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 Une rencontre... Fracassante! [ Judith & Wriir ]

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Mar 10 Nov 2015, 17:47

Les carresses prodiguës étaient douces, tendres, ce dont je n'avais pas vraiment l'habitude, les hommes que j'ai pu fréquenter ne prenant que ce dont ils avaient besoin ne passant pas par quatre chemin avant de fuir la queue entre les pattes une fois qu'ils m'avaient donné ce que je pouvais bien chercher.

- Pabamiel, tout à fait, mais... Si tu veux passer plus de temps avec moi, je pense pouvoir te faire un peu de place! M'exclamais-je un sourire espiègle sur les lèvres avant de reprendre. Mais si tu souhaite en passer moins alors... Je ne t'en empêcherais pas, repris-je légèrement plus sombre. Tu n'as toujours pas céder, fû-je bien obligée d'avouer, gimacant légèrement. Ou je ne serais pas obligée de chercher à te pousser dans tes retranchements... Mais si tu ne penses plus qu'à moi alors je dirais que c'est là une étape de franchie...

Souriant, je finis par poursuivre.

- Un homme qui ne pense qu'avec sa virilité est un homme qui est capable de toute les bassesses pour peu qu'une femme veuille bien ce donner à lui d'une manière des plus... Charnelle, expliquais-je.

Soupirant de bien être, je retournais malgré tout bien vite la situation, n'en ayant plus assez, en désirant plus... Dans ce jeu du chat et de la souris, je finissais grande perdante et c'est décidée à assouvir ces sombres pulsions que je me retrouvais finalement seule sous un draps à faire semblant de prendre mon pied. Lorsque Wriir finit ce qu'il avait à faire, je soupirais, allongée de côté sur le lit, un coude retenant ma tête.

- Fais-en ce que tu veux, soupirais-je après avoir enflammé sa petite sacoche dépassant de sa taille d'un simple geste de la main, laissant quelques pièce d'or tomber à même le sol, avant de poser ma tête sur l'oreiller quelques peu déçue par la tournure des événements.

Voila un bien maigre butin pour quelqu'un qui vient de ce voir cassée dans son élan. Finissant par me lever, je ne pris pas la peine de me couvrir et l'aidais à déplacer le corps jusque dans le couloir, sous le regard médusé de quelques badaud. Observant ensuite Wriir disparaître pour descendre voir le gérant, je retournais sur le lit, me couvrant du drap pour l'attendre. Ce fut un homme tout fière de lui qui revint quelques instants plus tard, sous mon regard dépiter.

Ainsi je devenais celle qui lui devait quelques chose? Voila qui était un retournement de situation imprévu. L'observant s'approcher, je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire en voyant l'air fier qu'il arborait. Me redressant, je ne pris pas la peine d'attraper les pièces au vol, me levant simplement pour me diriger d'une démarche sur jusqu'à lui.

Empoignant son haut, je le poussais jusqu'à ce que son dos percute le mur et après une brève hésitation, l'embrassais comme jamais je n'avais embrassé personne. C'était à la fois doux et féroce, ne laissant pas place au refus, tandis que je glissais une main dans ses cheveux afin de l'empêcher de fuir d'une quelconque manière. Le contact avec ses lèvres douces et chaudes m'avaient fait frissonner et entre-ouvrant mes lèvres, je cherchais bien vite un passage du bout de ma langue jusqu'à la sienne. J'en avais assez de patienter, assez de tourner autour du peau. Je devait bien avouer qu'il avait su m'enflammer et il était temps pour lui d'en subir les conséquences...  M'écartant quelques secondes, je mis fin à mon baiser forcé et soufflais au creux de son oreille.

- Je crois que nous en étions là.... Première leçon: Savoir embrasser...

641 mots
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Mer 11 Nov 2015, 16:03

- Je n'ai pour le moment aucune raison de passer moins de temps avec toi, ici ou à Pabamiel. Si tu sacrifies un peu de ton confort pour le mien, j'accepte avec plaisir.

Je lui rendis son sourire, bien que plus innocent que le sien assurément. Elle avait dans ce domaine une imagination débordante que je n'avais sûrement pas.
Quand on en vînt à parler de l'expression "penser avec sa virilité", je comprenais mieux son sens, et pourquoi ça ne me disait rien. Le sexe et moi, ça faisait et ferait douze à jamais.

Nous n'eûmes pourtant pas le temps de creuser le sujet que Pryot fit son apparition, et dont je dus, aidée des sonorités de Judith, mettre hors d'état de nuire. En revenant dans la chambre, c'était plus riches, plus approvisionnés en boisson et plus tranquilles que nous étions par rapport à quelques dizaines de minutes auparavant. Je lançais la monnaie locale à Judith, qui n'en avait cure, et jetant à bas les draps qui cachaient son corps presque nu jusque là, elle vint à ma rencontre d'un pas décidé et d'une démarche gracieuse, bien décidé à faire ce qu'elle voulait faire, peu importe ce que j'en pensais.

Elle était belle, sans le moindre doute. J'avais capté les regards mi-surpris mi-lubriques des badauds qui la reluquaient sans vergogne sa plastique alors que nous nous débarrassions du corps inerte mais encore vivant d'un Pryot assommé. Elle semblait se foutre royalement de ce qu'elle devait considérer comme de la vermine. Avec moi pourtant, c'était différent. Ma maladresse, mon inexpérience devaient l'intriguer. De plus, en tant qu'Ombre, je n'étais - malheureusement pour le coup - soumis à ces pulsions viriles pour reprendre l'expression de Judith, qui m'aurait fait bien plus impatient à profiter de ce qu'elle pouvait m'offrir, mais de la même façon, rendu bien moins intéressant à ses yeux. Je serai rentré dans cette catégorie des mâles qui utilisent toutes les bassesses pour la retrouver dans mon lit.

Je fus stoppé dans mes pensées hypothétiques quand empoigné par son poing, je suivais son mouvement en reculant jusqu'à trouver un pan de mur. Une seconde de silence ne me permit pas de lui demander ce qu'elle faisait, que déjà ses lèvres se collèrent aux miennes, me coupant toute possibilité de parler. Je subissais, elle dominait, agrippant ma chevelure, se faisant plus entreprenante, alors que nos langues se mêlèrent dans un ballet chaotique et intime.
Comme j'imaginais tous ces hommes qui vendraient père et mère pour se trouver à ma place en cet instant. Judith ne devait pas être une femme à vendre ses charmes à tout va, ce qui ne la rendait que plus désirable. Il aura suffi d'une bousculade, d'une complicité naissante sur le chemin de l'auberge et d'un pseudo ennemi commun entre deux massages bien réalisés pour que nous échangions un baiser long, intense, passionné.

Quand ses lèvres quittèrent les miennes, je l'entendis me murmurer qu'il s'agissait de la première leçon de son apprentissage. Le baiser. J'avais pu apercevoir bien des couples, assortis ou non, s'embrasser passionnément ou discrètement au travers l'obscurité qu'ils pensaient sûre. Je les avais observé, analysé leurs réactions qui me semblaient totalement incompréhensibles, encore aujourd'hui. Ils étaient heureux, leurs respirations s'étaient accélérées, et en voyant Judith m'embrasser de la sorte, j'imaginais un peu mieux le pourquoi du comment.

Je touchais du bout des doigts mes lèvres encore humides, réfléchissant un instant, avant de lui répondre également en murmure :

- Tu fais une excellente professeur, mais je crains que tu ne pourras pas tout m'apprendre d'un seul baiser.

Initiative Wriir, initiative ! Il fallait que je brise cette coquille, ce carcan d'introversion, aussi supprimais-je ces quelques centimètres qui me séparait d'elle, passant mon bras sur son dos dénudé, son corps collant désormais le mien, avant de l'embrasser à son tour. A la différence que je devais embrasser comme quelqu'un qui embrassait pour la première - enfin non, seconde - fois de sa vie et mort. Je devais être gauche, maladroit, figé de peur de mal faire, alors que c'était justement ce qu'il ne fallait pas faire.

Je sentais tout de suite la différence entre son baiser et le mien, et retirais mes lèvres des siennes, l'air désolé.

- Mouais, pas glorieux, désolé. J'haussais un peu les épaules, pas faute d'essayer, mais essayer ne voulait pas dire réussir. Peut-être que cette absence de plaisir qui me pourrirait pour l'éternité était un facteur aggravant de mon échec. Quand on ressentait, on devait s'adapter. Ce n'était pas mon cas, je ne pouvais qu'imaginer dans mon état, sans jamais me dire si je réussissais ou non. La seule chose qu'il m'était donné possible de faire, était de me concentrer sur son plaisir, car elle serait la seule à en avoir dans notre duo improbable.

- Je dois être plus doué en massage qu'en baiser, hein ?... Je devais sacrément être retombé dans son estime, car son assurance ne devait pas laisser la place aux faibles et aux incompétents. D'une certaine manière, je comprendrais que les espoirs qu'elle avait nourri à mon égard s'étaient évaporés après la tentative de baiser que je venais de lui donner.
Je continuais pourtant à avoir ma main sur son dos, tant qu'elle ne me l'enlevait pas. Sentir une chaleur corporelle qui n'était pas une illusion comme la mienne restait toujours une expérience satisfaisante, surtout pour moi. Des petites attentions que les vivants trouveraient sûrement futiles, inexistantes même, mais qui représentaient beaucoup à mes yeux.

- Alors professeur, la suite du programme ?

Fin des cours, ou cours de rattrapage ?

981 mots.
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Mer 17 Fév 2016, 14:17

Souriant franchement à sa remarque, je vis là un semblant de proposition, tandis qu'il caressait ses lèvres du bout des doigts, comme s'il se rendait enfin compte de ce qu'il se passait. Amusée, je fus ravie de le voir supprimer les quelques centimètres qui nous séparaient pour reprendre un baiser plus tendre et doux. Sa maladresse avait quelques chose de touchant et un sourire tendre effaça toute trace d'amusement de mon regard. Peut-être devrais-je user d'une méthode plus lente et moins audacieuse? Il avait tout à apprendre et moi tout à y gagner. 

- Ce n'est pas bien grave, tu sais, répondis-je patiemment. Le monde ne c'est pas fait en quelques secondes et je crois qu'il nous reste une bonne partie de la nuit, je me trompes? Soufflais-je, au creux de son oreille.

Et je ne comptais pas achever cette nuit sans qu'il n'ai acquit au moins les bases. Reprenant plus doucement, je tentais alors de lui inculquer les bases de l'art du baiser et pourquoi pas... Plus? Si j'y arrivait...

~~~~~~~~~

La nuit avait été longue, et les rayons du soleil ne furent pas suffisant à parvenir à me réveiller. Il devait être pas loin de midi lorsque des coups furent donner à la porte, cherchant sans doute à nous sortir du lit. Soupirant, je quittais les bras confortable de Wriir et enfilais rapidement une culotte et un t-shirt pour aller ouvrir, après l'avoir couvert d'un drap. 

- Oui, ça va, ça va, râlais-je tandis que d'autre coups furent donnés. 

La gueule enfarinée sans nul doute par les quantités assommantes d'alcool ingurgitées la veille, j'ouvris la porte d'un coup sec. Si l'air complètement hagard du gérant face à ma tenue m'amusa quelques peu, le réveil difficile me laissait malgré tout un arrière goût amer.

- Fermez la bouche, vous allez gober les mouches, ricanais-je grassement. 

Se reprenant soudainement, il papillonna quelques seconde des paupières avant de maugréer des paroles dans sa barbe que j'eu du mal à déchiffrer tant elles étaient basses et s'en aller. Ainsi, il fallait qu'on déguerpisse dans l'heure, sinon nous devrions payer une nuit de plus... Tu parles d'un service de qualité! Soupirant, je refermais la porte et me calais contre elle quelques secondes, déprimée. Qu'est-ce que je rêvais de retrouver le lit et y passer l'après midi! Mais je doutais que quelques heures de fainéantise de plus valaient de payer une nuit de plus. Rassemblant mes affaires, je m'habillais plus décemment après avoir expliqué au jeune homme la venue du gérant. Alors que je patientais devant la fenêtre, observant les gens se balader tranquillement dans la rue commerçante, je rassemblais les souvenirs que j'avais de cette nuit, qui étaient quasi inexistants. Ce que j'avais bien pu faire, je n'en doutais pas une seconde, mon dernier souvenir étant cette histoire de cours de baisers, mais... Que c'était-il passé ensuite? Là résidait le mystère... Tournant mon regard vers Wriir, je cherchais des réponses que je ne trouvais pas. Il me faudrait un résumé...

- As-tu bien dormi? Me contentais-je finalement de demander après un temps d'hésitation.

549 mots
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Mar 12 Avr 2016, 16:24

La nuit avait été longue, et j'avais été privé du spectacle habituel des étoiles, cachées par les quatre murs de notre chambre alors que j'errais normalement la nuit à l'extérieur. Je regardais ma comparse du coin de l'œil, emmitouflée dans les draps mais surtout avachie sur moi, telle une enfant accrochée à sa peluche favorite qui la réconfortait à toute heure. La différence était frappante quand elle était endormie ou éveillée. Quand la fatigue l'emportait, elle redevenait une femme, fragile à sa manière, vulnérable alors que les songes dont elle seule avait la clef la faisaient voyager.

Quand on frappa vigoureusement à la porte, je fermais rapidement les yeux pour faire mine d'être endormi comme tout vivant le serait, alors que j'étais resté éveillé durant toutes ces heures, à ressasser mes tourments habituels et ce que j'étais désormais devenu. Privé de tous ces besoins de vivants n'était pas une gageure, loin s'en fallait. Je sentis Judith quitter mon corps pour aller à la rencontre de l'importun, et vite reprendre son caractère affûté qu'un réveil de la sorte n'avait pas rendu plus doux.

Ouvrant faussement péniblement les yeux, je la vis habillée assez légèrement, son haut ne masquant rien de sa plastique et du peu de vêtements qu'elle avait en bas. Visiblement, nous étions sommés de partir assez rapidement à peine de devoir payer une journée supplémentaire. Comme nous devions nous rendre à Pabamiel, ni elle ni moi n'avions intérêt à rester ici, encore moins avec l'épisode Pryot de la soirée. Pas besoin d'être un fin psychologue pour comprendre que nous n'étions plus trop les bienvenus ici. A la bonne heure, le monde était vaste !

Judith finissait de s'habiller alors que je m'étais levé, dans le plus simple appareil, à la recherche de mes habits que je finis par enfiler lentement. Je n'avais aucune pudeur, en y repensant, mon corps n'était que le fruit de mon pouvoir à modeler mon apparence brumeuse en celle d'un vivant. D'ailleurs, sans m'en rendre compte, j'avais amélioré mon corps frêle d'antan. Aucune trace de mes blessures et tortures passées, mais mon apparence était plus sculptée, le corps mieux modelé, comme si inconsciemment, je prenais l'apparence d'un corps que j'avais seulement rêvé du temps où j'étais encore vivant. Je doutais qu'elle comme moi allions nous en plaindre après tout, ça ne faisait de mal à personne.

Je l'entendis me poser une question, et je me tournais en sa direction. Je lui souris légèrement, lui laissant l'appréciation qu'elle en ferait, avant de lui répondre :


- Oui très bien, bien que pas autant que toi. Tu as dormi comme un bébé, tu as même bavé sur mon torse à un moment donné. C'était mignon à souhait.


Je ris légèrement, reprenant ensuite :

- Tu as passé une bonne soirée toi ? Je ne parle pas du réveil assez expéditif de notre cher tavernier évidemment.

Vu son attitude, et ce qui s'était vraiment passé durant la soirée / nuit, je voulais savoir ce dont elle se souvenait. Elle avait bu plus que de raison d'alcool, pensant me battre à ce jeu. Le combat était inégal dès le début, malheureusement pour elle. Nous avions joué aux dés avec le gage d'enlever un vêtement si l'autre faisait un double 6 - un jeu très étrange que je ne connaissais pas - et nous avions fini rapidement nus, sans que je ne comprenne trop l'intérêt final. Du moins dans un premier temps. Judith semblait .... comment dit-on déjà - émoustillée voilà ! et m'avait embrassé à pleine bouche, sentant l'alcool à plein nez, finissant complètement sur moi, son corps nu sur le mien. Ne sachant pas trop comment réagir, je l'avais laissé faire, et surtout laissé s'endormir sur moi, et ce pour le restant de la nuit.

- En tout cas, cette nuit a été très enrichissante tu ne trouves pas ? Tu ne m'avais pas dit que tu avais un grain de beauté à cet endroit là hmm ?

Je m'amusais un peu de son esprit embrumé, et voulait savoir ce qu'elle en avait retenu. Peut-être s'était-elle souvenue d'une version bien différente de la mienne ?

723 mots.
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