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 La déesse Oubliée [Quete - PV Aube ]

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Sam 29 Aoû 2015, 14:05

J’avais quitté Mégido, une ville, un territoire des Orishas depuis deux ou trois semaines de cela. J’avais perdu ma mère, Anwen, lorsque nous étions au port pour récupérer quelques marchandises pour la route. Malheureusement, les masques d’Or étaient présents dans le port et y eurent des problèmes pour les Orishas qui étaient dans le port à ce moment-là. J’avais été enfermé par eux dans une prison situé en dessous des maisons mais nous avions été sauvés par d’autres Orishas bien courageux. Puis, ils nous avaient mis dans des bateaux en direction de Mégido pour nous mettre à l’abri des masques d’Or. Mais j’avais peur, je n’étais pas avec ma mère et le pire était que j’étais inutile dans un groupe de personnes. J’étais bien une Orisha, mais je ne connaissais pas mes pouvoirs, je ne savais pas les maitriser encore aujourd’hui. Je n’étais vraiment pas à la hauteur de ma mère, qui était si puissante et c’était une autre personne par rapport à moi.

Elle me disait souvent que le temps pourrait m’aider et c’est avec le temps que tu évolueras pour devenir comme elle. Je soufflais et je continuais de marcher seule dans un nouveau territoire. J’aimais tellement découvrir le monde, j’aimais la liberté, le fait que je pouvais aller où je le voulais sans que personne ne puisse m’empêcher. La liberté est différente de celle des autres, à ce que j’avais compris dans les livres que j’avais pu lire lors des missions de ma mère. Aujourd’hui, je me trouvais dans l’antre des marais, une terre marécageuse. Beurk ! Ce n’était pas ce que j’aimais le plus comme parcours, mais bon, je n’avais pas d’autres solutions de passer par là. Je continuais à m’enfoncer dans la forêt avec de drôles d’odeur, mais j’avais l’impression après des heures de marches, que je me retrouvais dans un autre endroit que celui de l’antre des marais. Au loin, à quelques mètres de moi, je vis une bâtisse ensevelie, avec beaucoup de mousses vertes et moisi. Je m’approchais vers ce bâtiment détruit par le temps. Je pensais souvent à mot, aux mots comme liberté et le temps. Tout le monde semblait parler du temps comme si c’était quelque chose de danger et dont tout le monde avait peur de cela.

Le temps… Quel était le problème avec cela ? Je chassais ce mot de ma tête pour m’aventurer avec la mousse qui rayonnait avec le peu de soleil qui pouvait passer avec les arbres épais. Il y avait des pierres autour d’une entrée de ce bâtiment, mais je ne pourrais pas les déplacer toute seule. Je cherchais quelqu’un autour de moi, je restais silencieuse pour entendre des bruits de pas venant dans ma direction, mais rien. Zut ! J’essayais de dégager les pierres avec mes petites mains, puis, en détachant une petite pierre parmi les autres, les pierres roulèrent et se jetèrent dans les marécageuse qui n’étaient pas très loin de moi et de la bâtisse. Peu de temps après, je pus voir un chemin se dessiner dans la terre, près de mes pieds. Je ressentais en moi de l’excitation, je pouvais sentir mon cœur battre comme une machine. Je ressentais quelque chose de nouveau dans mes veines, dans mon cœur, dans mon esprit. Je me sentais tellement bien aujourd’hui. Je décidais de me prendre mon courage à deux mains pour aller vers la prochaine destination avec ce chemin noir et humide.

Alors que j’allais descendre dans le chemin de pierre et de mousse, j’entendis des bruits de pas venir vers moi, je tournais la tête rapidement, mais je ne vis personne. Il y avait trop d’arbres dans ce lieu. J’essayais de déployer mon pouvoir de la vision d’aigle pour voir le danger arrivé, mais c’était trop flou, je voyais une silhouette gracieuse et très belle. Mais, rien de plus, un ennemi ?? Devais-je me réfugier dans le chemin inconnu ? Ou bien attendre que la personne arrive pour se présenter et pour savoir ce qu’elle voulait au juste ? Je restais statique devant la forêt et devant la personne sombre et flou. Je fixais les arbres devant moi, et j’attendais…

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Dim 30 Aoû 2015, 04:31

...


‘’La vie est un long champ à cultivar.
Voyager, c’est y semer la diversité de la terre.
Voyager c’est l’embellir des couleurs du monde.’’

Son périple avait commencé quand ? Comment en était-elle arrivée à ceci ? Patauger gaiment dans un un marais aux odeurs putride n’avait jamais été une activité agréable, et encore moins favorite de l’Orine et pourtant, la voilà ici-bas à jouer avec les grenouilles et à se farcir les racines entre les orteils. Alors, comment en était-elle rendue là ? Une auberge, tout commençait dans une auberge. La rumeur, ou non, plutôt l’histoire d’une crypte, ou peut-être d’une vieille Mausolée. Le vieil homme qui lui en avait parlé, l’avait appelé la Mausolée de Séraphine, et l’Orine avait pensé que c’était un très joli nom pour un endroit aussi reculé. Mais ce n’était pas tout ceci qui l’avait intéressé, mais plutôt l’histoire très vague à propos d’une vieille déesse. Il lui avait déclaré que les lieux étaient ancestraux, voir aussi vieux que l’Empereur noir lui-même. C’est quelques mots avaient éveillé une puissante curiosité en elle, un feu brûlant de savoir qui ne s’éteindrait d’une fois les lieux vus de ses propres yeux. Elle avait passé une nuit à lui payer à boire et à manger, écoutant le vieil homme parler de sa vie d’antan et de cette histoire de déesse oubliée. Puis il l’avait invité chez lui pour prendre un thé, il avait voulu la remercier de l’avoir écouté lui, un vieillard donc personne ne s’occupait de lui maintenant.

Après lui avoir offert un petit livre, davantage un journal de note et une carte du marais, il l’avait chaudement remercié avant de retourner à ses occupations. C’est avec lenteur qu’elle était retournée à sa chambre d’auberge, lisant tranquillement l’histoire sur cette magnifique dame à la chevelure d’ébène et au corps d’ange. L’histoire était faible et très vieille, très peu pour aider la jeune femme à bien cerner l’Aether, mais elle avait déjà existé, il y avait bien longtemps. Mais elle semblait si vieille que peu pouvaient encore en témoigner. Il y avait un croquis finement dessiné, d’une femme au corps délicat et aux formes agréables. Puis la carte, terme bien trop de qualité pour décri le bout de papier grossièrement marqué de mot pour décri le chemin. Elle en avait soupiré de découragement, mais il ne lui fallut que la journée et la nuit pour se décider, de toute façon, qu’avait-elle à perdre ? Et si cette aventure se réveillait être des plus intéressante ? Elle voyageait pour découvrit le monde, en apprendre le plus possible sur ce qui l’entourait dans l’espoir de rencontrer un jour celui qui lui serait destiné, elle ne pouvait se permettre de faire la fine bouche et de toute façon, cette aventure serait amusante.

Et sans plus attendre, le lendemain matin, elle avait récupérée son matériel, payé rapidement la chambre puis était partit pour les marais, s’enfonçant dans la gélatine froide et visqueuse sans regret. Elle y avait pataugé des heures durant, ayant remonté son tabor bleu marin et doré, l’attachant au niveau de sa ceinture pour l’empêcher de tomber dans l’eau. Un pantalon de cuir brun la protégeait des insectes et des bottes de cuir haut la protégeaient de l’eau qui lui arrivait aux mollets. Son chapeau sur la tête blanche, elle prenait appui sur son ‘’Bâton’’ de marche, artefact qui avait été autrefois puissant entre les mains de sa défunte mère, mais qui maintenant n’était qu’un joli bâton entre les mains de cette petite et frêle dame. De son autre main, elle tenait un livre acheté au village même, une vieille femme différent livre de sa collection et Aube avait su trouver entre les étagères poussiéreuse une relique d’un temps éloignée, qui entre deux chapitres de contes et de légendes, semblait parler des Aethers et elle espérait y retrouver des informations sur la belle déesse oubliée. Et à la finale, elle était tombée entre les pages de ce livre poussiéreux, les pages et les contes tout plus intéressant les uns des autres.

Elle avait pris beaucoup plus de temps, mais ne regrettait rien de son achat et de cette traversée tranquille. Au finalement, le chemin expliqué sur le bout de papier, c’était révélé très clair, et malgré certains détails qui avaient changé au fil du temps, il en restait des passages similaires, ce qui l’avait bien aidé. Plus elle avançait vers son objectif, plus elle se sentait exister à l’idée de fouler des pieds un lieu vieux comme le monde, ou presque, mais cette idée la faisait rêveusement sourire. Entre les arbres, elle avait pu commencer à voir les ruines d’une bâtisse se dessiner, recouverte par une épaisse mousse, on pouvait tout de même voir le marbre qui avait dû être autrefois blanc pur. Mais ce qui la surprit surtout, fut surement la petite silhouette près de ce qui ressemblait le plus à une entrée. Une jeune fille, une fillette à vrai dire qui attira la curiosité de l’Orine, toute menue et sur ses gardes. Levant la tête pleinement sur elle, elle lui offre un doux sourire, refermant le livre ou le signet bleu vif semblait dépasser. Elle ose s’approcher pour mettre les pieds sur la terre ferme, quittant le liquide visqueux et toujours souriante, aussi inoffensive que la petite demoiselle, elle la salut :

-Et bien le bonjour ma petite demoiselle… Je m’appelle Aube, et toi ? Et serait-il déplacé de te demander ta présence ici ? Je ne m’attendais pas à voir une telle jeune fille ici, tu dois être très courageuse !



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Dim 06 Sep 2015, 11:06

Je venais à peine d’arriver sur ce site, j’entendis des bruits de pas venir vers moi. J’avais utilisé ma vision d’Aigle que tous les Orishas avaient comme pouvoirs de base. J’essayais de voir qui était cette personne, si je devais me cacher ou non. Mais comme je ne maitrisais pas du tout ces pouvoirs, je voyais flou très flou même. Donc j’avais décidé de rester planté là, pour attendre l’arrivée de cette personne. Mon cœur battait comme si j’étais en train de courir pour fuir d’ici, j’avais des sueurs froides qui me remontait jusqu’à la nuque. D’habitude, je n’avais pas peur des inconnus, puisque ma mère était présente avec moi. Mais aujourd’hui, c’était différent ! J’étais seule et la peur me fit mal dans mon cœur. Je serrais le poing, et je sentis que des larmes venaient monter aux yeux. Je ne savais pas comment faire pour me défendre si cette personne était méchante contre moi, je n’avais ni les pouvoirs ni les réflexes pour me défendre contre plus fort que moi. Mon cœur tambourinait encore et encore jusqu’à que je vois la personne en face de moi. C’était une belle femme, elle était très jeune, elle avait des cheveux mi- court avec une couleur magnifique, une couleur crème, beige voire blanc. Je la fixais pendant quelques minutes avant de comprendre qu’elle ne serait pas une menace pour moi, mais je devais toujours me méfier des personnes au premier abord.

Elle s’approcha de moi et me salua en me demandant ce que je faisais dans cet endroit toute seule. Elle me donna son nom, Aube. C’était vraiment un très beau nom à vrai dire. Je la saluais à mon tour avec un beau sourire, car j’allais beaucoup mieux maintenant : « Euh, je m’appelle Naelina Worthington. Je suis arrivée ici par hasard, car je voulais retrouver ma mère. Nous nous sommes perdus de vue, lors de l’attaque du Port par les masques d’Or. Donc, j’essaie de la retrouver tout en découvrant le monde. Il est vrai que j’ai eu peur pendant toute cette traversée, mais là je vais bien mieux. J’ai trouvé quelque chose qui nous emmène sous la terre et j’allais y aller lorsque je t’ai entendu venir. » Je lui disais la vérité car je ne voyais pas lui mentir sur l’activité que j’étais en train de faire maintenant. J’avais réussi à enlever les pierres pour dégager le passage, mais j’avais bien envie d’aller explorer ce souterrain. Je me demandais bien ce qu’il y avait à l’intérieur : un trésor ? Des ennemis ? Ou autres choses de mystérieux pour nous ? Bonne question et l’excitation vint prendre le dessus sur mon esprit. Je me retournais et je commençais à descendre dans ce dédale de pierre et de marche de pierre. Je pensais que ce serait bien pour moi de connaitre le mot courage et autonomie que ma mère me disait tant de fois.

Puis, je me retournais vers la jeune femme et je repris la parole avec une voix calme et stressée aussi : « Au faite, cela te dirait de venir avec moi pour explorer ce souterrain, cela pourrait nous apprendre des choses intéressantes sur ce lieu ? C’est ce que j’allais faire avant que tu n’arrives. J’ai toujours voulu explorer des lieux sacrés et comprendre l’histoire. Cela me fera une bonne connaissance de l’antre des marais. Tu en penses quoi ? » Je lui souris car j’avais vraiment envie qu’elle vienne avec moi pour visiter tout ce petit nouveau monde. Je descendis dans le souterrain en espérant qu’elle me suive, car d’un autre côté, j’avais un peu peur de l’inconnu. Mais il fallait vaincre ses peurs quoi qu’il arrive en bas. Je descendis dans l’obscurité totale, la descente fut longue. Je n’attendais pas les pas de la jeune femme, peut-être qu’elle n’avait pas envie de venir avec moi ou qu’elle avait trop peur de descendre dans l’obscurité la plus sombre dont je n’avais jamais vu. Puis, après quelques minutes de descente, j’arrivais dans un long couloir et sur les murs de ce couloir, il y avait une grande fresque dessinée. Une femme était dessinée sur ces murs, ornée des fleurs, avec un drap sur elle. C’était une magnifique femme, j’avais l’impression que c’était un ange que je voyais sur ce mur. Serait-elle pour elle cette pièce ? Je n’osais pas avancer encore, car j’avais l’impression que j’allais piétiner un endroit sacré pour une personne, comme un tombeau… Que faire alors ?

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Dim 06 Sep 2015, 20:12

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‘’La vie est un long champ à cultivar.
Voyager, c’est y semer la diversité de la terre.
Voyager c’est l’embellir des couleurs du monde.’’

L’Orine sourit devant le franc parlé de la gamine. Courageuse petite de ce retrouvé ici toute seule. Mais elle en apprit bien rapidement la raison, les Masques d’or, ils étaient donc rendus partout ? Le sourire de la jeune femme ce ternie quelque peu, la guerre était féroce et c’était l’une des raisons qui avait poussé l’Orine au voyage, aussi troublant et stupide soit-il son choix. Elle était autant en sécurité dehors qu'enfermée entre quatre murs, attendant docilement que la mort viennent avec les Masques d’or ? Non, elle n’attendrait pas la mort, elle profiterait un maximaux de ses terres et aussi bien le faire en le parcourant et en profitant des belles choses. Elle prit une grande respiration, décidément, la guerre frappait tout le monde sans la moindre récrimination, homme, femme, enfants, qu’ils soient vieux ou jeunes tous était touchés. Son nom de famille lui étant inconnue, elle ne pourrait l’aider davantage, mais elle aimerait bien lui venir en aide d’une manière qu’il soit.

Lentement, elle fit un autre pas, bougeant au même rythme que la petite fille qui semble maintenant plus enthousiasme et ayant oublié pendant un moment la terreur et la douleur de cette perte. Elle espérait simplement que sa mère de la petite soit toujours vivante et qu’elle la retrouverait rapidement. Mais déjà la petite s’introduisait dans le trou. Aube s’approcha, penchant son corps pour observer la petite à la chevelure bleutée se glisser dans le trou et écouter ce qu’elle avait à lui dire. À nouveau, un large sourire s’étira sur ses lèvres rosées et elle se glisse à son tour, partageant à nouveau l’enthousiasme de la petite. Commençant à descendre doucement pour rejoindre Naelina.

-Et bien, si tu acceptes ma présence, j’en serai bien ravie de t’accompagner, de toute façon, je venais visiter les lieux, nous pourrions coopérer. J’ai quelque connaissance sur ce Mausolée, je pourrais les partager avec toi. As-tu la moindre idée de cet endroit ?

L’Orine lui sourit, voulant être délicate, elle feuillette son livre en la suivant, sur les murs de ce passage, des bas-reliefs sont dessinées, certains encore visibles, d’autre effacer par le temps et la température, d’autre recouverts de la mousse et de la végétation qui reprenait son droit naturel sur ce lieu sain. Si le tout avait été neuf, elles auraient pu savourer la tapisserie qui relatait l’histoire de ce lieu, ou même observer la somptueuse décoration, mais tout ceci n’était plus. Certains reliefs représentaient souvent une femme, habillée, ou nue, ou très légèrement vêtue. Parfois, une longue chevelure flottait dans le vent derrière ou autour d’elle. Et dans d’autre moment, sa longue chevelure était attachée, soit en une queue-de-cheval ou même tresser, le tout variait toujours et était d’une beauté époustouflante.

-La femme que voit sur les murs, est une vieille Aether, elle est maintenant disparue, ou plutôt morte. Selon les informations que j’ai décotées, elle était proche de l’empereur noir, du moins suffisamment pour que ce dernier lui construise cette Mausolée quand elle était encore vivante, mais ceci date de très loin. Le livre que j’ai ici en main, parlé également qu’elle représentait le ciel, les étoiles et les contestations, tout ce qui avait un rapport à ceci. Peut-être trouverons-nous des énigmes ou des dessins. Mais malheureusement, son nom a été oublié il y a bien longtemps…

Puis bien profondément dans les entrailles de la terre, elles entendirent des drôles de son, des grattements, des raclements au sol, comme si on traînait quelque chose ou qu’on bougeait au ras le sol. Ensuite, un grognement retentir, long et bestial. L’Orine surprise posa le bâton devant elle et se plaça elle-même devant la petite dans le but de la protéger. Elle avait peur, il était vrai, mais elle ne laisserait certainement pas une enfant sans défense, surtout si elle pouvait faire quelque chose. Ces doigts de musicienne se serrèrent autour de la tige de métal et de bois, prête à brandir son arme pour se défendre elle-même et Naelina. Elle prononça rapidement une prière à Dame Nature, demandant sa protection :

-Je vous en conjure, oh dame capricieuse de la nature, offrez-moi votre protection envers cette ennemie !

Sa respiration était rapidement, mais l’air autour d’elle se remplit d’une douce aura doré, puis glissa vert le vert avant de tourner autour du bâton et de se perdre dans le plafond, dessinant un cercle sur les murs autour d’elles. Maintenant, il était de savoir ce qu’allait être leur ennemi et ce qui allait se passer par la suite. Est-ce que la bête était dangereuse ? Où cherchait-elle à protéger son nid ? Peut-être même la gardienne des lieux, cherchant à faire reculer les intrus ? Elle espérait simplement qu’ils n’en viendraient pas au combat, ni au corps-à-corps, sinon l’Orine perdrait bien rapidement.

-S’il y a quelque chose, cours vers la sortie, et je le retiendrais.


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Mar 17 Nov 2015, 15:12

Alors que j’allais descendre dans la crypte, la jeune femme me répondit aussitôt. Elle voulait bien m’accompagner dans ce voyage bizarre et terrifiant pour moi, puisque c’était une première fois. J’aequisais la tête doucement pour lui faire signe que j’acceptais bien son invitation, surtout qu’elle allait plus forte que moi, ainsi que plus intelligente. La jeune femme était plus grande et plus âgée de moi, ce qui me rendait bien jalouse. Puis, je descendis pour découvrir ce bel endroit, ma mère me disait souvent que voyager permettait d’acquérir plus de connaissances que dans les livres, et que c’était bien de rencontre de nouvelles personnes et de créer des liens. Je souris, peut-être que j’allais devenir amie avec Aube. Qui sait ? Nous verrons bien à la fin de cette épreuve. Je l’aimais bien déjà, même si je ne la connaissais encore très bien, mais sa façon de parler me faisait parler à ma mère. Un sourire triste se dessina sur mon visage, car ma mère me manquait beaucoup et j’avais envie de la revoir rapidement. Une fois à l’intérieur, il y avait une grande fresque, une jeune femme était dessinée. Elle était très belle, elle était incroyable. Je restais bouche bée, sur ce magnifique dessin et la jeune femme, derrière moi, prit la parole en m’expliquant l’histoire de ce lieu.

Elle me disait que c’était la représentation d’une vieille Aether qui avait disparu de nos terres depuis des siècles. Elle aurait été proche de l’empereur noir et il aurait construit cet endroit pour elle uniquement. Hum, je pris note de tout ce qu'elle disait, elle avait une grande connaissance par rapport à moi et encore une fois, j’étais bouche bée : « Comment connais-tu tout cela ? Je me sens mal par rapport à toi ! Moi, je ne connais rien du tout, je n’avais pas eu le temps de m’y intéresser et pas eu le temps de lire des livres… » Je baissais la tête doucement, je me sentais vraiment honteuse d’être venue aujourd’hui, sans m’y être préparé. Soudain, un drôle de bruit vint à mes oreilles. Un long grognement ? Une bête ? Le gardien de cet Antre ? Mince, il fallait faire attention à ce que l’on faisait dans ce mausolée… Des frissons parcoururent mon corps et je ressentais ce sentiment que j’avais connu pendant l’attaque du port : La peur. La jeune femme, à côté de moi, pria en disant une phrase que j’avais bien apprécié à entendre pour le coup. Je n’étais pas doué au combat et je ne connaissais même pas mes pouvoirs magiques pour me défendre ou bien attaquer une chose. Ce n’était pas gagné ce combat.

Aube me disait qu’il y avait un problème là-bas, je pourrais courir en direction du sortie et en essayant de le retenir : « Mais tu es folle dis donc ! Je ne te laisserais pas toute seule dans cet endroit ! Allons-y ! Peut-être que c’est une résonnance, rien de plus ! » je pris la marche, je pris les devants dans cette explorations, et je sentais déjà la voix de ma mère qui me disait que je devais faire attention puisque j’étais une petite fille, fragile et sans pouvoir magique. Je devais montrer à ma mère que je pouvais grandir et évoluer en une personne très bien et sachant me défendre comme une grande. Je poursuivis le grand couloir pour savoir ce qu’il y avait derrière ce grand bruit. Une fois au tournant du couloir, je vis de la lumière mais encore une fois, il n’y avait personne devant mes yeux. J’essayais de percevoir avec mon nouveau pouvoir de la vision d’aigle, mais je ne vis rien du tout. « Aube, il n’y a personne dans le fond de ce couloir, après encore une grande fresque avec des trous partout… » Oui, encore un grand dessin de la jeune femme, de la déesse morte depuis des années. Elle était vraiment belle, et j’espérais que j’aurais une grande beauté comme elle. Je souris et j’attendis qu’Aube vienne me rejoindre pour savoir pourquoi il y avait tellement de trou devant mes yeux. Cela me surprenait beaucoup à vrai dire. Je touchais délicatement la peinture qui devait dater depuis, elle était neuve comme si une personne l’avait fait hier. Je soupirais, l’empereur noir devait être très amoureux de cette personne pour l’avoir dessiné autant sur les murs.

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Sam 26 Déc 2015, 20:24

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‘’La vie est un long champ à cultivar.
Voyager, c’est y semer la diversité de la terre.
Voyager c’est l’embellir des couleurs du monde.’’

La petite lui sembla beaucoup plus dégourdir que ne l’aurait cru Aube. Il était vrai qu’avec la jeunesse venait la naïveté et le non-peu, mais cette petite semblait avoir un courage à toute épreuve. Tandis qu’elle lui expliquait lentement les connaissances qu’elle avait réussies à grugée ici et là, sur ce lieu de légende, Aube rougit doucement. Un large sourire s’étira sur ses lèvres pâles et elle secoua doucement la tête. C’était une connaissance presque perdue, elle ne figurait que dans de rares livres encore intacts et surement garder secret. Sinon la seule autre manière de connaitre un peu plus sur ce lieu était la bouche à oreille, ce qu’elle avait elle-même fait. Posant la main sur l’épaule de la petite, elle la rassura :

-Je l’ai découvert par chance. J’avais bien entendu de rares rumeurs, mais rien de concret. C’est un très vieil homme qui m’a renseigné sur le lieu et offert ses informations, j’ai encore beaucoup à apprendre.

Quand le grognement avait retenti, amplifié par les parois de la caverne, Aube s’était senti mal et avait eu peur pour la sécurité de la petite. Même si elle avait eu une éducation qui la détachait des émotions, depuis son accident à Nériona avec le fauve, chaque grondement qu’elle entendait lui donnait des frissons d’inconfort et de plaisir. C’était un étrange sentiment mélangé qu’elle ne tenait pas à découvrit complètement. La magie qui protégeait l’Orine sembla faire danser les racines autour d’eux. Mais la réaction de la petite Orisha prit au dépourvue L’Orine qui n’eut pas le temps de l’attraper pour l’empêcher de partir devant et aller voir le problème. Décidément, les enfants d’aujourd’hui n’étaient plus aussi peureux que dans ses souvenirs.

Elle s’élança à sa suite, la suivant de près. Au bout du couloir, il n’y avait absolument rien, comme l’avait souligné plutôt la petite, ce n’avait été que le vent qui soufflait au travers les différents trous qui marquaient la fresque devant ses yeux. Elle fut fascinée par la beauté du lieu. Malgré les dégâts naturels qui avaient frappé l’endroit et la végétation qui avait lentement repris ses droits sur ce lieu ancien, les dessins et gravures étaient tout simplement magnifique. L’endroit était un lieu autrefois utilise pour un culte, les meubles de pierre qui emplissaient encore la pièce. Un autel avait été érigé en son centre et derrière une statue qui se mélangeait à une fresque qui décrivait ladite déesse. Son corps entier était dévoilé sans pour autant que le tout deviennent une scène obscène de nudité.

Mais ce qui intrigua encore plus la femme fut les perforations au mur. Elle s’en approcha lentement, faisant attention à ou poser les pieds. Elle vient caresser la surface lisse, puis l’un des trous. Elle réalisa qu’il était bien rond et malgré leur position aléatoire, elle comprit qu’ils avaient été mis là pour une raison et que ce n’était pas quelqu’un qui s’était acharné sur la fresque. Elles devaient découvrit l’énigme qui se cachait dans cette pièce.

-Ces trous ne sont pas aussi aléatoires qu’ils en ont l’air. Il y a une énigme cachée ici et c'est à nous de la trouver. Ces trous ont été mis là pour une bonne raison, il faut simplement découvrit comme il marche. Déclare-t-elle.

Tandis que ses doigts fouillaient l’un des trous, ils rencontrèrent un bout de tissu rendu rigide par une substance qui y avait été mis dessus. Après plusieurs trous, elle retrouva le même style de tissu, twisté de manière serrée. Que fallait-il bien faire avec ceci ? Après des recherches un peu plus poussés, elle découvrit que ce n’était pas dans tous les trous qu’ils en avaient, seulement quelques-uns. Elle les laissa là où ils se trouvaient, ne voulant pas faire une erreur. Elle finit par se détourner de la fresque et aller fouiller les meubles qui emplissaient la pièce. Même si les meubles de pierre avaient survécu à l’appel du temps, ce qui se trouvait à l’intérieur était un tout autre cas. Tissu de soie, feuille de parchemin, breloques en or, ou tout autres objets était en charpie, sans parler qu’il n’y avait rien de grandes valeurs dans tous les tiroirs. Rien de tout ce qui pouvait ce trouvés ici n’était utile à leur quête.

-Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ? Demanda Aube en espérant que sa petite compagne est eue plus de chance qu’elle.



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Mer 04 Mai 2016, 12:27

Nous avions entendu de drôles de bruits dans ce souterrain. J'avais eu peur, et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu autant peur. Je respirais doucement pour ne pas m'évanouir. Ma mère me disait souvent que je devais prendre les devants pour éviter d'avoir des problèmes par la suite. Une fois au fond du couloir, nous étions devant une grande fresque magnifique, avec une belle jeune femme dessinée en couleur. Je ne pus détacher mon regard de la jeune femme. Comme si elle voulait me dire quelque chose, mais je ne pouvais pas comprendre le langage de ces yeux. En regardant de plus près de la fresque magnifique, nous pûmes voir des perforations dans le mur et la jeune femme me dit qu’il y avait une énigme cachée derrière tout cela.

La jeune femme, Aube, me demanda si j’avais trouvé quelques choses dans les environs de la fresque, mais je n’avais rien trouvé que des parchemins illisibles, des tissus vieux de plusieurs siècles. Je me grattais la tête doucement pour comprendre comment nous allions répondre à cette question. Je n’étais pas très intelligente, ni forte, mais j’aimerais bien résoudre ce problème avec ces trous. La jeune femme dessinée devait peut-être nous indiquer quelque chose, mais comme nous ne connaissions pas la femme, c’était plus compliqué. Je pris la parole doucement : « A mon avis, il faut quelque chose en particulier pour les utiliser, soit avec des pouvoirs magiques pour les utiliser, les faire bouger, ou bien par notre force. Je ne sais pas trop comment on pourrait faire cela, mais je ne possède pas beaucoup de pouvoirs magiques. Attendez, je vais essayer celle-ci pour savoir s’il faut de la magie pour les actionner. »

Je m’avançais vers l’une des performations et je décidais de l’actionner avec ma main. Le problème était que je n’en avais aucune idée comment il fallait l’actionner. Ces perforations devraient faire un dessin à mon avis, comme pour la jeune femme qui était au mur. Mais je n’avais pas d’idée par rapport à la forme du dessin qu’il allait prendre avec ces trous dans le mur. Je poussais l’un des trous vers l’intérieur et ce dernier s’enfonça doucement dans le mur. J’attendis quelques secondes, et rien ne se passa en particulier, sauf que le trou s’illumina d’une faible lumière. « Voilà, déjà un premier point pour nous ! Il faut continuer comme cela ! » Par contre, je n’en avais aucune idée de ce qu’il allait se passer si ce n’était pas le bon trou qu’il fallait actionner pour former le dessin. Et combien de trous faillaient- ils actionner surtout ? Je n’avais pas la réponse, et la jeune femme continua de réfléchir dans son coin. Je décidais de prendre un trou pour l’actionner avec mon pouvoir de la télékinésie. Le trou ne fit rien de spécial, mais un piège s’activa. Une ruée de flèche vint vers moi en ligne droit, je me mis à plat sur le sol pour éviter cette grande vague. Aube fit de même pour pouvoir éviter les flèches. Les fléchés s’incrustèrent dans le mur et ne bougèrent plus du tout. «Ah oui quand même ! On ne peut pas toujours les faire actionner, sinon nous aurons beaucoup de pièges à éviter. Il faut choisir les bons trous, mais comment le savoir ?? »

Je me tournais vers la jeune femme qui n’avait pas pris la parole depuis tout à l’heure. Mais que cherchait-elle au juste à force de fixer le dessin devant nous ? J’aurais aimé le savoir, donc je reculais et je fis de même. Je fixais le dessin avec mes petits yeux et je tentais de me concentrer au maximum. Mais il n’y avait rien qui me venait à l’esprit à force de regarder ça. Mes yeux commençaient à me piquer fortement, j’avais mal à la tête et j’avais l’esprit qui s’embrouillait dangereusement. Si je continuais à regarder cette jeune femme, je pense que j’allais devenir folle et ne plus réfléchir à cette énigme. Mon regard se déposa sur la jeune femme : « Alors que faisons-nous avec ces trous ? Sais-tu quels trous faut-il actionner ? » Je croisais les bras en attendant une réponse, mais elle faisait encore la muette. Je n’avais pas les capacités pour faire de la magie et j’étais trop jeune pour tout comprendre dans ce monde et particulièrement les énigmes.

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La déesse Oubliée [Quete - PV Aube ]

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