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 Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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Sam 19 Mar 2016, 21:01


 
   
 

J’observe les gens autour de moi. Je n’ai pas compris ce jeu, en vérité je n’ai pas envie de le comprendre. Comment veulent-ils que je choisisse une chaussure, je n’ai pas besoin de faire des rencontres, surtout pour une femme. Si seulement je pouvais me souvenir des souliers que portait Cassiopée, tout serait plus facile. Seulement je ne la regarde pas. Pas comme il l’aurait fallu dans une situation comme celle-ci. Je suis un peu en retrait, pas suffisamment à mon gout mais comment faire pour reculer quand on vous pousse par derrière ? Les gens se précipitent vers ces petits objets si familiers aux demoiselles. Et puis j’ai toujours vu la jeune femme qui m’accompagne pieds nues. Pas étonnant que je sois dans l’incapacité de me souvenir de ça alors. Ce n’est pas de ma faute, c’est de la sienne. C’est toujours de la sienne de toute manière. Elle m’a fait venir ici, elle m’a forcé à m’habiller comme un clown, et voilà que maintenant je dois jouer ce rôle de pitre parmi une foule dont les sourires me semblent des plus hypocrites. Je lui en veux, de bien des façons, pourtant je ne peux pas m’empêcher de la chercher du regard. Elle m’apaise autant qu’elle peut m’agacer. Il est si facile de sombrer, mais à ses côtés se battre me parait être une meilleure option. Je laisse passer les hommes, je les observe prendre une chaussure et s’en allaient chercher la propriétaire. Peut-être qu’avec un peu de chance je pourrais échapper à cette torture, puisqu’il s’agit bel et bien d’une torture. Pourquoi je me suis laissé embarquer moi aussi. « M*rde. » « Pardon, vous m’avez parlé ? J’espère ne pas vous avoir marché dessus, mais je suis si excité à l’idée de rencontrer une demoiselle que je ne peux pas m’empêcher de sautiller sur place. Et de parler aussi. Je ne suis pas si loquasse d’habitude mais se doit être le stress, ou autre chose, je ne sais pas. » Je le fixe, il n’a pas peur, il se semble pas effrayé. Pourtant ça m’aurait arrangé. Je m’approche de lui, suffisamment prêt pour que lui seul puisse m’entendre. Il ne fait pas attention à ma démarche et continue de regarder les chaussures restantes. Je soupire d’énervement et m’éloigne de lui, bousculant plusieurs personnes au passage. Mais je m’en fiche, peu importe je me fiche de leurs réactions, ils sont beaucoup trop impatients et surexcité pour remarquer ma présence. « Bon autant en finir maintenant. » J’essaye de me rappeler de Cassiopée, de sa tenue, et surtout de ce qu’elle portait aux pieds. Seulement impossible, impossible de m’en souvenir. Peut-être que si je vois le soulier, une sorte de sixième sens m’aidera.

Je me fraye un chemin jusqu’à la scène, je jette un coup d’œil à ce qui s’y trouve et quelque chose attire mon regard plus que le reste. Je saisis de l’objet en question et cherche l’Orisha qui me sert de compagnon des yeux. Malheureusement pour moi, un haussement d’épaule de sa part suffit à me faire comprendre que ce n’est pas SA chaussure. Malgré tout elle me sourit, et m’encourage. Elle désigne l’assemblée autour de nous, et d’un geste de la main me fait bien comprendre qu’il est temps de trouver le propriétaire ou plutôt là. Peut-être que j’aurais préféré un homme. Pas de discours, pas de danse, pas de problème en somme. Je serre la chaussure dans ma main et cherche quelques secondes la détentrice de sa sœur. Bon en vérité, je tente de la trouver pendant dix secondes. Alors que je m’apprête à balancer la pompe par terre et à me diriger vers Cassiopée pour lui demander de partir. Je vois l’autre. Pu***. Si elle m’a vu c’est foutu. Je sens que cette femme va rapidement m’énerver. « Je vais me faufiler dehors, ni vu ni connu. » Je recule doucement ne quittant pas la cible des yeux, seulement évidemment il y a du monde qui ne me fait pas reculer mais avancer et bien vite, s’en pouvoir y changer quelque chose, je me retrouve devant la jeune femme. Le poing serré, à la limite de la crise. Je ne serais dire si elle est belle, une femme quoi. Sans plus de cérémonie, je lui lance sa chaussure, qu’elle l’attrape ou non je m’en fiche. « Tiens ! Quelle idée de foutre des pompes. Elle a raison l’autre, elle n’est pas si bête finalement. » Trouver chaussure à mon pied, mais j’ai déjà des chaussures j’en veux pas d’autres ! Je croise les bras, et attends, je dois dire quoi moi ? Je ne vais pas lui chanter la sérénade ça c’est sûr. Seulement quitte à m’ennuyer autant l’ennuyer aussi, comme ça elle partira et je serais tranquille. « Zack, pas enchanté. »

Nombre de mot : 787
Désolée Callidora, j'avais envie de t'embêter avec Zackounet (:113:)


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Sam 19 Mar 2016, 21:41


L'attente semblait si longue même si peu de temps c'était écoulé. Après tout ne rien faire alors que l'on est entre quatre murs, entouré d'hommes qui lui sont inconnus sauf un qu'il déteste suffisamment pour avoir envie de le tuer. Il avait beau c'être arrangé autrement, ses traits le trahissait  face à la mémoire de l'Orisha. Prenant un grand respire, s'éloignant pour réprimer l'envie de violence, se retournant à l'approche d'un membre du personnel de l'événement qui expliqua la suite du déroulement.  Ainsi la journée débuterai par un jeu en guise de présentation à l'aveugle pour les célibataires présents. Les hommes se faisant guider vers la salle où se trouvait déjà les demoiselles, placés en rang sur le bord de la scène.

Image décevante d'un buffet où le repas était ces dames venues chercher une rencontre tout comme eux. Ethan n'en fit pas un cas, comprenant que le plus simple était le mieux pour la compréhension de tous, parfois des consignes trop grandes pouvaient facilement faire perdre le fil à certains esprits plus volatile. Le regard de l'Orisha se posant ensuite sur les couples déjà à table dans l'attente de la suite, y reconnaissant Alyska à qui il envoya la main. Nul doute il irait la saluer et la remercier pour l'aide apporté à sa cousine, cette dernière lui ayant raconter sa dernière présence à Draguial en compagnie de la femme aux dragons.

Levant les yeux sur l'estrade, il déglutit en voyant son propre chef de Race, c'était bien la première fois qu'il le voyait d'aussi près, du moins selon ses souvenirs. Surpris de le voir quitter son siège et devancer la plupart des célibataires présent pour attraper une chaussure et se diriger vers l'une des prétendante. «En voilà une qui a de la veine... »  L'allure imposante de Cocoon, ce charisme débordant et cette musculature allait sûrement plaire à celle qui était devant l'Orhishala. Le regard d'Ethan retournant vers la table des souverains tandis que d'autres jouaient avec les chaussures, y voyant Yulenka qu'il avait rencontré il y a peu, se souvenant de cette soirée à l'auberge et chacun de ses détails. Apprenant par la même occasion qu'il avait lever le coude avec nulle autre que la Reine de la Nuit, la surprise était de taille. Elle qui était si simple, si naturelle, très loin de l'image supérieure des grands monarques. «Il faudra que j'aille la voir durant avant de partir... » Bien qu'au fond de lui il se maudissait, ayant un don assurément innée pour rencontrer des personnes au moment le plus inopportun.

Connaissant peu ou pas les autres dirigeants, il fit outre la présence de ceux-ci et s'attarda aux souliers encore libre. Seulement trois étaient posés sur la table alors qu'un nombre plus grand d'hommes était en attente. Il reconnu dans ceux qui attendait la brunette, Callidora, dont il avait fait la connaissance à la foire des métiers et n'avait pas eu d'occasion de discuter depuis ce temps. Peut-être la chance allait-il le guider vers elle et permette de discuter plus longuement mais les instants qui suivirent démontrèrent le contraire à l'Orisha, voyant une personne se diriger vers la joueuse de harpe avec une absence totale de délicatesse. Prenant une grande respiration, il attrapa l'une des chaussures restante et s'avança vers la scène en observant celles n'ayant toujours pas de cavalier. Ses yeux se posant sur une Orisha, baissant le regard pour comparer ce qu'il tient en main, se penchant pour la glisser à son pied afin de compléter la paire. Se redressant ensuite pour tendre la main et inviter à se lever pour être debout face à face.
- Enchanté, je suis Ethan. Heureux hasard n'est-il pas ?

656 mots
Soulier de Cassiopée ^_^
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Sam 19 Mar 2016, 23:26

Je me perdais dans mes pensées car le bruit ambiant faisait une sorte de barrière transparente entre les autres et moi-même ; trop intimidée, je n’osais pas aller à leur encontre. Il y avait beaucoup de monde. Puis je me mis à réfléchir. Je n’arrivais pas à définir ce que je voyais : cet arc-en-ciel de femmes aussi belles qu’élégantes devant moi. Poser un mot sur les camaïeux de couleurs aussi divers que variés, qui venaient à me piquer les yeux. Certaines, fières, avaient sorties les parures familiales les plus précieuses, tandis que d’autres puisaient leur beauté dans le naturel. Puis les pensées continuèrent à fuser, au fur et à mesure de l’observation, je ressentais un goût amer se glisser sur ma langue. Du sang, pensais-je, le fer a un mauvais goût. Je mâchais sans m’en rendre compte l’intérieur de ma joue ; la patience était une de mes rares qualités, disaient mes tantes. Je n’en étais pas aussi sûre ; attendre longtemps sans rien faire m’exaspérait. J’avais l’habitude de tenir de la terre entre mes mains, de manier les mots de la langue ténébreuse, de parler à mes tantes. Je n’avais en revanche aucune habitude concernant les événements mondains. Je ne savais pas comment réagir, quoi faire, comment leur parler ? Toutes ces femmes étaient des inconnues, aucunes des amies. Je pouvais essayer de faire semblant, quelques minutes. Quand je me perdais ainsi dans mes pensées, j’imaginais mes tantes commenter. Elles avaient cette facilité à la critique dont j’héritais sans doute, à force de les entendre parler. Toutes ces couleurs finirent par m’ennuyer, je n’étais décidément pas une grande fanatique du style vestimentaire d’Outremer. Certaines couleurs les plus vivaces venaient à se refléter sur le tissu crème de ma robe, je me sentais tâcher par ces éclats d’autrui.

Je finis par trouver un nom, ce qui me fit sourire ; Tiangues. Voilà ce qu’étaient les femmes autour de moi, des tiangues. Ces oiseaux colorés tâchaient le pavé de beaucoup de cités ; ils étaient insupportables. Je n’en avais croisé qu’en allant sur le continent naturel ; le continent dévasté n’offrait pas autant de couleur que ces terres verdoyantes. Puis elles parlaient, ne pouvaient-elles par rester tranquilles ? La barrière invisible de son devint un horrible bruit aigu constant qui m’assourdissait. Je devais sortir de là ; mais en attendant, je restais sur place. Patiente, me répétai-je. Tu es patiente, tentai-je de me convaincre. Au final, une humaine du nom de Serica les fit toutes taire ; elle se présenta en tant que maîtresse, et au plus profond de moi-même, j’aurai voulu lui crier un « merci » remplie de reconnaissance. Le silence provoqué apaisa mes démons et je me relevais de toute ma stature. J’étais grande pour une femme, semblait-il. Mon nez dépassait le haut du crâne de beaucoup, ainsi je n’éprouvais pas le besoin de toutes les devancer pour voir ce qu’il se passait en-dehors.

L’annonce de Serica m’étonna comme la plupart des femmes, c’était étrange. Etaient-ce des traditions humaines de s’ôter les souliers pour trouver un homme à son pied ? Je ne savais pas beaucoup de leur culture, j’apprenais peu à peu. Je gardais mes sourcils haussés jusqu’à ce que j’enlève mes chaussures. Mes pieds étaient en raccord avec ma taille ; je pouvais écraser des fées sans faire attention, disaient mes tantes quand elles se moquaient. Je n’en étais pas spécialement fière, alors je m’abaissais pour faire en sorte que ma robe les cache au maximum. Une épouvantable odeur de pieds s’éleva, je retins ma respiration jusqu’à ce qu’on sorte, inspirant de nouveau quand j’en ressentis le besoin seulement. On sortit par la suite, toutes portaient leurs brodequins à la main et j’allais les déposer au hasard dans la ligne que nous présenta Serica. C’était bizarre, décidement. Je croisais le regard de certaines avec la même surprise ; mes tantes devaient sans doute l’ignorer car elles m’auraient bien pansé les pieds pour réduire la taille. Je remerciais le Seigneur Ezechiel de ne pas leur avoir donné tout le savoir du monde entier.

Les festivités commencèrent enfin ; les hommes furent lâchés. Un grand frisson longea ma colonne vertébrale pour se loger désagréablement dans le creux de mes reins, ce qui réveilla par la même occasion une faim que je pensais anéantie par le stress. Je ne m’éloignai pas trop loin du lieu où j’avais posé mes souliers, j’avais hâte, pour sûre, de rencontrer un mari. Après tout, j’étais venue pour ça, me rappela encore une fois ma tante Kyrie.
Je dégageais une des boucles épaisses et rebelles de ma crinière qui gênait ma vision et j’attendis. Mes yeux bronzites trouvèrent rapidement l’öhm qui avait trouvé ma chaussure, je le vis de loin car je ne m’étais pas trop éloignée. Je me mis à le suivre, le cœur battant et une foule d’hommes me passa devant. Je le cherchais et abdiquai, il avait disparu. Finalement, il réapparut non loin et ma figure s’émerveilla de surprise ; qu’est-ce que mes tantes penseraient si elle voyait ça. Il était grand et loin d’être dénué de charme ; mais son épiderme foncé les ferait tiquer « Plus de mulets dans la famille ! » diraient-elles. Qu’importe, me dis-je, elles ne sont pas là, Ezechiel l’a choisi. me rassurai-je et à ça, mes vilaines tantes ne pourraient rien répondre.
Il fit preuve d’amabilité, ce qui contrastait avec sa carrure et vint même à me remettre le brodequin, ce qui me surprit. Je le laissais faire, ne sachant quoi répondre ou par où commencer.
    - Merci…

Je sentis de la déception quand il m’annonça clairement qu’il n’était pas là pour se marier. Je regardai un instant au-dessus de son épaule, s’était-il trompé d’endroit ? Le destin, me répétai-je, ce n’est pas pour aujourd’hui. Je m’attardais que très peu de temps dans son regard vif aux éclats cramoisis car j’eus peur d’être séduite. Il finit par se présenter. Kamal, ce prénom était peu courant là où j’habitais. J’inclinais le chef et le buste pour me présenter à mon tour.
    - Kaaman, répétai-je avec un accent d’ailleurs, je me prénomme Soma.

Je m’étais relevée et me glissai à ses côtés pour prendre son bras que je pressai timidement. Ainsi, j’évitais son regard ; miroir de l’âme ou que sais-je encore. Mes tantes ne m’avaient pas prévenu du pouvoir des yeux sur soi. Je n’étais pas si frêle que ça que j’eus l’impression d’avoir cinq cœurs qui battaient dans chaque membre.
    - Je passerai un moment agréable en ta compagnie Kaaman, lui assurai-je, en ça j’étais persuadée.



Mots = 1 093
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Sam 19 Mar 2016, 23:51


 
   
 

Zack était si drôle, il semblait perdu au milieu de la foule. Je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer, et surtout de le surveiller. Peu de temps s’était écoulé depuis notre rencontre, pourtant il apparaissait indispensable à ma vie désormais. Quoi qu’il pouvait en dire, je ne le laisserai pas tomber, et encore moins ne le laisserait sombrer. Je veillais donc sur lui, de prêt et parfois de loin, comme c’était le cas en ce jours si particulier. Il était un peu comme un enfant, sur lequel il était important d’avoir toujours un œil. Certains auraient vu en moi une sorte de psychopathe … pourtant ce n’était pas le cas, je l’empêchais de faire des bêtises par de vivre. Je ne voulais pas le voir terminer sa vie en prison, ou pire mort. Il me fallait protéger les gens que j’aime, et cette devise commençait par ce jeune réprouvé au masque quelque peu alarmant. Pour ce qui était de mon ressenti, je voyais cette soirée, ce bal comme un moyen de rencontrer du monde, de s’amuser, et pourquoi pas autre chose. Je n’étais pas la meilleure représentante de ma race pour tout ce qui touchait à l’intimité. Peut-être étais-je trop timide, ou trop sotte pour ne pas voir des sentiments là où il y en avait. Pourtant ce genre de chose se remarque non ? Je dois cesser de me poser trop de question et laisser la vie faire ce qui doit être fait. De toute manière que pourrais-je bien faire d’un homme ? Le présenter à mes parents ? Et puis quoi encore. Le voir une fois tous les mois ? Ma vie ne me donnait pas l’occasion de vivre une romance digne de ce nom. Il faudrait que je reparle de ça avec Wriir, il semblait aussi perdu que moi sur ce sujet la dernière fois que nous nous étions vus. Alors que j’attendais la suite des événements, je songeais à notre promesse, à tout ce qui s’était passé ce jour-là et un sourire naquit sur mon visage. Je devais avoir idiote de sourire ainsi, peut-être allait-on croire que j’étais niaise ou bête, mais je m’en moquais, pour l’instant. Le bruit des discussions, et des chaises me ramena à la réalité. Je levais les yeux vers le plafond, avant de les poser sur Zack. Toujours aussi paniqué. Je ne pouvais pas voir son visage pourtant je pouvais déceler ses émotions. Il ne savait pas quoi faire, et encore moins comment se sortir de cette situation. Je me devais de l’encourager, après tout je l’avais amené ici de force, presque. Je ne pouvais pas lui parler directement aussi j’optais pour des gestes encourageants. Discuter avec une femme lui ferait le plus grand bien, lui qui nous voyait comme la dernière des vermines.

Pour ce bal, je n’étais pas venue dans un habile de lumière, je n’avais pas de tenue digne de ce nom. Je n’étais pas le genre de fille coquette, et apprêtée, loin de là. J’étais venue, comme à mon ordinaire, seulement accompagné de mes souliers. Je ne pouvais pas nier que marcher avec des chaussures étaient déplaisant mais je me voyais bien mal arrivé au bras d’un homme masqué pieds nus. Aussi, avais-je décidé d’en mettre pour la première fois depuis des lustres. Je n’étais pas à l’aise avec aussi lorsqu’il fallut les retirer pour qu’une d’entre elle soit déposé sur la scène, j’avais l’impression de pouvoir vivre à nouveau. Assise sur ma chaise, je laissais mes jambes se balancer. Tournant la tête à droite, à gauche, j’observais calmement, souriant par moment lorsque le temps s’y prêtait. Mes yeux n’avaient de cesse de changer de cible, pourtant j’observais tout et rien à la fois. Il était difficile de s’attarder sur une chose, quand une autre vous faisait déjà de l’œil. Je trouvais ce jeu, divertissant, quoi de mieux que cela pour laisser jouer le hasard ? Celui-ci ne faisait-il pas toujours bien les choses ? Il fallait le laisser décider, en ce jour, en cette soirée, je me laissais porter et oubliais mes soucis. Un jeune homme vint enfin vers moi, moi qui commençait alors à désespérer de devoir passer la soirée seule. J’aimais être entouré. Ce dernier passa ma chaussure et me tendit sa main afin que je puisse me relever. Je lui lançais un sourire timide, qui me ressemblait assez. J’acceptais sa demande silencieuse et me tint devant lui tout en jetant un coup d’œil derrière lui, Zack avait trouvé une bien belle demoiselle. Je reportais mon attention sur la personne en face de moi, et remarquait alors ses yeux. Oh. « De même, Cassiopée. Un hasard de rencontrer une Orisha ici, ou d’avoir pris ma chaussure ? Heureusement que je portais des souliers aujourd’hui, il aurait été délicat pour moi de jouer sinon. » A peine ces paroles eurent-elles franchi mes lèvres, que je me trouvais sotte. Mais qu’est-ce que je racontais, on aurait dit une de ses fillettes dont les hormones commençaient à leur jouer des tours, pitoyable. Si ma mère voyait ça. Je passais une main sur mon front et put constater que celui-ci était brulant, j’avais chaud, en ces terres. « Pardon, je dis parfois des bêtises, ne faites pas attention. Alors Ethan, qu’est-ce qu’un Orisha vient faire ici, si ce n’est pour boire et manger ? » Je tentais un peu d’humour, en vain je le craignais.
Nombre de mot : 898

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11399
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Dim 20 Mar 2016, 13:57


Le Bal d'Encens
RP Spécial

Une partie de la pression qui demeurait sur les épaules de Mancinia venait de disparaître. Rien que la présence de Neah lui faisait oublier sa prestation affreuse devant la régente de Bouton d'Or et, maintenant qu'elle l'avait accueilli, ne plus se soucier de son souverain autrement que pour sa protection lui ôtait une épine du pied. Elle n'était pas faite d'un acier immuable, son petit coeur avait aussi ses sautes d'humeur. Bien. Ce n'était pas le moment de se disperser dans des songeries futiles : si elle n'était pas capable d'accomplir sa mission, les personnes placées sous ses ordres ne le pourraient pas non plus. Rien n'est pire qu'un chef qui ne sait rien diriger à cause d'un peu trop de tension ! Mancinia rapporta son attention sur les célibataires, une centaine au bas mot. Inutile que ce Bal était une réussite au niveau de la participation ! Espérons que personne ne fasse rien de répréhensible. Ce qui n'était pas une victoire de ce côté-ci. La Matasif ne lâcha pas du regard le dos d'un homme qui semblait désagréable avec sa partenaire, mais attendait de voir la réaction de la demoiselle. Elle ne pouvait pas savoir s'il s'agissait d'un test ou si cet homme était désagréable de nature. Ou même de voir que s'il abusait de leur accueil, auquel cas, elle le flanquerait dehors sans ménagements. Fronçant les sourcils, elle chassa bien vite l'idée qu'il lui rappelait quelqu'un...

Azraël ne manqua pas de lui dire que cet homme avait fait preuve d'irrespect envers l'Impératrice de Nuit, mais qu'elle avait su le remettre à sa place comme il se doit. Mancinia somma dès los son subordonné de l'avoir à l'oeil, il était hors-de-question que quiconque gâche le plaisir de tous. Son camarade se glissa dans la masse grouillante et elle le perdit de vue, assez pour voir l'Orishala se redresser avec un sourire aux lèvres. Il n'allait quand même pas... ? Ah, mais si ! Ne sachant que dire et retint un rire : mieux ne valait rien faire. Après tout, la demoiselle discrète qui fût choisie devait se sentir flatter d'un tel honneur ! Les hommes qui voulaient concurrencés un souverain étaient fichus. Et qu'un bel homme comme lui s'affiche avec une femme aussi banale, on pourrait croire que c'était du gâchis ! Mancinia détourna bien vite son attention quand des rires retentirent à sa droite, bien fort à son goût pour que ce soit une coïncidence et trouvant bien rapidement la cause de cette agitation. Visiblement, un malotru était parvenu à se faufiler près de la table des souverains en rampant comme un ver des sables. Ils eurent à peine le temps de faire un pas que Serica surgit d'un des côtés pour le relever, échanger quelques mots avec le Daedalus - sans doute des excuses - avant de remettre au bonhomme une chaussure et de le ramener vers les autres. Une erreur ? La Matasif sentait que ce Bal serait bien plus agité que prévu...

Serica ne pouvait s'éviter de sourire devant la formation de tous ces éventuels couples. Au fond d'elle-même, la doctoresse se moquait éperdument de la durabilité qui pourrait en découler entre les célibataires d'autres races. Seul lui importait la sienne, car c'était bien pour les Humains que ce Bal d'Encens avait été réalisé et le reste n'était que poudre aux yeux. Elle comptait bien faire le clou de sa soirée un échange relativement particulier. Si certains ne croulaient pas sous la paresse d'ici-là ! Mais ne boudons pas le plaisir des découvertes. Elle vit un incident potentiel se profiler lorsqu'un des hommes perdit la chaussure d'une demoiselle, avant d'essayer d'ôter celle d'un des souverains. Non, mais...Était-il aveugle ?! Serica ne voulait pas permettre un tel manquement aux règles ! Surgissant à nouveau devant le souverain qui risquait fort de la prendre pour un Bélua félin, cette dernière échangea des politesses et des excuses avec ce dernier. Aucun doute qu'il en prenait pour son grade depuis le début de la matinée et il n'en était pas encore à la moitié ! Mieux valait renforcer sa garde, de crainte qu'il ne se fasse assommé dans l'heure par une fourchette volante... ! Serica prit l'homme...Fort petit, mais soit, par le bras avant de lui mettre sa chaussure dans les mains et de le reconduire vers les dames de l'assemblée. Après lui avoir donné une tape amicale dans le dos et après s'être assurée que tous les célibataires avaient un compagnon, Serica revint sur scène, aussi radieuse et souriante qu'elle l'était depuis le début.

Je vous remercie à tous d'avoir pris part à cette petite introduction. Nous espérons que chaque demoiselle est parvenue à retrouver sa chaussure à l'aide d'un Prince Charmant ! Nous allons faire en sorte que vous fassiez plus ample connaissance et nous allons vous faire une démonstration immédiatement sur notre manière de faire ! Nous avons ici une ravissante célibataire qui ne peut participer aux festivités en raison d'une charge très importante qui l'incombe, mais il serait malheureux qu'elle ne puisse pas s'amuser, n'êtes-vous pas d'accord ?

Certains répondirent par l'affirmative dans la salle. A croire que l'idée de la voir s'empêtrer dans un tel foutoir les amusait. Surtout seule. Shabrang semblait mal à l'aise en regardant la table des souverains d'un regard discret.

...Elle n'oserait pas convoquer une souveraine, dites ?
Je m'attends à tout avec elle, répondit Mancinia. Je vois de toute manière mal l'Impératrice de la Nuit se pliée aux exigences d'un peuple qu'elle méprise. Elle est peut-être venue par courtoisie, mais il n'en demeure pas moins que la contraindre à cela serait de mauvais goût.
Bien. Qu'allons-nous lui demander ?

On ne savait même pas qui était la victime innocente de son petit délire personnel, à croire que la maîtresse de cérémonie aimait conserver le suspense ! Que devait-elle faire si la prédiction de Shabrang se confirmait ? Pouvait-elle seulement y faire quelque chose... ? Serica prit un papier au hasard, le dépliant de manière innocente avant d'y prêter plus attention.

Oh. Bien, bien...Prenez votre partenaire et faites une démonstration de danse avec lui ! C'est sans aucun doute un excellent concours pour une demoiselle à l'excellente agilité !
Je le sens assez mal quand même...
Matasif, vous voulez bien venir ?

Serica tendit sa main vers Mancinia qui sentit tous les regards environnants converger en sa direction.

Quoi ? ...

Son visage trahit sa surprise par un regard rond, croyant à une mauvaise plaisanterie. Ce n'en était pas une. Mancinia eut tôt fait de marquer son mécontentement par un froncement de sourcils, mais n'avait nullement l'intention de refuser. Aaah, Serica voulait la mettre au défi ? Eh bien, elle allait y répondre de ce pas !

Bien. Shabrang, avec moi.
Avec vous ?! s'étrangla le soldat.
De suite. Tenez ça pour moi un moment, messire Raeden.

D'un geste du menton, Mancinia désigna sa lance mise à un endroit stratégique pour qu'elle puisse la prendre en cas de besoin. Si elle l'avait eu entre les mains, elle l'aurait lancée sur Serica pour lui donner une réponse plus tranchante. Shabrang semblait perdu, mais consentit à la suivre. La jeune femme savait qu'il ne risquait pas de lui marcher sur les pattes vu ses habilités à la danse. Du moins s'en était-il vanté. S'efforçant d'ignorés ceux qui les observaient alors qu'elle traversa la salle et monta sur cet estrade improvisée, la guerrière reporta son attention sur la maîtresse de cérémonie avec une neutralité faciale à faire craindre une tempête future.

Alors, que diriez-vous de vous présenter avec vos noms et vos âges ?
Mancinia, répondit sobrement l'Humaine. Vingt-trois ans.
Shabrang. Heu...Vingt ans et...Heu...Soldat.
Vous êtes tous deux des Humains, nota-t-elle. Vous allez nous faire une démonstration de danse locale ?

Shabrang écarquilla les yeux là où sa partenaire demeurait stoïque. Serica avait tout combinée pour la mettre en avant pour des raisons qui lui échappaient, mais chacun des deux Protecteurs étaient déterminés à lui rendre la monnaie de sa pièce. Son subordonné, devenu son partenaire dans cette épreuve, hocha la tête de convenance tandis qu'une hôtesse apporta à la jeune femme un large voile transparent qu'elle noua à sa taille pour en faire un jupon par-dessus son pantalon alors que ses voilages aux bras s'occuperaient du reste en donnant l'illusion de porter la robe de circonstance. Dès que Serica se fusse enfuie sous le début des notes de musique, ils débutèrent les pas tous deux. Mancinia ne craignait nullement l'erreur ; elle connaissait bien les danses de son peuple et pratiquait souvent lors des festivités qui se déroulaient en temps de paix ou de célébrations. Shabrang bien qu'hésitant au départ semblait s'amuser lui aussi et l'Humaine dû reconnaître que son partenaire n'avait pas mentit quant à ses qualités de danseur. Les danses traditionnelles humaines s'inscrivaient dans un langage poétique, une expression élégante s'articulant autour de pas précis. Un véritable art possédant ses propres codes et techniques à travers lesquels les mouvements agissent comme narrateurs retraçant des légendes propres à leur peuple, les mouvements géométriques, continus et infinis, des enchaînements créant des spirales aux formes manuscrites.

Chaque geste est un mot, chaque mouvement incarne l'évocation de l'aimé qui enflamme le coeur de son amante à l'aide d'un lys aux abords d'une fontaine, de la fragrance de son parfum s'évaporant dans l'air. Ce sont des danses imagées qui subliment la musique. On disait même de certaines d'entre elles chassaient les mauvais esprits et apportaient la bénédiction de Drejtësi, mais ils s'agissaient là de figures bien plus techniques que des étrangers ne pourraient pas saisir. Cela ne dura que quelques minutes et que furieux au départ de cette soudaine sélection, les deux partenaires semblaient s'amuser le temps que dura leur démonstration. Lorsqu'elle fût finie, ils étaient contraints de s'incliner en remerciements - et avec le sourire s'il vous plaît ! - sous quelques applaudissements. Shabrang se glissa sur le côté en sa compagnie alors que sa supérieure fusillait l'instigatrice de ce numéro ridicule.

Pfiou.
Je suis impressionnée ! applaudit Serica.
Vous l'avez fait exprès.
Je ne sais pas. Qu'en dites-vous ?
Que vous l'avez fait exprès, répliqua le Soldat.
Vous...

Serica lui mit des morceaux de parchemins dans les mains.

Voici une missive pour notre Roi. Voulez-vous bien lui transmettre ?
Vous comptez sur moi pour prendre sa fureur à votre place ?
Il ne vous en voudra pas. Et celles-ci aussi. Elles sont pour l'Impératrice Yulenka et la douce demoiselle accompagnant notre souverain.

Serica lui fit un clin d'oeil et un frisson parcouru l'échine de Mancinia. Qu'est-ce qu'elle manigançait encore ? Est-ce qu'elle pouvait seulement y faire quelque chose alors que c'était elle qui dirigeait tout ceci ? Obéissante, la Matasif descendit pour laisser la place aux autres célibataires. Reprenant son souffle et suivit d'un Shabrang à moitié agonisant : elle retourna à sa place, évitant les commentaires. Se dirigeant vers son Roi avec toute la politesse du monde pour lui remettre le parchemin plié en deux venant de la doctoresse. Ce qu'il faisait inscrit dans cette missive ? Aujourd'hui, faite comme votre peuple : oubliez tout et dansez !

Alrinach battait ses sombres ailes à vitesse constante, son âme était impatiente de surprendre les insectes au sortir d'une douce nuit d'insouciance. Un effet de surprise dévastateur. Les conversations dans son dos l'amusaient, mais dans ce lot de Démons, seuls deux éléments l'intéressait. Ces deux-là seront parfaits. Espérons qu'ils survivent assez longtemps pour se départager. Bah ! Dans le cas contraire, cela voudra seulement dire qu'ils n'étaient pas aussi intéressants qu'escompté. Comme tout un chacun, elle avait des ambitions et elle avait envie de parier sur l'avenir de race : un de ces deux-là en ferait partie. Un seul, pas les deux. L'autre mourrait bien vite. S'arrêtant d'un bond, jetant un regard par-dessus son épaule pour s'assurer qu'ils avaient tous vus ce qui les attendait en contrebas, Alrinach ne pouvait que sourire et dévoiler ses dents pointues.

Notre petite Purge nous attends. Amusez-vous bien !

Et sans un mot de plus, la Démone plongea suivit de quelques autres de ses camarades. Prête à en découdre avec les emplumés et leurs insectes de compagnie...

Post III | 2 000 mots

Explications

Nous enchaînons sur la suite du précédent post ! Mancinia fait une démonstration de ce qu'on attend des célibataires : c'est-à-dire une présentation d'eux-mêmes sur la scène [le nom et l'âge suffiront, mais vous pouvez aussi donner votre race ou votre fonction si vous tenez une place importante]. Vous pouvez bien entendu ne raconter que des mensonges, aucune magie ne vous oblige à dire la vérité ! On vous remet ensuite une enveloppe contenant des questions-réponses [qui se trouvent ci-dessous, en spoilers] et une épreuve propre à chacun de vous : oui, mes amis, vous répondez et faite le défi devant tout le monde o/

=> A titre d'exemple, Mancinia vous fait une représentation de danse persane. Bien que dans mon esprit, la musique et la danse s'inspirent d'une représentation indienne plus moderne o/ [matez-moi l'effet du vent dans les cheveux, la classe]

Mikail => Huhu ! Tu dois faire la même chose que Mancy, c'est-à-dire que tu prends une partenaire et que tu montres ce que tu sais faire avant que les autres ne prennent possession de la scène o/ Bien entendu, tu es souverain, donc tu peux tout aussi bien refuser la missive de Serica : elle est joueuse, mais pas suicidaire.

Pour nos célibataires, voici les questions auxquels vous devez répondre chacun à votre tour. Je vous demanderais de jouer le jeu, même si vous mentez ou ne savez pas faire quelque chose et que vous échouez. On est là pour s'amuser !

J'en profite pour rappeler un détail. J'avais bien précisé le respect envers vos partenaires. Je ne crois pas que leur lancer leurs chaussures dessus ou les agressés comme premier dialogue en fasse partie [alors oui, c'est du léger, mais il y a des Protecteurs qui vous observent de l'assistance]. Je comprends que vos personnages ont mauvais caractère, mais il n'en demeure pas moins que c'est une fête ! Je ferme les yeux en prétextant n'avoir rien vu, mais à la prochaine altercation, vous serez mis dehors, tenez-le vous en pour dit ^^

C'est partit !:

Démons => Vous allez attaquer un petit village. Il y a de l'antimagie aux alentours, moins forte que celle d'Utopia mais vous partez avec un malus de -10 en magie. C'est une petite oasis qui à essayer de se fortifier à cause des récentes attaques, il y a des soldats Humains, mais aussi des Anges qui ne souffrent pas de l'aura de leurs protégés : ces derniers sont des Extrémistes. Le RP étant NC-16, vous avez le droit de vous lâcher un peu dans la description, mais toujours dans le respect des règles du Forum. Je précise aussi que l'attaque ne doit pas se terminer sur votre post, vous laissez un blanc pour la suite o/ [vous pouvez dire que vous êtes en position de force, par contre]

=> Si vous avez des questions ou si vous souhaitez seulement savoir à quoi vous avez échappés en connaissant les variantes des épreuves, n'hésitez pas à consulter ce sujet !

Déroulement
du RP

Ce RP se déroule semaine par semaine, où vous avez l'obligation de poster une fois [minimum et maximum] selon le délai impartit et par personnages inscrits.

Vous devez écrire 650 mots minimum - aucun maximum, mais veillez à ne pas faire trop long et à ne mettre aucun spoiler à la fin de vos messages : que vos partenaires vous lisent !

Vous avez jusqu'au Samedi 26 Mars à 23h59 [heure française pour les Franco-Belgo, heure québécoise pour les Québecois] pour poster votre réponse. Je posterais mon message PNJ Dimanche.

A vos claviers nastae

Participants
Rappel

Célibataires Masculins - Toble [Chaman] - Romulus [Magicien] - Zack [Réprouvé] - Raphaël [Élemental] - Kamal [Chaman] - Ethan [Orisha] - Ignis [Déchu] - Adam [Déchu] - Alaster [Déchu] - Chika [Élémental]

Célibataires Féminines - Pandora [Orine] - Anwen [Bélua] - Babelda [Magicienne] - Cassiopée [Orisha] - Callidora [Orine] - Nissa [Sirène] - Aaliah [Humaine] - Soma [Orisha]

Couples - Venezio & Violette [Humains] - Kain & Alyska [Élémentals] - Hana & Neferet [Bélua - Humain]

Protecteurs - Neah [Ange] - Isiode & Isley [Anges] - Raeden [Bélua] - Zéphiel [Ange]

Souverains - Eerah & Erza [Déchu & Réprouvée] - Cocoon [Orisha] - Sherry & Wrath [Réprouvés] - Mikail & Nausicaa [Humain - Sirène] - Yulenka [Vampire]

Démons - Zane - Mitsuko Taiji


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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11399
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Dim 20 Mar 2016, 23:57

Neah avait cette crainte de voir Mancinia souffrir en silence des paroles de la rustre blonde, mais son moral ne semblait pas être mal en point. Voyant que cette dernière lui avait offert un sourire et un peu de temps si tout se déroulait bien, l'Ange ne pouvait qu'être sous l'emprise de ses paroles. Son Humaine ne lui avait pourtant rien dit de particulier, seulement qu'elle avait quelque chose à lui dire. Cela pouvait être tout et n'importe quoi, cela pouvait même être quelque chose de terrible à entendre, mais qu'importe, le voici sur son petit nuage ! Ce devait être un comble de voir un Ange être aux Anges. S'il était venu ici, c'était bien par sens du devoir, mais aussi dans l'espoir de saisir l'occasion de voir sa protégée - qui n'avait pas tant besoin de protection - sans être certain d'y parvenir. Les Aetheri étaient joueurs, vu que c'était elle donnait les directives en ce lieu et leurs retrouvailles glaciales, quelques jours auparavant, l'avaient mis mal à l'aise. Mais Mancinia était ainsi : son rôle lui importait plus que les autres selon les circonstances, l'inverse n'était pas faux non plus. Au moins, elle de demeurait pas hors de sa portée, sans lui accorder la moindre attention, non, elle était ouverte à la conversation et cela lui rendait sourire et bonne humeur ! Bien sûr qu'il avait des appréhensions quant à la teneur de ses paroles futures, mais il verrait cela plus tard !

Marchant d'un pas léger avec un sourire aux lèvres, le rouquin marcha vers la place qui était sienne en compagnie de ceux qu'il qualifiait vulgairement de Jumeaux. Neah connaissait leurs noms, mais la ressemblance était tellement frappante qu'il n'aurait su dire qui était qui dans la paire qu'ils formaient. Il observait l'un des Jumeaux avec son assurance nouvellement retrouvée, rendant les politesses à Isiode. Ou Isley. Ou bien les deux à la fois. A vrai dire, il était bien trop distrait pour accorder un peu d'attention à qui que ce soit, son regard restait lointain et concentrer sur la charmante brune qui discutait dans son coin avec ses subordonnés. Donnant sans doute des directives aux soldats Humains, car elle était bien trop polie pour donner des ordres directs à ceux qui n'était pas de sa race. On lui fit comprendre qu'il semblait bien heureux avant de se questionner sur ce qui le captivait à ce point. C'était bien elle. Oui, assurément, c'était sa Mancinia. L'un des deux n'hésita pas à lui demander s'ils se connaissaient. Ce n'était sans doute pas assez évident.

Je suis son Ange Gardien.

Neah le disait avec plus d'aplomb qu'il ne l'aurait fait en présence de Gilgamesh. C'est dire que depuis plusieurs mois, il était sans nouvelles d'elle à proprement parlé. Bien sûr qu'il entendait des choses, mais comment être certain ? Et malgré cette mauvaise passe, Mancinia continuait de le rassuré : elle n'était pas contre l'idée d'une conversation pour qu'ils puissent essayer de remettre les choses à plat. C'était toujours ça de gagner ! Et maintenant, comment pouvait-il se faire pardonner ? Il réfléchissait, bien que demeurant concentré dans la mesure du possible sur les conversations alentours. L'Ange eu le souffle en berne lorsqu'il entendit qu'on appelait Mancinia. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien vouloir dire ? Il observait le petit manège de la maitresse de cérémonie en se demandant bien comme elle réagirait. A peine eu-t-il le temps d'y réfléchir qu'un frisson lui parcourt l'échine, son sang se glace en un instant puis se remet à battre dans sa tempe à une cadence incroyable. Les images qu'ils a devant les yeux sont sans aucun doute les plus belles du monde. Son visage et son sourire. Le temps se fige littéralement. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Sa silhouette parfaitement mise en valeur lui tape dans l'oeil. Ses gestes mettent en valeur son cou blanc, délicatement encadré par ses boucles brunes et pour couronner cette vision sublime, ses grand yeux bleus. Son regard venait de se tourner dans sa direction. Intentionnellement ou par mégarde, le mal est fait. Il le transperce, sa tête tourne, chancelle.

Vraiment...Stupéfiant.

Son coeur palpite, il à chaud. Jamais il n'avait pu observer pareil spectacle. Neah ravala difficilement sa salive lorsqu'il l'a vit quitter la scène avec sa moue sérieuse. Il évita par tous les moyens de la regarder encore plus en tournant la tête vers la gauche pour savoir ce qu'elle faisait maintenant. Il en demeurait sous le charme. Scotchée à ce souvenir qu'il chérirait toute sa vie. Oubliant qu'il n'était pas seul dans l'immédiat...

Post III | 760 mots


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Mar 22 Mar 2016, 18:04

Alrinach attendait des démonstrations convaincantes, cela se voyait sans effort dans sa façon de se comporter avec eux. Elle tendait à être séduite par le plus exubérant des deux, mais Zane n’avait plus rien à prouver à personne, ou presque. Il est vrai qu’il lui restait beaucoup de chemins à arpenter, mais certainement pas au niveau des crimes qui étaient devenus tout à fait naturels pour ce dernier. Combattre des saints, c’était la règle d’or de l’enfer. Les fracasser sans sommation en était la fondation. Toutefois, si Zane admettait de devoir la fasciner en exhibant de quoi il était capable, c’était bien parce que Mitsuko Thaimachin était sa concurrente directe et qu’il ne refusait aucun défi. C’était là son point fort comme son point faible, car quiconque allumait le feu du pari en lui pouvait parvenir plus ou moins à ses fins, si et seulement si la démarche lui semblait drôle et lucrative. Dans la situation actuelle, la démone les accompagna alors jusqu’à un petit village humain. Comme toujours, il était soutenu par quelques anges qui ne demandaient qu’à finir en morceaux. Les poings comprimés, le tentateur crispait ses mains à l’envie d’en finir maintenant. Il s’approcha d’une homologue féminine afin de faire le beau. « Vous savez, on dit de moi que je suis trop modeste. C’est vrai. Je n’en fais jamais trop. Et pourtant, aujourd’hui, je vais trop leur faire mal. » Une annonce décisive, pleine d’assurance. Une sorte de don comparable à la vision de l’avenir. Il était sûr et certain d’être celui qui empocherait le plus de points. Lorsque le branle-bas fut engagé, il s’élança dans les premiers attaquants sans pour autant se concilier aux cris des siens, habitués à hurler leurs euphories chaque fois qu’ils en avaient l’occasion.

Tel le massif combattant qu’il était, Zane accabla brusquement le sol de ses deux pattes solides, ayant parfaitement calculé son coup pour faire face à un ange d’entrée de jeu. Il venait de le sentir. Là, à cet instant : sa magie était considérablement consumée. Qu’importe les conséquences de cette astuce minable ; cela ne l’affecterait pas plus que ça étant donné que la magie n’avait jamais été dans ses cartes maîtresses. Privilégiant la force brute, ils allaient devoir se lever bien plus tôt pour l'empêtrer de sa rage. Se mettant ainsi sans apprêt en position d’attaque, l’homme vrilla le tronc de son corps avant d’engager un authentique crochet dévastateur dans le flanc de son pitoyable adversaire. Il avait anticipé son apparition pour soulever des dégâts considérables brutaux et furieux dès le départ. C’était sans compter une grossière tentative de contre qui se solda par un échec dû en cause des séquelles qu’avait subi l’ange. Zane n’était pas seulement apprêté à cette attaque-surprise, il était aussi particulièrement stimulé par une multitude d’inspirations négatives qui amplifiaient indirectement ses capacités. Estimant être le moment idéal, le tentateur rossa l’ange d’une ribambelle de coups en tous genres. Si ses poings frappaient effectivement violemment le visage du cygne jusqu’à l’enlaidir, ses autres parties du corps n’étaient pas en reste puisque toutes ses articulations s’associaient pour susciter le plus de mal possible. Incapable de tenir la cadence bien longtemps, celui-ci s’effondra, plongé dans une mort effroyable.

Faisant suite à son lynchage, le contact d’un morceau de ferraille se brisant sur sa nuque le fit timidement branler en avant. Un sale humain s’en prenait à lui. Enfin, non. Un groupe entier le fixait avec acharnement. Ils s’en prenaient au mauvais gibier. Le guerrier sortit enfin son sabre de son fourreau avant de battre des ailes pour se ruer vers eux. Il consomma entièrement le peu de magie qu’il lui restait pour faire montre de sa vitesse accélérée. Durant son essor, il procéda à une rotation pour taillader le torse d’un homme, détachant ainsi la partie haute de son buste avec le reste, les organes de ce dernier se disséminant autour de la scène. Cette mise à mort terrifia immédiatement le groupe qui tenta de s’enfuir. Zane poussa l'extrémité du pommeau de sa garde pour l’élancer sur le modèle d’une arme d'hast et ainsi planter l’un des fuyards à hauteur du cul. « Oups. Mal visé. » Le résultat n’était pas celui escompté à la base, mais il n’était pas loin d’être similaire. La lame s’était introduite de moitié, dès lors il n’en faudrait plus beaucoup pour le tuer définitivement. Les autres avaient réussi à lui échapper, mais qu’importe. Il circula calmement en direction de sa proie gisante, retira lentement son arme de la cible et acheva finalement son travail en piétinant le visage de l’humain contre la pierre qu'il avait heurté. À cet instant, lui aussi aurait pu se baptiser le damoiseau rouge, mais bon, il était préférable de rester dans une désignation plus pertinente. Au passage, ses camarades de l’enfer se débrouillaient également très bien, mais quelque chose lui disait que ça n’allait pas durer. Une intuition peut-être, ou bien l’énorme volée qu’il avait dû encaisser de la part d’un autre ange. L’emplumé l’avait envoyé bouler, et pas de chance puisqu’il buta contre la vénérable dame rouge contre laquelle il se retrouva à califourchon. « Désolé, chérie. J’ai un pote qui attend de mes nouvelles. » Alors qu’il se redressait, ses couteaux de lancers s’insinuèrent au creux de ses mains. Boucherie – chapitre deux ; le retour.  

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Jeu 24 Mar 2016, 21:29



Aaliah tenait sa chaussure fermement, comme si craignait qu’on lui empruntât celle qui lui restait pour mettre en place un autre jeu ayant pour but de faire se rencontrer les célibataires. Elle n’aimait pas vraiment ce jeu, probablement parce qu’elle n’était pas maître du résultat et qu’elle ne se sentait pas prête à être courtoise avec celui qui lui ramènerait son soulier manquant. Ce qui serait malvenu lors d’un tel événement… Il lui faudrait prendre sur elle et conserver son glacial tempérament pour le rejeter sur le Chaman lorsqu’elle le retrouverait. En espérant bien évidemment que ce dernier ne devrait pas aller la rechercher au sein de la prison. Heureusement, la voix d’Anwen lui arriva bientôt aux oreilles, lui faisant oublié momentanément la douleur d’être humaine et perdue dans une grandiose festivité. Elle lui souhaitait une bonne chance, ce que l’Ombre ne put s’empêcher de lui rendre. La jeune femme appréciait la Bélua parce qu’elle la savait partisane de ses idées et respectueuse des animaux. Aaliah se devait d’être aimable envers elle. Aussi, elle fit des efforts pour arquer un sourire de soutien à la Bélua. Surtout lorsque celle-ci angoissa à l’idée de ne voir aucun homme assez charmant pour lui ramener sa chaussure manquante.

« Dites-vous que, dans ce cas, vous évitez de subir une mauvaise compagnie durant cette festivité, la rassura la jeune femme qui avait l’habitude de la solitude et être oubliée ne la dérangerait pas. Ou presque. Il était vrai que cela devait être un moment gênant de ne voir personne là où toute la gent féminine aurait récupéré son bien. Puis, les protecteurs sont là pour s’assurer du bon déroulement des choses, je suis sûr qu’ils auront assez de galanterie pour ne pas nous laisser avec une seule chaussure… Il serait inconvenant de laisser des dames danser chaussées d’un unique soulier, nous risquerions d’y laisser une cheville en plus de notre honneur. »

Tout en parlant, les hommes cherchaient du regard la propriétaire de la chaussure qu’il avait choisi. Certains semblaient ravi de ce jeu, d’autre beaucoup moins et ne le masquait pas. Un homme bourru et grommelant passait en revue les chaussures, sans un regard pour ces dames installées. L’Ombre fronça les sourcils plus encore  lorsqu’elle constata qu’il détenait sa chaussure… Décidément, le destin aimait lui réserver bien des tours. Elle aurait pu tomber sur un homme charmant qu’elle aurait détesté mentalement pour sa gentillesse, mais non. Cela eût été trop beau. Il lui lança la chaussure, lui reproche même de s’être laissé si facilement déchausser par les organisateurs de cette fête. Elle lui aurait bien enfoncé son talon quelque part en guise de réponse, mais il fallait qu’elle restât sage si elle ne voulait pas passer par la case prison et ternir sa réputation.

« On m’y a obligé», commenta-t-elle tout en se rechaussant pour ne plus être pieds nus devant tant de public. En redressant la tête, prit le temps d’observer son prince charmant désigné par ce jeu stupide. Son visage ne lui était pas inconnu, même si à cette époque, le feu ne lui avait pas encore mangé la moitié de sa peau. L’Ombre connaissait bien des gens sans même que ceux-ci le sussent pour s’être cacher derrière bien des décès. Gardienne du sceau de la nature, le feu était un élément qui faisait partie de son domaine. Aussi, elle arqua un sourire narquois à l’homme qui lui faisait face après s’être souvenu de son passé peu élogieux…

« Et puis, lorsqu’on est incapable de sauver un humain des flammes, on ne se permet pas de faire des remarques désobligeantes sur ce qu’une dame fait de ses chaussures ! Vous étiez un piètre ange gardien, vous voilà un tout aussi piètre déchu. Soyez élégant avec moi ou je me plaindrai auprès des Protecteurs. Je suis ici chez moi, pas vous ! »

Celui lui procura une étrange sensation d’affirmer être chez elle en ce lieu qui avait un jour faillir la réduire à néant. Cependant, aujourd’hui, Utopia était sienne. Elle était humaine et personne ne pouvait prétendre le contraire. La couronne assurait bien sa tâche, l’enveloppant de cette mystique aura d’anti-magie qui pourtant, lui serait fatal en temps normal. Peut-être qu’elle finirait par apprécier de pouvoir ainsi changer de race comme certains changeait de vêtements. Ce qu’elle appréciait moins, c’était t’entendre le nouveau discours de l’hôtesse des festivités. Si Aaliah était parvenue à retrouver sa chaussure, elle restait sceptique devant le qualificatif de prince charmant qui ne seyait guère au déchu défiguré. Le pire était qu’ils devraient faire plus amples connaissances. Aaliah craignait la manière dont il devrait le faire… D’une oreille attentive, elle écouta le reste de l’annonce, angoisser devant l’épreuve suivante qui l’attendrait et qu’elle devrait probablement exécuter avec le charmant célibataire qui avait pris la peine de lui jeter sa chaussure. Elle haussa les sourcils lors de la démonstration de danse, non pas qu’elle fût fasciner par ce spectacle plutôt bien réaliser, mais parce qu’elle redoutait de devoir faire de même. La danse locale, elle la maîtrisait relativement mal. Il lui faudrait peut-être l’apprendre un jour si elle voulait être une meilleure  humaine, mais là, de suite, elle passerait volontiers outre une leçon de danse. Elle passa une main sur son front et se massa légèrement les tempes pour chasser les tiraillements de la couronne qui la persécutait insidieusement. Pour oublier sa douleur, elle était prête à tout, même à relever n’importe quels défis pouvant lui faire oublier ce qu’elle ressentait à chaque respiration. Puis, elle avait horriblement faim et espérait vivement la fin des festivités pour sauter sur le buffet prévu et aux latrines la bien séance, elle engouffrerait toutes nourritures qui passerait à sa portée. Aussi, elle n’hésita pas longtemps à relever le défi à son tour, même si cela impliquait de monter sur une estrade devant tout le monde.

« Aaliah Z’Odra et il est indécent de demander son âge à une dame. Aussi, je vous laisse le choix de le deviner, commença-t-elle. En vérité, elle ignorait l’âge qu’elle pouvait se donner. L’Ombre était bien plus vieille que son physique pouvait le laisser penser, mais en tant qu’Humaine, elle ne pouvait guère l’avouer. Aussi, elle préférait que les gens alentour choisissent pour elle son âge. Je suis humaine également », continua-t-elle. Avouer cette race qui effrayait tant, ne l’inquiétait nullement. Elle mettait en route sa stratégie de race mystérieuse, certains l’avait peut-être déjà vu user de la magie et s’étonnerait de ce race, mais le pouvoir de la couronne, lui, confirmait son annonce. Un regard sur l’enveloppe remise la fit néanmoins soupirer. Qui donc avait rédigé ces questions ?

« Avouez trois de vos défauts et trois de vos qualités, lu-t-elle à haute voix, autant pour annoncer le contenu de l’enveloppe que pour gagner du temps à la réflexion. Aaliah avait probablement plus de défaut que de qualité, mais elle avait du mal à le reconnaître. Aussi, elle repensa au Chaman et à son grand-père. Que disaient-ils déjà d’elle ? Je dirais impulsive, imprudente, autoritaire et pour mes qualités : bienveillante, patiente et diplomate. Ce n’était pas vrai et si Zachariah eut été présent, il aurait probablement pouffé de rire devant l’énumération de ses qualités. Elle était là pour répondre aux questions, jouer le jeu, pas pour être profondément honnête. De toute façon, son existence même en ce moment était fausse, alors, elle n’était pas à quelques mensonges en plus. J’aime danser, mais j’ai le pied malhabile… Il me faudra probablement demander à ma congénère quelques cours » formula-t-elle en réponse à la seconde question, tout en jetant un regard vers Mancinia. Si elle devait être humaine, autant tenter une approche avec d’autre de sa « race ». Le plus dur restait le challenge proposé… Elle se tourna vers le déchu et lui lança un regard noir avant d’énoncer le défi à haute voix, histoire de mettre mal à l’aise son partenaire. Puis, elle s’approcha de son oreille pour lui chuchoter ce qui pouvait sembler de loin à des encouragements ou des mots doux. La vérité était tout autre.

« J’ai une certaine fierté, les défis, je les relève ! Alors vous prenez ma main ou je vais voir l’un des protecteurs pour lui signaler que vous êtes un bien odieux prince charmant. Et ravalez donc votre colère, il serait malvenu de bouter le feu à Utopia… » termina-t-elle, comme une piqure de rappeler sur son secret.

Ensuite, pour donner l’illusion, elle lui flatta l’épaule en lui adressant un chaleureux sourire et glissa sa main dans la sienne.


1421 mots
post 3
Désolé pour la longueur
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Jeu 24 Mar 2016, 22:29


Voilà ! Elle avait mené à bien sa mission et déjà chacun se voyait remettre ses défis et ses actions à accomplir. Yulenka observait la salle d'un œil attentif, pareil à un fauve observant un troupeau de moutons paître. Les couples commençaient à faire connaissance, à s'approcher, se découvrir, se séduire.... C'était là le plus important pour elle.... Que toutes ces belles histoires se terminent au fond d'un lit chaud et douillet, où les humains engendreront les générations de demain.... Et les collations de minuit pour les vampires ! Tout cela s'annonçait bien.... C'était parfait ! La vampiresse était jusqu'ici très satisfaite de la tournure des choses et de la promesse de nourriture que cela faisait pour les siens. Mais... Elle devait bien admettre que l'observation, de même que veiller au bon déroulement de l'affaire, avait ses limites en terme de distraction. Elle n'avait pas grand chose à faire.... Cocoon se leva pour aller se prêter au jeu et faire la connaissance d'une demoiselle.... Ce qui voulait donc dire qu'il y avait eu de l'eau dans le gaz avec celle qui n'était plus à ses yeux qu'une gourgandine de bordel mal famé. Et que donc.... Il avait mis à mal leur relation et leurs accords diplomatiques... Pour une nana avec qui il n'est même plus ?!

Yulenka ferma les yeux, secouant doucement la tête derrière son éventail. Elle réprima un soupir se disant qu'elle était là en présence du roi surement le plus mal avisé de tous ceux présents. Ou du plus mal chanceux, mais pour le coup, il avait joué et il avait perdu. Elle ne s'attarda guère plus longtemps sur lui. Après tout, il avait l'air d'être passé rapidement à autre chose.... Cela devait-être sa spécialité.... En parlant d'homme qui faisaient de grossières erreurs, son regard se reporta sur l'autre malotru de tout à l'heure.... Qui venait de se faire remettre en place de toute beauté par une demoiselle qui semblait avoir un caractère pas plus facile que le sien.... N'y avait-il pas un proverbe qui disait qui se ressemble s'assemble ? Satisfaite de voir qu'il y avait une justice en ce bas monde, au moins de temps en temps, elle décida de s'en retourner à ses propres affaires. Qu'allait-elle bien pouvoir faire toute cette soirée ? Elle était célibataire, et elle ne se voyait pas se mettre en estrade, pareille à une pièce de viande aux enchères. Son regard se posa sur son voisin, et sur l'étiquette qui indiquait son nom.

Wrath.... Wrath.... Pourquoi ce nom lui était familier ? Pourtant elle ne l'avait jamais vu... Son visage à moitié dissimuler derrière son éventail qui ondulait doucement, elle inclina légèrement sa tête sur le côté tandis qu'elle sondait sa mémoire. Et soudain, l'histoire lui revint. Elle réprima un petit rire, et referma son éventail, dévoilant son visage à son interlocuteur qu'elle interpella.


-Excusez-moi monsieur....


Toujours assise, elle se tourna vers lui, croisant les jambes. Avec un léger mais beau sourire, un homme pardonnait facilement à une jolie femme qu'elle vienne le déranger.

-Vous souvenez-vous d'un dénommé Aradan ? Il fut mon ami, regretté, qui m'avait longuement parlé d'un dénommé Wrath.... Dont la description vous ressemble trait pour trait.... En plus de votre nom. Il m'avait compté vos "exploits" après une soirée un peu trop arrosée.... Et quelques conquêtes pas très bien intentionnées. Toute une épopée.

Qui avait-il de mieux pour faire connaissance que de vous rappelez d'anciennes beuveries plus ou moins scabreuses, mêlant des histoires de coucheries et de vol, surtout quand votre moitié était présente ? Mais comme pour faire passer l'indiscrétion de sa remarque, elle continua de lui sourire doucement, joignant ses deux mains sur son genoux, dans une posture qui la mettait que plus en valeur.... Qu'il était curieux de voir à quel point le monde était petit. Elle pouvait très bien laisser la soirée suivre tranquillement son cours et prendre un peu de temps pour discuter avec son voisin de table. Après tout s'il y avait eu le moindre problème, elle était aux premières loges pour pouvoir y remédier. Mais pour l'heure, elle était très intéressée de voir comme ce pauvre bougre allait pouvoir se sortir de la situation incongrue dans laquelle elle venait de le mettre, non sans une certaine malice. Après tout, elle aussi avait le droit de s'amuser un peu !

761 Mots
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Ven 25 Mar 2016, 05:53

Nissa trouva imméditament charmante sa voisine."Je vous comprends, mais vous pourriez profiter de cette expérience inédite. Dites vous que, malgré la corvée d'être présente, la journée, et la soirée passeront vite. Le jeu ne me plait pas plus que cela, c'est davantage l'idée de jouer avec celui qui va tomber sur moi que je trouve intéressante. Elle lui proposait d'aller chercher elle-même sa chaussure et il fallait avouer que cela serait assez comique. L'idée la tentait presque et elle en rit. Pourquoi pas? Je suis sûr que les membres de cette assemblée et les observateurs seraient bien étonnés." Nissa n'était pas du genre à avoir froid aux yeux. Réaliser ce petit tour de main ne lui faisait pas peur. Néanmoins deux jeunes hommes s'avancèrent vers elles deux avec leurs chaussures "Bon, ce ne sera pas pour aujourd'hui. Bon courage... Elle délaissa la jeune femme à son prince charmant, prince charmant qui paraissait davantage être un bête à ses yeux au moment où il s'avançait... Mais il ne fallait pas se fier aux apparences, ils pouvaient bien avoir d'autres qualités. Pourtant il partait mal en lançant la chaussure sur sa propriétaire ...Oui bon courage, sonnez moi si il vous embête davantage." Elle observa celui qui s'approchait avec sa chaussure. Il semblait ne pas avoir de mauvaise intention, paraissait légèrement timide, avec de belles épaules et une bonne chevelure d'un noir de geai. Elle le vit chercher ses mots et ne l'aida pas, elle s'amusait beaucoup de cette situation "Je crois que c'est à vous. -Effectivement, merci de me la rapporter. Comment vous appelez-vous? -Azraël, je suis protecteur ici mais j'ai décidé de mêler l'utile à l'agréable en venant participer. Si jamais un problème survient vous pourrez compter sur moi. -Je serai peut-être la cause de ces problèmes Azraël... Je suis Nissa." Plusieurs émotions passèrent sur son visage. Il ne savait pas, sans doute, si il devait prendre au sérieux la jeune femme ou si elle blaguait. Elle-même ne savait pas, mais sa réaction l'amusa beaucoup. Il était facilement destabilisable.

La jeune femme qui les avait tous amené ici après leur court séjour dans les tentes, commença à pendre la parole et leur présenta la suite des évènements. Avant cela, ils eurent droit à une démonstration de danse humaine très réussie. Nissa applaudit, puis on vint leur remettre des lettres contenant des petits papiers. Un couple monta sur scène, réalisa les défis relevés, puis la sirène prit l'initiative d'être le second à monter. Plus elle attendrait son passage, plus elle aurait de la l'appréhension. Au moins, ça serait fait. Son partenaire la suivit, il n'avait pas forcément le choix, puis elle commença à parler sous le même modèle que les précédents participants "Bonjour à tous. Je me nomme Nissa Cauthon, je fais partie du peuple ondin... Elle laissa passer un moment, avec la peur que l'amalgame soit faite entre sa race et les récents évènements passés avec Vanille, leur souveraine déchue. Rien ne sembla se passer, J'ai la vingtaine." Elle laissa son partenaire se présenter. Elle avait deviner sa race dès qu'il c'était approché d'elle à cause de son anti-magie.
Elle ouvrit l'enveloppe et lut à haute voix le premier point de leur défi: "Racontez une blague dans votre langue d'origine... Elle réfléchit un instant. Elle trouvait ridicule les blagues déjà toutes prêtes, car sorties de leur contexte, elles n'étaient pas vraiment drôles. Peu importe si elle faisait un bide. 
Quel est le crustacé le plus léger de la mer ? La palourde


Sa langue résonnait comme une douce note de musique à ses oreilles. Il n'y avait pas plus harmonieux pour elle que le Valærian . "Cela se traduit par: Quel est le crustacé le plus léger de la mer ? La palourde" Elle se fichait que cela soit drôle ou non, mais elle avait toujours trouvé que c'était un bon jeu de mots. Son partenaire s'exécuta en répétant une blague humaine qui fit rire quelques personnes dans l'assemblée. Elle lui dit tout bas "Nous ne sommes pas de bons comiques... Puis lut à haute voix le défi, Prenez votre partenaire sur votre dos pour descendre de scène. Elle s'adressa à Azraël, tu résisteras? Il l'examina du regard, -ça devrait aller. Il lui tourna le dos, se pencha, bien en appuis sur ses jambes légèrement pliées, et elle lui sauta dessus, avec la hâte de disparaitre rapidement et qu'un autre couple soit l'objet de tous les regards et de l'attention. Ils descendirent de scène et un autre y entra.


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Ven 25 Mar 2016, 08:15

Wrath attrapa doucement la main de sa dulcinée sous la table, en caressant le dos amoureusement. Il se fichait, finalement, de ce qu'il venait faire ici. L'ambiance était à en crever d'ennuie, mais il l'avait elle, et c'était tout ce qui comptait. De plus, sans réellement savoir pourquoi, on l'avait élevé sur l'estrade des rois. Certes sa femme avait de bonnes relations très bien placées, mais à aucun moment elle n'était suppléante d'un roi absent. Enfin... Lui on lui donnait cette place pour ce soir, il n'allait pas dire non, mais la gêne et le malaise était a son comble. C'était déjà assez difficile de venir dans ce genre de lieu avec sa mentalité actuelle, si en plus on lui donnait ce qu'il ne méritait pas...
Il répondit alors à la petite rousse, s'étalant un peu plus sur sa chaise « Je ne sais pas ce que je ferai... J'irai surement trouver quelques chantiers. J'ai l'avantage d'avoir de la force. C'est tout ce qu'ils demandent. » Wrath n'était pas une flèche concernant la connaissance ou la logique globale. Il était très terre-à-terre, presque primitif, répondant parfaitement au stéréotype de son peuple. Oh bien sur, étant aussi agile que fort, il n'avait rien a envier aux gens si ce n'était à l'Orishala lui même, mais ça lui importait bien peu de devenir une machine de guerre. Il n'avait pas d'arme pour séduire qui que ce soit, à part, peut être, une future prestance qu'il fallait qu'il travaille encore un peu.

Le Réprouvé n'avait pas revêtut une apparence falsifiée. Il était venu, avec toute l'horreur qu'il représentait sur son visage. Ses cicatrices pleuraient leur caractère définitif, et il ne se targuait de rien concernant leur obtention. Il n'était ni vaniteux, ni même orateur. Il avait simplement une beauté qu'il fallait aller chercher, et qu'aucune personne n'avait pris la peine de déterrer. Car il n'était personne.
Lorsqu'il s'installa aux côtés de sa femme, il eu la grande surprise d'y voir un ennemi froid : la reine des vampires. Si en début de partie il la salua par politesse, il lui tourna bien vite le dos ou l'attention, préférant éviter des échanges qui, par la suite, risquerait de devenir houleux. La dernière femme de cet acabit à qui il avait parlé, s'était révélée être une sacrée prédatrice...

Cependant, après les premières festivités, et la danse un peu cocasse de la mascotte de ces lieux, la reine des pécheresses vint élégamment cueillir l'attention du monstre. Par réflexe, sous l'intonation de la voix de velours, il tourna la tête vers elle. Son oeil valide tomba immédiatement sur ce visage de femme fatale, alors qu'il pouvait presque décrire sous ses doigts le galbe de son corps. Ayant laissé tomber sa main, celle enlacée à Sherry, il effectua une pression légère, comme pour accuser la surprise. Que sa propre femme la lise, mais que personne d'autre ne puisse y parvenir « Bonsoir, Impératrice. » Il était tendu comme une corde sur le point de rompre. Depuis le début il savait que ça avait été une très mauvaise idée ce placement de table, mais il n'avait rien dit. Il aurait du. Il craignait les vampires et les démons comme la peste. Il en avait une certaine crainte en quelque sorte, et nourrissait cette peur dans l'inconnu, sans avoir eu réellement d'échange très... Catastrophique avec l'un d'entre eux.

A son plus grand désarroi, elle évoque des souvenirs de l'anté-lune, lorsqu'il était encore un déchu colérique et apathique. Oh oui des... 'exploits'... qu'il préférait autant ne pas soulever devant sa femme à dire vrai. Mais visiblement, ce n'était pas son jour « Oui... Ils ne font pas ma fierté, vu la façon dont on nous a dépouillé. Mais... Regretté ami ? Aradan est... » Le maitre d'arme aussi con que ses pieds ne pouvait pas être mort aussi... bêtement « Je ne pensais pas que vous connaitriez quelqu'un comme lui. » Et en fait, ça lui donnait quelque chose de plus humain. Bien sur il ne lui tomba pas dans les bras, se raccrochant toujours à son ancre, de sa main droite, mais il regarda la sulfureuse femme d'un autre oeil « Nous étions de vieux amis. J'ai prié maintes fois pour que le destin lui offre une femme digne de ce nom. Il méritait que l'on prenne soin de lui. » Ces mots étaient emplis d'amitié et d'affection. De son pouce, il caressa le dos de la main de Sherry, appliquant cette situation à la sienne finalement. Il avait eu la chance de trouver la bonne étoile, celle qu'il verrait par tout temps, qui guidait son chemin éparse. Il espérait qu'Aradan ait également connu les bras d'une femme aimante « C'est une vrai surprise... Vous avez une sacrée mémoire, Impératrice. »

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Ven 25 Mar 2016, 11:56


« Pandora. Je m’appelle Pandora. » avait-elle murmuré tout bas, timide, en réponse aux quelques mots prononcés par celui qui lui avait ramené sa chaussure. Il s’était présenté sous le nom de Raphäel. Il était plutôt joli garçon avec ses cheveux noirs et ses yeux clairs, d’un bleu pâle et perçant. Il paraissait mal à l’aise, plutôt distant, sans pour autant se montrer âpre ou désobligeant. La jeune femme supposa qu’il n’avait pas forcément choisi de venir à cette réception ou qu’il n’était pas d’une humeur agréable, pour une raison qui lui serait propre. « Merci. » souffla-t-elle en glissant son pied dans l’escarpin. Les joues légèrement rouges, elle écarta du bout des doigts une mèche qui s’était échappée de sa coiffure. « Non, je … Désolée. Est-ce que j’ai l’air si … froide et lugubre ? » Elle souriait. Elle ne tenait pas à donner l’impression d’être une personne impolie et malheureuse. Certes, elle n’était pas ravie d’être présente au Bal, aujourd’hui. Cependant, elle avait fini par accepter et elle devait faire bonne figure. Doucement, elle haussa les épaules, avant d’ajouter dans un rire léger : « En réalité, je ne sais pas vraiment comment j’ai atterri ici. Je n’ai pas l’habitude de ce genre d’évènements. » Elle avait toujours vécu à l’écart des grandes soirées, faute d’argent. Pendant des années, elle s’était davantage préoccupée des moyens qu’elle pouvait mettre en œuvre pour survivre que des fantaisies qui lui plairaient de vivre. La donne avait changé, depuis. Elle avait hérité de la colossale fortune de sa famille, cette lignée de Sorciers, déchue de ses droits à cause de la folie furieuse et démente d’un ancêtre qui fut trop cruel et aliéné, même pour un Empereur Noir. Pandora ne put ajouter quoique ce soit d’autre. Tout s’était enchaîné très vite et sans qu’elle saisisse réellement ce qu’on lui demandait, elle était sur scène, à se faire poser des questions indiscrètes. « Mon nom est Pandora De Cerridwenn. » se présenta-t-elle sans réfléchir. Ce n’était pas grave. A mieux y réfléchir, elle était certaine que plus personne ne connaissait le nom de ce clan qui fut pourtant, autrefois, d’une importance primordiale. Cela remontait à trop loin. A moins qu’un Historien passionné par les Mages Noirs soit dans les parages, elle serait juste une étrangère parmi les inconnus. « J’ai vingt-et-un ans. » Etait-ce vraiment important ? Où est-ce que cela menait ? Pandora préférait répondre sagement aux interrogations mais elle n’en pensait pas moins.

« Une vérité sur moi ? » répéta-t-elle, surprise. L’Orine ne savait pas vraiment ce qu’elle pouvait bien révéler. Elle était trop naïve et bienveillante pour songer à mentir ; trop entière et juste pour dissimuler de lourds secrets. Elle ne voulait pas être ridicule en disant n’importe quoi mais ignorait ce qu’elle allait bien pouvoir dire. Elle finit par articuler la première chose un brin intéressante qui lui passa à l’esprit. « Je suis étudiante à l’Académie de Lady Araé, en tant qu’élève de son Ordre. » Elle espérait devenir une Geisha. Cela ne pouvait être que bénéfique, autant à son caractère qu’à sa façon d’envisager les relations avec les autres, tout en étant un avantage dans sa profession. Après tout, Pandora était une danseuse. La seconde question était moins difficile, un soulagement aux yeux de l’Orine qui craignait de devoir répondre à des interrogations personnelles. « Oui, je suis un peu musicienne. » C’était le moins qu’elle puisse dire. En tant qu’Orine, elle avait parfait ses enseignements dans les matières artistiques mais même avant les changements qui avaient bousculé son existence, en tant que Mage vouée à servir les intérêts des siens et destinée à être une femme du monde, elle avait étudié différents instruments et passer de longues heures, chaque jour de son enfance, à s’exercer. « Je joue du violon, de la harpe et de la flûte. Depuis peu, je m’essaye au piano et à l’ocarina. » Vieux rêve, grâce à sa nouvelle fortune, elle s’était acheté un grand piano noir, qui trônait dorénavant dans le salon de sa petite maison, à la Cité des Mirages. Maintenant, elle devait apprendre à en jouer, pour qu’il ne serve pas de repose-plat ou de porte-manteau ; un sort peu enviable pour un objet aussi magnifique. Devenue muette, Pandora croisa doucement les mains, jetant quelques regards à Raphaël, en espérant qu’il prenne la parole à son tour. Elle n’avait plus rien à dire et l’embarras revenait à grands pas.

De ses grands yeux verts, Pandora se mit à balayer la salle des yeux, à la recherche d’un visage familier. Pour sa plus grande satisfaction, elle n’en vit aucun.

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Ven 25 Mar 2016, 13:13


Devenue anxieuse, la jolie Nausicaa s’était mise à entortiller doucement quelques mèches blondes autour de ses longs doigts pâles. Une pointe de surprise éclairait son visage et elle dévisageait avec tendresse son Roi, qui par mille et un moyens détournés paraissait lui formuler une proposition à laquelle elle ne s’attendait pas. La tête penchée sur le côté, elle murmura : « Tu me demandes de venir vivre avec toi ? » La Sirène se sentait mal, non pas parce qu’elle était gênée par la demande et qu’elle comptait refuse – au contraire - mais plutôt parce qu’elle désirait ardemment vivre à ses côtés, sans oser lui avouer ses envies. Il n’était pas n’importe qui et elle n’avait pas voulu lui imposer sa présence au Palais, d’autant plus qu’elle avait la désagréable impression d’être une indésirable. Elle portait un nom qui était devenu détestable, aux yeux du bon peuple. Elle craignait de lui porter préjudice, par sa simple présence. Du moins, c’était des éléments auxquels elle avait longuement songé. Seulement, en l’instant, toutes ces pensées-là ne comptaient pas et ne lui traversaient pas l’esprit. Le teint légèrement rose, elle secoua ses longs cheveux. « Moi aussi, je souhaite être avec toi au quotidien. » Son cœur s’était emballée et ne semblait plus vouloir se calmer, pas plus que son sourire ne s’effaçait. « J’en ai tellement envie. » enchaîna-t-elle plus pas en se rapprochant davantage. Elle s’imaginait volontiers mener le reste de son existence auprès de lui. Elle ne pouvait pas se figurer une autre vie que celle-ci. « A vrai dire, j’apprécie le cadre et les idéaux de Basphel et je pense que je pourrais apporter quelque chose aux élèves, que j’aspire à pousser vers plus de tolérance. Je suis consciente qu’il s’agit surtout d’enfants issus de milieux largement favorisés, c’est aussi pour ça que j’aimerai les pousser vers le meilleur, pour qu’ils rendent nos terres plus belles, qu'ils apprennent ce que leurs parents ne leur ont jamais dis. » Elle savait qu’elle risquait de retrouver quelques membres de la famille Deslyce et qu’en parfaites marionnettes, ils s’empresseraient de rapporter les activités de la fille à la mère. Elle essayait de ne pas s’en préoccuper. « De toute manière, je ne compte me présenter que pour un mi-temps. Je ne pense pas que le chant et la musique soit dans les priorités de l’administration. » Du bout des ongles, elle tapotait lentement la cuisse de Mikaïl. « Je pourrais m’occuper d’une chorale dans une école à Utopia, si tu penses que cela peut être un plus. Je ne tiens pas à être passive et je veux me rendre utile. C’est juste que je ne suis pas certaine d’être la mieux placée pour enseigner à de jeunes Humains. Je ne connais pas encore la culture des tiens sur le bout des doigts et j’ignore si une Sirène comme moi est vraiment un enseignant judicieux alors que vous avez sûrement pleins d’autres bons professeurs. »

Nausicaa était enthousiaste par avance à l’idée de pouvoir passer quelques temps avec Mikaïl, quelque part. Elle comprenait les impératifs de son compagnon, pour avoir été Princesse de la Cité Engloutie en temps de guerre. « Oui, la guerre cessera un jour. J’en suis certaine. » lui souffla-t-elle avec douceur. « J’ai vu assez de guerres et de batailles tout au long de ma longue vie pour te l’affirmer. » Elle lui parlait assez peu de son passé, de ce qu’il s’était passé avant son réveil et sa nouvelle vie. Elle n’avait rien à lui cacher. Elle avait juste l’impression que tout cela n’était qu’un lointain rêve, oublié. « J’aimerai beaucoup que nous allions à Hébény. Je suis certaine que la Vénus serait enchantée de notre visite. Je suppose qu’elle aussi a d’autres chats à fouetter, ces derniers temps. J’ai entendu dire qu’elle protégeait ses Terres d’Emeraude. Nous irons plus tard quand tout cela se sera calmé. » Néanmoins, elle irait sûrement retrouver Lady Araé, plus tôt, afin de lui assurer sa sympathie et continuer de lui prouver que malgré son nom de famille, elle était une Ondine plus que fréquentable. Elle lui proposerait même son aide et agirait, si elle lui demandait. La Vénus s’était toujours montrée douce et compréhensible avec Nausicaa, sans lui reprocher sa naissance. Pour cela, elle lui était reconnaissante. Dans un sourire, la jeune femme se leva lentement, la main tendue vers Mikaïl. « J’adorerai danser avec toi. » lui susurra-t-elle. Pour elle, il n’y avait personne d’autre. Cette foule qui les entourait, elle ne les voyait pas, elle ne les entendait pas. Il n’y avait que lui qui comptait. Les autres n’existaient pas. Si la réception n’était pas un évènement officiel où le Roi se devait de se présenter, elle lui aurait déjà soufflé l’idée de s’éclipser, tous les deux.

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Ven 25 Mar 2016, 15:04

Quand la Matasif avait fait mention qu'ils attendaient environ une centaine de personnes, sans compter les Souverains et leur partenaires, les couples et le personnel nécessaire au bon fonctionnement de tout ceci – Protecteurs y compris – elle n'avait pas exagéré. Cela ferait du boulot, mais au moins, ils n'auraient pas le temps de s'ennuyer Et d'ailleurs, les célibataires venaient à peine d'être mis en contact que les désagréments commençaient déjà. Un homme venait de bousculer l'Impératrice de la Nuit – aujourd'hui, il ne fallait pas qu'il pense à Yulenka autrement qu'en Reine des Vampires – ce qui pouvait arriver à tout le monde, mais au lieu de s'excuser, il lui râla après et de façon plutôt grossière. Plusieurs Protecteurs avaient assistés à la scène et s'étaient dirigés vers cet homme, y compris Raeden, pour mettre un terme à cet rencontre mais le Brûlé s'éloignait déjà, comme pour prendre part à l'activité qui était proposée. Cependant, l'Immortel se mit du coup à veiller plus attentivement, gardant par la même occasion l'encapuchonné à l'oeil.

Mais il fut tiré de son travail par l'intervention de Serica qui demanda l'attention de tout le monde. Il s'arrêta donc de déambuler, revenant prendre sa place aux côtés de Mancinia. Cette dernière était d'ailleurs en train de parler avec un autre homme sur ce que pouvait bien leur réserver l'autre femme comme activité. Ils avaient d'ailleurs l'air de penser tous les deux que ce serait la Sanguinaire qui serait appelée pour faire une démonstration de danse. Le Bélua n'avait pas à s'inquiéter là dessus, il savait que sa fille s'en tirait plutôt bien dans cet art. Mais c'était sans compter sur l'espièglerie de la meneuse des festivités qui en vint finalement à appeler … la Matasif ! Pour un peu et le Forgeron aurait laissé un bref éclat de rire s'échapper de ses lèvres au vu de la tête que cette dernière faisait. Elle ne s'y attendait vraisemblablement pas et puis surtout, elle n'avait pas vraiment l'air de vouloir s'y adonner. Pourtant, l'homme-ours put observer qu'elle se reprit rapidement, choisissant comme partenaire de danse l'homme avec qui elle était en train de parler quelques instants plus tôt. Elle demanda à Raeden de tenir sa lance pendant qu'elle se pliait à l'activité.

Pendant un instant, il la regarda elle et son compagnon danser. Cela lui rappela invariablement tous les bals qu'il avait fait autrefois avec son épouse. Il n'avait jamais été un grand danseur et cela n'avait jamais fait parti de ses hobbits, mais quand il était avec elle, ça n'avait plus aucune importance. Il finit par détourner le regard pour le poster sur le reste des lieux, sur tous ses participants, venu à priori pour tenter de rencontrer l'amour. Même les Souverains se pliaient au jeu. En tout cas, l'un d'eux. L'Orishala en personne. Le Bélua fronça légèrement les sourcils en le voyant aux côtés d'une jeune dame. Etait-il en train, en quelque sorte de faire des infidélités à sa femme ? Ou cela cachait-il autre chose. Car après tout, il était venu seul. Mais le Protecteur ne pouvait pas se permettre d'attarder ses pensées sur cette situation. Il avait une mission à effectuer et il comptait bien la faire. Il devait aussi faire attention à ne pas laisser son attention trop dériver vers la table des souverains. Ils n'étaient pas si nombreux que cela, mais leur puissance étaient quand même là, même si l'anti-magie occultait leurs pouvoirs.

Il reporta son attention sur l'estrade et le défilé des couple ainsi formés en train de se présenter et de répondre à des questions apparemment écrites sur des morceaux de papier. Certains semblaient mal à l'aise tandis que d'autres paraissaient se piquer aux jeux. Pour le moment, il n'y avait pas réellement d'autres incidents à dénoter. C'était tant mieux mais il ne fallait pas pour autant se laisser aller. L'Immortel avait remarqué que certains Protecteurs s'étaient mêlés à la foule et participaient aussi aux activités. Après tout, la plupart étaient humains, il était donc naturel que eux aussi veuillent tenter de trouver possiblement l'âme sœur. Il jeta un coup d'oeil vers Mancinia qui était en train de remettre quelque chose à la table de son roi avant visiblement de prendre la direction de la position de l'Impératrice de la Nuit. Il se demandait bien ce qui leur été réservé avant une nouvelle fois de se re-concentrer sur le moment et de se remettre à patrouiller, silencieux.


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Ven 25 Mar 2016, 19:09

Il fallait croire qu'aujourd'hui, le sort avait décidé de se jouer de lui. Lui qui croyait qu'une fois qu'il aurait rendu la chaussure à sa propriétaire, il serait plus ou moins tiré d'affaire et trouverait plus facilement un moyen de partir d'ici, il s'était très lourdement trompé. La femme fronça évidemment les sourcils devant son manque flagrant de courtoisie et de politesse. Avant, dans une autre vie, il se comportait autrement mais maintenant tout avait changé et il était perdu, aigrie et rongé de colère contre les autres, contre le monde entier, contre lui même. Surtout contre lui-même. Et donc évidemment, du coup, il le faisait payer à tout le monde. Sauf que des fois, il y avait un retour de bâton et il se reprenait tout dans la figure. Aujourd'hui était un de ses retours de bâton en puissance mille. Rien que le fait de se retrouver coincer dans cette festivité était un sacré coup pour lui. Si en plus il fallait rajouter à cela la présence d'une personne qu'il connaissait avant, on pouvait être certain que ce n'était pas sa journée. Le reste ne pouvait pas être, du coup, aussi merdique …. Et pourtant …

Quand sa partenaire d'une journée prit réellement la parole pour s'adresser à lui, il eut l'impression une nouvelle fois que le monde était en train de s'écrouler autour de lui, qu'il était de nouveau dans le brasier alors même qu'aucune flamme ne l'entouraient. A tel même qu'il trébucha plusieurs pas en arrière, tellement sous le choc que pour le coup, sa colère en avait été soufflée. Cette femme … Elle … Elle savait ! Comment s'était possible ?! Qui était-elle ? Il était sur et certain de ne pas la connaître et pourtant, elle, elle semblait parfaitement savoir qui il était. Etait-il en train de devenir fou ? Etait-ce un cauchemars retors dans lequel il était plongé sans même s'en rendre compte ?  Non pourtant. Il était bien conscient, bien réveillé. Et c'était peut être pire du coup. Lui qui ne souhaitait qu'une chose, disparaître, voilà qu'il était identifié par une totale inconnue. Etait-ce dû à un pouvoir qu'elle possédait ? Non, ce ne pouvait être cela, on était à Utopia et ici, aucune magie ne fonctionnait, à part celle des Anges et des Dieux. Elle n'était assurément pas une Céleste … Etait-elle donc une déesse ? Mouais …. Non …

Tellement estomaqué par ce qu'il venait de se passer, il n'avait pas suivit ce qui devait se passer maintenant. Sans réellement comprendre, il regarda l'omnisciente grimper sur l'estrade et se présenter à haute voix. Aaliah Z'odra qu'elle disait s'appeler. Humaine. Il avait du mal à le croire. Pas après ce qu'elle venait de lui annoncer. Cela cachait quelque chose, mais quoi ? Cependant, quand il l'entendit lire à voix haute le contenue du papier qu'elle tenait entre les mains et qui était adressé à eux deux, il faillit s'étouffer. Dire trois de ses défauts et trois de ses qualités ? Non mais c'était quoi encore cette blague ?! Faisant toujours la tronche, il croisa les bras sur sa poitrine pour écouter ce qu'allait bien pouvoir dire la soit-disant humaine. Le pire fut certainement quand elle se tourna vers lui et qu'elle énonça la dernière phrase contenue sur le papier. Qu'il lui prenne la main pour descendre de l'estrade où ils étaient tous les deux ? Et puis quoi encore ?! Il serra les dents sachant pertinemment par avance qu'il n'allait pas apprécier ce qu'elle allait lui chuchoter à l'oreille. Il aurait du parier, il aurait gagné ! Elle ne semblait pas plus enthousiaste que lui et pourtant, elle ne comptait pas se laisser vaincre par cette phrase. Elle voulait réellement faire ce défi stupide !

Mais avant ça, il fallait lui même qu'il réponde à cette mascarade. Qu'il se présente au sus et à la vue de tous. Son regard dériva vers Mancinia, espérant qu'elle était occupée à autre chose, son attention portée ailleurs que sur lui. Il se lança donc, comme quelqu'un sautant soudain d'une falaise, décidant de le faire maintenant, se précipitant, avant de ne plus en avoir le courage.

Ignis … Humain!

[i]Evidemment qu'il mentait. Aaliah le savait, lui le savait, mais les autres non. Et c'était cela le plus important. Tout ce qu'il souhaitait, c'était disparaître au plus vite. Il avait d'ailleurs complètement zappé de faire référence à son âge et il s'en moquait. Il lui restait cependant encore à balancer des défauts et des qualités sur lui. Et là, ça risquait de poser beaucoup plus de problème.


Colérique …

Ca ne se lisait qu'à peine sur son visage. Non, vraiment pas!

... aigrie et désobligeant.

Il ne put s'empêcher de regarder Aaliah en disant ce dernier mot. Après tout, c'était bien ainsi qu'elle l'avait qualifié il y avait à peine quelques minutes ! Il poussa même le bouchon à lui faire un semblant de sourire. En fait, c'était à peine un étirement des lèvres. Il fallait maintenant qu'il passe aux qualités. Ca allait être rapide, il n'en avait pas. Ou plutôt, étant donné qu'il se reniait et qu'il se détestait, lui et tout ce qu'il était, il était dans l'incapacité de se trouver la moindre qualité. Et puis surtout, comment un homme qui avait été un piètre ange-gardien au point de laisser mourir son protégé pouvait-il avoir la moindre compétence positive ? C'était tout bonne impossible.

Qualité ? J'en ai pas et je m'en fous … et pareil pour la danse!

Il avait été à deux doigts de rajouter quelque chose du genre « et je vous emm*rde mais il avait réussi à se retenir à temps même si ça pouvait certainement clairement s'entendre dans la fin de sa phrase si on tendait un peu l'oreille. Il fit de nouveau face à la fausse-humaine avant de lui attraper brusquement la main et de l'entrainer plus loin. Il prit évidemment bien soin de serrer le moins possible ses doigts. C'était à peine un effleurement en fait. En même temps, vu l'état de ses mains brûlées, la jeune femme ne devait pas s'en plaindre.


[/i]
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Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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