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 Sauver un Magicien [Quête - Pv Naksatra]

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Dim 10 Avr 2016, 23:13

Jeanne bu une gorgée d'eau fraîche sans cesser sa progression dans la lande désertique, un trait d'eau lui coulant sur le menton. La Déchue entendait craquer la terre aride sous ses pas. Si ingrate envers la vie qu'elle ne pouvait abriter de l'eau, voire recouvrir d'autres espèces vivantes que des plantes à épines ou des créatures noires qui passaient de temps en temps près d'eux d'un air insouciant. Un des marins qui leur avait dit de faire un tour dans la région avait eu beau relater les trouvailles d'oeufs merveilleux, renfermant des animaux magnifiques, la Gourmande restait dubitative quant à la qualité de ces informations douteuses. Comment un être vivant pouvait-il vivre dans un lieu hostile à son existence ? Ce ne pouvait être que des Dragons, mais ces derniers vivaient à Caelum, en terres Magiciennes. Et la présence de telles créatures dans environs ne passaient pas inaperçue : cela ferait longtemps qu'ils en auraient vu un ! Soit dans le ciel d'un bleu transparent, soit en train de les courser pour les boulotter ! Cette pensée la fit rire dans son coin, s'attirant le regard de son mari. Silencieux. Bien que si la situation doive réellement se dérouler de cette manière, elle aurait tendance à fuir en courant, regrettant d'y avoir songé par plaisanterie. Mais ce serait chouette de pouvoir apercevoir une de ces créatures mythiques !

Elle n'avait pas eu l'opportunité d'en voir en soixante ans d'existence, mais ce n'était pas comme si le monde s'effondrerait demain ! Bon. C'est vrai qu'il pourrait avec toutes ces histoires récentes, mais il ne le ferait pas. Elle savait parfaitement que dans la vie, c'est très important de ne pas mourir. Reprenant son rythme de marche pour coller à celui de son mari, Jeanne remarqua que Cédric ne semblait pas être affecté par la chaleur de cet endroit qui, selon lui, était moins affreuse que celle du Désert à l'est d'Avalon. Elle ne pouvait le dire, elle n'y avait jamais mis les pieds et cette chaleur l'accablait suffisamment pour imaginer endurer pire. Pourtant, la Déchue était habituée d'une certaine chaleur : celle des fourneaux, de la pression dans les cuisines. Or, ici, ce n'était pas du tout la même chose ! Elle collait à la peau de manière déplaisante, comme un murmure dans l'oreille qui ne cessait pas. Eux qui avaient passés un agréable séjour sur le Continent du Matin Calme ! Ils étaient désormais sur les terres du Continent Dévasté et celles-ci faisaient honneur à leur nom de Terres Arides. Que venaient-ils faire ici ? Eh bien, une tempête avait fait dévier l'itinéraire du navire et ce dernier ayant subi des dégâts, devant demeurer à quai pour réparations et, eux, avaient choisis de visiter en attendant ! C'était aussi simple.

Un frisson parcourut l'échine de la Déchue. Ce n'était pas un frisson dû à la température, mais à l'ambiance environnante. Ces terres désertiques lui donnaient l'envie pressante de rentrer chez eux, en Avalon, lui faisant même regretter la mer sauvage sur laquelle ils étaient. Comment croire qu'autrefois, ces terres avaient l'équivalence des Plateaux Verdoyants ? Que la vie s'était éteinte à cause d'un caprice naturel ? C'en était carrément flippant. Un bruit sourd dans son dos lui rappela que le caprice était encore présent, prêt à recracher à nouveau sa lave en fusion et à tout réduire en poussière. La vie ne tenait vraiment qu'à un fil tenu et elle était consciente que cette vie était, en quelque sorte, sa dernière chance. Malgré cette prise de conscience, pour elle qui avait vécu trois existences distinctes, cette frontière avait tendance à devenir floue. Cela faisait des décennies que Jeanne était une Déchue. Cela faisait trente-cinq ans qu'elle était mariée avec Cédric et il lui arrivait de temps en temps - et plus fréquemment ces derniers temps - de se demander quel serait leur vie s'ils avaient un enfant, mais le lieu n'était pas convenable pour en discuter et son mari évitait souvent le sujet. Une sorte de tristesse s'habit sur ses épaules sans qu'elle ne sache pourquoi, sans doute l'ambiance malsaine aux alentours.

Je me demande si nous ne devrions pas faire demi-tour. Ce lieu est vraiment trop lugubre.
Suffit de songer à notre fierté d'être Déchus. Nous n'avons peur de rien !
Tu crois ?
Jeanne ! dit Cédric en devinant ses intentions.

Jeanne se mit sur un rocher surélever qui se dressait devant elle.

J'suis trop fière d'être une Déchue !

Jeanne déploya ses larges ailes duveteuses en respirant l'air étouffant avec plus de légèreté. Juste avant que le haut de la pierre ne cède sous son poids et qu'elle se retrouve trente centimètres plus bas. Étendue dans la poussière.


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Mer 20 Avr 2016, 23:06

Naksatra ruminait. Comme toujours on lui avait donné des informations foireuses. On lui avait dis que dans les terres arides, dans le continent dévasté, on trouvait des œufs de dragon par centaines dans les contrées désertiques de ces terres désolées. Il avait vraiment besoin de trouver un œuf de ces créatures ailés légendaires, un vieil homme qu'il avait rencontré dans une taverne pratiquait la télépathie, et c'est comme ça que l'étrange vieillard vint à sa rencontre, il avait lu dans son esprit l'ardent désir et aussi le profond désespoir de trouver une autre créature au combien légendaire : Un phénix. Ces derniers temps et ça, depuis cette aventures dans les marais, il ne pensait qu'à ça. Trouver un de ces oiseaux fait de feu et de flammes. Le vieil homme donc, sut se que penser le jeune déchu et il lui dit qu'il pouvait lui indiquer l'emplacement d'un de ces bestiaux mais que en échange, il devait lui donner un œuf de dragon. Le pourquoi du comment ... Ne fut pas donner à Naksatra, mais le vieillard fut assez sympa pour lui dire ou il pouvait en trouver : Les Terres Arides. " - Ben .... Il s'est bien trompé ce vieux croûton. Vieux débris. Saleté." pensa-t-il si fort que si une personne avait été à coté de lui, elle aurait entendue ses pensées. D'ailleurs, il ne se gêna pas pour crier un bon coup

- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!

Son cri se perdit dans la nature morte de l'endroit ou il se trouvait. Maintenant qu'il s'était évertuer à décharger sa colère contre un vieux bouc, il se réfléchir à faire chemin inverse pour rentrer chez lui, le problème qui s'imposai, était qu'il s'était perdu. Il avait dut s'écarter d'une rivière asséché pour se cacher derrière des rochers, car il avait vu au non loin de lui, des Ybryds ! Avant de venir dans sur ce continent, il s'était rendu à la grande bibliothèque afin de s'informer sur cette zone du monde, dans laquelle il ne s'était jamais rendu. A part l'histoire qu'il avait lu de la région où il se trouvait, Naksatra avait jeté un coup d’œil aux créatures qui y habitaient, et parmi les harpies, khejatàrs et les léarénams, il y en n'a un qui retint son attention : L'ybryd. Le résultat des expériences de magiciens se termina mal, les bêtes se libérèrent et disparurent dans la nature. Quand Naksatra reconnut les bêtes, il ne chercha pas à jouer à l'abruti et il fila se mettre à l'abri des regards de ces créatures. Le déchu les regarda de loin, elles formaient un cercle autour de deux Ybryds plus grands et plus massifs que les autres. Une sorte de rituel ? Il avait aussi lu que de temps à autres un de ces bestiaux tentait de renversait le chef actuel afin de prendre sa place à la tête de la meute. Et là, il y avait justement un de ces combats. Il n'avait pas attendu la fin du duel et avait prit une autre direction.

Donc, le voilà perdu, seul, au milieu d'une terre hostile, mais fort heureusement, il y lui restait des vivres, du moins pour deux jours. Alors qu'il marchait sous les coups frappants du soleil, Il entendit un cri, mais un cri humain. Il lui semblait que c'était une voix d'homme ... Mais il en n'était pas sûr. Se risquant d'être vu, il sortit d'une petite tranchée de terre et avança doucement, tout en restant à genouillé. Il sortit sa dague par mesure de sécurité. Au bout de quelques minutes, il trouva l'origine du cri. Une déchue était allongée ou plutôt étalée par terre, à coté d'une sorte élèvement rocheux. Naksatra remarqua qu'elle était évanouie, il aperçut aussi un second membre de sa race en hauteur. Surement l'homme qui avait crié. Le déchu de la Colère visualisa rapidement la chute. Mais soudainement ...  Dans sa tête, il eut un déclic. Il se précipita sur la déchue inconsciente, pour lui, voir un des siens dans un mauvais état le rendait malade. Fort heureusement, un enfoncement dans la roche était juste à deux pas d'eux. Il l'a traîna pour la mettre à l'ombre. Puis, se souvenant de la présence de l'autre déchu.

- Eh ! Je m'occupe de la femme ! Mais je te conseille de surveiller les environs de la haut ! L'endroit est truffé d'Ygrids ! Cria-t-il

Reportant son attention sur la femme en question, il prit sa gourde d'eau et arracha un morceau de sa chemise de soie, l'imbibant d'eau, il le déposa sur le front de la déchue. Il passa sa main sur sa gorge et sentit un pouls.

- Je devrai vraiment arrêter de m'inquiéter pour rien. Parlant à haute mais pour lui-même.


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Jeu 18 Aoû 2016, 20:00

Étalée sur le sol poussiéreux, Jeanne n'émit aucun son pouvant trahir son embarra ou une quelconque frustration quant à son état. Ce n'était pas de chance que la pierre sur laquelle la Déchue se trouvait ait eut une fissure dans sa roche, qui, de cause à effet, n'avait pas supporté son poids. Un silence suivit sa chute durant quelques secondes avant qu'un rire ne parvienne à ses oreilles. Son mari ne pouvait pas s'empêcher d'y aller de son petit commentaire malgré la situation ridicule dans laquelle elle se trouvait.

Je t'avais prévenue !

Jeanne demeurait étalée dans la poussière, préférant faire l'enfant capricieuse que d'agir en adulte responsable. De toute manière, il ne lui avait rien dit à ce propos. Cédric s'était contenté de la réprimander d'avance avec son prénom ! Ça n'avait été en rien un avertissement, n'est-ce pas ? Du coup, elle bouderait en restant là et en se faisant ramassé par la première créature venue, tiens ! Son compagnon se contentait de ne rien faire, lançant un regard vers le ciel bleu dans la direction opposée du Soleil pour ne pas s'aveugler. Cela ne dura pas plus d'une minute quand elle ressentit la présence d'un inconnu au-dessus d'elle, apparaissant dans son dos en projetant une ombre qui empêchait son dos de subir les affres des rayons solaires. Ce dernier la releva comme une Princesse avant de la mettre dans un coin sombre. La vive clarté la contraignit à fermer les yeux et n'entendit rien de particulier, son mari demeurant muet devant les paroles de cet inconnu.

Parce que vous croyez que je vais laisser ma femme avec un étranger ?

Son ton fit sourire Jeanne malgré sa prétendue somnolence. C'est que sa moitié pouvait se montrer jalouse et possessive lorsqu'un homme l'approchait. Pourtant, l'un et l'autre savait que son partenaire ne le trahirait pas. Ce n'était qu'un divertissement. Elle aimait se sentir aimé, même si elle ne connaissait rien à ce sentiment. La Déchue sentit qu'on la mit dans une position plus confortable et que cela lui éviterait de respirer du sable et l'eau sur son visage lui fit le plus grand bien. Une petite pause était la bienvenue en cet endroit désertique.

Vous n'avez pas à vous inquiéter, dit son mari avec politesse. Bon, Jeanne, réveille-toi, tu es ridicule...

La Gourmande ressentit sa main sur son épaule et qui la secoua doucement. Elle reconnaissait celle de Cédric. Elle ne pouvait pas se tromper sur le fait qu'il avait mis genou au sol pour s'assurer que sa chute ne lui est pas faite mal malgré toutes les choses qui lui disait. C'était sa manière à lui d'être inquiet. Le coeur de Jeanne était ravi et elle choisit de faire de se réveiller en regardant Cédric et l'étranger. Cet homme était tout aussi grand que son époux, avec une touffe de cheveux sombres et une allure décontractée. Ça lui allait bien. La femme papillonna des yeux, comme si elle venait de se réveiller d'un immense choc et son regard passait de l'un à l'autre en les fixant avec insistance.

Où suis-je ? demanda-t-elle d'une petite voix. Qui suis-je ?

L'incompréhension prit possession des traits de Cédric et il entrouvrit la bouche. Stupéfié, il ne sut que dire dans l'immédiat et ses yeux doublèrent de volume. Jeanne sortit sa langue avec un large sourire.

Naaan. Je blague !

Cédric mima le geste de l'étranglement l'instant qui suivit. Ses taquineries allaient de temps en temps un peu loin. Elle lui attrapa le bras comme si de rien n'était pour se coller contre lui.

Enchantée ! Je m'appelle Jeanne et lui, c'est mon mari, Cédric !

A cet instant précis, pourtant enclin à la plaisanterie et à la rencontre, un immense cri se fit entendre. Il était si affreux que le sourire de Jeanne se volatilisa et qu'un long frisson la parcouru malgré la touffeur de l'endroit.

C'était quoi ? se risqua-t-elle.
Tu crois qu'on le sait ? On est au même endroit que toi.

Jeanne prit une mine indéchiffrable en fronçant les sourcils en en sortant ses lèvres.

Arrête de bouder, on dirait une gamine de trois ans...

Cédric lui mit la main sur les cheveux pour se faire pardonner d'une telle remarque quand un nouveau cri perfora les vents, la Déchue reconnu une voix masculine qui appelait à l'aide et mit un temps avant de réagir.

Nous devrions aller l'aider. Non ?


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Sam 20 Aoû 2016, 16:21

Ainsi donc l’homme et la femme était mari et femme. Il avait mal choisi leur lieu de promenade en amoureux. Alors qu’il laissait son mari s’approcher d’elle il recula d’un pas afin de leur laisser un peu d’intimité, mais il resta quand même à portée de parole afin de les entendre parler. Il jeta quand même un coup d’œil à son mari, quand il remarqua que ce dernier faisait semblant d’étrangler la déchue. Il regretta d’avoir jeté un œil car il vit que la jeune femme avait un décolleté assez plongeant, rougissant presque instantanément, il tourna la tête vers l’horizon et vérifia si rien de dangereux ne venait dans leur direction. Après une profonde inspiration, il se retourna vers les deux déchus mariés et fixa plus le déchu dénommé Cédric, afin de ne pas prêter attention à la dénommé Jeanne puisqu’elle s’appelait apparemment comme ça. Il se présenta aux deux personnages, par politesse :

-Bien le bonjour Jeanne, Cédric. Je me nomme Naksatra Tathamet.

Au moment il referma la bouche, un cri se fit entendre. Un silence se fit parmi le trio d’ailes noires. Jeanne se questionna sur la nature de ce cri et son mari fit une plaisanterie. Quelque secondes après le premier cri, un autre se fit entendre. Mais ce dernier fut plus reconnaissable, il s’agissait du hurlement d’un homme. Etait-ce un cri d’horreur ? De douleur ? De désespoir ? Il ne le savait pas. En tout cas une chose était sûre et certaine, ils ne pouvaient pas rester dans ce lieu désertique et plein de danger très longtemps avant d’être la proie de la chaleur, de la soif ou bien encore des prédateurs.

- On devrait surtout s’écarter de cet endroit, avant de vous rencontrer  et comme je l’avais déjà fait remarquer à vous monsieur, une bande d'Ygrids terne dans le coin et je ne souhaiterai pas me retrouver face à une horde de ces bestiaux-là.

Il s’écarta afin de laisser de vraiment l’intimité à ces deux personnes et le temps que Jeanne se releva. Il attendit d’être rejoint par le couple et après leur avoir demandé si tu allais bien, il leur indiqua qu’il préférait prendre de l’avance, il leur confia qu’il avait déjà visité des lieux comme celui-ci et que de savoir le terrain qui se trouvait au-delà de ses yeux était généralement une bonne solution. Et puis enfaite, c’était surtout une raison pour ne plus avoir de son champ de vision la poitrine plus que voyante de Jeanne. Il partit donc en premier, dégainant son épée, il essaya de se préparer à toute attaque éventuelle de créature sauvage ou même de bandit ou autre truc dans le genre. Il se retrouva au bord d’une falaise et regarda tout autour de lui. Puis, il entendit des bruits de disputes, des colères. Il chercha de partout et au bout de quelques secondes d’observation où il pensa être devenu fou, il vit en contre bas de la falaise trois formes en capuche noir qui s’approchait dangereusement d’une femme qui était acculée contre la roche.

Naksatra vit deux choix s’imposa à lui, soit il ne jouait pas aux héros et il attendait ou cherchait les deux autres déchus. Soit il vélo jusqu’en bas de la falaise pour aider, voir temporiser le temps que Jeanne et Cédric rappliquent. Il déploya ses ailes et se jeta dans le vide, il poussa un cri suffisamment violent pour que les trois hommes lèvent la tête et arrête leur avancé et aussi, il l’espérait, que le couple déchu l’entende.
Alors qu’il atterrissait devant les trois hommes, il put mieux les analyser : C’était en réalité trois hommes. Assez jeunes d’apparence à en juger les traits du visage, ils avaient l’air d’avoir des sortes de dessins assez étrange sur le front. Les longues tuniques qu’ils arboraient semblaient les protéger de la chaleur environnante.

- Pouce toi de là Déchu. Dit l’homme du milieu. C’est n’est pas toi qui nous intéressent mais la magicienne derrière toi.

Naksatra sentit que la femme qui  était derrière lui, s’agrippait à son bras valide.

- S’il vous … vous ... vous plait. Ils viennent tous d’emmener mon mari. Ne les laisser me prendre moi aussi.

Inutile de se retourner pour comprendre que la femme était terrorisée et en pleurs. Quoique qu'il en soit, il se devait de s’interposer. De par l’alliance qu’il existait entre déchus et magiciens. Et puis de toute façon. Un bon sorcier et un sorcier mort.


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Sam 24 Nov 2018, 12:53

L'inconnu, qui était rester en retrait durant leurs échanges, observait l'horizon et veillait à ne pas s'immiscer dans la conversation du couple. Pour ne pas le laisser à l'écart, on l'interrogea sur son propre nom : Naksatra Tathamet. C'est ce qu'elle avait compris avant qu'un nouveau cri ne perce les environs et ne les obligent à envisager de sortir de la caverne, pourtant fraiche et agréable, où ils se trouvaient. Leur nouveau compagnon ne manqua pas de prendre des nouvelles de sa santé, Jeanne ne pouvait que lui répondre avec un grand sourire empreint de sincérité.

C'est la grande forme ! Même si la région n'est pas faite pour moi...

Ce n'était que la stricte vérité. A vrai dire, à choisir, elle ne voulait pas quitter cet endroit avant la tombée de la nuit pour ne pas risquer de mourir déshydraté, mais elle n'avait pas vraiment le choix vu la dangerosité des lieux et ces cris effrayants qui émanaient d'un peu partout et lui procurait des frissons dans le dos. Naksatra n'avait pas tort en leur suggérant de s'écarter de ce lieu pour éviter toute mauvaise surprise, Cédric l'approuva à nouveau d'un hochement de tête lorsqu'il mentionna les Ygrids. Après tout, ce retrouver prisonnier sans possibilité de fuite n'était guère malin non plus. Mieux valait affronter la chaleur que de se faire dévorer vivant. C'étaient de foutus bestiaux, bien trop difficile à rôtir d'un tour de main et vu que leur compatriote connaissait les parages, mieux valait lui faire confiance. Peut-être qu'il les guiderait mieux qu'eux-mêmes ne s'étaient guidés tout du long ? Naksatra ouvrit la marche, choisissant la prudence en sortant son arme de son fourreau. Jeanne n'avait pas vraiment songé à prendre la sienne, mais en de telles circonstances, sans doute cela lui aurait été fort utile ! Tant pis, il lui restait sa magie pour cramer quelques fesses en cas de besoin. Cédric choisi de fermer la marche pour ne pas qu'on surprenne sa charmante épouse par derrière. Et il pouvait l'avoir à l'oeil pour ne pas qu'elle fasse n'importe quoi.

Si leur compagnon improvisé était courtois et respectueux, il avait une certaine agilité et les distançaient aisément pour ouvrir la marche. Au moins, en cas de soucis, ils seraient prévenus plutôt que de tous s'y jeter bêtement. Pourtant, Jeanne avait la désagréable impression que Naksatra avait beaucoup de mal en sa présence, à moins qu'elle ne se fasse des idées ?

J'ai l'impression qu'il ne m'aime pas, souffla la Déchue à son époux.
C'est normal, il n'y a que moi qui t'aime, répliqua Cédric.

La femme ignorait si elle devait se contenir pour cette remarque, mais elle ne put s'empêcher de l'embrasser en lui disant qu'il était l'époux le plus mignon du monde. A quelques pas de là, cependant, les bruits d'une conversation bruyante se firent entendre. On avait l'impression qu'une dispute avait éclaté entre un groupe de marchands, bien qu'on comprenait bien vite que ces personnes étaient en prise avec des truands quand ils entendirent un cri masculin particulier qui leur fit pressé le pas. Bien qu'en cherchant la provenance, ils eurent du mal à la trouver, ces tentatives furent fructueuses quand ils observèrent trois formes sombres se mouvoir dans la chaleur. Jeanne ne vit pas tout de suite la quête de leurs efforts, mais il s'agissait, vu ses vêtements et sa coiffure, d'une femme apeurée essayant de trouver un passage dans la roche pour s'échapper, tandis que Naksatra se battait tant bien que mal à défendre la créature féminine. Des individus tentaient d'enlever cette dernière qui lançait quelques sorts pour se défendre et aider son preux défendeur, mais sans grand effet. Les deux époux se regardèrent et d'un hochement de tête, convinrent à aller les aider. C'était pour cette raison qu'ils étaient là, n'est-ce pas ? Jeanne déploya ses sombres ailes noires et descendit en se laissant porter par le vent, discrètement, pour prendre à revers les assaillants.

Hey ! On ne t'a jamais appris qu'on ne faisait pas de mal à une dame ?

Visiblement, l'homme qui voulut la prendre à partit n'en avait cure et agita une espèce de filet pour l'impressionner. Non, mais elle n'était pas un vulgaire poulet non plus ! Puisque c'était ainsi, elle allait être sans pitié et d'un geste de la main, la Déchue lui mit le feu au pantalon. C'était une petite flamme qui bientôt, consuma le tissu en faisant hurler l'hurluberlu, plus de peur que de douleur. Un de ses comparses, peu impressionné par sa technique, choisi de geler les flammes. Jeanne, qui était pourtant ravie de son petit tour, fit la moue avec déception. Celui-là risquait d'être plus coriace et elle n'était pas le genre de personne à savoir se défendre comme une véritable guerrière. Être un leurre, voilà son domaine de prédilection !


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Sam 24 Nov 2018, 13:37

Feu contre Glace, un combat qui se voulait intéressant, mais il restait à savoir qui était le plus fort des deux adversaires. Jeanne ne se croyait pas capable de grands exploits guerriers, ses bras étaient frêles, son corps aurait pu se casser en deux avec un coup violent. Dans un sens, vu la carrure de ses opposants, il était évident que ce petit bout de femme ne pouvait rien contre eux. Elle aurait pu l'assommer avec une poêle si ce dernier était venu importuner la dame dans son restaurant, mais elle ne le pouvait guère en cet instant et la Déchue se retrouvait en fâcheuse posture. Elle en avait conscience, mais quelque part, son insouciance l'amenait à penser que tout se passerait bien si elle faisait les choses correctement. Bien sûr, elle aurait pu déployer ses larges ailes sombres pour s'échapper en essayant de prendre la blessée dans ses bras, mais l'idée ne l'effleurait même pas. Peut-être que cela aussi aurait été hors de sa portée. Jeanne désirait donner une bonne leçon à ses enflures, sa morale lui dictait de rester et de défendre ceux qui en avaient besoin. C'était dans sa nature. Jeanne souriait, ravie que de son petit numéro ait marché à la perfection. Du moins, dans la mesure du possible. L'homme, pestant, venait de faire cesser les flammes en insultant tout ce qui était possible. D'autres essayaient de l'entourer pour la prendre à revers, alors que la Déchue attendait que son époux ne vienne la rejoindre.

Eux ne savaient pas trop à quoi s'en tenir, on ne savait jamais qu'elle genre de monstre pouvait se cacher sous un corps angélique. Cédric vint à sa rencontre, plus apte que son épouse à combattre ces énergumènes. Ce qui ne tardait pas. Jeanne n'était plus très sûr de savoir ce qu'il advint ensuite, car avec l'aide de l'inconnue, blessée, mais désormais soutenue par des étrangers, il lui fut bien plus facile de se défendre, usant de sa magie pour déstabiliser ou immobiliser les assaillants en enfermant leurs pieds dans la terre. Les deux Déchus essayaient de les assommer, n'étant pas adeptes de semer la mort aux autres. Rapidement, certains furent à terre, d'autres prirent la fuite. Ce fût très long, laborieux, mais certainement plus facile qu'une bataille rangée comme celles qui sévissaient un peu partout. Jeanne et Cédric essayaient de reprendre leurs souffles, tout doucement, avant de se diriger vers la blessée. Cette dernière semblait épuisée, reconnaissante de leur intervention. Elle était Magicienne, voyageant aux travers de ces terres à la recherche d'un ingrédient, mais ils avaient été prit à revers par ces assaillants. Ils avaient été séparer. Cependant, un appel strident la sortit de son explication, obligeant Jeanne à se relever, malgré son souffle lourd et des perles de sueurs froides le long de ses tempes couleur porcelaine. Ces cris horribles se firent entendre à l'horizon, accompagnant les mots de la Dame. Ils ne pouvaient rien voir d'où ils étaient, mais l'on devinait aisément que l'homme était malmené. La blessure de cette dernière l'empêchait de courir au secours de son mari, alors Jeanne le fit pour elle. Ce dernier n'était pas loin. Il n'y avait personne, seulement un homme qui se tordait de douleur, pleurant l'aide des Aetheri. Cédric allait à sa rencontre pour le redresser, mais son visage devenait bleu. Sans doute était-ce...

Je crois que vous avez été...

Jeanne n'osait le dire à voix haute, mais lui-même était conscient d'avoir été victime d'un empoisonnement depuis un long moment. Il était sans doute trop tard pour espérer le secourir et aucun des deux époux n'était médecin. Seule la Mort pourrait désormais l'accueillir, le soulageant de sa peine et que pouvaient-ils faire face à cela ?

Écoutez-moi, j'ai eu une longue et belle vie, ne soyez pas triste de mon sort ! Laissez-moi vous transmettre...Ah...Ces derniers mots...Pour ma femme, s'il vous plaît.

Léguant ses dernières paroles dans un dernier soupir sifflant, douloureux, l'homme ne put résister plus longtemps et mourut dans leurs bras.

Tu penses que nous devrions le dire à sa famille ? l'interrogea son époux. Nous ne savons même pas qui il était, ni si ses paroles ont de l'importance.
Nous devons le faire ! dit-elle en essuyant une larme qui coulait malgré elle. C'est notre devoir.

Surtout envers son épouse, qui attendait une réponse dans l'angoisse. Ils n'allaient pas l'affronter en lui dissimulant la vérité, ou s'enfuir comme de vulgaires voleurs. Jeanne regardait Cédric. Elle n'aurait su rester dans l'ignorance toute sa vie, cela l'aurait ronger de l'intérieur. La douleur aurait été insupportable.


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Sauver un Magicien [Quête - Pv Naksatra]

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