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 [Rp pour tous] L'avènement du Printemps

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Mer 03 Fév 2016, 14:34


Exécrer les mômes était toute une affaire de famille. Krog ne les aimait pas non plus, car il trouvait ces petits êtres monotones en plus de geindre en permanence. Ils étaient de plus trop indiscrets et ne comprenaient généralement rien aux affaires d’adultes, c’est pourquoi il avait proposé amiablement son aide afin d’avorter la femme de cette future épine. Cependant, Nissa ne semblait pas être d’avis de le laisser faire. Va savoir pourquoi, elle lui réclama même du sucre. Le démon tira la moue, puis il ria quelques instants. « Tu crois vraiment que je me promène avec de la pitance sur moi ? C’est généralement elle qui vient à moi, pas l’inverse. » Il s’abaissa ensuite pour observer étrangement la rouquine qui se sentait mal. Ses iris se tournèrent vers la brune. « Laisse tomber cette histoire Nissa. Choisis une activité pour laquelle tu es douée et où je pourrais te battre à plate couture. Quelqu’un d’autre s’occupera d’elle. » Il y avait effectivement assez de monde ramassé autour de cette dernière pour que ça en devienne dérisoire. Faire d’un petit rien une montagne était visiblement un héritage que les démons n’avaient pas perçu, fort heureusement. En attendant qu’elle se décide dans son choix, Zane retourna à sa position initiale pour récupérer l’arc qu’il avait précédemment délaissé.

Il devait déterrer une cible pour l’appâter jusqu’à lui dans l’unique but de le défier. En même temps, il chercha du regard les autres distractions mises à disposition. S’il ne savait pas précisément par quoi commencer, nul doute qu’il ne voulait pas passer son temps a éduqué des bonnes femmes pas fichues de gérer une gestation sans importuner le monde. Se tenant comme le grand prince des enfers, Zane contempla de haut la demoiselle avec mépris avant de tourner les talons. Il leva la main à l’adresse de son acolyte. « Je vais faire un tour pour voir les autres passetemps proposés. Si l’envie te prend de passer du bon temps au lieu de... » Mais avant qu’il ne puisse achever sa phrase, quelque chose d’anormal se produisit. Des cris venaient de retentir, et ceux-là n’étaient clairement pas joués. Le démon savait reconnaitre la qualité d’un cri et ce qu’il exprimait. Ce dernier s'engageait dans la catégorie où tout allait mal. Bientôt, celle qui était en mauvaise posture d’accouchement passa rapidement au second plan. Ce qui se tramait au sein de cette fête était grièvement plus essentiel. Le sentiment de panique s’emparait de la plupart des invités tandis que Zane se refusait de céder à quoi que ce soit. Il n’était pas dans sa nature d’être mal à l’aise en présence d’un tel retournement de situation. Bien au contraire, c’était davantage le signal qu’il attendait depuis son arrivée. L’homme éloigna Nissa de la scène précédente en refermant ses doigts sur son bras. Il l'attira ensuite jusqu’au spectacle qui avait visiblement mal tourné.

En dérobant quelques informations qu’il obtenait de quelques convives bouleversés, il comprit qu’un meurtre avait eu lieu. « À quoi fallait-il s’attendre d’une périodicité aussi trouble ? À rien d’autre qu’encore plus de chaos. » Il relatait les faits avec une certaine indifférence. Les bras noués contre son torse, il observait chaque dérive qui se composait en chœur suite au drame. Tout ce sur quoi ses yeux se posaient allait de mal en pis. Des personnes s'incendiaient, d’autres semblaient atteints de maux de tête passagers, certains s’étouffaient par accident… le malaise dépassait de loin le cadre que les organisateurs avaient cherché à disposer. Balançant discrètement un coup d’œil aux quatre coins de la piste, il remarqua forcément les drôles de dames qui se tenaient bien trop stoïques pour être honorables. De plus, elles adoptaient toutes la même apparence. « Prépare-toi à te battre ou à fuir, ma grande. Il ne s’agit là que des prémices d’une journée plus ou moins agitée. » Lors de la précipitation, le démon avait préservé l’arc appartenant au stand de tir. Le vol ne faisant probablement plus partie de leurs occupations, Zane banda sans hésitation celui-ci afin de darder une flèche sur l’une de ces étranges femmes. Qu’importe quel genre de risque il prenait, il devait en avoir le cœur net. En attendant qu’elle atteigne ou non sa cible, et sans la quitter des yeux, il profita de son temps pour un petit conseil. « Tu devrais mettre un haut un peu plus moulant, Nissa. Cela dit, un petit décolleté ne ferait pas de mal non plus. J’ai profité de ma hauteur pour voir que tu avais une belle poitrine. C’est dommage de priver les hommes des dons de dame nature. » Derrière cette suggestion se cachait un moyen de dédramatiser la situation en restant le plus avisé possible. L’humour était accessible à n’importe quel moment.


Résumé post V + défi réalisé:


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Mer 03 Fév 2016, 20:31


J'étais toujours allongée à terre, ma tête reposant sur les genoux de mon frère Altaïr. J'avais toujours ces horribles bouffées de chaleurs et surtout la tête qui tournait. Mon frère me regardait et me parlait pour savoir si j'allais bien. « Tu en es sûr que ça va Alyss ? » Je posais ma main sur mon front, il n'étais même pas chaud. Mais j'avais toujours envie de vomir, j'avais toujours la tête qui tournait. « Ça va aller … enfin je crois. » Altaïr posa son regard sur notre frère Axel qui se fit remettre à sa place par la jeune femme qu'il avait agressé. Il s'assit en tailleur dans un coin en croisant les bras, rien qu'à le voir comme cela, on savait qu'il était contrarié. Mais mon attention se reporta rapidement sur un homme très étrange avec une flèche dans la main, il nous annonçait que je n'avais nullement besoin de médecin et qu'il allait très rapidement remédier au mal qui me prenait actuellement. Mes dragons se mirent entre le fou qui voulait m'ouvrir le ventre et moi. Certes ils étaient miniaturisés grâce à mon pouvoir de rapetisser les gens, mais cela ne les empêchèrent pas de me protéger. Ils grognèrent sur l'homme en question, bougeant nerveusement leur queue et ouvrant la gueule. La jeune femme qui a été ''agressée'' par mon frère Axel arriva vers nous en annonçant au fou furieux que cela ne servirait à rien d'avoir recourt à une telle finalité tout de suite. Elle s'appelait donc Nissa, elle me posa une question. Rien qu'entendre le mot manger me donner envie de vomir, mais aussi l'envie de manger … des ananas ! Je ne sais pas pourquoi, mais cette envie de manger des ananas était bien là. « J'ai mangé un morceau avant de venir dans cette fête. » Je la regarder prendre mes jambes et les surélever, mais cela n'enlevait pas les nausées pour autant.

Après quelques instant, un médecin arriva vers nous. « Bonjour, une personne m'a prévenu que vous avez besoin d'un médecin. » Il s'avança vers moi, commençant à regarder mon état général. « Mmm, bien. Déjà vous n'êtes pas malade c'est déjà un bon signe. » Il continuait son observation. Il regardait Nissa avant de lui sourire, afin de lui faire comprendre qu'elle avait bien réagit. « Votre intervention est exemplaire, après je doute que ce soit un malaise commun. » Il me fixait avant de me poser quelques questions. « Que ressentez-vous ? » Je n'eus pas besoin de réfléchir vu que mes symptômes étaient assez présent. « J'ai envie de vomir, j'ai la tête qui tourne aussi et surtout des bouffer de chaleur par moment. » Il avait l'air de réfléchir avant de poser une main sur le bas de mon ventre, je sentais sa magie sonder mon corps entier, mais principalement au niveau de mon petit ventre. « Madame, vous n'avez rien de grave je vous rassure tout de suite. Vous êtes seulement … enceinte ! » Enceinte ? Je le regardais avec une totale incompréhension, avant de me remémorer le début de ma précédente grossesse. C'était exactement pareil, comment ais-je pu oublié cela ? La voix de mon frère Altaïr me fit sortir de ma rêverie. « Axel ! Alyska est enceinte ! » Axel se leva d'un bond et sauta de joie. Il sauta même dans les bras de Nissa en criant de joie. « Ma sœur est enceinte ! Je vais être tonton encore une fois ! » De les entendre crier de joie, me faisait vraiment prendre conscience que j'étais belle et bien enceinte. J'avais les larmes aux yeux et un magnifique sourire se dessina sur mon visage. « Axel tu devrais quand même t'excuser auprès de Nissa. Je ne sais pas si tu t'en ais rendu compte, mais tu l'as limite agressée. » Axel pouffa un peu, mais reconnaissait son erreur. « Veuillez m'excuser, je n'aurai pas du vous agresser comme cela. » Il s'approcha d'elle pour lui dire tout bas, pour ne pas que j'entende. « J'ai agit par peur, je déteste voir ma sœur souffrir ... » Il croisa ses bras et baissa la tête.

Soudain, un mouvement de foule attira mon attention, c'était bien étrange. Je me relevais doucement avec l'aide de mon frère Altaïr. Je vis ma petite protégée Sierra courir vers moi toute paniquée. « Alyska ! Dans la scène … le théâtre … du sang … un meurtre ! » Elle était vraiment toute paniquée, pour le coup j'oubliais totalement la bonne nouvelle que j'avais entendue me concernant pour analyser la situation. Il y avait donc eu un meurtre lors de la pièce de théâtre, voilà pourquoi il y avait tant de personne paniquée. Je crois bien que la fête à assez durée, je touchais le médaillon que mon frère Axel m'avait donné pour changer de tenue. J'abandonnais ma longue robe pour me revêtir en un instant d'un pantalon vert bouteille brodé d'or ainsi qu'une longue veste sans manche de la même couleur. « Restez sur vos gardes ! » C'était la seule chose que je pus dire, surtout en voyant ces femmes bizarres ayant toutes la même apparence. Elle apparaissaient et disparaissaient sans cesse, nous plongeant dans un sentiment de malaise. Une future guerre allait bientôt éclater, elle plongera une nouvelle fois de plus ce monde dans les ténèbres et la discorde.






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Jeu 04 Fév 2016, 20:08

Jouant nerveusement avec le cordage de son ocarina, Finndaäl paraissait hésitant et peu sûr de lui quand il alla porter le bec de l’instrument à ses lèvres. Le jeune Elfe souffla les premières notes de la mélodie – qui lui semblèrent fausses et manquantes de dynamisme à ses oreilles. Les paupières closes, il tentait d’apaiser la tension qui sévissait dans l’ensemble de son corps, se répétant sans arrêt les enchaînements d’accords dans sa tête pour éviter de s’égarer au cœur de sa crainte, qu’il essayait vainement de camoufler, de ne pas se montrer à la hauteur de ses propres attentes. Bien sûr, il avait conscience que le concours n’était qu’un concours après, n’ayant pas d’autre but que de se divertir en ces heures de fête, mais les idées perfectionnistes de l’Elfe sylvestre le poussait à vouloir franchir ses limites en offrant la meilleure performance possible, qu’importait réellement les circonstances de la situation. Ses doigts commençaient à bouger de plus en plus vite sur le corps de l’instrument. Son souffle s’équilibrait de mieux en mieux au rythme qu’il désirait atteindre, coordonnant le tempo de la musique à celui qu’il se forgeait dans son esprit, libérant des notes joyeuses, rapides et entraînantes qui se faisaient transporter par le doux courant d’air parcourant la grande plaine. Inconsciemment, Finn se balançait en calquant ses mouvements légers sur la mélodie produite par son ocarina, enfermé dans un monde qui n’appartenait qu’à lui – commandé par le son de son instrument de musique et celui des pieds de Maeka qui, foulant le sol recouvert d’une mince couche de neige, se mouvait en parfaite coordination à la cadence des accords. C’était ce qu’il croyait, c’était ce qu’il imaginait car en vérité, il n’en savait rien, ayant gardé ses yeux clos pour rester accrocher à l’adrénaline qui fusait à travers ses veines – mais l’Elfe n’avait aucun doute que les images que lui renvoyaient son imaginaire était l’exacte représentation de la réalité qui défilait devant lui.

Et doucement, le tempo commença à ralentir. La durée des notes se prolongeait petit à petit tandis que la musique abandonnait son rythme dynamique pour se vêtir avec une mélodie sobre et douce sans, pourtant, aller venir se perdre dans la dépression ou la souffrance. Finn s’inspirait des nombreuses sensations qui le traversaient lorsqu’il se promenait dans les bois, au cœur de la Forêt d’Eywa pour ne citer que celui-ci, quand les derniers rayons du jour tombaient et que la végétation s’illuminait grâce à la lumière produite par les Faes. Le jeune homme entendait l’Orisha ralentir avec la musique, le bruissement de ses pas dans la neige devenant plus discret et agile au fur et à mesure que le morceau se poursuivait. Finndaäl sourit en imaginant sans peine les gestes lents et fluides de la jeune Libérée, prolongeant la mélodie sur une autre branche d’une minute – à moins que ce ne soit deux? Il ne comptait plus, il n’avait jamais compté – avant de s’arrêter peu après qu’il eut soufflé les notes finale, ouvrant lentement des yeux pour éviter de se faire aveugler par la soudaine luminosité qui éclatait dans son champ de vision. Ses compagnons musicaux souriaient et, émerveillés par la performance que l’Elfe venait de leur offrir, le bombardèrent de compliments l’un à la suite de l’autre. Finndaäl rougit. « Merci beaucoup. » Il s’inclina poliment. « La Nature m’inspire pour tant de choses vous savez! Ça ne se limite pas à la musique. » Le jeune homme était aussi excité qu’un enfant. Il se tourna vers l’Orisha. « Vous avez été formidable aussi Maeka! » Même s’il avait gardé les paupières closes pendant une longue période, ça ne l’avait pas empêché d’entrouvrir légèrement les yeux à quelques reprises pour avoir un aperçu des talents de danse de la Libérée. Et de ce qu’il avait bien pu observer, Finn était sincèrement impressionné. « Il nous reste encore un peu de temps avant le début du concours. » Il baissa soudainement la tête, gêné. « J-je tiens énormément à vous faire entendre un autre morceau. Qu’en dites-vous? »

L’Elfe n’attendait pas vraiment de réponse, replaçant le bec de l’ocarina entre ses lèvres avant de souffler des notes longues et lentes qui, pourtant, ne ressemblait en rien à la seconde mélodie qu’il avait performé, sautant rapidement dans un tout autre style musical qui rappelait davantage le Désert et ses vents chauds qui soulèvent le sable qu’à une luxuriante forêt, comme il en avait généralement l’habitude, possédant une sorte de pointe d’héroïsme qui rendait le rythme encore plus épique. C’était sa pièce préférée à vrai dire et cette fois-ci, Finn refuse de manquer une seule miette de la danse de l’Orisha, s’attardant exprès sur la durée du morceau pour en voir le plus possible de ses habiletés de danseuses. Quand il eut terminé de jouer sa pièce, l’Elfe replaça son ocarina autour de son cou, souriant de toutes ses dents. « Là, je pense que nous sommes véritablement prêts à entrer sur scène. » Il peinait de plus en plus à camoufler son excitation. « Allons-y! » Et sans ménagement, Finndaäl entraîna la jeune Libérée dans son sillage, talonné de près par Ulkior, incapable de contrôler plus longtemps l’impatience qui l’envahissait.

« Je suis désolé, le concours est annulé » L’organisateur avait attendu de pied ferme les participants pour leur annoncer lui-même la nouvelle, tendu et anxieux à la fois. Finn n’en croyait pas ses oreilles. « Pourquoi donc? Que s’est-il passé? » Le membre de la famille d’Ambre paraissait récalcitrant à l’idée de s’expliquer. Le jeune Elfe se mordait  nerveusement la lèvre inférieure, parcouru d’un pressentiment qui n’annonçait rien de bon. Il sentait déjà la peur, l’inquiétude et la panique s’insuffler dans sa tête, croisant les bras pour cacher du mieux qu’il pouvait les tremblements qui avait commencé à se propager sur son corps. L’organisateur soupira avant de se mettre à jouer avec le bout de son oreille pointue. Il n’avait pas spécialement envie de leur raconter la catastrophe qui s’était déroulé mais… ils finiraient tous par le savoir – d’une manière comme une autre, le mot s’étant lui-même propagé à une vitesse alarmante. « U-un des acteurs qui performaient sur scène est mort. Nous ignorons encore ce qui s’est vraiment passé. » Et il n'aimait se sentir aussi impuissant face à la situation qui lui échappait. Finn était sous le choc : il venait brutalement de prendre conscience du vent de panique qui sévissait dans la plaine, comme si, durant la durée totale de cet échange, il avait été sourd et aveugle aux événements qui défilaient autour de lui. Il ne comprenait même pas comment ses jambes le faisaient encore tenir debout au lieu de se dérober sous son poids. « I-il faut qu-que je… que je… » Il ne savait plus faire. Les événements s’enchaînaient beaucoup trop vite pour lui. Le jeune homme se retourna vers Maeka, le visage défiguré par une inquiétude sans borne tandis qu’une idée morbide venait de lui traverser l’esprit. « J-J’ai besoin de s-savoir s’il n’ait rien arrivé à mon maître! » Il n’était pas le seul dont il devait s’inquiéter : les phénomènes étranges s’enclenchaient l’un à la suite de l’autre, incontrôlables, répandant de plus en plus la peur dans le cœur des gens. Dont lui-même. « Dépêchons-nous! »

1 230 mots.

POST IV:
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Jeu 04 Fév 2016, 21:32

Le démon ne semblait pas avoir apprécié que la jeune femme soit intervenue afin de l'empêcher de tâcher cette belle assemblée de sang. La moindre esclandre n'était pas appropriée dans cette manifestation où la délicatesse et la beauté étaient les maîtres mots du lieu.
Néanmoins il ne semblait pas vouloir la laisser partir et aider la jeune femme. Il se leva et regarda les alentours.

Pendant ce temps, un autre homme était arrivé, il se disait médecin, et avait commencé à ausculter la jeune femme. Zane avait raison, il y avait déjà assez de monde autour d'elle pour qu'elle serve réellement à quelque chose. Il annonça que la rouquine était enceinte. Les individus l'entourant, et l'aimant, furent fous de joie. Axel, qui avait déjà interpellé Nissa d'une façon plutôt violente et irritante, n'améliora pas son cas en la serrant dans ses bras. Un homme la serrait dans ses bras ! Son visage se crispa et elle le rejeta violemment. Il venait d'entrer dans sa bulle d'espace vital et ça ne lui plaisait pas:
"Je n'aime pas qu'on me touche."
Son ton était froid, contrôlé, mais ne laissait pas sous-entendre qu'elle désirait autre chose. Il souriait niaisement, tellement heureux, qu'il ne devait pas faire attention à l'attitude de la sirène. Elle avait beau le repousser, c'était comme si tout cela lui passait bien au-dessus de la tête et qu'il envoyait ça dans la stratosphère. Il semblait avoir son âge, mais la mentalité d'un enfant de 10 ans.
Le jeune homme au cheveux de feu s'excusa presque aussitôt sur les conseils de son frère. Elle hocha la tête, indifférente à ses excuses, il ne comptait pas pour elle après tout. Lorsqu'il se pencha à son oreille afin de lui chuchoter sa peur pour sa soeur, elle ne l'écouta pas vraiment, appréciant le souffle chaud qui atterrissait sur sa nuque:
"Oui, elle est bien protégée avec vous tous..."

Des cris d'horreur interrompirent soudain sa rêverie sur Axel et Zane la tira brusquement afin qu'elle aille avec lui vers l'origine de ceux-ci. Elle revint brusquement sur terre, et se focalisa sur la tension que le jeune homme entretenait autour de ce qui aurait du lui servir de biceps et lui dit, en tirant son bras en arrière afin de se libérer:
"Il est vrai que ce qu'il se passe là-bas est beaucoup plus intéressant !"

Il y allait enfin avoir de l'action. C'était palpitant de voir qu'un évènement dégoulinant comme celui-ci prenait une tournure tout à fait exceptionnelle à laquelle elle ne c'était pas attendue en se rendant ici. Elle resta en arrière de Zane lorsque celui-ci partit à la recherche d'informations. Elle préférait le laisser enquêter seul et lui rapporter ce qu'il avait trouvé: ce qu'il fit puisqu'il lui apprit qu'il y avait eu un meurtre:
"Bon et bien, je suppose que l'avènement du printemps est terminé !"

Stoïque, comme son compagnon, elle observa les événements se dégrader très vite sous ses yeux. C'était comme si un sort avait été lancé influençant l'humeur des individus présents, les amenant à se battre:
"On dirait bien que l'Aether de la zizanie est présent."

Elle n'était pas tout à fait sérieuse lorsqu'elle prononça ces paroles, mais elle se doutait qu'un Aetheri devait bien avoir cette mission dans sa panoplie.
Sur les conseils de Zane, elle darda son regard sur les femmes à l'apparence identique. Elles faisaient froid dans le dos. Celui-ci attaqua, puis profita d'une légère pause pour faire un commentaire sur sa poitrine.
Un lampion prit feu à côté de la sirène puis ce fut toute la guirlande, créant un chemin incendiaire au-dessus d'eux qui se propagea à toutes les guirlandes entremêlées entre elle. Nissa se jeta sur Zane afin de lui éviter qu'une des guirlandes ne lui tombe dessus. Ils atterrirent sur le sol, elle au-dessus de lui:
"Je te remercie pour le conseil. Je devrais peut-être l'enlever totalement afin que tu n'aies plus de problèmes pour la voir... Légèrement piquée au vif, elle décida de le taquiner, si c'est ce que tu sors aux femmes pour les mettre dans ton lit, j'imagine que ta dernière conquête a fini par se suicider en étant trop frustrée. Trop de belles paroles, pas assez d'actes derrière."

Elle se redressa et lui lança un regard mauvais. Elle se tourna vers la femme que Zane avait embroché. Plusieurs de ses compagnes se trouvaient à côté d'elle, et se tournèrent dans leur direction, soufflant une fumée grisâtre par leur bouche qui s'éleva au-desus de la plaine.

"Je pense qu'on peut courir !"

Elle n'était pas la seule à avoir eu cette réflexion puisque la panique saisit les individus qui se bousculèrent, afin de partir le plus rapidement possible. Un groupe désordonné se dirigea vers eux, tel un troupeau de buffles se faisant courser par des lions. Nissa fut emporté par la masse et réussit difficilement à s'extirper de l'élan qu'ils mettaient dans leur fuite. Se faisant discrète, elle les suivit, préférant être à l'arrière, qu'au milieu d'eux, puis se dirigea vers la sortie.

Mots: 898

Post + Résumé + Gains + défi réalisé:
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1159
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Ven 05 Fév 2016, 05:33

Rp pour tous – L’avènement du Printemps
« Et la Nature t’emporte au cœur de sa fête »

Je ne savais pas comment expliquer ce changement si soudain de situation… Mais il y avait à peine quelques minutes, nous étions en train de nous amuser; moi à la danse, m’évadant dans l’Univers que créait Finn, à l’aide des notes mélodieuses et harmonieuses de son instrument de musique. Tout, à cet instant précis, ne semblait plus avoir de matière, de raison d’être, excepté cette mélodie qu’il avait fait vibrer dans nos oreilles, nous emportant loin, bien loin de la réalité qui nous entourait. Finndaäl était parvenu à nous porter dans un monde nouveau et lointain, mais le retour à notre Univers avait été brutal, voire même d’une violence que je n’aurais jamais pu soupçonner avant d’y être complètement submergée moi-même. Car dès que ces mots sortirent de sa bouche, dès que ces mots prirent tout leur sens à la suite d’une analyse minutieuse de notre esprit, nous comprîmes tout de suite ce qui se déroulait véritablement autour de nous, au-delà de notre bulle fantaisiste.

Et aussi vite que la beauté et le bonheur de ces instants passés qui s’étaient doucement installés, l’angoisse et la peur reprirent d’assaut nos cœurs, nous confrontant à la réalité de notre situation actuelle. Même ici, à cette fête censée représenter le renouveau, la renaissance après de si longs mois passés sous la glace, le calme et la sérénité ne pouvaient prospérer, car la guerre, elle, ne dormait jamais. Elle se terrait, en préparation de son arrivée; elle attendait, sournoise ennemie de la paix; et au moment qu’elle songeait opportun elle se montrait enfin, mais jamais elle ne dormait. Bondissant de sa cachette sombre, de sa tanière dissimulée dans les ombres, elle menait le carnage et la désolation dans son sillage, ne laissant aucun répit aux pauvres et tristes âmes qui se trouvaient sur son passage. Ces âmes qui ne désiraient qu’un peu de bonheur, qu’un peu de joie dans ce cataclysme incessant de mort et de chagrin; ces âmes, comme moi, qui ne voulaient qu’un instant de paix. La peur reprenait, dès lors, l’assaut des cœurs, les pensées ne convergeant plus que sur un seul et unique point: la détresse. Ce même désarroi que je voyais au fond des yeux grisâtres de mon nouvel ami. L’Elfe à la chevelure dorée, comme le miel, ne ressemblait plus au musicien de tout à l’heure, celui qui se balançait allégrement aux notes de ses chansons, qui souriaient, comme un enfant, à l’ivresse de son tempo. Maintenant, la peur reprenait les rênes de son être; la panique possédait l’étincelle de ses mires d’argent. À sa soudaine détresse, je me sentis soudainement emportée dans son élan, et le fracas contre la réalité éveilla en moi un terrible et horrible frisson. Plus loin, en direction de la fameuse scène, j’aperçus un branle-bas indescriptible, les gens s’aidant à porter secours à d’autres, que je peinais à voir à une telle distance. Des femmes tentaient de consoler leurs bambins, traumatisés par le meurtre qui venait d’être perpétré devant leurs yeux et des Elfes, en vague successive, tentaient d’apaiser la foule en panique, tentaient de retourner à un état plus stable, plus calme. En vain. Le mal était déjà fait. L’angoisse ne prit pas longtemps avant de se répandre à une vitesse faramineuse, comme une traînée de poudre.

En voyant toute cette détresse, la peine qu’avaient les organisateurs de l’événement à calmer la frénésie de la foule, je ne pus qu’échapper ces quelques mots à l’intention de Finn.

« Je… Je… »

Rapidement, je secouais la tête avant de claquer brutalement mes deux mains sur mes joues. À ce geste, Ulkior me dévisagea fortement.

« Mae… »

Mais je ne l’écoutais pas, concentrée à retrouver ma concentration. Il fallait que je me calme, que je fasse taire ces cris d’angoisse que je sentais vibrer dans le fond de mon estomac. Et à ce constat, Ulkior gratifia l’Elfe d’un regard énigmatique.

« Tu devrais te calmer, Finn. Paniquer ne servira strictement à ri… Maeka? Mais… Qu’est-ce que tu fiches? »

En douce, je m’étais éclipsée quelques secondes pour ramasser quelques fleurs – peut-être pour me détendre, faire baisser la tension en moi, je ne sais pas en fait – et aussi discrètement, je m’étais rapprochée des deux jeunes hommes, tendant, à bout de bras, les anémones, d’un bleu violacé magnifique, en direction de Finndaäl.

« R-Regarde ces fleurs, Finn et… et respire leur parfum. Ferme les yeux et prends de grandes bouffées d’air, s’il-te-plaît… I-Il faut qu’on se calme… J-Je… »

Je détestais cette situation, je détestais cette frénésie malsaine, cette panique enivrante et oppressante.

« Je déteste te voir dans un tel état… S’il-te-plaît, calme-toi… J’ai… J’ai vraiment peur de tout ce qui se passe… »

Je craquais, quelques larmes se faufilant dans le creux de mes joues avant que je ne les essuies prestement, la voix chevrotante.

« D-Désolée… J-J’ai complètement dérapé, excuse-moi… Si ça peut t’aider à te soulager, allons chercher tout de suite ton… »

Le mot « maître » eut beaucoup de difficulté à sortir de ma bouche, et je plongeais mes yeux dans ceux de l’Elfe, l’examinant soigneusement. Quoi qu'il en soit, j'étais prête à lui donner un coup de main.


883 mots | 6 post
Résumé:
Maeka panique également, croyant qu’elle aurait pu échapper à la guerre et à toutes ces horreurs pour un temps. Elle décide, par la suite, d’aider Finn à retrouver Ežechyel o/

Défi: Aller offrir une pâquerette à un Alfar ou des anémones à un Elfe.



[Rp pour tous] L'avènement du Printemps - Page 5 Signat16
Merci Léto ♪:
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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34827-miles-koerta#6795
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Ven 05 Fév 2016, 22:23

Devaraj prit le temps d'observer le jeune homme qui venait d'arriver. Après tout il n'avait que ça à faire pour l'instant. "Vraiment ? Je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul..." finit-il par déclarer sincèrement après un long silence. "J'espère au moins que mon fils est en train de s'amus-" Une peluche volante entra dans son champ de vision, pour finir sur la tête de la mystérieuse femme chauve-souris. Le chaman écarquilla les yeux, suivant le mouvement du nouvel intrus. "Je... Mais c'est Lullu !  Vous permettez ?" dit-il, tendant le bras pour récupérer l'objet volant. C'était un nounours brun qu'il reconnaissait parfaitement, puisque son fils possédait exactement le même ! Il voyait très mal Ludwig se séparer de Lullu, quelque soit les circonstances. Cela lui fit froncer les sourcils. "Hum. Ça vous direz que nous nous dirigions vers le stand de tir à l'arc ? " Juste pour vérifier que par hasard, rien de mal n'était arrivé. Non, il n'était pas inquiet, c'était juste une petite vérification. Ou du moins, c'était ce qu'il se répétait dans sa tête. Le chaman était loin de ce douter d'un certain démon qu'il connaissait bien était en fait à l'origine de tout ça. Le stand n'était pas si loin. Il suffisait juste d'y jeter un coup d'oeil...

Mais il semblerait que les Aetheri en aient décidé autrement. Soudainement, il y eut des cris, des piétinements et un violent mouvement de panique qui se propagea parmi les invités. Le chaman haussa un sourcil. Alors voilà, les choses devenaient enfin intéressantes ? Finis l'ennui et la noyade dans la niaiserie la plus totale ? Sa curiosité commençait à montrer à nouveau le bout de son nez. C'était rassurant, ça voulait dire qu'il n'était pas dépressif, ni malade, mais qu'il avait simplement traversé un petit moment d'inactivité et d'ennui. Il en oublia presque qu'il était parti pour aller vérifier ce que faisait son fils. Un sourire fantomatique traversa son visage, se transformant très rapidement en grimace quand il reconnu les jeunes femmes, sombres et droites, qui se tenaient parmi la foule. Il les avait déjà vu. Il repensa à Somnium, à la Coupe des Nations, à Delta, aux insultes que ce dernier avait proféré. Pourquoi cet homme et ses drôles d'accompagnatrices se retrouvait-il partout où le chaman allait ? Soudainement, il se sentit agacé, frustré, impuissant. Il serra les poings. Loin de lui l'idée de plaindre les victimes qu'il y avait apparemment eut sur la scène ou d'avoir peur que la situation dégénère. Il n'avait rien à faire du sort des autres vivants et trouvait qu'un peu de piment dans la sauce ne ferait au contraire que du bien. Mais savoir que cet homme et ses discours barbares était sûrement à l'origine des boulversements gâchait subitement tout le plaisir. Il eut une brusque envie de partir. Sa place n'était certainement pas ici. "Je vais chercher mon fils. Si vous voulez m'accompagner, vous êtes les bienvenus." Le chaman tourna les talons, saluant poliment ses deux interlocuteurs, surtout la jeune blonde pour laquelle il ressentait une étrange admiration sans savoir pourquoi. Puis il envoya ses deux esprits compagnons en reconnaissance. Ils iront très certainement plus vite que lui.

Pendant ce temps, Lullu s'amusait comme un fou au stand de tir à l'arc... Ou presque pas. Disons que la vision de SA peluche volant dans le ciel au loin ne fut pas l’expérience la plus agréable de sa petite vie de gamin. Après tout il avait manqué de peu d'envoyer Devaraj se faire tuer juste pour récupérer ce nounours, alors l'idée de le perdre à nouveau provoqua une sourde colère en lui. "Si mon papa arrive, il va te transformer en fantôme et tu pourras plus jamais faire le beau avec ton blabla tout pourri ! Tu seras condamné à le suivre partout pour lui obéir !" cria-t-il en serrant les poings. Il s'arrêta car il aperçut justement un des fantômes de son père, Khaal, qui lui lança un regard froid et désintéressé avant de mimer un nounours avec ses mains et de faire un signe ok. Lullu écarquilla les yeux. Devait-il en déduire que sa peluche était en sécurité ? Pouvait-il vraiment faire confiance à cette... chose ? Bon tant pis. Il ira quand même vérifier par lui-même. Il ne pouvait faire confiance à personne ici et surtout pas à un individu qui n'était pas humain. "Pis quand je serais un peu plus grand, j'viendrais te foutre la raclé du siècle !" hurla-t-il à nouveau d'un air de défi alors que l'homme s'éloignait. Dans toute sa colère, le garçon ne s'était même pas rendu compte que l'ambiance avait changé pour quelque chose de plus dramatique. Ne sachant plus quoi faire entre aller chercher sa peluche ou rester sur place, il paniqua et décida dans l'immédiat de se diriger vers la grande dame aux cheveux de feu. Attrapant son arc et ses flèches, il se plaça à ses côtés. "Vous inquiétez pas M'dame, MOI je vais vous protéger, pas comme l'autre là-bas !"



Post 3
Dev' reprend la peluche de Lullu envoyé par Zane et qui est arrivée sur la tête à Mitsuko. Pis il rage en reconnaissant les Mord'th et décide de partir. Mais pour ça, il faut qu'il retrouve Lullu d'abord. Il propose donc à Arès et Mitsuko de le suivre.

Lullu fait des menaces à Zane, se prend pour un héro et décide de protéger Alyska et sa famille.
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Sam 06 Fév 2016, 12:03







Arès ne répliqua pas à Devaraj, à quoi bon rappeler l'ennui qu'on vivait ici ? Surtout qu'il semblait visiblement que cet ennui perdurerait longtemps encore sous une soit-disant joie, la guerre à l’horizon était elle tout simplement déjà oublié ? Et Delta avec ? Le magicien riva son regard sur la femme blonde, elle qui avait l'air d'être capable d'apporter un semblant d'animation, et peut-être la peluche volante y était elle aussi pour quelque chose, à moins que cela ne vienne de son étonnante maîtrise magique qui l'avait changé un instant en chauve-souri ? Où du moins lui avait donné la même position que l'animal. Le jeune magicien fini par soupirer, clairement, ce n'était pas ici qu'il trouverait ce qu'il cherchait, à savoir, son père. Et de toute évidence, cela n'arriverait pas avant un long moment car le monde semblait se liguer contre ses envies. A croire que les guerres et autres absurdités sombre ne pouvaient cesser. Il n'avait plus qu'à se replier sur des observations, et peut-être faire comme les autres et prié Suris. Non pas qu'il n'était pas croyant mais Arès voyait simplement la religion comme une perte de temps qui pouvait l'empêcher de mener à bien ses propres projets. Néanmoins, il se souvint d'une phrase de sa mère et pris sur lui d'accorder une penser au dragon bleu.

- Oui, allons y.

Ce fut la seule réponse que le jeune magicien souhaita offrir à la question poser. Il lui fallu un moment pour comprendre que quelque chose ne tournait pas rond, en fait, perdu dans ses pensées, les cris lui apparurent comme lointain, jusqu'à ce qu'il réalise que s'était loin d'être le cas. Arès fronça finalement les sourcils, il aurait du rester chez lui. Finalement, le jeune homme lança un bref regard à ses camarades, remarquant brièvement quelques femmes étranges qui ne retinrent pourtant pas son intention. Au lieu de ça il regarda la femme et le chaman, hésitant un instant.

- Je souhaitais de l'animation mais là ... Je suis un peu perdu.

Il croisa les bras, les bout de ses doigts caressant un bref instant la fourrure de son manteau avant qu'il ne se referme en deux poings serrer, de la même manière que son regard sembla se refroidir, prêt, sans doute à je ne sais quel réflexion qui ne le mènerai nul part. De toute façon, Arès se savait être un piètre magicien, ce n'est donc pas sur la magie qu'il comptait, en fait, le jeune homme maudissait intérieurement son départ de chez lui. Il aurait du au moins penser à prendre son poignard. Il lui fallu de très longue minutes pour comprendre que l'origine de tout ce chahut venait du théâtre, néanmoins, ce dernier ayant fermer, il n'en savait pas plus, pourtant, il songea un bref instant à aller voir. Mais la foule se déplaçant remuer bien trop et il haïssait en partie se retrouver dans un mouvement de masse. Et pourtant en suivant le chaman, c'est bel et bien ce qu'il allait faire.

- Qu'est ce ...

Arès ne remarqua pas en se déplaçant la racine d'un arbre qui s'était relevé, face la première dans une mare de boue due à la fonte récente des neiges, il due rouler sur lui-même plusieurs fois afin d'éviter d'être piétiner par des êtres effrayés avant de finalement pouvoir se relever. Au bout d'un certain temps qui lui parut bien trop long, le jeune homme se colla à l'arbre le plus proche, psalmodiant la même phrase dans l'espoir que nul ne le remarquerait plus, se sentant ridicule au possible.

- Je suis l'arbre, l'arbre est moi ... Je suis l'arbre, l'arbre est moi ... Je suis l'arbre, l'arbre est moi.

Arès en vint même à fermer les yeux, cette fois, s'était sur, il était devenu un arbre et personne ne remarquerait le magicien plein de boue qui tentait de se cacher, observant à peine, à présent, les alentours. Désireux plus que tout de ne pas se montrer comme un monstre de boue où simplement, d'être reconnu. A plus forte raison qu'on pouvait de ce fait le prendre pour quelqu'un de dangereux cherchant de se camoufler, bien qu'en ce cas, se coller à l'arbre n'était pas la meilleure des idées. Mais ça, il n'y pensait évidemment pas.
750 mots

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Sam 06 Fév 2016, 19:02

Si les paroles d’Ulkior avaient bel et bien touché ses oreilles, Finn ne se sentait pourtant pas en mesure d’appliquer les conseils qui avaient franchi sa bouche. Se calmer? Il ne le pouvait pas, c’était impossible. Tant et aussi longtemps que ses yeux lui renvoyaient ses images d’horreur, tant et aussi longtemps que les cris, les beuglements et les peurs faisaient vibrer ses tympans, l’Elfe n’aurait jamais le loisir de pouvoir apaiser la peur qui parasitait peu à peu son esprit chamboulé. Il était terrorisé. Son corps était aussi raide qu’une statue de pierre, paralysé par cette explosion de frayeur qui lui avait giflé au visage, aussi tremblotant qu’une petite feuille poussée par le vent qui rugissait. Et pourtant, malgré sa peur, malgré sa terreur, il ne s’effondrait pas. Ses jambes auraient dû le lâcher en cédant sous son poids, il aurait dû s’évanouir dès que son corps aurait touché le sol. Mais rien de ça ne c’était encore produit, abandonnant l’Elfe sylvestre à la confusion et au désarroi qui lui faisaient petit à petit perdre la tête. Il ne savait plus vers quoi se tourner exactement. Il ne savait plus réellement ce qu’il devait sauver, où placer tous ses efforts en plein cœur de ce chaos. Était-ce vraiment le bon choix de placer toutes ses priorités sur la sécurité de son Maître en dépit des invités de la fête qui se métamorphosait en carnage? Ezechyel serait sans doute capable de se venir en aide, seul – sans compter que Finndaäl croyait vraisemblablement qu’il devait être aux côtés de l’Elfe Éternelle à l’heure qui était. Il ne craignait donc rien non? Malgré tous les arguments qu’il réussissait à placer en faveur de cette idée, de cette supposition, l’Elfe ne parvenait pourtant pas à s’en convaincre à cent pour cent.

C’était comme si la colère des Dieux s’abattaient en un seul endroit. Aussi impitoyable que leur jugement. Est-ce que, malgré la force et les habiletés considérables de sa souveraine saurait en mesure d’y échapper avec son Maître? Ça lui faisait mal de se l’admettre – il refusait même de se l’avouer à vrai dire – mais il en doutait fortement. Sa peur ne fit que s’en décupler, se transformant en un véritable mal à l’instar d’un simple poison vénéneux qui voyageait dans son sang. Il priait pour qu’ils ne leur arrivent rien, il priait pour leur bien et leur sécurité parmi toute cette confusion, nourrissant l’espoir presque désespéré que la Déesse Phoebe les protégerait des éclairs de rage qui tombaient sur la plaine. Qu’elle les protégerait tous. Un délicat parfum s’infiltra dans ses narines. Il était si doux, si apaisant – en parfaite opposition à l’ambiance qui régnait sur ces lieux – que Finndaäl ressentait la tension de son corps diminuer presque de moitié – c’était ce qui lui semblait être du moins. Il leva les yeux. Son regard tomba aussitôt sur des pétales bleus d’un tendre ton violacé. C’était des anémones. Pendant un court instant, la surprise parvint à dominer la peur qui avait noyé son esprit, éclaircissant ses traits qui s’étaient assombri lorsque la terreur le manipulait. Maeka tenait le bouquet de fleurs improvisé entre ses doigts fins. Les membres de son corps tremblaient, l’horreur se lisait parfaitement au cœur de ses iris vairons. Et pourtant, elle arriva à rassembler assez de force, assez de courage pour articuler ses mots. Ils étaient peints d’une telle sincérité, d’une telle inquiétude à son égard qui le touchèrent bien plus qu’il ne l’aurait songé. Finn baissa alors les yeux, assailli par la culpabilité. Il prit les fleurs au creux de sa paume gauche, humant délicatement les odeurs de la Nature – de Phoebe – qui s’en dégageaient.

« Pardonnez-moi Maeka. J-Je… » L’Elfe avait le sentiment de devoir des excuses à la Libérée et pourtant, sa voix s’était brisée. Il rougit. « Je m’excuse, sincèrement, de vous avoir fait peur ainsi avec mon c-comportement déplacé. Ç-ça ne se reproduira plus. » C’était ce qu’il espérait. « Je vous suis reconnaissant de bien vouloir m’aider. », balbutia-t-il en la regardant droit dans les yeux. Il lui avait exposé toute sa vulnérabilité et elle en avait fait de même. Aussi étrange que ça puisse paraître, Finn se sentait davantage rapproché de la jeune Orisha à présent. Quoi qu’il en soit, l’Elfe n’avait pas été en mesure de se défaire de toutes ses criantes ni de toutes ses anxiétés, mais grâce à elle, ses pensées étaient devenus beaucoup plus claires et dégagées, le poussant à vouloir avancer le plus rapidement possible. « Si je ne me trompe pas, mon Maître devrait être en compagnie de l’Elfe Éternelle. », leur précisa-t-il avant de les entraîner – Ulkior et Maeka – dans son sillage. Le trio courait à perte d’haleine à travers la foule compacte et apeurée. Ils ne cessaient pas de se faire bousculer, frappés par les coudes des gens qui fuyaient en hurlant et à plusieurs reprises, Finndaäl en manqua de s’écraser tête première dans la neige. Il usait de toute sa force et toute sa volonté pour garder sa poigne ferme sur les poignets de ses deux compagnons, mais un coup violent porté par un fuyard aux yeux fous le déséquilibra, le contraignait – involontairement – de lâcher prise sur Ulkior qui s’égara dans la masse. Il fallut plusieurs secondes au jeune Elfe avant de se rendre compte de son absence à leurs côtés, s’arrêtant si sèchement qu’il ne put éviter la collision avec l’Orisha qui le percuta de plein fouet dans le dos. Ce fut à peine s’il le remarqua. « Où est passé Ulkior? », lui demanda-t-il en plissant les yeux pour tenter de le distinguer parmi la foule.

Finn essaya de l’appeler en faisant lever sa voix au-dessus des hurlements de terreurs, mais il n’y arriva pas. Malgré tout son acharnement et ses efforts. Le jeune homme jura. « Par la grâce de Phoebe! », marmonna-t-il sans s’adresser à quelqu’un en particulier, l’inquiétude suintant dans sa voix. « Finn?! » L’interpelé sursauta. Qui est-ce qui..? Il pivota sur lui-même. Il reconnut aussitôt Ezechyel. Une immense bouffée de soulagement l’envahit alors qu’il s’approchait de leur position au pas de course, visiblement aussi soulagé que le jeune Elfe. « Maître Ezechyel! La voix de Finn trahissait tout le bonheur et la joie qu’il ressentait. Est-ce que vous allez bien? » L’Elfe Féerique s’arrêta devant eux. Il parut embarrassé dès que le mot « maître » avait franchi les lèvres de Finndaäl avant de reprendre une expression plus sérieuse. « Oui... » - « Où est l’Elfe Éternelle? », enchaîna-t-il sans lui laisser l’occasion au nouvel arrivant de compléter ses mots. « Je ne sais pas. Nous nous sommes perdus de vue dans toute cette agitation, mais je suis sûr qu’elle va bien. » Son regard ne laissa même pas place au moindre doute. « Je suis heureux de voir que tu ailles bien aussi. » Il porta pendant quelques secondes son attention sur Maeka avant de venir sur eux deux. « Je suis désolé que les festivités aient pris une tournure aussi sombre. Peut-être serait-ce plus judicieux pour vous deux de partir. » - « Mais nous devons retrouver un ami… et Chayns. », protesta Finn. Il n’avait aucune envie de laisser son maître ici pendant qu’ils fuiraient comme des lapins à vrai dire, se justifiant avec toutes sortes de prétextes pour rester un peu plus longtemps. Ezechyel sembla hésitant. « Je ne souhaite pas que vous vous blesseriez, mais si c’est votre décision, alors je n’aurais pas d’autre choix que de la respecter. » Intérieurement, Finndaäl espérait que Maeka choisisse de rester. Mais au cœur du chaos qui sévissait, il ne lui en voudrait jamais de vouloir, au contraire, s’en éloigner, sans se retourner, à pleine vitesse.

1 218 mots.

POST V:
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Dim 07 Fév 2016, 15:10

Peu à peu, l'Ours sentait la jeune femme sur son ventre revenir à elle. Le soulagement se répandit peu à peu en lui. Il savait qu'elle n'avait rien de mal, qu'elle allait bien et qu'elle avait juste fait un malaise, mais quand même, sans le savoir, sans vraiment s'en rendre compte, il s'était inquiété pour elle. C'était idiot, il la connaissait à peine, et pourtant, il en était ainsi, il tenait à elle. Quand elle se glissa jusqu'à sa tête animale, il ne put s'empêcher de tendre son cou pour venir renifler une nouvelle fois son odeur, son souffle chaud tout contre sa peau. D'une certaine manière, sans faire attention, il reproduisait quelque peu une scène qu'il avait déjà vécu avec elle, dans un autre lieu, dans d'autres circonstances. De toute façon, le plantigrade qu'il était à l'instant ne pouvait résister à l'envie et au besoin de la toucher, de s'imprégner d'elle. Même s'il était bélua et qu'il avait toujours sa capacité de raisonnement humaine, quand il était couvert de poils, ses instincts animaliers étaient bien plus présent et à fleur de peau.

Les événements devenaient quand même de plus en plus bizarre. Comme si quelque chose avait échappé à l'Ultimage. Raeden n'arrivait pas à déterminer si elle avait compris que l'hologramme et l'animal ne faisaient qu'une seule et même personne. Quoi qu'il en soit, elle voulait que le poilu l'éloigne un peu d'ici, pour retrouver un peu de calme. Qui était-il pour lui refuser une telle chose ? La façon dont elle s'adressait à lui aurait fait rire la bête si elle en avait été capable. Du coup, elle se contenta juste de cligner des yeux pour lui répondre, pour lui faire comprendre qu'elle avait entendu sa requête et qu'elle allait y subvenir. Pendant ce temps là, la partie du cerveau de l'Immortel qui contrôlait l'hologramme tentait de se concentrer sur les autres personnes alentours. L'homme qui avait prêté son manteau à la magicienne semblait plutôt silencieux pour le moment. Les deux autres femmes paraissaient un peu plus alerte. La jeune, la Bélua s'était approché de la représentation magique, curieuse.


C'est juste une image. C'est assez pratique quand on n'a pas l'usage de ses cordes vocales.

Uune esquisse de sourire quand il vit l'autre femme formait une ombre d'elle-même. La magie était quand même bien surprenante. Quand on prenait le temps de l'apprivoiser et de la comprendre, on pouvait faire un grand nombre de chose avec.

Je ne sais pas si on se connait. En tout cas, je ne me souviens pas t'avoir déjà rencontré. Mais après, peut être qu'on s'est déjà croisé au Rocher au Clair de Lune, sans avoir fait attention … Ou bien tu as pu déjà entendre parler de ma forge dans les Montagnes de l'Edelweiss enneigée.

Son attention holographique se porta sur l'Elementale. Cette dernière donnait l'impression que préferer l'action à la discussion. Peut être était-ce d'ailleurs pour cela qu'elle prenait ainsi la parole. Pour se sentir moins immobile

Pour ma part, c'est plutôt pour faire acte de présence. De plus, je trouve naturel qu'un Bélua vienne à une telle festivité. La Nature, ça fait aussi parti de nous.

L'ours, quand à lui, s'était finalement tortillé pour faire tourner Edwina sur son dos et pouvoir ainsi se redresser. Il allait subvenir à sa requête et l'entraîner un peu à l'écart. Peut être qu'il pourrait aussi profiter de la même occasion pour lui faire comprendre qu'il n'était pas simplement un ours ou un autres bélua plantigrade mais qu'il était bel et bien Raeden, l'homme qu'elle avait rencontré à la Forge. Peut être qu'il apprendrait aussi pourquoi, la dernière fois, elle ne lui avait pas révélé sa véritable identité. Mais avant qu'il ne puisse réellement aller plus loin, les choses autours d'eux commencèrent à se corser et à dégénérer. Une Mord'th fit une apparition non loin d'eux et l'animal se figea. C'était la même que celles qui accompagnaient Delta. Tout cela ne présageait réellement rien de bon, bie au contraire même. Naturellement, un grondement prit naissance dans la gorge de l'ours avant qu'il se remette en route, bien plus rapidement et suspicieusement qu'avant. Maintenant, sa principale préoccupation, d'était de mettre la Magicienne quelque part à l'abri.

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Mar 09 Fév 2016, 21:23

Je marchais tranquillement avec ma chère sœur, main dans la main. L'ambiance festive de ce lieu m'emplissait de nouveau de joie, surtout depuis que Kana est venue me retrouver. Je dois avouer que je ne me sentais pas trop à ma place au milieu de cette foule. Je ne connaissais absolument personne, je ne savais pas du tout quoi faire. Pourtant, j'aimerai parler avec les gens sans à avoir à bafouiller ni à rougir comme une tomate à cause de ma timidité. Mais je n'y arrivais pas … Peut être qu'un jour j'y arriverais, mais ce jour là n'est pas prêt de venir. Ce n'est qu'avec mes compagnons tels que mon grand lion noir Kakeru, ma Reevae Myosotis et mon petit dragon peluche Olaf que j'arrivais à parler sans difficulté, tout comme mon meilleur ami Wulfran et ma chère sœur jumelle Kana.

Enfin, ne pensons plus à cela, pour ce changer les idées, ma sœur m'amena voir la petite pièce de théâtre qui se jouait actuellement. Mais un drame se produisit, un acteur poignarda un de ses collègues. Un liquide rougeâtre commença à couler sur ses vêtements. Du sang, je fus prise de panique, repensant à mon enfant où ma mère me battait, où mon propre sang finissait toujours par toucher le sol. Les rideaux du théâtre se fermèrent rapidement tendis qu'un immense mouvement de foule courrait dans tous les sens. Mais moi, j'étais encore sous le choc. Mes jambes me lâchèrent, je tombais contre le sol, sur les genoux. Je plaquais mes mains sur l'arrière de mon crâne. Je tremblais de peur, totalement tétanisée par les flashs de mon passé provoqués par ce sang. J'entendais vaguement ma sœur jumelle m'encourager à reprendre mes esprits pour que l'on parte d'ici rapidement, mais malheureusement je n'y parvenais pas. Je restais à terre, manquant à chaque fois de me faire piétiner. Heureusement qu'il y avait mon grand lion noir Kakeru qui faisait barrage.

C'était la panique générale à l'avènement du printemps. Cela aurait du se passer autrement, cette fête aurait dû être joyeuse et pleine de vie. Mais pourtant elle était belle et bien en train de tourner au drame général. Tout le monde hurlait de peur, certain même s'évanouissait. Pour ne rien arranger encore, des femmes assez mystérieuses ayant la même apparence, apparaissaient et disparaissaient sans cesse. Cela me pétrifiait encore plus, je n'arrivais même plus à bouger. « Aller, s'il te plaît Kira ! Il faut partir d'ici ! Tu ne peux pas rester éternellement là ! Ressaisie toi ! » Je n'arrivais plus à bouger, j'étais vraiment en état de choc. Mes jambes, mes bras, mon corps ne réagissaient même plus. J'étais recroquevillée sur moi même, en position fœtale, mais à genoux. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réussir mentalement à me sortir de cet état de choc. Je revoyais encore ce sang couler sur les vêtements de l'acteur. Cette pièce de théâtre a tourné au drame, cela n'aurait jamais dû se passer comme cela. Les cris d’effrois résonnèrent partout autour de moi, c'était horrible. Je n'osais pas bouger, de peur de revoir le sang couler et gicler de partout. Sans compter ces dames si spéciales faisant partie de la communauté minoritaire des Mord'ths, elles faisaient peur.






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Mitsu
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Mitsu
Mer 10 Fév 2016, 17:56

Mitsuko sourit au commentaire de l'homme. « Hé bien, pour tout vous avouer, je ne vous demande pas de l'élever. ». A vrai dire, elle ne demandait rien hormis un cheveux. Elle non plus n'élèverait pas l'enfant. Elle avait dans l'idée d'en faire quelques uns et de les envoyer à Basphel. Les précédents avaient grandi trop vite. Certains avaient complètement dégénéré, comme celui qui se prenait pour un tournesol et se mettait à pleurer dès que la nuit tombait. Il n'était pas le seul dans un cas similaire. Il faut dire qu'à l'époque de ses premières créations, ses connaissances étaient bien plus limitées. L'Æther sourit en voyant arriver Arès. Deux cheveux dans une journée, elle n'avait pas fait le déplacement pour rien. Dans un sens, ce serait amusant... Et puis, Zéleph pourrait apprendre la nouvelle d'une façon ou d'une autre. Il n'aimait pas beaucoup qu'elle lui fasse des enfants dans le dos, même s'ils n'étaient en rien naturels. Le seul qu'il avait réellement aimé était Faust, parce qu'il était petit et faisait beaucoup de cauchemars. Oh les choses avaient changé entre le Réprouvé et elle mais si elle pouvait lui rappeler ô combien il était à présent faible et elle puissante, elle le ferait sans hésiter. C'était le jeu.

Soudain, la jeune femme leva les yeux dans une direction qui n'était ni celle de Devaraj, ni celle d'Ares. Elle sentait quelque chose... C'était comme un pressentiment. Elle refusait de regarder le futur, ce serait ennuyant, elle le faisait déjà bien assez sans le désirer. Elle sentit un petit quelque chose atteindre sa tête et rebondir dessus. Une peluche ? Ce n'était pas ceci la raison de ses doutes. Il y avait une autre puissance en jeu non loin, une puissance pour qui le printemps n'était qu'une niaiserie profonde. Il était temps de partir, ou, du moins, de se préparer à partir. Elle sourit, tendant la main vers la chevelure de Devaraj pour enrouler entre ses doigts l'un de ses cheveux. Elle tira d'un coup sec et le fit disparaître par la suite comme s'il n'avait jamais existé. Puis, comme si elle était lasse de refaire le même mouvement, elle se servit de sa magie pour en sectionner un à Ares, mine de rien. Elle attendit que les deux hommes partent à la recherche du fils du Chaman pour disparaître purement et simplement.

Assise sur la branche d'un arbre, elle se mit à observer la prairie dans laquelle devait se passer les événements. A dire vrai, elle n'avait connu aucune renaissance du printemps qui s'était bien déroulée du début à la fin. Une Ombre apparut. Un homme était assis sur la même branche, appuyé contre le tronc d'un air nonchalant. « Tu n'as pas peur qu'il la tue ? ». « Ne serait-ce pas ce que tu souhaites ? » demanda-t-elle froidement. « Bien sûr que si, et bien plus encore ma chère. ». Mitsuko tourna son regard vers l'Æther. « Je crois que tu me sous-estimes. Tu as acquis le savoir absolu mais tu n'as aucune idée de ce qu'il en est. Tu n'entrevois pas la bêtise qui est tienne. Tu es comme ces êtres qui courent, affolés, qui pensent que s'agiter sera la meilleure solution. ». « Je te quitte au bord du désespoir et voilà que je te retrouve aussi orgueilleuse que par le passé. Seulement, tu estimes cet homme sans doute un peu trop. Un coup de colère et il pourrait la tuer. ». « Non. » fit la jeune femme d'une voix sèche. « Et tu comprendras bientôt pourquoi. A tes dépends. ». « Tu risques de perdre. ». « J'aimerai bien, un jour, mais, malheureusement, ceux de ma lignée sont condamnés à toujours gagner, d'une manière ou d'une autre. ». Elle rit avant de disparaître, cette fois pour de bon. Le Dieu resta un instant appuyé contre son tronc. Il ne savait pas si elle le menait en bateau ou non. C'était difficile à dire. En réfléchissant à son plan, pourtant, il le trouvait parfait. Oh il avait joué contre elle par le passé, il avait pu la soumettre au début. Il avait pensé venir à bout d'elle et, des années après, elle l'avait surpris. Il devait y avoir une faille quelque part, une faille qu'elle avait trouvé et qu'elle allait utiliser contre lui. Ça devenait enfin intéressant.

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Jeu 11 Fév 2016, 14:59


Durant sa résorption, il avait entendu ce jeune garçon brailler à propos de quelques menaces puériles, mais Zane n’y prêta qu’une frêle attention. L’urgence voulait mettre brusquement fin à cette journée, c’est en tout cas ce que tous les individus présents se forçaient à faire. La flèche qu’il avait tirée n’avait pas atteint sa cible, ou disons qu’elle ne lui avait fait subir aucun dégât. Au moins, il avait la réponse à sa question, à savoir que ces étranges femmes n’étaient pas du même échelon qu’eux. D’une manière ou d’une autre, elles transcendaient largement les êtres défaillants qu’ils étaient. Le démon détestait fuir plus que tout, et même plus que la mort encore qu’il considérait au contraire comme un enjeu passionnant. Contrairement à Nissa qui lui fit part d'un commentaire troublant, il décida de rester encore un peu dans les parages en prévision de juger l’évolution de ce retournement improbable.

Entre ça et la zizanie qui troublait le monde des enfers, il se sentait étrangement dans un environnement sain où la moindre occasion devait être saisie. Interprétant de plusieurs bonds en arrière pour se résoudre à se mettre en sécurité, il balança sa tête de droite à gauche pour trouver un point de repère dont il pourrait se servir pour l’espionnage. Lors de sa tentative de voilage, le sournois tentateur généra la création de blocs de pierre un peu partout sur le terrain afin de faire basculer ceux qui s’empressaient de courir pour se dérober aux malheurs qui s’abattaient sur eux. En agissant de la sorte, il se permettait d’augmenter sa propre espérance de vie tout en ayant de quoi observer avec discrétion ce qui se tramait. Disparaissant grâce à une brève illusion, l’observateur trouva une échappatoire en haut d’un arbre. Le poste lui convenait à merveille, toutefois, il semblerait que l’homme n’était pas le seul à avoir eu cette drôle d’idée.

Un peu à l’étroit sur la branche mère, Zane grimaça en essayant de mettre la main sur celui qui partageait son poste d’observation. Après un coup de tête sur le nez, ce dernier lui largua toutes sortes d’injures en rapport avec ses parents. Drôle de type pour savoir autant de choses sur eux, mais là n’était pas le vrai problème. Après vérification, il comprit qu’il s’agissait d’un sorcier. Celui-ci décida alors de mettre un terme à leurs algarades en lui lançant un sort qui le fit choir de son emplacement. Alors qu’il s’apprêtait à retourner lui régler son compte, il se rendit compte d’une conversion étonnante : des cheveux crème mi-longs, des bras aussi énormes que des cuisses, des cuisses aussi énormes qu’un buste et un buste aussi énorme qu’un… là, il calait. Rien n’était aussi massif que ça, à part peut-être le gros Gaston. Quoi qu’il en soit, il était maintenant sûrement en mesure de mettre un terme à ce chaos en en causant davantage. Testant sa force, le démon transformé en mec costaud, mais un peu difforme quand même, frappa de toutes ses forces sur le tronc qui, malheureusement, ne s’effondra pas. « Bon, bon. Ce n’est pas encore tout à fait au point pour tout ce qui est végétal, mais je peux vraisemblablement tuer ces femmes. » Reproduisant des poses qui mettaient ses muscles saillants en valeur, il se dirigea sans plus tarder vers le groupe de femmes qu’il s’apprêtait à défigurer


600 mots


Résumé post VI + défi réalisé:
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Ven 12 Fév 2016, 00:06

Hana frappa dans ses mains et pointa Raeden du doigt, comme si elle venait d’avoir une illumination.

   -C’est ça ! La forge ! On vous rendra visite très vite, c’est certain !

   C’était plus que certain. La réponse qu’il donna à la question de Djinshee était évidente. Elle ne rajouta rien. Elle regardait plutôt l’ours derrière, qui tentait de se retourner avec Edwina sur son dos. La tâche devait être difficile, mais il y parvînt grâce à elle ne savait quelle loi de gravité. La bête s’éloignait, et elle crut entendre des cris au loin, là où se trouvait le cœur de la fête. Elle se retourna vivement. Que se passait-il ?

   Aux côtés d’Hana, une femme apparut. La Bélua recula, sur ses gardes.

   -Qui êtes-vous ? Dit-elle, les griffes prêtes à sortir.

   La nouvelle venue la considéra un instant puis passa devant elle. Djinshee la dévisagea. Elle avait déjà vu cette femme quelque part, à Aeden… Juste avant d’aller à Somnium. Elle s’en souvenait très bien. Une Mord’th. Elle attrapa Hana part le bras afin d’éviter tout accident. Elle n’avait aucune idée de quoi était capables ces créatures et elle n’avait pas envie d’en faire l’expérience. Si elles pouvaient faire apparaître une pseudo-divinité inconnue tout droit sortie du néant, prétendant être une sorte d’élu du ciel, c’est qu’elles étaient suffisamment puissantes pour la tuer en une pichenette.

   -A partir de maintenant, tu vas faire tout ce que je vais te dire, sans exception. Chuchota-t-elle à l’oreille de son amie. Alors reste près de moi.

   Elle connaissait ses points forts et ses points faibles. Elle saurait quoi lui dire et quand. Tout acte de désobéissance de sa part pourrait les mettre en danger. Hana ne dit mot. Elle lui faisait confiance. Djinshee avait plus d’expérience qu’elle pour ce genre de problèmes.

   Elles s’éloignèrent de la Mord’th, vers l’endroit où les cris avaient retenti, laissant l’hologramme de Raeden sur place. Il aurait le choix entre les suivre ou disparaître et ainsi économiser de l’énergie. Des Mord’th. D’autres. Il y en avait partout, et elles étaient toutes les mêmes. Elles avaient créé une pagaille pas possible. Hana aperçut un corps gisant sur le sol. Elle le montra à son amie qui ne fit rien.

   Toute cette fête partait définitivement mal. Et personne ne pouvait rien faire, si ce n’était partir et se mettre à l’abri. Ca promettait pour la suite des évènements… Si le monde ne pouvait plus se détendre avec une fête par-ci par-là de temps en temps, alors ils étaient mal… Très mal… Autour d’elles, les fleurs fanèrent spontanément. L’Elémentale crut même voir une ronce pousser à la place.

   -Il serait plus sage de rentrer.

   Hana résista à son emprise.

   -Tu ne comptes tout de même pas abandonner tout le monde ici ?

   -Tu ne comptes tout de même pas ramener l’humanité entière à la maison ?

   -Tu ne comptes tout de même pas partir d’ici comme une lâche ?

   Piquée à vif, Djinshee ancra son regard de feu dans ses yeux jaunes.

   -N’était-il pas convenu de m’obéir quoiqu’il arrive ?

   -Ne changeons pas de sujet. Tu sais aussi bien que moi que ça ne tourne pas rond et que nous sommes tous en danger qu’on soit ici ou ailleurs. C’est toi-même qui l’a dit lorsque nous étions dans la Forêt des Murmures. Ici, au moins on peut aider les gens en détresse et s’informer sur ce qu’il se passe.


   Silence. Elle avait raison. Elle avait totalement raison.

~578 mots~

Résumé post 4:

Je sais pas si j'irai plus loin, donc 1 point de charisme pour Djinshee please o/ Merci !
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Sam 13 Fév 2016, 04:21

Rp pour tous – L’avènement du Printemps
« Et la Nature t’emporte au cœur de sa fête »

J’aurais aimé pouvoir fermer les yeux, me détourner de cette frénésie malsaine qui commençait à prendre de plus en plus d’ampleur. Des catastrophes s’enclenchaient à la chaine aux quatre coins de la plaine, interminables, indomptables, comme jetées sur la fête par les Dieux eux-mêmes. Pourquoi une telle folie, une telle punition? Pourquoi les Aetheri nous infligeaient de pareils maux? Je tremblais de tout mon corps, cherchant une explication rationnelle qui pourrait me fournir des réponses satisfaisantes. Mais je n’en trouvais pas. Je ne saisissais pas les raisons d’une colère aussi puissante, aussi vindicative. Qu’avions-nous fait pour mériter un tel sort?! De quoi les Dieux nous blâmait-il, nous rendait-il coupable? De chercher du réconfort et de la joie alors qu’ailleurs, seuls le chaos et la peur nous tendaient les bras? Je ne comprenais rien, la panique de la foule me gagnant toujours plus; toujours un peu plus…

Malgré tout, je ne m’arrêtais pas, calquant mon pas à celui de l’Elfe blond devant moi. Il me fallait être courageuse. Et si je ne le faisais pas pour moi, au moins, le devais-je pour Finndaäl. J’étais parvenue à le calmer, à redonner à son esprit ce qu’il l’avait, brièvement, abandonné: la raison, le sang-froid. Cependant, même si j’avais réussis cet exploit en faisant fi de mes craintes, de la frayeur qui battait son plein au fond de mon crâne douloureux, à force de l’entendre cogner avec ferveur, au bruit et au rythme de l’agitation dans laquelle nous nous étions perdus, je ne cessais d’avoir peur. Terriblement peur. Je n’étais pas la plus courageuse – alors ça non! – mais j’avais tenté de masquer ma terreur derrière l’un de ces gestes insignifiants et complètement déraisonnables que nous esquissions sous l’assaut de l’effroi. Bon, peine perdue, des filaments de larmes étaient venus assombrir le déguisement de ma duperie et la peur, de plus en plus virulente, avait ramené au galop les martèlements de ma frayeur. L’affolement de la foule s’étendait avec plus de force, tant que nos peinions à nous frayer un passage à travers les bras, les jambes, les pieds et les coudes. Finn tentait, du mieux qu’il le pouvait, d’ouvrir un chemin dans l’agitation nerveuse, mais à plusieurs occasions, l’ouverture béante qu’il était parvenu à nous forcer se refermait instantanément, sans que nous ayons eu la chance de pénétrer ne serait-ce qu’une jambe à l’intérieur – ou alors, c’était tout juste. Jamais, je n’aurais pu m’imaginer que ce court périple pouvait relever d’un tel degré de dangerosité et de difficulté. C’était compliqué et extrêmement dangereux, certes, mais l’amour que l’Elfe portait à son maître poussait celui-ci à aller de l’avant.

Moi, tout ce que je désirais, c’était prendre mes jambes à mon cou. Or, je m’obligeais à suivre les pas de Finn, honteuse dans la pensée que je m’étais forgée. Et même si j’avais peur, même si je serais prête à m’enfuir pour éviter plus encore la colère divine qui s’était abattue sur nous, je m’en voudrais toute ma vie de ne pas avoir eu suffisamment de courage pour rester, pour offrir ma main au secours d’autrui. D’un côté, j’admirais Finndaäl pour cela: lui, n’hésitait pas. Il était prêt à repousser, à lui tout seul, l’agitation de la foule pour son maître. En observant son dos, je me demandais si, un jour, je parviendrais à me déposséder de mon esprit d’égoïste…

C’est alors que les événements s’enchaînèrent très rapidement. Finn venait de remarquer la disparition d’Ulkior dans la foule en panique et aussitôt, je me retournais pour tenter de l’apercevoir. En vain. Je joignis ma voix à celle de mon ami, sans plus de succès. Les cris de terreur gonflaient avec plus de puissance, primant bien rapidement sur ceux que l’on expirait avec tout l’air que nous possédions dans les poumons. La peur m’agressa de nouveau et quand une voix, sortie de la foule, interpella Finn, nous nous retournâmes comme un seul homme, dans l’espoir d’avoir retrouvé notre compagnon disparu. Cependant, à la vue du second Elfe, aux mires d’un vert céladon particulièrement intense, l’étincelle qui venait de briller dans mes yeux s’éteignit rapidement et je me remis à paniquer. Les deux Elfes discutaient entre eux et je pouvais sentir, à quelque occasion, leurs regards se braquer vers moi. Je baissais les yeux, entortillant mes doigts avec nervosité. Partir? C’est tout ce que je demandais oui… Et puisque le dénommé Ežechyel nous tendait une si belle perche, je ne pouvais la laisser filer entre mes doigts. Partir… Partir… Loin de toute cette folie et de toute cette ambiance angoissante et oppressante…

Lentement, je me tournais vers Finndaäl, posant un regard profondément désolé dans ses grands iris argenté. J’avais peur. J’avais peur. J’avais peur. Il devait le comprendre, n’est-ce pas? Il devait voir comme mon corps tremblait avec agitation, comme mon visage se terrifiait à la simple vue de toutes ces horreurs. Je n’en pouvais plus. Je voulais fuir, partir, loin, très loin d’ici. Et retrouver mes montagnes, retrouver la paix de Ciel-Ouvert et ne plus songer à cette fête, à cet Avènement du Printemps… Des larmes se mirent à couler sur mes joues et, brusquement, je plaquais mes mains sur mon visage, tentant de cacher ma faiblesse, en vain.

« J-Je… Pardonne-moi, Finn… J-Je ne suis pas forte… J’ai si peur… J-Je dois partir. Je n’en peux plus… Excuse-moi… Sincèrement, excuse-moi… J’aimerais tellement être plus courageuse… »

Et sans demander mon reste, sans même lui porter un seul regard, je lui tournais le dos, m’enfuyant comme une gazelle apeurée dans, ce qui me semblait être, une fosse remplie d’animaux effrayés.


956 mots | 7 post
Résumé:
Maeka suit Finn pour retrouver Ežechyel et lorsque ce dernier les rejoint, Maeka finit par partir d’elle-même des festivités, en s'enfuyant comme un lapin effrayé.

Gain:
❧ Pour le gain de participation, c’est un bracelet qui laisse derrière lui une douce odeur sucrée + 4 points d'Agilité pour Maeka

Merci pour ce LDC ♫



[Rp pour tous] L'avènement du Printemps - Page 5 Signat16
Merci Léto ♪:
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Lun 15 Fév 2016, 09:58


Son regard se posa une dernière fois sur cette mystérieuse "chauve-souris." Il la trouvait troublante et pourtant il ne la connaissait qu'à peine. Ne sachant que penser de cette rencontre des plus étranges, il tourna ses yeux vers Arès et hocha doucement la tête. "Mon fils doit être au stand de tir à l'arc." indiqua-t-il en tournant rapidement les talons. Pour une fois il n'avait pas vraiment envie de perdre son temps. Cependant, il s'aperçut bien vite que son compagnon de route avait disparut à son tour... Pousser par la foule d'invités en panique, il étouffa un juron et se débrouilla pour s'écarter de la masse de gens non sans quelques difficultés. Maudissant les vivants pour leur manque de calme et leur stupidité, il soupira fortement et aperçut alors un spectacle des plus étranges. Non loin de lui, Arès était justement en train de se coller à un arbre, le corps recouvert de boue et psalmodiant des phrases que le chaman ne comprenait pas. Intrigué, Devaraj se rapprocha, se demandant si c'était là une sorte de rituel qui lui était inconnu. N'osant pas interférer dans un processus aussi sacré, il attendit respectueusement qu'Arès ai terminé pour lui adresser la parole. "Hum. Tu veux des vêtements ? Je peux te passer les miens si tu veux ?" déclara le chaman. Il n'attendit pas la réponse pour se déshabiller intégralement sans aucune gêne et donner l'ensemble de ses habits au jeune homme, car il voyait bien que ce dernier était comme attristé par la boue qui le recouvrait. Le chaman chercha ensuite un morceau de tissu dans son sac pour s'en servir comme sous-vêtement, puis il regarda autour de lui.

Avec tout ce tumulte, il ne voyait plus du tout dans quelle direction pouvait se trouver le stand et Lullu. Fortement agacé, il lança alors un regard assassin aux drôles de femmes qui étaient apparues. Il les détestait, ça c'était certain. Son regard reconnut alors Zane qui marchait justement vers ses maudites créatures, le tout dans une démarche quelque peu incongrue. Le chaman haussa un sourcil en voyant le démon. Il se demanda ce qui pouvait bien se passer dans la tête de son ami avant d'abandonner directement l'idée d'essayer de le comprendre. Attrapant le bras d'Arès, il lui fit un signe de tête. "Viens, allons chercher le stand, je suis certain qu'il est par là-bas." décréta-t-il en pointant du doigt les Mord’th. Soudainement, il avait l'air drôlement sûr de lui. La vérité était qu'à la vue de ces femmes, il ressentait une subite envie de laver les précédents affronts de Delta et qu'il en oublia presque son fils. Il finit même par se convaincre que Lullu pourra bien se débrouiller seul quelques minutes de plus, le temps qu'il assouvisse ses envies de vengeance. Finalement, il se dit que c'était les Aetheri qui l'avaient amenés ici pour le placer sur le chemin des Mord’th. Il avait été stupide de ne pas le comprendre tout de suite. S'approchant à grands pas en tirant Arès derrière lui, il salua Zane. "Je vois que tu n'es toujours pas mort. C'est dommage je me disais que ça serait intéressant de fusionner avec ton esprit..." Un sourire tordu illumina son visage.



Post 4
Mots : 566

Défi réalise : → Retirer ses sous vêtements et les donner à la personne de son choix

Aloooors ... Dev se fout à poil et donne ses habits à Arès. Puis il se met une sorte de "pagne" pour pas être complètement nu eeet comme il est con, il décide de tuer quelques Mord’th pour venger les Aetheri avant de retrouver Lullu. Donc il entraîne Arès avec lui et part retrouver Zane.
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