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 [RPPT] Tous nus devant la Vérité.

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Ven 02 Sep 2016, 10:50



Dzaal aperçut l'enfant qu'il avait croisé dans la tente et lui répondit par une grimace involontaire. Le goût du breuvage perdurait avec agacement dans sa gorge. C'est donc dans un mélange de mots et de claquements de langue qu'il lui répondit.

- On l'a battu... une fois en se retrouvant ici... Mais voyons... ce que ça donne...

Le démon se passa une main dans les cheveux en observant les événements qui avaient lieu à la table des jeux. Encore une fois, il n'y avait rien qui permettait de savoir ce qu'il allait advenir de celui qui s'asseyait à cette place ou à une autre, jouant à ce jeu ou à un autre, voire cette carte ou une autre... Avec beaucoup d'hésitation, le Démon s'installa sur une chaise en bois en face du gamin apparemment insouciant. Dans des gestes inlassablement lents, il se saisit de ses cartes et les regarda une à une. Des chiffres, des formes... Pouvaient-ils inventer le jeu de leur choix ? Dans tous les cas, ce n'était pas un cul-de-chouette. Dzaal rangea les cartes de sa main dans l'ordre croissant.

Le jeu pouvait en effet commencer.
Se grattant le bout du nez, Dzaal jeta un œil à Mwayer. Si l'un des deux activait un piège, cela signifierait que l'autre était en sécurité ou qu'il pouvait aussi subir une mauvaise surprise ? Plutôt que se poser trop de questions, le démon posa sur la table une carte face cachée. Il attendit ensuite que Mwayer fasse de même. Puis il la retourna après un décompte signifiant qu'il devait la retourner en même temps. Ce temps s'arrêta l'espace d'un instant.

"un 2 accompagné d'une carpe dorée pour Dzaal, contre un 7 accompagné d'un aigle pour Mwayer"

Le Démon venait de perdre la première manche, si on se référait au chiffre. Une goutte de sueur glissa sur sa tempe dans l'attente du verdict "des Dieux". Rien ne se passa. Alors ils réitérèrent l'action.

"un 6 accompagné d'un dragon noir pour Dzaal, un 8 accompagné d'une musaraigne verte pour Mwayer"

Dzaal leva la main, tout sourire.

- Ah, le dragon l'emporte sur la musaraigne dans la chaîne alimentaire. Et la couleur... La différence des deux ne l'emporte pas.

Ces derniers mots étaient dits comme une évidence. Dzaal gagnait donc la manche. Le regard de Mwayer lui fit hausser des épaules. Quoi qu'il en soit, ils n'étaient en réalité pas là pour jouer... Indépendamment de la triche ou de celui qui pouvait bien gagner, bien que le chiffre de l'Alfar était plus élevé, la chaise se hérissa de petites aiguilles qui s’enfoncèrent dans les chairs du gamin.

Puis ils continuèrent ainsi de longues minutes. Que Mwayer subisse ou non d'autres affres de la malchance, Dzaal passa à côté. Son visage était ruisselant, peut-être aussi à cause des flammes que dégageait son voisin d'infortune... Leur main s'épuisa jusqu'à ce que toutes les cartes soient abattues. Dzaal observa le jeune Alfar en qui il ne voyait plus seulement un enfant. Il était venu ici en sachant ce qui pouvait l'attendre. Il irait sûrement loin dans la vie, s'il ne mourrait pas ici.
Dzaal inclina la tête vers lui, laissant les Chamans prendre les dispositions nécessaires. Quant à sa prochaine destination : le phare. Mais avant, on lui dessina un cercle orange sur le bras droit.

La prochaine épreuve passa rapidement. Il grimpa les marches avec beaucoup d'appréhension, puis quand vint le moment, Dzaal se lança dans le vide à l'image de ce qu'il fit plus jeune. Une étrange sensation de nostalgie le prit pendant la chute vertigineuse. Elle disparut soudain quand les rochers se retrouvèrent sous lui. Il n'eut que peu de temps de déployer ses ailes qui amortirent à peine la chute.
Il aperçut entre ses paupières mi-closes des pointillés violets sur son bras gauche. Plus tard, il distingua une nouvelle fois les toiles de la tente des soins, avant de sombrer. Ça sentait l'acier, dans sa bouche et dans son nez.


[RPPT] Tous nus devant la Vérité. - Page 4 Torn-slit-separator-4f7224e
695 mots

Arène de combat : Jambe gauche + (P) = un carré vert
Stand de Devaraj & herboristes : Jambe droite + (G) = une larme jaune
Jeu de cartes : Bras droit + (G) = un cercle orange
Épreuve du phare : Bras gauche + (P) = des pointillés violets



Résumé - Post VI:

HRP : Accord de Mwayer pour les mises en situation.

.
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Ven 02 Sep 2016, 20:07

Naksatra se réveilla brusquement au sont des tambours du navire. Il se souvenait à peine de comment il s’était endormi. Il se rappelait seulement d’avoir écouté la femme, qui lui avait répondu à ses questions et qui lui avait signalé que bientôt le navire arriverait à la destination finale. Il avait retenu le nom du groupe auquel appartenait la femme, de ce qu’il avait compris, il s’agissait de Chamans. Ce nom lui était inconnu et à vrai dire pour l’instant, ce n’était pas sa priorité numéro une. Les roulements de tambours lui burinaient les tympans. Il remarqua alors que la plupart des personnes présentes sur le bateau se dirigeaient vers un des bords du pont afin de descendre sur des barques, puis il vit que certains qui pouvaient voler, ne se prenaient pas la tête et sauter dans l’eau avant de remonter en flèche vers le ciel. Que ce soient ceux qui volaient ou ceux qui portaient en barques, la direction générale était une île à l’allure peu accueillante.

Le déchu de la colère arriva enfin à se lever et juste avant de se diriger vers le bord du navire, il prit un morceau de viande qui s’était refroidi et le dévora à pleines dents. Puis quand son estomac fut rassasié, il courut et sauta dans l’eau, avant que le déchu n’atteigne la surface bleutée, ce dernier déploya ses ailes noires et vola vers l’île.
Quand il fut sur place, il atterrit avec plusieurs personnes au milieu d’une colline ou une plaine recouverte de tentes. Naksatra ne comprit pas la signification de tout ceci. La matinée consistait a priori de se détendre encore quelques heures. Une tente était destinée à chaque personne, comprenant une couchette du même style que celles présentes sur l’embarcation qui les avait menés ici, de l’eau et de la nourriture. Le déchu aurait volontiers pris la peine d’explorer l’île ou même retrouver le chamane avec qui il avait discuté, dans l’espoir d’en apprendre plus sur ce soi-disant groupe aux coutumes étranges et très frivoles. Mais bien qu’il soit actif de nature, l’envie de finir sa nuit où sieste le prit violemment. Il rejoignit sa tente et après avoir mangé et bu, il se coucha.

À son réveil, il sentit enfin bien. Quand il passa la tête dehors, s’aveuglant à moitié, il vit que beaucoup partaient vers en endroit spécifique. Quand il rejoignit tout le monde, il assista à un rituel à base de sacrifices qui n’avait pas l’air très utile. Puis la même femme qui les avait accueillis sur la plage, leur annonça le début d’épreuves en tous genres. Il parcourra pendant un petit moment les stands et se rendit vers le phare, le jeu consistait à sauter depuis une fenêtre et par un procédé surement magique, il se retrouvait à tomber depuis différentes hauteurs du phare. Si on prenait une fenêtre qui nous téléporter directement en bas, c’était gagné mais si on se retrouvait à plusieurs mètres du sol … Fallait savoir voler ou pas être trop haut.

Naksatra attendit son tour et se sauta depuis une fenêtre. Il eut un flash blanc et le déchu remarqua qu’il tombait. Fort heureusement et aussi parce qu’il n’était pas stupide, il déploya ses ailes. Une fois les pieds à terre, il vit une chamane s’approchait depuis, faisant abstraction de la nudité de la dame, il se laissa colorer le bras gauche de pointiller violet. Puis il partit en direction de l'arène, il remarqua qu'un adversaire attendait déjà au centre, il poussa les gens qui formait un cercle autour, non sans subir des injures et protestations et s’adressa à son opposant

- Bonne chance.
Résumé 3:
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Ven 02 Sep 2016, 21:01

Il était un autre maître de la supercherie, de ceux qui avaient jadis transformé les Terres en un Océan de sang et de cadavres. Celui-ci, accoudé mine de rien à la rambarde du navire observait les événements d'un air doucereux. Les jeux étaient toujours les mêmes, quelque soit l'Ère à laquelle ils se déroulaient. Curieusement, son changement d'état lui avait redonné goût à la vie. Il se sentait plus léger, plus libre et, bien entendu, plus apte à faire ce qui lui plaisait. Autant dire que ce qui l'amusait lui n'en amuserait pas d'autres. Mais peu importait. Il se fichait de la plèbe et l'avait toujours parfaitement montré. Il observa un instant la Dame Rouge dissimulée. Elle n'avait à cœur la sécurité de personne hormis elle. Sauf qu'elle n'était pas là, pour l'instant. Il sourit, admirant le Reflet jouer son rôle. « Je euh oui... » murmura la jeune femme à l'attention de la Chamane. Légèrement crispée, elle se laissa pourtant faire, visiblement troublée au plus haut point par les déclarations folles du Monarque qui était reparti, depuis, à d'autres affaires. Elle bouillonnait de l'intérieur mais ne pouvait le montrer et ne laissait voir au monde qu'un visage malheureux et résigné. S'il se plaisait à fanfaronner, elle se plairait à bien signaler qu'elle n'avait ni voulu de lui, ni de l'enfant, et qu'elle avait subi sa poigne. « Je ne suis pas sûre que vous puissiez faire grand chose, malheureusement. » dit-elle sur le ton du désespoir. Qui pouvait arrêter Zane après tout ? « Moi. » répondit la voix de l'homme comme s'il avait lu dans ses pensées. Il prit les mains d'Edwina tout en s'excusant auprès de la Chamane qui la massait. Portant ses lèvres à son oreille il précisa néanmoins : « Cependant, je ne traite pas avec les contrefaçons. ». Il sourit, amusé, avant d'échanger l'une contre l'autre en une fraction de seconde. L'Archimage dans le conte, la Reine ici. « Voilà qui est mieux... » fit-il en la fixant. La jeune femme semblait totalement perdue et cela n'avait rien d'étonnant. « Bonjour Ultimage... » dit-il alors que l'aube se levait. « Je m'occuperai de vous à partir de maintenant. ». Il sourit à la masseuse puis fixa ses yeux sur la Collectionneuse, l'air mauvais. Sans plus attendre, il se téléporta avec la Belle dans un tipi afin de lui expliquer la situation et la laisser se reposer.

Lorsque l'heure fut venue, il s'approcha de l'endormie afin de la réveiller et l'aida à se relever. « Je vais vous aider, maintenant que vous ne risquez plus de me changer en pierres. ». Il sourit, les souvenirs d'un temps révolu remontant à la surface. Il aimait beaucoup cette femme, trop paradoxale pour son propre bien. Elle aimait jouer à des jeux dangereux qui la desserviraient tôt ou tard. « Un objet est précieux que lorsqu'il est convoité par un grand nombre. Prenez conscience que vous risquez de le perdre et vous voudrez le garder bien plus ardemment. Et si ce n'est pas le cas, cela veut dire que vous ne tenez pas à lui. » dit-il tout bas, au creux de son oreille. Rouge pivoine à cause du seul pagne qu'il portait, elle le suivit hors de la tente sans faire de parallèles entre ce qu'il lui avait soufflée et la situation. Les Chamans les fixèrent un instant, voyant d'un mauvais œil le fait qu'ils aient pu tromper le système ainsi. « Ils s'en remettront. » dit l'homme en haussant les épaules. « Au pire, ils penseront que le Monarque n'est peut-être pas le père qu'il prétend être. Et comme il ne l'est pas... vérité sera enfin dévoilée. ». Il lui fit un clin d’œil, ce à quoi elle objecta brusquement. « Pardon ? ». Bien sûr, elle n'était pas au courant. Les choses étaient bien plus drôles ainsi. Sans répondre, il lui prit la main, avançant avec elle parmi les épreuves, prenant bien garde à ne pas l'amener près des animaux sacrifiés. « Vous, vous allez aller là bas. Moi là bas. Je vous rejoindrais quand ce sera le moment. ». Il sourit et la poussa légèrement, elle et sa peau de bête qu'elle n'avait pas quitté. Lorsqu'elle arriva au stand de Devaraj, ce fut au moment précis où Zane clamait son inclination. Troublée, elle bredouilla quelque chose à un homme qui lui tendait deux potions identiques, prenant celle de droite sans réfléchir en évitant soigneusement tout contact visuel avec le Monarque et sa dulcinée. Elle but le tout d'un coup pour cacher son état au même moment que son compagnon d'une journée étalait complètement son adversaire, tuant ce dernier d'un coup de coude bien placé. Il sourit, médusant légèrement les spectateurs. Il pouvait tous les tuer,  un à un. Il n'avait même pas besoin de bouger pour ça. Néanmoins, être le centre de l'attention avait toujours ce petit goût si particulier. Essuyant le sang qui avait giclé de la gorge du malheureux sur ses muscles d'un air désinvolte, il fixa la foule. Les Hommes étaient si prévisibles. Cependant, c'était tant mieux car c'était le moment. L'Ultimage commença à se sentir on ne peut plus mal, de la sueur perlant sur sa peau blanche. Le regard dans le vide, elle ne voyait plus grand chose si ce n'était des tâches noires. Avec un timing parfait, l'homme la rattrapa lorsqu'elle faillit tomber. « Ne me quittez pas déjà ». Hissant ses jambes sur son bras libre, il tourna les talons sans plus de cérémonie pour la porter à l'infirmerie. Approchant ses lèvres des siennes, il lui murmura quelques mots avant d'entrer dans la tente. Il la posa, la soignant d'un geste. Toujours troublée malgré le fait qu'elle avait frôlé la mort, elle murmura simplement : « Il... ». Il la coupa, posant son index sur ses lèvres avant de l'enlever pour l'embrasser, renvoyant d'un signe de la main le Chaman qui les avait suivis pour apposer la peinture. Plus tard.

929 mots

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Sam 03 Sep 2016, 21:00


Helly plissa son nez dans une petite grimace enfantine. L’aveu que venait de lui faire Toble l’avait particulièrement amusé. Leur complicité était devenue plus qu’évidente et elle s’imposait dans un naturel si déconvenu que la bélua n’en éprouvait pas même son habituel envie de fuir.
Si ce n’était pas la fumée, alors il y avait de quoi s’interroger. Elle balaya cependant ses pensées en écoutant les paroles suivantes avec un intérêt grandissant. Ce qu’il lui révélait été tout à fait passionnant, tant et si bien qu’ils arrivèrent à destination sans qu’Helly ne voit le temps passer.
Toble s’éloigna d’elle à son plus grand regret, laissant une curieuse impression de vide.
Alors qu’elle frottait ses bras pour tenter de remédier à la sensation de manque qu’il avait laissée en prenant congé et qu’elle ne pouvait s’empêcher de sourire face au surnom dont il l’avait affublée, elle se figea en le voyant s’approcher de nouveau.
Ses yeux s’écarquillèrent en grand alors qu’elle réalisait ce qu’il venait de faire.
Trop rapide pour qu’elle réagisse, pas assez long pour qu’elle ne puisse dire quelque chose… Il s’éloignait de nouveau laissant sur ses lèvres la douce empreinte des siennes.
Statufiée sur le pont, elle mit un long moment à trouver la force de bouger et suivre les mouvements des convives. Elle se laissa emporter par la foule et suivit à l’écart les explications données par ce qui semblait-être la représentante officielle de cérémonie.
L’île était tout un lieu. Son aura mystérieuse couplée aux rites chamaniques lui conférait cette triste réputation qu’elle incarnait dans l’imaginaire collective. La bélua ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine appréhension quant à la suite des événements. Elle se sentait terriblement impuissante face à la grandeur et à la magie mise en place pour les festivités. Elle déambulait parmi les quidams, le coeur battant, frissonnant à l’idée de participer à autant d’épreuves dans lesquelles, elle se devrait de remettre sa vie au bon vouloir des Ætheri.
Alors qu’elle arrêtait ses pas au détour des tipis mis à disposition, elle tomba sur une silhouette non moins familière. Sa gorge se serra en repensant à leur dernier échange, dans une déglutition qui assécha sa gorge. Toble ne lui laissa pas le temps de répondre, saisissant sa main et l’entrainant vers les tables des épreuves. Prise de panique à l’idée de ne pas savoir jouer, elle retrouva un nouveau souffle en sentant les doigts du chaman se nouer aux siens. Un large sourire se dessina sur les lèvres qu’elle avait mordu nerveusement jusque là.
L’enthousiasme de Toble et son assurance venaient de la contraindre avec accepter cette invitation avec un plaisir certain.
Il s’installa à la hâte sur une de ces chaises piégées et commença la partie sous le regard médusé d’Helly. Sa brève hésitation, lui avait fait passer son tour. En un sens cela l’arrangeait, elle n’avait pas le moins du monde envie d’affronter Toble et de risquer de le blesser en gagnant contre lui. Même si une telle idée était bien hasardeuse, il n’en découlait pas moins de tout ceci qu’elle tenait à lui, bien assez pour se soucier de son bien être. Elle se positionna derrière lui et se pencha au-dessus de son épaule pour murmurer à son oreille.

- Tu es bien confiant pour le coup… Bonne chance. Ponctua-t-elle son encouragement en ébouriffant ses cheveux.
Elle laissa trainer ses doigts sur son crâne avant de soupirer lascivement comme si se défaire de ce contact, allait être la plus durs des épreuves qu’elle aurait à affronter sur cette île.

Les yeux voilés par le doute qui venait de retourner son estomac, elle figea son regard sur une silhouette dans l’assemblée qui entourait la table. Si elle ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent, son inconscient venait de réagir, faisant frissonner tout son corps et l’obligeant à s’extirper de ses songes. Les yeux grands ouverts, Helly se redressa surprise de trouver là une présence tout aussi familière que déroutante.

- … Kinji, articula-t-elle dans un trémolo qui noua sa gorge.
Son sang ne fit qu’un tour comme si tout son corps s’était mis en éveil au souvenir des morsures du prédateur. Son coeur s’emballa alors qu’elle croisait son regard irréel.
Il était trop tard pour fuir, trop tard pour reculer et puis à quoi bon se cacher? Il pouvait la retrouver où qu’elle était. N’était-ce pas ça qui les liait? Ce pacte de sang, signé pour leur salut en leur âme et conscience qui à jamais les enchainerait l’un à l’autre.


751 mots

Résumé:
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Sam 03 Sep 2016, 23:08


Une invitation, beaucoup de gens, des festivités. Une occasion rêvée de se divertir et profiter des foules plus denses dans ce genre d'endroit pour croquer ça et là un joyeux festin à base de liqueur rouge. Le vampire avait des idées étrange depuis un moment, se baladant sans cesse avec cette lutte dans son esprit, cherchant à la fois à développer son contrôle mais aussi assouvir sa soif sans le moindre scrupule. Culpabilisant encore parfois de vider la vie d'un être humain pour sa nécessité personnelle, acte de pure égoïsme mais qui au fond reflétait bien la côté obscur de son peuple. Ayant ainsi prit connaissance de cette fête organisée par les chamans, il prit direction de la plage où se trouvait le rassemblement, atteignant l'endroit tandis que la pénombre prenait sa place. Le regard du vampire se posant tout autour de lui, tant de proie, dénudée de surcroit, s'offrant à lui tel un buffet chaud. Il c'était permis de croquer un voyageur solitaire sur le chemin, lui offrant un certain répit avant que le soif ne soit trop violente à retenir, permettant de faire un bout de voyage sur le navire qui était amarré.

Fidèle aux Aetheri, passant par la passerelle qui leur était réservé, Kinji se retrouvant dans la tenue la plus simple qui soit. Son corps agrémenté de symboles aux couleurs diverses, n'y comprenant que peu, cette culture n'étant pas de son domaine mais il aimait bien le travail fait par la chaman, circulant sans gêne au travers de cette foule d'invités nu ou presque dans certains cas. Un simple pagne ne cachait pas grand chose dès que les mouvements devenait plus grand mais se tenir debout pouvait permettre aux moins confortables d'avoir une impression de pudeur. Le vampire ferma les yeux un instant, sentant une présence familière, son regard parcourant aussitôt autour de lui à la recherche de cette bélua dont il avait le souvenir imprégné dans sa peau.  Il avait vu qu'elle était accompagnée, de façon très proche par ce qui semblait être un chaman, le vampire usant de patience durant le trajet, se disant qu'il aurait tôt ou tard l'opportunité de l'accoster. Profitant plutôt du voyage pour observer les autres convives, nombreux étaient ceux qui dégageait un charisme impressionnant. La nudité en était superflu, un attrait pour les yeux de ceux qui aimait être voyeur, le vampire quant à lui concentrait parfois son regard sur les cous de ces gens qui se préparaient à la fête.  Se demandant quel serait le goût, d'autant plus qu'il sentait la présence de quelques vierges, la crème de la crème selon les dires de son peuple. Il n'avait pas eu ce loisir de goûter à ce sang prestigieux, qui sait un jour il aurait sa chance.

Apprenant que la suite des festivités seraient sur une île dites maudite, Kinji descendit parmi les autres, s'enivrant des parfums de chacune, prenant note de quelques proies potentielle bien que l'objectif premier de sa visite ne se devait pas d'être son appétit vorace. La nuit portant conseil, il songerait à sa façon d'aborder la bélua tandis qu'il se baladerait là où il était permis, étant peu enclin à dormir une fois venu la noirceur. Moment où il était en chasse, où il pratiquait son flair et sa furtivité. Ce fut une fois le soleil haut dans le ciel qu'il quitta la tente qui lui était attribué, profitant des ombres à chacun de ses pas, s'aidant à très faible doses de celles-ci pour éviter les zones trop lumineuses l'espace d'un bref instant. Venant prendre place autour d'une table de cartes, y voyant Helly, fixant la bélua jusqu'à ce qu'elle perçoive sa présence. Une fois son regard acquis, il lui fit signe de le rejoindre lorsqu'elle le voudrait, s'éloignant vers le phare pour y affronter cette épreuve tandis qu'elle terminait de regarder la partie de Toble aux cartes. Le vampire parvenant à se rendre au dit lieu pour le saut de la foi, gravissant les marches avec un entrain presque démesurés pour sauter par la fenêtre avec les yeux grand ouvert. S'attendant à sentir le vent sur son corps, il se retrouva plutôt les deux pieds au sol, bien droit, avec une chamane qui arrive en courant pour lui dessiner un pointillé gris sur le bras gauche. Retournant ensuite près du stand aux herbes, y jetant un oeil dans l'attente d'Helly.

762 mots
Résumé + Gain:
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Sam 03 Sep 2016, 23:32

   C’était une catastrophe. Il ne pouvait plus reculer. Oui, il venait tout juste d’essayer de sortir de ce cercle pour aller se réfugier dans sa tente, en vain. On lui avait bloqué le passage, on l’avait parfois repoussé. Il avait été humilié comme il se devait, et maintenant, il était inondé d’une panique sans nom. Son adversaire était arrivé le plus tranquillement du monde. Il lui avait souhaité bonne chance le plus tranquillement du monde. Ils allaient se battre à mains nues et apparemment, tout le monde s’en fichait. Tout le monde trouvait cela normal, aussi normal que les sanglants sacrifices faits un peu plus tôt. Sauf lui. Il avait la sensation d’être en Enfer. Il n’y était jamais allé – fort heureusement d’ailleurs – mais il s’imaginait parfaitement à quoi cet endroit ignoble pouvait bien ressembler ; à un repère de bêtes assoiffées des pires atrocités qui poussaient leurs péchés à l’extrême, prenant sans cesse du plaisir à exercer des choses aussi… dégueulasses, il fallait le dire. Ils se dégoûtaient eux-mêmes et aimaient ça, il en était certain. Shams serra les poings. Il ne s’armait pas ; il était terrifié. Il observait le visage en face de lui, celui qu’il était « censé » frapper. C’était terrifiant. Il avait le choix entre la violence, ou se faire lamentablement démolir. Dans les deux cas, il perdait, il le savait. Même s’il choisissait de se battre, il n’aurait pas la force… Il avait cependant repris un peu de vigueur. Il inspira profondément avant de s’avancer vers son adversaire. Chaque pas ressemblait pour lui à un défi supplémentaire. Si ça avait été le cas, il aurait sans aucun doute été le plus tatoué de toute l’île, à s’en demander quelle était sa véritable couleur de peau. La pression s’accumula jusqu’à ce qu’il parvienne enfin à son niveau. Là, tremblant, il leva le poing. Ce dernier mouvement sembla le vider de tout ce qu’il était parvenu à rassembler. Il regarda le combattant dans les yeux.

   -J’ai pas envie de me battre. Dit-il innocemment.

   Son bras retomba le long de son corps. Ce geste fut acclamé par quelques huées. Il lança un regard noir à l’assemblée, qui fut ignoré. Leur réaction l’énervait. Il remit son attention au combattant, le scrutant maintenant avec colère et une certaine détermination. Il ne faisait rien d’autre. Il ne savait pas exactement ce qu’il attendait, peut-être qu’il le frappe une bonne fois pour toutes, que le « spectacle » s’arrête. Il finirait par terre, démoli, et on le laisserait tranquille. Peut-être même le Chaman qui l’avait embarqué ici le laisserait tranquille. Il pourrait alors souffrir sans qu’on se soucie de lui, l’autre gagnerait et serait satisfait. Chacun aurait son compte.

   -Qu’est-ce que t’attends ?

   Qu’il se mette en position de combat ? Dans ce cas, ils risquaient d’attendre longtemps…

   -Je t’ai dit que je ne voulais pas me battre. Continua-t-il sèchement.

   La colère montait en lui sans grande raison valable. Pour une fois, il ne cherchait même pas à la contrôler. Son Ange n’était qu’infiniment d’accord avec cette rage antiviolence. Le temps lui paraissait interminable. Il finit par hurler.

   -Qu’est-ce que t’attends ?!

   Il se surprit à attendre le coup avec impatience. Il n’était même pas prêt psychologiquement à le recevoir. Il n’était plus vraiment conscient de ce qu’il faisait. Il n’était plus vraiment sur l’île. Il était… en colère, voilà tout. Son but n’était que d’énerver son adversaire pour que celui-ci le foute à terre. L’orgueil et l’honneur, il les avait de toute façon perdus dès qu’il avait été envoyé dans le cercle. Sa part sombre avait pris le contrôle de la quasi-totalité de son cerveau. Il bouillonnait. Ses ongles s’enfonçaient dans la chair de ses paumes. Il ne devait pas frapper… Malgré tout, l’Ange empêchait le Démon de faire une telle chose. Ce serait se contredire… Ce serait mal…

   « Tais-toi ! Vociféra le Diable. »


   Brusquement, Shams prit le Déchu par le cou. Sa mâchoire serrée se détendit un peu. Ses lèvres se déformèrent, et l’ombre d’un sourire apparut sur son visage.

~674 mots~

Résumé post 3:
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2296
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Dim 04 Sep 2016, 18:14

La silhouette de l'île maudite se dessina à l'horizon, les prémices d'un événement incertain. Le doute l'envahit mais d'autres démons lui hantèrent l'esprit, des brumes plus épaisses et difficiles à chasser. Son sourire devint aussi terne que le foulard encerclant son cou alors que Devaraj lui souffla un avertissement à demi-mot. Léto était consciente que rien ne sera facile lors de ces prochains jours, mais c'était bien ce qu'elle recherchait : le danger, l'adrénaline qui lui fera oublier quelques heures le tracas de sa vie semée d'embûches. De ronces. Elle ne pipa mot lorsque le Chaman s'éloigna enfin, la laissant sur une certitude renforcée. L'aube accueillit cette foule avec quelques rayons timides, ce ne fut qu'avec cette luminosité accrue que la Chamane remarqua la présence de cette personne en particulier, qui revêtait la forme avec laquelle elle était le plus familière, aux yeux de tous ; ce qui était rare pour être souligné. La rousse ne vit pas de suite la bleue, ou du moins cette dernière ne remarqua aucun échange. Mais ce qui était sûr, c'était que Léto se sentait, quelque part, "mieux" d'avoir une proche connaissance non loin d'elle.

Enfin, pour le moment, Léto décida tout de même de directement se téléporter sur l'île une fois à portée, elle se familiarisa avec son environnement et repéra le tipi à son nom. Elle se réfugia à l'intérieur et se positionna à genoux sur le tas de fourrures, son regard vairon s'attardant sur les diverses babioles à sa disposition, pour finir par fixer l'unique bougie qui lui servit de source lumineuse. Les effets de l'alcool et de la fumette s'estompèrent peu à peu, ce qui permit à la bleue de faire le point sur sa situation. L'effort demandé était conséquent, un peu plus et sa force mentale ne suffirait pas à contenir son chagrin. Vivement, elle fouilla dans ses affaires, Tlaalee-Aan lui avait promis qu'il allait le lui livrer, par tous les moyens. Elle trouva alors une petite cache marquée d'un symbole orangé ; le Maître-Chaman était diablement rapide, ce qui ne lui déplut aucunement. Elle saisit donc le cristal bleu à l'intérieur et celui-ci se décomposa dans l'air qu'elle huma. Elle passa ainsi les derniers résidus nocturnes dans l'onirisme.

Léto reprit connaissance pile au moment où le rassemblement devint conséquent. Chamboulée mais tout de même bien requinquée par l'expérience, elle se leva et sortit – après avoir recoloré ses cheveux en bleu – du tipi, avec une forme de lionne. Elle écouta le discours de Hokayeniya et décida alors, bien évidemment, de rejoindre son terrain de prédilection : l'arène de combat. D'autres âmes furent plus enthousiastes et envahissaient déjà le cercle, elles se bousculèrent presque pour avoir une place sur le ring. Léto laissa transparaître un sourire, elle croisa les bras en admirant les duels – qu'ils soient courts et décevants, ou longs et épiques – en attendant de même son tour. Lorsqu'elle arriva vers l'urne, elle tira un adversaire qui était lui aussi pour Sympan. Un profond respect luisait dans le regard de l'homme, bien qu'il ait du mal à orienter son regard vers le visage de la jeune femme, et elle y répondit par un hochement de tête. Ce n'était pas pour autant qu'elle le ménagea ! Elle reçut volontiers le coup de poing en pleine face, il était plus rapide après tout, mais quand ce fut son tour et qu'il ne prit pas la peine d'esquiver, son adversaire le regretta amèrement. Il termina ainsi par terre avec quelques côtes cassées.

" Joli coup. Lui confia-t-elle tout de même poliment ; elle essuya un peu sa lèvre fendue par le partisan de Sympan, un léger filet de sang s'échappait. Un autre !
- Désolé mais c'est un combat par personne… Léto se tourna vers l'un des Chamans qui supervisaient l'arène, attristée.
- Mais je viens à peine de m'échauffer…
- Veuillez libérer l'aire de combat, mademoiselle. " Quelque peu déçue, elle se retira mais attendit tout de même de recevoir le carré bleue sur sa jambe gauche.

Histoire de se rafraîchir, ou du moins de vraiment faire passer le temps avant la prochaine action, Léto se dirigea vers les stands des herboristes. Elle n'était que très peu adepte de l'alchimie mais elle reconnut quelques ingrédients servant notamment aux pigments. Mais son attention s'arrêta plus particulièrement sur des peintures qu'elle reconnut : Devaraj, derrière son propre stand. Elle leva son regard en sa direction et se contenta de lui sourire, sans rien dire. Elle remarqua plusieurs têtes connues autour, notamment l'Ultimage qui succombait au fameux jeu. Il y a vraiment du monde… Songea-t-elle, ou s'imaginant en vain qu'un certain Alfar rôderait dans les parages ; mais c'était impossible. Puis elle reconnut la voix du Monarque Démoniaque, avec à ses côtés sa grand-mère en personne. Le monde était si petit.

" C'est vrai ? Réagit-elle à l'annonce du Démon, comme quoi Vanille était sa nouvelle conquête. Elle lorgna davantage du côté de l'Ondine, un certain voile de réconfort l'enveloppait, elle était sa famille après tout ; et sa propre famille, à l'heure actuelle, était en péril. Léto se pencha en direction de Vanille pour lui murmurer quelques mots : Je pourrais vous parler plus tard ? C'était un brin trop optimiste de sa part de penser que cela suffira à la conforter, mais la guerrière était du genre à tenter le tout pour le tout. Finalement, ses pupilles disparates observèrent les nombreuses fioles colorées. Je tenterais bien ma chance ; j'ai soif et je n'ai pas peur du poison. " Comprendra qui pourra.


Post III | 924 mots ~
(A gagné le jeu de combat, est au stand de Dev' (désolé je te colle un peu ♪) avec Vanille et Zane | Carré bleu)



By Jil ♪
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Mar 06 Sep 2016, 18:26


Il n’avait pas tardé à s’apercevoir de sa présence et s’était approché, non sans avoir dérobé au passage le pagne d’un étranger pour apparaître avec un soupçon de décence face à ses grands yeux clairs. Elle ne put s’empêcher de sourire, amusée par cette politesse qui l’incitait à faire preuve d’une once de pudeur à son égard, comme s’il aurait été peu courtois de se présenter nu dans un cérémonial où la plupart des convives ne s’encombrait pas d’un morceau de tissu. C’était à se demander ce qu’il redoutait. Songeuse, elle avait planté ses orbes pâles dans les siennes et le dévisageait en silence, le sourire toujours aux lèvres. « L’évènement ne m’intéresse guère. » murmura-t-elle en guise de réponse. Dans ses iris brillaient un éclat sombre et profond, la promesse de mille et un tourments à ceux qui oseraient les défier. « J’ai estimé qu’il était temps de faire tomber mes masques. » ajouta-t-elle avec légèreté, en référence à cette apparence – la vraie – qu’elle avait choisi de conserver lors d’une soirée où l’on paraissait célébrer la nudité. « J’ose espérer être à la hauteur de vos fantasmes. » enchaîna-t-elle sur le ton de la conversation, à croire qu’il était aussi banal que commun de s’interroger sur ce genre de choses. Elle acquiesça très légèrement à sa requête avant de lui emboiter le pas. Peu intéressée par les paysages - pourtant remarquables - de l’Île Maudite, la Khæleesi scrutait avec une pointe de réserve le Démon, qui semblait bienheureux dans le décor macabre et ses jeux. Elle patienta lorsqu’il lui prit l’envie de combattre à l’arène, arguant qu’il n’aurait besoin que de deux minutes pour revenir à ses côtés et se targuer d’avoir été de retour en moins d’une. Elle ne prit pas la peine de commenter la performance. Non seulement elle aurait été désagréablement surprise qu’il prenne plus de temps, mais en plus elle ne comptait pas le complimenter aussi facilement. Elle s’autorisa toutefois un hoquet méprisant lorsqu’elle vit qu’on lui avait peint un carré bleu sur la jambe. Les Chamans pensaient certainement donner dans la subtilité. Il était plutôt difficile de surprendre l’Ange des Abysses. Elle avait choisi de venir, en toute connaissance de cause. « Inventif n’est pas le terme que j’aurai choisi. » Lentement, elle fit courir ses doigts sur son torse tandis qu’il lui effleurait les reins. Derrière la sévérité et le sérieux de son expression, une bride de malice. « Vous n’êtes toujours pas persuadé du contraire ? Ainsi donc, je dois vous le prouver, encore. » Elle marqua une pause. « Si vous êtes prêt à voir, évidemment. » La proposition était évidente.

La Khæleesi ne dénota pas de la moindre émotion lorsqu’elle arriva près du Chaman. Elle était assez habituée à mentir et à croiser d’anciennes proies pour ne pas se laisser submerger par des sentiments face à l’une d’entre elles. Elle se contenta de sourire, douce et charmante, face à la remarque du Diable qui la présentait comme une nouvelle petite amie. « Assez jolie ? » reprit-elle avec humour. « Savez-vous ce qui est arrivé au dernier Roi qui a voulu ma main et n’a pas été assez respectueux de ma personne ? » s’enquit-elle en pensant à son très cher fiancé éconduit, l’Empereur Noir. La Sirène tourna la tête, attirée par la voix d’une femme qu’elle connaissait bien. « Bonsoir, Léto. » Sa petite-fille semblait dubitative face à la dernière annonce du Monarque. Elle lui sourit avec ce qui ressemblait à de la tendresse. Cela n’en était pas. Néanmoins, parmi tous les membres de sa famille, la jeune femme faisait partie de ceux qu’elle détestait le moins. « Ne penses-tu pas qu’il serait parfait dans ma lignée ? » lui demanda-t-elle doucement. « Nous ferions de magnifiques enfants. » Ils en avaient déjà fait un, bien que Drusilla soit un Esprit venu d’une époque révolue et brisée. « N’est-ce pas ? » Cette fois-ci, la question était pour Zane. Comptait-elle vraiment enfanter, avec lui ? L’idée était séduisante. La Dame avait toujours mis un point d’honneur à choyer sa descendance avec des hommes de puissance. Il remplissait les critères, après tout, sans compter que sa présence n’était pas déplaisante et que sa race était renommée pour certains talents. Passé ce moment suspendu dans le temps, elle hocha brièvement la tête quant à la demande de sa petite-fille. Léto servait ses intérêts. Elle se devait de lui rendre la pareille lorsque la situation l’exigeait. « Quand tu le souhaites. » précisa-t-elle. Elle jeta ensuite un coup d’œil aux fioles. « Moi aussi. »

Deux fioles se présentaient à elle. Elle s’empara d’une sans même réfléchir et la but d’une traite, sans dénoter de la plus petite trace d’hésitation. Elle ne cilla pas et on ne tarda pas à lui peindre une larme jaune sur la jambe. Peu lui importait ce qu’elle buvait et elle n’aurait même pas eu besoin de voir l’avenir pour savoir ce qu’elle devait ingérer. Même la plus mortelle et virulente des plantes vénéneuses n’aurait pas le moindre effet sur elle. On ne pouvait atteindre une femme faite de poison par la substance qui coulait dans ses veines. Avec une certaine insolence, Vanille se tourna vers Zane. « J’attends. » murmura-t-elle. « Vous m’aviez promis d’être vilain. » Pour sa part, la dernière fois qu’elle avait pris cette résolution, les morts s’étaient compté par milliers.

900 mots - Avec Zane, Léto et Devaraj | Larme jaune
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Mer 07 Sep 2016, 00:58


La partie de carte qui suivit l’invitation fut…intense. Mwayer ne comprit absolument rien à ce qui se passa. Les cartes défilaient arborant toutes formes, animaux, chiffres et couleurs différents. Au fur et à mesure qu’un homme énonçait les cartes qu’ils posaient, il sentait, sans comprendre pourquoi, que la partie tournait à sa défaveur. Ce que son camarade de jeu s’empressa de lui confirmer en disant quelque chose concernant des musaraignes. Ce qui comptait pour l’Alfar était qu’une immense douleur venait de lui transpercer le corps entier. La chaise venait de se hérisser de plusieurs épines extrêmement fines qui s’étaient toutes fichées dans le corps du jeune homme. Il venait de comprendre le jeu. Il ne savait pas sur quel mode se déclenchaient les choses que renfermait son siège, mais il était sûr que le but n’était pas de gagner la partie de carte, mais de survivre à la chaise. Dès qu’il eût compris cela, il abandonna toute volonté de tirer quelque chose de son étrange main qu’on lui avait distribuée et concentra toute sa force mentale sur le fait de ne pas s’évanouir. Il réussit tant bien que mal à se former une fine pellicule de protection contre les différentes choses qu’il pensait voir arriver grâce au sang qui s’écoulait de son corps, mais il ne prévit pas les lames qui sortirent au niveau des accoudoirs et qui manquèrent de lui sectionner les mains. Se retenant de hurler toute la partie, ce fut lorsque le coup fatal arriva qu’un juron manqua de sortir de ses lèvres. Une épine venait de se planter dans le haut de sa nuque, à l’endroit auquel se rejoignait la colonne vertébrale et le crâne. Avant même qu’il n’ait eut le temps d’insulter le Chaman qui le regardait d’un regard placide, il s’évanouit.

Le vent faisait claquer une cordelette contre ce qui servait de mur à cette infirmerie. Un homme à l’allure angélique venait de finir de le soigner et le regardait en souriant. Il se dégageait de lui une sorte de puissance incroyable, mais hormis cela, il semblait absolument frêle et ridicule. Mwayer ne se fit donc pas prier pour le regarder et dire :

- Pas un mot.

Il se leva, se sentant ragaillardi par les soins prodigués et sortit sans jeter un regard en arrière. En marchant, il constata que sur son bras droit siégeait maintenant un beau cercle parfaitement sphérique et rose. Il ne manquait, en somme, plus que la jambe droite. Il se dirigea vers la dernière « activité » qu’il n’avait pas visitée en n’oubliant pas de penser que cette race était complètement folle. Ils emmenaient les gens dans des endroits où ils pouvaient rester bloquer s’ils mangeaient après des jours de voyage, ils les faisaient s’entre-tuer, sauter d’un phare, puis ils les asseyaient sur des fauteuils de la mort, le tout pour leur dessiner des formes géométriques avec des couleurs pour enfant sur tout le corps. Malgré ses réminiscences, maintenant qu’il était là, il allait aller jusqu’au bout.

Il arriva donc devant une table où se trouvaient plusieurs fioles. A côté de lui se trouvait une magnifique femme qui conversait avec un homme qu'il avait aperçu sur le bateau, même si ses souvenirs étaient confus. Les deux étant impressionnants, déjà de loin, il alla de l'autre côté de la table et arriva face à un autre de ces Chaman.Il comprit assez vite le concept, surtout que le Chaman ici présent répétait la même phrase à base de poison et de fortifiant à tous ceux qui acceptaient de l’entendre. L’Alfar ne se fit pas attendre pour boire la première fiole qu’il vit. Il la posa après l’avoir entièrement vidée, regarda le Chaman qui s’occupait de lui dans les yeux et ne sentant rien de plus qu’un léger raffermissement musculaire, il lui dit :

- Tout ça pour ça ? Formidable. Vous devez me peindre je suppose ?

Pas un mot de la part de l’homme qui se contenta de lui dessiner une larme sur la jambe droite avec de la peinture jaune.

Mwayer partit sans un mot et profitant d’être nu, il plongea la tête la première dans l’eau qui entourait l’île, attendant impatiemment qu’il puisse sortir de cette fête foraine pour sociopathes.

A la fin, on fait tsouin-tsouin:
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Sam 10 Sep 2016, 05:13




Helly avait reporté son attention sur la table de joueurs. De nombreuses questions l’agitaient intérieurement la faisant paraître légèrement plus anxieuse que ce qu’elle était jusqu’à présent. Elle ignorait ce que Kinji avait en tête la concernant, mais il paraissait évident qu’en restant là, elle n’aurait jamais de réponse. Dévorée par la curiosité, elle commença à mordiller ses lèvres nerveusement. De tous les êtres qui lui avaient été permis de rencontrer, elle avait lié son destin à celui d’un vampire. Étrange choix que le danger du moment avait justifié par la force des choses.
Les yeux perdus sur la silhouette de Toble qui jouait aux cartes, elle finit par se décider à bouger. Le chaman semblait bien parti pour ce tour et pour l’instant aucun piège ne s’était déclenché pour lui.
Elle se pencha vers son oreille et chuchota pour que seul lui entende ses mots.

- Ce n'est pas bien de tricher…
Elle étira ses lèvres dans un large sourire et inspira profondément.

- Je vais essayer les potions… Essaye de ne pas… Te faire prendre… Termina-t-elle dans un murmure.
Elle se recula doucement en observant les autres joueurs et s’en alla en se demandant ce qui pouvait motiver son élan. Elle n’était pas obligée de rejoindre Kinji et pourtant… C’est ce qu’elle faissait. Elle abandonner la quiétude de la présence de Toble, pour une sombre créature.
D’un pas décidé, elle se fraya un chemin au travers des corps dénudés, ne prêtant pas attention aux jeux en cours. Ce qui motivait habituellement son départ était la peur de s’unir à un être de quelque façon que ce soit. Mais en ce moment, alors que ses pas s’accéléraient, c’était tout autre chose qui la faisait avancer. Il y avait de la colère en elle, quelque chose de sombre qui faisait bouillir son sang dans des spasmes d’adrénaline. Elle lui en voulait mais elle en ignorait les raisons.
Ses yeux ne cessaient de fouiller les stands à la recherche de la silhouette du vampire. Elle ne le voyait nulle part, l’obligeant à se questionner plus encore sur la volonté de Kinji. Il lui demandait de le rejoindre mais ne l’attendait pas. Qu’avait-il en tête?
Helly tourna sur elle-même complètement perdue. Si elle avait arpenté avant les abords de l’île il y a peu, elle n’avait plus aucun repère et se sentait soudainement stupide de l’avoir aveuglément suivi. Elle ferma les yeux en essayant de reprendre le dessus. Tout était si confus. Elle était ici pour avoir des réponses, ce n’était pas le moment de s’en poser plus.
Les yeux à demi clos, elle fixa non loin d’elle la silhouette qui se tenait debout devant une table. Il était là, dans la foule, à quelques pas, comme s'il ne s’était jamais réellement éloigné. La bélua soupira en passant sa main sur son front. Son comportement était risible, suffisamment pour qu’elle se moque d’elle-même dans un spasme d’hilarité. Chercher partout celui qui ne pouvait la perdre de vue, voilà bien un paradoxe auquel elle ne pouvait échapper. Elle s’avança lentement et se posta à ses côtés en lançant un regard au chaman qui tenait le stand.
Son visage lui était étrangement familier. Elle pencha sa tête sur le côté et la hocha brièvement en guise de respect sans chercher plus à comprendre d’où lui venait cette impression

- Puis-je? Demanda-t-elle au chaman.
Elle n’avait pas regardé Kinji et l’avait ignoré volontairement avant qu’elle ne reprenne à son intention.

- Tu es venu chasser la jouvencelle? Balança-t-elle sur un ton de défi.
Sans attendre de réponse, elle pianota de ses doigts dans le vide pour choisir une des potions placées sur la table. Elle en saisit une et leva le tout vers le vampire.
Elle croisa son regard comme elle l’aurait fait par le fer et plissa ses yeux pour essayer de percer à jour ses intentions.

- Ou alors… Tu me cherchais, finit-elle par le taquiner en se penchant vers lui. Je te manquais, avoue?
La bélua mordit sa lèvre inférieure dans un regard espiègle avant de trinquer dans la potion qu’avait choisie Kinji. Elle avala le contenu d’une traite et fit claquer la fiole sur la table dans un débordement d’assurance.

Les effets ne tardèrent pas à se faire sentir, lui ôtant aussitôt la vue. Elle attrapa la table en titubant et entendit quelques fioles se renverser au passage de ses mains fébriles. Paniquée, elle agrippa le bras du vampire avant de reculer et percuter les corps des inconnus qui attendaient leur tour. Elle força le passage jusqu’à sentir le vent sur son corps et remonta ses doigts sur le bras de Kinji pour s’assurer qu’il ne partirait pas.

-
La mixture, lui laissait un curieux gout en bouche qu’elle ne parvenait pas à identifier. Livide et nauséeuse, elle finit par se statufier en se rendant compte qu’elle ne pouvait plus parler.
Un chaman s’approcha d’elle en lui attrapant le poignet.

- Du calme… Ça va passer… Ou pas ricana-t-il en approchant ses doigts de la jambe de la bélua. Ne bouge pas…
Il termina son oeuvre dans un petit sourire et observa Kinji.

- Une femme qui ne parle pas… Ce n'est pas si désagréable, gloussa-t-il en s’éloignant.





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Resumé & defi:
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Sam 10 Sep 2016, 16:58


Devaraj défit les divers paquets d'herbes et les exposa sur la grande table à la vue de tous. Lui et ses collègues herboristes avaient mit longtemps à préparer tout cela, plusieurs mois pour récolter les plans et les faire sécher correctement. Parfois il fallait même atteindre que les feuilles sèchent afin de les ouvrir pour récupérer les petites graines. C'était un travail long, pas toujours fructueux et qui nécessitait une grande patience. Pour le chaman, c'était donc là une rude épreuve, mais aussi un grand défi qu'il se plaisait à surmonter petit à petit. Même si ses échecs l'enrageaient souvent, il était borné jusqu'au bout des ongles et préférait mourir dans la honte plutôt que d'abandonner l'idée de réussir à maîtriser le savoir des plantes. Les brins étaient empilés dans des boites que l'on pouvait facilement fermer au cas où un coup de vent se risque à tout renverser. Il y avait des herbes mangeables mais  aussi des fioles colorées à boire, dont le chaman avait seulement observé de près la réalisation. L'alchimie n'était pas son domaine de prédilection, mais comme c'était une science indissociable à son métier, il prenait un soin particulier à essayer d'en comprendre les nombreux rouages. Pour le moment il fabriquait son propre poison à base de végétaux produisant des substances dangereuses pour la peau, la respiration ou la vue. Il n'y avait pas de distillations nécessaire, c'était des plantes dont le venin était directement actif. Il en avait toute une collection chez lui et son quatrième herbier était d'ailleurs spécialement consacré aux végétaux vénéneux. Et comme chaque poison était unique à sa façon, le chaman avait bien l'intention de se servir des participants comme cobayes principaux, car s'il était utile de savoir reconnaitre le nom des poisons, il était encore plus nécessaire de comprendre leur fonctionnement, leurs effets et leur durée d'action. Les autres herboristes proposaient des flasques et ingrédients fortifiants, hallucinogènes ou aphrodisiaques parmi les herbes mortelles mais lui se contentait d'empoisonner toute la plèbe sans aucune gêne. Il estimait que si l'envie venait aux Aetheri d'en sauver un, le poison n'aura pas d'importance face à la puissance divine et ainsi, ceux qui survivaient et gagnaient ne pourront pas dire qu'ils ne tenaient ça qu'à leur stupide chance. Il avait même placé Khaal à l'infirmerie pour qu'elle mémorise et observe tout les effets secondaires sur ses victimes les plus faibles. Autant dire que c'était avec une humeur parfaite que le chaman s'afférait donc derrière son stand, très excité à la pensée des nouvelles trouvailles qui l'attendaient.

Il se baissa momentanément pour récupérer un pot d'amatoxines, champignons extrêmement vénéneux, et l'offrir aux volontaires. Un plus jeune chaman s'occupait de peindre les motifs sur les gagnants et perdants, bien que Devaraj soit particulièrement agacé de voir la maladresse en peinture de son cadet. Mais comme il ne pouvait pas tout faire en même temps, il dut bien se forcer à supporter en silence. Lorsque le chaman se retourna, il vit Zane accompagné de la belle rousse aperçue sur le bateau. "Hm ? Oh... Oui ! Hihi ! " Il adressa un rire complétement tordu à son camarade, un de ceux qu'il n'était capable de produire qu'en présence d'êtres aussi fous et dangereux que lui. "Je peux peut-être te donner quelque chose de plus spécial pour toi... C'est rare les cobayes aussi coriaces que toi. Hm." prononça-t-il ensuite, dévisageant le Démon comme un médecin examinerait son patient. Il se baissa brusquement pour fouiller dans un coffre et se releva, donnant une fleur encore fraiche au Monarque. "Celle-là est pour les Rois comme toi." Il rit encore, peu soucieux de lui dévoiler ses intentions d'expérimentation. S'il ne s'était pas trompé dans sa hâte, c'était une fleur encore inconnue au bataillon dont il connaissait pas le nom, mais qui avait déjà tué tout ceux à qui il l'avait fait ingurgité.

Lorsque Léto arriva,  Devaraj se remit à sourire. S'il l'avait supplié de survivre à l'épreuve, cela ne voulait pas dire qu'il allait l'aider pour autant. Mais comme il se sentait de bonne humeur, il donna deux fioles, une à la Chamane et l'autre à la compagne du Démon. Puis, il en prit une troisième qu'il déboucha allégrement. "Je trouve que ce n'est pas drôle si je suis le seul à ne pas participer." Et sur ces mots, il but tout le contenu rosâtre.

Pendant ce temps, Hohni avait vu la belle dame se faire ravir par un autre être tout autant beau. Elle fut simplement rassurée de voir que ce dernier semblait prendre soin de l'Ultimage. Insignifiante créature parmi toute la foule environnante, Hohni se balada dans le camp et finit par atterrir devant l'arène de combat. Curieuse, elle dévisagea les participants et porta subitement la main à sa bouche en reconnaissant un des deux jeunes combattants. "Par Edel..." souffla-t-elle en écarquillant les yeux. Elle se demandait s'il la reconnaitrait... Et elle était subitement inquiète de le voir dans une situation aussi périlleuse.

4 - 867 -  
Dev donne une fleur spéciale à Zane (je te laisse décider de l'effet. Dev est s'est un peu précipité en voulant bien faire, du coup si ça se trouve il t'a donné un hallucinogène ou un simple pissenlit... xD Bref, fais-en ce que tu veux !). Pis il donne une fiole à Léto (pareil je te laisse décider de l'effet) et à Vanille. Enfin il boit lui aussi une fiole.
Hohni est devant l'arène et reconnait SHAMS (et oui ! 8D)
Je n'ai pas joué Kewanee mais elle traine aussi dans le camp est peu être abordée.
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Sam 10 Sep 2016, 22:55

- Je n’aime pas ton sourire ...

Les gens comme cet homme importunaient la conscience de Naksatra, il ne supportait pas ce genre de personnes bipolaires, trop changeantes à son gout. On ne peut jamais prévoir leurs différentes réactions. Un coup ce sont des êtres merveilleux et un autre coup, il s’agit de personnes capables de produire des choses abominables. Mais dans le cas de l'individu en face de lui, c'était juste un abruti, un petit inconscient qui par un petit accès de folie, venait de faire une belle gaffe. Le personnage qu'il avait devant ses yeux et qui lui avait pris la gorge entre ses doigts, allait faire un bon défouloir. Il décida de s’amuser lui aussi …Il en n'avait marre de ne pas être prit au sérieux par le premier péon venu.

Il rendit son sourire à son interlocuteur et se concentra sur le contact de sa pomme de main contre son coup. Une légère brume pourpre apparut sur le contact de la peau du déchu et de celle de son adversaire. Naksatra ne savais pas si la magie était utilisable mais il ne se priverait pas. Il insuffla donc l’une des magies puissante de son peuple : Le souffle du Nephilim. Il utilisait ce pouvoir que très rarement, voir pas assez. Le sort n’agirait pas maintenant, il n’était pas puissant dans ce qui était le monde la magie, mais d’ici quelque minutes cela ferai effet.

Maintenant il fallait s’occuper, d’enlever cette main qui commençait à lui piquer la gorge. La pression n’était pas forte mais elle se faisait de plus en plus pressante. Il décida de jouer avec sa proie. Car oui, Naksatra avait décidé de s’amuser. Il déploya ses ailes et entreprit de tout simplement s’envoler vers de quelques centimètres, puis voyant que l’autre ne lâchait toujours pas prise, il prit cette fois le soin de s’éloigner du sol de quelques mètres.
Tu commences à être une gêne …

Et pour appuyer ces propos, il se dégagea de l’emprise et le regarda tomber. Normalement la chute ne devrait même pas lui causer quelconque blessures et puis il avait des ailes lui aussi. Une noire et une blanche. Tient donc pensa le déchu. Un réprouvé. Il prit le temps d’analyser son opposant : Plus grand que lui d’une tête, des cheveux ébènes comme les siens. Néanmoins, la folie de son visage lui donnait un air plus vieux, alors que quelques secondes auparavant, avec le visage d’enfant. Il décida de le provoquer encore plus avec une petite pique. Il prit un air dédaigneux et hautain et lui cracha dessus avant d’ajouter bien haut et fort histoire que tout le monde puisse entendre :

- Alors fais-moi plaisir et rends toi services, déclare forfait. A moins que tu penses en n’avoir plus dans le pagne ? Non attends ! Tu sais quoi ? Je vais descendre à ton niveau et me battre juste avec mes ailes. Histoire de faire durer un peu ce combat et donner ces gens un spectacle digne de ce nom ! Mais n’oublie pas petit que tu es peut-être doué. Mais tant que je serais dans le métier, tu ne seras jamais que le second !

Naksatra décida de rester dans les airs et croisa les bras sur son torse. Entre le souffle du Nephilim, les insultes et l’humiliation devant tout les spectateurs, la colère devait s'être assez insinué dans son esprit.


Mots + Résumé + Peinture:
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Dim 11 Sep 2016, 21:56

  Shams sentit son sourire s’élargir légèrement. Son adversaire le lui rendit. Immédiatement, une partie de lui commença à douter, une part qui n’avait plus de contrôle sur son corps. Il était paralysé dans cette attitude qu’il commençait à trouver minable. Son regard fut attiré par une manifestation anormale. Sur le cou du Déchu, au niveau de sa main, une brume sombre était apparue. Une lueur d’inquiétude marqua son visage. Il secoua la tête, comme pour se défaire de l’emprise démoniaque, tandis que l’homme en face de lui déployait ses grandes ailes noires. Présage ? Symbole ? Il n’empêche que ça tourna mal à partir de ce moment. Shams eut la sensation d’être arraché du sol, que son bras même fut arraché. Surpris, il ne réalisa pas tout de suite dans quelle situation périlleuse on venait de le mettre : dans les airs. Pris de panique, il voulut pousser un cri, mais il était bouche bée. Sa main lâcha sa prise, en partie dégagée par le Déchu. Il leva des yeux terrifiés en sa direction. Lui aussi avait déployé ses ailes ; mais il ne savait pas voler. Le Réprouvé retomba sur le sable. Il lâcha un gémissement. Il était mal tombé, tout son poids retenu par son bras. Heureusement, pas de trop haut… Il se remettait à peine de ses émotions qu’un crachat s’écrasa sur son épaule. Son adversaire se mit aussitôt à parler, à parler trop fort. Tout le monde pouvait l’entendre. Tout le monde pouvait rire… Il le provoquait. Alors que, dans son cerveau, l’Ange venait plus ou moins de reprendre sa place, un nouveau trouble l’envahit. Il se sentait mal, épris d’un stress détestable. Au lieu de se relever, son front rencontra le sable et son poing vînt frapper le sol. Sa respiration s’accéléra, sa mâchoire se serra de nouveau. Les paroles, les insultes de l’insolent rebondissaient contre les parois de son crâne. Elles se renforçaient à chaque choc, elles faisaient émerger en lui une haine immense. Une larme s’écrasa sur le sable. Juste une. Il savait que s’il se relevait, sa fureur exploserait. Il savait que ce n’était pas bien, et pourtant… Pourtant il n’allait pas rester là, étendu par terre en plein milieu de cette arène. Résigné, il se remit debout.

   D’où venait-elle ? D’où venait-elle, cette Colère ? Il la détestait autant que tout le reste. Les poings fermés, il défia le Déchu du regard. Cet enfoiré était toujours en l’air. Déloyal.

   -Qu’est-ce que tu fous ? Gronda Shams.

   Il avait voulu se battre, non ? Alors bordel, pourquoi restait-il là-haut ?

   -Descends ! DESCENDS J’TE DIS !

   L’envie de se défouler le démangeait de façon insupportable. La seule chose qu’il trouvait à faire en attendant, c’était de gueuler contre ce mec qui le narguait. Il passa ses mains dans ses cheveux, comme s’il voulait se les arracher. Vociférant, il cherchait une solution, quelque chose pour déloger cet oiseau à la con. Il fit un tour d’arène. Il ne voyait plus les spectateurs. Il était juste focalisé sur son ennemi. Il regardait droit devant lui, et c’était tout. Il ressemblait à un lion affamé en cage, un lion qui pensait être un minimum impressionnant pour inquiéter la foule.

   -TU AS DIS QUE TU VOULAIS TE BATTRE ALORS QU’EST-CE QUE TU FOUS BORDEL DE ***** ?!

   Sa voix n’était plus la même. Elle était brisée, enraillée. Il tuait ses cordes vocales. Au moins, il tuait quelque chose… Il revînt vers le centre.

   -MAGNES-TOI SALE ENFOIRE ! J’AI PAS QUE CA A FOUTRE ! MA-GNES-TOI !

   Il ne savait plus ce qu’il voulait : se battre ou se faire battre, qu’on en finisse ? Il pensait à ces deux solutions en même temps, sans réussir à les dissocier, ni à imposer sa raison.

   Il refit un tour, cette fois-ci en scrutant le public. Il cherchait le jeune Chaman qui l’avait entraîné ici. Ce dernier non-plus ne perdait rien pour attendre… Si seulement il pouvait le dégoter… le Déchu le prendrait au sérieux. L’idée de lui mettre la tête dans le sable le fit sourire, mais elle fut rapidement balayée par sa colère. Manifestement, le Chaman avait disparu, ou avait changé de place… Il lâcha un juron. Ses ongles s’enfonçaient dans la chair de ses paumes. Il fallait qu’il se défoule, qu’il se vide de toutes cette haine. Il fallait que…

   -Hohni…

   Il s’était figé, à la fois stupéfait et impatient. Elle était là. Sa gorge se serra.

   -… hohkaiyohos… ?

   Il se sentait honteux, qu’elle le voit ainsi. Qu’allait-elle penser, ensuite ? Mais encore une fois, la vision de la jeune femme n’occupa pas bien longtemps son esprit, qui se retournait constamment contre son adversaire. Le visage marqué par la haine, il fit volte-face.


   -Tu. Vas. CREVER !

~792 mots~

Résumé post 4:
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Lun 12 Sep 2016, 21:28

Rias eut un élan d'espoir lorsque quelqu'un pointa du doigt une direction, ou plutôt une personne. Mais malheureusement, elle ne put voir qui s'était, elle n'avait pas été assez rapide pour apercevoir le Fumeur Macabre. Je voyais bien qu'elle était triste, pour la réconforter, je posais ma main sur son épaule en lui disant. « Ne t'inquiètes pas Rias, on va finir par le trouver. » Elle exprima un profond soupir de désespoir en m'annonçant. « Vaut mieux que je laisse tomber … Peut être que le Fumeur Macabre ne veut pas me voir ... » La lumière se leva et l'horizon se dessina devant nous, révélant une île que je n'avais jamais vu, ni visitée. Par contre, j'en avais déjà entendu parler. Il paraît que cette île est sordide et malveillante suite aux nombreuses histoires sanglantes. Rien que de l'apercevoir j'en avais des frissons. Mais j'avais tout de même hâte de la visitée, malgré son apparence sombre.

Mais aujourd'hui, de nombreux tipis et tentes étaient déployées tout le long du rivage. De la fumée noire sortait des nombreux feux accompagnant les tipis. Des tambours résonnèrent dans toute la baie, ceux des musiciens des embarcations qui faisaient vibrer leurs instruments pour répondre aux instruments du campement de l'Île Maudite. Le débarquement s'annonçait assez difficile. On nous interpella pour savoir qui ne pouvait ni voler, ni se téléporter de se placer dans des petites barques. Je fis un petit sourire aux filles en leur disant. « On se retrouve sur le rivage. » Sans plus attendre, je fusionnais avec mon élément électrique pour me déplacer rapidement vers la plage, mais sans aucune discrétion puisque le bruit du tonnerre résonna dans toute la baie. Après un petit moment à attendre, les filles finirent par me retrouver. « On peut dire que niveau discrétion, là tu as fait fort ! » m'annonça Luane.

Midi arriva avec une cérémonie qui s'ouvra par le sacrifice d'animaux, certainement en honneur à l'Aether de la Vie et celui de Mort. Nous étions tous regroupé au pied de l'autel, face à une femme à la main ensanglantée. Elle nous annonça qu'il y aura des épreuves pour que l'on puisse prouver notre foi. Des épreuves avec seulement deux issus, perdant ou gagnant … On dirait bien que l'on aura soit des bonus, soit des malus. Dans tous les cas, je préférais tout de même y participer. Je voulais me mettre à l'épreuve et montrer ma foi envers les Aetheri. Je regardais les filles en leur disant. « Et si on commençait les épreuves ? J'aimerai bien commencer par le Phare Abandonné. » Sans protestation, Rias et Luane me suivirent. Arrivées au pied du Phare, je leur annonçais. « Bon, vaut mieux que l'on se sépare et que l'on franchisse chacune une fenêtre différente. » Je devais bien avouer que j'avais peur de l'issu de cette épreuve, mais puisqu'il valait mieux y participer, il fallait se lancer sans réfléchir ! Je montais les marches du Phare qui dominait la baie. Mon cœur commençait à battre de plus en plus rapidement, mais je continuais en me concentrant sur ma foi envers les Aetheri. Je finis par choisir une fenêtre au hasard. Je m'arrêtais au bord, fermant les yeux avant de me jeter dans le vide. Mais une fois dans la chute libre, je pris peur en me rendant compte que le sol s’approchait dangereusement de moi, enfin que mon corps se rapprochait du sol. J'eus à peine le temps de réagir et de fusionner une nouvelle fois avec la foudre pour éviter l'impact mortel au sol. Je repris ma forme humaine en respirant très rapidement encore sous le choc. « Alyska ! Ça va ? » cria Rias. Je ne pouvais pas parler, mais je hochais de la tête pour leur faire signe que tout aller bien, enfin presque. Le chaman présent au pied du Phare dessina un symbole magique sur le bras gauche, des pointillés violets. Par contre pour Rias et Luane, c'était des pointillés gris au même endroit.






¤ poste II
¤ 684 mots
¤ Résumé : Alyska arrive sur le rivage en fusionnant avec la foudre (pas très discret à cause du bruit) alors que Rias et Luane arrive en barque.
Les trois vont à l'épreuve du Phare, Alyska échoue, mais Rias et Luane réussissent.

Résumé épreuves:
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Mar 13 Sep 2016, 14:31

Elle allait le lui payer. Jusqu'ici il s'était tenu à carreaux, se disant que, peut-être, ils pourraient être plus que des opposés dans ce vaste Monde. Seulement, elle dépassait les bornes et provoquait sa colère un peu plus chaque jour. Le fait est qu'il avait toujours été un homme patient. Oh, il pouvait passer pour le dernier des impatients mais ce n'était qu'une illusion. Il aimait prendre son temps pour façonner des plans parfaits. D'ailleurs, le dernier, celui qui avait plongé le futur des Terres du Yin et du Yang dans un chaos sans nom l'était, avant que les Maîtres du Temps n'en décident autrement. Les Maîtres du Temps et son semblable. Naram-Sin était l'épine qui ne se planterait plus jamais dans son pied. Aussi, comme un cheveux dans la soupe, Jun apparut dans l'une des barques qui amenait tranquillement des individus vers l'Île Maudite. Le hasard – ou plutôt la volonté seule de l'Æther – fit qu'il se retrouva en compagnie d'Erza et d'un homme. « Tant mieux si vous aimez bien ramer. Il faut de tout pour faire un monde comme on dit. » fit l'homme qu'on pouvait deviner de mauvaise humeur. « Sérieux tu f*is ch*er ! » répliqua la Réprouvée à l'adresse de son tiers de père. Ça avait toujours été ainsi. Zéleph l'avait conçue, Naram-Sin l'avait élevée et Jun l'avait réceptionné lorsqu'elle avait débarqué du futur. Seulement, les trois hommes avaient la fâcheuse tendance à lui taper sur le système. Elle n'aurait pas pu, dans les trois, tomber sur une figure paternelle stable et pas névrosée ? Non ? C'était trop demander ? À vrai dire, elle ne savait pas trop ce qu'il était devenu ces dernières lunes mais s'en doutait un peu. Néanmoins, il ne semblait pas plus puissant que d'habitude et c'est pour cela qu'elle prit la peine de l'envoyer balader comme elle savait si bien le faire. Elle resta par la suite silencieuse, fixant d'un air boudeur l'homme qui ramait alors que Jun souriait en regardant dans la même direction. Une fois sur la terre ferme, elle sortit de la barque et donna une petite tape sur l'épaule de l'inconnu – qui devait plutôt s'apparenter à un coup – avant de lui préciser : « Je t'aime bien toi. On se retrouve plus tard. Quand mon père arrêtera de me suivre. ». Elle en avait fini avec ses interrogations. Elle doutait que Zéleph soit gêné qu'elle appelle Jun ainsi, et vice versa. De toute façon, s'ils n'étaient pas contents, ils avaient qu'à aller enfiler une chèvre. Elle partit et l'ancien Chaman fixa un instant Livaï, comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose. Finalement, il sourit de nouveau et tourna les talons, s'éloignant en le laissant avec ses interrogations s'il en avait.

Jun attendit patiemment qu'elle bouge. Il détestait particulièrement la savoir dans son corps divin. C'était comme... une offense, un outrage, une aberration. La Vie qui se faisait passer pour la Mort, voilà qui était déplaisant. Le souci c'est qu'il n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait faire. Par contre, il était hors de question qu'il ne lui donne pas le change. Il prit donc, à son tour, son apparence, petite blonde à l'allure d'Ange. C'était ainsi qu'elle avait fait sa place dans le monde des Sorciers il y a si longtemps, empruntant plusieurs identités, toujours pures et innocentes, pour mieux atteindre ses objectifs. Le parfait stéréotype de la demoiselle en détresse. Quand bien même elle avait déjà arboré une apparence maléfique, cela n'avait jamais été pour les beaux yeux d'un homme. Elle s'en fichait. Les hommes la répugnaient. Les vivants la répugnaient. Paradoxe on ne peut plus intéressant pour la Déesse de la Vie. Ses amours avaient toujours été platoniques avant qu'elle ne rencontre Zéleph. Jun était certain qu'elle l'aimait uniquement parce qu'il avait été son premier fidèle. Il n'y avait rien d'autre qui aurait pu justifier pareille ignominie.

Erza bailla, se balada ici et là et écouta le discours. Il n'y avait rien de mieux que quelques épreuves pour se dégourdir les jambes. Mais avant ça, elle devait retrouver l'homme de tout à l'heure. Quelque chose lui disait qu'il était du genre à aimer les saucissons. Bon, il n'était probablement pas Réprouvé mais elle ne pouvait pas non plus limiter ses interactions sociales avec les membres de sa race. Elle soupira après plusieurs minutes infructueuses de recherche. Elle n'était pas patiente. Elle ne l'avait jamais été. Après quelques secondes d'hésitation, elle posa ses deux mains sur la jointure de ses lèvres avant de crier : « Oh ! Ramène ton cul ici... euh... ». Mince... Est-ce qu'il lui avait dit son prénom ? Si oui, elle l'avait complètement oublié. « Raaa ! ». Elle fit plusieurs pas pour rejoindre un endroit en hauteur histoire d'y voir plus clair dans cette foule de tarés à moitié à poil. Fixant une femme qui s'était tressée les poils du pubis, elle se demanda si elle ne devrait pas arborer cette coupe. Ça faisait assez sauvage. Elle leva les épaules, cherchant toujours l'homme des yeux.

837 mots
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[RPPT] Tous nus devant la Vérité.

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