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 Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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Lun 11 Avr 2016, 07:24

Il avait survécu à l'épisode de chant, son partenaire improvisé sur scène réussissant une performance tout ce qu'il y a de plus acceptable malgré le manque total de détails sur ce qui l'attendait. Tout deux pouvait être fier du résultat et quitter la scène la tête haute mais pas trop question de ne pas louper une marche et se retrouver allongé sur le plancher pour un spectacle bien moins flatteur. De retour à sa table, il avait écouté la brève performance de petite étoile qui vint le retrouver à la table aussitôt, celle-ci soutirant un sourire à Ethan suite à sa remarque.
- Ça je suis totalement d'accord ! Mais je doute que le combat soit d'office pour ce genre de festivité dans lequel nous nous trouvons. À moins que le destin nous offre une attaque surprise de célibataire attristés de ne pas être ici présent.

Un peu d'humour, du moins une tentative pour garder l'ambiance joviale jusqu'à ce que les performances se termine et que Serica reprenne les rênes pour annoncé la suite de la journée qui avançait peu à peu. La chaleur s'accentuant, soleil qui avait atteint son zénith dans le ciel et plombait sur le bâtiment, Ethan avait envie de réduire les vêtements qui le couvre à un simple boxer, prétexte pour une liberté plus agréable de mouvement. Après tout le tissus était en soins une restriction, en plus d'une obligation sociétaire sous prétexte d'atteinte possible à la pudeur.
- Hmm cette punition d'être en tenue légère en cas d'échec, ça donne envie de provoquer le mouillage pour avoir moins chaud et délirer un peu. Tu es partante ?

Se levant pour suivre les consignes et rejoindre l'arène, il tenait Cassiopée par la main pour ne pas s'éloigner. Attrapant de sa main libre deux coupes offerte par un serveur, se disant que tout spectacle méritait d'avoir une consommation fraîche pour tout savourer. Espérant être assez rapide pour avoir de bonnes places et bien sûr être un à côté de l'autre dans les gradins dans l'attente de leur tour, si sa partenaire en décidait ainsi. Cette fois ils n'avaient aucune obligation de participer mais l'Orisha était clairement d'humeur joueuse et espérait que Cassy aurait elle aussi cet esprit ouvert pour s'amuser. Après tout elle disait ne pas être habitué à autant de vêtement alors une dose d'audace pourrait mettre du piquant. Écoutant les participants ayant l'obligation de traverser le couloir de pierre, il sourit et appréciant d'entendre la considération faite pour Alyska et son état. Il serait malencontreux qu'une mauvaise chute provoque un drame versus la vie qui se forme en elle. Si celle-ci pouvait ne pas passer trop loin au moment de s'installer dans les gradins, il pourrait lui glisser quelques mots pour prendre de ses nouvelles depuis leur dernière rencontre.

Déjà un duo avait pris d'assaut le parcours, ne voulant éterniser l'épreuve qui les attendaient. Observant l'avancé du couple jusqu'à la mi-chemin puis la chute quasi théâtrale de Soma qui profitait visiblement de la fraicheur de l'eau avant de se relever. Tenue complètement trempée qu'elle dû retirer pour une dose de légèreté au près de Sérica tandis que les vêtements seraient séchés pour plus tard. Ethan croisant presque les doigts que Cassiopée accepte l'idée d'aller perdre pour se rafraichir à leur tour, se disant qu'il pourrait sans trop de soucis la porter sur son dos pour avancer sur les cases qui ne laisse place qu'à une personne à la fois. Entraide et coopération, une base solide à toute amitié voir plus si affinité, mais pour ça, un jour ne suffirait pas à déterminer la suite de la relation qui se développerait entre eux. La seule certitude est que le lien de la race les liait déjà d'une façon ou d'une autre. Maintenant qu'il la connaissait, il veillerait sur elle lorsque leurs routes se croisent.

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Lun 11 Avr 2016, 22:32


S’il s’était seulement attendu à ça. Voir la Dame rouge se muer en poule, c’était sûrement quelque chose d’aussi rare que fabuleux à considérer. En d’autres circonstances, Zane aurait tiré profit de cette transition originale pour caser l’une de ses nombreuses railleries dont il avait le secret, au risque d’attirer une nouvelle fois les foudres de cette dernière. Mais non, il se retint de faire le moindre commentaire. Pourquoi ? Car il savait dès l’instant où elle voulait en venir. Une démone avec une réputation comme la sienne devait en permanence se précipiter dans la provocation, et pour ça il devait admettre qu’elle avait un certain génie. Son habileté à susciter des réactions se relevait en un claquement de doigts, surtout lorsqu’elle se réanima sous sa forme la plus affriolante. Pour un homme, et davantage encore pour un peuple qui se laissait aller aux vices avec ravissement, c’était un véritable régal pour les yeux, mais après tout, il ne s’attendait à rien d’autres que ça venant de sa part. Elle perpétua cependant son faux-semblant en s’approchant de lui, se risquant à lui dire ce qu’elle pensait de son avance. Il pouvait prendre ça comme une intimidation, ou comme un compliment. À cela, chacun y voyait midi à sa porte. Lorsqu’elle lui vola sa main, l’apparence de Zane vint progressivement se réapproprier celle qu’il arborait le plus souvent. Il préférait largement exposer son physique de bel homme pour s’enchanter du contact suivant, sa main se laissant volontiers disposer jusque-là. D’abord curieux, il autorisa rapidement un sourire à rejoindre ses lèvres en voyant se profiler la sainteté du baiser qui survint après. Certes, il était content d’avoir été l’élu, mais il lui avait justement manqué ce côté bestial. Il ferma les yeux lorsqu’elle rebroussa chemin, portant ses doigts à sa langue pour les lécher avec gourmandise, et ce tout à fait normalement. « Pour vous faire de l’effet, il faudrait a priori que je vous prenne, là, tout de suite. De plus, me comparer aux Béluas aurait pu blesser mon orgueil si seulement vous l’aviez associé à leur côté humain. Ce qu’ils ont d’animal, c’est pourtant bien là ce qui fait le seul charme de cette race. Merci donc pour la louange. » Il savait que c’était loin d’en être une, mais qu’importe.

Alrinach occupa davantage son attention lorsqu’elle fit référence au régicide qui était présagé. Il haussa un sourcil à cette annonce qui lui semblait bien curieuse selon son invraisemblance. C’est qu’elle avait les yeux plus gros que le ventre, et possiblement un trop-plein d’estime envers elle-même. Le démon laissa un léger rire sardonique lui échapper. « Et puis moi je vais anéantir l’Orishala en le défiant au bras de fer. » Même si le roi des humains était davantage à la portée que l’autre, cela n’empêchait pas le fait qu’il siégeait dans ses contrées, et auxiliairement il était très bien entouré. C’est ensuite une luciole qui fit son entrée dans le convoi. C’est la première fois qu’il voyait une Fae d’aussi près, et c’est vrai que ça y ressemblait. Se désintéressant en partie de ce qu’elle avait à relater, il se laissa renverser en arrière en entrelaçant les bras derrière sa tête, n’ouvrant qu’un seul œil pour percevoir les informations les plus attrayantes. Outre le fait qu’ils allaient en baver — et qu’il le savait déjà — et qu’en plus ils servaient un démon auquel il ignorait totalement l’existence, son intrusion ne les fit pas vraiment avancer. En fait, ils reculaient plus qu’ils ne progressaient depuis maintenant un moment. La spécialiste en salive leur ouvrit au moins un passage en profitant de ses attributs corrosifs. Sortant tour à tour, les démons furent non seulement accusés par la restriction de la magie, mais aussi par la vigueur des rayons du soleil. Soutenant sa main devant ses yeux, il était conscient que s’écarter au plus vite du convoi était une nécessité. C’est la raison pour laquelle il partit à l’autre bout du désert — accompagné de ses camarades — ou l’exposition semblait la moins prédominante.

Dès lors que le groupe fut rameuté, et plus ou moins en sécurité, il posa ses yeux sur Alrinach. « Orchestrer un massacre royal de notre côté, c’est convivial. Mais… » il dévisagea chacun des démons présents. Rares étaient ceux qui avaient le niveau pour survivre. « Sans appui militaire, je doute que nous arrivions à tuer même un seul ange de seconde zone. Comme la Dame rouge, je peux éventuellement faire intervenir quelques-uns de mes alliés, à moins que vous ayez planifié quelque chose de plus solide en matière d’accueil. Tiens. Je me demande où est passé Seth en parlant de ça. » Dit-il en secouant la tête de droite à gauche. Certains qu’avec leurs nombres et leurs compétences amoindries, il fallait bien plus que compter sur la chance d’une opportunité pour un semblant de résultat. Enfin, qui sait. Peut-être qu’elle prévoyait effectivement de faire intervenir une mécanique qui retournerait considérablement la situation. En attendant, la température étouffante l’empêchait de raisonner convenablement. Alors qu’il s’apprêtait à ôter de son gilet, il se tourna spontanément vers Mitsuko, lui adressant un clin d’œil plein de malices. « Je vous dédicace ce strip-tease, ma belle. » Petit à petit, il arracha un à un les boutons en partant du haut, dévoilant graduellement son torse aux yeux de la démone. Arrivé aux derniers, il écarta brusquement chaque côté de son vêtement pour éclater l'ultime rempart et ainsi révéler des pectoraux et des abdos qui semblaient avoir étés dessinés vigoureusement par un artiste, puis il fit glisser le reste sur ses épaules carrées avant de la laisser choir sur le sable. Son numéro se terminant sur un petit tour sur lui-même, il colla ses fesses sur un rocher en perspective de la suite.



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Défi réalisé:
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Mar 12 Avr 2016, 14:46

La brune ne savait pas vraiment où se mettre. Entre les révélations quelque peu déconcertantes de son partenaire et la gêne qui avait grimpé en elle lorsqu'il lui avait fallu monter sur scène, elle sentait qu'elle n'allait pas tarder à perdre son sang-froid. Et pour une fois, elle pouvait se permettre de craquer sans que sa tristesse n'affecte quiconque. Peut-être était-ce finalement l'un des avantages qu'il y avait de se trouver à Utopia. Cette satanée ville, malgré la chaleur étouffante qui y régnait et la virulence des rayons du soleil lorsqu'ils effleuraient sa peau blanche, possédait néanmoins quelques aspects positifs. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de se lancer dans une réflexion sur le climat. Zack attendait sans doute une réponse. « Non, je ne sais pas ce que cela fait. Je sais ce que c'est d'être regardée comme une folle pour ses paroles ou son attitude, comme un de ces êtres qu'on préférerait ne jamais avoir rencontré et dont l'existence est une erreur, de ne pas être comprise, mais je crois bien n'avoir jamais vécu quelque chose de ce genre-là. » Callidora ne pouvait pas être moins sincère. Sans pouvoir réellement comprendre ce qu'il ressentait, elle savait que sa vie n'avait pas dû être de tout repos et qu'il avait simplement besoin de gens qui se comportent de manière normale avec lui. « Pourquoi les gens rejettent-ils la différence, à ton avis ? » Une question sans importance qui la tenaillait pourtant. Sans attendre sa réponse, elle attrapa l'un des gâteaux qui restaient encore et prit son temps pour le manger, laissant à son partenaire le temps qu'il fallait pour réfléchir.

Avant que l'annonce de Serica ne commence, elle se tourna vers lui avec un sourire ravi. « En tout cas, je suis contente de te connaître. Peu m'importe que tu sois différent, tu restes un être à découvrir, et la découverte est une forme d'art qui n'est jamais laide. » Sans rien ajouter, elle se concentra sur les paroles de leur hôte, ignorant délibérément son compliment sur le dessin qu'elle lui avait offert. Un cadeau n'existait plus pour elle dès le moment où il touchait les mains de celui à qui elle voulait l'offrir. La mention d'une arène la fit cependant frissonner. Allaient-ils devoir se battre ? L'action, ce n'était pas son fort. La Rehla se retint de lever les yeux au ciel lorsqu'elle entendit la jeune femme parler d'un gage pour ceux n'ayant pas chanté. Au-delà de la détermination qu'elle avait dû trouver pour ne pas s'enfuir de la salle à la perspective de monter à nouveau sur scène, elle allait devoir jouer les clowns pour les manquements de son partenaire. « Eh bien, allons-y. » Sans prendre garde aux autres, elle se leva et se dirigea dans la même direction que tout le monde. Que le Réprouvé la suive ou non ne la dérangeait pas. Seule l'appréhension lui nouait l'estomac, et elle savait que rien ne pourrait la rassurer. La brune avait beau chercher des arguments rationnels pour calmer son inquiétude, c'était un échec cuisant. Finalement, Serica leur dévoila ce qui les attendait. Un simple parcours à réaliser sans tomber dans l'eau, au risque de se retrouver en tenue légère.

À cette pensée, la brune piqua un fard. On ne pouvait pas dire qu'elle était d'un naturel prude ou pudique, mais depuis quelque temps déjà, elle n'appréciait plus du tout l'idée de se dénuder, même à demi, devant qui que ce soit. Enfin, le qui que ce soit était peut-être de trop. Secouant la tête pour chasser son affliction, elle chercha son partenaire du regard. Zack se trouvait un peu plus loin, et elle imaginait sans peine un air renfrogné se cacher sous son masque. En quelques pas, elle le rejoignit. « Nous devrions nous lancer tout de suite, avant que les autres ne trempent les dalles. » Une première chute lui fit tourner la tête. La jeune femme qui s'était risqué sur les dalles en compagnie de Kamal venait de trébucher et profitait visiblement du bassin avant de sortir. La brune laissa un sourire effleurer ses lèvres. Au moins, le Chaman donnait de sa personne. Sans attendre que le Réprouvé lui ait signifié son accord, elle lui prit la main et sauta sur la pierre qui se trouvait juste devant eux. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était qu'il ne s'y attendait pas particulièrement, et l'espace d'un instant, ils faillirent tous les deux basculer avant que lui ne réagisse. Se raccrochant l'un à l'autre tant bien que mal, ils parvinrent à garder l'équilibre. « J'aimerais autant éviter de finir en sous-vêtements, et je suppose que c'est aussi ton cas. Prenons notre temps, quitte à mettre plusieurs minutes pour traverser. » Avec un sourire d'encouragement, elle attendit qu'il soit prêt avant de sauter sur la dalle suivante. En allant à une vitesse raisonnable, ils réussirent à réaliser une bonne partie du parcours. Cela dit, l'étrange miroitement qu'elle voyait sur les plates-formes suivantes était un avertissement suffisant. « C'est maintenant que les choses se corsent. On va y arriver. » D'une légère pression des doigts, elle l'encouragea à continuer. Callidora était déterminée à ne pas tomber, et elle espérait sincèrement qu'ils iraient jusqu'au bout. Ne restait plus qu'à prier pour que leur tandem soit une réussite.


Post n°6 - 873
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Mer 13 Avr 2016, 04:13

Mitsuko se retourna pour regarder le Démon. Il était provoquant, insoumis. Elle ne souriait pas mais son regard était perçant, comme si elle sondait son âme, comme si elle cherchait à savoir s'il y avait quelque chose de bon à tirer de ce beau parleur, outre son foutre. Elle entrouvrit les lèvres pour lui donner un petit conseil mais se retint. A quoi bon lui donner une quelconque avance, après tout ? Il verrait bien de lui-même à quel point elle aimait les hommes. Un petit sourire finit par se dessiner sur son visage devant l'ironie de ses pensées, puis, elle se détourna de lui, ramenant son attention vers Alrinach qui parlait de tuer le Roi. C'était utopique et, en y repensant, peut-être était-ce justement pour les idées délirantes de certains que la première Reine avait nommé sa cité Utopia, afin de se moquer ouvertement de ses ennemis. Cela dit, la Dame Rouge ne trouvait pas l'anéantissement de cette cité si difficile à organiser. Les Humains étaient peu et tout ce qui faisait leur force était ce don qu'ils avaient de détruire la magie. Il suffisait d'une armée de dix mille hommes pour en finir avec cet endroit. Les Démons avaient une force physique prodigieuse et la Démone se demandait si la magie ne reprendrait pas ses droits si plusieurs milliers de créatures sachant l'utiliser se trouvaient là, en même temps. Après tout,  n'était-ce pas la concentration d'Humains dans la ville qui les protégeait ? Elle n'en était pas certaine mais elle n'avait pas connaissance d'un objet qui aurait eu la même faculté. Restait qu'elle aurait bien elle-même annihilé l'endroit – puisque visiblement aucun chef maléfique ne souhaitait s'y frotter – s'il n'y avait pas un léger, tout petit, détail à prendre en considération : sa descendante avait décidé de prendre le parti de ces immondes créatures. Pour détruire Utopia, il fallait donc distraite un Æther, distraire les Anges et amener plusieurs milliers d'Hommes comme une pluie acide s'abattrait sur le Monde, sans prévenir. Son regard fixa de nouveau Zane sans qu'elle ne dise rien de ses pensées. Néanmoins, quand une Fae apparut, les calculs qu'elle était en train de faire s'effacèrent définitivement de son esprit. Décidément, ce monde la décevait de plus en plus. Elle faillit lui faire remarquer à quel point il était honteux pour une Fae de servir un être démoniaque mais se retint. Encore une fois, si elle devait éduquer tous les moins que rien qu'elle croisait, elle devrait revoir un tantinet son emploi du temps.

Silencieuse, elle finit donc par descendre à son tour, suivant le groupe sans pour autant se considérer comme en faisait partie. Elle aurait d'ailleurs sans doute choisi de déserter si sa curiosité ne s'était pas éveillée. A vrai dire, ce n'était pas du fait du concerné véritablement. Elle songeait à ses facultés, ses qualités et, surtout, à cette façon qu'il avait de se donner en spectacle. Elle le trouvait trop brut, comme une pierre précieuse qui aurait besoin d'être polie. Le problème c'est qu'elle avait cru voir également quelque chose chez un Sorcier qui, au final, n'avait toujours pas fait ses preuves. Décevant.

Encore une fois, il attira son attention, défaisant la moitié de ses vêtements devant elle. Mitsuko sourit, attendant qu'il s'assoie pour s'approcher de nouveau. Se plaçant entre ses genoux, elle amena sa main sous son menton pour le forcer à lever les yeux vers elle. « Si je voulais vous offenser, je vous ferai remarquer que vous semblez bel et bien épris de ma personne à vouloir attirer mon attention de la sorte. Je vais donc simplement me contenter de vous questionner sur un point qui me paraît légèrement mystérieux. ». Elle remonta l'un de ses doigts qui se déplaça délicatement sur sa mâchoire pour atteindre son oreille. Là, elle arrêta de bouger. « Pourquoi n'avoir point montré le bas ? Est-ce parce que vous avez des choses à cacher ou parce que vous espérez que je serai curieuse d'en découvrir plus ainsi ? ». Elle reprit sa course, descendant son doigt le long de son cou, le griffant doucement du bout de son ongle. « A vrai dire, vous avez bien fait. S'il y a une chose que je hais par dessus tout en ce monde, c'est bien la faiblesse ; un membre au repos en fait évidemment partie à mes yeux. Bien sûr... je pourrai arranger les choses mais... ». Elle soupira. « ... la conclusion de cette histoire serait inévitablement la même. Pendant que vous souffleriez comme un bœuf, le travail abattu, je me languirai déjà de mon prochain amant. ». Elle avança son genoux pour le poser sur le rocher, au niveau de son entre jambe, amenant ses lèvres à son oreille une fois qu'elle eut placé sa main sur l'épaule carrée de l'homme. « Vous vous endormiriez, faible et, afin de faire passer la frustration, je serai forcée de vous dévorer. Je suis insatiable. Et, maintenant que vous m'avez montré que votre viande était de qualité, l'idée de vous goûter risque de me hanter. Seulement... hum... cette histoire serait bien trop éphémère à mon goût et en aurait un de déjà vu. ». Elle recula un peu son visage pour lui faire face. « J'aimerai me divertir en votre compagnie mais je crains que vous soyez un partenaire de jeu bien décevant à terme, incapable de me surprendre, incapable d'être à la hauteur. Cela dit, puisque votre seule ambition dans la vie semble être de faire des tours de passe passe avec un ton nonchalant tout en charmant ces dames, armé de votre musculature de rêve, peut-être pourrai-je simplement vous embaucher comme bouffon une fois que je serai reine ? ». Elle avait prononcé les dernières paroles sur un ton provoquant. Elle souhaitait simplement le tester, voir s'il n'était qu'un pion ou bien si elle avait en face d'elle une pièce maîtresse. Elle se mordit la lèvre inférieure. « Hum... c'est vrai qu'il fait chaud... ». Elle ne bougea pas. De toute façon, pour l'instant, rien ne pressait.

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Mer 13 Avr 2016, 21:40

Une arène ? A ce mot, Nissa haussa un sourcil, interloquée. Elle jubilait presque de devoir se battre. Néanmoins, elle ressentait l’anti-magie des humains au plus profond d’elle-même, ce qui bloquait grandement ses capacités. Elle n’était même pas sûr qu’il lui soit possible de se transformer sous sa forme originelle : celle de sirène, si elle le souhaitait ou si l’eau la touchait. Car il suffisait simplement d’une goutte d’eau, en règle générale, pour que ses jambes disparaissent instantanément.

Ils emboitèrent tous le pas à l’organisatrice qui les amenait, toujours avec son attitude taquine, vers la dite arène. L’air frais et humide qui se dégagea comme un souffle vers le groupe, indiqua à Nissa qu’ils se dirigeaient vers l’eau. Elle leur présenta cette dernière ainsi que l’épreuve qu’ils devraient tous affronter en couple. L’hypothèse de Nissa serait donc confirmée : elle verrait si l’anti-magie était assez forte pour bloquer sa nature profonde d’ondine. Alaster avait l’air très mal à l’aise depuis que les deux individus c’étaient levés de la table où ils discutaient tranquillement pour aller chanter, puis de c’être dirigés vers l’arène afin d’affronter la nouvelle épreuve. Si elle n’aimait pas se mettre en scène, elle reconnaissait que Serica avait une imagination débordante et savait faire vivre une journée qui aurait pu paraître longue à tous les participants qui ne se connaissaient pas quelques heures auparavant.

Les participants commencèrent à se mettre en file et à traverser, une femme tomba à l’eau, dévoilant ses sous-vêtements. Sérica devait déjà avoir imaginé des scènes similaires, ce qui révélait un esprit pas aussi puritain que son apparence le laissait paraitre. Le stress habituel qui la gagnait à chaque fois qu’elle se retrouvait près d’un point d’eau lorsqu’elle était à côté de personnes qui ne connaissaient pas son identité, n’était pas présent cette fois-ci. En effet, si elle tombait dans l’eau, elle ne risquait pas de se retrouver en position précaire dans un combat ou de révéler quoi que ce soit, en effet, tout le monde ici connaissait sa nature. Alors que le couple, juste avant eux, s’élançait, Nissa sortit de ses pensées et tourna la tête à sa droite où Alaster se trouvait quelques minutes auparavant, et ne l’y trouva pas. En se hissant sur la pointe des pieds, elle le chercha du regard dans la foule, mais n’arriva pas à le distinguer. Il avait dû s’éclipser et profiter de l’évènement pour sortir de cet endroit qui le mettait si mal à l’aise.

La jeune femme se présenta donc seule devant le point d’eau et sauta sur la première dalle. Elle était assez large pour qu’elle atterrisse dessus confortablement. Il est vrai qu’à deux, cela se serait transformé en épreuve d’agilité, mais toute seule, c’était d’une facilité déconcertante. Elle se sentait presque ridicule de la faire seule. C’était la deuxième fois de la journée qu’un homme la laissait tomber. Décidément, les sirènes n’attiraient pas les hommes, elles leur faisaient davantage peur à ce qu’il lui semblait. En sautant sur la dernière dalle, elle glissa à cause de l’eau que les participants précédents avaient faite volée dessus. Elle ne se fit pas mal et ne se transforma pas à son grand étonnement. L’anti-magie des humains étaient extrêmement puissante. Elle se releva et sortit du bassin, sa robe de mousseline rose était devenue totalement transparente. Elle était très agréable à regarder lorsqu’elle était sèche, les voiles de cette dernière épousant ses formes tout en restant évasifs afin de laisser planer le doute sur ce qu’il se cachait en dessous. Trempé, il n’y avait plus aucun doute. Fort heureusement, les sirènes n’étaient pas pudiques. Elle se dirigea vers Sérica, afin de rejoindre les couples qui avaient déjà traversé : « Alaster c’est éclipsé. Auriez-vous quelque chose de moins humide que je pourrai passer ? » Le fait qu’elle n’était pas la seule à être tombée la rassurait tout de même, elle ne serait pas la seule à subir le gage dont l’organisatrice avait parlé.

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Ven 15 Avr 2016, 15:30

   Même une fois descendus de la scène, il continuait d’observer Hana. Elle lui lança un regard interrogateur. Il avait trouvé sa voix magnifique.

   -Quoi ? Tu en fais des tonnes… Dit-elle, amusée.

   -Pas du tout.

   Il en faisait toujours des tonnes, en bien avec elle, … et en mal avec le reste. Là était son immense défaut.

   Il avait envie de l’embrasser. Il ne se souvenait pas avoir autant eu cette envie. Ca le perturbait lui-même. Son cœur s’affolait plus que d’habitude, lorsqu’il y pensait. Il se rendait compte que cette femme cachait beaucoup, et qu’une découverte était un pas de plus vers la perfection. Ca le poussait à vouloir en savoir de plus en plus.

  Ils se réinstallèrent à leur table et attendirent que tout le monde passe. Hana se demandait ce que Sérica avait bien pu prévoir pour la suite. Son évocation de « l’action » dans un couple la fit soupirer. Sans en avoir l’air, ils en avaient vécu, eux : des disputes ornaient leur vie à deux, et c’était tout. Ils ne se connaissaient que depuis quelques mois, mais ils avaient dû en avoir une bonne cinquantaine au minimum. Et Neferet s’accrochait toujours. Il restait amoureux d’elle. Son cœur était une fondation inébranlable qui n’avait pas tremblé une seule fois face à la foudre et la tempête – et quelle tempête !

   La chaleur était de plus en plus étouffante. La plupart commençait à avoir du mal à la supporter. Le couple se servit plusieurs fois en eau. Avaler quelque chose d’autre était impossible, sous peine d’empirer leur cas. Ils furent tous invités à aller à l’extérieur, où se trouvait une arène. La Bélua ne savait pas si c’était une bonne chose, niveau confort : certes il y aurait plus d’air, mais les rayons du soleil étaient sans pitié. Heureusement, l’idée de l’organisatrice du bal n’était pas mauvaise : un parcours à faire à deux, où l’eau était au rendez-vous. La jeune femme était tentée d’y aller, bien que dans leur cas, le duo n’y était pas forcé. Mais se tourner vers Neferet lui suffit à comprendre que cela ne l’enchantait pas, car s’ils participaient, ils feraient exprès de tomber et ils finiraient à moitié dénudés. Or, le Sorcier détestait qu’on le voit ainsi. Exposer ses nombreuses – et profondes pour certaines – cicatrices aux yeux de tous, sans façon. Cela ne ferait que susciter des questions sur son passé on ne peut plus douteux. Déjà qu’il s’était fait passer pour un Humain afin d’être autorisé à rentrer ici… Le risque n’était pas à prendre, ne savait-on jamais. Il se posta à un endroit qui semblait le plus à l’ombre. Il n’y en avait que très peu et cela ne changeait pas grand-chose, quoiqu’échapper au soleil fut un avantage considérable.

   Ils regardaient les couples aller de dalle en dalle. Il y avait ceux qui ne demandaient qu’à tomber, et ceux qui, au contraire, n’avaient qu’une peur : se retrouver en sous-vêtements. Hana riait parfois, tant certaines chutes étaient formidables. Neferet avait repris son impassibilité habituelle. Il assistait aux épreuves sans réfléchir d’avantage, car le risque d’attraper un coup de chaud était suffisamment élevé ainsi. D’ailleurs, personne ne s’était encore évanoui à cause du manque d’air. Une aubaine pour les Humains.


   Il appela un serveur et lui demanda un verre d’eau. Aussitôt fait, il s’aspergea le visage. La chaleur avait eu raison de lui, finalement. Mais ce n’était pas une raison pour aller faire ce parcours. Il le fit comprendre à sa compagne d’un simple coup d’œil, car elle voulait s’amuser un peu plus qu’en assistant aux « prestations » des uns et des autres. Elle n’insista pas. Il avait ses raisons et elle comprenait, pour une fois. Elle était bien placée pour savoir qu’être exposé devant tout le monde ainsi n’était pas facile, loin de là. Elle tendit la main pour qu’il lui donne de l’eau à elle aussi, ce qu’il fit sans tarder. De toute leur vie, ils n’avaient jamais autant bu. Surtout lui ; et il n’était pas soûl.

~672 mots~ 
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Ven 15 Avr 2016, 18:36

Yulenka réprima un léger rire. Sans grande surprise, Erza avait décliné la demande en mariage d'Eerah. En fait, la seule surprise que la vampiresse eut, c'était que le refus de la réprouvée ne fut pas accompagné par un coup de pointure quarante dans le séant, ou entre les dents du déchu. La vampiresse en aurait presque été déçue, mais ce n'était pas non plus important comme détail. La soirée poursuivait son avancée, mais le temps semblait ralentir pour la jeune femme. Finalement, elle aurait peut-être dû laisser Yclipt l'accompagner. Mais elle se souvint que pour une fois, l'absence de son conseiller n'était pas de son fait mais de celui de sa gouvernante. Elle réprima un petit rire. Dire que Lyzzie s'était donnée tout ce mal pour essayer de la caser, si elle voyait le déroulement de la soirée vis à vis de ses espérances, elle en serait affligée ! Elle avait une certaine hâte à voir sa mine se déconfire lorsqu'elle lui annoncerait qu'il ne s'était strictement rien passé pour elle. Ce n'était pas ce soir que les plans diaboliques de sa gouvernante fonctionneraient. Derrière son éventail qui lui cachait une partie du visage, la demoiselle réprima un soupir. L'expérience autour de la thématique de la rencontre, faisait son petit bonhomme de chemin paisiblement, et tout se passait bien.

Elle n'avait rien à faire ici.... Du moins elle n'avait plus rien à faire. Ses observations étaient terminées, et même si elle faisait une potiche tout à fait radieuse, et même envoûtante, l'idée de rester assise à ne rien faire lui devenait de plus en plus pesante. Et ce fut lorsqu'elle s'aperçut qu'elle était entrain de faire des origamis avec la nappe de la table, d'une main distraite, qu'elle conclut qu'il y avait urgence. Et dans une synchronisation presque troublante, l'organisatrice de la soirée intervint pour annoncer la suite ! Qui laissa la reine de la nuit quelque peu circonspecte. Jusqu'ici, la soirée s'était concentrée sur la rencontre et la mise en confort des participants. Il s'agissait de faire connaissance, et de mettre en confiance les couples. Mais là.... La logique de la suite des événements lui échappait. Faire équipe pour instaurer des liens et un esprit d'accord commun, soit... Mais les conditions d'application de l'exercice lui paraissaient quelque peu douteuses. Aurait-elle loupé un épisode ? Est-ce que tout le monde avait abusé de l'alcool et aurait un fort taux de désinhibition ? Certes, il y aurait certainement des personnes pas très ennuyées par la pudeur, mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Surtout dans une soirée où les gens venaient à peine de faire connaissance.... Et où les participants n'avaient certainement pas prévu d'affaires de rechange....

Sans compter qu'à son goût, ce n'était pas très sympathique de "punir" les participants dont les partenaires n'avaient pas voulus participer au défi précédent. La vampiresse n'était pas sûre que ce genre d'idée soit propice à la bonne entente entre dans les couples fraîchement formés. Qui appréciait de recevoir un "malus" parce que son partenaire n'avait pas voulu jouer le jeu ? Et quelle garantie avait-on que cela n'allait pas provoquer des scissions et des disputes dans les binômes ? Autant de questions qui se bousculaient dans l'esprit de la jeune femme. Mais elle finit par se dire qu'elle se prenait peut-être trop la tête. Après tout, tout le monde n'était pas forcément aussi exigeant qu'elle, et soucieux du respect de son intégrité morale. Peut-être que chez les humains, les mœurs étaient beaucoup plus légères et décontractes. Le reste de la soirée le lui dirait surement en tout cas. Elle allait partir prendre place dans les gradins lorsqu'elle entendit le malus réservé à ceux qui tomberont dans l'eau. Cette fois elle ne put cacher sa surprise. Finir en tenue affriolante, au milieu d'inconnus ?! Ils étaient sérieux là ? L'impératrice n'en revenait pas. Comment pouvait-on espérer mettre les gens à l'aise dans ce genre de conditions ?!

Elle avait l'impression que c'était comme si on prenait soin de détruire consciencieusement toute l'atmosphère intimiste et de confiance que le début de soirée s'était efforcée à établir. L'impératrice ne comprenait juste pas. Elle avait l'impression d'être à des années des conceptions et des mœurs des humains. Cela la dépassait, bien qu'elle garda le silence. Ce n'était pas elle qui organisait la soirée, le public ciblé lui était visiblement bien méconnu, et si ça se trouvait, cela allait leur plaire et fonctionner. Ce qui serait une preuve irréfutable et éloquente de la différence de point de vue entre les vampires et les autres. Peut-être que le reste du monde était plus "libéré" qu'eux.... Néanmoins, elle fut surprise que les anges qui veillaient sur les humains ne trouvent rien à redire sur ce genre de pratique. Ou alors peut-être qu'ils avaient déjà fait part de leur point de vue sur la question aux principaux intéressés, et que ces derniers les avaient purement et simplement snobés ! C'était une possibilité à envisager. Déjà, certains participants vinrent à goûter à la fraîcheur de l'élément liquide. Ce qui sembla amuser les autres. Force était de constaté qu'ils y en avaient qui ne semblaient pas s'encombrer de pudeur.... Mais que pour d'autres, le défi semblait véritablement angoissant. Déjà certains se retrouvaient en sous-vêtements.... Et même si cela ne semblait pas les affecter, la vampiresse ne put s'empêcher de trouver ce gage de très mauvais goût. Faire ce genre de choses dans des soirées entre amis et intimes, pourquoi pas. Mais au milieu d'inconnus et pour certains devant leur souverain, tout de même ! Il n'y avait plus qu'à espérer que parmi les participants, personne ne soit gêné à l'idée de voir d'autres gens en petite tenue....

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Isiode et Isley
~ Ange ~ Niveau III ~

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Isiode et Isley
Sam 16 Avr 2016, 04:36

RP Spécial | Le Bal d’Encens
« L’amour avant la guerre »

Je trouvais les paroles du rouquin complètement décousues de sens, ce qui lui valut une œillade plus ou moins désapprobatrice de ma part. La Matasif était peut-être une guerrière, mais cela ne voulait pas nécessairement dire qu’elle n’aurait jamais besoin d’aide. Ce n’était pas parce qu’elle était Humaine qui me venait à l’esprit de lui porter main-forte, mais bien parce que nous ne pouvions laisser impunie ce genre de geste particulièrement indécent. D’accord, c’était un bal pour les célibataires, pour forcer le destin – si l’on voulait – à les rapprocher, à les unir d’une manière ou d’une autre, mais cela ne permettait pas ce genre de jeu. Du moins, pas lorsque l’un des deux protagonistes ne manifestait clairement aucun plaisir à entretenir ce genre de danse. Et l’humiliation… Quelle humiliation? Parce qu’on serait venue lui porter secours? Parce qu’il aurait préféré, peut-être, que l’on détourne les yeux de ce spectacle en croisant les doigts pour espérer qu’elle s’en sorte?

« Tu as beau avoir confiance en ton Humaine et en sa force, elle reste quand même ta Protégée. Elle compte sur toi plus que sur quiconque. Et ça… Ça, ce n’est pas l’aider », lançais-je d’un ton légèrement frustré, avant de détourner la tête, les bras croisés, l’esprit en ébullition.

Si Araya aurait été cette femme… Si c’était Araya qui aurait été ainsi malmené par ce grossier personnage… Je ne savais même pas moi-même ce que j’aurais fait. Mais, c’était certain, je ne serais pas resté ainsi, les bras ballants, à l’observer de loin. Mes poings se contractèrent.

« Tu es mieux de veiller sur elle mieux que ça, sinon tu la perdras… Soufflais-je dans un murmure, alors qu’il continuait de parler et que mon frère approuvait gravement de la tête, silencieux, me jetant un regard en biais, puisqu’il avait entendu mes derniers propos: pour ce qui était de Neah, je n’en savais trop rien et puis je m’en fichais: un Ange aussi mou ne méritait même pas de prononcer ce genre de discours.

- Excuse mon frère, Neah. Il a vécu certaines… expériences. Mais tu as parfaitement raison sur les Déchus et les Réprouvés: les tenir à l’œil n’est pas suffisant et seuls les actes valent mieux que les mots. Et nous avons suffisamment gaspillé nos salives en traité et en diplomatie je trouve, pas vrai Isley? »

Mon frère voulait me sortir de mes pensées, de mes pensées qui convergeaient toutes vers un seul point: Araya. J’ouvris la bouche, mais à cet instant précis, nous remarquâmes la silhouette de la Matasif se rapprocher de notre position. La bouche close, nous nous mîmes à la regarder, la suivant des yeux jusqu’à ce qu’elle atteigne le petit Neah et qu’elle se mette à lui parler. Nous les écoutâmes en silence, plus que nous ne choisissions de participer à leur conversation. Et puis, Neah l’attendait elle – et uniquement elle – depuis le début de cette soirée, pas vrai?

Puis, l’Ange fut amené à monter sur scène pour chanter et joindre sa voix au jeune homme. À la question de l’Humaine, je ne pus m’empêcher de rétorquer:

« Sauf votre respect Matasif, je ne trouve pas, non. Il le sera peut-être lorsqu’il choisira enfin d’agir… »

Le regard que me jeta Isiode me transperça et je soupirais, détournant une nouvelle fois le regard, alors que mon jumeau tentait de s’excuser auprès de la jeune femme. Je ne me faisais tout simplement pas à l’idée qu’il laisse aussi impunément les choses dégénérer comme elles avaient failli le faire tout à l’heure. Qu’est-ce que ce Gardien attendait pour lui tendre sa main? Qu’elle tombe, au lieu de la soutenir avant qu’elle ne s’écrase au sol? Qu’elle meurt? Mes dents, cette fois-ci, se serrèrent.

Neah et l’autre homme chantèrent bien, mais personnellement, je n’avais aucun avis sur la question: les prestations de la reine des Vampires et de l’accompagnatrice du Roi avaient été magnifiques, cela, personne ne pouvait dire le contraire, mais de ces chants, qui finirent par se succéder à la chaîne, aucun n’était véritablement parvenu à attirer mon attention et satisfaire ma curiosité. Lorsque le rouquin revint de sa prestation, Isiode s’assura que je ne prononce pas une nouvelle maladresse devant l’Ange et je m’abstins bien de le faire. Cette soirée m’épuisait, et je ne désirais plus qu’une chose: accomplir ce pour quoi ma présence avait été réclamé en ces lieux. Faire mon travail de Protecteur, voilà. J’allais laisser les couples à leurs jeux d’arène, à leurs jeux d’amoureux: je n’étais décidément pas fait pour ce genre d’ambiance et ce genre de monde. Le mien côtoyait la guerre et était totalement voué à la protection d’Araya que je n’abandonnerais plus jamais.

Quand débarqua alors un jeune homme, qui fila aussi vite que le vent en direction de l’Arène, mais qui fut violemment stoppé dans sa course par la Matasif. Je me rapprochais du petit rassemblement de Protecteurs, écoutant d’une oreille attentive ce qui se passait. Au mot « Démon », mon cerveau fit aussitôt la connexion et je ne pus regarder que les lèvres du jeune homme esquisser les mots qui sortaient de sa bouche avec intérêt palpable. Puis, lorsque la Matasif se retourna vers nous pour nous demander si nous voulions, selon ces termes, « casser du Démon », je ne pus faire qu’un pas vers le messager, l’air grave et soudainement dur.

« Je vous suis.

- Je ne laisserais pas ce nigaud y aller seul. »

Mon frère s’était tourné dans ma direction, un sourire fendant ses lèvres et je le gratifiais pareillement. Nous étions prêts à nous battre pour les Vertus, pour le Bien et non pas simplement pour aller « casser du Démon. » Il restait plus que les autres à savoir s’ils viendraient ou non.


962 mots | 5 post- 1 message en malus
C’est pas trop clair, mais Isley s’éloigne au moment où Serica annonce que tout le monde est transféré dans l’Arène (il est grognon là xD) Mais après, il revient pour voir ce qui se passe avec le messager ^o^


It's a little price to pay for salvation
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Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16] - Page 11 Signat20
Merci Mancy et Shanxi pour les cadeaux ♪:
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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34283-isiode-isley-entr
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Sam 16 Avr 2016, 11:44


Malgré sa volonté de ne pas se laisser séduire par une femme puisqu'il en avait peut-être une, le Chaman trouvait Soma de plus en plus charmante. Une fraîcheur d'esprit qui lui plaisait sincèrement. Sans véritable méfiance, elle répondait à ses questions avec enthousiasme, et il sentait une certaine confiance s'installer entre eux. La mention de son accompagnatrice avait cependant visiblement refroidi la jeune femme. « Ne vous en faites pas, Callidora n'est que la femme qui m'a sauvée la vie, rien de plus. Seulement, elle est amoureuse d'un Démon, et pour son propre bien, je veux qu'elle l'oublie. C'est pour cette raison que je l'ai amenée ici. » Un léger soupir lui échappa. En dépit de ses efforts et du moment agréable qu'elle passait peut-être _ puisqu'elle n'avait pas encore quitté les lieux _, il doutait que son stratagème réussisse. À dire vrai, il était quasiment certain que sa démarche serait vaine et qu'elle partirait vers de nouveaux dangers pour le retrouver dès qu'elle serait sortie d'Utopia. Devant la tentative de rattrapage de Soma lorsqu'elle mentionna leur éventuel tour du monde, il éclata de rire. Sa maladresse lui plaisait. « S'écrire serait une bonne idée, en effet. De toute manière, je ne tiens pas à vous laisser filer sans avoir la possibilité de vous revoir. » Gardant un sourire amusé aux lèvres, il remarqua de l'agitation du côté des organisateurs de l'événement. Probablement une nouvelle déclaration.

La brune le fit néanmoins revenir à ses préoccupations d'origine. Proposer son aide était absolument adorable, mais il ne voyait pas de quelle manière elle aurait pu l'aider. Fouiller dans les livres que Callidora possédait ne lui avait rien appris, et pourtant, elle disposait d'une solide bibliothèque. Peut-être fallait-il que certains éléments de sa vie lui demeurent inconnus. Quoi qu'il en soit, il n'eut pas l'occasion de répondre à la jeune femme. En effet, à l'issue de leur prestation, alors qu'ils revenaient à leur place et qu'elle se désaltérait, la dénommée Serica fit une nouvelle intervention. Légèrement surpris d'entendre le nom de sa partenaire malgré leur récente apparition sur scène, il jeta un coup d'oeil en direction de Soma qui n'était manifestement pas ravie de la nouvelle. Avec délicatesse, il lui tendit la main pour l'aider à se lever et ils se mirent en marche sans attendre. Quasiment arrivés les premiers, ils ne perdirent pas de temps. La brune saisit son bras avec fermeté. « Rassurez-vous, l'épreuve sera sans doute amusante. Et puis, je ne dis jamais non à un bon bain. » Un éclat malicieux passa dans les prunelles du Chaman. Perdre ou gagner, cela lui importait peu. Presque aussitôt, ils s'élancèrent. Se laissant guider par la belle qu'il devinait plus agile que lui, ils parcoururent aisément une bonne partie du parcours. Passer de dalle en dalle ne se révélait pas très complexe, et il ne cernait pas vraiment l'enjeu d'une telle activité. Kamal s'appliquait, s'efforçant de caler son rythme sur celui de sa partenaire. Alors, il comprit. Une forme de confiance qui prenait le nom de complicité, voilà ce que supposait ce petit jeu.

Et puis, il devait avouer que Soma se débrouillait merveilleusement bien. Progressant sur les pierres avec facilité, elle s'engagea dans le chemin central. La moitié du parcours. Cependant, elle s'arrêta sans prévenir et il manqua lui rentrer dedans. Avec bonne humeur, elle fit un tour autour de lui, tour qui se solda par une chute particulièrement drôle. Kamal éclata de rire en la voyant se démener dans l'eau pour l'éclabousser, riant aux éclats. « On peut dire que vous savez tourner autour d'un homme. » Le sourire aux lèvres, il la rejoignit sans plus attendre. Le précieux liquide lui faisait un bien fou, rafraîchissant sa peau et ses idées. Plus question de se laisser envahir par de sombres pensées. La journée qu'il passait en compagnie de la jeune femme était merveilleuse, et il devait en profiter. Soma finit par se relever et se diriger vers Serica pour enlever sa robe. Détournant le regard, le Chaman profita un instant de plus de la fraîcheur de l'eau, allant même jusqu'à s'allonger sur le dos pour se laisser aller. Lorsqu'il se releva, ses cheveux désormais à moitié trempés vinrent s'agglutiner devant son visage. Amusé, il les enleva d'une main et avança jusqu'au rebord du bassin avant de sortir à son tour. Sans éprouver la moindre gêne, il abandonna ses vêtements soigneusement choisis pour les remettre à quelqu'un qui promit de les lui rendre plus tard et s'évapora dans la nature. Alors que la jeune femme revenait vers lui, il prit quelques instants pour l'observer, sentant une légère rougeur affluer à ses joues. Heureusement pour lui, sa peau brune dissimulait son trouble, sans quoi afficher une pigmentation carmine l'aurait sérieusement gêné, gêne qui n'était pas de mise alors qu'ils passaient tous les deux un bon moment et que l'amusement régnait.

Sans doute intimidée par l'état de sa tenue, Soma s'approcha de lui avec timidité. Lui ne portait qu'un pagne et cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Se plaçant face à elle pour éviter qu'elle soit la cible des regards maintenant qu'elle se trouvait à demi dénudée, il lui sourit sincèrement. La bienséance aurait voulu qu'il se tourne vers le bassin _ toujours en la dissimulant aux autres _ pour observer les autres concurrents, mais il n'en fit rien. D'un geste imprévu, il passa ses bras autour de son corps pour la serrer contre lui avec tendresse. Les boucles brunes chatouillaient sa clavicule, et il prit une seconde pour humer son parfum. Une fragrance délicate et exotique qui lui rappelait l'ailleurs, cet ailleurs dont il ne savait rien. Charmé, il la saisit par les hanches sans hésiter pour la soulever du sol et la faire tourner dans les airs en riant aux éclats. Elle lui semblait plus légère que le vent, et de crainte que celui-ci ne l'emporte, il la ramena finalement à terre avec douceur sans pour autant la relâcher. « Ne dit-on pas qu'une princesse doit embrasser la grenouille pour que celle-ci redevienne un prince ? » Un clin d'oeil complice plus tard, il enleva ses mains du corps délicat de la brune et passa une main dans ses cheveux pour se donner une contenance. Le sérieux n'était qu'à moitié au rendez-vous avec lui, et deviner ses intentions se révélait souvent compliqué. Parfois, se laisser aller avait du bon, et il espérait qu'elle ne le prendrait pas mal. Reculant légèrement pour lui rendre son espace vital, il préféra porter son attention sur les autres couples qui tentaient à leur tour de réussir le parcours, l'esprit rêveur. Ailleurs.

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Défi réalisé:
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Sam 16 Avr 2016, 13:28

Raphaël laissa retomber sa main sur la table, reprenant un verre d’eau. Il avait rarement eu aussi soif. Le désert était vraiment un enfer pour quelqu’un comme lui. Heureusement que l’air ici était plus frais qu’à l’extérieur, sinon il ne survivrait pas sans ses pouvoirs, ou plutôt sans sa connexion avec l’eau. Enfin, plus frais, c’était une manière de dire, parce qu’avec le monde présent dans une seule salle, même grande, commençait sérieusement à être étouffant. Il n’arrêtait pas de boire depuis qu’il était entré ici. Les Humains devaient sérieusement être fort pour pouvoir vivre ici, bien que la traversée du désert était compliquée, et mortelle, pour tous. Sauf peut-être les Elémentals de feu, qui devaient adorer cette chaleur. Quoique, il n’en savait pas assez sûr eux pour vraiment affirmer ça. Tous étaient différents, et heureusement, sinon le monde serait vraiment ennuyeux et barbant.

Sérica remonta sur scène, à nouveau pour leur soumettre une épreuve sûrement. Raphaël espérait que ce serait moins horrible que le fait de monter sur scène et chanter devant tout le monde. Tout sauf ça. Mais il en doutait sérieusement. Il ne connaissait pas cette jeune femme, mais avec ce qu’elle leur avait déjà fait faire, ils risquaient tous d’avoir une épreuve encore dingue, et où ils allaient être exhibés devant tout le monde. Tant que ce n’était pas chanté à nouveau, et si cela se réduisait à faire le ridicule, pourquoi pas. Il avait l’habitude, même si c’était plus ou moins intentionnel selon les situations. Mais lorsqu’elle évoqua l’arène, cela ne dit rien de bon à Raphaël. Pour tous, une arène était synonyme de combats. Et, à écouter ses mots, ça avait l’air d’être le cas. Lui qui détestait se battre pour des raisons futiles, il espérait ne pas être prit. De toute façon, si cette nouvelle épreuve, était une épreuve de force, il refuserait de participer. Il préférait passer pour un couard plutôt que de se battre contre tout le monde, sans aucune raison valable. Et faire le paon devant une femme n’était pas suffisant d’après lui. Ca n’avait rien d’intéressant de jouer à ce petit jeu où, au final, personne ne montrait réellement sa véritable personnalité. Cacher ses secrets, faire attention à ne pas dire un mot de travers, se méfier de l’autre en sachant parfaitement qu’il pourrait nous mentir. Raphaël était certain que des personnes n’avaient pas révéler leur véritable race. Ca n’avait pas vraiment d’importance, de toute façon il évitait d’avoir des préjugés sur les races. Mais ce n’était qu’un exemple des nombreux mensonges présents ici. C’était un mascarade. Est-ce que les organisateurs pensaient sincèrement que des vrais couples allaient se former ?

Avalant un dernier verre d’eau, l’Elémental suivit les autres, désormais certains que lui et Pandora allaient devoir faire l’épreuve, et aurait peut-être le gage en cadeau. Ils sortirent dehors, et virent l’arène. Des gradins installé tout autour d’une étendue d’eau. Sans étonnement, le prénom de sa compagne de journée, ainsi que le sien furent appelé. « Eh bien, nous n’avons plus qu’à y aller, en espérant ne pas tomber. Tu te sens d’attaques ? ». Lui demanda-t-il. Ils s’approchèrent du rebord. Les dalles étaient assez larges pour une personne, et trop espacé pour espérer faire le grand écart entre deux. Bon, ç n’allait pas être facile, mais ils étaient tous les deux minces. En se serrant, ils devraient réussir à tenir. D’autres personnes partirent en premières, et certains tombèrent. Parfois sans le vouloir, d’autres qui semblaient l’avoir fait exprès pour se rafraîchir. Raphaël aurait bien voulut tomber dans l’eau, mais au vu du gage, ça ne semblait pas être une bonne idée. Enfin, surtout pour Pandora. « Eh bien, ça doit être la première fois qu’on entend dire qu’un Elémental de l’eau ne veut pas piquer une tête ». Blagua-t-il. Il en avait pourtant terriblement envie de faire un tour dedans.

Raphaël finit par se lancer, entrainant Pandora avec lui. Le début fut un peu difficile, le temps qu’il prenne le temps de s’habituer à la taille des dalles. Se précipiter semblait être une bonne idée. Moins il passait de temps sur une dalle, moins ils avaient de chance de perdre l’équilibre. Mais en même temps, aller trop vite et ils pourraient perdre pied plus facilement. L’Elémental n’était pas assez fort pour porter la jeune femme et sauter avec elle, ce qui ne leur facilitait pas la tâche. Ils finirent par arriver prêt de l’endroit où certains couples étaient tombés, trempant les dalles. Il s’arrêta quelques instants pour chercher le chemin le moins trempé. Ils étaient tous plut long, donc il y avait autant de pour et de contre de tomber. « Allons par là, ça te dit ? ». Lança-t-il à Pandora. Ils étaient très instable, et il valait mieux se décider rapidement.


796 mots | poste 6
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Sam 16 Avr 2016, 14:47






L’idée de finir mouillée n’était pas la plus mauvaise qui soit. Je n’avais pas l’habitude d’avoir aussi chaud, après tout j’aimais passer mes journées au soleil certes, mais il y avait ce vent doux et rafraichissant toujours prêt à dissiper quelques peu la chaleur de l’astre. Clairement cette idée n’était pas pour me déplaire, seulement mon esprit de compétition ne pouvait pas se permettre une défaite. Comment faire lorsque deux parties de vous-même se battent pour savoir qui l’emportera ? Je ne peux décemment par forcer la chance et me mouiller exprès, mais je ne peux pas non plus rester dans une situation comme celle-ci. Je peux sentir mes vêtements me coller à la peau, et c’est extrêmement désagréable. Comment peut-on supporter de transpirer ainsi … Si je le pouvais, je me jetterai à l’eau directement, histoire de partir dans de meilleurs conditions. Le problème, je n’étais pas certaine que les règles soient définies ainsi. Je suivis Ethan doucement à travers les différentes personnes, je réfléchissais encore à ce que je devais faire, à ce que je pouvais faire pour combler mes deux envies. Elles étaient totalement contradictoires mais me ressemblaient tellement. Je me mordis la lèvre inférieure, plongée dans mes pensées, alors que je sentis une présence passer à côté de moi. Je tournai la tête, en quête de l’individu m’ayant quelque peu frôlé d’un peu trop près. Je remarquais alors de qui il s’agissait, Zack, accompagné de sa partenaire. Je ne pus m’empêcher de les observer l’un après l’autre, essayant de trouver une quelconque similitude entre ces deux personnages. Le contraste était assez frappant. Elle était plutôt jolie, même très jolie, son visage m’apparut doux et très calme, quant à lui … je n’allais pas être objectif mais au premier abord il pouvait paraître effrayant, inquiétant, bizarre aussi … seulement avec le temps je m’étais rendue compte qu’il était tout le contraire. Il fallait savoir voir derrière le masque, derrière ce mur qu’il avait passé tant de temps à construire. Un léger sourire apparut sur mon visage, sans que je m’en rende compte, j’avais l’impression d’être une mère regardant son enfant découvrir ce que pouvait être la vraie vie, une multitude d’amusement.

Me re-concentrant sur mon partenaire, j’appuyai un peu plus fort sur sa main pour attirer son attention. Il était concentré sur une jeune femme, qui a n’en point douter avait forcer le destin. Elle s’était volontairement mouillée, de mon point de vue en tout cas. « Allons-y. Si je monte sur ton dos, c’est toi qui va devoir faire tout le travail. » Je m’écartais légèrement de lui pour pousser délicatement son épaule, celle à laquelle j’étais accolée quelques secondes auparavant. « Le problème, c’est que je déteste perdre ! Il va falloir se donner à fond, et si nous tombons et bien tant pis, nous nous serons battu. » Un dernier sourire avant de nous avancer d’un même geste vers le début de la course. Plusieurs personnes étaient déjà parties, nous étions presque les derniers. Cependant il ne s’agissait pas d’une course si ? Le but était d’atteindre l’autre côté sans se mouiller, ou tomber à l’eau. Alors que nous nous mîmes en place, je montais sur le dos de mon camarade en essayant de trouver une position confortable aussi bien pour lui que pour moi. Je voulais mettre toutes les chances de notre côté. S’il nous devions perdre, nous le ferions avec … honneur ? le mot était peut-être un peu fort mais il résumait assez bien la situation. Je laissais tout le travail à mon jeune camarade Orisha. Je n’avais pas à grand-chose à faire, si ce n’est à lui donner quelques conseils sur le chemin à emprunter. Il était clair qu’il fallait éviter les dalles mouillées par les précédents candidats. Ces dernières devaient être plus glissante que les autres. Il fallait trouver également un chemin dés plus rapide afin de ne pas rester trop longtemps dans cette position. Nous devions également prendre notre temps, il ne fallait pas se presser au risque de tomber. D’un côté je souhaitais tomber, de l’autre non, bizarre. La course était plutôt bien partie, nous nous en sortions assez bien, pas besoin de se dépêcher, le temps ne jouait pas contre nous. Réfléchir était important. Pourtant, je ne sais pas quel sort, je me retrouvais les fesses dans l’eau. Ma surprise fut de taille, et je ne pus retenir un cri lorsque mon postérieur rentra en contact avec le liquide. C’était plus que plaisant mais également énervant d’avoir perdu. « Je suis sûre que tu m’as laissé tomber ! » En vérité, je n’étais pas certaine de ce que j’avançais, je croyais plutôt que c’était moi qui avait simplement glisser de son dos. Je n’avais pas su me rattraper, peut-être parce que je ne l’avais pas voulu. A nous les tenues … et à moi l’air frais !  

Nombre de mot : 807
Post VI avec Cassiopée

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Sam 16 Avr 2016, 20:05


Un large sourire des plus ravi continuait encore illuminer le visage de l’Elémental, alors que son regard restait fixé sur celui de sa compagne qui resta quelque peu interdit. Enfin, l’homme reporta son attention sur son verre de vin et prit immédiatement une gorgée de ce dernier. Le reposant, Kain déclara alors sur un ton plutôt sérieux venant de sa part.

Enfin, j’uis sur qu’on pourrait en faire quelque chose. Tu crois pas ? Un petit chant de guerre pour motiver les troupes et rassembler le peuple ?


Haussant les épaules, le fils du feu ne savait trop quoi penser de cette idée au final, étant venue d’un coup il l’aura très certainement oublié d’ici le lendemain de cette soirée. D’ailleurs, son attention fut portée une nouvelle fois sur l’organisatrice qui prit pour une énième fois la parole. Apparemment ces défis plutôt débiles, du point de vue du mercenaire, allaient encore continuer. Pour combien de temps cela allait-il durer ? L’homme ne tarderait pas à en avoir marre de rester assit à cette table à ne rien faire d’autre que d’écouter les gens chanter et d’autres niaiseries de ce genre. Kain soupira et se mit alors à écouter Serica que d’une oreille. Mais soudain, toute son attention se porta sur la jeune femme, ses yeux se posant immédiatement sur cette dernière lorsqu’un seul mot vint franchir ses oreilles. Arène. Les Humains possédaient vraiment une arène dans leur citée ? Incroyables venant de leur part, bien que l’Elémental doutait que celle-ci soit aussi sophistiquée que la fameuse arène de cristal du continent naturel. Mais peu importait, dans tout les cas cela restait toujours mieux  et bien plus intéressant que toutes les épreuves auxquelles il venait d’assister précédemment.
Par la suite, un large sourire étira les lèvres de Kain lorsque la jeune femme invita les convives à se lever et à la suivre en direction de la fameuse l’arène. Peut-être allaient-il combattre en équipe, en couple plus particulièrement. Peut-être était-ce là cette nouvelle épreuve qui les attendait. En tout cas, le mercenaire s’en frottait déjà les mains et se voyait combattre sans attendre afin de digérer son repas.

Suivant le mouvement, l’Elémental se retrouva bientôt à l’extérieure, tandis qu’une bouffé de chaleur vint accueillir les nombreux invités présents sur place. Sous le climat d’Utopia, le fils du feu se sentait plutôt bien, contrairement à d’autre personne peu habitué à une telle température. Le seul bémol a cela, l’absence totale de magie, ce qui était un point non négligeable tout compte fait. Enfin, chacun alla s’installer ou il le désirait parmi les gradins, Kain, de son côté, s’approcha au plus près afin de contempler l’arène dans son ensemble, tandis que l’organisatrice de la soirée annonça l’épreuve à venir. Un rire grinçant se fit de la part du mercenaire. C’était une blague ? Lui qui s’attendait à un défi un peu plus physique que les autres, voilà qu’on en lui donnait un, mais absolument pas du tout comme il l’entendait. Chaque couple allait devoir traverser une étendue d’eau, sautant de dalle en dalle, sans jamais chuter à l’eau sous peine de se voir attifé tout le long de la soirée d’une tenue disons peu orthodoxe. Un long et profond soupir se fit de la part de l’Elémental. Cette journée était vraiment la pire qui lui avait été donnée d’avoir au cours de sa vie. Le but du défi était des plus ridicule et le pire étant la présence de l’eau. L’élément de l’homme était totalement opposé à cette dernière, allant parfois jusqu’à le détesté complètement, bien que certains compromis restait encore possible en de très rare occasion, mais celle-ci n’en était absolument pas une. Le guerrier commença à faire la tête, se mettant soudainement à croiser les bras sur son torse, avant de tourner complètement le dos à l’arène. Entre temps, on annonça à Alyska, sa compagne, que cette dernière n’allait pas participer à cette épreuve à cause de sa condition actuelle. Un reniflement méprisant se fit entendre et Kain déclara :


Une chance qu’on n’ait pas à devoir faire les clowns en public. De toute façon il aurait été hors de question que je foute les pieds au dessus de l’eau.


Cela se révéla tout de même être un soulagement pour Kain, mais celui-ci continua quand même de bouder un certains temps encore, le temps de s’en remettre.

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Sam 16 Avr 2016, 21:10




Le déchu semblait bougon et dépourvu d’humour. Il riait faussement devant la situation. L’Ombre n’en fut guère étonné, mais quelque peu attristée. Pour une fois qu’elle avait un peu de compagnie. Cependant, elle n’abandonnait pas l’idée de trouver une qualité à celui que le destin lui avait imposé comme cavalier pour la soirée. Il était nerveux et un brin colérique, ce qui n’avait rien de vraiment surprenant au vu de son péché. La jeune parvint pourtant à l’amener sur l’estrade pour pousser la chansonnette. Aaliah devait bien avouer qu’elle n’y croyait pas vraiment. A croire que l’alcool était plus puissant qu’il n’y paraissait.

« Ah bah vous voyez quand vous voulez ! lui glissa-t-elle à l’oreille en descendant de la scène, ravi d’avoir pu entendre le son de sa voix, même éraillé. Soyez plus gai la prochaine fois, votre chanson était un brin déprimante et dans la déprime, voyez-vous, j’ai assez donné… » ajouta-t-elle, ponctué d’un sourire amusé qui se transforma vite en un petit rire.

Sa déprime s’était envolé sans même qu’elle s’en rendît compte. L’Ombre se sentait légère dans la peau d’une humaine, mais elle ignorait si elle devait uniquement à sa couronne ou à l’alcool local qu’elle venait de découvrir. Probablement un peu des deux, même si le deuxième élément avait eu plus de poids sur son état présent. Elle tapota amicalement l’épaule du déchu pour le remercier toutefois de sa prestation.

« … mais vous z’apprécie bien tout de même. Votre agressivité est amusante alors pour répondre à votre dernière question… Nan, j’vous ficherai pas la paix. Buvons encore un verre ensemble. Fait chaud, vous trouvez pas ? »

Aaliah ignorait ce qui rendait l’atmosphère si étouffante, elle n’était pas habituée à ressentir cela. Avant, la chaleur ne l’atteignait pas. Était-ce le désert, l’alcool, son humanité, la présence du déchu au visage balafré par d’ancienne flamme ? Tout à la fois ? Finalement, elle s’en fichait un peu. Tout ce qu’elle voulait, c’était taquiner le déchu parce que cela l’amusait. Elle lui aurait même gratouillé le menton pour  l’amadouer, mais il était peut-être trop tôt pour une telle tentative d’approche…

« Au fait, z’êtes venu pour quelle raison au bal ? Vous êtes pas du genre à chercher une compagnie » l’interrogea-t-elle, sans même se soucier du fait que la raison de sa propre présence en ce lieu n’était guère des plus légitimes. Vous aurait-on forcé le pied pour venir ? Un défi perdu peut-être ? Parlez-moi de vous… tant qu’à faire, puisque nous sommes désignés couple durant ce bal par le biais de ma chaussure que vous m’avez gentiment rendu… D’ailleurs, vous ai-je remercié ? Je ne m’en souviens plus ? »

L’Ombre arrêta son discours lorsque la voix de Serica retentit de nouveau pour parler de la suite des événements. Elle parla d’une arène où il faudrait ce rendre et d’un gage qui attendait ceux qui avait fui le défi musical. L’Ombre était curieuse de savoir ce qu’elle avait évité, même si dans son état, peu de défi l’impressionnerait, surtout s’ils étaient « amusants » comme l’annonçait la jeune femme. Elle se leva pour suivre le mouvement de foule, s’assurant toutefois de rester à proximité du déchu qu’elle ne souhaitait pas perdre. Elle lui agrippa le bras un instant pour être sûre qu’il ne tenterait pas de fuir. Serica reprit la parole et l’Ombre avança pour observer l’étendu d’eau un peu plus loin et qui semblait être le prochain défi de ceux listés. Il fallait avancer de dalles en dalle, sans chuter. L’Ombre arqua un sourcil. Et c’était censé être amusant de tomber dans l’eau ? Bon avec la chaleur, un peu de fraicheur, pourquoi pas. La jeune femme n’avait cependant pas de vêtements de rechange avec elle et ceux proposer semblait… Un peu trop osé. Elle ne risquait pas de prendre fois du coup ?

« J’crois que j’ai pas encore bu assez d’alcool pour pratiquer une telle épreuve, fit remarquer l’Ombre avant de se rappeler que son prénom, ni celui de son cavalier de la journée n’avaient été énoncés. Eh, mais au fait, en vous forçant à venir chanter à venir sur scène, je vous évite ce défi ! Faudra vous montrer galant avec moi en remerciement !», ajouta-t-elle amusé par la situation. Elle papillonna des yeux un instant en le regardant, impatiente de découvrir sa réaction...


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Sam 16 Avr 2016, 22:01

Même s'il n'avait pas grand chose à faire pour le moment, il fallait reconnaître qu'être Protecteur correspondait bien à son état d'esprit. Etre sur ses gardes, pas forcément besoin de se mêler aux gens. Être poli mais pas non plus d'obligation de parler ou de faire preuve de bonne humeur. Bien évidemment, au début de la journée, la Matasif lui avait demandé d'arrêter un peu de tirer la tronche mais depuis, elle ne lui avait pas refait de réflexion à ce sujet. Cela voulait du coup certainement dire que le comportement du Bélua et l'expression affiché sur son visage étaient satisfaisants à ses yeux. De toute façon, il n'allait pas le lui demander. Et puis son rôle n'était pas d'être remarqué. Au contraire en fait. Il devait être un fantôme et sortir de l'ombre seulement si quelque chose tournait mal ou si quelqu'un avait un problème. En dehors de cela, il n'était qu'un élément du décors, que les gens voyaient mais sur lequel on ne s'attardait pas. Oh bien sur, il fallait quand même qu'ils n'oublient pas sa raison d'être ici. Il était un Protecteur et en dehors d'une attaque extérieure, il devait veiller à toute interférence interne et cela concernait évidemment les candidats.

Son attention se porta sur l'Ange qui venait de prendre place à ses côtés. Zéphiel. L'ami de son fils. Il ne d'ailleurs pas revu depuis le jour où il avait appris sa paternité quelque peu hors du commun. Le Déchu lui avait-il parlé de l'identité de sa sœur ? Savait-il que l'Impératrice de la Nuit présente aujourd'hui était du même sang que son ami ? L'homme-ours espérait que non. En tout cas, la jeune femme avait bien demandé à son demi-frère de ne rien à dire à personne sur ce sujet. C'était déjà assez difficile pour elle de ne pas tendre trop de perche à ses ennemis, il n'était pas nécessaire que soit ébruité en plus le faire qu'elle avait de la famille proche, sur laquelle on pourrait s'appuyer pour lui faire du chantage.


Bonjour. Je me porte bien et vous ? Orphée ne vous a pas causé trop de soucis depuis son retour?

Un sourire prit temporairement place sur les lèvres du Forgeron. Après tout, même si cela faisait peu qu'il était au courant que le Pécheur était de son sang, ses instincts paternels ainsi que son amour s'en fichaient eux, et lui donnait l'impression que la notion de durée n'existait pas dans cette histoire. Cela désolait un peu l'Immortel que son fils soit tombé dans le péché de la paresse et qu'il ne l'ait pas connu avant pour éviter qu'une telle chose n'arrive. Mais il se disait que maintenant qu'il savait son existence, il pourrait l'aider. Enfin, il ne voulait pas le forcer à changer mais il voulait être une présence pour lui, sur qui il pouvait compter et tout. Il espérait qu'Orphée l'avait compris et surtout que ses amis aussi.

Les chants prenaient fin et Serica réapparut. Après un petit préambule, elle annonça que le lieu possédait une arène. Raeden vit l'attention de presque tout le monde soudain être réellement attirée. Il n'en fallait pas beaucoup des fois. C'était d'ailleurs là-bas que la suite des événements étaient censés se dérouler. Le Plantigrade regarda les gens gagner le nouveau lieu ouvert à leur disposition. Il était sur le point de leur emboiter le pas quand un messager arriva en courant, quelque peu paniqué à en croire sa façon de pénétrer dans les lieux et l'expression sur son visage. D'ailleurs, la Matasif l'empêcha d'aller plus loin. Après quelques réticences, il finit par leur dire ce qui ce passait. Les phalanges de la main du Bélua se serrèrent quand il entendit parler des Démons. Ainsi, ils avaient attaqué des hommes en dehors de la ville. N'allaient-ils jamais arrêter leur exactions ? Mancinia se tourna vers eux pour inviter, à sa façon, ceux qui voulaient, à aller leur dire la façon de penser. Les Anges jumeaux feraient parti du lot. Pas lui. Il secoua négativement la tête.


Je vais rester ici. Il y a la population à protéger ainsi que les Souverains. Même si l'anti-magie de la ville est une bonne muraille, on ne peut jamais réellement savoir de quoi ils sont capables.

Après avoir ainsi donné son avis, il pénétra dans l'arène, ses sens à présents encore plus aux aguets, exacerbés. Il se positionna à un angle des gradins, pour avoir une vue dégager sur l'ensemble des lieux et des personnes. Les raisons qu'il avait donné pour rester étaient on ne plus vrai. Il avait juste pas précisé que c'était aussi pour sa fille. Il savait qu'elle était plus que capable de se défendre seule mais elle restait quand même son enfant et il ne pouvait pas la laisser alors qu'il savait qu'un danger pouvait survenir à tout instant.

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Sam 16 Avr 2016, 22:42






Je regarde la jeune femme qui me fait face, s’en vraiment savoir quoi lui répondre, je ne suis pas intelligent, je ne suis savant, je ne comprends pas tout et encore moins les questions qui me touchent de près. On ne peut pas être objectif, je ne peux pas l’être en sachant que ce simple terme définit toute ma vie. J’ai été différent lorsque je suis né, lorsque mon père m’a élevé, certains pensent qu’il faut se sacrer de cette différence, pas moi. Mes doigts se serrent, mes mains me lancent, je me fais mal comme j’ai l’habitude de le faire pour tenter de calmer les parties de moi qui veulent prendre le dessus. Tous ces gens qui m’entourent ont-ils vécu ce que j’ai pu vivre ? Comprennent-il se qu’est la vraie souffrance ? C’est ce qui m’insupporte parmi la foule, voir leur visage souriant alors que le mien est barré de tristesse et de colère. Pas seulement la mienne, mais également celle de mon paternelle. Sa vengeance a été telle que ma vie aussi merdique était-elle prédéfinie en fut multiplier. Comment peut-on vivre si proche les uns des autres, et vivre des vies pourtant si différentes ? Et voilà, encore ce mot. Il ne cesse de traîner dans ma bouche, il emplie ma tête de rage et de rancœur au point que je rêve de détruire toutes les choses qui peuvent apporter un tant soit peu de bonheur aux autres. Je sais qu’ils n’y sont pour rien, qu’ils n’étaient pas là et même si ça avait été le cas, ils n’auraient rien pu faire … et pourtant, je ne peux m’empêcher de les haïr, de sentir mon sang bouillonner à leur contact. Tout serait plus simple, si je pouvais les accepter comme je le fais avec la femme Orisha. Elle n’est pas différente des autres, sa vie n’a jamais été semé d’embuche, pas comme je le voudrais. Je me reconcentre sur l’Orine et réponds enfin à sa question après quelques minutes de silence, et de réflexion. « Les gens ont peur de la différence. Ils n’aiment pas ce qu’ils ne comprennent pas, ce qui est étrange en ces terres. Je laisse s’écouler d’autres secondes, attendant de découvrir ce qu’ils nous réservent, ce qui ne tarde pas à venir.

Veulent-ils mettre ma patience à l’épreuve ? Sont-ils tous fou au point de vouloir déchaîner ma colère ? Je ne suis pas fort, mais je ne peux supporter pareil plaisanterie. Je ne bouge pas de ma place, j’en suis incapable. Malgré le fait que je sache que nous sommes, ma partenaire et moi, dans cette situation par ma faute, je ne peux m’empêcher de rejeter la faute sur Cassiopée, car après tout si elle ne m’avait pas forcé à mettre les pieds ici nous n’en serions pas là. Je soupire bruyamment au point qu’un de mes voisins se retournent vers moi pour me lancer un regard à la fois perplexe et agacé. Je ne préfère pas rester à ses côtés, je pourrais … non il ne vaut mieux pas que je termine cette phrase sans doute beaucoup trop sanglante. Je me rapproche donc d’un pas las et plus lent de Callidora. Frôlant au passage ma camarade de route. En vérité, je ne l’avais pas remarqué jusqu’à présent, un miracle en soit. Il me faut continuer ma route, je ne peux pas toujours compter sur une femme comme elle, cette demoiselle ne peut que m’apporter encore plus d’ennuis. Je m’avance jusqu’à ma compagne de jeu, et nous entrons en scène. Le parcourt n’a pas l’air compliqué en soit, le plus dur pour les autres participants restent de tenir à deux sur les dalle, quant à moi il s’agit de la proximité que je ne tarde pas à rencontrer. Elle pose sa main dans la mienne, un mouvement de recul aurait été vite fait, mais je ne fais rien. Pas maintenant, pas alors que l’enjeu est si important. Quitte à faire le clown, je n’ai pas envie d’être habiller comme tel. Nous nous en sortons plus que bien, les dalles défilent et le bout de cet enfer se rapproche un peu plus à chaque fois. Je ne sais pas comment nous faisons pour tenir mais nous le faisons. Nous sommes collés l’un à l’autre, pour un autre individu la situation aurait été … sympathique mais en ce qui me concerne elle se révèle des plus atroces, cependant je ne laisse rien transparaître je n’ai pas envie que l’Orine croit que les grimaces que je fais, soit de sa faute, il en aurait été de même pour n’importe qui. « On va y arriver ouais, je refuse de me finir à moitié à poil pour leur faire plaisir. » Je pense n’avoir jamais été aussi concentré de ma vie. Nous prenons notre temps, quitte à se faire huer par moment de ne pas jouer le jeu à cent pourcent, qu’ils viennent essayer pour voir. Nous avançons, calmement, en réfléchissant à chaque pas, faisant attention à ne pas glisser. Lorsque l’un part, l’autre le rattrape, elle comme moi ne souhaitons pas finir dans des tenues … horribles. L’arrivée finit enfin par se montrer, il ne nous reste plus qu’une dalle que nous franchissons d’un même pas. « Oh p**** ouais ! » L’euphorie qui parle sans doute, je jette un coup d’œil dans sa direction. « Je nous ai foutu dans cette situation, et on s’en est sorti tous les deux, pas mal … pas mal. » Si leur but était de nous faire rire, je préférais largement rire à table, ou ne pas rire du tout …
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Le Bal d'Encens [RP Spécial - NC-16]

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