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 [Drejtësi forcë - Zgjodh]

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Sam 18 Juil 2015, 23:29


 
   
 

Je ne savais vers quelle contrée je me dirigeais, ni pourquoi j'y allais à vrai dire. Je ne me souvenais même pas comment je m'étais retrouvée en ces terres, en ces lieux. J'avais quitté le continent du matin calme après y avoir séjournais quelques temps, une nuit ne pouvant pas dormir plus longtemps j'étais partie. Je n'avais ni attache, ni raison de rester, et ce soir là, l'air me semblait lourd, chargé d'une émotion intense qui m'empêchait de respirer. J'ai tenté de calmer ma peur, j'essayais tant bien que mal de me calmer, de reprendre le contrôle de mon souffle mais seul le fait d'avancer apaiser mes troubles. Mes pas m'ont guidé, j'ai suivi les étoiles, les flots déchaînées, le chant des oiseaux, la clarté du soleil et de la lune et j'étais là. En ce lieu, presque imaginaire, porteur de malheur comme de bonheur. Je ne savais plus si je rêvais ou si tout était vrai. Le soleil frappait de ses rayons le sable chaud sous mes pieds. Les gouttes de sueur perlaient le long de ma peau pour venir s'écraser sur le sol et disparaître à jamais. Comment étais-je arrivée là ? Pourquoi j'étais là ? Pourquoi mon mal être semblait perdre de sa vigueur ? Toutes ses questions tournaient dans ma tête sans jamais trouver la moindre réponse. L'eau commençait à me manquer et la chaleur ne m'aidait pas dans ma quête. La tête me tournait, mes idées étaient confuses, tout me semblait irréel et trouble. Et puis, je l'ai vu. Au loin, comme une mirage, une sombre illusion de mon esprit torturé par cette étouffante chaleur. J'ai d'abord cru que j'étais comme ces voyageurs perdus, devenant fous de ne trouver la sortie de ce dessert de sable, mais les formes sont devenues plus nettes, les colonnes finirent par se dessiner, l'aspect grandiose du bâtiment m'apparaissait enfin. Ce lieu, ce temple, m'appelait. Dans ma tête, mon nom résonnait en boucle, une voix que je ne connaissais pas me hurler de venir, d'entrer. Je n'avais pas peur, je n'étais pas troublée par cette vision ni par cette voix qui m'apaisait et qui me rassurait. Les lieux ne semblaient pas tenir compte de la chaleur extérieur, les plantes montaient, descendaient, elles ne se préoccupaient pas de ce qui les entouraient, rendant simplement compte de leur vivacité. La, par delà les marches se tenaient le temple que je croyais avoir rêvé. Il était là, majestueux, grand, beau. La végétation complétait se parfait tableau. La voix m'appelait, je n'avais plus d'autre idée en tête que rentrer dans ce sanctuaire.  Encore une fois, mes pas me conduisirent vers une porte qui ne m'était pas apparu la première fois. Encore un mirage ? Est ci tout ceci était le fruit de mon imagination ? étais-je en train de mourir, seule, et perdue ? Non la douce voix dans ma tête m'assurait du contraire. Elle ne disait que mon nom, mais je comprenais bien plus que « Cassiopée ». Le temple était encore plus beau vu de l'intérieur, tout semblait être à sa place, tout était là ou il fallait être. Mon sentiment de malaise m'avait totalement quitté. En ce lieu, en ce jour, je devais être ici. Et là, trônant au milieu de la pièce, une balance. Je ne remarquais pas tout de suite, les personnes en train de prier silencieusement, de chuchoter à leur voisin. Ils semblaient être chez eux, ils avaient l'air heureux d'être ici, ils avaient sur le visage cette expression … comme ci ils étaient ici et ailleurs à la fois, comme ci ils parlaient avec quelqu'un. Avec la voix dans ma tête ? Mais entendais-je vraiment une voix ? Ou étais-ce encore une fois mon imagination ? Seulement je finis par tout oublier, les gens autour de moi, les colonnes imposantes donnant un aspect presque féerique à ce lieu, le but de ma venue qui restait encore inconnu, tout disparaissait. Je ne voyais plus qu'une seule chose, j'étais attirée par cette balance, par ce symbole. J'avançais, seule, vers la voix qui continuait de m'appeler. Je suis restée des secondes, des minutes, peut être même des heures face à ce plateau.

Lorsque je suis sortie de ma transe, il n'y avait plus personne. Juste une étrange fumée sortie de nulle part. Elle m'appelait. Et je sais pour quelles raisons, j'avais ce sentiment que je devais parler, de moi et de la justice. La balance inspirait toujours la justice. Seulement je n'eus pas besoin de parler à haute voix, elle m'entendrait qu'importe ou je serais, et comment je le dirais. « Mon peuple, a toujours été sous l'oppression. Ce n'est pas mon cas. Pourquoi ? D'autres souffrent, alors que je suis libre. Je veux aider mon peuple, je veux aider les opprimés, leur rendre la liberté qui leur aient du. Ici, maintenant, peut être m'écoutes tu. Je veux servir cette justice, ta justice. Je ne suis pas forte, peut être ne le serais-je même jamais, et alors ? Je veux me battre même si je dois en souffrir ou en mourir. Peux m'importe, ce qui m'arrive, tant que les autres survivent. On connaîtra mon nom, on parlera de l'égalité que j'ai pu donné aux miens et aux plus faibles. Et même si je ne serais jamais comme toi, je ne pourrais pas convaincre les gens par la parole car je ne suis bonne qu'à relever les secrets, il me reste une chance, une option, pour te faire honneur. Me battre. Je veux être de cette justice, qui libèrent les peuples, qui les renforcent. Montre moi, oh déesse, la voix. Je ne suis qu'une simple Orisha, attirée par ton temple, attirée par ta voix. » Alors que je pensais être seule, des chants vinrent le jour. Comme venu de nul part et de partout à la fois. Ils emplissaient le sanctuaire, se répercutant sur les colonnes, sur les murs, les voix n'en étaient que plus belles. Je ne discernais pas les mots, mais je comprenais le but de ces chants ; prier la déesse. La fumée était toujours présente, flottant dans les airs, tournant autour de moi, de la balance, tel une danse effrénée. J'étais comme ensorcelée par ce spectacle qui m'était offert. La voix dans ma tête n'était plus, les chants s'étaient tût, il n'y avait plus un bruit si ce n'est celui des battements de mon cœur. Il suivait les mouvements de la brume, comme commandait par une entité extérieur. Et puis comme apparût par magie, au pied de la balance, se trouvait une longue chaîne qui se terminait en un pic aiguisé et coupant. Mes yeux se posèrent sur cet étrange objet, je le sentais, je le savais, il était là pour moi. Je m'agenouillais face à la balance, et posais délicatement mes doigts sur l'arme, parce que s'en était une, simplement pour constater son aspect fin et doux mais qui imposait le danger. Mes yeux se levèrent vers la balance, je m'exprimais à nouveau sans vraiment parler. La déesse n'avait pas besoin de parole, elle n'avait pas besoin d'être présente, mais je savais que j'avais été choisi, pour rendre justice et que cette arme m'aiderait dans ma tâche, elle semblait faite pour moi. La chaîne était d'une certaine longueur et me permettrait d'envoyer le côté coupant vers mon adversaire pour éviter de trop m'approcher, je n'étais pas très forte mais je pouvais compter sur mon agilité et sur la distance. « Je serais en être digne, déesse. » Je sus à cet instant, que mon destin était changé, même si je n'en comprenais pas encore le comment . Je savais aussi que ce temple serait toujours, comme pour les fidèles que j'avais pu voir à mon arrivée, une maison.


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