oui, bonsoir, pardon, euh… Tu es… », elle jeta un œil à la tour sur le dos de sa main : « Ah oui… Oui. »
S’il est une chose à laquelle Rae ne se faisait pas, c’était aux contacts physiques trop intenses ; ils éveillaient quelque chose qu’elle refusait d’avoir à gérer pour le moment. La plupart du temps elle s’arrangeait pour rester à distance, juste assez pour ne pas vexer qui que ce soit ; cette fois-ci, la surprise avait joué en sa défaveur. Elle agita rapidement les mains en se rapprochant de nouveau.
— « Pardon, je ne voulais pas avoir l’air malpolie ; tu m’as surprise ! » Elle s’inclina en essuyant ses mains le long de sa robe : « Je m’appelle Rae, enchantée ! »
Elle lui adressa un sourire qu’elle ne pouvait voir, et demanda, penaude :
— « Je n’ai pas vraiment entendu ce que tu as dit, désolé, tu veux… Tu veux répéter ? »
Il va sans dire que la Déchue espérait réellement qu’elle ne s’exécuterait pas ; on ne murmure pas des banalités à l’oreille des gens. Des yeux, elle étudia rapidement la silhouette qui lui faisait face. D’une taille similaire, elle semblait ne dénoter d’aucune extravagance capillaire, et le reflet blanc de sa manche, faiblement éclairée par la lueur des marques sur leurs mains semblaient appartenir à un kimono, pas vraiment le genre d’habit particulièrement à la mode dans la région. Elle n’était pas d’ici. Elle ne semblait même pas vraiment venir de Basphel, elle en avait pourtant l’âge, au son de sa voix et à sa petitesse. Elle avait l’air – et c’était à nouveau cette étrange intuition qui lui soufflait cela – angoissée, partagée entre une multitude de choses complexes : elle ne pouvait que compatir, Rae non plus n’était pas certaine de comprendre tout ce qui lui passait par la tête en permanence.
Un grand coup de fatigue heurta la Déchue de plein fouet, et elle manqua de laisser échapper un bâillement. Agacée, elle se donna un petit coup de poing dans la hanche pour se maintenir en état d’éveil.
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Plus loin, perchés sur l’un des balconnets qui surplombaient la salle de bal, Avril d’Ovipa, la directrice de l’établissement discutait à voix basse avec un grand homme à l’air sévère.
— « Difficile de penser que c’est lui. Evidemment, aucun des quelques télépathes de l’école n’arrive à en tirer quoi que ce soit, il doit se protéger inconsciemment. »
L’autre tapota le bout de ses doigts sur la rambarde.
— « Aucun doute possible pour nous. Nous l’aurions reconnu entre mille. » — « Combien de temps ça va durer ? » — « Aussi longtemps qu’il l’estimera nécessaire, j’imagine. » — « Et en attendant ? » — « Il avait déjà engagé un reflet pour couvrir cette éventualité. » — « … Et s’il tente de prendre sa place ? » — « Il a aussi engagé un assassin pour couvrir cette éventualité. » — « … Je vois. »
Un bref instant de silence s’immisça entre eux, puis l’homme agita la main et la bulle autour d’eux éclata, libérant les bruits de la fête.
— « Veillez sur lui. » — « Bien sûr. N’ayez crainte, Baraquiel. »
Il se fendit d’un sourire et d’un hochement de tête, avant de disparaître dans un bruissement de textile.
Résumé :
Rae papote avec Anya ; 781 mots.
Stanislav Dementiæ ~ Sorcier ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1378 ◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique. ◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Ven 25 Jan 2019, 12:53
"Elle est partie." indiqua le garçon, tout en faisant passer à son père le souvenir de Claer en train de disparaître dans la foule, suivit de l'image de sa main, marquée par une feuille d'arbre : la blonde était partie à la recherche de son partenaire. Maestorm, lui, n'était pas vraiment intéressé par ce jeux. Dans le noir, il ne se sentait pas suffisamment à l'aise pour partir à l'aventure, démuni à ce point. "Oui, je passe une super soirée !" L'enfant passa en revue toutes les personnes avec qui il avait discuté -ou plutôt les individus que Claer avait questionné-, envoyant mentalement leurs visage à l'ange. Il y avait cette magicienne qui avait étudié ici, et qui désormais chantait dans les théâtres les plus prestigieux, ce déchu avec qui la petite magicienne avait tout particulièrement discuté puisqu'il possédait un troupeau de Weltpüff, ou encore cet étrange monsieur à l'air effrayant, qui se disait être sorcier. Ce dernier, ils ne lui avaient pas parlé longtemps, car en plus d'être villain physiquement, il s'était montré quelque peu agressif envers sa camarade. Oui, voilà qui était un bon résumé de ce qu'était sa soirée, jusqu'à présent. Maestorm s'apprêtait à demander à son père où était l'Ultimage -il l'avait vu en sa compagnie, un peu plus tôt- mais n'eut pas le temps de lui envoyer l'image de la Belle : la voix de Raeden résonna dans son crâne, avec une force et une intensité qui le prit par surprise. Il capta également, de façon brève mais tout de même, une pointe d'inquiétude. L'orisha se rapprocha encore plus de son père, se collant presque à lui comme pour chercher une protection contre un ennemi invisible. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, mais pour que son père agisse de la sorte, c'est que quelque chose devait se tramer. "Qu'est ce qu'il se passe ?" croassa l'enfant d'une voix tendue. Au lieu d'une réponse, il observa l'ange se concentrer. Immédiatement, le jeune Liddell fut submerger par un mélange de sentiments forts : de l'admiration, pour cet homme qui l'avait accueilli et lui avait donné son nom. Il était fort, bien plus que beaucoup d'hommes et de femmes réunis ici ce soir. Il éprouva de l'espoir également, celui qu'un jour il deviendrait comme l'homme à ses côtés. Qu'il inspire les plus jeunes comme lui le faisait, leur serve de modèle. Et, le plus étonnant, sa crainte s'envola. Il ne ressentait plus l'inquiétude qui, quelques secondes plus tôt, avait pourtant grandit. "Tu veux que j'aille chercher un professeur ?" questionna à voix haute l'enfant. Il n'était plus certain que la communication par pensée marche encore, et préférait donc user de ses cordes vocales, puisque son interlocuteur était tout près. "J'ai vu monsieur Pendragon." informa-t-il.
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"Et toi, tu as quoi comme symbole ?" La magicienne s'était approchée d'un groupe d'enfants, qui discutaient entre eux. Ils s'échangeaient des cartes de collection, à l'abri des regards des enseignants, cachés derrière le buffet. "Moi j'ai une grenouille." dit l'un. "Et moi, une plume" renchérit un deuxième. "Un trèfle." révéla le troisième tout en montrant son tatouage. "Et toi ?" "Moi, c'est une feuille. Vous n'auriez pas vu qui est avec moi ?" "Non." répondirent les garçons à l'unisson. "Tant pis. Oh, c'est Gaëlle qui a la grenouille. Tu devrais aller la voir." confia la blonde. Cette révélation fit rire les des deux autres adolescents. Il n'était un secret pour personne que Gaëlle avait le béguin pour Justin, affection qui n'était pas retournée. Malheureusement, son physique peu avantageux lui attirait souvent des moqueries. "Peut-être que si tu l'embrasses, sa face de crapaud se transformera en celle d'une jolie princesse !" se moqua l'enfant au trèfle. Aussitôt dit, son commentaire fut accueilli par le froncement de sourcils de Claer, et par un coup de poing de Justin. "Pfff, c'qu'ils sont bêtes, ces garçons." La blonde reprit son chemin, à la recherche de sa moitié, quand soudainement une main se glissa juste sous son nez. L'enfant loucha sur le symbole qui y était dessiné, identique au sien. "En effet, on est ensemble." approuva la magicienne. "Moi je m'appelle Claer. Je suis dans le département de l'étain." déclara-t-elle avec fierté. "Si tu veux, je peux te faire visiter. Il y a plein d'endroits trop chouettes, ici. Ou alors on peut partir à la chasse aux trolls, si tu préfères." proposa l'étudiante en montrant son badge. "Mais tu fais quoi ici, hein ? T'es riche ? Ou alors t'es connue ? Moi je te connais pas, désolée. Mais c'est qu'ici, il y a surtout des gens connus." Cela n'avait pas vraiment d'importance, eux yeux de l'enfant. Qu'elle soit connue ou une simple adolescente, elle accepterait de partir à l'aventure avec elle. "Si tu veux, on peut aller manger un bout avant. Je n'ai encore rien langer, ce soir." Et son ventre commençait à se faire entendre. La fillette tendit sa main pour ne pas perdre sa partenaire, mais une autre main s'y joignit et avant qu'elle ne comprenne ce qu'il se passait, des lèvres s'étaient collées aux siennes.
Spoiler:
913 mots Mae reste avec Raeden et lorsqu'il comprend que quelque chose cloche, il propose d'aller chercher un professeur. Claer demande à des garçons quel est leur signe avant de se faire interpeler par Ash. Vous pouvez dire qu'elle vous a interpelé aussi avant de tomber sur Ash. Elle discute un peu avec l'elfe et lui propose d'aller manger un bout mais se fait embrasser par l'une des PNJ de Zane.
Un mur glacial sembla la percuter. Anya ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Ce n’était pas exactement ce qu’elle avait espéré. Elle baissa les yeux vers le sol, restant totalement imperméable aux gesticulations de l’autre. Quelque chose de vicieux lui serrait la poitrine, une sorte de boule diffuse mais à l’emprise farouche. Elle était déçue ; déçue et seule. Il n’y avait plus rien autour d’elle. Les gens étaient partis. Elle n’entendait plus leur voix. Elle ne les analysait plus en train d’essayer de trouver leur chemin dans l’obscurité. Cette obscurité semblait avoir muté en un sentiment tenace au creux de son être. La peine, la tristesse, le désespoir. Elle ressentait cette impression d’être différente, de ne pas avoir sa place dans la pièce de théâtre qui se jouait autour d’elle. Elle était l’actrice ratée que l’on préférait garder dans les coulisses, la musicienne incapable de jouer harmonieusement avec l’ensemble de l’orchestre. Elle avait le sentiment de pouvoir observer et connaître toutes ces choses mais sans jamais que la possibilité lui soit offerte de s’y insérer. Ce paradoxe entre le vertige d’être convaincue de pouvoir obtenir ce qu’elle souhaitait et celui de comprendre qu’elle ne l’obtiendrait jamais en restant elle-même, la déboussolait. Accueillir quiconque dans son intimité lui semblait être le plus gros danger de son existence, bien plus grand que cette sphère emprunte de péché qu’elle avait mise de côté dans un coin de son esprit. Par le jeu de sa volonté, les vices qui s’étaient insérés en elle lorsqu’elle avait mangé éclatèrent en mille morceaux. Elle n’allait pas se laisser manipuler de la sorte. Les yeux légèrement humides, elle resta un moment sans rien dire, partagée entre plusieurs envies différentes. Elle aurait aimé que ce monde explose, les blesser tous pour être la cause de sa souffrance. Elle les haïssait pour ne pas la comprendre, pour ne pas deviner ses besoins, pour ne pas être attentifs… pour ne pas écouter. « Non, ce n’est pas grave. » finit-elle par dire, donnant à son interlocutrice ce qu’elle souhaitait. Puis, sans un mot de plus, elle tourna les talons, se servant de ses sens pour se diriger entre les convives et s’arracher à la soirée.
Anya se mit à marcher dans les couloirs sans aucune forme de réflexion. Elle ne cherchait rien de particulier. Elle allait où ses pieds la conduisaient, fixant ses yeux dans ceux des individus qu’elle croisait. Ils semblaient leur murmurer « Tu ne m’as pas vue » et cela produisait l’effet escompté. Sa tristesse ne s’apaisait pas, pas plus que la dépression qui gagnait son cœur d’enfant. Elle entra dans une salle, déserte. Il s’agissait d’un amphithéâtre. Sur la chaire, une vasque remplie d’eau l’attendait. Elle s’en approcha, comprenant rapidement qu’il s’agissait de l’objet magique à même de décider pour elle dans quel département elle serait assignée. Elle avait été informée par ses parents de la procédure. Aussi, elle avança sa main, la trempant dans le liquide. Le temps s’écoula. Au début, une forme de soulagement l’avait englobée, celui de savoir que la magie pourrait l’étudier et lui donner des réponses sur la place qu’elle devrait occuper à l’avenir. Pourtant, les secondes se transformèrent en minutes, et les minutes s’étirèrent de plus en plus. Il ne se passait rien, aucun changement ; le néant. Elle serra les dents, et d’un geste ferme, envoya la bassine s’écraser sur le mur le plus proche. Pourtant, la course de l’objet ralentit, le temps s’inversant pour lui seul. La vasque retrouva sa place sur la chaire et Anya croisa le regard d’un protagoniste qui n’était pas ici quelques secondes plus tôt. Ses cheveux étaient aussi bleus que ses yeux. La Magie qui coulait dans ses veines ne faisait aucun doute. Il était de ceux qui créaient, un façonneur de rêve. « Ce n’est pas une mauvaise chose, mon enfant. » dit-il. « Cela indique simplement que le choix t’appartient. ». Il possédait une aura apaisante et son regard traduisait son expérience. Il était vieux… si vieux. « Je ne veux pas choisir. » répondit-elle. Elle avait peur de faire les mauvais choix, pour les mauvaises raisons. Toutes ses réflexions et toutes ses émotions constituaient un trop plein qui l’angoissait. Elle ne se sentait pas apte, pas assurée, pas aimable, trop aimante, au point d’éveiller la haine à cause de ceux qu’elle souhaitait adorer mais qui étaient incapables de se faufiler dans le dédale de sa complexité et de la trouver, elle ; vraiment elle. « Alors que souhaites-tu ? » demanda-t-il. « Je souhaite un Monde nouveau et merveilleux. » murmura-t-elle.
763 mots Fin.
Invité Invité
Mer 30 Jan 2019, 22:40
Le bal des débutants
Ashana ne peut pas s'empêcher de sourire devant l'entrain de la gamine. Intérieurement, elle est soulagée de voir qu'elle a eu un partenaire comme elle. Surement que la situation aurait facilement dégénéré si elle était tombée sur un adulte, encore plus du sexe masculin. En fait, elle ne voulait même pas y penser. Elle était sûre que la situation aurait horriblement finie et elle serait partie en courant. Pendant que la petite se présente à son tour, Ashana l'observe, toujours aussi fascinée par l'habillement qui sort de l'ordinaire. Elle reconnut tant bien que mal la robe qui la qualifiait d'étudiante ici et elle avait même souligné fièrement qu'elle était une petite magicienne. Ash ignore si la petite a quelque peu senti son malaise, mais elle avait rapidement continué en lui offrant de lui faire visiter les lieux. L'idée semble très agréable à l'oreille de l'elfe qui sourit un peu plus. Toutefois, la petite enchaîne très rapidement avec d'autres petites activités qui surprirent l'elfe. ‘'La chasse au troll ? Qu'est-ce que c'est ? Les deux activités me semblent bien, je suis partante.'' Commente Ash, maintenant beaucoup plus à l'aise. Ensuite, vient rapidement l'heure des questions qui furent très rapidement posées par Claer. ‘'Non, je suis quelqu'un de normal. Le professeur Grosby m'a invité pour me remercie d'une aide donnée et j'étais curieuse d'en apprendre un peu plus sur la fameuse école de Basphel. J'ai entendu beaucoup de bien... " Termine-t-elle aussi rapidement que la petite lui avait demandé.
Elle pousse ensuite un soupiré, satisfaite d'avoir répondu aussi rapidement à Claer et l'observe avec un regard fier. Devant l'offre de la petite, Ash sent son estomac se contracté, elle n'était toujours pas sûre si c'était une bonne idée pour elle de manger. ‘'Je veux bien t'accompagner, mais je n'ai pas très faim... " Commence. ‘' Allons, te chercher quelque chose à manger et ensuite, tu m'expliqueras comment on chasse le Troll. Ça me ferait plaisir de t'aider. Tu en profiteras en même temps pour me montrer quelques endroits intéressants. Ça te va comme plan ?'' Elle allait attendre la réponse de la petite quand une femme aux habits des plus révélateurs sur ses courbes faits son entrée. Une première fois surprise par l'étrange attirance qu'elle ressent face à la femme, Ashana reste une deuxième fois surprise par l'action de la femme. Sans la moindre gêne, elle embrase Claer. Le geste est rapide et même si la vision est plus que dérangeante aux yeux d'Ash, elle ne peut s'empêcher d'apprécier en même temps. Il lui fallut une longue minute avant de trouver la force mentale pour se sortir de cette vision absurde.
Pendant qu'elle attrape la femme par l'épaule, elle tire brusquement sur elle, ne réalisant pas qu'elle l'attire vers elle. ‘'Vous ne croyez pas qu'elle soit un peu trop jeune pour ceci !'' S'entend-elle dire. Pendant que sa main touche la peau de la femme, elle sent un éclair de magie l'électriser et traverser complètement son corps, réchauffant certaines parties de son corps, de manière particulière. Une nouvelle fois, elle sent une émotion qui traverse son corps, celle qui désire et pourtant, la personne qui se trouve devant elle n'est pas Alwin, mais une femme. À moins qu'elle ne se découvre une envie pour le sexe féminin ? Tout en serrant la mâchoire, elle se dit que se doit être autre chose, sous ce masque de désir, elle avait l'impression se sentir des doigts ramper sur sa peau, avides d'autre chose. Elle frisonne de froid malgré la chaleur de l'endroit. ‘'Lâchée-là !'' Ce que fait immédiatement la femme qui laisse un sourire avide s'étirer sur ses lèvres. L'émotion qu'elle voit ensuite dans son regard ne lui dit rien de bon. Cette fois-ci, la femme l'attrape par les épaules et avec une force qui surprend Ashana vient l'embrasser avec la plus grande des passions qu'elle n'avait jamais connues, ce qui était un peu normal vu que c'était sa première fois.
Malgré le fait qu'elle essaye farouchement de se défendre, elle sent les doigts de la femme s'enfoncer dans ses épaules, la retenant sur place. Sa langue, agile et rapide dans sa bouche, jetant une vague de feu en elle. Lentement, elle se sent submergée avant de presque abandonner le combat contre le corps de la femme. Un étrange miasme semble la submerge avant que la succube des enfers –nouveau surnom qu'elle vient de lui donner- se retire, relâchant son emprise sur elle. Avec un regard incertain et confus, elle observe la femme quittée avec un grand rire tout en se lichant les lèvres. ‘'Les petites pures ont toujours meilleurs goûts... " L'entend-elle simplement dire. Ash finit par sortir de sa torpeur et rougir comme une pivoine. ‘'Qu'est-ce qui vient de se passer... Tu sais quoi ? Et si on allait chasser le Troll ? Je suis vraiment impatiente... " Termine-t-elle en essayant de chasser de son esprit tout ceci.
884 mots - 3e post:
Discute avec Claer, pose des questions sur la chasse aux Troll avant de rester surprise face au geste de la nouvelle femme. Elle essaye de défendre Claer avant de se faire prendre dans le jeu de la méchante succube des enfers ! Elle reçoit le meilleur baisé -avec la langue- de sa vie avant de se sentir bafouer sous le rire de la femme qui quitte. Ash reste un instant figé de surprise et de tout reste avant de dévier la conversation sur une chasse au Troll...
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"Tu es en retard." Maestorm, le souffle court, essayait de reprendre ses esprits après la course folle qu'il venait de faire pour rejoindre sa cavalière. Le jeune garçon s'était imaginé qu'elle serait agacée par ce petit contre temps, mais comme à son habitude Claer semblait paisible et pas du tout contrariée. Sans doute n'avait-elle même pas vu le temps passer, à rêvasser dans son coin. "Désolé, j'avais perdu mon cadeau." expliqua l'orisha. "Ce n'est rien. Dis moi, est ce que tu penses qu'il aurait fallu que je prenne mes lunettes à Krimdu ?" Les Krimdu étaient, selon la blonde, de petites fae maléfiques qui se cachaient dans les oreilles des gens pour leur souffler de mauvaises idées dans la tête. Depuis qu'elle avait lu cela dans la rubrique de sa gazette préférée, où elle avait reçu en prime une paire de lunette pour les détecter, la magicienne n'arrêtait pas de les porter sur le bout du nez. Néanmoins, sa professeur principale avait lourdement insisté pour qu'elle ne se présente pas avec, ce soir. "Non, je pense que tu t'en sortira très bien sans." Maestorm sourit de toute dents à son amie. "Tu es très jolie, ce soir." Même si l'étudiante avait enfilé l'uniforme qu'on leur avait donné spécialement pour la soirée, la magicienne avait réussi à rendre sa tenue unique. Comme souvent, elle portait ses boucles d'oreilles en Weltpüff, et son béret bariolé de broches avec ses slogans préférés -"chasseurs de Trolls", "J'♥ l'Herbolgie", "Vive l'étain" ou encore "L'amie des Weltpüff". Quand à ses poignets, ils croulaient sous les bracelets en perles. Mais cela ne sortait pas vraiment de l'ordinaire pour la petite Vaughan. Ce qui la sortait du lot, c'était son écharpe tricotée avec une laine ensorcelée qui brillait et changeait de couleurs. A la ceinture qu'elle avait rajoutée pendaient d'autres breloques, entre autres talismans. A côté d'elle, le jeune Liddell semblait bien fade, dans son uniforme vert et blanc, tout simple. "Merci, toi aussi." répondit la plus jeune avec un sourire. Il s'agissait sans doute plus de politesse qu'autre chose, mais la remarque lui fit tout de même plaisir. Tel un petit prince charmant, il lui tendit son bras, auquel Claer s'accrocha. Bras dessus-bras dessous, ils descendirent les escaliers pour se mêler à a foule. Maestorm se sentait nerveux. Il n'aimait pas lorsqu'autant d'individus se trouvaient au même endroit : lire les pensées devenait presque impossible, un véritable brouahaha où il était incapable de comprendre quoi que ce soit. Dans ces moments là, il avait besoin de rester en contact direct avec les personnes pour pouvoir communiquer. D'habitude, Somnus était là pour le guider mais ce soir là, il était épuisé et Maestorm avait préféré le laisser dormir. C'était la raison pour laquelle il se cramponnait autant à sa camarade.
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