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 [Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.

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Mitsu
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Mitsu
Sam 14 Nov 2015, 06:25

Mitsuko se mit à rire. C'était un rire qui ne se voulait pas moqueur. Elle semblait flattée par la déclaration de cet homme mais, en même temps, elle se jouait de sa naïveté. Elle interrompit la danse, plaçant sa main sur la joue de Younes. « Vous dîtes que vous ne souhaitez pas avoir un grand Destin mais, malheureusement, vous n'avez pas le choix. ». Elle sourit. « Bientôt, vous ne devrez plus vous contenter de travailler aux champs. Je ne dis pas cela pour vous décourager mais la découverte de votre identité impliquera bien des choses. ». Elle se faisait mystérieuse exprès, comme si le troubler l'amusait. C'était ce qu'elle avait toujours cherché à faire dans son existence : couper le souffle, appuyer là où ça faisait mal, éveiller une curiosité maladive et destructrice, rendre fous ceux qui croisaient sa route. Elle n'était pas bonne, elle était même plutôt mauvaise mais ses maléfices avaient un but précis et se transformaient en acte de bonté si l'individu arrivait à se sortir du guêpier dans lequel elle l'attirait. S'il survivait aux épreuves, alors il en sortait grandi. Sinon, il mourrait. C'était un peu l'idée. « Répondez aux attentes de votre Reine, Younes et dès que cela sera fait, je vous prierai de vous rendre... ». Elle s'approcha, ses lèvres touchant presque son oreille. Là, elle murmura le fond de sa pensée. Cela dura quelques minutes car elle ne pouvait éveiller sa curiosité totalement sans lui donner suffisamment d'informations. Elle sourit avant de se détourner en lui lançant doucement : « Réfléchissez-y et oubliez l'idée de m'aimer, c'est immoral. ». La jeune femme savait qu'il ne l'aimait pas vraiment. C'était un simple effet dû à sa prestance, une illusion qui fonctionnait parfaitement et lui apporter la dévotion de ses fidèles. Il était encore trop jeune, trop fragile pour lui résister mais ce temps viendrait, elle n'en doutait pas. « Bonne soirée. » finit-elle tout en s'éloignant lentement.

Kahel n'avait pas pipé mot depuis qu'il avait salué Eerah. Son regard s'était porté sur le Démon qui semblait avoir quelques tendances suicidaires et, finalement, l’Élu des Cieux se mit à rire. Il était si candide et si idiot que ça en devenait comique. Le seul individu ici qu'il respectait un peu, curieusement, c'était celui que l'on disait aveugle. Passant un regard sur Düst qui était parti plus loin, le Souverain reporta son attention sur le groupe quand un Esprit ayant sans doute perdu son Chaman, se faufila jusqu'à eux pour leur faire un spectacle digne des plus grands. A coup de grimaces elle leur faisait des mimes qui auraient coûté la vie à un grand nombre d'individus. L'Impératrice Démoniaque ne sembla pas se formaliser. Kahel croisa les bras, attendant que la blondinette ait finis son numéro. Il n'y connaissait pas grand chose en Esprits, mais le peu qu'il savait les rendait totalement agaçants à ses yeux. Cela dit, puisqu'ils étaient inoffensifs, il suffisait simplement de les ignorer assez longtemps pour qu'ils se lassent. « Voyez, même votre Reine vous trouve misérable » murmura Kahel d'une voix sérieuse, comme s'il faisait une simple constatation. « Et puis, je pense que nous nous sommes mal compris. Si vous pensez que les vertus nous interdisent toute forme de violence, je suppose que l'on vous a mal informé. ». L'homme n'était pas en colère, il était parfaitement calme. Cependant, il s'avança vers Méphisto et le frappa au visage avec une force qui aurait mis chaos n'importe quel guerrier. « Quant à vous, ma chère Gaïa, je serai vous, je partirai de ce lieu assez rapidement. J'ai cru voir ici un homme qui, je suis sûr, sera ravi de venir vous parler de ce qu'il pense de vos entreprises guerrières. Ne fanfaronnez pas d'avoir plus ou moins réussi une attaque. Vous pourriez tomber rapidement de votre piédestal. ». Kahel tourna alors son regard vers Eerah. « En tant que bras droit de Nydelia, il me semble que vous aviez déjà communiqué par le passé. Je serai heureux de pouvoir m'entretenir avec vous loin de... ça. ». Il désignait pas « ça » Gaïa et son acolyte. Il le faisait plus par principe que parce qu'il le pensait véritablement. Il aimait le fait que Gaïa puisse éventuellement penser qu'il faisait preuve d'orgueil. De toute façon, l’Élu des Cieux aimait provoquer un tantinet. Être sérieux était une bonne chose seulement si on ne l'était pas trop. Comme s'il cherchait quelqu'un, il fit un petit mouvement de tête à travers la foule. « J'espère vraiment qu'il va nous rejoindre. La situation deviendrait enfin amusante... ». Il parlait de Mikaïl.

Alors qu'il disait ces mots, Kahel sentit quelque chose... quelque chose qui ne lui plut pas du tout. Fixant les convives avec concentration, il remarqua Vanille au beau milieu de la foule. Il plissa les yeux un moment, montrant ainsi sa désapprobation la plus totale. « Cette femme ne manque décidément pas de culot... ». Personne ne disait rien et cela allait complètement contre les principes du roi. Depuis quand une personne qui avait plongé le monde dans un bain de sang pouvait-elle assister aux réceptions sans même prendre la peine de cacher son visage ? « Je veux bien admettre que chaque convive ici présent n'a pas les compétences nécessaires pour mettre à mal Vanille mais tout de même, il y a une différence entre ne pas réagir et essayer de faire quelque chose. C'est honteux ! ». Il marqua une pause puis fit un petit geste de la main, ralliant à lui quelques Anges. « Ne la confrontez pas inutilement mais faites lui comprendre qu'elle n'est pas la bienvenue en ces lieux. Demandez lui de partir. ». Les hommes acquiescèrent avant de se diriger vers Vanille.

959 mots

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Mar 17 Nov 2015, 22:20

Dana ne semblait pas trouver sa mésentente avec son peuple comme une tragédie, trouvant que l'Humaine dramatisait, ce qui la surprit. Son interlocutrice menait une vie libre, au-delà de ce que les siens voulaient lui imposer comme existence. Mancinia n'avait pas à s'en faire, en effet, pour un esprit aussi indépendant. Le peuple des Alfars était très différent des rumeurs qui circulaient, ou peut-être était-ce Dana qui était différente ? Elle qui semblait apprécier le danger, alors que Mancinia se plaisait dans la tranquillité et l'idée de la paix entre les peuples. Une paix illusoire, elle le savait. Tout autant que l'Alfar le savait. Sans doute était-elle d'une naïveté à toute épreuve, mais elle était aussi, de par sa vie sur les routes, la mieux à même de savoir qu'une vie fais uniquement de danger n'était pas une vie. C'était une mort en suspens. Pourtant, les paroles de Dana révélaient sa propre naïveté et Mancinia s'amusait de la situation, car leurs différences raciales n'étaient pas les seules mises en avant ; il y avait aussi les points de vue et les choix de chacune. La jeune femme souriait, sachant que Dana était sans nul doute bien plus libre qu'elle ne l'était ! Les Alfars sont un peuple qui peut se permettre de perdre quelques personnes avides de liberté et de changements. Elle n'osa le dire à Dana de crainte qu'elle ne le prenne mal, alors qu'il était tout à son honneur de combattre les décisions arbitraires.

C'est que, en tant qu'Humaine, Mancinia n'avait pas eu le privilège de naître dans un pays uni. Elle était venue en ce monde sur les routes avant de vivre dans une petite communauté, vivant en totale autarcie, se nourrissant de la chasse, de la cueillette et de temps en temps, tous allaient revendre le fruit de leur travail au marché. Et ils n'avaient pas tenus face au plaisir malsain de certains. Une poignée de personnes à l'acharnement néfaste avait anéantit ce petit havre de paix, mais tout c'était arrangé des années plus tard, lorsqu'ils étaient tous parvenus à Utopia. En vie, tout du moins. Peut-être que de savoir les vôtres en sécurité incarne un poids en moins, nous permettant alors de s'amuser aux rebelles ? Lorsque sa mère avait été enlevée, Mancinia n'avait pas surmonté cette perte avant des années. Jamais, en fait et ce, jusqu'aux moments de leurs retrouvailles. Avant de savoir. Le départ de son père étant volontaire, elle s'inquiétait de temps en temps pour lui, mais ne subissait pas la même crainte. Pourtant, il était peut-être là, dehors. Elle le croiserait peut-être une fois, solitaire ou peut-être avec une autre femme...Non. Jamais son père ne trahirait une femme qu'il à rechercher quatre années durant. Ce n'était pas cohérent, pourtant, jamais sa mère ne lui avait donné la raison de son départ. La vengeance, le dégoût, la crainte de vivre en société ?

Sans doute n'aurait-elle jamais la réponse à cette question. Les Humains étaient peu nombreux, certains d'entre eux ne voulaient pas changer les choses, attendant de se faire exterminer. Dana poursuivit, la tirant de ses songeries, en admettant avoir eu vent des rumeurs, mais reconnaissait que chacun modelait sa vérité. Et souvent dans le mauvais sens du terme. C'est que, comme le soulignait son interlocutrice, les puissants se disputaient pour un rien. Ou bien des personnes faisaient cela pour eux-mêmes, sans se soucier des conséquences. Ou peut-être y songeait-il, mais eux serait loin de toute prise. Dana était amère dans ses paroles, mais qui pourrait lui en vouloir ?

La Justice tombe sans partage sur chaque individu ayant commis une injustice. Pourquoi les souverains, mortels comme nous, y échapperaient ? On peut me dire qu'ils sont d'une force conséquente, mais que peuvent-ils contre les Aetheri ? Peut-être que ceux-ci s'amuse de voir ce souverain se démener dans sa quête personnel, attendant de s'être lassé ou de s'être fait attrapé par plus fort que lui et de subir la Justice des Mortels, qui sait ?

On relevait dans son ton une sorte d'amusement mauvais. D'un autre côté, Dana n'avait pas tort. Que serait une vie paisible si on ne connaissait pas le danger ? Peut-être que ce danger serait présenté sous forme de légendes que certains intrépides transgresseraient ? Sans aucun doute, mais le monde était tel qu'il était et elle avait foi en Drejtësi. La Déesse de la Justice l'avait d'ailleurs récompensée avec Nibelungen, qui était devenu son bien le plus précieux. Dana mentionna sa part sombre. Il était vrai que les Alfars était considérer comme la face maléfique d'une pièce, là où les Elfes incarnaient la lumière. Mancinia leva son visage vers le ciel d'un bleu transparent, une brise légère faisant s'envoler quelques boucles de ses cheveux bruns. Elle sourit.

J'aime bien observer les étoiles. Parce que c'est dans les plus grandes obscurités que naissent les petites étoiles qui changent tout.

L'Humaine fit une grimace.

Désolée, ma manière de voir les choses doit vous ennuyer. Je dirais que nous avons tous une part de ténèbres en nous, mais aussi une part de lumière. A nous d'exploiter l'une ou l'autre de ses parties, l'exacerber jusqu'à son haut potentiel et de le faire bien.

Elle marqua une pause.

Nous avons toujours le choix. Celui qui nous sied le mieux, même s'il s'agit parfois de faire de lourds sacrifices en contrepartie. Néanmoins, si nous pouvions éviter de détruire le monde au passage, ce serait un choix intéressant !

Puis, Mancinia observa Dana durant de longues secondes avant d'éclater de rire.

Toute cette conversation pourrait m'inspirer un bijou !


925 mots
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Résumé V:


[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.  - Page 5 Chriss10
Art by Chrissabug

[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.  - Page 5 Licorn10

Meuh:
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Ven 20 Nov 2015, 06:19

Seth sourit à l'Esprit de la Mort avant de répondre à sa question. « Je ne saurai vous dire. Beaucoup de Chamans trouvent toujours les accords extrêmement pénibles. D'autres les acceptent. Il s'agit sans doute d'une question d'habitude mais peut-être pourrions-nous en discuter plus en détails vous et moi. Peut-être même serait-il intéressant que nos deux peuples apprennent à se connaître plus qu'à l'heure actuelle. Nous avons quelque chose en commun, les Esprits, et bien qu'aucune alliance ne puisse être envisageable du fait même de votre rôle, un contact me semblerait envisageable et profitable à tous. ». Il existait tellement de haine et de préjugés envers ce que l'on ne connaissait point. Rapprocher les peuples restaient, pour le Chaman, le meilleur moyen de s'assurer d'une entente courtoise. En apprenant à connaître l'autre, à le comprendre, l'on se rapprochait de lui, on fendait la barrière existant entre les groupes. Peut-être cela n'était-il point possible pour les Anges et les Démons, trop contraires, trop extrêmes, mais pour bien des peuples, Seth pensait qu'il s'agissait là d'une solution qui pourrait maintenir la paix. « Ne vous en faites pas. Je ne suis guère gêné par aucune apparence. J'ai moi-même un passé plutôt... varié. J'étais un Ange autrefois, avant d'être Déchu. Puis je connus les tourments du suicide durant une très longue période. Et me voici aujourd'hui. Esprit de la Mort, quelque soit votre visage ou les traits de votre silhouette, je n'en serai guère troublé. J'ai connu autrefois une femme qui possédait le même rang que vous. J'ai pu m'habituer à cette forme ombragée, bien que je sois toujours étonné de la prestance qui se dégage de cette dernière. ». Il sourit une nouvelle fois, regardant les invités tandis que l'Esprit de la Mort répondait à Devaraj. Les défaveurs de Naram-Sin. Seth se dit que c'était vrai à l'époque. Il ne savait ce qu'il en était aujourd'hui. Naram ne lui faisait pas peur par sa puissance, non, il lui faisait peur par sa folie. On ne pouvait jamais savoir ce que son esprit parfois enfantin pouvait manigancer, par plaisir ou par goût de la mise en scène, peut-être même par fascination pour le hasard, mais ce qu'il décidait de faire, il le réalisait avec un certain déterminisme.

Le Suprême de l'Au Delà se demanda si tout ceci n'était pas qu'une énième mise en scène inutile. Il se passait visiblement rien et il commençait à se dire qu'il ne tarderait pas à rentrer. Les festivités n'étaient agréables que si elles étaient données dans un objectif précis. Un petit coup d’œil vers Vanille lui fit constater que des centaines d'Esprits étaient rassemblés autour d'elle et la maudissaient, lui crachant au visage des insultes et une salive qui ne l'atteignaient guère. Certains lui faisaient des gestes obscènes et il finit par en rire. Elle ne méritait que ça, de toute façon, même si ses actes inconsidérés avait fait croître considérablement le nombre d'Esprits, Esprits qui lui obéissaient, à lui, Roi des Chamans. « Votre compagnie ne m'est d'aucun ennui, Esprit de la Mort mais je commence à me poser des questions quant à la raison de notre présence ici. Beaucoup de discours pour peu d'actes, je m'attendais à quelque chose de grandiose pour le retour de mon ami de longue date et... je constate à présent qu'il ne se passe rien. ». Les discours allaient bon train mais certains invités choisissaient de quitter les lieux, de plus en plus. « Je suis inquiet au sujet des discours qui se sont tenus partout sur les Terres du Yin et du Yang, c'est un fait. Mais peut-être ne sauront nous pas le fin mot de cette histoire ce soir. ».

Comme si elle avait entendu Seth, Mitsuko s'approcha du duo. Elle sourit avant de faire un signe pour que l'homme se baisse à sa hauteur. Elle lui chuchota quelque chose à l'oreille et fit de même pour l'Esprit de la Mort. Puis, plus haut, elle dit simplement : « Je n'entrevois que les faits car la temporalité me joue des tours. Je ne peux vous certifier que cela se passera ce soir. Peut-être que non. Mais c'est très grave et immuable. Ils ne pourront pas l'éviter. Et quand le monde le saura, alors un choix devra être fait. Les peuples se diviseront, le combat s'engagera. Je sais, en attendant, que je peux compter sur votre discrétion. Il n'est pas encore l'heure. ». Elle ne dit rien d'autre et se retira simplement. Seth fixa Milady d'un air grave, restant silencieux.

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Ven 20 Nov 2015, 19:24


Vanille sourit, amusée par le spectacle des effets de la boisson sur l’Ultimage, dont les propos perdaient de sens à mesure que les coupes se vidaient à une vitesse, d’ailleurs, tout à fait honorable. « Lord, est-ce de ton fait si la Reine se noie dans l’alcool ? J’espère que tu n’es pas désemparé au point de faire boire une femme plus que de raison pour parvenir à tes fins. A moins que ma présence ait davantage accentué son besoin de plonger dans l’ivresse ? Auquel cas, j’en suis navrée. » Pourtant, elle ne paraissait pas vraiment désolée. S’adressant cette fois-ci davantage à Edwina, elle ajouta : « Peut-être encore êtes-vous déconcertée et médusée par le peu de réactions que suscite ma présence, au point de devoir sérieusement impacter le budget champagne de la soirée pour oublier qu’on tolère voire accepte que je sois ici. » Elle fit mine de réfléchir un instant. « Je vous cherche des excuses. Après tout, rien n’empêche un Magicien d’être un buveur invétéré, fusse-t-il Souverain. » L’Empereur Noir buvait au fur et à mesure les verres que son homologue Blanche lui tendait. Il était bien plus habitué au vin qu’elle. « J’aime à penser qu’elle est alcoolique. » marmonna Lord, de mauvaise grâce. « Ceci dit, vous avez raison ma chère. Il faudrait être fou pour prétendre à m’épouser. Je suppose qu’une femme comme vous ne s’intéresse que peu aux ragots alors laissez-moi vous tenir au courant : j’ai pris mari avant le jour de mes fiançailles avec notre ami commun. » Qui acheva une nouvelle coupe à ce souvenir. « Celui qui a demandé ma main est un Magicien. » Elle rit, moqueuse. « Tirez-en les conséquences nécessaires sur l’état de folie des membres de votre race. » Elle réagit davantage sur l’une des remarques suivantes de la Mage. « Lord ne vous a donc pas confié les raisons de sa nonchalance et de son inaction envers moi ? » Un sourire en coin, peu soucieuse du regard froid et meurtrier de l’intéressé, elle enchaîna : « Je vais vous raconter toute l’histoire, vous verrez c’est une histoire très drôle dans laquelle l’Empereur est loin de tenir le bon rôle. » - « Vanille. » aboya-t-il en attrapant la Sirène à la gorge. Eternellement souriante, elle posa doucement ses mains froides sur le bras du Sorcier. « Veille à ne pas franchir les lignes. » Elle eut un petit hoquet méprisant. « Je te retourne le conseil. » souffla-t-elle d’une voix tendre, en enfonçant lentement ses ongles dans la peau de son ex-fiancé. « Le monde pense que l’Empereur Noir a pris une déculotté. Il est tellement loin du compte. » D’un mouvement de rage, il envoya valser la jeune femme sur le mur le plus proche, sans voir ce que tramait une pierre mal utilisée dans les mains d’une Ultimage alcoolisée.

Nauséeux et chancelant, Lord prit sa tête entre ses mains, les doigts tremblants d’une rage explosive qui mourrait dans les conséquences d’une magie supérieure. « Qu’est-ce que vous avez fait ? » articula-t-il en toisant la Magicienne. « Qu’est-ce que … » Il se tût et resta silencieux plusieurs longues secondes, avant de relever la tête, l’air confus. « Qu’est-ce que j’ai fait ? » murmura-t-il en écarquillant les yeux, cherchant du regard la Sirène qu’il avait propulsé au loin. Déjà relevée et sans un cheveu de travers, la Khæleesi était près de Megæra, à lui souffler quelques mots à l’oreille. « Vanille. » Elle revenait près d’eux. « Tu devrai apprendre à maîtriser tes humeurs. Tu … » Elle n’eut guère le temps de finir sa phrase. L’Empereur Noir, contre toute attente, s’était rapproché d’elle plus que de raison, glissant ses bras autour de sa taille pour l’embrasser. La surprise passée, la réaction ne se fit guère attendre. La gifle fut aussi monumentale que claquante et Vanille s’écarta vivement du Sorcier. « Qu’ai-je fais ? » continuait-il à répéter, comme plongé dans la rétrospective de son existence. « Comment ai-je pu faire ça ? » Vanille arqua les sourcils, avant de se tourner lentement vers Edwina. « Etes-vous contente ? Vous l’avez cassé. » Ce fut le moment – très opportun – que choisit un jeune Sorcier pour venir saluer et interroger son Roi au sujet de son père. Vanille, un léger sourire aux lèvres, croisa les bras. Elle connaissait ce nom-là. « Ser Paiberym. » répéta Lord qui se souvenait parfaitement de son ancien Chancelier des Ténèbres. Il savait tout aussi parfaitement ce qui lui était arrivé. « Je suis désolé, j’ignore quel fut son sort mais je suis certain que votre père n’est pas un traitre. » - « Tu l’épargnes de la vérité ? Lord, vraiment … » - « Tais-toi ! » vociféra-t-il à nouveau. « Nous … ferions mieux de parler de ça plus tard. » continua-t-il à l’attention de Kaahl. « Je peux lui dire, moi, ce qu’il en est. » - « Mon peuple, Vanille. Tais-toi. » - « Ton peuple, tu es sûr ? Les Sorciers ? » - « Sorciers ? Par Edel, c'est vrai … » Vanille rit. Elle s’amusait beaucoup. Elle ignorait encore que, si elle avait échappé à la pierre grâce à son éjection par l’Empereur Noir, elle avait tout de même été frappée par des restes de ses effets.

Vanille prit conscience d’être enchaînée à une partie de la magie de la pierre de l’Ultimage lorsque les gardes de Kahel virent à elle pour lui demander de quitter la soirée. « Je suis désolée. » souffla-t-elle, d’une mine à faire douter ses interlocuteurs de leurs propres vertus. « Seulement, je me sens bien ici et j’ai envie de profiter de la soirée alors je vous prierai de ne plus m’importuner. Je ne suis pas là en ennemie. » Après avoir réfléchi à ses paroles, elle se tourna encore vers Edwina, la gratifiant d’un regard glacé. Lord, blême, répétait : « Je ne me sens pas très bien. Edwina, vous …» - « Non. Je suis confuse mon pauvre ami mais lors de notre altercation, je t’ai empoisonné. »

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Dim 22 Nov 2015, 05:10

Lilith prit l'une des coupes que le serveur lui tendit. Est-ce qu'elle allait bien ? La question était simple mais la réponse lui semblait bien compliquée. A vrai dire, puisqu'elle était capable d'enchaîner un parfait inconnu à son poignet juste parce que son esprit avait douté de ses intentions, elle se doutait que la réponse était non. Néanmoins, parler à une dépressive totalement perdue dans sa vie ne devait pas enchanter grand monde. L'avantage c'est que cet homme ne pouvait pas vraiment fuir vu la situation. Même si elle s'endormait et se mettait à ronfler en lui bavant dessus, il serait bien obligé de la supporter. Elle n'avait aucune envie d'arriver à de telles extrémités mais l'envisager la fit rire. « Pardon. » dit-elle en souriant. La situation n'était pourtant pas vraiment comique. Elle et lui, sur un banc, attachés l'un à l'autre. Il valait mieux en rire qu'en pleurer, c'était sûr mais cet homme allait finir par la prendre pour une folle. L'Ange trempa ses lèvres dans le champagne comme pour trouver la force de continuer. « Je crains d'être fatiguée en réalité. ». Il faut dire, elle avait un régime de vie assez éprouvant. C'était un problème chez elle, de ne pas connaître ses limites. « Je travaille un peu trop selon les gens que je côtoie. Ils me disent également que je ferai bien de créer quelques liens ici et là, de me trouver un... fiancé ou quelque chose dans ce genre là. ». Elle sourit de nouveau, un sourire qui montra clairement ce qu'elle pensait en réalité de la chose. « Je pense que personne ne voudrait de moi malheureusement. Une femme qui ne pense qu'à travailler, ça n'attire pas grand monde. ». Sa liaison avec l'Orishala s'était assez mal terminée. Cela dit, ce n'était pas dû uniquement au fait qu'elle travaillait trop. Le Roi vivait dans un palais, entouré de serviteur, plus riche que la plupart des individus des Terres du Yin et du Yang. Voilà quel était le problème. Lilith croyait au partage, elle souhaitait plus de répartition des richesses. Elle ne trouvait pas normal que certains croulent sous l'or pour de beaux discours pendant que d'autres étaient payés une misère à travailler à la sueur de leur front toute la journée. Les rois, ils lui semblaient tellement misérables dans le fond, malgré tout l'argent qu'ils pouvaient amasser. Elle était triste pour eux. « Je ne suis pas douée pour nouer des liens en réalité. Je le suis sans doute pour aider autrui, pour tendre la main, mais le rapport est différent. Ça ne me demande pas de m'impliquer, vous voyez. Peut-être que c'est plus évident de ne rien attendre d'autrui que d'espérer qu'il se produise quelque chose. ». Elle but une gorgée. « Et puis, je dois être trop vieille pour croire encore au prince charmant. ». Elle parlait un peu trop en réalité. Cela dit, il était sans doute responsable. C'était lui qui lui avait demandé si elle allait bien. « Mais excusez-moi. Ça ne doit pas beaucoup vous intéresser, surtout venant d'une voleuse. ». Elle balaya la foule du regard, cherchant la femme qu'elle avait dépouillé plus tôt. « Je le fais pour les miséreux en réalité. Après, j'imagine que ça me fait du bien également. J'ai beaucoup de mal à admettre que je suis devenue un Ange. C'est tellement étrange... ».

Lilith regarda l'homme pour la première fois depuis qu'elle parlait. Depuis le début de son discours, elle avait pris soin de regarder l'environnement ou les individus aux alentours. Elle resta un instant à le contempler, comme si elle l'analysait, puis, finit par poser une question. « Et vous ? Qu'est ce qui vous a amené ici au juste ? ». Elle supposait qu'il était là pour à peu près les mêmes raisons que tous les invités mais elle n'en était pas sûre. L'Ange se demandait ce qu'il allait se tramer dans les instants à venir mais les événements commençaient sérieusement à se faire attendre. Elle finit par douter. Peut-être avait-elle mal compris le message ? Peut-être n'était-ce qu'une cérémonie comme les autres ? « Vous saviez que jadis cette île était habitée et magnifique ? Aujourd'hui, elle n'est plus que ruines et la poussière s'amasse ici et là. Parfois, quand je regarde dans le passé, je me dis que la grandeur des Génies s'est éteinte à petit feu. Dîtes moi, si vous vouliez voir trois souhaits se réaliser, lesquels choisiriez-vous ? ».

743 mots

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Lun 23 Nov 2015, 03:10

Mon regard venteux était dirigé vers celui de son compagnon de la soirée lorsqu'il osa prendre parole. Au premier abord, il semblait ravi d'avoir un peu de compagnie en cette grande soirée. Cette soirée qui me paraissait si banale depuis le début. Il y avait des gens qui venaient pour parler entre eux. Cependant, aucune activité ne semblait être offerte au convive. Si je n'avais pas de compagnie en ce moment, je crois que l'ennui me tuerait à petit feu. Il se nommait au nom de Raeden. Jamais je n’avais entendu ce nom auparavant. Cela me démontrait à quel point le monde est vaste. Mon écoute était toute à lui. On pouvait lire sa maturité au sein de son regard. L'âge lui faisait bien et il dégageait, en quelque sorte, une certaine sagesse. Après son discours sur sa mystérieuse venue, je me demandais si ma venue ici était simplement pour mon roi ou pour celui que je convoitais dans mes rêves. Est-ce que j'avais été amené dans ce lieu par une force divine? Il était aussi possible. Cependant, je trouvais cela étrange de ne pas trouver le roi si les Aetheri ont demandé à me voir. Si tel était le cas, le roi avait sûrement des ennuis. Soudainement, un long frisson parcourait ma peau. Mon invité n'avait sûrement pas perçu la chose, mais mes pensées se mirent à tournoyer dans ma tête. Que ferait le peuple des élémental s'il savait que celui qui les motive est tombé au combat? Heureusement pour moi, je reviens au moment présent lorsque Raeden me parlait de mon rendez-vous. Si seulement un rendez-vous avait eu lieu.

- Ne vous inquiétez pas pour moi. Bien que j'étais venu à la recherche de quelqu'un, je n'avais pas réellement pris rendez-vous avec ce dernier. Cela faisait des lustres que je ne l'avais pas vu et comme il s'agissait d'une personne importante dans la hiérarchie, j'ai pensé qu'il aurait pu être présent. Il semblerait qu'il est d'autres préoccupations en ce jour. À vrai dire, je crois qu'il ne manque rien en ce moment. La soirée est des plus calmes et reposante. Il y a quelques mouvements au sein des discussions, mais je m'attendais à plus d'action en ce moment. Si votre venue était destinée par les Aetheri, il semblait qu'il voulait vous donner un jour de repos.

Je ricanais légèrement avant de finir mon breuvage. L'endroit était magnifique et les gens étaient tous vêtus joliment, mais l'hôte de la soirée semble avoir disparu. Comme je n'avais guère envie de partir à la recherche du roi ou de mon défunt petit copain, je décidai d'ignorer l'environnement qui m'entourait. Il y avait effectivement beaucoup de gens avec beaucoup de charisme, mais je ne voulais offrir mon temps qu'à celui qui avait osé venir à ma rencontre. Je me croisais les jambes et m'installais pour être face à ce dernier. Cela faisait un moment que je n'avais pas pris du temps pour discuter avec une personne qui venait d'une autre nation que la mienne, puisque j'avais une bonne connaissance de ceux vivant sous la protection des éléments et je ne crois guère que j'aurais oublié un visage et un nom comme le sien. Avec mon verre à la main, je continuai de discuter avec Raeden.

- Hors de ce monde de rêve, quelle est votre origine raciale? Avez-vous une profession ou un rôle important dans le monde des réveillés?

Il s'agissait des questions plus intimes, mais j'étais intrigué de mieux le connaître. J'avais eu l'impression qu'il n'avait rien de banal comme homme. À vrai dire, si réellement les Aetheri l'ont guidé ici, il devait avoir un grand destin devant lui. Je pris à nouveau une gorgée de mon breuvage en attendant une réponse de sa part.

2ième post (668 mots):
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Lun 23 Nov 2015, 17:47

Venir ici en espérant rencontrer la personne que l'on souhaitait. C'était a apparemment comme ça qu'avait procédé Lysis. Mais comme elle s'en était certainement rendu compte maintenant, cela ne marchait pas à tous les coups, même si l'homme que la jeune femme attendait était quelqu'un d'important et que ça présence en ces lieux n'auraient nullement surpris les gens, bien au contraire même. Qu'il soit haut gradé ou même roi, cela ne changeait rien au fait de son absence. Après tout, même la fille de Raeden, Alice, ou Yulenka le plus souvent, qui était pourtant Reine et représentante attitrée des Vampires n'était pas présente à la fête. Après tout, chacun avait aussi ses obligations autre dans la vie de tous les jours et l'homme comprenait parfaitement que certains ne souhaitaient pas forcément venir, même si tous les représentants et les personnes d'importances s'y trouvent. En plus, apparemment, à part des groupes de discussions éparpillés un peu partout dans les lieux, de plus ou moins grandes importances, il n'y avait pas grand événement ici.

La remarque comme quoi les Aetheri avaient peut être décidé de lui offrir un peu de vacances et de repos en le faisant venir ici fit légèrement rire l'Enfant de Phoebe. Il était vrai que les derniers événements s'étaient assez vite enchainés sans réellement lui laisser de répit pour souffler un peu. En même temps, c'était lui aussi qui s'imposait ce rythme, ayant encore du mal à gérer cette nouvelle vie qui bouillonnait en lui. L'idée était plaisante, mais il ne pensait pas les Dieux aussi magnanime et attachés à sa santé que cela. Il les verrait plutôt lui infliger une nouvelle épreuve pour le jauger et l'évaluer, pour des raisons qu'eux seuls connaissent. De toute façon, rien ne servait de se retourner l'esprit avec toutes ses questions et ses pensées. Il doutait jamais obtenir un jour de réponse au Destin que les Aetheri lui réservaient, si jamais s'était le cas, et tant soit peu que l'on croit au Destin, ce qui n'était pas courru d'avance.

Une nouvelle fois, le regard du fils de la Lune balaya la salle. Certains groupes de discussions étaient plus intéressants que d'autres, plus attirants de par la puissance qu'ils dégageaient. Il y avait par exemple, ce groupe de trois personnes, deux femmes et un homme, à moitié caché par la foule. Apparemment, quelqu'un avait un peu, voir même beaucoup, abusé de la boisson, vu la façon dont elle tanguait sur place. Quoiqu'il en soi, Raeden reporta son attention sur Lysis. Après tout, c'était avec elle qu'il parlait à présent et non pas avec d'autres gens. Le minimum de respect signifiait donc qu'il devait faire attention à la jeune femme à ses cotés, surtout que c'était lui qui l'avait abordé et était venu s'installer à sa table. Il prit quelques instants pour réfléchir. Pour savoir s'il allait lui répondre et qu'est ce qu'il allait lui dire exactement aussi.


Mon origine raciale …. je ne sais plus si elle compte encore. A présent, une nouvelle voie s'est ouverte à moi et je fais parti des hommes animaux, des protecteurs de la Nature, les Béluas, même si je ne connais pas nombre de mes concitoyens.

Il prit une gorgée. Il avait encore tant de questions personnelles qu'il se posait sur sa nouvelle race et sur sa nouvelle place au sein de celle-ci, mais ce n'était pas vraiment le moment d'en faire part, surtout à une inconnue.

Un rôle important, je ne sais pas … Un métier, assurément, meme s'il n'a aucun rapport avec mon peuple. Je suis forgeron, attaché à la forgemagie, même si c'était plutôt une spécialité reconnue par les vampires. Ma forge ve bientôt rouvrir ses portes dans mon domaine, au cœur des Montagnes de l'Edelweiss enneigée.

Et vous ? Quel rôle jouez vous pour pouvoir espérer rencontrer ainsi un haut gradé sans plus de cérémonie ? Vous devez représenter une certaine importance je présume. Après tout, votre présence et votre prestance ne dépareille pas tant que cela parmi les gens d'ici.


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Lun 23 Nov 2015, 20:18

Écoutant attentivement les paroles de l'inconnue, Devaraj en profita pour vider sa propre coupe. Il laissa un petit moment de silence passer avant de prendre à son tour la parole, puisque de toute façon il n'aimait pas parler trop vite sans réfléchir, surtout dans ce genre de situation où il n'aimerait pas se montrer encore plus ridicule que ce qu'il était déjà.  

Travailler ? Il ne comprenait pas vraiment pourquoi cela pouvait être un défaut, ni ce que le mot "fiancé" venait faire là-dedans. Peut-être qu'il était trop jeune pour comprendre, ou trop peu intéressé par ce genre de chose... Mais dans tous les cas, il n'était pas forcément d'accord avec les mots de son interlocutrice. "Ça, je pense que ce n'est pas à vous de juger à la place des autres... Il faut savoir se remettre en question, mais vous ne devriez pas avoir une aussi basse estime de votre façon de vivre et de votre travail, mais ce n'est que mon avis. Je crois aussi que si les hommes ne sont pas assez intelligents pour reconnaître la valeur de chacun, les Dieux, eux, le sont. Il y à au moins un peu de justice dans ce monde alors... " Il sourit, en essayant de se montrer réconfortant, chose dont il n'avait absolument pas l'habitude.

Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres quand il entendit la suite. Créer des liens ? Et bien, c'était ironiquement ce qu'il était justement en train d'essayer de faire. "Ah... Je pense que vous êtes déjà plus douée que moi pour ce genre de chose. Je n'ai pas l'habitude de beaucoup parler à d'autres personnes vivantes." Il y eut un vide, et il se rendit compte que sa phrase était tout sauf claire pour quelqu'un qui n'était pas chaman. "Enfin... je préfère me confier à des esp- euh... des autres personnes, et des animaux, et, ce genre de choses quoi !" bafouilla-t-il en écarquillant un peu les yeux. Avec son maquillage, on aurait presque dit un panda ébahi.

Entendant "la voleuse" s’excuser, il baissa la tête et soupira faiblement. "Ne vous inquiétez pas pour ça... Je pense qu'on ne devrait pas se prendre la tête, ni moi, ni vous ! Et puis je ne permettrais pas de juger les raisons pour lesquelles vous volez des bijoux, quelques soient. " Chacun avaient ses propres convictions et point final. C'était ce qui lui permettait entre-autre, de faire ami-ami autant avec des démons qu'avec des anges, du moment qu'ils avaient des affinités sur certains domaines. Il sourit et reprit une coupe de champagne. Parce-que bon, du champagne gratuit ça courrait pas les rues, et il fallait bien profiter de l'occasion non ? En plus il n'était pas mauvais du tout !

Buvant son verre, il ne sût pas vraiment quoi répondre à "la voleuse" qui s'avérait en fait être un ange, s'il avait bien tout compris. Qu'est-ce-qu'il était venu faire ici ? Et bien, concrètement, rien. "Je suis venu par curiosité, pour voir à quoi ressemblait Somnium... J'aurais bien aimé la voir à l'époque dont vous parlez ceci dit, bien que je trouve déjà cet endroit magnifique même en étant abandonné. " Il laissa passer un petit silence tout en regardant sans le voir le liquide presque translucide dans son verre. "En fait pour ne pas mentir, je crois que je suis aussi venu ici pour oublier un peu mes soucis... Mais bon visiblement je m'en rappelle encore, donc ça n'a pas marché !" C'était peut-être drôle mais il n'avait pas envie d'en rire, et retomba alors dans le silence.

Avoir l'occasion de rencontrer et de discuter avec son roi l'avait remit un peu en confiance, mais il n'en restait pas moins troublé. "Trois souhaits ?" murmura-t-il, l'air pensif. "Et bien, j'aimerais bien pouvoir savoir si mes actes passés étaient vraiment justes ou pas, et si la voix dans laquelle je me suis engagée est bien la bonne, premièrement." affirma-t-il, puisque ça coulait de source avec son malaise actuel. "Ensuite, je voudrais tout connaitre." lâcha-t-il, presque naïvement. C'était vrai après tout, il avait toujours envie d'agrandir ses connaissances que ça en devenait une maladie parfois. "En fait je crois que je n'ai pas de troisième souhait là tout de suite... En plus, si j'ai le pouvoir de tout connaître, ça serait merveilleux, mais je pense que je m’ennuierais beaucoup si je n'ai plus rien à apprendre, puisque c'est mon but principal dans ma vie. Hum, du coup je ne sais pas du tout ! Désolé..." grommela-t-il, à moitié perdu dans sa réflexion.  

Relevant les yeux pour observer la foule autour d'eux, il ne vit rien de bien intéressant, même si c'était divertissant de voir les divers invités évoluer dans la fête au fur et à mesure que le temps passait. "Et vous alors ? Vous devez bien avoir aussi des souhaits à réaliser non ?"
demanda-t-il à son tour, un peu curieux.




Mots : 856
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Dev discute avec Lilith ^^

J'prend 1 point de magie !
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Mar 24 Nov 2015, 05:10

Les choses devenaient réellement complexes aux yeux d'Edwina. Tout d'abord, l'ancienne Dame des Abysses était mariée à un Magicien, ensuite elle ne comprenait pas tout, enfin, il semblait qu'elle avait créé une situation bien plus complexe qu'à l'origine. En regardant Lord un instant, elle se demanda si... C'était ça, il était... bénéfique ? La jeune femme sourit alors, l'alcool accentuant son contentement. Elle se questionnait sur cette histoire qui existait apparemment entre Vanille et l'Empereur Noir. Auraient-ils pactisé ? Était-ce la raison pour laquelle il n'avait pas cherché à l'attaquer ? Un échange de bon procédé ? La Souveraine avait lu de nombreux livres d'histoire contant les grandes tactiques des stratèges. Les lectures l'assommaient souvent mais il y avait tellement de secrets qui liaient les différents peuples, surtout les Rois, que ça avait réussi à éveiller sa curiosité. Il existait beaucoup de théories à ce sujet, certaines plus douteuses que d'autres. Peu importait à vrai dire, elle essaierait d'en discuter avec Lord ultérieurement pour en savoir plus, quand ils seraient seuls. Ça lui paraissait être une idée parfaite, surtout qu'elle se voyait mal intervenir d'une quelconque façon que ce soit dans ce qui se déroulait devant ses yeux. C'était à ne plus rien y comprendre. Edwina était trop éméchée pour ne serait-ce qu'essayer. « C'est quand même un peu étrange de se faire appeler Lord... » dit-elle à voix basse pour elle-même en observant toujours la scène. Lorsqu'un adolescent les rejoint, elle voulut le protéger des fous qu'étaient ses interlocuteurs mais elle comprit vite qu'il n'était autre qu'un Sorcier. La jeune femme soupira jusqu'à l'apparition de plusieurs Anges. Enfin quelqu'un faisait quelque chose pour arrêter Vanille ! Cela dit, lorsqu'elle croisa le regard de l'Empereur Noir, quelque chose d'étrange attira son attention. C'était comme si... L'Impératrice Blanche n'arrivait pas à remettre la main dessus. Le fait que Lord ait été empoisonné lui paraissait bien lointain. Elle s'avança un peu, prenant les joues du Roi entre ses deux mains. « C'est drôle... Je jurerai que... ». C'était une impression de déjà vu, quelque chose qui était loin d'être tendre mais qui la troublait profondément. Elle le fixa un long moment puis, dans un élan dont ne sait quoi, finit par poser ses lèvres sur les siennes. Peut-être qu'il s'agissait d'une soirée mise sous le joug des baisers et des gifles après tout ? Ça lui était cruellement familier mais son esprit perdit totalement le fil de sa réflexion au beau milieu d'une embrassade plus que compromettante. A présent vide de toute impression, elle fit un pas en arrière avant d'envoyer sa main dans la tête du Souverain. « Non mais ça ne va pas ! » s'écria-t-elle comme s'il y était pour quelque chose. Elle ne rougit même pas, trop ivre pour avoir encore ne serait-ce qu'une once de gêne. Après un instant, elle se calma, puis lâcha d'un ton sec, presque sans appel. « Je vous attendrais. Nous devons parler. Absolument. ». Elle n'avait ni dit où ni quand mais tout paraissait clair et limpide dans son esprit. « Essayez de ne pas mourir entre temps. De toute façon, ce n'est pas la peine de m'implorer, même si je le voulais, je ne pourrai pas vous soigner. Et puis, franchement, embrasser une femme qui vous a trahi le jour de votre mariage, c'est quand même pitoyable. ». Sans rien ajouter de plus, elle tourna les talons et se mit à chantonner en s'éloignant, un chant qu'elle avait appris du temps où elle se prenait pour une Ondine. Il s'agissait d'enfoncer des aiguilles dans le cœur des marins, quelque chose comme ça... Le lendemain, le réveil serait on ne peut plus compliqué.

Ares fixait l'Orine, oubliant l'étrange scène qui avait lieu plus loin. Il ne valait mieux pas qu'il y pense sous peine d'être encore plus enragé. Il écoutait donc la femme aux cheveux roses lui dire ce qu'elle faisait là. Aussi, il finit par ricaner à l'entente de la proposition. Elle était folle, totalement folle. Qui accepterait de se lier à un Sorcier, de plein grès ? Une fois, peut-être que cela était possible, mais puisque le lien avait été rompu avec son père, pourquoi souhaitait-elle, de nouveau, lier son destin à un être si maléfique ? Était-elle atteinte de masochisme ? Aimait-elle souffrir le martyr ? Avait-elle au moins conscience de ce qu'il était, de ce qu'il pourrait lui faire rien que pour assouvir ses besoins malsains et sadiques ? L'homme la fixa un instant, comme s'il méprisait l'idée autant qu'elle lui plaisait. Qui crachait sur une Orine ? Peut-être les défenseurs des libertés mais, sincèrement, il n'était pas de ceux là. S'il pouvait en avoir une centaine, il ne se gênerait pas. Une main d’œuvre gratuite à qui l'on pouvait tout demander n'avait que des avantages.  « Mon père a dû tellement vous abîmer pour que vous veniez aujourd'hui devant moi... tout ça pour quoi ? Une promesse passée ? ». Il n'était pas vraiment question de Jun en réalité. Le lien entre un maître et son Orine était une chose si puissante qu'elle lui était soumise quoi qu'il arrivait. Si le père d'Ares lui avait demandé de le servir, alors, même si la rupture avait eu lieu, elle ne pouvait qu'obéir, en quelque sorte. Un peuple entier de serviteurs dévoués aux causes les plus diverses et variées. Si cette Orine devenait sienne, elle devrait faire le mal à ses côtés. « Je ne vais pas vous plaindre en réalité. C'est votre choix et, de toute façon, même si je vous humilie, je suppose que vous serez heureuse quand même. ». La dure loi des Orines. « Je risque d'être bien plus violent que mon père. Croyez moi quand je vous dis qu'il n'était pas maléfique comparé à ce que je deviendrais. Je suis né pour faire le mal et répandre le chaos. J'ai ça dans le sang et je vous amènerai avec moi dans la noirceur des abysses... ». Il sourit, sachant pertinemment que s'il n'était pas si faible, il n'aurait même pas pris le temps de lui expliquer la chose. « Il est encore temps de fuir ma chère car, quand vous aurez posé votre énigme, il se pourrait bien que nos destins soient liés pour le meilleur, mais surtout le pire. ».

1052 mots

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Mer 25 Nov 2015, 01:55

Droite comme un i, je m'approchai du balcon où se trouvait un homme, livide. Lentement, je posai mes mains sur la balustrade, fixant la foule telle une reine au charisme inexistant. Personne ne nous regardait, tous discutaient dans les jardins. J'attendis simplement, regardant ces êtres vivre. « Ce monde me dégoûte ! Je... je me sens tellement impuissant. ». Un petit sourire vint trôner sur mon visage. Je demeurai silencieuse. Il ne servait à rien de questionner qui commençait à se livrer. Cet homme ne m'avait pas choisi pour mes qualités intrinsèques. Il m'avait choisi car j'étais venue à lui, car je me trouvais à ses côtés. Qu'importe l'interlocuteur. Lorsque la souffrance devient insupportable, l'on se confierait au monde entier. Une oreille attentive, voici ce qu'il imaginait que j'étais. Je n'allais pas le contrarier. « Je suis venu, pensant que les choses changeraient mais tout ce que je vois ce n'est qu'un ramassis d'ignorants qui oublient les souffrances que la nature a enduré par la folie de certains. ». Ses mains se serrèrent sur la balustrade. Il suait comme s'il avait couru juste avant. Cependant, il n'en était rien. Son trouble était si grand que son corps entier subissait une dure épreuve. Son esprit souffrait. Comme je le comprenais. J'étais passée par là. Peu de temps avant, c'était moi qui martyrisais mon être entier. Je n'avais su gérer ma vie, comme lui et, bientôt, nous serions du même côté. Je ne savais même pas pourquoi je faisais cela. J'y étais obligée quelque part. C'était dans l'ordre des choses et je le comprenais. J'avais fauté et voici le rôle qui m'avait été assigné : celui d'être la messagère de la mort, d'écouter les dernières plaintes de ceux qui pensaient que la vie ne valait guère la peine d'être vécue. S'il savait ce qui l'attendait, peut-être y réfléchirait-il à deux fois. Seulement, le secret devait demeurer et, à dire vrai, bien que mon cœur soit froid comme le marbre, j'éprouvais un certain contentement à le voir sombrer. J'imaginais aisément l'Ombre qui avait, jadis, été à mes côtés. Je ne l'avais pas aperçu, certes, j'avais nié son existence, mais c'était ainsi : elle m'avait poussé un peu plus à commettre l'irréparable. « Voyez cette femme ! Il s'agit de Vanille ! Et que fait-elle ? Elle est là, tranquillement. Tout le monde s'en fiche, tout le monde l'ignore. Parce que les gens ne pensent qu'à eux, à leur petite personne. Ils ne voient pas ! Ne regardent pas ! Ils sont ignorants ou bornés ! Ils me dégoûtent ! Je me dégoûte. J'aimerai tellement qu'elle meurt, sentir sa gorge céder sous mes doigts ! Mais je n'ose pas bouger d'ici de peur d'être ridicule. Ensemble, nous pourrions la tuer mais si je suis seul à agir, alors l'on se rira de moi. Il y a tellement de choses anormales en ce monde... C'est indécent de la voir ici. ».

J'émis un petit rire. Je ne le trouvais pas amusant. Je n'avais malheureusement plus la capacité d'éprouver de la joie autrement qu'en passant par des artifices que je connaissais encore trop peu pour pouvoir les utiliser à mon bon vouloir. Ce rire était calculé. Il me demanda alors : « Quoi ? Vous pensez que je suis fou ? Vous aussi vous croyez ça ? Je ne le suis pas ! Regardez ! L'on nous promet la justice ! L'on nous promet la parole d'un grand homme et rien ne vient ! On nous a trompé ! ». L'indignation de cet être me prouvait à quel point il était désespéré mais elle n'était qu'une illusion. Il s'agissait du dernier élan avant la fin. Il cessa de parler, pensant probablement aux raisons qui avaient fait en sorte que sa femme le quitte et emporte loin de lui sa fille. Ce n'était pas le monde qui allait mal, c'était lui qui était le seul fautif, celui qui ne comprenait rien, le minable. Tout était de sa faute. Il en prenait conscience à présent.

« Bonne soirée » fis-je en m'éloignant de la balustrade sans n'avoir dit aucun mot pour appuyer au nom sa théorie. A peine avais-je tourné le dos que l'individu avait sauté, son corps écrasé sur le sol. D'ici quelques secondes, ce serait fini, du moins, le penserait-il, car tout recommencerait bientôt, en bien pire.

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4184
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mer 25 Nov 2015, 20:41

Il se passait quelque chose d'anormale. Kaahl en avait pris conscience. On lui avait décrit l'Empereur noir comme étant un homme froid et autoritaire. Il semblait troublé à l'heure actuelle. Le Sorcier était toujours écrasé par le charisme du groupe, il se sentait toujours affreusement mal, mais quelque chose avait changé. Vanille semblait maîtriser son roi comme s'il s'agissait d'une pauvre brindille et ça eut le don d'agacer l'adolescent à un niveau extrême. Pour qui se prenait-elle ? Et pourquoi le roi ne faisait-il rien ? Décidément, ça n'allait pas, quelque chose clochait. Il prit note de la remarque sur une possible discussion ultérieure, se disant que Lord allait sans doute l'oublier une fois qu'il aurait quitté le cercle, mais peut-être pourrait-il se risquer à lui envoyer une missive plus tard ? Il verrait. En attendant, les choses empiraient.

Kaahl recula lorsqu'il s'aperçut que des Anges avaient encerclé leur groupe. Il  ne souhaitait pas être mêlé à un combat, ça lui retomberait forcément dessus d'une manière ou d'une autre. Pour l'instant, il souhaitait rester discret afin de ne pas compromettre l'aura de pureté qu'il essayait de se créer depuis un certain temps. Gêné par les événements qui s'enchaînaient, s'apercevant que les femmes aimaient, décidément, gifler Lord sans que celui-ci ne fasse quoi que ce soit, Kaahl se dit qu'il vaudrait sans doute mieux qu'il s'éclipse. Il avait déjà assisté à trop d'événements compromettants en quelques minutes à peine. Rien que le fait que l'Ultimage se jette sur le roi noir suffisait amplement à en faire un témoin gênant. Elle était ivre mais peut-être qu'elle voudrait effacer toute cette histoire de la mémoire de la plèbe le lendemain, quand elle prendrait conscience de ses actes. Ça l'aurait sans doute fait rire s'il ne risquait pas sa vie au milieu de ces puissants.

« Bien, je vais me retirer... Bonsoir. »

Il ne rajouta rien de plus et se dépêcha de s'éloigner, on ne savait jamais que l'un d'eux essaye de le retenir. Ce n'était décidément pas une bonne idée qu'il avait eu de se mêler à ces personnes. Il devait trouver un moyen de se calmer. Son cœur battait la chamade. Kaahl mit un temps à retrouver un semblant de tranquillité. Il n'y parvint qu'après avoir bu quelque chose et observé la foule pour se convaincre que personne ne l'observait. Il avait vu le regard d'un homme sur le petit groupe plus tôt. Bien sûr, personne n'avait fait attention à lui. Il n'était qu'un grain de poussière insignifiant à côté des souverains, invisible. Tant mieux, il ne tenait pas à être visible. Il préférait comploter dans le plus grand secret, pour l'instant du moins.

Toute cette histoire avait tout de même ébranlé l'adolescent. Il se sentait d'humeur à se venger, à faire quelque chose de spéciale. Il ne voulait pas se comporter méchamment, c'était plutôt une certaine forme de malice qu'il recherchait, un acte pour lequel il ne serait guère puni mais qui lui ferait plaisir quand même. Aussi, son regard finit par se poser sur un garçon qui s'amusait à l'aide de toupie. Un Fae s'il en croyait les traits caractéristiques présents sur la silhouette de ce dernier. Il tenait là une occasion en or de s'amuser un peu. Il s'approcha puis posa sa main sur l'épaule du Fae.

« Bouh ! »

Il l'avait dit d'une voix forte et, devant la panique générale, se mit à rire gentiment. Après la déculotté qu'il s'était prise au contact des souverains, il avait besoin de se réaffirmer un peu. Après un moment, il revint à une expression normale. L'une des toupies avait finis dans le verre d'une jeune femme qui avait le visage à présent recouvert de champagne. Ce n'était pas plus mal ce petit moment de trouble. L'hôte n'avait pas réitéré son discours alors il fallait bien s'occuper. Kaahl s'amusait bien.

« Pardon, je suis désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris au juste. Je ne pensais pas que ça vous ferait si peur en réalité. Je trouvais votre jeu amusant et je voulais me mêler à vous... »

L'explication la plus logique qu'il avait trouvé. Il sourit.

« Je m'appelle Kaahl et vous ? »

C'était un moyen comme un autre de se faire pardonner. Seulement, à peine avait-il dit ça qu'un homme tomba d'un balcon. Une femme cria.

« Qu'est ce que... ? »

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Jeu 26 Nov 2015, 18:41

Djinshee sourit, ironique.

   -Ce doit être ça. Les Aetheri doivent bien s’amuser de nous. La perfection doit être si ennuyeuse, il faut bien qu’ils se divertissent.

   Elle-même ne croyait pas en ces Aetheri. Elle se fichait d’eux. Elle ne voulait pas avoir affaire à ces histoires divines qui dépassaient tout le monde, même eux, elle en était sûre. Elle préférait les considérer comme des personnes comme les autres. Mancinia leva la tête et regarda le ciel sombre, illuminé par une infinité d’étoiles. L’Humaine en fit un commentaire. Elle aimait les étoiles. Cela se lisait sur son visage, épanouis. Djinshee n’était pas adepte de ce genre de point de vue. C’était assez niais et naïf, bien qu’elle ait quelque part raison. L’Humaine s’excusa d’ailleurs pour ce commentaire, prétendant qu’il devait l’ennuyer. C’était vrai, mais elle n’en dit rien pour ne pas la vexer. Ce qu’elle dit par la suite lui fit à peu près le même effet. Elle se contenta d’acquiescer. Elle ne savait que répondre. Elle ne voulait pas paraître trop simple ou artificielle à ses yeux.

   -Vous excuserez mon pessimisme, mais je crois qu’il y a une fin à tout. Et vue la façon dont ce monde est malmené… Oui, il faudrait agir, mais personne n’ose le faire, ou bien les groupes qui se forment ne sont pas assez influents.

   Mancinia l’observait, tandis qu’elle, regardait dans le vague. Elle sentait ses yeux posés sur elle et finit par tourner la tête. L’Humaine rit à ce moment même. Djinshee fronça les sourcils.

   -Un bijou ?

   Qu’est-ce que cela venait-il faire dans la conversation ? Un bijou ? Etait-ce son métier ? Si c’était le cas, alors les deux femmes étaient définitivement diamétralement opposées. Créer un bijou lui demanderait beaucoup plus de patience qu’elle n’en avait. Elle ne voulait pas la gaspiller dans une activité aussi… sage. En fait, un monde paisible ne lui aurait pas plu du tout. Elle serait déjà morte, abattue par le calme. Trop de calme. Comme quoi, tout était relatif.

   -A vous entendre parler, j’ai la sensation d’être votre total opposé. Serions-nous sensées nous croiser si Somnium n’avait pas existé ? Elle continua en soupirant. Mais après tout, nos différents font la richesse de notre monde.

   Son orgueil la rattrapa un peu. Elle en était arrivée à devoir relancer le sujet en enchaînant niaiseries sur niaiseries. Elle retrouvait la honte de devoir dire ces choses, vraies, certes, mais qui étaient en réalité loin de la préoccuper. Elle se retourna en entendant des voix venir du lieu de la réception. Elles s’approchaient. Tous ou presque étaient heureux, riaient aux éclats d’une voix douce et calme. Elle vit deux femmes aux robes scintillantes disparaître en même temps, dans une pluie d’étincelles dorées.

   -Il semblerait que l’on commence à partir…

   Etrangement, elle ne voulait pas partir. La soirée avait été trop courte, et elle n’avait finalement pas appris grand-chose, seulement où en étaient les Humains suite aux catastrophes qui les avaient tous submergés.

   -Le temps ne passe pas de la même façon partout, je me trompe ? Demanda-t-elle. Quelqu’un saurait-il quelle heure il se fait ? Je jurerais n’avoir passé qu’une heure ici.

   Les discussions allaient jusqu’à ses oreilles, se mêlaient, mais un même nom était parfois répété : Vanille Deslyce.

   -Il ne me semble pas avoir autant entendu son nom tout à l’heure. Serait-elle ici ?

   Elle eut un frisson et haussa au même moment les épaules, en partie pour le cacher, mais aussi parce que ça lui était réellement égal, bien que de la curiosité apparut contre son gré. Oui, elle frissonna. Cette femme maîtrisait l’eau. Elle n’espérait ne pas avoir à croiser ses foudres un jour… Rencontrer les hautes sphères n’était pas pour elle une activité des plus passionnantes. Et puis, quel intérêt ? Elle n’en trouvait aucun. La curiosité était bien futile dans le cas présent. Son esprit commençait à divaguer lorsque le silence lui devînt soudainement pesant. Elle revînt tout de suite à elle. Les personnes s’étant apprêtées à quitter les lieux s’étaient retournées. Il n’y avait plus un mot. Djinshee regarda Mancinia.

   -Que se passe-t-il ?

   Oubliant ses bonnes manières, elle marcha d’un pas rapide vers le cœur de la réception. La foule l’empêchait de voir quoi que ce soit, certains même, ne semblaient s’être rendu compte de rien. Elle cligna plusieurs fois des yeux. Avait-elle rêvé ? C’était le cas de le dire… Elle était sûre que non, ou elle aurait été la seule à réagir ainsi. Nul n’avait l’air de comprendre grand-chose, en réalité… Sauf les éventuels témoins, si elle pouvait les nommer comme tel. Il y avait des chuchotements, chuchotements qui se firent de plus en plus forts, chacun essayant d’écouter l’autre avec le brouhaha qui revenait progressivement. L’endroit était si grand… De son côté elle ne voyant personne réagir. Mais cela ne l’empêcha pas d’écouter les conversations des invités les plus proches. Les mots « balcon », « homme » et « tombé » revenaient souvent. Ils suffisaient pour comprendre ce qui avait bien pu se passer. Mais qui aurait fait ça ? Pourquoi ? Et surtout, pourquoi ici ? Pour faire polémique ? Etait-il réellement possible de mourir en ce lieu qui relevait plus de l’utopie qu’autre chose, cet endroit des rêves ? Les questions tournoyaient, s’enchaînaient, revenaient, valsaient en boucle dans sa tête. Ce n’était pas du tout elle mais elle ne pouvait faire autrement. Somnium lui était bien trop mystérieuse encore pour qu’elle puisse répondre à ne serait-ce qu’une seule de ses questions.

~917 mots~
Gain : 1 point d'agilité please ! (Pour Djinshee)

Résumé:
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Ven 27 Nov 2015, 11:06

Je tremblais, je ne m’attendais pas vraiment ce que quelqu’un vienne me surprendre. Peut-être plus tôt venir en face de moi ou se moquer de moi dans mon dos sans m’interrompre ?
Je me retourne et regarde la personne. Il s’agit d’un garçon plus jeune que moi, néanmoins plus grand que moi, - pauvre fae que j’étais, à me comparer aux autres – les cheveux bruns, un air enjoué pour le coup et des yeux dorés. - surprenante coloris, étais-ce naturelle ? –

Le garçon s’excusa en voulant me faire croire qu’il voulait jouer avec moi. Je ne su si je devais le croire ou non, puis il me donna son  nom. Mais aussitôt quelqu’un tomba et s’écrasa au sol. Je n’entendis que le bruit de la chute et sursauta.
-Quoi ?
Aussitôt une foule encercle j’imagine la personne qui venait de tomber, je déploya mes ailes limpides et clair, transparente et vola un peu plus haut, inquiet, pour savoir ce qu’il se passait, lorsque je vis le corps étendu, je retoucha le sol, ne voulant en voir plus, je leva simplement les yeux vers l’endroit d’ou il aurait pue tomber.
-Kaahl enchanté, moi c’est Nyx. Lui dis-je sans me tourner vers lui, regardant la foule sans m’y rendre; Je crois qu’un malheureux a été un peu bousculer et est passer par-dessus bord. Ou alors il a jouer a un jeu dangereux après avoir trop bu... Émis-je l’hypothèse. J’en profita pour rappeler mes toupies à moi.

Aussitôt un groupe de garde avec un médecin sépara la foule pour voir ce qu’il se passait. Je ne vis rien de plus, mis à part que la personne fut emporter.
-J’espère que ça ira pour lui... Puis je me tourna vers le jeune homme, je replia à nouveau mes ailes féérique et tenta de sourire pour changer de l’atmosphère, non que je me moquais de ce pauvre homme, mais je ne pouvais rien faire pour lui.
-Si vous voulez, on peu trouvez quelque chose d’autre à faire. Vous auriez des idées ? Je le vouvoyais ne trouvant pas que le tutoie était tout de suite bien, je le connaissais à peine. Et même si il avait l’air jeune, je me sentais un peu gêner pour une quelconque raison qui m’était inconnu.
-Je suis désoler si je vous semble étrange, on voit pas souvent des Faes et encore moins des hommes. Dis-je en plaisantant de mon statut.
-Et vous, si ce n’est pas trop indiscret, que fait-vous ici ? Moi, personnellement, je suis arriver ici par mégarde. Je ne savais même pas que c’était possible de venir ici.
Je le regarda, observant aussi les alentours de ma petite taille, bien qu'a ce moment je mesurais un petit mètre soixante, des moments je me sentais un peu trop petit, mais tout un chacun à sa taille. Peut-être que je grandirais plus tard et deviendrais enfin un homme plus viril - sans cette voix de castra, ou je ne sais quoi, je suis pas à fond dans le chant, opéra - Je  joua un peu avec les toupies, cherchant un autre jeu. Peut-être joué des tours à d'autre personne, c'était un peu mon rôle de fée que de taquiner les invités qui s’ennuyait.

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Ven 27 Nov 2015, 15:51

L'ambiance, parfois tendue à certains endroits, était relativement calme. Mes propos sur le repos étaient peut-être étranges et firent même rire mon compagnon de table. Cependant, j'avais l'impression que j'étais plus en harmonie dans ce monde des rêves que dans la vie réelle. Cela était peut-être causé par le fait que je dormais en ce moment, mais je crois que la paix d'esprit que j'aie trouvé en ce lieu m'a aidé à surmonter l'angoisse de tous les jours.

Après un court moment, Raeden reprit parole. Je buvais de ses paroles comme un doux breuvage chaud et accueillant. Sans réellement qui le sait, il avait réussi à rendre cette fête plus chaleureuse qu'à mon arrivée. J'aurais sûrement essayé de partir plus tôt si cela m'était possible. Lorsqu'il répondit à ma question à propos de son appartenance raciale, la réponse qui m'a été offerte m'avait surprise. Il avait plus d'expériences que je ne l'imaginais. Changer de race n'est pas chose facile pour l'avoir vécu. Le changement de perspective que l'on subit d'une race à l'autre n'était jamais chose facile. Raeden semblait avoir tourné la page sur ce passé qui n'était plus sien. À mon avis, il avait bien fait. Vivre dans le passé n'offrait rien de bon. Il dévoila sa nature de Bélua. Notre race n'était pas très proche, mais une bonne relation existait depuis longtemps. Je ne connaissais pas en profondeur les raisons de cette union, mais leurs soucis de la nature tout comme nous ainsi que des ennemis en commun me paraissaient des bons arguments d'une relation favorable entre nos deux nations. Pendant qu'il parlait, je faisais des petits signes de tête pour montrer mon intérêt à la discussion. Je profitais toujours un peu pour explorer la profondeur de son âme en admirant l'expérience que dégageait son corps. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un homme qui se rapprochait de l'âge de Xiérel. La réponse à propos de son rôle vint peu de temps par la suite. À mon avis, il n'était pas nécessaire d'avoir un grand titre dans sa race si nous avons un métier qui permet en avoir sur plusieurs sphères raciales. Lorsqu'il énonçait être forgeron, je fis un grand sourire et un souvenir du passé revint en mémoire. Mon ancienne reine était forgeronne et j'avais eu le plaisir d'avoir une arme faite de sa main. Maintenant qu'elle est portée disparue, il était bien qu'il y est une relève. Je pris terminé mon dernier amuse-gueule avant de répondre à Raeden d'une voix très calme et douce.

- Il est vrai que je ne suis pas une femme sans importance dans ce monde, malgré que je sois de nature plutôt... discrète. Je fais partie de la race des élémentals depuis plusieurs années maintenant. Anciennement humaine, j'ai dû, moi aussi, apprivoiser une toute nouvelle race. Vous semblez avoir atteint un certain confort, malgré tout, au sein de votre nouvelle race. Pour ma part, cela n'a pas été facile au début. Cependant, j'ai réussi à m'accepter comme je suis et je fais désormais partie du Conseil des élémentals. J'espérais effectivement rencontrer mon roi, Kevne. Je ne l'ai guère vu depuis fort longtemps et j'espère, peut-être un peu naïvement, qu'il ferait son apparition en ce lieu.

Je fis un grand sourire tout en jouant avec le cure-dent qui était dans mon assiette qui accompagnait une petite gourmandise.

- Vous avez un grand métier. Il y a beaucoup d'avenir dans la création d'armes. Je suis sûr que vous allez attirer beaucoup de clientèle. Il me ferait même plaisir de faire un tour si le temps m'est alloué. Pour le moment, j'ignore ce que l'avenir m'attend alors je ne prévois que très peu de choses.

Oui, j'avais gardé une certaine crainte de l'avenir depuis mon retour de la Jungle de Naga. Sous l'effet malsain d'une Aether, j'ai été tout prêt de la mort à deux occasions. Je ne voulais pas revivre cela dans un avenir rapproché, mais je n'avais aucun don de voyance, alors je ne voulais pas crier victoire avant de finir le combat de la vie.

- Avez-vous une certaine prédilection dans vos armes? Un type plus particulier? Pour ma part, je me bats majoritairement avec ma magie, mais je possède un chakra pour m'accompagner lors de mes aventures. C'est une arme de jet, mais qui est très peu connu de ce monde. Est-ce que vous avez les connaissances pour m'en créer un nouveau? Si tel est le cas, il serait intéressant de faire affaire avec vous.

Un grand sourire sincère se dessinait sur mon visage. Avoir une nouvelle arme ne me ferait nullement tort.

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Sam 28 Nov 2015, 04:46

Lilith observait Devaraj en buvant sa coupe. Les peintures qui figuraient sur son visage l'étonnaient et s'ils n'étaient pas déjà en pleine conversation, elle lui aurait sans doute posé plusieurs questions sur ces dernières. Cela dit, peu à peu, elle s'aperçut que son interlocuteur devait être un Chaman. C'était amusant. Elle n'était pas très intelligente ni même extrêmement cultivée, mais la race des Chamans était née de la collaboration de son ancien Maître, le Monarque Démoniaque de l'époque, avec une Déesse qu'elle pensait être celle de la Justice. Lilith ignorait s'il s'agissait de ragots ou non. A vrai dire, elle était mitigée sur les Ætheri. Elle s'était toujours demandée s'ils existaient vraiment ou s'il s'agissait de simples Mortels ayant atteint une puissance telle qu'ils pouvaient faire croire à la plèbe ce qu'ils souhaitaient. Elle ne savait qu'en penser et, à vrai dire, ce n'était pas réellement ce qui l'intéressait. Les Souverains ne l'intéressaient déjà pas, alors les Dieux... Cela dit, ce qu'elle retenait de la religion, c'était que la foi pouvait pousser les êtres à se surpasser et à remonter la pente. C'était une arme redoutable. Cela dit, pour des motifs religieux, l'on pouvait également tuer. Si elle avait su à ce moment précis que sa pensée allait illustrer les temps futurs, elle se serait sans doute totalement abstenue. La jeune femme revint à la réalité lorsque son interlocuteur évoqua le fait qu'il ne parlait guère beaucoup aux vivants. Le fait qu'il s'embrouille sur le sujet la fit rire. « A d'autres personnes qu'à des personnes vivantes ? » demanda-t-elle, légèrement malicieuse. « C'est très fréquent dans certaines cultures je suppose de parler aux morts. Je ne sais pas s'ils peuvent nous entendre mais je trouve ça intéressant. Après... pour les animaux, c'est sans doute plus sage si l'on veut qu'un secret soit bien gardé, sauf si l'on se confie à un Bélua. ». Elle rit, imaginant la scène dans sa tête.

« Oublier vos soucis... Je pense qu'ici, c'est un peu trop calme pour oublier quoi que ce soit. Il vous faudrait quelque chose de plus... mouvementé. En réalité, j'ai une idée pour vous mais nous ne pourrons pas faire ça ici... ». Elle sourit. Au début elle avait pensé à quelque chose de sage puis, finalement, son esprit avait débouché sur quelque chose de bien plus risqué et excitant. « Si vous le voulez, à la prochaine lune, j'ai quelque chose de prévu. Normalement j'agis tout le temps seule mais je me dis que ça pourrait vous faire oublier vos soucis... Au pied de la montagne de l'Edelweiss, il y a une auberge, chez Auguste, je vous y attendrais à la tombée de la nuit si vous souhaitez m'y rejoindre. ». Elle se demandait si c'était une bonne idée mais à l'entente des vœux de l'homme, elle se dit que ça ne pourrait pas lui faire de mal. A présent mieux, elle fit apparaître la clef dans sa paume. Quand ce fut son tour de répondre, elle sourit. « Je pense que vous avez raison pour la connaissance. Tout savoir serait d'un ennui mortel... ». Elle laissa passer un silence avant de révéler son avis sur les souhaits. « Personnellement, puisque je sais que les vœux ont toujours une contrepartie, sans doute ne demanderai-je rien. ». Elle avait pourtant fait appel à un Djinn il y avait quelques temps de cela mais, à présent, elle n'était pas sûre qu'elle avait bien fait. « Seulement, je me doute que ce ne serait pas du jeu de ne pas vous répondre. Dans l'hypothèse où je pourrai en avoir trois, premièrement, je demanderai de réduire le nombre de malheureux. Ensuite je demanderai sans doute d'obtenir les capacités de sauver un plus grand nombre d'individus et, enfin, je demanderai que vous acceptiez de venir à notre rendez-vous... ». Elle sourit, ouvrant sa paume de main. Elle défit la menotte qui retenait son poignet puis se leva. « Et puis, vous devrez me ramener mon bien de toute façon... sinon ce serait du vol. ». Elle rit, lui montrant la clef un instant avant de l'envoyer plus loin, dans un buisson. « Bonsoir. ». Elle tourna les talons avec la ferme attention de le semer si jamais il choisissait de la suivre au lieu d'aller chercher la clef. Il était temps pour elle de rentrer. Heureusement, elle ne vit pas l'homme sauter du balcon.

731 mots

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[Event 2015] Tel le sable entre nos doigts, il s'effrite quand il craint la prison.

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