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 Née pour être ta Reine [Pv Zéleph]

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Mer 29 Nov 2017, 19:02

Il faisait beau et chaud à Bouton d’Or. Séléna avait décidé de se promener à travers les champs, découvrant le travail effectué par les Réprouvés dans ces derniers. Elle était rapidement devenue un objet de curiosité, ce qui énervait passablement la Dovahkiin qui cherchait une solution depuis quelques jours. Si la Lyrienne restait ici, elle devrait travailler. Or, son invité aurait pu tenir deux fois dans un Réprouvé tellement elle était frêle. Sa mine hésitante et sa voix tremblante quand elle avait le malheur de hausser un peu le ton n’arrangeaient rien à la situation. En attendant qu’une idée lui vienne, elle lui avait permis de se balader où elle voulait, faisant passer le mot que si elle en surprenait un à avoir un comportement déplacé avec « la petite chose », appelée plus communément « Mal Dinok », elle lui ferait passer l’envie de lui désobéir. Cela dit, la définition de « comportement déplacé » avait des frontières plutôt obscures et Erza se doutait que Séléna rencontrerait sans doute des déboires. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa mère mais n’avait pas cette même aura qui faisait passer l’envie à quiconque croisait son regard de s’arroger le droit d’entrer dans son espace vital. Non, Séléna semblait totalement perdue et n’être qu’un petit oiseau blessé.

« Eave ! » fit la jeune femme en passant à côté d’un homme qui était en train de planter des arbustes. Sa voix était trop faible pour qu’il ne l’entende, l’agriculteur plongé, en plus de cela, dans ses pensées. Elle fit la moue, se disant qu’elle ne se ferait sans doute pas des connaissances avec cette technique là, même si elle faisait l’effort d’essayer de parler le Zul’Dov. Elle s’approcha un peu et demanda en langage commun : « Je peux vous aider ? ». L’homme, cette fois, l’aperçut. Il la fixa un instant, n’ayant pas compris ce qu’elle avait dit. Et puis, même s’il avait été prévenu de la présence de Séléna ici, il n’avait jamais été mis en sa présence. La jeune femme répéta donc son introduction. « Eave ! Io los Séléna… ». Les lèvres du Réprouvé s’élargirent et il se mit à rire devant l’accent très approximatif de cette frêle petite bonne femme. Il se redressa et elle se rendit compte qu’il la dépassait de plusieurs têtes. « Oh… ». Les habitants de Bouton d’Or étaient particulièrement grands et c’était toujours réellement impressionnant. Comme il ne répondait rien, elle mima le geste de sortir un plant de son pot pour le planter dans la terre, afin de lui faire comprendre qu’elle voulait l’aider. Plusieurs longues minutes plus tard, alors qu’il s’occupait de creuser les trous, elle, s’occupait de placer correctement les arbustes. Deux autres Réprouvés s’étaient joints à eux, simplement pour observer ce qu’il se passait exactement.

Le fait est que Séléna était particulièrement connue chez le peuple. Elle avait gagné une Coupe des Nations en les représentant, ce qui aidait réellement à son intégration. Néanmoins, personne ici ne comprenait cette étrange ressemblance avec la femme qu’avait épousé l’ancien Dovahkiin. Était-elle leur fille ? Les hypothèses allaient bon train et tant que l’Impératrice des Deux Rives n’expliciterait pas la situation, il restait impossible de savoir. Quoi qu’il en soit, la blonde s’afférait au travail le plus sérieusement du monde, sa tenue pleine de terre, essayant d’oublier un peu les regards qui se posaient sur elle de temps en temps et les discussions en Zul’Dov dont elle ne comprenait pas un seul mot si ce n’était quelques pronoms et verbes par ci par là.

Pourtant, à un moment, quelque chose attira son attention ou, plutôt, quelqu’un. Elle s’arrêta net et se redressa quand elle aperçut une silhouette familière au loin. « Zéleph… » murmura Séléna, ce qui eut pour effet de doubler le rythme des paroles échangées entre les trois hommes. C’était idiot mais dès qu’il était question de ce Réprouvé en particulier, elle était réellement troublée. Ils avaient vécu quelques temps ensemble et à chaque fois qu’elle y songeait, le rouge lui montait rapidement aux joues. Pourtant, ils n’avaient jamais eu l’occasion de discuter vraiment de tout ça. Leurs chemins s'étaient juste... séparés. À l’époque elle était plus jeune. Enfin… elle n’était pas sûre d’être beaucoup plus mâture aujourd’hui mais elle voulait lui parler. Peut-être qu’il la repousserait mais qui ne tente rien n’a rien. Aussi, elle se mit à courir dans sa direction pour être sûre de ne pas le manquer, criant son nom afin qu’il s’arrête : « Zéleph ! Zéleph !!! ».

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Ven 01 Déc 2017, 21:41


« Akill, hum… Geh, rok yennefer ney gona kom Lumnaar’Yuvon. » Zéleph finit sa tasse de thé, légèrement ennuyé. Il savait ça, il voulait savoir où trouvait le dénommé Akill. Seulement son ami de longue date, l’aubergiste avait vraisemblablement l’intention de l’énervé. « Gah los rok ? » Un sourire espiègle au visage, l’homme de l’autre côté du comptoir se stoppa d’essuyer la chope qu’il avait dans les mains pour se pencher au-dessus du bois massif vers le nouveau Thur. « Triss yu sodden agmaer dinok tol daar sod gon fisse. » Ce n’était pas dit avec méchanceté, mais la malice que Zéleph lu dans les yeux de son camarade, ainsi que la moquerie évidente, finit par briser le reste de patience qu’il avait. Depuis qu’il c’était assit au comptoir et avait commandé thé sur thé pendant leur discussions l’aubergiste avait fait les yeux ronds. Visiblement un homme « virile » n’avait pas le droit de boire une boisson qui consisté seulement à avoir des herbes infusées dans de l’eau chaude. Ce n’était pas seulement ça, Zéleph savait que derrière son insulte, l’aubergiste était sur tout fâché car entre un thé et une boisson alcoolisé le prix était largement moins élevé. Ne nous cachons pas que d’ordinaire, lorsque Zéleph passe la porte d’une auberge, les yeux du gérant se transforment en diamant, pensant que l’ancien roi était là pour vider ses stocks. Sauf que non, depuis quelques années le réprouvé était capable de contrôler sa consommation, un combat rudement mené, mais une victoire contre lui-même dont le Thur était extrêmement fier, et ça l’énervé encore plus que se soi-disant « ami » cherche à le faire replonger vers ses démons. Zéleph avait appris à apprécier le thé, c’était une boisson noble qui pouvait apporter bien des bonnes choses. Bien sûr il préférait une bonne liqueur, mais il ne comptait pas être soûl aujourd’hui, il avait des choses à faire, des responsabilités.

Calmement, du moins il en avait l’air, Zéleph attrapa l’aubergiste par la nuque et l’écrasa avec force sur son comptoir. Le soudain grabuge imposa le silence dans la grande salle, les regards craintifs, curieux et parfois même excités se posant sur la scène. Zéleph se pencha alors vers l’homme qui arrêtait soudain de se débattre sentant bien qu’il n’avait aucune chance de se défaire de l’emprise de son ancien roi. « Écoute-moi bien Varanne. Je suis resté calme toutes ces années pour ne pas troubler l’ordre qu’a instauré ma fille ici, mais ne confond pas gentillesse avec mollesse mon ami Son ton était horriblement amical et il pouvait sentir l’autre réprouvé tremblé légèrement sous ses doigts. Il n’avait cas serré un tout petit peu plus pour lui briser la nuque, ou juste appuyé plus fort pour que son visage se brise lentement sur le bois du comptoir. Enfaite sans y penser, Zéleph pouvait tuer l’aubergiste de cinq façons différentes, sans même à avoir à ce levé de son tabouret ou bouger plus. Après une seconde de latence, où tout le monde retenait son souffle, se demandant si Zéleph allé exécuter leur aubergiste là, sans sommation ou non, il finit par avoir pitié et lâcher prise. Patiemment, le Thur regarda l’homme se redresser en se massant le cou à la fois incrédule et secoué par la peur. Lorsqu'il jugea que sa respiration était assez redevenue à la normal pour qu’il réponde à sa question, il leva les sourcilles comme pour lui signifier « alors ? » et Varanne comprit tout de suite. « Silus ai Zaahin. »  Se massant toujours, un bleu commençant lentement à se former sous la peau boursouflé, il s’inclina légèrement, bien plus humble qu’il y a dix minutes. « Akill, drein los ek bro voth lot liz. » Voilà, ça n’était pas si difficile.

Zéleph quitta les lieux, laissant quelques pièces de plus sur le comptoir que ce qu’il devait vraiment pour une simple tasse de thé. Jusqu’à ce qu’il passe la porte pour quitter les lieux, on pouvait entendre une mouche volée dans l’auberge. On ne pouvait pas dire qu’il était fâché, il était plutôt agacé qu’on le prenne plus pour une bête de foire aujourd’hui qu’autre chose. Il comprenait qu’il ait perdu une partit du respect de son peuple après tout ce temps loin d’eux, mais ça le rendait fou. Ils parlaient de lui comme d’un Dieu mais se permettaient de s’amuser de lui comme s’il n’était plus aussi dangereux qu’avant. Ils avaient oublié, soit, Zéleph se ferait un plaisir de retrouver sa place et de les remettre à la leur.

Marchant droit devant lui, fière et légèrement amusée par la scène qu’il avait provoquée dans l’auberge, il entendit à peine la voix qui l’appelait. Il était habitué à ce qu’on lui cours après ou qu’on crie son nom, certaines façons bien plus agréables que d’autre d’ailleurs, alors il n’y fit pas plus attention que ça. Quand la fois suivante il entendit bien plus clairement l’appel. Une voix qui prononce son nom sans accent, clair et aiguë, légèrement chantante. « Dreel » C’était sa chance, il fallait bien qu’il finisse par le croisé. Depuis qu’il était à Bouton d’Or pour arranger ses affaires il avait fait son possible pour l’éviter, mais il semblait que pour elle c’était tout le contraire. Il pouvait continuer de marché, faire comme si il ne l’avait pas entendu, mais il savait qu’elle ne lâcherait pas l’affaire, après tout c faisait plusieurs mettre maintenant qu’il entendait la voix se rapprocher de lui. Résigné, il prit une grande respiration, il se stoppa, puis se retourna et lança durement. « Que puis-je faire pour toi, Séléna ? » Seulement, il ne s'était pas du tout préparé à la voir. Il voulait être froid et distant, mais quand il la vit s’approcher de lui il ne put empêcher son cœur d’accéléré. Il détestait ça, il l'a détesté pour cette torture qu’elle lui infliger. Bien sûr elle était Innocente, par tous les anciens Zaahin, il le savait et ça le rendait fou !

980 mots
Trad :
Akill, hum... oui, il s'occupe des soldats de Bouton d'Or
Où je peut le trouvé ?
Si tu buvait autre chose que cette boisson pour ch*tte...
Excuse moi Zaahin
Il doit être chez son frère près du grand lac
M*rde

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Sam 02 Déc 2017, 13:37

C’était une excellente question. Maintenant qu’elle se trouvait en face de lui, elle n’avait plus aucune idée de ce qu’elle voulait lui demander au préalable. Elle aurait pu chercher à lui reprocher son comportement d’antan ou essayer de le comprendre mais il n’y avait qu’un malaise palpable qui siégeait dans son esprit, anesthésiant totalement la moindre réflexion qu’elle aurait pu avoir. C’était étrange et le mot « anesthésie » était des plus justes. Elle se sentait enrobée dans une sorte de ouate qui les détachait du monde extérieur. Plus elle fixait ses yeux rouges, plus elle se sentait prisonnière. Elle en avait même oublié son essoufflement. Aussi, comme pour chasser tout ça, elle ferma les yeux un moment. Elle inspira profondément, prenant son temps parce qu’elle était incapable de faire autrement. C’était si contrariant et curieux à la fois. C’était comme si elle avait été faite pour lui. Elle se sentait mieux quand il était présent et à la fois terriblement en danger. Quand elle rouvrit les yeux, elle resta quelques secondes immobile puis finit par tourner les talons, avec la ferme intention de repartir comme elle était venue. Seulement, ça n’allait pas. Plus elle avançait dans la direction opposée et plus elle regrettait son geste. Elle s’arrêta de nouveau avant de soupirer. C’était totalement ridicule. Aussi, forte de cette constatation, elle retourna se planter devant le Thur Lahvu. Elle avait appris sa position assez facilement puisque tout Bouton d’Or avait été en effervescence suite à l’annonce de sa nomination. Il était beaucoup alors qu’elle n’était pas grand-chose. « Félicitation pour ton grade. » souffla-t-elle sans répondre à sa question. C’est qu’elle n’avait pas encore trouvé ce qu’il pourrait faire pour elle, au juste.

Le problème majeur c’est qu’elle voulait lui parler d’énormément de sujets mais qu’elle se voyait mal revendiquer quoi que ce soit. Ce n’était pas non plus correct de lui exposer ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle. Ils ne se connaissaient pas tant que ça et elle se sentait elle-même hantée par des sensations et des fantasmes qui étaient trop complexes pour lui appartenir. Elle n’avait jamais ressenti le besoin de devenir quoi que ce soit d’important, surtout parce que sa vie avait été compliquée, qu’elle était passée de main en main sans comprendre les tenants et les aboutissants de l'intérêt qu'on lui portait. Elle ne savait pas qui elle était. Mais, parfois, quand elle fermait les yeux, elle se voyait aux côtés de Zéleph, gouvernant tout un peuple. C’était idiot et elle le savait bien mais oublier cet homme s’avérait impossible. En y songeant, elle avait pris naturellement une posture un peu plus assurée, position qui fut brisée lorsqu’elle revint de ses rêveries. C’était bien plus difficile qu’elle ne l’aurait cru. Il était impressionnant et elle n’était plus tout à fait certaine d’avoir le droit de demander quoi que ce soit. « Hum… ». Cela dit, rester là à rien dire ne ferait pas avancer les choses. Surtout qu’elle sentait que plusieurs regards étaient posés sur eux. En réalité, elle avait remarqué que les Réprouvés avaient un comportement assez étrange avec elle. Avec Zéleph aussi, même si, en ce qui le concernait, il était aisé de savoir pourquoi. « Je me disais que, peut-être… ». Elle se racla la gorge, cherchant une idée qui les ferait rester ensemble un peu plus longtemps. « C’est-à-dire que je vais rester ici quelques temps. Alors je me disais que si tu avais le temps, éventuellement, tu pourrais peut-être m’apprendre à euh… monter… ». Elle ne savait pas trop si les Réprouvés avaient des chevaux. « Sur un cheval ou n’importe quoi… ou alors peut-être m’apprendre à manier une arme, une épée ou quelque chose. Ça pourrait m’être utile si jamais une énième personne décide de m’enlever. ». Elle n’était pas sûre que cette idée soit la meilleure. « Mais si ce n’est pas possible, tant pis, je demanderai à quelqu’un d’autre. Je pense qu’ils pourront peut-être m’aider… ». Elle désigna d’un coup de tête le groupe de Réprouvés qu’elle avait quitté plus tôt. Le souci c’est qu’elle ne les voulait pas eux, elle le voulait lui. Elle ne savait même pas pourquoi. C’était ainsi, elle n’y pouvait rien. Ce fait lui donnait envie de se frapper elle-même. C’était stupide. « Zéléph écoute je… ». Oh non, mauvais début de phrase, elle avait parlé trop rapidement pour que ce soit une phrase raisonnable. La suite ne l’aurait pas été, du tout. À quoi pensait-elle au juste ? Elle ne pouvait pas rester avec lui. Elle n’était pas assez forte. « Je veux juste un bon professeur et ils disent tous que tu es le meilleur alors… ». Elle s’était rattrapée comme elle avait pu.

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Sam 02 Déc 2017, 17:07


On ne pouvait pas imaginer comme c’était difficile pour Zéleph de rester planté là à attendre qu’elle se décide à lui dire quelque chose. La regarder seulement lui était douloureux. L’idée même qu’elle soit la création de Mitsuko le rendait furieux et profondément malheureux. Ce n’était juste pour personne et surtout pas pour Séléna. Seulement il fallait le comprendre, il ne pouvait pas rester proche d’elle. C’était complètement insensé. Elle finit par la félicité et il eut envie de crier. Vraiment ? C’était légèrement pathétique. Il préféra ne rien dire, acquiesçant simplement. Il lui fallut beaucoup de sang froid pour rester de marbre, il le devait pour garder ses distances. Séléna ne semblait pas moins fragile que comme il l’avait connu, et il savait à quel point le moindre de ses gestes ou de ses mots pourrait être mal interprété pour elle. Seulement il paraissait que plus il était distant et méchant avec elle, plus elle s’accrocher. Il ne savait vraiment plus quoi faire. Quand elle se remit à parler se fut de pire en pire. Il avait vraiment l’impression qu’elle n’avait pas grandie. On aurait dit une adolescente devant son premier amour, ce qui l’était littéralement en y repensant. Tout ça n’était que folie. Une situation embarrassante qu’il détestait, et pas de la bonne façon. Zéleph jeta un œil vers les hommes dont elle parlait, se rendant compte qu’ils étaient en présence d'un petit publique avide de dramas. Soupirant fatigué, il se passa une main dans les cheveux, fermant les yeux quelques secondes pour retrouver ses esprits. « Séléna… » Il ne voulait pas paraître agacé, ni vraiment déplaisant mais malgré lui il ne put retenir son émotion. Il était blasé, il n’avait pas le temps de s’occuper d’elle. Il imaginait qu’Erza non plus, et il était d’autant plus désolé pour sa fille qu’elle soit elle aussi victime des idées stupides de sa mère.

Rouvrant les yeux, il fit l’erreur de les planter directement dans les deux orbes verts de la jeune fille. C’était comme s’il était à nouveau devant elle et il lui fallait beaucoup de force pour se souvenir qu’elle était partie. Ce pensé seul le faisait abondamment saigné. Séléna n’avait toujours été pour lui que du sel que Mitsuko lancé dans ses plaies ouvertes et encore fraiches pour toujours l’empêcher de cicatriser. Ce marché si bien pour dire la vérité, qu’il avait juste une seule envie c’était se retirer le plus vite possible cette épine du pied. Seulement il savait aussi que quelque part si Séléna était toujours vivante cela voulait dire qu’il y avait un espoir pour que Mitsuko est survécut. Bien sûr il ne devrait pas s’accrocher à l’impossible, mais il ne serait pas tout à fait lui s’il ne le faisait pas, n’est-ce pas . Et si Mitsuko était vivante, alors Séléna devait être protégé, c’était peut-être pour cette même raison qu’Erza s’infligeaient sa présence. « Je n’ai pas le temps pour ça. » Et c’était vrai, les réprouvés étaient dans une très mauvaise posture et il se devait d’assurés ses responsabilités. Il avait tout le travail de l’ancien Thur à reprendre, une nouvelle formation à mettre en place, une armée à lever. S’il devait en plus s’occuper de l’éducation d’une jeune fille, il n’était pas sorti des problèmes.

Seulement face à ce visage, ces traits et ses yeux il resta paralysé. Était-elle obliger de le regardé comme ça ? Il avait l’impression de pouvoir la briser seulement en lui disant non, c’était absolument terrible. « Très bien… » Fini-il par soupirer, vaincu. Il se sentait comme un père devant sa fille lui faisant un caprice. Il ne pouvait rien lui refusé. Pas quand elle le fixe comme ça. Oui, il était faible, mais il avait ses raisons et personne ne pourrait changer ça. « Mais soyons bien clair. Séléna, toi et moi, ça ne sera jamais plus que platonique entre nous. Je ne veux pas que tu t’imagines des choses qui n’existent pas. » Il avait fait une erreur à leur première rencontre, et il le regrettait terriblement car il savait comme c’était injuste. Il c’était laisser emporter et ça leur avait fait du mal à tous les deux. Ça ne se reproduirait plus, c’était certain. Il serait bon professeur pour Séléna, à n’en pas douter. Après tout il n’avait pas été mauvais avec Ethen, dur, mais juste, bien qu’il n’ait pas eu grand-chose à lui apprendre quand elle est venue à lui. « Si je n’ai pas le temps de finir ce que j’ai commencé, je te promets de trouver quelqu’un d’aussi qualifié que moi pour ce faire. » Parce que très honnêtement il était bon aux maniements des armes et à cheval, mais il n’était pas le meilleur contrairement à ce que son peuple croyait. Bien sûr,’il était meilleur qu’eux sur une monture, il était certainement le seul réprouvé qui ne pouvait pas voler, alors il se devait d’être bon cavalier vu le temps qu’il passe sur sa monture. Pour ce qui était des armes, avec le temps il c’était mis à se battre uniquement à mains nues, plus la puissance lui revenait, plus les armes devenaient obsolètes entre ses mains. Il avait quand même beaucoup de choses qu’il pouvait lui apprendre, mais il n’y avait cas-là regardé pour comprendre qui lui faudrait un peu plus que juste des cours d’escrimes et d’équitation. Elle était frêle, autant que l’était Mitsuko, sauf que contrairement à elle, son ex-femme n’avait jamais eu besoin de rien de plus que sa seule présence pour se défendre.

Croisant les bras sur son torse puissant, le réprouvé laissa échapper un rire moqueur. « Il faudra commencer par te muscler un peu. J’ignore comment tu comptes tenir une épée avec des bras comme les tiens, ou tenir sur un cheval sans t’essouffler au bout de trois minutes. » C’était dit sans méchanceté, au contraire, si elle prenait ça vraiment au sérieux jusqu’à vouloir que ce soit lui qui la forme, alors il fallait qu’elle fasse les choses correctement. Il n’avait pas de temps à perdre en dépit de la faveur qu’il lui faisait aujourd’hui. « Tu vas devoir t’entrainer dur Séléna, très dur. » ça n’avait rien d’une plaisanterie.

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Sam 02 Déc 2017, 20:09

Séléna se pinça les lèvres devant son refus. Elle savait bien qu’il n’aurait pas le temps. Le fait est qu’elle pensait pouvoir rester un peu avec lui, même quelques minutes. En réalité, elle ne voulait pas qu’il l’entraîne sur le long terme, juste qu’il prenne un peu de temps, maintenant, pour lui montrer n’importe quoi. Elle baissa les yeux, n’arrivant pas à savoir au juste ce qu’elle ressentait. Elle était un peu triste, un peu outrée, un peu en colère. Tout ceci se mélangeait en elle pour créer une sorte de rage désespérée. Et puis, comme un fantôme qui aurait ressurgi du passé, elle se rappela d’une scène on ne peut plus étrange. C’était quelque chose qu’elle avait vécu lorsqu’elle était enfant mais qu’elle avait oublié. C’était bien avant son départ du Manoir. Le portrait dans la chambre du miroir, c’était lui. Non, c’était ridicule. Ça ne pouvait pas être lui, elle s’en serait rendue compte bien plus tôt. Et puis, il n’y avait pas de raison à cela. Elle était trop petite et son esprit lui jouait surement des tours. Elle voulait tellement rester auprès de Zéleph que n’importe quel prétexte, même totalement imaginaire, aurait été bon. La jeune femme soupira et resta silencieuse jusqu’à ce qu’il accepte. Là, elle redressa les yeux, sentant la joie la traverser jusqu’à ce qu’il s’exprime de nouveau. Son état émotionnel était réellement instable et, finalement, ce fut la déception la plus complète qui la gagna. Tout ceci était compliqué. « Je vois. » murmura-t-elle. « Tu n’étais pas vraiment obligé de le préciser… ». Elle n’écouta pas réellement la suite, plongée dans ses pensées. Pourquoi l’avait-il précisé au juste ? Est-ce que c’était parce qu’il savait ? Est-ce que c’était pour se convaincre lui-même ? Il l’énervait mais, quelque part, elle savait qu’elle n’était pas à la hauteur. Elle avait gardé le « s » qu’il lui avait tracé à l’intérieur de la cuisse. À l’époque il s’était amusée avec elle. Elle ne comprenait simplement pas ce qui avait changé.

Les yeux de Séléna se dirigèrent vers les mains de Zéleph pour en observer le dos. La marque n’y était plus. La sienne aussi avait disparu, du jour au lendemain, comme ça. Elle ne se l’était jamais expliquée. Peut-être était-ce lié ? Elle n’en savait rien. Elle sentait simplement monter ce sentiment étrange au fond d’elle. Le cœur serré, elle avait envie de le mettre au pied du mur, de le pousser violemment, de lui crier dessus tout ce qui lui passait par la tête jusqu’à ce qu’il en crève. Et, en même temps, elle voulait être avec lui. Il ne le souhaitait pas et elle n’avait que deux choix : abandonner ou lui faire regretter sa décision.

Elle sortit de ses réflexions quand elle entendit son rire. Elle le fixa alors d’un air incertain, toujours impressionnée par sa stature mais non moins agacée. « À qui la faute ? » demanda-t-elle d’un ton qu’elle n’avait pas voulu aussi empli de reproches. Le fait est que si elle était restée avec lui jadis, alors elle serait peut-être plus à même de se défendre aujourd’hui. Elle ne se serait sans doute pas non plus retrouvée en pleine guerre angélique, ne se serait pas fait enlever par des détraqués puis récupérée par une Démone qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Et puis, le grand brun ne serait pas non plus venu la chercher pour la ramener à la case départ, c’est-à-dire ici, à Bouton d’Or. Se rendant compte qu’elle agissait de façon disproportionnée, elle se pinça de nouveau les lèvres avant d’essayer de réparer son erreur. « Excuse-moi. En réalité, je pense que c’était une mauvaise idée de venir te voir. ». Elle devait bien l’avouer. « Je ne suis pas à la hauteur. » Ce n’était pas qu’une question d’entraînement. « Et tu n’as pas que ça à faire. Je me débrouillerai, ce n’est pas grave. ». Il y avait toujours cette rage au fond d’elle, quelque chose qui faisait battre son cœur plus vite, cette volonté de s’élever pour lui prouver à quel point il avait tort. Pourtant, ses sentiments changeaient. Il la rendait fébrile et réveillait ce qui dormait en elle depuis longtemps. Ses lèvres tremblèrent légèrement. Mais ce n’était pas de la tristesse, c’était très différent. En réalité, elle était furieuse contre lui. Elle serra la mâchoire et finit par fendre l’air avec sa main. Elle voulait lui faire mal, le gifler pour qu’il comprenne une bonne fois pour toute qu’elle n’était plus une enfant et qu’il n’avait pas le droit de jouer avec ses nerfs de la sorte.

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Sam 02 Déc 2017, 20:54


À la soudaine férocité de Séléna, les sourcilles de Zéleph firent un bond. Qu’est-ce qui lui prenait au juste d’aboyé comme ça maintenant ? Son changement d’attitude lui fit perdre l’envie d’être patient avec elle. Il venait d’être clément avec elle et d’accepter de l’aider, alors qu’il aurait pu simplement tourner les talons et continuer de l’ignorer, et c’était ainsi qu’elle réagissait. C’était un désappointement pour le réprouvé. Oui, Séléna était visiblement contrariée, et lui il était maintenant en train de se fermer à nouveau. C’était donc ainsi . Il ne donnait pas sa chance à n’importe qui, il avait craqué parce que oui, il ne pouvait pas faire autrement, son cœur avait un faible pour elle. Seulement être remercié de cette façon, c’était presque humiliant. Il ignorait si ça l’amusait de retourner les situations ainsi, mais arrivé à lui faire accepter de l’aider pour se faire refuser juste après . C’était quoi exactement son problème. Parce qu’il n’admettait pas être mis dans ce genre de situation. Il n’avait pas le temps pour ces idioties.

Le Thur vit la main de la jeune fille arrivée, peut-être même avant qu’elle-même ne sache ce qu’elle aller faire, alors ça ne fut pas difficile de la stopper net avant qu’elle ne se fasse mal. Cherchait-elle à le provoquer ? Finalement, elle était bien semblable à Mitsuko, mais loin d’être la même. Très bien, alors il fallait qu’il arrête tout ici, tant pis, mais il ne pas donner de seconde chance. « Stupide petite fille. » Siffla-t-il entre ses lèvres. Il n’était pas vraiment en colère, à vrai dire il était déçu et ennuyait. Son regard était sévère, et il ne retint pas la marque de froideur dans sa voix lorsqu'il continua. « Vu ton comportement c’est sûr que tu n’es pas à la hauteur. » Qu’elle n’ait pas confiance en elle, soit, mais qu’elle ne cherche même pas à prendre une opportunité pour s’élever ça le faisait grincer des dents. En plus elle semblait pensée que c’était de sa faute, sinon pourquoi avoir cherché à le frappé et avoir l’air si énervé tout à coup ? « Tu penses pouvoir survivre ici si tu recules devant le premier obstacle ? »  Lâchant son poignet, il la jaugea de haut en bas. Non, elle n’avait pas vraiment changé, c’était toujours une poupée de porcelaine fragile et peureuse. Affligent. Finalement, elle lui retiré une épine du pied. « Je ne perdrais pas plus de temps sur un cas désespéré. » Il souhaité bonne chance à Erza. Séléna était peut-être l’espoir pour lui de revoir Mitsuko un jour, mais très honnêtement la chance était si mince qu’il n’aller pas s’encombré d’une aussi pathétique petite fille. Elle l’avait eu une fois avec ses yeux verts et son air triste, elle ne l’aurait pas une seconde. « Rentre chez toi, Séléna, tu n’as rien à faire ici si tu n’es pas capable de croire en toi. » En réalité il ignoré d’où elle venait. Il ne savait même pas de quelle race elle était exactement, et pour être tout à fait sincère il s’en ficher. Qu’elle parte là où on lui apprendrait à être une princesse fragile enfermé en haut de sa tour attendant son preux chevalier. Resté ici, au milieux d’un peuple vivant comme des « sauvages » comme dirait les autres, ça n’était pas pour elle.

Séléna n’avait pas la trempe nécessaire pour rester là. Elle avait de la chance de ressembler comme deux goutes d’eaux à Mitsuko, où sinon il n’aurait pas donné cher de sa peau.  « Trouve-toi quelqu’un d’autre à emmerder, et ne me dérange plus. » Ses yeux rouges percent les siens, il était persuadé que c’était la dernière fois qu’il la verrait, et honnêtement il espérait avoir raison. C’était une plaie, un fardeau dont il ne voulait pas. Pourquoi Mitsuko avait elle eut cette idée stupide ? Pour l’empêcher de souffrir, ce qui n’avait pas été l’effet escompté, et maintenant elle était là et il semblait que quand il pensait s’en être débarrassé, elle réapparaissait comme une indigestion. Le Thur se retourna, jetant un regard assassin aux gens autour de lui, qui rapidement baissa les yeux et firent semblant d’être très occupé à autre chose. Soupirant, il repartit vers l’endroit où il était supposé allé avant que Séléna ne le gêne. Vraiment, ça lui apprendrait à être gentil. Il avait fallu une seconde de faiblesse pour que ça lui revienne directement dans le visage sans attendre une seconde. C’était quoi ces gamins élevés à l’ingratitude au juste.

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Sam 02 Déc 2017, 23:15

« C’est ça ! Pars ! » cria Séléna. « Je te déteste ! ». Elle mentait et c’était bien ça le problème. Il l’avait blessée, maintenant comme jadis, comme toujours. Le fait est qu’à présent, sa rage était aussi présente que sa tristesse. Elle se mit à sangloter, seule et désœuvrée au milieu des champs. Elle avait du mal à respirer et les larmes qui coulaient de ses yeux lui flouaient la vue. Elle le haïssait autant qu’elle l’aimait. Après deux respirations saccadées, elle tourna les talons et courut dans une direction totalement opposée à celle qu’avait prise Zéleph. Elle ne voulait plus jamais le revoir, jamais ! Le paysage défila un moment incertain avant qu’à bout de souffle, elle se réfugie entre les tiges de blé. Elle se foutait de s’enfoncer au beau milieu d’un champ, elle voulait simplement être seule pour pleurer autant qu’elle le voudrait. La jeune femme finit par s’asseoir, tordant quelques tiges. La tête posée sur les genoux, elle continua de sangloter, insultant le Réprouvé à voix haute de temps à autre. La Lyrienne ne savait pas encore qu’elle était observée par une silhouette faite d’ombres qui se tenait debout, plusieurs tiges traversant son corps comme si elle n’existait pas réellement. L’air neutre qu’elle affichait ne laissait absolument rien paraître de ce qu’elle ressentait au juste. C’était étrange. Lorsque Zéleph avait commencé à trop se rapprocher de Séléna, à glisser ses doigts sur elle, l’Ombre n’avait pas apprécié. Et à présent qu’il s’en détournait, elle n’était pas certaine d’être ravie. L’était-elle ? C’était difficile à dire. L’ancien Dovahkiin était un homme complexe et elle n’était pas sûre qu’il l’ait réellement un jour aimé. Comment aimer ce qui est faux ? Comment apprécier le mensonge ? Oh bien entendu, dans ce qu’elle donnait à voir, certains sentiments étaient véridiques mais elle avait bien du mal à savoir lesquels, sauf quand elle admirait cette petite chose. Elle soupira et se matérialisa, les épis repoussés par la matière. « Lève-toi. ». Se voir si faible l’insupportait. C’était ce qu’elle avait fuis toute sa vie. Séléna leva les yeux vers elle après avoir sursauté. « Qui êtes-vous ? Laissez-moi ! ». Mitsuko leva les yeux au ciel. « Tais-toi ! ». D’un mouvement vif et violent, elle attrapa l’avant-bras de la jeune femme pour la forcer à se mettre debout. Là, elle lui envoya sa main en pleine face. « Pour qui te prends-tu ? Frapper un Thur ? Il aurait pu choisir de te tuer pour ça. ». Son regard était dur. « On ne frappe les Thur que lorsque l’on a les moyens de ses prétentions. Et crois-moi, les moins-que-rien n’épousent pas les Rois. Et toi, clairement, tu es une moins-que-rien. ». Séléna n’était plus que décomposition, peur et sanglots. L’Ombre fit durer le silence encore quelques longues minutes de manière à la faire se sentir encore plus minable. Elle n’irait pas jusqu’à dire que c’était ainsi qu’elle avait appris parce que ce ne serait pas vrai mais il y avait un moment dans son existence où elle avait compris qu’être gentille ne servait à rien. Elle espérait qu’il était temps pour la Lyrienne de suivre ses traces. « Bien. Je vais te laisser te calmer, réfléchir et te préparer pour ton premier entraînement. Trouve une arme légère et une plus… disons… perverse dans les prochains jours. Je te rejoindrais quand je le désirerai. ». Aide-toi toi-même disait-on. La jeune femme n’osa même pas parler et, pourtant, quand son interlocutrice s’évapora, mille et une questions envahirent son esprit.

Mitsuko s’éleva dans le ciel. Elle s’était créé deux ailes dans le dos, une blanche et une noire. Ce n’était pas grâce à elles qu’elle volait, puisqu’elle lévitait plus qu’autre chose, mais cela faisait toujours plus beau que rien. Il ne lui restait plus qu’à trouver Zéleph et à atterrir tel un cheveu sur la soupe. Elle ne tarda pas à le repérer, en pleine discussion. Au diable la bienséance, elle se foutait de son interlocuteur comme d’une m*rde sous la chaussure d’un clochard. Elle sourit, brisant totalement son apparence immatérielle pour plonger vers le sol. Elle alterna vers la fin du trajet pour se poser « plus ou moins » en douceur, plutôt moins que plus en réalité. L’objectif était simplement de heurter violemment le Réprouvé qui lui servirait, de toute façon, d’amortisseur. « Attention ! » cria-t-elle bien trop tard pour que qui que ce soit puisse faire quoi que ce soit. Et paf ! Bien entendu, avec l’impact, et aussi un peu d’aide de la télékinésie, ils avaient fini tous les deux par terre, elle sur lui, parce que c’était ainsi qu’elle préférait les choses de toute façon. « Aïe ! » fit-elle, faussement endolorie. Elle marqua un temps d’arrêt, semblant soudain le reconnaître. « Oh… Nous nous sommes déjà vus, non ? ». Ses yeux dans les siens, il était clair qu’elle jouait avec lui. Après un temps où il lui sembla être légèrement attirée par ses lèvres – foutue habitude – elle se releva, époussetant sa robe, qui s’était déchirée sur le côté à l’atterrissage, comme si elle venait de s’effondrer dans de la poussière. « Hum… Tout ceci est regrettable. ». La brune marqua une légère pause. « Bon et bien, bonne journée. » murmura-t-elle en faisant disparaître ses ailes et en commençant à marcher dans une direction inconnue. « Oh j’allais oublier, Dovahkiin… » dit-elle en s’arrêtant et en tournant simplement la tête vers Zéleph. « Je vais l’entraîner, moi, La Petite Chose. ». Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle reprit sa route. Reste où tu es, mon lapin.

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Dim 03 Déc 2017, 00:13


La sensation d’un corps lourd sur le sien. C’était une expérience que Zéleph appréciait de temps en temps, mais pas quand ça devait être aussi soudain et douloureux. Après l’impact il ouvrit les yeux pour se rendre compte que son infortune du jour était à son plus haut niveau. Était-ce ça qu’on appelle le karma ? Varanne lui avait-il jeté un sort pour se venger de son humiliation ? Oui, c’était insensé, mais avoué qu’il avait était en droit de se poser la question. Quand il l'a reconnu, il resta hypnotisé. Pas par elle. Enfin, pas vraiment par « elle ». Cela faisait la seconde fois aujourd’hui qu’il se noyait dans un regard, et dans celui-ci brillé quelque chose de particulier. Quelque chose qui lui fit pendant quelques secondes oubliées son propre nom. Elle se défit de lui, et il du cligné deux fois des yeux avant d’être capable de la suivre. Les pauvres hommes, confus, autour de lui ne savaient pas s’il devait l’aider à se lever ou non, restant coincé dans de drôle de postures. Zéleph remit son kimono correctement sur ses épaules, ne sachant toujours pas quoi pense. Il avait du mal à croire à un accident. Cette femme, il la reconnaissait. Elle c’était joué de lui, de sa belle-mère et même de sa fille pour voir Azaël. Tombé sur lui n’avait rien d’un accident.

Dans un silence pesant du côté des réprouvés, il la fixa étrangement. Ne comprenant pas très bien ce qui se passait au juste. Ce qu’il savait c’était qu’il n’avait aucune confiance en elle. Quelque chose d’inquiétant émaner d’elle. Erza lui avait bien fait la morale quand elle avait su que cette femme était venue voir son frère et qu’il ne lui en avait pas parlé. Honnêtement, il n’avait pas cru ça utile. Oui, c’était stupide, mais Zéleph avait du mal à vivre sans regret, ça n’était un secret pour personne.

Presque aussi tôt, elle tourna les talons, et il resta silencieux, alors même qu’il sentait les yeux de ses hommes sur lui attendant une réaction de sa part. Il préférait ne pas mettre d’huile sur le feu. Il avait déjà assez eu à faire avec ce genre de femme pour savoir que s’il voulait être tranquille il n’avait cas se taire et attendre patiemment que les choses se tassent. Puis la vue de derrière n’était pas si mauvaise… Quand elle tourna la tête, il ne prit pas la peine de relever les yeux plus vite que ça. Pour être claire il s’en foutait. Dovahkiin, ça faisait une éternité qu’on ne l’avait pas appelé par son titre. « Vraiment ? » Il eut envie de rire. Tout ça devenait avait de moins en moins de sens. Pourquoi tant de monde s'acharnait à vouloir rentrer quelque chose dans la tête de cette gamine ? Erza, elle, il savait même qu’Aria l’avait avec elle un moment. Maintenant qu’il y pense, pour Aria et Erza, c’était plutôt logique, mais cette femme. Ost… Otrara ? Ostrara ! Non… Arg, et puis il s’en fichait de toute façon. « Il y en a qui ont du temps à perdre. » dit-il d’un ton moqueur, légèrement arrogant. Tout ça c’était de la provocation. Il ne savait pas ce que cette femme avait, ou si elle s’ennuyait dans sa vie, mais il lui faudrait trouver autre chose pour le dérangé. Non mais sincèrement, moins il entendait parler de Séléna plus il était heureux, il en avait presque oublié son existence avant qu’elle réapparaisse ici, et très franchement il désirait que ça redevienne ainsi.

Zéleph ne voulait rien avoir affaire avec elle. Si ça n’était pas assez clair, il ne savait plus quoi faire. Il ne pouvait pas lui faire réellement du mal, pour des raisons évidentes, alors quoi. Ce n’était qu’une enfant capricieuse, pourri gâté qui se comportait comme une princesse. On ne pouvait pas lui reprocher d’avoir essayé. Il a accepté sa demande jusqu’à ce qu’elle lui crache littéralement au visage. Alors autant dire qu’elle était morte pour lui. Son peuple avait besoin de lui, il avait autre chose à faire que de se soucier d’elle. « Mais sur tout, ne vous dérangez pas pour moi, amusez-vous entre fisse. » Ricana-t-il avant de se tourner vers ses hommes qui ne c’étaient pas retins de s'esclaffer aux moqueries de leurs seigneurs de guerre. Tant qu’elles disparaissaient toutes les deux ça lui allait très bien, il pourrait enfin faire quelque chose d’utile de sa journée. Très vite il fit cesser les ricanements de ses soldats pour les mètres au travail, s'efforce d'oublier les troubles du jour.

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Née pour être ta Reine [Pv Zéleph]

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