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 Les Funestes Jeux - RPPT

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Lun 19 Sep 2016, 00:32

Qu'avais-je donc fait aux dieux, dans une vie antérieure, pour mériter une vie... Que dis-je, une survie, si chaotique et mouvementée. Les Aetheris, Sympan... En bref, je n'avais jamais vraiment su où me ranger, adorant à la fois Phobe, et Sympan. Une foie aveugle envers le détenteur de la magie bleue m'animait... Mais j'avais encore bien du mal à concevoir qu'une guère aux premiers abords stérile ne soit motivée que par les croyances des peuples. Enfin toujours était il que ces enflures de pro Aetheri étaient venus me cueillir à la sortie de l'antre des damnés, et m'avaient conviée à leur super fête... Attention adorable, si toutefois on oubliait de prendre en considération que je n'étais pas placée du bon côté de la barrière, dans une tenue que je pourrais qualifier de tout sauf pratique pour ce qui risquait de m'attendre de l'autre côté.

En effet, je me retrouvais derrière de solides barreaux, tenue en joug avec quelques autres malheureux par des gardes dont le plaisir malsain transpirait à travers leurs cuirasses brunes. J'étais las, de me battre, éreintée par l'agitation de ces derniers jours de détention, puisque mes compagnons de cellule m'avaient empêchée de trouver le sommeil. A l'annonce des règles du jeu, le doute se posa... Il y avait bien à mes côtés quelques autres "joueurs" à la carrure solide auxquels j'aurai pu espérer m'allier, mais nous étions trop nombreux pour espérer une quelconque entente productive, comparé au nombre de places sauves... Au dessus de nous, la foule acclamait les paroles de l'homme que je détestais le plus à l'instant, et la grille se souleva, nous laissant face à un dédale austère. Encore un miracle à réaliser... Une épreuve à franchir. Si la plupart de mes compagnons de malchance montraient une grande réticence à s'aventurer en dehors de la cage, pour ma part, j'avais fait preuve d'un peu plus de jugeote et avançai, d'un pas décidé, dans le premier couloir qui se dessinait face à moi. Je n'étais pas seule, d'ailleurs, car deux paires de bottes se traînaient derrière moi. Survivre... Qui donc aurait pu parier sur une elfe d'un mètre et demi, vêtue comme une commerçante, qui avait tout de même la chance d'être armée.

Sortant mon estoc de son fourreau, je jetai un regard en arrière, me demandant si une alliance était une riche idée ou non... J'avais à la fois envie de les sauver, et de rester en vie, mais ils ne m'inspiraient pas confiance. Si pour survivre il fallait se montrer Distrayants, et même si cela m’écœurait, j'allais en donner... Du spectacle. Arrivant à une bifurcation, je me retournai, plantant mes bottes dans le sol et mon regard dans celui de l'autre malheureux(euse) qui m'avait jusque là suivi : Si jamais l'un de vous emprunte le même chemin... Qu'il sache que je ne suis pas prête à me laisser marcher sur les pieds. Donc si vous décidez de me suivre, c'est jusqu'au bout, et à la moindre tentative de trahison... J'ai beau être une elfe, je n'hésiterai pas. Pas une demie seconde... C'est clair ?

Au même moment sur ma droite se déclencha un piège... Un lancé par Layne, mais bien vite remplacé par un autre un peu moins... Bourbeux. Ce changement était un peu déstabilisant mais soit, à présent, j'écopais d'un nouveau fléau.  heureusement pour l'Alfar , j'ignorai sa présence parmi les spectateurs, car ceci pourrait bien compromettre son "entraînement". Autour de nous tout se mit à refroidir, et par magie le sol se transforma en grande patinoire bordée de cristaux de glaces assez pointus, qui derrière nous, ne tardèrent pas à se rejoindre en progressant à vive allure dans notre direction. Alors je me mis à courir, sur l'étendue gelée, prenant garde à contrôler mes dérapages quand le chemin bifurquait pour éviter de m'empaler contre les parois dressées de pics. L'un de mes camarades moins agile glissa, et finit par se prendre dans les dards de glace... Tandis que je détalais comme un lapin en priant pour ne pas finir comme lui.
Env 640 mots.

Blablabla...:
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4182
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 20 Sep 2016, 21:30

Mon jeu était dangereux, bien assez pour qu'une telle mesure soit nécessaire. Les événements futurs pourraient s'avérer funestes si je ne me montrais pas précautionneux. Mon objectif était simple : approcher le gouvernement magicien, m'immiscer petit à petit auprès de la reine jusqu'à ce que cette dernière place en moi une confiance aveugle et, dans un même temps, faire mes premiers pas dans la hiérarchie sorcière. Je n'avais aucune idée jusqu'où mon ambition me mènerait mais j'étais bien résolu à ne rien laisser au hasard. Petit à petit, mes plans se traçaient et mon esprit arrivait de plus en plus à apercevoir toutes les possibilités qui s'offraient à moi. J'étais patient et sans doute que ce trait de caractère, en plus de la minutie avec laquelle j'enroulais mes victimes d'une toile si fine qu'elles ne la ressentaient point encore, couronneraient mon entreprise de succès. Il n'y avait jamais de certitudes, pas à mon niveau, mais je m'approchais petit à petit de ce que j'espérai obtenir. Mon chemin serait long car je jouais dans la cour des grands. Voilà la seule vérité, une vérité immuable.

D'un geste intéressé, je passai mes doigts dans ma barbe. L'apparence que j'avais revêtu n'avait plus rien à voir avec ce que j'étais. Pourtant, ce serait sous cette dernière que j'apparaîtrais dorénavant en tant que Sorcier. J'avais réfléchi de nombreux jours à ce sujet. Il me paraissait difficile de garder mon apparence juvénile et de me faire obéir dans un monde où le prestige et les facultés intellectuelles dominaient. D'un côté, cette silhouette me permettrait de me faire respecter en tant que Sorcier ayant de l'expérience et l'âge d'en savoir beaucoup sur l'histoire, la géopolitique, la magie et bien d'autres matières. De l'autre, sans doute ne verrait-on pas en moi une menace manifeste. La quarantaine bien sonnée, personne ne penserait à mes capacités physiques, à ce que ma réelle jeunesse pouvait m'offrir. Je m'évitais également les regards pernicieux des femmes. Je souris, d'un air malin. J'avais observé longuement les passants afin de trouver celui qui serait adapté à mes désirs. J'avais pris le soin de régler le compte de l'individu en question après des jours à le détailler sous toutes ses coutures. Je ne l'avais pas tué. Cela aurait été trop facile. J'avais simplement fait en sorte qu'il disparaisse en faisant jouer quelques noires connaissances. J'avais toujours eu à cœur d'obtenir un réseau et il devenait de plus en plus grand. Curieusement, j'avais déjà pris la peine d'utiliser un pseudonyme dans les dernières années, ce qui faisait que Kaahl Paiberym n'était plus qu'un homme, nouvellement adulte, Magicien de son état. Le seul hic était cette femme qui avait pu clairement lire en mon jeu mais je m'en occuperai. Soit je la convaincrais de son erreur, soit je la convaincrais de me rejoindre, soit je m'en débarrasserai. D'un mouvement précis, je réajustai l'une de mes bagues avant de poser une cape richement décorée sur mes épaules. Les terres arides m'attendaient. Pour l'occasion, j'avais réussi à m'attirer les faveurs d'une femme d'un certain âge dont l'époux était mort quelques lunes plus tôt. C'était une aubaine car il n'y avait rien de tel qu'un accessoire de choix pour parfaire un jeu.

C'est avec cette créature au bras que j'arrivai. Nous nous plaçâmes dans les gradins. J'aimais particulièrement ne pas avoir à faire semblant d'être gentil. Même si je soutenais en réalité d'autres croyances, il était important que chaque Sorcier existant en ce Monde et croisant ma route soit convaincu que ma foi allait aux Ætheri. Sur l'autre versant, celui qui n'était pas lié à la religion mais à l'alignement, je devais avouer que le fait de pouvoir être moi-même était plaisant. Aussi, je ne souriais pas, me contentant de fixer ceux qui me regardaient avec un mépris certain. « Comptez-vous rester assis ? » demanda ma compagne après la fin du discours. « Pour le moment oui. J'aimerai étudier plus en détails chaque pion avant de décider du sort que je leur réserve. ». Je remarquai qu'elle était légèrement déçue. Les femmes... Il fallait toujours leur offrir du sensationnel, de la surprise, des sensations forte et des soupires et cris volés. La plupart m'ennuyait. Je n'avais pas beaucoup d'expérience en la matière mais je ne recherchais définitivement pas une catin de bas étage. « Rien ne vous empêche de vous amuser. ». Je lui avais murmuré d'un ton faussement courtois. Elle retrouva le sourire et se détacha de moi pour jouer les dominatrices sur ces pauvres sujets d'expérience. La situation ne me déplaisait pas, bien au contraire, c'était surtout la façon de faire de certains qui me gênait. Je préférai réfléchir avant d'agir. D'autres avaient des goûts différents. Voilà tout.

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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-el En ligne
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Mer 21 Sep 2016, 01:46

Edmur la regardait, jugeant son habit. La robe d’un bleu nuit était de bonne facture, longue de surcroît. Des lacets lui nouaient la taille. Un galon clair aux différents motifs lui soulignait le col, marquant le haut de ses clavicules. Il fit quelques pas sur le côté et demanda aussitôt à Laürra de nouer le corset de Soma plus fortement, afin de cacher le ventre rond qu’elle avait. Elle refusa ; si elle serrait la jeune femme, elle perdrait l’enfant. Afin d’éviter tout affrontement entre les deux fortes têtes, Soma se précipita sur un tissu qu’il avait ramené de son voyage et l’enroula maladroitement autour du ventre. Voyant l’effort de sa protégée, Laürra vint aussitôt l’aider à nouer la ceinture, en faisant passer le nœud joliment décoré devant. La jeune femme vit le regard de son homme et se retint de dire quoique ce soit. Cela faisait déjà plusieurs lunes que le Sorcier s’était tenté à la magie des rêves sans obtenir de résultat satisfaisant : il cherchait à savoir désespérément d’où l’enfant venait, persuadé qu’il n’était pas le sien. Laürra lui avait fait comprendre qu’il devait l’assumer ; et il lui avait rétorqué que ce n’était pas ses affaires. Depuis, Soma avait repris ses anciennes habitudes : avancer et se taire.

Sa nouvelle vie parmi les sorciers ne la comblait pas ; après tout, son statut au près des « siens » n’avaient pas changé, malgré son périple et ses mésaventures. Elle avait survécu. Même si la guerre ne semblait n’avoir aucune fin, Soma avait retrouvé un foyer et un semblant de famille. Les Nerium avaient disparu de la carte et les efforts de la jeune sorcière de retrouver son père et ses tantes étaient pour l’instant vaines. Elle voulait partir, quitter Edmur, en ayant une chance de survivre derrière, une entrée dans une nouvelle vie, un jour. Mais pour le moment, elle se taisait et étouffait ses espoirs sous des couches de vêtements. Elle vêtit un lourd manteau brodé qu’il avait ramené de sa quête – le vêtement pesa sur les épaules de la femme tant elle n’avait pas l’habitude d’avoir autant d’affaires sur elle. A côté de son mari, Soma était grande. Elle le dépassait d’une tête, ce qui ne plaisait pas toujours à Edmur, qui lui imposait une marche courbée et lente. Aucune forme de domination n’était tolérée. Il avait été convié à joindre les Terres Arides et Soma l’accompagnait. Brièvement, son mari lui avait fait part de ce pourquoi ils se déplaçaient d’aussi loin ; la jeune sorcière avait trouvé l’idée intéressante sans s’en réjouir. Le voyage était plus court qu’à l’accoutumé mais terriblement fatiguant pour la jeune femme. Avant de suivre l’homme, Somazéline coiffa sa chevelure de telle sorte qu’elle était cachée sous une capuche longue et pointue. Enfin, quand elle fut prête, ils disparurent de la pièce dans un portail dont le sorcier tenait le secret.

Quelques heures, ou quelques jours plus tard – la notion du temps était bouleversée dans l’esprit de la jeune femme – ils arrivèrent là où les Jeux se tenaient. Le lieu était tout sauf familier à la sorcière qui avança d’un pas prudent dans le monde qu’elle pensait avoir quitté pour des terres glacées. Il y avait beaucoup de gens et quand elle se retourna, elle remarqua avec surprise une arène ouverte. Elle n’eut pas le temps de s’attarder qu’elle vint rejoindre Edmur qui avait au préalable choisi un endroit pour sa femme.

« Madame, si tu veux bien prendre place… » Son ton exagérément poli était douteux.

Soma n’hésita pas très longtemps avant de s’assoir dans les gradins. Elle ajusta son manteau pour voiler un ventre qui, malgré sa maigreur, était bel et bien présent désormais. L’ambiance n’était pas sans lui rappelée la Chasse à l’homme et elle ne s’y sentait pas à l’aise du tout. Quand il fut sûr qu’elle était installée pour de bon et qu’elle ne bougerait plus, il la quitta pour aller jouer avec d’autres individus qu’il semblait très bien connaître. L’épouse se retrouva seule et fit attention à l’orateur qui se tenait loin d’eux tous, mais dont la voix portait. Soma n’arrivait pas à le distinguer proprement.

« Assurément. » répondit la jeune sorcière à son voisin de droite. « Une chasse à l’homme, sans chasseur. Il fallait y penser. »

Les cris, les rires, une certaine ambiance festive était au rendez-vous et le spectacle sanglant ne pouvait qu’attiser l’intérêt de la galerie. La jeune sorcière ressentit une certaine victoire personnelle ; elle n’était plus une victime mais une observatrice maintenant. Sa vision sur le labyrinthe fut à plusieurs fois bloquée par les corps qui se mouvaient entre les gradins et une fois suffit pour que son attention fuit les jeux. Un couple passa devant elle. Un homme dont l’allure et les vêtements informaient quiconque le regardait d’une certaine qualité de vie l’intrigua ; cependant ses yeux bronzites vinrent à croiser le visage de son voisin dont la voix était empreinte de fascination. Il fixait quelqu’un dans l’arène, Soma n’eut pas le courage de s’y perdre visuellement une fois de plus. Sa condition lui donnait déjà envie de vomir en temps normal, alors voir des êtres ratatinés, découpés, écrasés, et qu’importe leur camp, peu pour elle.

« Vous appréciez les jeux ? » demanda-t-elle en passant une main à travers son vêtement pour caresser le ventre qu’elle découvrait.  

Plus haut, Edmur était visiblement amusé. Soma en profita pour l'observer d'un rapide coup d’œil, avant de reporter son attention sur l'individu raffiné qui se tenait à un pas sur son côté. La jeune femme se perdit visuellement dans la chevelure longue et blonde de l'inconnu ; elle aurait juré voir un champ de céréales d'or en pleine moisson.


Mots = 900

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Post I.
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Mer 21 Sep 2016, 22:32

Une sélection de choix, un champion de la distraction. Je me félicitai silencieusement de mon œil avisé, acéré par la pratique de la chasse et du tir à l'arc. Le colérique individu ne manqua point d'alimenter le spectacle, à mon ample satisfaction. Il s'exacerba, pesta devant l'apparition de la faux circulaire, pour ensuite accabler le garçon pris en otage. J'esquissai un sourire mauvais. La détresse de ces manants me réjouissait. L'arène accueillait et nous offrait une splendide représentation du savoureux revêtement caractériste de ses occupants : le désir égoïste de survie. Mon voisin – ma voisine, pour être exact – surenchérit à ma remarque. Je lui adressai un bref coup d’œil et découvris une femme – supposément – encapuchonnée. Sa tenue relevait-elle de la lubie ou du souci de discrétion ? Peu importait. Ce qui captivait mon attention se situait à une soixantaine de pieds ou plus en deçà de mon siège. Mon regard bifurqua sur mon sujet principal de divertissement, ne m'empêchant toutefois point d'alimenter la conversation. Commenter incrémentait l'amusement soutiré des festivités.  « Effectivement, quoique la question me taraude. Pensez-vous que les organisateurs se soient abstenus de proposer une option de participation sur le terrain pour qui le désirerait ? Certains pourraient prendre plaisir à éradiquer d'eux-mêmes le gibier. »

Eût égard de mes loisirs, cette perspective détenait un potentiel non négligeable d'intérêt. Ne restait qu'à évaluer le plaisir suscité par ces spécimens, en l'occurrence mon candidat fétiche, s'ils étaient pris en chasse. Ce dernier cherchait sans doute à estimer le moment opportun pour échapper à la funeste sentence réservée en cas d'erreur. Soudain, il s'élança conjointement en compagnie de ses pairs. Le glas du pendule létal résonna. De ce groupe ne subsista que l'heureux élu – entier – et des cadavres en lambeaux. J'exultai à cette performance et applaudis en me redressant, ce qui valut une question de la part de ma voisine. Fort satisfait de ce que je venais de contempler, je lui répondis allégrement.  « Apprécier serait un bien maigre mot. Je savoure ces jeux car j'y ai trouvé une perle digne d'intérêt. Voyez le survivant de cette masse de pauvres hères hachés ? J'en fais mon favori. Il saura nous fournir une singulière distraction, à supposer, bien entendu, que vous appréciez également le spectacle. » Comment pouvait-il en être autrement ? Qui assisterait de son plan gré à cette mise en scène mortifère si de tels actes le répugnait ?

L'enthousiasme passé, je m'adossai à nouveau dans mon siège, attendant que mon favori ci-bas digérât ses émotions. Il méritait une trêve, et je saisis l'opportunité pour poursuivre le discours entamé avec ma vis-à-vis.  « En ces temps de guerre, ce genre de divertissements n'est jamais de refus. » Combien de pièges et supercheries en tous genres avais-je subis au nom de ces affrontements religieux ? Trop nombreux furent ceux où j'avais réchappé de justesse, souvent des bonnes grâces de la fortune, possiblement de la bienveillance d'un Aether. N'affirmait-on point qu'ils régissaient le devenir des mortels, à l'instar de la mainmise que nous possédions sur les captifs ? Mon attention s'attarda brièvement sur les leviers.  « Il serait incivil de monopoliser les joies du contrôle. Prenez vos aises, ces leviers appartiennent à tous. » Quelqu'un n'avait d'ailleurs point tardé à soumettre mon champion à de nouvelles sollicitations. Son allée se retrouva prestement bondée de miroirs. Je ne saisis guère immédiatement l'essence de ce piège, demandant alors à ma voisine.  « Hum ? Qu'apportent donc ces… miroirs je présume ? » Vampire de ma condition, une éternité s'était écoulée depuis mon ultime contemplation dans un reflet. Une pensée qui m'amusa doucement, cependant incomparable à l'euphorie soutirée par l'ambiance locale. J'appréciais cette effervescence pour la teneur de son spectacle. Ces jeux étaient splendides.
Post II - 656 mots


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Sam 24 Sep 2016, 13:13

Nissa semblait contente de la revoir. Djinshee aussi. Elle était d’autant plus satisfaite de constater qu’elles étaient du même bord, et qu’elles partageaient un même loisirr. Néanmoins, son sourire s’estompa un peu lorsque l’Ondine lui fit part de ses suspicions. Que tout se retourne finalement contre eux… Cette idée n’avait pas frôlé son esprit une seule seconde, et pourtant... c’était une possibilité. La guerre avait révélé bien des choses ; les gens étaient souvent bien plus sournois que ce qu’ils laissaient paraître et étaient prêts à beaucoup, voire trop pour honorer leurs convictions. Elle le savait, comme la plupart. Elle se surprit pour son manque de réflexion quant à l’invitation qui leur avait été faite. Et c’était elle qui s’étonnait de sa malchance ensuite…

   -Qui n’est pas venu pour se divertir un minimum ? Son regard traîna vers les manivelles qui permettaient d’enclencher les pièges. Et tu sais très bien pourquoi je suis si tendue…

   Pas la peine d’engager une conversation sur cet élément. Mais en plus de l’eau, voilà qu’elle avait une nouvelle raison de rester sur ses gardes : un potentiel retournement de situation, même si elle imaginait mal comment cela pourrait se produire. Nissa repéra deux mécanismes, semblant correspondre à leur élément respectif. Djinshee haussa les épaules à sa proposition de les activer. Intéressant, certes, mais elle aurait aussi bien pu user de sa propre magie. M’enfin… Voyons quel spectacle ces pièges allaient leur offrir. Qui savait s’ils feraient preuve de plus d’originalité qu’elles ?

   Celui de Nissa lui arracha un frisson d’horreur. Elle en avait la chair de poule. Des couloirs s’étaient rempli d’eau avec une force fulgurante, emportant tout sans la moindre pitié, comme les vagues viennent s’écraser avec fracas contre les falaises. Elle laissa échapper un « Par tous les Dieux », ou quelque chose du genre avant de se remettre des émotions procurées. Elle secoua légèrement la tête pour retrouver de sa vigueur, se forçant – honteuse, comme toujours – à ignorer sa réaction impressionnée. Sa main vînt chercher la seconde manivelle pour l’actionner. Trois murs de feu illuminèrent aussitôt le couloir concerné. Ils n’étaient pas trop épais, mais se dressaient sur toute la largeur, et toute la hauteur du passage. S’ils étaient suffisamment rapides, ceux qui y seraient confrontés pourraient passer sans trop de blessures. Encore fallait-il oser… Son piège n’était peut-être pas à la hauteur de celui de la sirène, niveau puissance, mais il était permanent. Et si elle n’était pas satisfaite, elle pourrait toujours finir le travail à la main – elle ne s’en priverait surtout pas ! Djinshee tendit le cou lorsqu’elle vit un joueur s’approcher de son piège.

   -Voyons ça…

   Ses yeux étaient rivés sur le pauvre pro-Sympan, qui hésitait. Sa carrure laissait penser à un homme un minimum habitué à l’effort.

   -Dis-moi, tu as des critères pour savoir si un joueur mérite de vivre ou pas ?

   Elle lui désigna celui qu’elle regardait depuis quelques temps.

   -Il est un peu long, mais je suis sûre qu’il a du potentiel…


   Elle soupira en constatant sa lenteur. Plus sûr de lui, et il aurait été parfait. Tandis que lui restait planté là, en pleine réflexion, elle s’intéressa à quelqu’un d’autre. Un peu plus loin, un jeune homme venait de traverser un piège on ne peut plus risqué, seul survivant de ce que l’on pouvait appeler un hachoir, qui avait refait la peinture des murs et du sol. Elle sourit. Tiens donc… Elle allait le garder sous le coude, celui-là.


~577 mots~

Résumé post 2:
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Mer 28 Sep 2016, 22:15

Naksatra. jeta un dernier regard à ses compagnons de cellules. A ses anciens compagnons, serait plus exacte. Il était regrettable que ces quatre personnes est du décéder, non pas que cela choque Naksatra, mais un homme avait plus de chance d’atteindre son objectif en étant dans un groupe que en étant tout seul. Désormais, il allait devoir trouver le centre de ce labyrinthe en solitaire et par ses propres moyens. Il arracha donc son regard des intestins et autres organes répandus sur le sol, afin de se reconcentrer sur l’avant. Les spectateurs dans les tribunes semblaient en pleine euphorie, criant et injuriant les autres candidats. Ils avaient l’air de venir de tous les horizons : Pauvres, riches, Femmes et hommes. Tous étaient confortablement installés dans des sièges et se goinfrer de nourritures et se remplissaient le ventre de boissons surement alcoolisées. L’idée de s’enfuir lui traversa l’esprit, déployer ses ailes et partir loin d’ici. Ce n’était pas par orgueil qu’il ne le faisait pas, mais par peur. Ils avaient été prévenus que si ils utilisaient la voie des airs afin de s’enfuir, ou de rejoindre le centre du labyrinthe, ils seraient abattus comme du vulgaire gibier.

En réalité, deux choses le retenaient sur la terre ferme. La seconde étant reliée à la première. La première cause était la mort très probable qui l’attendait s’il tentait le coup. La seconde, était que du coup, il devait rester sur place, sans la possibilité de bouger comme il voulait, d’être privé de la sensation de voler. Cette chaine invisible qui le maintenait au sol le rendait malade. Pourquoi ces gens-là faisaient ça ? Dans le but de s’amuser ? Naksatra pouvait comprendre, puisqu’il le faisait aussi, l’utilisation de la cruauté gratuite était plaisante, voir jouissante dans les cas où il se laissait emporter par la colère. Mais quand il était le sujet de l’amusement, ça l’énervait. Il voulait trouver le responsable et le tuer. Tout simplement et si des gens se mettaient sur sa route, il les tuerait aussi.

Après avoir eu ces pensées de vengeances, quelque chose d’étrange se passa avec l’environnement autour du déchu. Alors qu’il prenait un tournant sur la gauche, il vit ou crut voir, que les murs bougeaient. Un bruit sourd se fit entendre et tout le mur droit se souleva dans les cieux, dégageant de la poussière dans les yeux du déchu. Ce dernier tourna la tête tout en se protégeant les yeux et quand il remarqua que le bruit avait cessé, se retourna et resta consterné. Il était en train de regarder une sorte de forme vaguement humanoïde qui se former. Il s’agissait d’une brume noire, deux grandes ombres semblèrent se dessiner dans son dos, tout aussi vaporeuses que le reste du corps.

- Pauvre fou !

Naksatra se retourna encore une fois pour voir d’où venait cette voie. Une voie de femme … Non celle d’un homme. Ou deux personnes en même temps, était-ce des personnes prisonnières avec lui dans le labyrinthe et qui cherchaient à le déstabiliser ?

- Cassez-vous

- Tu veux qu’on parte ? Mais on partira jamais d’ici, on n’a toujours était avec toi.

Le déchu commençait à en n’avoir marre, ce genre de comportement l’insupportait au plus haut point. Il tourna plusieurs fois sur lui-même, tout en dégainant sa lame, afin de trouver la source de sa gêne et quand il atterrit une nouvelle devant le miroir, il faillit lacer son épée. Devant lui, dans le miroir se trouvait le visage d’une femme, ce visage lui était familier et c’est quand elle reparla qu’il comprit à qui il avait à faire.

- Maman ?

- Tu veux vraiment que je parte mon fil ? Tu m’as mourir dans cet incendie, tu as laissé notre maison brulé ! Tu ne m’as même pas accordé le respect d’une tombe et tu voudrais vraiment me relaisser seule une nouvelle fois ?

- Tu n’es pas réelle !

- Je suis aussi réel que cette épée mon fils …

A la place de sa mère se tenait un visage caché par de la lumière qui semblait venir du miroir en lui-même. La voie était autoritaire mais elle ne lui disait rien car elle était mélangée à une voie de femme.

- Que savez-vous de cette épée !!? Dite-moi et dévoilé vous !

- Mais je sais tout de cette épée et je sais tout de toi mais tu n’es pas digne de la garder. Tu ne saisis pas le sens des mots gravée dessus. Tu n’es qu’un gamin qui se croit au-dessus de la vie et de la mort, qui tue comme bon lui semble les plus faibles !

- Mais je …

Soudain le visage brumeux volatilisa et une vapeur noir lui fit face dans le miroir. Et au bout de quelques secondes, il vit la vapeur prendre la forme d’une chouette.

- Tu juges les gens différents de toi, plus faible que toi, au lieu de les aider, tu t’en débarrasse. Et tu oses dire que tu crois aux valeurs que j’essaie de transmettre aux Déchus ? Tu rejette les déchus qui souhaitent trouver un statut d’ange, tu te moques d’eux mais sache que leurs détermination est plus forte que ta conn*ries. Fuit et ne retourne jamais chez toi.

- Je je !

- FUIT !!!

Cette fois-ci ce fut sur tout le mur qu’apparurent des visages plus ou moins trouble. Il y en n’avait qui était reconnaissable par le déchu et d’autre flou enveloppé tantôt par les ténèbres ou pas la lumières … Il se mit à courir, il perdit son expression de confiance qu’il avait et se mit à avoir les larmes. Au bout d’un moment il trébucha par terre et retomba sur le tranchant de sa propre épée, qui lui entailla la jambe droite. Alors qu’il était par terre à pleurer sur ce que les voies racontaient, ces dernières se firent de plus en plus fortes.

- Tu n’es rien, tu n’es une gêne pour les déchus, je ne puis te compter parmi mes conseillers, tu ne seras jamais Vincide. Minable …

Ce fut la réplique de trop pour le déchu. Naksatra se releva tant bien que mal, l’épée toujours à la main gauche et se mit à courir du mieux qu’il le pouvait à cause de sa blessures à la jambe. Les larmes lui brouillaient la vue, ce ne fut que quand il se heurta à quelqu’un que les voix cessèrent … Mais les larmes et les paroles qu’il avait entendu restèrent dans son esprit …


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Mer 28 Sep 2016, 22:45


Mes pieds se hasardaient à marteler la glace dans une course effrénée, déplaçant une fine couche de givre qui à chaque pas manquait de me faire perdre l'adhérence sur le verglas qui s'étalait à chaque angle. Pour un labyrinthe, il était bien étrange, comme si aucun cul de sac n'existait, comme si les couloirs et bifurcations s'enchainaient par magie sans jamais me ramener vers une impasse. Peu importe, il fallait courir. Ce supplice qui me sembla bien plus long qu'en réalité, trouva sa fin au détour d'un nouveau piège. Plus puissant que l'écho de mes pas, un grondement sourd comme le vent qui s'engouffre dans une caverne. Le sol se mit à trembler, et là, je le vis. Un véritable mur d'eau arrivait en face, avalant et charriant tout sur son passage si bien que le torrent semblait constitué d'une sorte de boue très fluide. Jetant un regard derrière moi je vis les cristaux de glace hérissés, refermant le piège d'une façon assez angoissante. Il était hors de question, après tout ce que j'avais vécu... Que je me laisse achever lors d'une joute stupide ! Si je continuais ainsi, le torrent allait me heurter de plein fouet, m'envoyant m'écraser contre les créneaux dressés du piège précédent. Si j'en attrape ne serait-ce un de ceux qui osent venir festoyer à un tel spectacle... Je mettrai de côté toute bienveillance le temps de trouver un traitement à mesure égale qui leur passerai l'envie de sourire.

Phoebe... Aides moi ! Je n'ai rien à faire ici. Laisse moi utiliser les armes de la nature pour contrer cette injustice. Louée sois tu, ô grande et bienveillante... Sauves moi et je chanterai tes louanges encore longtemps.

Me concentrant sur mon pouvoir de Natura, je vins libérer toute ma magie sur une essence végétale, visualisant un magnifique sapin très fourni en basses branches, et dont la cime venait culminer à une dizaine de mètres. Si je ne doutais pas de ma capacité à faire pousser un arbre... Il allait cette fois ci espérer que l'effort magique fourni soit assez convaincant et rapide pour me sortir de ce mauvais pas. Stoppant ma course de façon nette, je me mis à espérer que la magie opère. La mort était partout... Tant à mes trousses que face à moi. Et si la mort me courrais après, c'est après le temps que j'en avais. Certains avaient beau se lamenter que le temps était un ennemi, finissant par voler à chacun tout ce qui comptait, comme si c'était un assassin emportant avec les joies et les rires d'enfants. J'étais de ceux qui pensaient au contraire que le temps était généreux, donnant toujours plus avant de s'épuiser, un jour.  C'est à cette générosité que je faisais appel, celle de Sympan, Phoebe... Du temps. Tout comme mes espoirs, l'arbre que j'avais espéré vint croître devant moi, se faisant chaque instant plus robuste. Fatiguée, mais humble et reconnaissante, Agrippai la première branche pour me hisser sur le tronc, l’enserrant de mes deux bras tandis que la déferlante de gadoue vint me fouetter, propulsant mon corps en entier en immersion, mais accroché. Reconnaissante, je serrai d'avantage mes poings sur les branches qui continuaient de grossir, et s'allonger. Quelques instants encore, et ma tête émergeais,  avant d'être à nouveau happée par une vague. Et je bus la tasse... De cette eau trouble et saumâtre au gout de rouille et de sang. Tant pis, je tenais bon, toujours accrochée aux branches, transmettant toute l'énergie que je pouvais au végétal qui continuait sa croissance fulgurante. Cette fois je fus hors d'eau pour de bon, toussant à m'en arracher la gorge, repoussant mes cheveux mouillés qui s'étalaient sur mon visage en un grand rideau qui m'obstruait le nez. Y'avait bas besoin d'autant d'eau pour faire pousser un arbre... Vous n'y connaissez vraiment rien en botanique ! Hurlais-je a l'attention de la foule en rage.

Grimpant un peu plus aux branches, je me mis à dépasser la hauteur des murs du labyrinthe, me donnant une vague idée de son étendue. Ce qui ne sembla pas plaire aux organisateurs, vu le nuage de flèches qui siffiaient dans ma direction. Sous mes pieds le torrent n'était pas calmé, aussi décidais-je, dans un dernier moment de folie, de me jeter sur la crête d'un mur avant de retomber dans un autre couloir... Me propulsant deux étages plus bas. Heureusement, quelque chose dessous amorti ma chute, avant qu'une dizaine de flèches ne ricochent sur les murs et ne retombent pour la plupart dans ce nouveau couloir.

Quand le "Quelque chose" qui m'avait servi d'amortisseur se mit à bouger, je me mis a hurler, me relevant et effectuant quelques pas de côté. C'était Quelqu'un ! Par Sympan... Pourvu que celui ci ne souhaite pas aussi ma peau... Car j'avais besoin de souffler.

Le bla bla de la fin:
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Jeu 29 Sep 2016, 00:57


Les Funestes Jeux
Rp pour Tous



La survie n’avait pas réponse à tout. Vous avez beau vous protéger des autres, il arrive très souvent que vous ayez besoin d’eux afin de demeurer. Il se peut également que vous soyez un problème à votre propre existence, votre propre obstacle. Vous aurez beau savoir que vous constituez les pions qui font office de sacrifice afin d’en laisser passer d’autre, vous continuerez d’avancer parce que vous voudrez vivre, en priant le ciel pour qu’il sacrifie d’autres âmes que la vôtre. « Faites les équipes. » Sa voix était à la fois calme et exigeante. « Bien Monsieur. » Souffla un homme avant de claquer des doigts. Rapidement une ribambelle de subordonnés se dispersa dans la foule, une boite en main. Ils vinrent retrouver ceux qui avaient aléatoirement été choisis et ils ouvrirent la boite devant leurs yeux. Devant eux, un ruban de couleur se dévoila. L’organisateur se leva, faisant résonner sa voix. « Il existe plusieurs façons de survivre face à l’adversité. Plusieurs stratégies. Vous les connaissez sans doute toutes, cependant, vous choisissez quasiment toujours là même : essayer de survivre seul. » Il y eut un court silence avant qu’il ne reprenne. « Le problème, c’est qu’on ne survit que rarement dans ces conditions. » Il sourit, posant son regard sur le labyrinthe. « Je vous offre la possibilité de demeurer par équipe de dix et puisque nous ne sommes pas que spectateurs de vos déboires, j’offre à chacun la possibilité de parier sur l’équipe gagnante. Pour ce faire, vous aurez également une équipe à l’extérieur du plateau, cinq équipes pour cinq branches. Si les dix joueurs gagnants remportent de nouvelles règles afin de ne finir que trois, les joueurs qui vous y ont aidé remportent les trois quarts de la somme pariée sur leur équipe. Les spectateurs ayant parié sur l’équipe gagnante remporteront le double de la somme qu’ils auront joué tandis que les autres perdront tout. Dans le cas où vous perdriez un membre de votre équipe, vous perdrez un pourcentage de la somme parié, tout comme les parieurs. » Il porta le regard sur le reste de la foule. « Que les règles du plateau changent ! » Il se rassit alors, arpentant les gradins de ses prunelles, regardant les équipes se former.

Une femme s’approcha de Rubiel et ouvrit devant elle et son compagnon un petit coffre. « Vous êtes de l’équipe verte. Veuillez mettre les rubans à votre poignet afin que la connexion puisse s’établir. » Elle laissa un silence pesant avant de continuer. « Cela risque d’être un peu dérangeant au début, mais normalement vous devriez vous y faire rapidement. Il suffira alors de penser afin que tous ceux ayant un ruban vert vous entendent. Il est ainsi essentiel de ne pas penser à tout et n’importe quoi pour ne pas parasiter votre communication. » Elle referma la boite et sans poser le regard sur eux, souffla : « Bons jeux. » Un homme s’approcha alors de Khaal, une femme de Devaraj et ainsi de suite jusqu’à ce que l’équipe verte soit formée. Ainsi, il existait cinq couleurs, l’équipe verte, la mauve, la jaune, la rouge et la orange. Rapidement, certains cachèrent l’existence de ce ruban, changeant de place au sein de la foule afin de ne pas tenter les tricheurs.

Au sein du plateau, on y vit défiler une nuée de corbeaux, laissant tomber devant les pieds des joueurs : des rubans. Un trou se créa au sein des murs, les pierres s’écartant afin de pouvoir y glisser un corps. Ils n’avaient que quelques instants pour trouver leurs équipes et espérer que les autres joueurs soient trop pressés de trouver la leur pour ne pas penser à les éliminer. Quelques minutes passèrent et les pierres se refermèrent sur les joueurs pensant qu’ils avaient encore le temps de changer de branche. Certains se retrouvèrent avec d’autres équipes, isolées, d’autres complètes. Ainsi, lorsque la connexion s’établit, tous savaient qui était dans son équipe, une intuition magique qui fit se croiser certains regards.  
* * * *

« Naksatra, quel que soit la chose qui t’assaille, il est fort probable que ça n'en vaille pas ta vie. Lève-toi et marche comme un homme. » Ma voix se voulut tranchante, mon regard perçant l’homme qui venait tout juste de se blesser avec sa propre épée. Je posais alors mon regard sur le Bélua et mon ton se fit sarcastique. « Jiang-Li, de belles paroles que je lis sur tes lèvres, encore faudrait-il que tu puisses oublier ta douleur afin de te concentrer sur ta survie. Es-tu vraiment sûr que tu es assez fort pour ne pas mourir devant les yeux de ton adversaire ? » Je jetai un bref coup d’œil vers l’homme fumant sa pipe. « J’ai des doutes. »  Je ne dis rien sur l’elfe ou les sept autres membres, attendant un faux pas ou toute autre chose à remettre en cause.
812

Déroulement
du RP


Général: Je vous donne l'occasion de vous connaître un peu plus, autant votre personnage que entre vous /o/ Tout les PJ sont dans l'équipe verte, donc oui, vous êtes dans l'équipe verte quelque soit votre camp. Vous pouvez refuser le ruban, bien évidement, je vous le conseille pas parce que ça sera moins drôle et vous risqueriez de vous sentir seul, mais vous pouvez =) Pour ce qui est du fonctionnement, c'est simple, si vous vous imaginez une image mental, tous la vois. Si vous parlez dans votre tête, tous entendent. Vous êtes donc tous connectés. Le but du jeu reste le même, si ce n'est que à présent, ceux de l'extérieur aiderons, ou pas, les membres de leur équipe. Vous pouvez donc également vouloir leur mort parce que les gains ne vous intéresse pas, il n'y a pas vraiment de règle dans la stratégie que vous adopterez. Bref c'est libre, mais ça vous permettra de communiquer ensemble et de, si vous le souhaitez, créer des liens. Vous pouvez également avoir des tricheries etc...  

Pro-Aetheri: Vous connaissez le nom des joueurs qui sont dans votre équipe grâce à la connexion. Vous ne connaissez en revanche pas les noms des autres. Vous savez cependant avec qui vous êtes dans les gradins, sans pouvoir y poser un nom [sauf si vous vous connaissez bien sûr].

Pro-Sympan: Vous connaissez le nom des joueurs qui sont dans votre équipe, mais pas des autres qui sont dans les gradins.

Petite précision: vous êtes 10 dans l'équipe verte, mais dans les le labyrinthe. Pour ce qui est de ceux à l'extérieur, je crois pas avoir précisé mais on va dire 10 aussi =)

Pour ceux qui viendrez plus tard, vous intégrez l'équipe que vous voulez, quelque soit votre camps =) ou vous n'intégrez pas d'équipe si vous êtes dans les tribunes, au choix =)

Bon jeu !
Les Funestes Jeux - RPPT  - Page 2 1115729823  


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Dim 09 Oct 2016, 09:51

Nissa admira les effets de l’activation de son piège, si rapide fut-il, il toucha une personne qui s’en échappa en grimpant à un arbre, tel un petit animal pris dans les eaux. Alors qu’elle observait les conséquences du piège de l’élemental de feu, elle observa la table qui pouvait lui permettre de déclencher la mort, devant elle, afin de choisir quel autre piège activer. La jeune femme n’arrivait pas à fixer son attention : les autres observateurs étaient très actifs et  il se passait constamment des actions dans l’arène : si elle réflechissait trop longtemps, elle risquait de rater quelques évènements dans l’arène, et elle ne le souhaitait pas. A moins que l’activité ne ralentisse, elle se ravisa et se renfonça dans son fauteuil afin d’être confortablement installée, autant que possible, dans ce siège dur.


Sa passivité dans cette arène lui permit de se rendre compte que des individus se baladaient dans les gradins et voletaient de personne en personne afin de leur remettre des rubans de différentes couleurs. On vint lui remettre, à Djinshee et elle, un ruban de couleur verte en leur expliquant que c’était pour séparer les joueurs en équipe et que ceux étant dans l’arène avaient aussi les mêmes rubans afin de les différencier en équipe en les associant à eux, dans les gradins. Nissa accepta le bout de tissu qu’on lui tendait, mais n’était pas enchantée d’avoir à le mettre. Elle se tourna vers Djinshee « j’ai bien envie de déchirer ce truc. Comme elle vit que les comportements de ceux qui les avaient déjà enfilés, changeait mais sans sembler devenir dangereux, elle se laissa aller. Bon je suppose qu’on n’a rien à perdre. » Elle noua le ruban vert autour de son poignet et l’effet fut immédiat : elle se sentit connecté à toute son équipe, le prénom de chacun apparaissant dans sa tête dès qu’elle les regardait. Un autre phénomène se passa : elle entendait leurs pensées ! Cela voulait aussi dire qu’ils entendaient les siennes… Quoiqu’elle n’était plus très sûr de penser entre les siennes et toutes les autres qui s’entremêlaient dans sa tête. Elle porta les mains à sa tête, le temps que son cerveau digère ce changement. Elle sentait que l’élémental assise à ses côtés était dans le même état. Quelques minutes passèrent, puis elle se leva. « Il serait bien qu’on se regroupe. » et se dirigea vers celui des rubans verts qui se rejoignaient petit à petit.



De nouvelles règles avaient été annoncés : ils n’étaient plus, désormais, chacun dans leur coin, à tendre des pièges à ceux dans l’arène, de manière individuelle, à tenter de torturer tout le monde. Non, ils étaient aussi reliés à certaines personnes dans l’arène, et elle ne tenait pas à ressentir leur douleur si les autres équipes les blessaient. Enfin pas ressentir, mais voir les images passant dans leurs têtes. Même si elle avait rejoint une partie de ce qui semblait être son groupe, elle lança un appel à son équipe afin de définir une stratégie *Il faut parier sur l’équipe gagnante, son esprit de compétition c’était échauffé, je propose que nous fassions en sorte que ce soit la notre qui gagne tant qu’à faire. * Coupant son message mental général, que les joueurs de l’arène avaient entendu, elle dit à Djinshee « Il ne faut pas oublier qu’ils soutiennent Sympan, dans l'arène, même si on nous a mis en équipe… » Elle n’en dit pas plus, et se contenta d’arrêter d’y penser, car elle n’était pas sûr de la portée des rubans, ainsi que de l’accès qu’ils avaient à son cerveau. Elle espérait que Djinshee avait compris son message. Quoique même si elle le comprenait, et que les autres n’avaient pas réussi à avoir accès à ses pensées, ils auraient accès aux déductions de Djinshee… Ce ruban était à double tranchant.


Mots: 629


Post III

Résumé:
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Dim 16 Oct 2016, 03:05

Naksatra resta affalait par terre. La face contre le sol. Il n’avait pas la force de se lever, non pas qu’il était fatigué mais il n’en voyait pas la raison. Il entendait la foule de spectateurs qui commençait à huer, apparemment il n’était plus intéressant à regarder ou à suivre. Ces exclamations n’arrangeaient pas le mental du déchu. Néanmoins, il reprit conscience de son état, quand la blessure de sa jambe se rappela à lui. Il releva et s’assit dos au mur, il regarda sa blessure et sentit son membre s’engourdir. Afin d’arrêter l’hémorragie, il fixa l’entaille et se concentra sur le sang qui en coulait. Le liquide rouge qui était juste au bord de la plaie reparti là où il était à l’origine. La blessure ne se refermerai pas mais si il pouvait stopper le flux sanguin de sortir, ça lui éviterai de faire une anémie. Pendant qu’il faisait cela, il regarda la personne qu’il avait percuté mais qui grâce à elle, il avait retrouvé les esprits.

Il s’agissait d’une femme, un peu plus grande que lui mais ce n’était pas le détail le plus marquant que pouvait noter le déchu sur cette personne. En effet, cette dernière était complètement trempée et elle dégageait une odeur infecte et putride, comme si elle avait plongé dans les eaux d’un marais. Il plongea son regard dans le sien et put voir ses yeux d’un vert feuille. D’un vert proche de la nature. Naksatra continua son analyse et découvrit une paire d’oreilles pointue relevé vers le haut : Une elfe. Le déchu n’avait été que très rarement en compagnie d’un membre du peuple elfique. Pour l’instant il n’avait pas de jugement mal placé à leur encontre, d’autant plus que de ce qu’il savait le roi déchu n’était pas en conflit avec celui des elfes.

Alors que sa blessure arrêtait de saigner, il entreprit de commencer une interaction avec cette personne, quand  soudainement une nuée de volatiles croassant passa au-dessus du labyrinthe. Alors que Naksatra s’attendit à un nouveau piège lancé par un spectateur douteux, un bout de tissu tomba à ses pieds mais aussi à aussi à ceux de l’elfe. Il ne le toucha pas et attendit de voir si l’autre allez le faire. Une voix, la même que celle du début, leur annonça que des nouvelles règles étaient apporter afin d’apporter de nouvelles perspectives intéressantes pour soi-disant tout le monde. Après avoir écouté les explications du narrateur inconnu, le déchu de la colère prit le bout de tissu vert et le noua autour de sa jambe afin d’en faire un bandage précaire. Au moins ça serait véritablement utile. Mais ce ne fut que lorsqu’il le noua, qu’il sentit un lien mental se faire entre lui et tous les autres. Cependant, qui était tous ces autres personnes en question ? Ami douteux ? Ou bien Ennemi véritable ? Puis ce fut une voix qui se fit entendre.

-Qui est-ce ? Montre toi et dis en face ce que tu penses !

Les murs autour de lui bougèrent et se mirent à créer des passages, surement pour permettre aux participants de se retrouver et de mieux s’entraider ou le contraire justement. Il regarda l’elfe et déclara :

-Je pense que nous sommes dans la même crasse et tu ne m’as l’air dégourdi. Que dirais-tu de rester ensemble ? Temporairement cela va de soi. Je sais que le pitoyable que je viens de donner n'est pas engageant mais le piège qu'on m'a gentillement donné a reveillé des souvenirs. J'espère que tu peux me comprendre.


Spoiler:
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Mer 19 Oct 2016, 23:53

Le regard rivé sur celui qui avait amorti ma chûte, je n'arrivais plus à détourner mon attention de cet individue, balotée entre crainte et réconfort. Mes doigts se raidirent, effleurant la garde de mon estoc, prêts à le brandir à la moindre manifestation hostile de la part de cet homme. Il n'avait pas l'air bien grand, mais qui étais-je donc pour en juger, étant une des plus petites de ma race...

Bien que cet homme m'ait évité de trop graves blessures, je ne pouvais pas vraiment espérer me tirer indemne d'une telle cabriole. Mes vêtements humides ruisselaient sur quelques parcelles de peau lacérée, ravivant une douleur cuisante... J'avais intérêt de nettoyer tout ça rapidement, avant de risquer que les plaies ne virent et s'infectent...

Ne voyant pas d'hostilité manifeste surgir de cette nouvelle rencontre, je laissais filer les doigts de la lame pour venir tordre et essorer ma natte, soulageant ainsi le poids supporté par ma nuque, et entrepris de me relever. Une cheville foulée... Tant qu'à faire... Heureusement l'inventaire des doléances s'arrêtait ici, sur un traumatisme assez léger pour qu'il ne corrompes pas réellement mes chances de réchapper de cette mauvaise aventure.

L'atmosphère s'assombrit, avec l'apparition d'une cacophonie de piaillements et battements d'ailes qui me donnèrent l'impression d'être écrasée. brandissant ma lame vers le ciel prête à essuyer une nouvelle tentative de nous tuer et les distraire, je fus surprise de ne voir que des rubans, assortis à mes yeux, tomber mollement à nos pieds. Pas convaincue, je guettais le mauvais tour jusqu'à ce que cette voix mielleuse et d'un charisme agaçant ne vienne modifier le règlement... J'avais envie de le griffer, le gifler, le mordre... Le faire souffrir, ne serai-ce un peu, cette saleté qui avait osé enfermer des enfants de Sympan dans le seul but de distraire tous ces hérétiques...

J'avais envie de retourner le système, de nous faire sortir, tous... Et imitant le déchu, dont l'ignorai encore tout, je vins nouer le ruban autour de ma cheville. Me confrontant aux pensées qui en émanaient, je ne pu m'empêcher en retour d'envoyer, si ce n'était des phrases, une bonne dose d'émotion mêlant le mépris, la consternation et une bonne étincelle de combativité. Le message pouvait être facile à interpréter : Je ne serai ni docile, ni votre arme, ni votre jouet... Peu m'importe la couleur des rubans, seul le vermeil s'écoulant des veines des spectateurs pourrait m'intéresser.

Après avoir reçu le message de Nissa, je me rembrunis, formulant mentalement "Je peux m'abstenir des conseils d'un couard qui se cache derrière un bouclier, bien au chaud et confortablement installée. Il n'y a rien à gagner, ici, et si tu comptes t'enrichir sur la mort des prisonniers, je te retrouve et te fais avaler chaque pièce une à une jusqu'à ce que tu t'étouffes avec, c'est clair ?"

Regardant le petit brun qui devait avoir saisi tout ceci, je dépinçais mes lèvres pour formuler. Ne comptes pas sur moi pour partir à la chasse. Mais je saurai nous défendre. Et... Va t'en fais pas, t'as bien du mérite à vouloir t'allier à une demoiselle qui sent la vase... Je comprends.

Les murs bougeaient, on entendait des cris, des pas battant le sol à une vitesse folle. L'annonce semblait avoir crée un véritable mouvement d'hystérie. Quelques mètres derrière nous, quelqu'un s'était engoufrée dans un interstice de murs, et avait détalé aussi sec en constatant que nos rubans n'étaient pas assortis. Cet épisode me mina un peu le moral... Car si je n'oubliais pas qui était notre véritable ennemi, certains prisonniers semblaient, eux, pris d'amnésie.

Après un soupir désapprobateur, je croisais le regard de Naksatra. On ferai mieux de retrouver d'autres rubans verts avant de rencontrer un groupe qui souhaite nous sacrifier... Tu peux marcher ? Dis-je, en désignant la plaie qu'il tentait de bander avec le ruban magique.

Ca semblait assez sérieux, aussi décidais-je, par mesure de prévention, de lui prodiguer un soin rapide. Laisses moi voir... Promis, je sais ce que je fais, j'ai été médecin.

Activant ma magie, je me mis à espérer que le sort prennes... S'il n'y voyait pas d'objection, la plaie ne serai plus qu'un souvenir. Je regrettais simplement de ne pas pouvoir en faire autant sur mes propres blessures. Earudien étant un sortilège un peu trop restreint à mon goût.

---

Tandis que je m'activais, un trio de rubans verts étaient à notre recherche, communiquant par la pensée pour essayer de nous retrouver. Avec un peu de chance, eux aussi seraient dégourdis. Pourvu qu'ils le soient... Je pouvais me défendre, et peut être couvrir le jeune homme... Mais trois autres, serait une tâche trop ardue.
blabla de la fin:
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Sam 29 Oct 2016, 19:03

L’équipe verte se réunissait petit à petit. Des mouvements dans l’arène attirèrent son attention : les membres de son équipe soutenant Sympan se retrouvait aussi petit à petit. Son message général n’eut pas l’air de leurs plaire, notamment à une femme qui lui répondit. De par son affiliation religieuse, son prénom ne put apparaître dans l’esprit de la sirène, mais elle venait de se faire une ennemie mortelle, elle le sentait, mais cela ne la dérangeait pas, au contraire, elle avait envie d’entrer dans l’arène pour aller lui montrer qu’elle ne se protégeait pas derrière un bouclier. Bien evidemment, on l’avait conviée à être de ce côté, à jouer avec les adorateurs de Sympan. Elle trouvait que c’était une petite vengeance en comparaison de l’abandon que ce dieu unique avait fait subir au monde. Comment des individus pouvaient encore attendre quelque chose de lui ? *Et bien retrouve moi si tu survis. Je suis Nissa* La sirène se doutait qu’elle venait de se mettre une cible dans le dos : informer cette jeune femme pleine de haine donnait aussi l’information aux adorateurs de Sympan de l’équipe verte de son prénom. Néanmoins, elle s’en fichait. Elle n’avait aucune certitude qu’ils survivraient car les gains, malgré son esprit de compétition, n’avaient pas plus éveillés que cela son intérêt. De plus, elle n’était pas la seule Nissa des terres du Yin et du Yang, qui étaient des plus vastes. Elle haussa les épaules en pensées, elle avait déjà beaucoup d’ennemis, qu’elle s’évertuait à éliminer au fur et à mesure, alors quelques uns de plus ou de moins, peu lui importait.

Elle était très au courant qu’elle passait pour une jeune femme sans cœur auprès de tous les membres de son équipe, mais tous ceux se trouvant de l’autre côté de l’arène, dans les gradins, avaient des esprits aussi sanguinaires qu’elle, si ce n’était davantage. Ce système de ruban était assez embêtant : elle détestait que les autres sachent ce qu’elle pense car elle faisait tout pour le dissimuler en règle générale. Trois membres de l’équipe verte s’étaient déjà retrouvés ensemble, mais d’autres se cherchaient afin de se rejoindre en équipe. Nissa activa un mur afin de permettre à trois verts d’en retrouver trois autres. Par la même occasion, elle écrasa deux membres de l’équipe jaune, trop occupés à mettre leurs rubans plutôt qu’à faire attention à leur environnement.

Elle refit cette manipulation deux ou trois fois afin que les 10 membres de l’équipe verte sur le terrain puissent se rejoindre. C’était leur équipe qui avait réagi le plus rapidement afin de donner le maximum de chances de survie à leurs coéquipiers. Nissa n’arrivait pas à les considérer réellement comme tels puisqu’elle savait envers qui se vouait leurs croyances. Même en connaissant le véritable nom des individus présents à ses côtés, elle n’avait envie que de parler à voix haute à Djinshee. « Je n’arrive pas à me mettre dans la compétition, je préférai qu’ils meurent tous, peu importe les gains à la fin si nous gagnions. » Elle avait déjà contribué à une belle première action en en tuant quelques uns et en permettant à son équipe de se réunir. L’union faisait la force, ils pouvaient se débrouiller seuls maintenant. De plus les autres semblaient soit indifférents, soit n’avaient pas encore décidé si ils allaient participer à cette sorte de mascarade. Elle s’assit et enfonça son dos dans la chaise, se posant en tant que spectatrice davantage qu’en tant que participante.

Mots: 571

Post IV

Résumé:

Rappel des gains:
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Sam 29 Oct 2016, 22:09

Elle examinait le ruban vert qu’on venait de leur donner. Les règles étaient encore plus intéressantes maintenant. C’était un principe vraiment étrange, que de « coopérer avec l’ennemi », mais elle appréciait. L’ambiance risquait d’être tendue. Nissa n’avait pas l’air aussi satisfaite qu’elle, mais se résigna tout de même à nouer le tissu. Djinshee l’imita. Le lien aussitôt fait, sa main resta serrée sur son poignet. Sa tête tourna un peu au départ. Sa pensée n’était plus limitée aux parois de son cerveau. Elle était plus, et il y avait de quoi en devenir malade. C’était bruyant, fouillis par endroits, et immense. Elle posa une main sur son front et respira profondément. Avoir la capacité de lire dans les pensées ne devait pas être facile tous les jours…


   L’idée que partagea l’Ondine avec le reste de l’équipe lui paraissait évidente, puisqu’on formait généralement une équipe pour gagner. Djinshee ne rajouta rien. Elle se contentait d’observer les joueurs dans le labyrinthe, cherchant éventuellement des verts. La voix féminine qui répondit à Nissa la fit se redresser. Elle écoutait d’abord la réponse de son amie avant de lancer la sienne. Le message n’était pas adressé qu’à la brune, au fond.


   « A défaut de gagner quoi que ce soit, je ne vois pas d’inconvénient à te laisser crever… puisque c’est ce que tu veux. Le problème est que tu pourrais entraîner des amis avec toi… »


   Oui, elle déformait ses propos. Cette femme n’avait jamais prétendu vouloir mourir plutôt que de continuer dans ces conditions, ou d’autres choses du genre. Elle désirait simplement la faire réagir, et si ça ne suffisait pas… Une image digne des plus belles tortures émergea de son esprit. Certainement, tous la virent, mais cela ne la dérangea pas. Elle l’aurait montrée un moment ou l’autre. Elle n’aurait d’habitude jamais supporté qu’on puisse ainsi lire dans ses pensées. Les circonstances étaient ici différentes. Le manque de loyauté extravagant mêlée à l’excitation qui en découlait rendaient ces jeux un peu « irréels » pour elle. Elle sourit à Nissa. Elle appréciait d’autant plus cette tension maintenant qu’elle la vivait.


   -Ils soutiennent Sympan, mais c’est ce qui rend l’équipe intéressante.


   Elle se pencha vers l’avant, repérant celle à qui elle avait répondu. Elle semblait aider l’homme qu’elle avait justement repéré plus tôt. Sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi, le mot « parfait » revenait régulièrement à son esprit. Elle ne savait pas ce qu’elle trouvait parfait dans tout ça. C’était plaisant, certes, mais parfait était un bien grand mot. D’autant plus qu’elle ne savait rien de la suite des évènements. Nissa faisait bouger les murs pour rassembler leur équipe. Djinshee, du bout des doigts, lançait çà et là derrière les groupes de petites boules de feu, les rassemblant comme des moutons, ou au contraire, les divisant.


   -Beaucoup veulent les voir mourir. Tu n’as qu’à considérer ces gens comme des pantins. Tu peux les aider comme les tromper, ils n’en sauront rien… Enfin, avec ces rubans ce doit être différent, mais tu vois l’idée.



   Elle posa son dos contre son dossier. Elle semblait avoir perdu toute humanité, ne se projetait même plus dans la conscience de ces pauvres victimes pour imaginer ce qu’elles pouvaient ressentir. Elle qui s’était déjà fait avoir de manière similaire… Elle ne les voyait plus que comme des pantins. C’était triste et morbide, mais drôle. Elle était encore capable de se dire qu’elle était à vomir. Cependant, qu’est-ce que ça pouvait lui faire, maintenant qu’elle avait vraiment décroché du réel. Elle sortirait d’ici et reprendrait son sérieux. Cette arène ne serait plus qu’un souvenir amusant, les joueurs ne seraient que des personnages sans âmes inventés pour l’occasion.


~609 mots~


Résumé post 3:
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Dim 30 Oct 2016, 20:33


Limpide était un terme difficilement employable pour décrire ma compréhension du mécanisme des « miroirs » ainsi activé. Mon favori céda à la fuite, presque comme s'il venait de se confronter à quelque avatar de la terreur. Dans la mesure où je ne saisis point les tenants d'une telle réaction, mon amusement ne fut que passable, empreint d'une légère déception. Je me contentai de hausser les épaules en attente d'une hypothèse quelconque de la part de ma vis-à-vis, sans que celle-ci ne vint. Elle n'en eut guère le temps : force était de constater qu'un nouvel essor fut proposé à ces jeux, celle d'un pari « forcé » par équipes. L'organisateur somma en effet ses sbires d'apporter à la foule divers rubans aux couleurs éparses, dictant une division censée impliquer les spectateurs plus efficacement dans ces jeux. J'affectionnai le principe énoncé des paris et ne tardai point à nouer le tissu vert qui me fut offert pour constater que mes « coéquipiers » se regroupaient dans les gradins. L'expérience du dialogue mental fut quelque peu insolite, mais m'encouragea cependant à les rejoindre. Je pris ainsi congé auprès de mon interlocutrice, d'un signe nonchalant du poignet et de la tête, dénominatifs d'un salut.  « Je vous prie de m'excuser, la tournure que prennent ces jeux me pousse à vous fausser compagnie. » Je me dirigeai alors prestement vers ladite compagnie, non sans nécessiter quelque temps pour m'accommoder au singulier exercice mental auquel la magie régissant ces rubans me soumettait.

Deux femmes, pour le moins impitoyables avec le funeste destin des prisonniers, semblaient avoir pris leurs aises et dictaient le devenir de ces derniers. Un échange hargneux fustigea dans mon esprit, ce qui ne manqua point de m'amuser autant que le spectacle de la détresse proposé par ces festivités. Je me positionnai en spectateur afin de me familiariser avec les différents partis, me contentant d'une humble formule de politesse à voix haute envers ces dames pour rompre avec les acerbes répliques échangées mentalement.  « Mesdames, c'est un plaisir de partager mon équipe avec la vôtre. » Je ne doutai point de l'amusement que je pouvais soutirer de leur férocité, bien que j'attendisse, pour l'heure, que la nouvelle directive des jeux s'établisse aussi bien chez le public que les acteurs.

Une fois installé, je constatai non sans déplaisir que mon favori était associé à l'équipe à laquelle on m'avait affublé. J'y vis un signe des Aetheri tandis que je me positionnai dans mon siège pour observer ce que j'avais manqué au cours de mon déplacement. Une femme s'était écrasée sur ce dernier et coopérait avec mon champion, tandis que mes alliées des gradins cherchaient à rassembler avec une clémence variable les membres de la troupe improvisée. J'attendis l'expression de leur dédain avant de me prononcer à voix haute, prenant le parti décomplexé que tiendrait tout chasseur.  « J'approuve vos dires. Il est profitable de leur léguer quelque forme d'espoir. Aussi légère soit-elle, il n'y a rien de plus délectable que de contempler la lutte acharnée que peut animer l'once d'une espérance de salut. Laissez-leur penser que nous cultivons quelque intérêt à souhaiter leur succès plutôt leur trépas. » Mon discours convergeait avec les propos avancés par la femme à la chevelure cramoisie. J'ajoutai avec un sourire malicieux.  « Vous pouvez également, selon vos préférences, prendre plaisir dans le simple exercice de la provocation. » Je me concentrai alors pour formuler à mon tour un message par la pensée destiné auxdits « pantins ».  « A titre personnel, j'y vois un ; un seul cependant. Mon ou ma favori dans cette compétition a l'insigne honneur d'être sous ma protection. J'ai pour ambition d'assurer sa survie s'il sait s'en montrer méritant, mais je ne fais que peu de cas de la vie de ses regrettables coéquipiers.  Allez-y et mourrez, tant que l'heureux élu triomphe. » Je ponctuai mon intervention par l'activation d'un levier leur permettant de progresser vers l'avant non sans s’immiscer dans un couloir inondé par quelque fange toxique. Une nouvelle prise de parole conclut cette démonstration d'opinion, adressée à mes deux voisines.  « Ainsi soit mené le troupeau à l'abattoir… et ainsi nous distraira-t-il. »

Post III - 727 mots


Résumé:
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Ven 04 Nov 2016, 00:12

La jeune femme acquiesça ses dires et s'approcha de lui afin de le soigner et de le mettre dans un meilleur état. Il fût tout d'abord tenter de la repousser, non pas par crainte d'une quelconque traîtrise mais parce qu'il ne voulait pas se sentir redevable, il ne voulait pas être le boulet qu'on traîne à ses pieds. Néanmoins en pesant le pour et le contre, il accepta et se laissa faire. Des mains délicates de l'elfe jusqu'à sa plaie, une lumière douce et chaleureuse enveloppa les deux parties. Le processus fut long mais le résultat plut à Naksatra. Pendant le soin, alors que les passages s'ouvraient dans les murs pour permettre à chaque membre de chaque équipe de se rejoindre, un homme apparut soudainement devant eux et disparut aussi sec. Le déchu sembla reconnaître un bout de tissu jaune serré autour du bras gauche de l’inconnu D’un accord commun, ils prirent la décision de rester ensemble et de ne pas s’éparpiller pour des risques inutiles. Bien évidemment, Naksatra entendit la conversation mentale que la jeune elfe eut avec les deux femmes qui se trouvaient de l’autre côté du labyrinthe dans les tribunes. L’une des deux voix se présenta comme étant Nissa, la deuxième ne se présenta pas. Nissa fit une petite phrase de motivation cependant le déchu ne put s’empêcher de penser qu’une menace planer derrière ces paroles. Un nom apparut dans son esprit au moment où sa collègue elfique parla mentalement : Jingle. Cette dernière ne semblait pas d’accord et partageait le point de vue de Naksatra.

Une troisième voix se fit entendre plus masculine. Les intentions de cet homme lui firent grincer des dents. Monsieur s’était choisi un favori et voulait le faire survire. Naksatra ne savait pas qui était le pauvre idiot qui s’était attiré le regard de ce fourbe mais il ne souhaitait pas être à sa place. D’ailleurs il ne se priva pour faire savoir son mécontentement à l’assemblé, qu’elle soit dans l’arène ou dans les gradins

-La blague … Un insigne honneur … Mon œil oui.

Au moment où il se retourna pour converser avec la jeune femme qui l’avait soigné, il entendit trois autres voix, des noms apparurent dans son esprit. Les trois personnes qui essayaient d’entrer en contact avec eux, souhaitaient trouver et rejoindre d’autres membres de l’équipe verte. Faisant mine de ne pas avoir entendu, il s’adressa directement à l’elfe qui était à ses cotés

-Jingle c’est ça si j’ai bien compris ? Qu’est-ce que tu en penses ? On tente de les rejoindre ou pas ? Maintenant que tu m’as guéris et je t’en remercie, je peux me débrouiller. Pour ma part, je n’ai pas envie d’être aidé par des moins que rien qui se cache tranquillement.

Alors qu’il attendait une réponse, les trous dans les murs se refermèrent lentement dans un bruit sourd. La pause était finit et les ennuies allaient bientôt recommencer. Comme pour appuyer ses propos un mur bougea et lévita en hauteur au bout du couloir d’où était arrivé le déchu. Une marre verdatre et fumante s'y trouvait. Un autre song se fit entendre dérrière eux et ce fut tout un pan de mur qui leur bloqua toute retraite possible. La marre semblait couler dans leur direction mais à une vitesse assez lente et qui leur permettait le temps d'une reflection.

- Bon. On n'a pas trop le choix je crois. Comment veux-tu procéder ?


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