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 [Rp Particulier] - La Chasse à l'Homme

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Sam 13 Aoû 2016, 23:47

Une fois encore, la Rehla s'accommodait d'un environnement qui ne tarderait pas à éveiller en elle une lassitude instantanée. À dire vrai, seul l'enjeu véritable de sa présence dans les parages lui permettait de ne pas sombrer dans l'ennui. Chasser certains individus aux croyances douteuses restait un simple prétexte qui se révélait d'une grande utilité. Il fallait presque en remercier la fameuse Lady de Marny. Ses lèvres s'ornèrent d'un sourire aux courbes inquiétantes. Progresser à travers les arbres ne lui posait pas de difficulté majeure. Quelques minutes auparavant, distraite par un bruit de chute effroyable, elle avait dû désamorcer un piège qui menaçait d'engloutir sa cheville. Attendre dans les environs pour découvrir la source d'un tel son ne faisait que la retarder, et elle s'était remise en route, ayant déjà repéré parmi les invités ceux qu'elle souhaitait rencontrer. En l’occurrence, une chevelure blonde comme l'enfance avait attiré son attention, et elle comptait bien lui adresser quelques mots, ne serait-ce que pour la prévenir des risques inconsidérés qu'elle prenait en participant à ce funeste événement. Suivre la trace de la créature ne fut pas très complexe, la petite ne cherchant même pas à couvrir ses traces. La brune se demanda un instant s'il ne valait pas mieux la laisser se débrouiller et ne pas se mêler de ses aventures. Contrairement aux apparences, la tendresse ne faisait en rien partie de ses habitudes. Seulement, une voix mielleuse en elle susurrait d'irrésistibles desseins. S'arrêtant à bonne distance de l'endroit vers lequel était tournée l'attention de la fillette, elle s'efforça de rester silencieuse malgré ses doutes quant aux capacités auditives de sa cible.

Parvenue à sa hauteur, Callidora battit des cils une seconde en voyant un individu dont elle sentait la présence depuis son arrivée sur les lieux. Son déguisement ne pouvait pas la tromper. Jamais il ne manquait une occasion, et elle le savait parfaitement. Sans chercher à se dissimuler outre mesure, elle posa une main sur l'épaule de sa congénère, quitte à la faire sursauter. « Ne crains rien, petite. » Deviner son prénom n'était pas nécessaire. Se penchant à son oreille pour la rassurer, elle chuchota d'une voix douce. « Les gens de notre peuple n'ont pas le droit de donner la mort. Nos chères sœurs auraient-elles oublié de te le montrer ? » De la main, elle désignait le ciel, ne laissant aucun doute sur son appartenance. Haussant les épaules avec une apparente indifférence, elle s'éloigna en douceur de la blonde et croisa les bras, ses prunelles dorées tournées vers la cime des arbres qui masquaient à demi un royaume désormais interdit à ses semblables. « Il est vrai que leur mélodie est parfois incompréhensible, mais jamais dénuée de sens. » En venant presque à oublier la raison pour laquelle elle se trouvait auprès d'elle, elle manqua repartir sans demander son reste. Son pied pivota, imprimant une marque sur le sol avant qu'elle ne se ressaisisse, revenant à sa première idée. Quelque chose glissa entre les doigts d'Annabeth qu'elle observa une seconde avant d'attraper son menton du bout de ses pâles phalanges, relevant son regard azur vers le sien. « Pendant que j'y pense... Tu devrais envisager de changer de visage. Avec cette tête-là, tu as l'air beaucoup trop innocente pour survivre. » Aucun sourire n'illuminait ses traits pour indiquer si elle était sérieuse ou non. En voyant s'approcher un Démon qu'elle connaissait par coeur, elle adressa un clin d'oeil à ce dernier en offrant ses dernières paroles à la blonde, s'évanouissant dans la nature sans crier gare. « Sois prudente, ma belle, surtout avec cette bête-là. » La brune invisible repartit en sifflotant, sans se presser. Chaque chose attendait son heure.

Et pourtant, la Rehla n'en avait pas terminé avec les environs. Participer à une guerre à sa manière, voilà ce qu'elle devait au moins aux Dieux. S'assurant une relative discrétion, elle se dirigea légèrement à l'écart des combats qu'elle entendait ça et là, impatiente de mettre à exécution la charmante idée qui avait germé en elle durant sa promenade. Une clairière lui tendait les bras. À deux reprises, elle tapota sur l'air au-dessus de son épaule gauche sans que rien ne devienne visible. Jaillissant du vide, un torrent vint envahir l'herbe verte et effacer la végétation avec une lenteur maîtrisée pour la recouvrir entièrement. Quelques instants plus tard, une étendue d'eau d'une profondeur convenable remplaçait les quelques mètres rejetés par les arbres. Avec prudence, la brune s'agenouilla au bord du lac improvisé. Seuls ses doigts blancs en effleurait la surface. Des picotements familiers coulèrent le long de ses phalanges. Une fine couche électrique se forma au-dessus du précieux liquide, suffisamment forte pour sonner sévèrement quiconque approcherait. Peut-être intensifierait-elle son pouvoir pour qu'il puisse assommer ceux qui viendrait se désaltérer. Un mal de crâne léger naquit sur ses tempes. L'épuisement ne tarderait pas, si elle n'y prenait pas garde. Rappelant sa magie d'un geste, elle sursauta légèrement. Une décharge imprévue venait de la surprendre. « Patience, Sinra. La partie ne fait que commencer. » Le vent agita les cheveux de Callidora comme s'il avait lui aussi entendu sa promesse.


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Dim 14 Aoû 2016, 13:15

「 La Chasse à l'Homme 」
La traque pouvait commencer et Eärhyë prenait un malin plaisir à se laisser du temps devant elle, faisant de ce fait monter la tension de l’action. Au loin, elle entendait quelques cris, des bruits de luttes et de coups violents. L’ambiance lui soutirait un sourire sadique, la lueur de plaisir illuminant son regard et c’est presque avec allégresse qu’elle progressait entre les troncs multi centenaires. Pourtant, malgré ces multiples indices de bonheur déplacé, la Bélua conservait une concentration digne des plus grands pisteurs. Malgré sa rêverie lors des explications, la blonde avait compris l’enjeu de ce rassemblement et comptait bien mettre la main à la pâte pour apporter sa petite pierre à l’édifice.
Le Lynx se débattait en elle pour prendre la place et ainsi laisser libre court à son besoin d’air et ses envies de chasse mais Eärhyë le brida encore un peu. Elle avait pour habitude de garder son Esprit Totem comme ultime carte en cas de pépin imprévue, la jeune femme ne souhaitait pas la griller aussi facilement au vu de l’enjeu. Elle perdait une once d’énergie à calmer la Boule de poils mais qu’importe, le jeu en valait la chandelle et ce minimum d’efforts.

Eärhyë progressait ainsi, tantôt le regard opaque dans le vague, tantôt à l’affût de la moindre piste convaincante. Il était d’ailleurs étrange qu’elle n’ait rien croisé d’intéressant depuis son départ, étant donné que chasseurs comme proies étaient partis de la même zone. La blonde avait du errer plus de temps qu’elle ne croyait pour s’être autant décentrée de la moindre piste exploitable.


Bon, vaut mieux que je retourne sur mes pas, doit y’avoir des chances que je tombe sur du concret.

Un risque subsistait dans ce choix, celui d’avoir tellement de pistes divergentes qu’elle se perde dans cette multitude. Et puis, elle pouvait très bien se mettre à pister un allié au lieu d’un ennemi. Sans connaître la personne, elle pouvait tout aussi bien éliminer un individu du mauvais camp…

Boh, ca vaudrait le coup d’avoir une discussion avant de passer à l’action.

De toute façon, si je tombe réellement sur un pro-Aetheri, on verra bien dans son attitude qu’il craindra le pire. Voire il fuira. Cette pensée lui prête un nouveau sourire et la jeune femme reprit sa marche avec un sourire satisfait. Il y avait de fortes chances que l’île finisse dans le rouge avant la fin de la journée. Mais de ce qu’elle avait compris, ce n’était pas pour déplaire à la folle qui avait organisé l’événement. Eärhyë ne comprenait même pas que quelqu’un souhaite autant de morts sur la conscience sur un temps record. D’un côté, ils évoluaient sur une île reculée, la dame ne devait pas voir énormément de monde. Mais quand même, il existait d’autres formes de réjouissances plus… réjouissantes. Peu importe, il est temps que je m’y mette ! Le Lynx feula sourdement, mettant ainsi en évidence son agacement face aux pensées de la blonde, somme toute futiles. La Bélua sourit, amusée, avant d’allonger ses foulées.

Rapidement, elle retrouva plusieurs pistes, exactement comme elle le craignait. S’agenouillant, le regard attentif, elle s’efforça de repérer une empreinte différente des autres. La blonde ne voulait faire aucune erreur, si bien que son étude dura plusieurs minutes bien que son attention revenait toujours au même pas, la pointure était assez grande pour être facilement reconnaissable. Le cœur de la jeune femme s’emballa à cette découverte, sachant pertinemment qu’elle sonnait l’heure de la véritable traque. Se relevant dans un bond des plus félins, la jeune femme se mit en route, repérant le chemin emprunté par le traqué. A en croire le pied, ce doit être un homme. Si c’est un ennemi, la traque et le duel risquent d’être fort intéressants. Eärhyë l’espérait énormément car cela permettrait de chasser l’ennui ressenti les derniers jours.

Les pas se dirigeaient vers le centre de l’île, traversant la vaste forêt. Le terrain de chasse préféré de la blonde. Le sourire de cette dernière revint avec, au bout des lèvres, la soif d’occire.



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Jeu 18 Aoû 2016, 21:22

L’homme qui l’accueillit dans la clairière était tout simplement incroyable. Sa carrure était imposante, sa voix rassurante. Mwayer n’eut pas besoin de plus pour être comblé. Il venait de trouver son phare, celui qui le guiderait vers la sortie de la tourbe dans laquelle il s’enfonçait jusqu’alors. Lorsqu’il leva les mains, Mwayer accéléra le pas, il sentit son aura proche de lui. Il ne pensait pas un jour ressentir autant la sensation de besoin pour une autre personne que lui.

La sensation que venait d’avoir Mwayer se confirma lorsque des chiens arrivèrent autour du petit groupe qu’ils commençaient à former. L’Alfar n’eut pas longtemps à craindre, ces derniers s’inclinèrent eux aussi devant la puissance du colosse. Aux mots de l’homme, le garçon se sentit rassuré, au fur et à mesure qu’il fut à côté de lui, il arriva à domestiquer sa présence et réussit à lui dire simplement :

- Merci.

Le mot était simple, précis. La suite des évènements alla très vite, une flèche se ficha dans l’épaule de l’homme qui fit soudain apparaître une armée de poules. Mwayer n’eut pas le temps de réfléchir, il regarda les choses se passer. Apparemment, tou allait bien se passer. En fait, l’Alfar était en train de subir le contrecoup de tout ce qui venait de lui arriver. Il avait manqué de mourir, puis d’être tué par un sadique pour finalement se faire sauver par l’un de ceux qu’il n’espérait pas côtoyer avant des années. Il prit alors conscience d’une chose, les terres étaient en guerre et bien plus que ce qu’il pensait. Ila vait toujours imaginé des tensions entre les races, c’était même dans la nature des choses, si une race vivait, alors il existait son contraire. Il n’en connaissait que quelques-unes et se doutait qu’il y en avait d’autres, mais jusque là, c’était parfaitement logique. En revanche, il commença à comprendre le sentiment qu’il avait ressenti lorsqu’il était à la merci de cet homme pervers et malsain. C’était de la peur, de la crainte. Pas la crainte de ne pas réussir, c’était une crainte autre, celle de la mort. Mwayer avait peur de mourir, car il n’avait pas encore pris sa revanche. Si cette peur de mourir lui envahissait l’esprit, c’est qu’il était menacé et qu’il venait donc, sans vraiment le vouloir, d’être impliqué au milieu d’une guerre qui le dépassait. D’un côté les Ætheri, de l’autre celui qui se faisait appeler Sympan, pourquoi se tuer ? Pour savoir quel camp avait raison, pour savoir lequel des deux camps dominerait. C’était une partie de jeu de société comme il en existait dans toutes les cultures. Lorsqu’on en avait besoin, on tuait les pièces faibles, parfois elles devenaient fortes et tuaient à leur tour. Alors que les poules étaient en train de disparaître entre les arbres, Mwayer venait de comprendre pourquoi il avait soudainement envie de chasser et de gagner, parce qu’il était en train d’être chassé et de perdre.

Assez vite, l’homme leur intima de se déplacer, de trouver un endroit, quelque chose. Mwayer reprit alors contenance, il réfléchit un instant et se souvint d’une entrée qu’il avait vu pas loin. Il leur pointa une direction du doigt et se mit à courir sans attendre. Pendant sa course ses réflexion firent leur chemin et il était prêt, il avait trouvé les bons alliés, il était temps qu’il prenne sa revanche.

Il ne vérifia pas s’ils le suivaient ou non, il se contenta de courir, encore et encore jusqu’à arriver à l’endroit qu’il avait visualisé plus tôt. C’était un amoncèlement d’arbre dont les troncs se confondaient. L’entrée de cet endroit était assez large pour laisser passer un homme fin, peut-être deux enfants, mais pas plus. L’avantage de cet endroit était qu’une fois à l’intérieur, il s’étendait une sorte de petite cave sous les arbres. Ils tiendraient facilement à 4 là-dedans, même si celui qui les avait sauvés était un colosse. Une fois qu’il fut arrivé, il commença à prendre de longues respirations. Il avait la vie sauve. Mwayer sortit son couteau, toucha distraitement une ronce qui survivait loin de la lumière du jour et afficha un sourire carnassier. Il ne savait pas si les autres étaient déjà là, mais il murmura :

- A nous, maintenant.

Et il attendit, espérant trouver en eux les armes nécessaires.

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Ven 19 Aoû 2016, 11:47

C'est le plaisir qui monte quand on arrive lors d'un événement plutôt inattendu et surtout très intéressant. J'ai laissé de côté Mirra pour cet instant, j'ai pris les reines de son esprit pour pouvoir profiter un maximum de cette ambiance si plaisant dans mon coeur. Je peux enfin libérer toute cette colère qui ronge ce corps depuis ce moment tragique. Quel moment ? Jeune, j'ai tué mes parents pour répondre de leur violence envers moi, je les ai fait passer dans l'oublie pour me libérer de ce poids qui entraver mon avenir. Malheureusement, j'en suis sorti changer et j'ai dû appliquer sur moi une hypnose afin de faire sortir ce côté bon en moi, pour que je ne me perde pas. J'ai introduit cependant une condition pour faire ressortir cette conscience oubliée, il faut que Mirra soit complètement déstabilisé émotionnellement pour que je refasse surface. C'est une sorte de claquement de doigt qui permet de faire revenir la conscience mère d'un corps. Sauf qu'ici, je ne me considère que comme invité de ce corps, je n'ai plus le droit de me faire maître de celui-ci.

Du coup, comment Mirra en est arrivé à me faire surgir ? Il a été confronté à un passé manquant de sa mémoire, et comme il est très à cheval sur son passé, ne comprenant pas, il a commencé à péter son câble sur un arbre. Nous ne sommes pas si différents, sauf que la véritable conscience qui régit ce corps est rempli de haines et de violences. Pourquoi faire un quotidien du meurtre ? J'entends la Chouette trembler dans mon subconscient, elle se souvient et elle n'aime pas ça. Elle a tout simplement peur de moi.

On m'a donc proposé de partir chasser, pas des animaux mais des hommes. Quel plaisir de pouvoir s'acharner sur des corps humanoïdes et de les voir ramper sur leur sang. Quel plaisir de voir retomber sur eux le poids de leur existence. Ah, je sens bien que cette "épreuve" est faite pour moi. Je n'ai donc pas intérêt à me laisser marcher sur les pieds. Quand à la possibilité de me retrouver auprès d'Eärhyë, cela ne change rien en notre relation, j'ai hypnotisé mon propre corps pour évité de la blesser à cause d'un excès de rage. Ici nous sommes alliés, comme à notre habitude, et il me tarde de lui montrer ce que le vrai Mirra sait faire au combat.

Je ne suis pas arrivé sur l'île comme par magie, mais par bateau. J'ai écouté attentivement les directives et ai attendu impatiemment le coup de départ pour commencer ce en quoi je suis fait. J'entends les bruits des chassés se disputer le chemin, courir à une grande vitesse pour échapper aux chasseurs. L'odeur de chaire et de sang dansent autour de mes narines, je ne veux que me défouler avant de repartir rien d'autres. Cependant, ce corps n'est pas assez entraîné pour tenir longtemps en course ou pour faire traîner un combat. Il faut donc que je ruse pour m'approcher de ma proie et lui asséner des coups, meurtriers ou non.

Je me suis mis en route, calmement, histoire de repérer les lieux qui entourent cette maison. Dans tous les cas, je me dois de rentrer dans la forêt pour poser peut-être des pièges ou pour retrouver la trace d'un quelconque individu. Cette jeunesse où j'ai passé du temps à pister au côté d'Eärhyë me sert à présent, surtout qu'un entraînement se veut toujours utile pour plus tard. Aussi, je me fais effort pour me rappeler de ces quelques détails à toujours prendre en considération lors d'une chasse. Je me dirige donc vers le centre de la forêt, il peut y avoir un homme ou des animaux à proximité prêts à se faire découper. En plus, je commence à avoir faim et ce n'est pas une bonne idée de faire attendre un estomac vide.

Oh, un pigeon, volant au dessus des arbres. Pourquoi ne pas tenter un coup de maître ? J'enfile mon arc, prends ma respiration et pars en apnée afin de concentrer ma vue. Malheureusement, avec cette nyctalopie et le soleil, ça ne fait pas bon ménage. Je décoche donc une flèche qui touche le pigeon. Je ne suis pas si nul tout compte fait, surprenant. Tandis que je m'approche de l'endroit où le pauvre animal volant m'attend se faire dévorer, j'aperçois au loin une silhouette féminine qui ne m'est pas inconnu.. J'avance terriblement lentement et je remarque qu'il s'agit d'Erhy en personne. J'arrive en faisant une grimace ridicule, pour me faire passer pour quelqu'un d'autre et lui parle comme un benêt.

- Bouhouhou, y'a une pro-sympa, wha tu vas me tuer !! Me fais pas de mal sinon c'est toi qui va avoir bobo !

Je vous l'ai dit, comme un benêt. Mais surtout, quel chance de la croiser maintenant.

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Gains : 4 messages : lever les mystères
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Sam 20 Aoû 2016, 17:21

Il devait faire que ce qu'il venait de promettre se réalise. Il était hors de question qu'il leur arrive quelque chose alors qu'il avait décidé de les prendre sous son aile. Si le contraire venait à se faire, il s'en voudrait personnellement et certainement pendant longtemps. Il avait vu le regard que le gamin nouvellement venu avait posé sur lui. C'était impossible de décevoir les espoirs qu'il avait perçu dans ses yeux. Il avait réussi à retourner un peu la situation en leur faveur. Bon, il s'était pris une flèche dans l'épaule, mais ce n'était pas grave. Ca ne lui faisait pas vraiment plus mal qu'une piqûre de moustique en fait. Quant ils seraient à l'abri, il regarderai ça. Mais pour le moment, il fallait justement se mettre à l'abri. Se trouver un endroit où ils pourraient se reposer et établir un peu la suite des événements. D'autant plus qu'ils avaient à présent des chiens pour les protéger et les prévenir en cas de danger.

Le nouveau venu, dont Raeden ne connaissait pas encore le nom, pointa du doigt une direction avant de se mettre à courir vers elle. Si le Bélua ne l'avait pas entendu lui dire merci un peu plus tôt, il aurait pu penser qu'il était muet. Ou alors, totalement paralysé par la peur. Ce qui était possible aussi. Après tout, la situation était quand même assez anxiogène. Et d'ailleurs, le frère et la sœur que l'Immortel avait soigné un peu plus tôt ne pipaient mots. Pourtant, pareil, il savait qu'ils pouvaient parler vu qu'ils l'avaient fait quant il était arrivé à leur secours. De toute façon, ce n'était pas le plus important dans l'histoire. Et s'ils ne voulaient pas parler, pas grave, ça ne posait aucun problème. Le gamin filait comme s'il avait la mort aux trousses. L'Enfant de Phoebe attrapa donc les deux autres personnes et s'élança à la suite de l'Alfar. Il ne savait pas où il les menait mais il fallait espérer que ça serait suffisant pour eux quatre.

Ils ralentirent enfin et le Fils de la Lune reposa ses « paquets », prenant le temps d'observer autour d'eux. C'était vraiment bien trouver comme lieu. Après, le Forgeron avait un petit doute sur le fait qu'il puisse passer dans l'ouverture entre les troncs d'arbres. Mais bon, si ce n'était que cela, ce n'était pas grave. Il resterait à l'entrée pour protéger. Il poussa donc tout le monde à l'intérieur avant de créer du fer et de le modeler pour en faire une épée sommaire mais assez forte et puissante pour supporter ses attaques. C'était bien loin d'être une œuvre d'art, mais ce n'était pas ce qu'on lui demandait après tout. S'adossant au tronc, à l'entrée, il fit se coucher les chiens à ses pieds avant de créer une illusion autour d'eux. Quelque chose de simple. Juste un voile représentant les lieux, mais sans eux. Enfin, il relâcha légèrement la tension qu'il y avait dans ses épaules avant de s'adresser aux autres personnes.


Au fait, mon nom est Raeden. Et vous ? Vous êtes arrivés comment sur cette île ? A tout hasard, aucun de vous n'aurez un bateau dans le coin pour quitter les lieux?

Ca serait évidemment trop facile si c'était le cas. Mais ça ne coûtait rien de demander. Il passait en revue toutes les capacités qu'il possédait, toute les choses qu'il savait sur ce lieu. L'Antre de la Dame. Assurément, si on lui avait laissé le choix, il ne serait pas venu là. Malheureusement, on ne lui avait pas demandé son avis. Et il devait à présent se débrouiller pour la quitter.

On ne pourra pas rester là indéfiniment. Il faudra regagner le continent. Il y a certainement des embarcations le long de la plage, mais quelque chose me dit qu'elles doivent être surveillées et protéger. … D'ailleurs … Quelles sont vos possessions actuelles ? Les pouvoirs qui pourraient être utiles ? Les connaissances pouvant servir ?

Etablir un plan. Voila ce qu'ils devaient faire.

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Lun 22 Aoû 2016, 16:33

Le colosse arriva devant l’endroit où Mwayer les avait conduits, posa les deux suivants qui ne parlaient plus et fit se coucher les chiens à l’entrée. La vue de celui-ci était légèrement floue, il sentait des odeurs qu’il n’avait jamais senties avant. Un étrange mélange, de sève, de sang et de sueur. L’Antre de la Dame avait une odeur bien à elle, l’odeur de la mort et du sadisme.

Raeden. Son nom était lancé, cela importait peu, mais facilitait la communication. Ainsi, l’Alfar, avec une lenteur étonnante, comme s’il calculait tout alors qu’il ne maîtrisait rien, articula :

- Mwayer.

Pendant un temps, il fit tourner son pinceau dans ses mains et suivit attentivement le mouvement des poils qui parfois lui léchaient la peau. Ils s’invitaient presque sous le derme, mais restaient en surface, prêts à mordre. Les questions fusèrent chez Raeden et presque machinalement, Mwayer répondit.

- On m’a capturé et emmené là. Et non, je n’ai pas de bateau. Je n’avais même pas pensé à fuir en fait.


Dans d’autres circonstances, l’Alfar aurait peut-être fait de l’esprit, mais il n’avait pas le verbe à cela. Ses mots étaient découpés à la machine et son regard ne se détachait plus des poils envoutants de son pinceau. Il sentait à ses côtés la présence rassurante de celui qui l’avait aidé et qui était en train de prendre les choses en main. L’aura de Raeden était grande, chaleureuse et confirmait à Mwayer qu’ils avaient toutes les clés en main pour commettre un massacre. Passer du temps sur cette île rendait le jeune Alfar complètement fou, mais cela ne lui déplaisait pas.

Regagner le rivage ? Le continent ? Fuir maintenant alors que la chasse commençait. Les longueurs d’onde différaient et Mwayer s’en rendit vite compte. Il sortit de sa transe et regarda le colosse dans les yeux. Si celui-ci n’était pas de son côté, il n’aurait jamais osé faire ça. Poussé par ses envies de meurtre, il serra son pinceau et dit, sans sourciller :

- Fuir maintenant ? D’accord. Après avoir tué les partisans de Sympan un par un. Non, juste dix d’entre eux, ou cinq, ou un seul, mais après une lente agonie alors. Hein ?

Il lui sourit. Son regard d’enfant conférait à son visage des teintes inquiétantes.

- J’ai une sorte de parfum qui peut masquer notre odeur, un pinceau, du papier et peut-être le fond d’une flasque d’encre que je dissimule sur moi. Je sais…faire plusieurs choses.


Ses pensées ne lui permettaient pas d’expliquer exactement ce qu’il arrivait à faire, alors il préféra faire une démonstration. Sans un mot, il enleva le tissu qui habillait le haut du corps de Raeden, le laissant tomber sur ses épaules, découvrant la blessure que la flèche lui avait faite à l’épaule. Jamais il n’avait utilisé sa magie pour soigner, mais c’était le bon moment. Il sortit son flacon de parfum de sa poche et en vaporisa allégrement. L’alcool allait surement rendre ce moment douloureux, mais ce n’était pas le plus important. Le sang n’aurait plus d’odeur. Il fit ensuite voler le sang qui coulait le long du corps de Raeden et le fit aller dans son outre où gisait le sang du chien qu’il avait écorché. Après avoir dessiné des bandages sur son papier et soufflé dessus, il les attacha maladroitement autour du corps de l’homme et solidifia le tout en raffermissant la tenue du bandage. Il fit passer des lianes, lisses sous l’aisselle du colosse et sur son épaule. Une fois cela fait, il regarda la musculature imposante qui se tenait face à lui. Il aurait pu l’annihiler en un coup s’il le souhaitait, il le sentait. Ce qui, au final, ne faisait que le rassurer.

- Voilà plus au moins ce que je sais faire. Je n’ai pas l’habitude de soigner avec. Et vous ? Capable de trouver des proies ?

Les yeux de l’Alfar affichaient en leur sein une haine féroce, une rage contenue qui sortait tranquillement. Cette rage était encore à l’état de ruisseau, mais s’il continuait sans garde-fou, il serait prêt à faire face à n’importe qui, même s’il n’avait pas les compétences de le faire. Le regard de Mwayer , sourcils froncés, oscillait énergiquement entre son pincea. duquel gouttait encore un peu d’encre, la musculature dénudée de Raeden et les yeux de celui-ci. L’Alfar priait pour qu’il puisse l’aider à accomplir ses envies.

722 mots
Mwayer demande poliment à Raeden de l'aider à faire un carnage, puis le déshabille (bonjour le défi) et tente tant bien que mal de bander sa plaie pour lui montrer ce qu'il sait faire. =)
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Lun 22 Aoû 2016, 17:29


La Chasse à l'Homme

Je tenais à cet arbre comme à la prunelle de mes yeux. Je n'arrivais pourtant pas à savoir si l'homme était parti ou non. Angoissée par la perspective de faire une rencontre qui sonnerait le glas du début de la fin, je me mis à fixer le sol comme si une réponse quelconque aurait pu se trouver là. Au lieu de cela, une jeune femme apparut devant moi, me faisant sursauter. Mes yeux l'observèrent un instant avant qu'ils ne rejoignent de nouveau les racines de l'arbre qui retenait mon corps. « ... ». Aucun son ne sortit de mes lèvres et, pourtant, mon esprit se remplissait peu à peu de questions. Je ne connaissais rien de mon peuple. Je savais être une Rehla, je savais que nous possédions un grand secret que nous ne devions murmurer à personne mais jamais les astres ne m'avaient parlée. J'aimais particulièrement observer le ciel et le faisais dès que je le pouvais, en compagnie de ma sœur ou de mes parents, parfois seule même. Nous nous allongions parfois dans l'herbe lors des nuits tièdes afin de regarder ce qui nous surplombait tous. À présent qu'elle en parlait, sans doute avait-elle raison à propos des étoiles. Elle m'impressionnait trop pour que je lui réponde quoi que ce soit. Elle me paraissait bien mystérieuse et je pris le parti de simplement l'écouter en silence. « Changer de visage ? » répétai-je bien après qu'elle ne soit partie. Y avait-il une signification derrière ces mots ? Je fis la moue, ne comprenant pas. Elle ne m'avait même pas dit qui elle était.

Il ne fallut pas longtemps après le départ de cette étrange femme pour que des chiens viennent à moi. « Ah... » fis-je faiblement alors qu'ils me reniflaient de part et d'autres. « Non... Laissez-moi... ». J'essayais de les repousser doucement avec mes mains mais j'avais peur. Et s'ils me mordaient ? Mes vêtements devinrent bien vite humides à certains endroits à cause de leurs truffes et de leurs langues. Je passai mon visage hors du tronc. J'étais certaine, de toute façon, qu'il m'avait repéré. Je m'aperçus qu'il n'était pas seul, mes yeux parcourant la silhouette d'un autre individu qui paraissait bien terne à côté de lui. Quand il me fit signe, je mis quelques secondes à comprendre qu'il s'adressait vraiment à moi. Timidement, je sortis pour de bon de ma cachette. Je n'en menais pas large, essayant de me faire encore plus petite que je n'étais déjà. L'étrange rituel auquel il prenait part décomposa les traits de mon visage. Curieusement, je ne pouvais m'empêcher de trouver ce qu'il faisait intéressant, quand bien même la chose était bizarre. Aussi, je pris sans me faire prier la feuille de papier, à présent convaincue que j'étais en mesure de mettre à mal n'importe quel ennemi avec cette dernière. Ses mots crus me choquèrent néanmoins. Je n'avais pas l'habitude d'un tel vocabulaire. Pourtant, j'eus également la certitude qu'il allait nous protéger, l'inconnu et moi. Il semblait gentil et je lui fis confiance.

« Ah ! ». Ce fut à peu près la seule chose qui sortit de mes lèvres avant que je m'accroupisse par terre devant les horreurs qui se déroulaient devant mes yeux. Comment mon père avait-il pu me demander de venir ici ? Le Destin ? Je n'en croyais rien. Tremblante de la tête aux pieds alors que mon compagnon d'infortune semblait obnubilé par notre « maître », je commençai à me demander si le mieux pour moi n'était pas de m'enfuir en courant. Lorsque la question fut posée, je fus heureuse que l'autre veuille s'en charger. Je ne me sentais pas de faire ce genre de choses. J'avais vécu toute ma vie durant dans un environnement féerique, à jouer avec ma sœur, loin des assassinats et du sang. Ce qu'il se passait à présent me semblait irréel. « Je... Je veux m'en aller... » dis-je entre deux sanglots. Je n'osais pourtant pas bouger, tenant ma feuille de papier comme si elle avait le pouvoir de me sauver. Consciente que je ne pourrai pas survivre seule, je fis un petit mouvement pour attraper la manche de l'homme. Il était tellement impressionnant que je ne préférai pas le regarder vraiment. « S'il vous plaît, ramenez-moi chez moi... ». L'autre homme semblait aimer la situation qui se présentait à nous. Ce n'était pas mon cas.

726 mots



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Mar 23 Aoû 2016, 13:51


La Chasse à l'Homme
Rp particulier


« Je n'en doute pas... » répondit la blonde à la femme qui lui avait adressé la parole. Ce serait très amusant, en effet. Avec un sourire carnassier, elle finit par tourner les talons, se perdant dans les entrailles de la demeure. La Collectionneuse monta un escalier puis traversa un long couloir, laissant le tissu de sa robe la suivre langoureusement. Arrivée à une porte, elle prit la poignée entre ses mains puis l'actionna, entrant dans une pièce qu'elle avait plongé dans une pénombre presque complète de manière voulue. « Hum... » fit-elle après un léger instant. Ses yeux s'acclimatèrent à l'endroit rapidement. Elle fit quelques pas, se dirigeant vers les épais rideaux qu'elle avait maintenu fermé jusqu'ici. D'un geste sec, elle les ouvrit, les rayons du soleil entrant dans la salle avec force. Fixant les plants un instant, son regard chercha ensuite la Fae qu'elle attrapa sans la moindre douceur. Tenant fermement son petit corps dans le creux de sa main, il n'y avait que le haut de son buste qui ressortait de sa poigne. « J'espère que vous n'essayiez pas de vous enfuir, très chère. » fit-elle comme un serpent s'apprêtant à avaler sa proie. Si elle l'avait capturée, ce n'était pas pour le bon plaisir de la torturer indéfiniment. La Dame Rouge ne faisait jamais rien sans raison. Elle se déplaça, atteignant la porte fenêtre qu'elle ouvrit en grand, l'air frais entrant dans la pièce. Elle sortit sur le balcon. « Bien. Vous allez espionner pour moi à partir de maintenant. En échange, je vous laisserai le loisir de vous occuper de vos fleurs entre deux missions ; fleurs, qui, bien évidemment, resteront ici. ». Le ton avait été chantant, dénué de toute animosité. Pourtant, quelques secondes plus tard, les yeux bleus de Lady De Marny se posèrent sur la créature avec sévérité. Son regard était on ne peut plus acéré. « Décevez-moi une seule seconde et j'arracherai un à un les pétales de vos protégées. Est-ce clair ? ». Elle n'attendait pas de réponse. Elle avait suffisamment traumatisé la créature pour qu'elle reste sans voix encore un certain temps. Elle se radoucit ensuite, comme plus encline à la négociation. Passer d'un ton agréable à un ton cassant avait le don d'en faire trembler plus d'un. « Je demanderai à mes domestiques de s'occuper de vos plants en votre absence. Vous pourrez parcourir le monde en son ensemble et faire ce qu'il vous plaira de votre temps libre, du moment que vous faites passer ce que j'exigerai de vous en priorité. Et... ne parlez de moi à personne. ». La pointe de sarcasme était on ne peut plus évidente. Elle marqua une pause, observant la forêt qui s'étendait à perte de vue. « Vous allez espionner pour moi ce qui se trame sur l'île actuellement. Essayez de ne pas être vue et de ne pas mourir... vos fleurs risquerez de très mal le vivre... ». Elle pouvait les garder en vie encore longtemps dans un état lamentable. Elle lâcha la Fae sur la balustrade avant de passer sa main dans sa poche de laquelle elle sortit des vêtements minuscules. « Mettez ça. » fit-elle sans se soucier de la taille qui la plongerai dans un inconfort manifeste. Puis, sans un mot de plus, elle tourna les talons et sortit de la salle, laissant la porte grande ouverte.

La Collectionneuse se perdit de nouveau dans les couloirs jusqu'à arriver à une grande pièce où se trouvaient regroupés des vêtements divers et variés. Elle fit glisser le tissu de sa robe le long de son corps avant de choisir une tenue plus adaptée. Elle enfila une combinaison de cuir qui la protégerait de n'importe quel coup. De toute façon, elle doutait très sincèrement que l'un des captifs réussissent à la mettre à mal. Elle avait bien senti une présence plus imposante que celle des autres mais elle n'était pas certaine que l'homme en question survivrait bien longtemps. Quoi que... Il la rendait curieuse. Elle verrait bien si elle arriverait à le retrouver ou non. Elle attacha son fouet à sa ceinture, laissant ses cheveux blonds libres. Il n'y avait pas de raisons qu'elle se prive d'une si belle partie de chasse. Elle espérait que celle de Pendrake se passait à merveilles. Sans doute rejoindrait-elle l'homme lorsqu'elle se serait assez amusée au détriment d'autrui. Un sourire mauvais apparut sur son visage. Elle allait faire un carnage.

737 mots

Explications


Coucou !

Juste, je reprends l'idée de Soma pour la carte ;) J'en ai fait une avec des cases donc si vous pouvez mettre où vous êtes à la fin de vos messages, j'essaierai de tenir le tout à jour à chque fois que je viendrais poster (et comme ça je vous ferai des interventions avec des PNJ pour corser un peu le jeu si vous le souhaitez ^^).

Carte:

Sinon Mitsu I va entrer dans la chasse <3

Déroulement
du RP


Cf premier message.

Gains
& Participations


Cf premier message

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Mar 23 Aoû 2016, 19:19

C'est Sabari son nom. À cette lionne géante qui est en train de me courser là. Dreell !

" JE NE SUIS PAS COMESTIBLE ! C'était bien sa veine d'être le chasseur devenu la proie, il sentait presque l'haleine putride de l'animal lui pourrir les cheveux. N'osant tenter de jeter un coup d'œil par-dessus son épaule, Pendrake continuait de courir à toute allure, dans l'espoir que Sabari l'abandonne enfin. A chaque dizaine de mètres, il lâchait quelques mots de cette trempe, histoire de tamponner son effroi et peut-être raisonner la lionne censée être dotée d'intelligence. MÊME UNE CREVETTE TE SERA PLUS NOURRISSANTE QUE MOI ! " Mais rien n'y faisait, il était à la limite de la condamnation…

Avec ce net désavantage, Pendrake était tout de même ravi de ne pas avoir gâché sa potion pour rien ; elle lui sera sûrement plus utile plus tard, s'il parvenait à se débarrasser de ce satané félin. A vrai dire, le Réprouvé savait déjà tout au sujet de cette fameuse lionne, compagnonne de feu Kosuke Taiji, notamment sur cette capacité à pouvoir se changer en monstre géant. Néanmoins, il semblerait que l'environnement n'était pas en sa faveur, ou que le Taiji avait très mal apprivoisé sa lionne, parce qu'elle était clairement furax sans que Pendrake n'ait fait quoi que ce soit de significatif.

Au final, il s'était faufilé entre les arbres en vue de brouiller les pistes. Mais rien n'y faisait, Sabari était monstrueusement imposante, ce qui lui permettait de déblayer le passage sans grand mal. Puis elle avait manifestement un bon odorat, car les multiples virages empruntés par le Réprouvé ne servirent à rien. Le mouvement abrupte des branches au-dessus de leurs têtes annonçait merveilleusement bien leur arrivée et cela n'aidait en rien Pendrake dans son entreprise : s'il voulait continuer à rayer des noms sur la liste de la Dame, il fallait que la lionne lui lâche les basques quelques minutes. Des secousses, des arbres qui bougent, des jurons à n'en plus finir, c'était le cocktail parfait pour faire fuir les spectateurs… ou d'attirer l'attention des plus téméraires.

Le bonimenteur en vint à la conclusion qu'il n'arrivera jamais à semer sa poursuivante à poils de cette manière – et disons que ça ne l'arrangeait pas tellement d'être bouffé tout cru – alors il décida, malgré lui, de gâcher ses minimes ressources physiques pour sprinter, plus loin, plus rapidement. A force d'être un lâche assumé, le bougre savait user de ses jambes pour se tirer de sales situations, mais il était tout aussi conscient du prix : il sera tellement fatigué qu'il mettra du temps, peut-être trop, pour retrouver une bonne condition physique, en tout cas une forme suffisamment sereine pour se relancer dans la chasse. Mais bon, mort il ne serait guère plus utile à personne, et surtout pas pour sa Dame. Alors Pendrake se retrouva plusieurs mètres en avant, enjambant avec dextérité les obstacles et se retrouva assez loin de la bête pour l'entendre chaparder la flore plus loin. Mais bien évidemment, rien n'était simple…

" Qu'est-ce que… ?! " Le blondinet fixa les deux compères qu'il venait de croiser : ainsi accoutrés et non-armés, c'était clairement des Pro-Ætheri ; et parmi eux, Raphaël Taiji. Je tombe sur les proies dans les pires moments.

Le rugissement du félin le pétrifia mais la peur fit éveillé son audace : il se camoufla de suite dans les fourrées. Le duo ennemi assimila rapidement la situation et s'engouffra, lui aussi, dans des buissons tout près du Réprouvé. Sabari apparut dans leur champ de vision, juste assez essoufflée mais toujours aussi enragée. L'animal renifla à plusieurs reprises autour de lui, convaincu que sa proie n'était pas loin. Pendrake porta son attention à la fois sur la géante et sur les deux autres : il devait agir vite, renverser la situation en sa faveur. Au point où il en était, il fallait tenter le tout pour le tout :

" C'est ironique, n'est-ce pas ? Murmura-t-il tout bas à l'attention de Raphaël et de l'inconnu ; ce dernier lui avait semblé désinvolte aux premiers abords, il fallait qu'il exploite ce détail. Perry l'ornithorynque – le personnage lui était venu comme un coup de génie – l'avait prédit : "notre monde sera englouti par la lionne de Sympan en personne…"
- QUOI ?! " Parfait !

Aussitôt l'erreur commise par l'imbécile, Pendrake plaqua tout le long de son corps par terre, évitant alors le saut chargé de Sabari sur eux. Ce qu'il n'avait pas prévu en revanche, c'était que l'Élémental Taiji joue les héros et protège l'autre avec son corps soudainement enflammé. La lionne paniqua, en proie à quelques braises, mais elle avait réussi à chopper dans sa gueule le second. Raphaël lutta pour éloigner l'animal avec ses flammes, mais le félin était si enragé qu'il continua de malmener l'autre victime. Épuisé et le sang coulant à flot le long de ses plaies, le digne protecteur était une proie facile pour le Réprouvé malgré sa forme défaillante. Il passa son instrument d'assassinat autour du cou du Taiji et étouffa ses plaintes pour ne pas attirer l'attention de Sabari.

Avec deux cadavres comme offrande pour la bête, Pendrake en profita pour puiser dans sa maigre force pour déguerpir, doucement, sans se presser ; mettre du boucan n'était pas une bonne idée en l'état, puis il avait besoin de reprendre lentement ses forces. Il s'éloigna donc du territoire du monstre, plus que satisfait d'avoir accompli une grosse partie de son rôle.


Post III | 910 mots ~
(Pendrake est en C3 et se dirige vers C2 ♫)



By Jil ♪
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Jeu 25 Aoû 2016, 19:08

「 La Chasse à l'Homme 」
Eärhyë suivit les traces avec attention. Avec ennui aussi. Si elle entendait au loin certains cris de douleurs ou des éclats de rire sadiques, la jeune femme ne rencontrait pas âme qui vive, même pas un chat ou un oiseau. Une atmosphère étrange l’étreignait, ce qui déplaisait grandement à la Bélua, qui adorait le contact avec la Nature. Quoi qu’il en soit, elle avançait toujours en avant, prête à utiliser ses armes et défouler la tension depuis bien trop longtemps endiguée. Parfois la piste s’éteignait, contraignant à la pisteuse de faire de larges détours pour comprendre, interpréter l’absence de traces et deviner le véritable chemin emprunté. Mais ce n’était pas le plus complexe. Non, le plus difficile résidait dans les croisées de traces. Là, il lui fallait étudier chacune d’entre elles pour être certaine de ne pas les confondre. La tension, l’agacement, mais aussi la jubilation. Eärhyë jubilait, en corps avec sa passion et, plus tard, son métier.

Un cri plus proche obligea la jeune femme à se cacher sous la racine déracinée d’un arbre. L’odeur de terre était forte, suffocante, mais Eärhyë s’efforça de rester en place, immobile et attentive. Une branche craqua non loin d’elle, la Bélua se contraignit à l’immobilité malgré la fine pellicule de sueur qui trahissait son angoisse. Les pro-Sympans étaient les chasseurs mais il existait des proies imbattables parmi les Aetheri, de telle sorte qu’ils pouvaient eux aussi se mêler à la danse d’une bonne petite traque, bien sympathique. Un frisson glacial étreignit l’échine de la blonde, qui se mordillait les lèvres. Finalement, le silence revint et la Bélua quitta sa cachette. Dix minutes avaient du s’écouler, il était pourtant difficile d’en être certain. Le temps différait toujours quand on était aux prises avec les sensations fortes. Retournant à la croisée des pistes, la jeune femme fut soudain projetée contre un tronc, tenue sous le joug d’une poigne de fer au niveau de la gorge. Eärhyë se débattait avec une vigueur bien dérisoire, sa force n’étant pas son meilleur atout. Ses pupilles pâles lui donnaient la sensation de vouloir sortir de ses orbites tandis que ses joues viraient au rouge fatigué. L’air ne passait plus dans sa gorge et des papillons noirs surgissaient dans sa vue brouillée.


Tu vas crever, chienne… susurra à son oreille une voix outrageusement doucereuse.
A son oreille… C’est justement ce que la jeune femme espérait. L’ennemi avait beau la maintenir à la nuque, ses bras ballants étaient libres et en avaient profité alors que la conscience était encore rude. Pliant le genou pour relever son mollet, sa main droite s’était saisie de sa dague, que la jeune femme enfonça dans le cou de l’autre alors que sa vision disparaissait pour de bon. L’afflux d’air provoqua un choc optique et la jeune femme toussa en se massant la gorge. Le temps de retrouver sa pleine vision, Eärhyë plongea sur le corps pour l’affubler de nouveaux coups de couteaux, déchargeant sur ce pantin sans vie toute sa haine et son stress. Des perles de sang sur le visage, la blonde finit par se relever en essuyant les gouttes sanguines. Ressuyant sa dague sur l’herbe, la Bélua la rengaina avant de s’éloigner du massacre, qui ferait possiblement venir d’autres ennemis. Au pas de course, la mine essoufflée de sa mésaventure passée, la blonde se reprit en voyant au loin les contours d’un nouvel individu. Ami ou ennemi ? Il fallait s’approcher pour le savoir et la jeune femme craignait de découvrir la vérité, l’embarquant ainsi dans une nouvelle galère. Une voix pourtant bien connue retentit alors, se moquant d’elle.


Dis, tu ferais mieux de ne pas énerver la guerrière ou visage pâle va en prendre un sacré coup.

Eärhyë pointa son visage en ultime preuve de ses allégations, alors que les perles sanguines criblaient toujours la peau pâle de son visage.

Mais j’aurai du me douter que je te retrouverai ici… T’es-tu encore perdu au milieu de champ de bataille ou bien préfères-tu fuir devant tes responsabilités ?

La Bélua attaquait mais son sourire trahissait son amusement plus que son agacement.


678 mots | Post 3
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Jeu 25 Aoû 2016, 22:31

L'Elfe noir fut le premier à se présenter. Le Bélua ne put s'empêcher d'hausser un sourcil en entendant son nom. Il fallait croire qu'il y avait certains parents qui n'avaient aucune considération ou aucune compassion pour leur enfant à naître. Quelle idée d'appeler son fils par un prénom imprononçable sans un minimum d'entraînement ? Ce que l'homme-ours allait faire n'était peut être pas des plus polis mais dans la situation où ils se trouvaient, il n'avait pas envie de s'embêter avec des soucis de prononciations Il aurait tout le temps, plus tard, un autre jour, de se rattraper et d'appeler correctement le jeune homme part son prénom. Mais là, la meilleur idée qui lui venait à l'esprit, c'était de lui donner un surnom. Comme ça, tout le monde se comprendrait facilement.

Ca ne te dérange pas si je t'appelle Mioumiou ? Je dois reconnaître que ton prénom … Est un peu imprononçable surtout quand on n'a pas l'habitude. Et c'est pas vraiment le moment de faire des leçons de langage. Tu en penses quoi?

Raeden jeta un coup d'oeil en direction des deux autres personnes en leur présence. Le frère avait pris sa sœur dans ses bras et la berçait doucement. Sentant un regard posé sur eux, il releva un peu la tête, les yeux encore un peu exorbité du fait de la peur ressentit. Il se racla la gorge sans lâcher sa sœur et parla enfin.

Moi, c'est Marc … Et ma sœur, elle s'appelle Majoline. C'est à cause d'un génie que nous sommes là … On a rien avec nous. … Je veux juste qu'on rentre à la maison ! Faites qu'on rentre chez nous …

Les larmes recommençaient à couler sur le petit visage rondouillard du jeune homme qui était lui aussi un alfar. Il avait demandé de l'aventure, oui. Mais jamais d'être la proie de fanatiques fous. Le Fils de la Lune lui posa un instant une main dans les cheveux, comme pour l'apaiser et le rassurer. L'autre garçon, Mwayer, paraissait un peu déconnecté de la situation. Avait-il lui aussi du mal à gérer le stress des derniers événements ? C'était fort probable. Pourtant, il semblait quand même plus à même d'aider l'Enfant de Phoebe en cas d'affrontement. Ses dires et son comportement qui suivirent furent étranges. On aurait dit qu'il était en train de succomber à la folie tueuse de l'île. Il ne voulait pas partir. Ou, en tout cas, pas avant de s'en être pris à son tour à l'un des Pro-Sympa qui les chassaient jusqu'à présent. Raeden le regardait, quelque peu inquiet pour sa santé mentale, tandis qu'il tentait de lui expliquer ce qu'il savait faire en lui montrant directement.

L'homme n'était pas réellement au fait des capacités que possédaient les Elfes Noirs et c'était d'une certaine façon, l'occasion d'apprendre. Ainsi donc, il semblait capable de donner vie à ce qu'il dessinait, à le rendre réel. Ca pouvait servir en effet. Restait à savoir quel était son niveau de magie et quelles étaient les limites à ce pouvoir.


Merci pour le bandage … Tu souhaites réellement répandre le sang d'autrui ? Entendre les cris en sachant que c'est à cause de toi si une gorge humaine pousse de tels sons ? Revoir et rejouer cette scène chaque nuit, à chaque fois que tu fermes les yeux ? Répondre à la violence par la violence ? Si tu pars sur cette pente, ça ne s'arrêtera jamais, tu en es conscient ?

Evidemment que le Forgeron tentait de raisonner le Roncier et de le ramener sur le « droit chemin ». Il n'arrivait pas à concevoir qu'un enfant de cet âge ait de telles idées. Après, il était peut être en train de se fourvoyer. Si cela se trouvait, le corps était trompeur et l'esprit beaucoup plus ancien qu'il n'y paraissait.

Sinon, je peux les entendre approcher, bien au delà de ce que ton ouïe pourrait percevoir. Je peux tendre des pièges dans le sable ou encore faire appel à quelques amis … Dont les morts … Et quelque chose me dit que la matière première pour cela ne manque pas trop dans le coin. Cependant, avant de faire quoique ce soit, ne penses-tu pas qu'il serait préférable de mettre ses deux là en sûreté ?

L'homme ours tentait de faire appel au bon sens de son vis-à-vis. S'il n'arrivait pas à le dissuader dès à présent de trouver une solution pour fuir plutôt que de réclamer vengeance, peut être qu'il pourrait limiter les dégâts en l'accompagnant dans sa quête désespérée.

818 mots
Post 4
Toujours avec Mwayer, en B4
Défi réalisé : ○ Demander à Mwayer si vous ne pouvez pas l'appeler Mioumiou à cause de son prénom imprononçable.
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Ven 26 Aoû 2016, 00:12


La conception du temps était différente lorsqu’on était en état de semi-conscience. Soma percevait ce qui l’entourait sans réellement mettre en relation la notion de la journée et de l’espace puiqu’elle ne voyait plus ni n’entendait. Elle sentait les battements de son cœur devenus incroyablement lents et calmes, ainsi que tout son corps qui lui vivait les grondements du sol, foulé par des centaines de pieds et de pattes en folie. De même, sa mémoire était passagère ; si tôt qu’il l’eut déplacé, elle en oublia où elle était tombée et ne saurait pas dire où elle serait au réveil. Le réveil ne tarda pas, d’ailleurs. La pause forcée qu’elle s’était octroyée en utilisant bêtement sa magie en dépit de la raison prit fin. L’organe qui alimentait ses muscles se remit aussitôt au travail ; elle avait beau ne pas savoir où elle était, elle n’en oubliait pas les priorités : rester sain et sauf. Ses yeux se posèrent sur la première chose qu’elle vit et ce fut lui, cet homme qui l’avait aidé à battre le chien, celui qui même l’avait déplacée jusque sur le matelas. Un confort inespéré dans ce monde de fou, pensa-t-elle. Elle se redressa prestement, alertée de nouveau. Son regard mordoré était une nouvelle fois paniquée.

« Oui, oui, oui… Bien sûr, je comprends… C’est… C’est censé. (Elle posa un œil rapide sur le bandage sommaire qu’il avait fait et hocha de la tête.) Merci… Merci de m’avoir amené ici et de ne pas m’avoir laissé là-bas. »

Elle n’osait pas imaginer ce qu’il lui serait arrivé si il était parti, les jambes au cou, en l’abandonnant inconsciente. Il se redressa. Elle attendit qu’il s’écarte pour faire de même et prit ses appuis sur le lit sur lequel elle était. Son bras blessé lui lança de vifs rappels. Une grimace lui tordit le visage, l’obligeant à baisser la tête pour tarir la douleur quelques instants. La mal ne partit pas et le bandage qui lui serrait le bras se vit tacher de rouge à de nombreux endroits. Pour autant, elle se rappela d’une leçon que sa feu tante Chiara lui avait enseigné et celle-ci était « Ne sois pas un poids mort pour les sorciers  où ils t’abandonneront en pâture aux cabots. » Dans ce cas, ils n’étaient que deux, mais la jeune Sorcière n’était pas sans savoir qu’ici, c’était chacun pour soi et tous pour personne. Bien qu’il n’ait pas appliqué cette règle fondamentale à la survie, l’homme pouvait à tout instant partir pour éviter de mourir, surtout si la jeune femme se montrait molle et lente. Une seconde tentative puis une troisième furent nécessaires pour qu’elle se redresse de tout son long, surpassant d’une tête celui qui l’avait aidé. Elle s’étonna qu’il ait réussi à la soulever et à la traîner jusque dans cette pièce car elle avait beau être grande et maigre, les os pesaient lourds. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Toutefois, il avait bonne mine et avait dû être bien nourri avant d’atterrir ici.

« Tant mieux, je n’aime pas me vanter mais elle sentait drôlement bon. Si seulement je pouvais faire apparaître un vrai barbe-en-cul… Tu ne saurais pas le faire, par hasard ? (Elle soupira.) Bien sûr que non. (Désignant un endroit près de la porte.) Elle a laissé son havre-sac là-bas, je vais aller voir. »

Soma s’y dirigea. Elle se sentait affaiblie à cause de la blessure, car son corps lui soutirait de l’énergie pour la faire coaguler. Elle se tint contre une paroi du mur effondré et s’accroupit pour soupeser le sac de sa main valide. Il était rempli. Plusieurs objets s’entrechoquèrent. Elle invita l’homme à venir regarder lui aussi. La jeune sorcière n’attendit pas qu’il arrive pour glisser une main à l’intérieur et souleva le sac rapidement pour faire glisser plusieurs objets sur la terre battue. Elle trouva trois fioles dont elle ignorait le contenu, cinq couteaux de lancer et quelques babioles qu’elle oublia pour se jeter sur une gourde en cuir qu’elle pressa immédiatement. La panse de chèvre tannée et retournée était remplie d’un liquide qu’elle imagina merveilleux. Elle le débouchonna et sentit d’abord l’odeur qui n’était pas celle de l’eau. En relevant l’objet, le contenant fit couler quelques gouttes qui se révélèrent bordeaux dont une forte odeur fruitée.

« Du vin. » Elle doutait très sérieusement qu’il soit empoisonné, après tout, ce Sac avait appartenu à une Pro-Sympa qui ne serait pas donnée du mal à elle-même. Soma but quelques gorgées qu’elle trouva désaltérante et s’en versa un peu sur le pansement. L’alcool l’avertirait contre la puanteur. Elle finit par tendre la gourde à l’homme. « Si tu en veux, en voilà. Il est… Bon. » Elle regarda son visage et lui sourit. « Si d’ici quelques secondes tu me vois bleuir, je te déconseille de le boire. » Elle laissa le temps passer et l’incita à consommer la boisson pour se redonner des forces.

Du havre-sac, la jeune sorcière prit les fioles et laissa le reste à l’homme car elle avait vu, juste en-dehors, la fine épée que la femme maudite avait laissé tomber. Elle serait plus à l’aise avec une arme longue que courte. D’un pas feutré, Soma s’y dirigea, quittant l’abri où ils étaient et se précipita sur l’objet pour revenir à l’intérieur, toute essoufflée.

« Je l’ai. » dit-elle, presque triomphante.


Mots = 890
Post 3.
Soma est toujours en haut de B2, début A2..
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Ven 26 Aoû 2016, 00:52

Cet enfant, il disposait d’un potentiel malfaisant prometteur pour prendre la lame de cette façon et exécuter la victime de sang-froid. Son maintien était naturel. Quant à sa manière de mettre un terme à ses souffrances, elle était propre et sans bavure. Sans doute avait-il déjà tué par le passé. Ou alors il était simplement doué, ce à quoi Godot voulait s’assurer. « Yeah ! Tope-là ! » Il tendit sa main pour qu’il puisse frapper dedans. « T’es un coriace l’ami. J’t’aime bien ! C’pas la première fois, hein ? » En revanche, pour la jeune fille c’était tout l’inverse. Elle était plus traumatisée que son camarade. L’odeur de la peur ne trompait pas. Sans trop de surprises, il arrivait clairement à définir dans quel camp elle se trouvait et ce qu’elle était avec précision. À partir des faits, il était intuitif d’imaginer qu’elle n’avait pas la carrure pour chasser. Comment pourrait-elle tenir le pas alors que le garçon à côté d’elle agissait avec un discernement supérieur ? S’il les obligeait à se confronter maintenant, elle perdrait haut la main. Quand elle s’accrocha à son kimono, Godot ne fit pas tout de suite attention à elle. Il semblait attendre quelque chose. En vérité, il se fiait au son du vent pour le prévenir des éventuels dangers. « Tch ! L’es temps de décamper les gosses. » Empoignant les deux apprentis par leurs tenues, il siffla aux chiens de partir en retraite. Ils s’exécutèrent en même temps que le Démon qui s’éclipsa. La seconde suivante, le terrain sur lequel ils étaient fut recouvert de carreaux d’arbalète.

Le groupe hétéroclite refit son apparition au travers de la forêt ou de nombreux individus essayèrent d’intenter à sa vie par tous les moyens. Heureusement, il n’avait aucun mal à coulisser entre les troncs, esquivant tous les projectiles tout en gardant la main sur les jeunes gens. Afin d’éviter qu’ils se fassent blesser, il jeta quelquefois ces derniers en l’air pour les rattraper quelques instants après. Il ne comptait plus les flèches qui les frôlèrent en fauchant leurs vêtements, mais qu’importe le nombre d’ennemis à ses trousses, il s’en sortait toujours. Crachant un jet de fumée pour obstruer temporairement leurs poursuivants, Godot combinait des subterfuges dont seul un maître pouvait user. En jaillissant de la sylve, il fit un long dérapage en creusant la terre comme le beurre trainé sous le couteau. Il reposa les enfants avant de se dresser devant les nombreux arbres. « Oï ! Reculez, ça va s’couer ! » Enfonçant fermement ses pieds dans le sol, le Samurai extériorisa sa magie autour de son corps ; une fine lueur bleutée venant l’envelopper comme un manteau. Il fixa sa main sur la garde de son sabre et attendit un peu. Il entendait les traqueurs ; ils étaient proches.

Au dernier moment, il dégaina sa lame, fauchant horizontalement l’air en poussant un cri de guerre si intense qu’il effraya les animaux qui logeaient dans les environs. L’impact du coup généra une onde de choc si effroyable qu’elle trancha tous les arbres sur un très large rayon ; la rasant dans son ensemble. La seconde suivante, les conifères s’abattirent sans que personne ne puisse rien y faire. Si quelqu’un se trouvait à l’intérieur, soit il en avait échappé de justesse, soit il était mort. Ce qui est certain, c’est qu’il avait réussi à purger la zone de ses principaux agresseurs. Il se débarrassa de sa pipe qui n’avait plus d’herbe et coupa un brin de blé avec sa lame avant de la ranger. Celui-ci prit place entre ses lèvres afin de remplacer le défunt calumet. « J’peux pas t’ramener, p’tite. Si tu veux r’tourner chez ta mère, ta seule option c’est de survivre. T’as pigé ? » Si Godot voyait juste, alors les crimes et sa race ne se mariaient pas très bien. Reposant son bras à l’intérieur de son kimono, il traina la jeune fille à l’écart, puis il se baissa pour être à sa hauteur afin qu’elle comprenne mieux le message. « J’te demande pas de planter tout le monde, mais va falloir te défendre. Prends ça. » Il plaqua une dague sur la poitrine de la jeune femme. Il s’agissait d’une arme facile à manier, même pour son gabarit. Il se releva ensuite. « Si jamais ça tourne mal, j’serais là pour vous sortir d’affaire. hm. Mais j’crois que vous allez pouvoir prendre la main, r’gardez qui voilà. » Un groupe de personnes s’aventurait effectivement dans les parages. Pas de chances pour eux.

Post III / 730 mots / Zone A3

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Ven 26 Aoû 2016, 11:59


Elle était grande, immense. C’était une Géante incontestablement impressionnante. Chaque pas était maîtrisé, majestueux et prompt. Rose-Alysse ignorait les mœurs de son espèce mais à n’en pas douter, elle devait être très belle sous un autre point de vue que celui de la Fae. Ses yeux bleus acier contrastaient avec ses boucles blondes parfaites. Son assurance égalait celui d’un chat sur le haut d’un mur, marchant avec une dignité et une habilité étonnantes. En quelques mouvements, elle fut à la hauteur de la fenêtre et dégagea le lourd rideau de velours qui plongeait la pièce dans le noir des jours entiers. Des particules de lumière vinrent bousculer les yeux de Rose-Alysse qui se protégea rapidement le regard du Soleil si pénétrant. La seconde d’après, elle fut au niveau de la Fae qui, aveuglée, garda ses mains par-dessus ses paupières mouillées. Et d’une main vive elle l’attrapa, sans que la petite fille n’ait ni le temps de couiner, ni le temps de se cacher. La pression exercée sur son corps était modérée, même si la poigne de la Collectionneuse n’était à n’en pas douter forte, elle fut à cet instant souple. Rose-Alysse s’habitua prestement à la lumière ambiante et ouvrit ses grands yeux gris sur le visage presque antipathique de la Géante. Un long frisson parcourut sa colonne vertébrale, immobilisée par les doigts de la Collectionneuse. Non, elle ne cherchait pas à fuir. Elle tenta de lui faire comprendre en secouant sa tête de droite à gauche. Ce qu’elle avait cherché était la compagnie de ses amies, rien de plus. Après tout, où pouvait-elle aller ? S’enfuir était inimaginable, quand bien même sa vie était en danger perpétuellement, quand bien même la Collectionneuse l’effrayait. Elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner celles qui l’avaient élevée. D’ailleurs la Fae ne put s’empêcher de leur lancer un regard empreint d’une profonde tristesse ; ses fleurs donnaient de la peine à voir sous la lumière du jour.

La Collectionneuse l’emmena à l’extérieur. Elle qui s’attendait à une nouvelle mise à l’épreuve fut surprise. Rose-Alysse releva son nez pour sentir toutes les odeurs qu’elle avait connu jadis. La senteur des multiples arbres de la résidence se mêlait au courant d’air marin. Celui lui fit du bien. Elle inspira avant de poser une nouvelle fois son regard anthracite cerclé d’un rose nacarat sur le visage de sa geôlière. Espionner ? Ce mot lui échappait même si dans la bouche de la Collectionneuse il sonnait avec une grande importance. Néanmoins, n’étant pas dépourvu de bon sens, la Fae acquiesça dès qu’elle entendit l’échange qu’elle proposait. Quel que soit le travail qu’on lui demandait, en particulier si c’était pour être réunie de nouveau avec ses amies, la fille aux cheveux roses accepterait. Le ton de la Collectionneuse devenu mielleux changea lorsqu’elle exprima l’éventualité d’une déception. Des sentences irrémédiables s’abattraient sur les plants si Rose-Alysse lui portait à défaut. Une nouvelle fois, la Fae hocha la tête timidement pour faire comprendre à la Géante qu’elle avait compris le marché. Son corps, toujours dans la main de la Dame, était agité par de fréquentes petites secousses, dû à la peur que la charmante Géante lui inspirait. Le regard azuré de la Collectionneuse se posa sur la Forêt. Rose-Alysse le suivit, observant avec cette fois une fascination certaine la végétation qui s’étendait à perte de vue sur la fameuse Île.

Même si l’idée que des Humanoïdes s’occupent de ses fleurs en son absence l’importunait grandement, elle ne pouvait s’imaginer les perdre à jamais, en particulier si elle venait à s’absenter des Lunes durant. Son corps fut relâché sur la balustrade du balcon. Le vent soufflait fort mais étant en parti protégée par l’énorme bâtisse qui s’élevait, la Fae n’eut rien à craindre. La Collectionneuse lui donna des vêtements qu’elle jugea nécessaires et la seconde d’après, la femme partit. Rose-Alysse, libérée de sa prison et à l’extérieur, crut avoir rêvé. Un instant, ses paupières battirent comme pour être sûre d’être pleinement réveillée. Elle s’essuya d’un revers de main les larmes qui avaient coulé durant toute l’entrevue. C’était réel. La Fae était libre, d’une certaine façon. Elle n’hésita pas à faire quelques mouvements de gymnastique avant de se pencher sur ce qu’elle lui avait donnée. Quelques minutes s’écoulèrent avant que la Fae ne soit prête. Les vêtements étaient amples. Sa tunique avait été mise à l’envers et ses petites chaussures dans le mauvais sens, mais tout ça, elle l’ignorait. Elle fit face au paysage, la tête relevée. L’espionne de la Collectionneuse fraîchement promue eut un dernier regard en direction de ses marguerites qui profitaient pleinement du soleil. Si elle effectuait bien ses missions peut-être qu’un jour, elles seraient libres aussi. Mais pour ça, la Fae allait devoir travailler dur. Espionner avait pris le sens d’observer dans les paroles de la Collectionneuse, ce en quoi elle était parfaitement capable de faire, si tôt sortie de sa cage. Enfin, c'était ce qu’elle pensait.

Rose-Alysse n’avait pas peur du vide même si il était incroyable. Le gouffre qui s’étendait en-dessous d’elle était important, mais ce n’était rien en comparant à l’envie qu’elle avait de bien faire pour sauver ses amies. Elle prit de l’élan et une fois qu’elle jugea les centimètres satisfaisant pour effectuer un bond qui ne la tuerait pas, la Fae se mit à courir et, d’une manière proche de la feuille morte qui s’envole, sauta pour ensuite se laisser bercer par un vent qui la malmènerait jusqu’à la rencontre d’un arbre. L’Espionne de la Collectionneuse disparut dans l’horizon.


Post 2/2 - métier.

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Ven 26 Aoû 2016, 12:33


Mioumiou ? Mwayer n’en avait rien à faire. Il pouvait l’appeler par le nom qu’il voulait tant qu’il était utile. Peut-être que l’Alfar aurait tiqué dans d’autres circonstances, mais la situation ne se prêtait pas à se prendre la tête sur des questions terminologiques. Il ne répondit même pas, passa au-delà de sa question et reprit son regard à la fois insistant et fuyant vers un autre objet d’attention. Œil de Raeden, musculature, pinceau, autre œil, même musculature, même pinceau et le parcours recommençait jusqu’à ce que quelque chose l’intrigue.

Il se rendit compte en balayant la pièce avec ses yeux que deux autres personnes étaient là. Oui, il s’en rappelait. Il les avait vues, proie de leur propre faiblesse, en train d’attendre que le destin ne leur passe dessus et les empêche de se relever. Les deux misérables ne choquèrent pas vraiment l’Alfar, il en avait vu d’autres. A moins que…l’un des deux, celui qui disait s’appeler Marc, était lui aussi un membre de la race de Mwayer. Il le dévisagea pendant plusieurs secondes et à la fin de ce moment gênant pendant lequel il ne cessait de se rapprocher du visage du déchet qui partageait leur cachette, il lui saisit une de ses oreilles pointues entre les doigts, commençant à y planter ses ongles et murmura :

- Sympa ces oreilles. Tu dois être un elfe, non ?


Il partit d’un petit rire sardonique. Il continua de le regarder sans piper mot et il ajouta :

- Rentrer chez vous ? J’espère que chez vous n’est pas Drosera. La Magnifique n’accepte pas les perdants.


Il se retint de lui cracher au visage, arguant intérieurement qu’il devait encore partager un moment de cette chasse avec eux, mais enregistra chaque trait du visage de Marc dans sa tête. A chaque fois qu’il repassait sur son image mentale c’était pour ajouter quelques centimètres à ses bajoues ou pour creuser son regard encore plus et chaque passage sur cette image lui inspirait un profond dégout.

Après que Mwayer ait fait le bandage à Raeden, ce dernier commença à lui poser plusieurs questions, simples, censées faire émerger sa conscience, mais l’Alfar au corps d’enfant ne les comprit pas comme tel. Il prenait ce que lui disait le colosse au pied de la lettre. Les mots qu’il prononçait et qui flottaient dans les airs réveillaient en lui des images de massacre qu’il perpétrait, des envies de meurtre. Le jeune home n’avait pas l’habitude d’être aussi cruel, mais une chose était claire : L’Antre de la Dame était un lieu spécial duquel on ressortait différent et c’était ce qui arrivait à Mwayer.
Il répétait, de manière quasi liturgique, les derniers mots des phrases de Raeden avec un sourire de plus en plus grand, de plus en plus candide et enfantin, de plus en plus carnassier. Chaque mot qu'il prononçait était formulé comme une question lui-même à laquelle il répondait avec chaque fois une lueur plus fort dans ses yeux.

- Répandre le sang d’autrui... à cause de moi si la gorge humaine pousse de tels sons… rejouer la scène… violence…


Un temps.

- Oui ! C’est ça. C’est exactement ça.


Après cela, Raeden lui proposa tout ce qu’il lui fallait. Des pièges, de quoi détecter ses ennemis, cette chasse allait enfin devenir intéressante, la roue avait engrangé son demi-tour et bientôt Mwayer et le colosse qui l’accompagnait se retrouveraient en position de force.

Lorsque l’acolyte de l’Alfar lui proposa de mettre les deux qui les accompagnaient dans un endroit sûr, Mwayer ne put s’empêcher de faire apparaître, autour d’eux, des dizaines de ronces qui pointaient sur leur gorge, leur cœur et autres organes nécessaires. Cela ne dura que quelques secondes, puis les ronces retournèrent dans le sol.

- La mort est un état très sûr, mais je te suis. En sécurité. Peut-être qu’il vaut mieux qu’ils ne se déplacent pas et qu’on protège cet endroit, non ?


Malgré son envie de meurtre, la présence imposante et rassurante de Raeden arrivait à tempérer, du moins à temporiser, les passions grandissantes de l’Alfar. Une fois sorti, sans même vérifier s’il y avait des gens autour d’eux, il entreprit de recouvrir leurs traces en bougeant les feuilles, tant à la main que par magie, puis il commença à recouvrir l’entrée puis à y mettre la fin de son flacon afin de couvrir leur odeur.

Une fois fait, Mwayer attendit à deux pas de l’entrée et dit calmement et en souriant :

- Massacre ?


Les trucs qu'on dit à la fin :
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[Rp Particulier] - La Chasse à l'Homme

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