Que je détestais déranger les gens comme cela, surtout de les bousculer sans faire attention. Je suis une véritable catastrophe, j'en avais honte. Mais cela semblait amuser mon petit dragon peluche qui s'agitait dans mes bras, près à s'en échapper pour tenter de faire une autre bêtise. Mon regard rosé se posa sur celui de la jeune femme qui avait plutôt l'air amusée, heureusement d'ailleurs mais j'étais encore gênée de l'avoir bousculer sans raison. Elle était fort bien gentille puisqu'elle n'avait pas du tout l'air en colère contre moi, bien au contraire. Elle prenait plutôt cela à la légère et en annonçant que cela pouvait être même le signe du destin, puis elle se mit à rire. Je ne pus retenir ce souffle de soulagement qui sortit tout seul de ma bouche. J'étais heureuse de savoir qu'elle ne m'en voulait pas, elle me demanda même le nom de mon cher dragon peluche avant de se présenter. Elle s'appelait donc Mircella Rumble, je n'oublierai jamais ce nom, j'en suis certaine. Après tout c'était bien la première fois que je rencontrais une femme aussi gentille. Je ne pus que lui sourire, me sentant de plus en plus à l'aise.

La jeune femme reporta son attention sur la femme juste à côté de moi, mais posa une question qui nous touchait toutes les deux. J'aurai voulu parler, mais une petite fille arriva près de nous après qu'un air de violon ait fini de résonner dans ces lieux. Je pus donc comprendre que cette petite Elyë était la fille de Mircella et que c'était elle qui jouait du violon. Je leur souriais à toutes les deux, avant de parler. « Elyë, tu as de la chance d'avoir une mère qui soit fière de toi et qui t'aime. » L'intonation de ma voix montrait de la sincérité, mais qui caché un désespoir en moi. Ma mère n'avait pas été très tendre avec ma sœur jumelle et moi, elle était même très cruelle … Mais bon, maintenant elle ne risquera plus de nous faire du mal de nouveau. « Au faite, lui c'est Olaf. » dis-je en montrant mon petit dragon dans mes bras. Ma petite créature rose pâle apparut derrière moi pour se poser sur mon épaule. « Elle, c'est Myosotis elle est super gentille et très câline. » Myo se leva et se dirigea vers la petite Elyë pour s'amuser avec elle en lui tournant autour en lévitant. Pendant ce temps, mon grand lion noir aux yeux bleus perçants arrivait à notre hauteur pour se présenter. « Je me nomme Kakeru, son ami d'enfance. » Je posais une main fraternelle sur le garrot de mon lion avant de me présenter, enfin. « Et moi c'est Kira, bélua de sang mêlée du totem du geai. J'ai une sœur jumelle Kana, qui elle est du totem de l'étourneau améthyste, mais elle n'est pas venue … » Je me sentais vraiment à l'aise maintenant, j'étais vraiment heureuse d'être là ! « Je suis venue pour découvrir ce que c'était l'avènement du printemps. J'en avais déjà entendu parler, mais … je n'avais pas le droit d'y aller. » Mon petit dragon sentit la tristesse chez moi, il me regardait un court instant avant de se frotter contre mon cou pour me rassurer. Pour le remercier, je le caressais doucement et tendrement.

Poste 2/7:

Résumé:

Résumé:

Résumé Post I + mots:

Résumé:

Résumé post 1:

Prenant une grande inspiration, je tentai de venir à bout du stress qui m’envahissait, bouillonnant à l’intérieur de mes veines, sans parvenir à rencontrer un grand succès, mes pensées constamment entrain de se bousculer l’une contre l’autre contre mon crâne qui paraissait sur le point d’exploser. Lentement, je fermai les paupières, souhaitant apaiser mon esprit en ébullition pour reprendre le contrôle de moi-même. L’avènement du printemps était un événement unique, beaucoup trop important pour que je puisse m’empêcher de nourrir la nervosité qui me parcourait l’esprit, à un point où je ne faisais qu’enchaîner les scénarios les plus inquiétants, horribles, qui pourraient se produire lors des festivités dans ma tête, incapable de stopper ce flot de réflexions catastrophiques. Et pourtant, ça ne me ressemblait pas de ressentir une telle nervosité, une telle angoisse s’imprimer sur les traits de mon visage alors que j’essayais de mon mieux de ne rien laisser paraître, sachant que Finndaäl – qui déambulait d’ailleurs dans tous les sens pour finaliser nos préparatifs avant notre départ – s’en inquiéterait inutilement. Je refusais de gâcher l’excitation qui faisait luire ses yeux, le plaisir qui l’animait alors que nous étions sur le point de partir. Il ressemblait à un enfant, tant l’énergie qu’il dégageait était forte. L’Elfe tentait peut-être de me le cacher pour vouloir paraître sérieux, mais il ne pouvait tromper personne lorsqu’il affichait un tel sourire, rêveur, lui donnant une expression étrangère à celle qu’il abordait habituellement. « …prêt? »

Je sursautai à la voix de Finn, me ramenant férocement sur terre. Lorsque je croisai son regard, je remarquai qu’il attendait visiblement une réponse de ma part depuis quelques instants déjà, mais, plongé dans mes pensées, je n’avais rien entendu. « Excuse-moi, as-tu dit quelque chose? » Le jeune Elfe sourit. Ça ne le surprenait pas à vrai dire. « Je vous demandais simplement si vous étiez prêt à partir. » Je clignai des yeux, paraissant hébété, avant que cette expression s’efface, comme si elle n’avait jamais été existée. J’avais vraiment besoin de me détendre un peu. « O-oui. Bien sûr. » Sans le désirer, j’avais commencé à bégayer. Je me repris presque aussitôt, tentant vainement de ralentir les battements effrénés de mon cœur qui frappait violemment ma cage thoracique, comme s’il allait s’arracher. « Si tu as pris tout ce dont tu as besoin, nous pouvons y aller. » Puis, mes yeux tombèrent sur le fourreau de ma lame, appuyée contre le mur d’en face. L’hésitation voila mon regard pendant quelques secondes : devais-je l’apporter avec moi au cas où ou non? Après quelques instants de réflexion, je finis par y renoncer. C’était peut-être risqué et pourtant, je n’avais aucun véritable moyen d’en être sûr. Cependant, s’il y avait une chose qui était certaine, c’était mon désir à vouloir profiter pleinement des festivités qui allaient avoir lieu. Et si laisser de côté mon arme pour cette si grande occasion pouvait m’y aider, alors je tenterais le coup sans hésiter une seconde. À grandes jambées, je rattrapai Finn – qui m’avait devancé – avant de me placer à ses côtés et nous nous dirigeâmes vers les montagnes de l’Edelweiss Enneigée – là où la fête battait à plein régime.

La première chose qui me frappa lorsque nous y arrivâmes enfin, fut la musique qui, jouant des airs à la fois énergique et entraînant, était parvenue à emmener de nombreuses personnes à venir valser au rythme du tempo, prisonniers au cœur de danses endiablées. Également, une multitude de Faes était présente sur les lieux, virevoltant et s’amusant au-dessus des têtes des gens assemblés, sans compter les Elfes qui, postés à plusieurs endroits, aidaient les curieux à trouver leur chemin. Tout le monde semblait si emporté, si détendu au sein de l’ambiance festive qui régnait, regrettant un peu amèrement de ne pas pouvoir en faire autant, piqué par les pointes de nervosité qui s’obstinaient à rester ancrer au fond de mon esprit. « Hé ben, vous en avez mis du temps! » Une petite forme lumineuse s’était approchée de nous, reconnaissant ces cheveux bleus en bataille et ce sourire espiègle qui ne quittait jamais – ou presque – ses lèvres. « Chayns. » Lança Finndaäl en prenant un air blasé : l’Elfe n’était pas plus content que ça de le voir ici. Ignorant tout bonnement le ton sec de Finn, le Fae poursuivit : « J’commençais à croire que vous vous étiez perdu. Qu’est-ce qui vous a pris autant de temps? » - « Rien qui te concerne vraiment. » Le jeune homme tentait de rester le plus poli possible à son égard, malgré le fait qu’il l’appréciait très peu. « Qu’est-ce que tu comptes faire? » Demanda-t-il, poursuivant quand même la discussion. Le jeune homme à la tignasse azur sourit. « N’importe. Tant que c’est amusant. » Son regard tomba sur moi. « Alors, va-t-on partir à la recherche de sa bien-aimée? » Je rougis, mais ne répondit pas. Chayns éclata de rire alors que ses yeux se tournaient vers une jeune femme non loin de là. Tant qu’à vouloir avoir un peu de plaisir, il fallait bien commencer quelque part non?

« Enfin, tu feras c’que tu voudras. J’pense avoir trouvé un truc pour me détendre d’ailleurs. » Et, ni plus ni moins, il alla rejoindre cette inconnue, se perdant aussitôt dans ses délires après avoir pris sa taille humaine. « Je sais qu’on se connait pas, mais votre beauté m’a déjà volé mon cœur. Il vous appartient en entier désormais. » Un sourire niais s’esquissa sur ses traits. « Ça vous tenterait une petite danse avec moi ma jolie? » Pressentant d’avance la suite des choses, je me dépêchai de le rejoindre rapidement, avec Finndaäl sur les talons, avant de l’éloigner légèrement. « S’il te plaît, Chayns, arrêtes un peu avec ces enfantillages. » Le concerné fit la moue. « Oh, t’es pas drôle! Alors que j’commençais tout juste à m’amuser! » Et il partit. « Je vais aller avec lui pour m’assurer qu’il recommence pas avec ses bêtises. J’espère que ça ne vous dérange pas. » S’enquit-il avant de s’éloigner en suivant le Fae, me laissant seul en compagnie de cette jeune femme. « Je suis désolé s’il vous a ennuyé. » Dis-je en faisant référence au petit numéro que Chayns lui avait offert. « Il agit toujours comme ça et ça lui arrive constamment de dépasser les limites. » Je marquai une courte pause, ne sachant plus vraiment quoi ajouter. Les discussions n’étaient pas mon fort. « Je m’appelle Ezechyel au fait. » Je m’inclinai poliment, me résolvant simplement changer de sujet. « Comment trouvez-vous cette fête jusqu’à présent? » Je lui dessinai un sourire légèrement timide, songeant que, peut-être, parler un peu m’aiderait à évacuer ce stress qui ne semblait pas encore révolu à me quitter maintenant.

1 155 mots.

POST 1 – Résumé : Ezechyel arrive à la fête avec Finn. Ils croisent Chayns, discutent un peu ensemble, avant que ce dernier aille embêter Nixy. Avec Finn, il finit par s’en aller et Ezechyel commence à partir la conversation avec elle! o/

Chayns et Finn sont tout à fait abordables!

Je regardais encore et toujours ma petite protégée danser comme une folle, j'étais si heureuse de la voir aussi joyeuse et pleine d'énergie. Mais j'appréhendais tout de même, après tout la dernière fois que nous avions participé à l'avènement du printemps une terrible catastrophe avait touché tous les elfes, y comprit ma petite Sierra. A ce moment là, elle s'était effondrée à terre se tordant de douleur, son aura avait viré au gris foncé alors qu'elle était habituellement verte éclatante. Shiro l'avait sauvé en utilisant son contrôle de la magie blanche pour la soigner. Si ma meilleure amie n'avait pas été là, Sierra n'aurait certainement pas survécu à cette tragédie. C'est pour cela que j'avais décidé de la confier à Mircella, pour que Sierra puisse apprendre à se servir de la magie et devenir plus forte.

Je me déplaçais avec mes frères pour m'asseoir sur un banc non loin de Sierra. Je voulais garder un œil sur elle, au cas où il lui arriverait quelque chose. Mais pour l'instant tout avait l'air de bien se passer, elle allait très bien et virevoltait toujours. Elle se mit même à danser avec d'autres personnes. Mon regard s'arrêta sur une blonde des bois que je connaissais très bien, c'était la mentor de Sierra, Mircella. Elle n'était pas très loin, mais elle était déjà occupée à parler avec deux personnes. Je n'allais pas la déranger, j'attendrais qu'elle est finit de parler avec au moins une personne pour que j'aille lui dire bonjour. De plus, cela fera plaisir à Sierra qui avait tellement envie de la revoir. « Alyska ? » Je posais mon regard bleu électrique sur mon triplet, Altaïr. « Oui ? » Il réfléchissait un petit moment avant de parler. « J'avais pensé à une chose, tu crois que ça serait possible pour moi d'entrer dans l'armée élémentaire en tant que Dragonnier ? » Je lui souriais avant de lui répondre. « Bien sûr, mais ne crois pas que je vais tout de suite accepter, il faudra que tu fasse tes preuves. Tu pense prendre un dragon de l'armée comme monture ? » Il caressa sa dragonne noire au regard doré, perchée sur son épaule avant de me répondre. « Je comprends tout à fait. Et non, je ne ferai équipe qu'avec Dremth et personne d'autre. » Axel se manifesta également. « Moi aussi je veux faire parti de l'armée élémentaire ! Ca serait trop classe que l'on fasse tous les trois parti des Dragonniers. En tout cas, si j'arrive à prouver ma valeur, je ferai équipe avec Sarafine. » J'étais heureuse de savoir que mes frères étaient tous deux aussi enthousiastes à l'idée de faire partit des dragonniers avec moi. Cela ne pouvait que bien tomber après tout ! Les trois triplets, ensemble dans la brigade des dragonniers.Mais bon, pour l'instant ce n'était pas le moment de parler de tout cela. « Mes frères, profitons de l'avènement du printemps ! On reparlera de tout cela quand on sera revenu à Draguial. »

Sierra s'arrêta de danser pour venir vers moi. « Alyska ! Il y a Mircella là bas, on peut aller la voir ? » Ses yeux noisettes me regardèrent avec beaucoup d'envie, je savais qu'elle avait besoin de voir sa mentor, comme moi j'avais besoin de voir mon amie. « Sierra, on ira un peu plus tard, tu vois bien qu'elle est occupée. » Je vis de la tristesse dans ses yeux, j'ouvris grand mes bras pour l'inviter à s'asseoir à côté de moi, entre Altaïr et moi, pour que je l'a prenne dans mes bras. « Je te promets qu'on ira la voir, ne t'en fais pas. » Elle se remit à sourire avant de me dire. « Merci beaucoup Alyss d'avoir accepté que je vienne à l'avènement du printemps. » Je lui fis un doux baiser sur le front. J'étais fière et heureuse d'avoir Sierra comme amie et protégée.

Poste : 2/7:

« Cela fait longtemps que vous êtes arrivés ? » Je laissais Castiella parler avec ses nouveaux amis, ne désirant pas particulièrement entrer dans la discussion. Mais petite Fae s’était trouvée d’autres membres de sa race pour faire connaissance. J’aurais aimé qu’il en soit de même pour moi. Mais aujourd’hui, ce fut un homme totalement inconnu qui m’aborda. Ses petits yeux verts lui donnaient un air sournois, et ses cheveux bleus me faisaient penser à des oreilles de chats. Sur le coup ses paroles me surprirent. Il était rare qu’un homme me fasse des compliments, et plus particulièrement un homme que je ne connaissais pas. « Vous êtes très gentil, mais je ne crois pas… » Je ne pus pas terminer ma phrase que mon amie Fae sauta sur mon épaule. Visiblement ma discussion était plus intéressante que la sienne. « Bonjour, enchanté de faire votre connaissance. » Je levais les yeux au ciel, mais lorsque l’inconnu me proposa d’aller danser, je restais figer sur place. « Je… Je ne… » Les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche, soudainement asséchée. « Accepte Nixy. Ce sera une bonne façon de s’amuser. » Je pris mon amie par le haut de sa robe pour la laisser tomber par terre. J’en avais assez de ses remarques.

Heureusement pour moi, un homme aux longues oreilles et aux cheveux blonds vint à mon secours, demandant à son camarade de partir. Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir de soulagement quand je le vis nous quitter. Le comportement de l’homme bleu me faisait tristement penser au dernier être à avoir touché mon cœur. Je ne voulais pas revivre cela une deuxième fois. Je ne le supporterais pas.

Quoi qu’il en soit, le blond se tenant devant moi avait l’air bien plus polie et moins entreprenant que son camarade. « Je vous remercie de m’avoir aidé. Je ne voudrais pas paraitre grossière vis-à-vis de votre ami, mais je ne tenais pas véritablement à danser avec lui. » L’homme se présenta sous le nom d’Ezechyel, un mot que je n’avais encore jamais entendu. « Enchanté Ezechyel, je me nomme Nixy Melodiam. » Je me penchais pour reprendre en main la petite créature sur le sol. « Et voici mon amie, Castiella. » « Je suis enchanté de faire votre connaissance à vous aussi. » Je lui tapotais gentiment la tête. Cet être m’amusait autant qu’il m’exaspérait. « Pour l’instant je dois dire que nous n’avons pas pus voir grand-chose de la fête. Mais je la trouve très réussit. » Cassie vint s’assoir sur mon épaule. « Je m’intéresse depuis quelques temps de plus en plus au peuple elfique et à ses mystères. C’est en partie pour cela que je suis ici, et cette petite chose à tenu à m’accompagner. » « Je serais toujours avec toi. » Elle posa ses lèvres sur ma joue, comme à son habitude.

Puis, tournant la tête d’un bout à l’air des festivités, je vis que Mircella était débarrassée des personnes qui l’entourer précédemment. A présent il ne restait plus que la jeune fille qui jouait du violon quelque temps plus tôt. Je ne pouvais pas résister à l’envie d’aller voir mon amie. Mais je ne devais pas pour autant être impolie. « J’ai la chance de connaitre la reine du peuple Elfique. Elle vient à l’instant de se libérer, voudriez-vous venir la saluer avec moi ? » Sans attendre sa réponse, je me précipitais vers la majestueuse blonde. « Mircella, je suis tellement heureuse de te revoir. » Je m’arrêtais juste avant de lui rentrer dedans.

Résumé:

Mircella appréciait la spontanéité de la jeune femme aux cheveux bruns se trouvant devant ses yeux. Elle agissait sans se poser de questions, sans réfléchir, sans même prendre conscience d'à qui elle s'adressait. Son innocence la touchait, lui rappelait, presque inlassablement, la jeune Sirène qu'elle chérissait.. Une pensée pour elle traversa son esprit, et elle frotta ses coudes comme si elle désirait se réchauffer le coeur. Elles s'étaient promis de se retrouver. Mais depuis qu'elle avait mis les pieds à la fête, sa silhouette ne s'était pas distinguée de la foule pour lui sauter dessus. Reportant son attention sur les paroles de Nissa, elle ne put s'empêcher de sourire à nouveau. Elle adorait la Nature. Pouvait-on vraiment dire ce genre de choses ? Caressant vaguement les feuilles d'un arbre qui descendaient jusque devant la scène, elle ferma les yeux pendant quelques secondes. Phoebe les aimait, tous autant qu'ils étaient. A bien y réfléchir, l'inconnue qui se présentait à elle lui ressemblait quelque peu, il y a de cela des années. Lorsqu'elle eut débuté son voyage, elle n'avait alors que seize ans. Aujourd'hui, elle en paraissait dix de plus, mais les apparences étaient trompeuses. Terriblement trompeuses et fourbes. Des centaines d'années disparaissaient derrière ce visage serein et jeune, qui ne vieillissait que trop doucement. L'Elfe Eternelle n'appréciait pas trop le fait de se concentrer sur plusieurs personnes en même temps. Elle préférait mettre toute son attention sur un seul individu, car forcément, si elle se partageait, elle partageait sa concentration et son attention. Et si cela ne lui posait pas de problèmes, cela ne voulait pas dire que cela ne la gênait pas.

« Je suis heureuse que les arts et la musique portent une si grande place dans votre coeur, et je ne puis que me réjouir de savoir que vous vous sentez bien en compagnie de mon peuple. ». Elle aurait aimé appeler un membre de la Famille d'Ambre pour prendre soin d'elle, mais elle n'en fit rien. Si elle désirait se lancer sur la voie de la musique, alors cela ne concernait qu'elle, et la reine ne désirait forcer la main à personne. Cependant, alors qu'elle gardait un calme olympique depuis le début de la conversation, elle ne put retenir un léger rire dés lors que la question de sa participation fut venue. « Eh bien, j'en suis à l'origine après tout. Nous avons préparé cet événement depuis quelques mois déjà, je ne pouvais plus attendre.. ». Mettant ses mains sur ses hanches, elle se pencha quelque peu en arrière, ramenant sa petite qui se cachait dans son dos. La petite Elfe prit la main de sa mère, se collant un peu plus contre elle, avalant sa salive alors qu'on la complimentait. Mais à la seconde où l'ondine évoqua l'idée de jouer à ses côtés, un sourire naquit sur ses lèvres. « Avec plaisir ! Vous jouez de quoi comme instrument ? ». Comme pour répondre à sa question, elle leva son violon, radieuse et fière. Puis, son regard s'assombrit légèrement, alors qu'elle écoutait les paroles de la Bélua. Malgré ses compliments, elle sentait une amertume dans le ton de sa voix. Alors, tout aussi enfantine et candide, elle haussa la voix tandis que la petite créature rose tournait autour de sa tête. « Toutes les mamans sont fières de leurs enfants ! ». Et, riant légèrement, elle se retourna de nouveau vers la scène quand les musiciens l'appelèrent. « Elle est un peu turbulente, mais elle n'a pas mauvais fond. ». Elle posa une main sur l'épaule de la Bélua. « J'aurais aimé rencontrer votre sœur. J'espère qu'aujourd'hui, plus aucune chaîne ne vous entrave, et que vous pourrez venir encore à la fête de l’avènement du printemps. Ce sera toujours un plaisir pour moi de vous accueillir, Kira. ». Mircella était on ne peut plus sincère.

Seulement, elle n'aurait pas l'occasion de le montrer, car une présence qu'elle attendait depuis le début fit enfin son apparition. En entendant la voix de sa compagne, la blonde des bois se retourna instantanément. « Nixy ! Je croyais que tu n'arriverais jam.. ». Elle s'arrêta en pleine phrase, croisant le regard du jeune homme à ses côtés. Son coeur fit un bond d'allégresse, et d'un coup, elle fut incapable de bouger, paralysée par ses sentiments qui surgissaient de nulle part. Cela faisait si longtemps que leurs chemins ne s'étaient pas croisés. Ses lèvres bougèrent toutes seules. « Tu m'as manqué.. ». Nul n'aurait pu deviner à qui elle s'adressait. A son amie ondine, où à l'être qui la rendait plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été ? Secouant la tête, elle se reprit. L'Elfe Éternelle était la femme la plus regardée lors de cet événement. Elle était l'organisatrice de l'avènement du printemps mais aussi une figure de renommée, et se laisser ainsi prendre au dépourvu.. Approchant sa main de celle d'Ezechyel, elle entrelaça timidement leurs doigts. « Vous.. Vous vous connaissez ? ». Quand bien même elle tentait de faire bonne figure, elle se sentait vaciller. Seulement, elle ne laissait rien paraître, parfaitement hermétique, mais si l'on s'approchait tout près de son coeur, on pouvait l'entendre chanter et danser au rythme de la musique…

884mots

Résumé:

Rp pour tous – L’avènement du Printemps
« Et la Nature t’emporte au cœur de sa fête »

Je m’amusais tellement! Les sourires et la joie qui illuminaient le visage de ces gracieuses créatures ailées se communiquaient si facilement qu’il me fallut peu de contact avec leur enthousiasme pour sourire comme elles. Je ne pouvais empêcher mes propres rires de se dessiner sur mon minois, galvanisée par tant de frénésie et de gaieté dans une seule et même activité. Bientôt, en plein milieu de la danse, je changeais de partenaire en tournoyant sur moi-même et, tout sourire, je me mis à l’entrainer dans am gigue, riant et sautant comme une petite fille excitée le jour de son anniversaire. En me voyant m’émoustiller de la sorte, mon partenaire éclata de rire et j’eus un moment de paralysie cérébral qui se généralisa à l’ensemble de mon corps. Enfin, je redressais la tête, plongeant mes yeux incrédules dans ceux de mon partenaire, plus sournois et moqueurs. Je pouvais reconnaître ce rire entre mille.

« Je ne me serais jamais attendu à voir un sourire pareil sur ton visage, Maeka. »

Aussitôt, je voulus m’éloigner de lui, mais il me retint par le bras, affichant tout à coup un air bien penaud. Au revoir mimique moqueuse et éclats de malice au fond de ses pupilles opales: il semblait véritablement déçu de mon rejet.

« Pas la peine de t’enfuir comme si j’étais le premier des malfrats. Je veux seulement danser avec toi.

- Je… Je… Ça me gêne trop! Murmurais-je en rougissant, cherchant une échappatoire sur ma gauche ou bien sur ma droite.

- Vous dansiez bien avec cette Fae tout à l’heure, et tu n’as pas semblé si timide!

- Ce n’est pas la même chose! » Répliquais-je en rougissant encore plus, me rapprochant néanmoins de lui en entortillant mes doigts aux siens.

Je le savais depuis toujours, mon principal problème dans la danse, c’est de danser avec un homme. Encore, un inconnu que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Ève, cela me gênait moins, voire pas du tout – allez savoir pourquoi – mais lorsqu’un jeune homme, que je connaissais, me voyait enchaîner les pas avec catastrophe et maladresse, cela me gênait plus que tout! Mon cœur battait à tout rompre. De son côté, ravi, il m’entraîna dans une valse légère et calme, qui contrastait si brusquement à la danse endiablée que je venais de quitter que mes pieds s’emmêlaient inévitablement dans mes pas. Le rouge me montait jusqu’aux oreilles cette fois. C’était vraiment embarrassant.

« Détends-toi… Je ne suis qu’une deuxième paire de bras, une deuxième paire de jambes; je suis un autre corps qui t’aide uniquement à enchaîner tes pas. Ta véritable partenaire, c’est la musique. Laisse-la te guider.

- D’a-D’accord… »

Je pris de grandes inspirations, priant pour qu’Antarès me donne du courage. Il avait raison: dans un sens, il n’était qu’une extension de mon cops, et ma vraie partenaire, celle qui m’accompagnait assurément dans la danse, était la musique. Et rien d’autre. Dès lors, mes pas se firent plus assurés, moins maladroits, même si je peinais encore à suivre ce rythme brusquement lent et doux imposé par le jeune homme. Constatant que j’étais plus détendue, il accéléra le rythme et nous nos remîmes à danser follement, énergiquement, avec le groupe de Faes et du reste des invités. Je me remis à rire et à sourire naturellement, le jeune homme devant moi faisant de même: pour ma part, c’était bien la première fois que je le voyais rire ainsi. Nous tournâmes ensemble durant plusieurs minutes, rigolant de nos déboires et de nos maladresses, cherchant à se défier l’un l’autre en effectuant un mouvement légèrement plus complexe, mais il n’y avait rien d’autre dans ce petit paradis, rien d’autre que moi, lui, la Liberté et la mélodie. Doucement, nous nous séparâmes durant un moment, et je me mis à tournoyer sur moi-même, tendant un bras au hasard dans la mêlée des nouveaux arrivants pour entraîner un chanceux dans la danse des Faes. Mes doigts frôlèrent une manche et aussitôt, ils s’y agrippèrent avec fermeté avant de l’entraîner dans la joyeuse gigue. Je me mis à danser et à sauter, poussant mon partenaire à faire de même, mais après un moment, je remarquais qu’il y avait quelque chose de bizarre… Je levais mon regard en direction de mon nouveau partenaire, croisant ses grands yeux d’acier. Je me sentis immédiatement rougir à la vue des éclats que je voyais dans son regard. Je le lâchais sur-le-champ, baissant les yeux comme une gamine qui venait de se faire prendre en flagrant délit, avant de balbutier des excuses incompréhensibles. Pour cela, je dû m’y prendre une deuxième fois avant de me faire comprendre pa mon interlocuteur.

« Je m’excuse sincèrement! J-Je ne pensais pas qu-que vous n’aimeriez pas danser… J-Je m’en excuse, vraiment! »

Non mais quelle belle poire tu fais, Maeka!


❧ 816 mots | 3 post
Résumé: Maeka danse un peu avec le jeune homme qui l’accompagne et elle parvient à mettre de côté sa timidité pour profite amplement de la fête et, du coup, elle entraîne Finndaäl dans la danse!

Post + résumé: